Tag: nourriture

  • Aide aux réfugiés

    Aide aux réfugiés

    Au cours des trois semaines qui ont suivi le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Roumanie a accueilli plus dun demi-million de réfugiés du pays voisin, et lexode se poursuit. Environ 80 000 dentre eux sont restés sur le territoire national, dont 32 000 sont mineurs. Les contrôles aux postes-frontières se passent sans problème, et les autorités roumaines ne refusent même pas laccès des hommes ukrainiens visés par les dispositions de la loi martiale établie dans leur pays suite à linvasion de larmée russe, a expliqué le ministre de lIntérieur, Lucian Bode :



    « Pour nous, la première priorité, cest de fournir une aide humanitaire à ceux qui ont fui la guerre. Évidemment, les structures du ministère de lIntérieur savent combien il y a dhommes, combien de femmes, combien denfants. Étant donné quà la frontière, ils se présentent avec des documents de voyage valides, lÉtat roumain, la Police aux frontières ne peut pas interdire leur entrée sur le territoire national, même si ce sont des hommes de plus de 18 ans et quils sont soumis à la loi martiale. Vous savez très bien quil y a des exceptions – ceux qui ont trois enfants mineurs, ceux qui présentent des documents médicaux -, mais cette vérification incombe à 100 % à la responsabilité de lÉtat ukrainien. Notre responsabilité à nous, cest quaucun citoyen non contrôlé nentre sur le territoire de la Roumanie. »



    Un grand nombre de réfugiés continuent de franchir les postes-frontières et, une fois arrivés en Roumanie, ils bénéficient de tout le soutien nécessaire – nourriture, hébergement, assistance médicale, transport, accès à léducation pour les enfants ou possibilités demploi pour ceux qui en font la demande. Une ligne téléphonique a été mise à la disposition des réfugiés ukrainiens pour leur permettre de communiquer plus facilement avec le personnel médical dans leur propre langue. LAssociation « Zi de bine » a rendu cela possible en partenariat avec une entreprise qui fournit des services de télémédecine. Et pour gérer plus efficacement les flux de réfugiés, la ligne de chemin de fer Zorleni – Fălciu jusquà la frontière avec la République de Moldova rouvre, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu. Fermée depuis 2015, elle traverse la rivière Prut et offre une connexion directe avec la gare de Cantemir, un poste-frontière ferroviaire de la République de Moldova. « Ainsi, nous poursuivons nos efforts concrets pour soutenir les réfugiés ukrainiens qui arrivent en Roumanie par la frontière avec la République de Moldova », a expliqué Sorin Grindeanu. Le ministre a également noté que toutes les mesures sont prises pour assurer des corridors de transit qui permettent des connexions efficaces avec dautres villes importantes de Roumanie, mais aussi avec les postes-frontières avec les pays voisins.


    (Trad. : Ligia)


  • A la Une de la presse roumaine 12.10.2016

    A la Une de la presse roumaine 12.10.2016

    C’est
    le sort des crédits en francs suisses qui intéresse aujourd’hui la presse
    roumaine, surtout qu’il est toujours incertain. Une autre question d’argent :
    le remboursement des frais de navette des enfants qui se rendent à l’école. La
    presse se penche aussi sur les emplois qui survivraient en cas d’une nouvelle
    crise économique. Enfin, saviez-vous quelle est la nourriture à laquelle les Bucarestois
    ne renoncent jamais ? Réponse.



  • La sandre en aspic

    La sandre en aspic

    Sachez d’abord que la fin de l’automne et le début de
    l’hiver, la majorité des Roumains qui se déclarent croyants observent le Grand
    Carême. Pendant cette période, il est interdit de consommer toute nourriture
    préparée avec des ingrédients d’origine animale : viande, lait, œufs.
    Seule exception : pendant certains jours, dont notamment presque tous les
    samedis et dimanches il est permis de manger du poisson. C’est pourquoi la
    gastronomie roumaine inclut toute sorte de spécialités à base de différents
    poissons de mer mais aussi d’eau douce.

    Aujourd’hui nous utilisons la sandre,
    un poisson assez fade et peut-être pas trop savoureux que l’on peut pourtant
    inclure dans des plats à la fois sains et exquis. Prenez une sandre d’un kilo,
    un kilo et demie et nettoyez-là rigoureusement. Enlevez les écailles, les
    intestins et les branchies et découpez les filets en plusieurs pièces égales. Il
    vous faut aussi un gros oignon qu’il faut bouillir dans de l’eau salée avec la tête,
    la queue ainsi que les œufs (si le poisson en a eu, évidemment). Ajoutez y
    aussi deux feuilles de laurier et quelques grains de poivre. Puis après une
    demi-heure environ, mettez dans la même casserole les filets de poissons.
    Rabaissez le feu et faites bouillir lentement pendant une demi-heure environ
    afin de préserver le plus que possible l’intégrité des filets de sandre. Coupez
    le feu et retirer les pièces de poisson et les légumes. Posez les morceaux de
    poisson sur un plat plutôt profond ou sur une assiette creuse, décorez avec des
    feuilles de persil et des rondelles de carotte ou du chou-fleur bouilli.
    Ajoutez quelques 10 grammes de gélatine dans le bouillon et portez-le à nouveau
    à ébullition.

    Enfin, versez attentivement le bouillon dans les récipients afin
    de recouvrir les ingrédients : poisson, légumes, herbes. Mettez au frais
    jusqu’à ce que la gélatine arrive à se solidifier. Servez en entrée, accompagné
    d’un verre d’eau de vie par exemple. Bon
    appétit !

  • La sécurité des aliments

    La sécurité des aliments

    En dehors de la recherche agricole par des méthodes innovantes, la sécurité alimentaire compte parmi les priorités majeures de développement de l’Union européenne. L’objectif est de protéger les consommateurs, garantissant, en même temps, le bon fonctionnement du marché unique. Certaines normes censées assurer l’hygiène des produits alimentaires, la santé des animaux et des plantes, mais aussi la lutte contre la contamination aux substances telles les pesticides ont été convenues. Des vérifications rigoureuses sont effectuées, et les importations hors UE doivent respecter les mêmes normes que les aliments communautaires. Des limites sont fixées pour les additifs et les résidus de médicaments vétérinaires et phytosanitaires des fourrages, mais aussi un système strict pour autoriser et vendre les OGM.

    Roxana Morea, conseillère de presse à la Représentation de l’Union européenne à Bucarest, explique ce que la politique européenne prévoit au sujet de la sécurité alimentaire : « La sécurité alimentaire et de la nutrition vise à garantir le fait que tout le monde ait accès à des aliments, en quantités suffisantes, non coûteux et nourrissants. Par le soutien accordé en la matière, l’UE cherche en fait à construire et à consolider la capacité d’adaptation aux crises en matière de nourriture et faire en sorte que tous les pays bénéficient du soutien nécessaire pour que personne n’ait faim. C’est notamment la lutte contre la malnutrition qui est vitale, pour donner une chance aux enfants des catégories les plus pauvres de mener une vie saine, d’avoir accès à l’éducation et d’améliorer leurs chances pour l’avenir. A présent, une personne sur huit meurt de faim chaque jour dans le monde, surtout en Afrique subsaharienne et dans le sud de l’Asie. C’est pourquoi la lutte contre la famine est le premier objectif de développement millénaire. Et le centre de politique européenne pour la sécurité alimentaire établit que cette sécurité, la nutrition et l’agriculture durable sont des priorités-clé pour l’UE, surtout dans le domaine de la politique de coopération pour le développement ».

    Bruxelles s’est fixé pour objectifs jusqu’en 2030 une grande production de denrées alimentaires – de qualité supérieure et à des prix raisonnables – mais aussi une hausse durable et favorable à l’inclusion, dans les conditions des changements climatiques, de la réduction des ressources naturelles et de l’accroissement du nombre d’habitants au niveau mondial. Roxana Morea : « L’accès à la nourriture est un défi en soi-même. L’important, ce n’est pas seulement l’accès, mais aussi le fait que la nutrition, respectivement la nourriture qui est disponible soit appropriée du point de vue nutritionnel. La politique de l’UE prévoit un soutien notamment pour les pays en développement, pour que ces derniers, par l’appui accordé par l’UE, couvrent les quatre piliers reconnus au niveau international dans le cadre du sommet mondial de l’alimentation de 1996 – accroissement de la disponibilité des ressources alimentaires, amélioration du contenu nutritionnel de la consommation alimentaire, ainsi que la consolidation de la capacité de réponse et de gestion des crises. De ce point de vue, la sécurité alimentaire est un secteur de politique de l’UE dans lequel l’engagement de l’Union est pour une cohérence avec l’ensemble de la politique de coopération au développement. Pour accroître l’adaptabilité aux crises, les projets de prévention et de préparation sont importants. Ils visent la gestion des risques cycliques, tels que des ouragans ou des tempêtes violentes, ou des vulnérabilités qui ne peuvent pas être prévues, tels que les tremblements de terre. »

    Un chapitre important dans la politique européenne en ce qui concerne la sécurité alimentaire relève de la prévention de la transmission des maladies des animaux chez les hommes. Les normes de l’UE garantissent que les zoonoses, telles que la salmonellose ou la tuberculose, sont maintenues sous contrôle et que seuls les animaux sains et les produits qui en proviennent entrent dans la chaîne alimentaire. Un aspect tout aussi important porte sur la limitation de l’usage d’antibiotiques dans les fermes. L’emploi des antibiotiques pour compenser la croissance non conforme des animaux et des oiseaux a mené à la hausse de la résistance des bactéries à des traitements à usage humain. Alors que près de la moitié des antibiotiques fabriqués dans le monde sont utilisés dans des fermes, certaines mesures s’imposent, ont récemment décidé les députés européens. Ils ont voté une proposition de remise à jour de la législation de l’Union européenne en matière de médicaments vétérinaires, dans le sens de restreindre l’usage des médicaments antimicrobiens existants et d’en développer de nouveaux.

    Cela alors que des avertissements de l’Organisation mondiale de la Santé disent que nous risquons d’approcher une ère post-antibiotiques où la résistance antimicrobienne provoque plus de décès que le cancer chaque année. Selon le président du Collège des médecins vétérinaires de Roumanie, Viorel Andronie:« Cette précision constitue un signal d’alarme et tous les décideurs impliqués dans le domaine respectif doivent se donner la main et chacun dans son domaine doit faire ce qu’il faut faire pour que la réduction de l’antibiorésistance soit à son maximum possible. Et, ce qui est très important, de donner la possibilité aux gens de bénéficier d’antibiotiques lorsqu’ils en ont besoin ». La Roumanie a interdit dès 2006 l’usage des antibiotiques comme promoteurs de croissance. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • Le Petitjournal radio 15.12.2015

    Le Petitjournal radio 15.12.2015

    Bienvenue à ce nouveau regard croisé sur l’actualité avec RRI et Le Petit Journal de Bucarest. Cette semaine, nous avons avec nous Jonas Mercier, co-rédacteur en chef du PJB, la filiale roumaine de la plus importante publication en ligne destinée aux Français et aux francophones de l’étranger. Il nous parle de laction humanitaire de la Fondation Parada et du Samusocial en faveur des enfants des rues et des sans-abri de Bucarest, mais aussi des liens entre la nourriture et le réchauffement climatique.





    http://www.lepetitjournal.com/bucarest

  • A la Une de la presse roumaine 13.08.2015

    A la Une de la presse roumaine 13.08.2015

    La presse écrite roumaine soccupe aujourdhui notamment de la nourriture, alors quà partir de ce 13 août, lhumanité “vit à crédit”, en consommant les ressources de lavenir. Et les journalistes de commenter limportante quantité de vivres que les Roumains jettent annuellement à la poubelle, mais aussi, dans un autre régistre, les menus dantan préférés par lancien “conducator”, Nicolae Ceausescu…


  • Régis Lallau (Fr) et Michel Beine (Be) – Les habitudes alimentaires des Roumains

    Régis Lallau (Fr) et Michel Beine (Be) – Les habitudes alimentaires des Roumains

    A l’occasion de l’édition 2014 de la Journée
    Internationale de l’Alimentation marquée, chaque année, le 16 octobre, les
    médecins roumains ont déclaré que « la Roumanie enregistre le taux de
    mortalité le plus élevé dû aux cancers diagnostiqués tardivement. Le plus
    souvent, ces cancers sont provoqués par des habitudes malsaines telles une
    consommation excessive de sucre et de graisses. En plus, les Roumains ne
    boivent pas suffisamment d’eau, mais par contre, ils fument et se stressent
    beaucoup ce qui entraînent des déséquilibres hormonaux. Il serait très
    important que les Roumains acceptent de manger des fruits au lieu de grignoter
    du chocolat, déclare la nutritionniste Lygia Alexandrescu qui invoque des
    statistiques alarmantes : un Roumain consomme en moyenne 30 kilos de sucre
    par an, le double de la moyenne européenne. Du coup, on ne saurait nous
    déclarer surpris par le nombre croissant des cas de diabète diagnostiqués ces
    dix dernières années chez les enfants roumains, a ajouté Lygia
    Alexandrescu.




    A l’heure où l’on parle, plusieurs écoles de Roumanie
    déroulent des cours d’Education sanitaire à destination des élèves du cycle
    primaire afin de leurs apprendre les bonnes habitudes alimentaires. Aux dires
    du représentant de la Fédération des Syndicats de l’Education, il existe un
    projet de loi pour que ces cours deviennent obligatoires, mais pour l’instant
    ce n’est qu’un projet. Entre temps, les généticiens critiquent sévèrement ce
    qu’ils appellent la vieille anthropologie selon laquelle l’obésité relève des
    prédispositions génétiques.




    En fait, cette nouvelle approche tient de ce qu’on
    appelle la nutrigénéthique, une discipline naissante mais prometteuse qui
    pourrait bien un jour amener à reconsidérer les recommandations alimentaires
    pour les adapter au mieux aux besoins de chacun de nous. Concrètement, disent
    les spécialistes, l’alimentation optimale n’est pas la même pour tout le monde.
    Le régime alimentaire qui convient à notre voisin n’est pas forcément adapté à
    notre organisme. Parce que nous n’avons pas tous le même profil génétique, nous
    n’avons pas tous le même métabolisme ni les mêmes besoins alimentaires. Tel est
    le principe de la nutrigénéthique. Du coup, cette science nous permet de
    prévenir avant de guérir.




    A l’heure où l’on parle, plus d’un milliard de personnes
    sont en surpoids dans le monde entier, de 200 millions de plus par rapport à
    celles souffrant de malnutrition, peut-on lire dans un rapport de l’OMS. Au
    moins 300 millions sont obèses. Sur leur ensemble, seulement 5% vivent dans des
    pays tels la Chine, le Japon ou encore sur le continent africain. Par contre,
    dans les Samoa américaines, 75% de la population est en surpoids, tandis que
    30% des adultes américains, soit 60 millions de personnes sont obèses.




    En Europe, la situation n’est pas très rose non plus:
    l’obésité touche 23 % des adultes britanniques, 12% des ceux allemands et 8%
    des Italiens. La situation est encore plus dramatique dans les rangs des
    enfants. Au niveau mondial, les statistiques font état de 22 millions d’enfants
    obèses de moins de cinq ans. Rien que dans les pays de l’UE, nous avons 14
    millions d’enfants en surpoids et leur nombre progresse chaque année de quelque
    400.000, a déclaré la nutritionniste Lygia Alexandrescu.




    En Roumanie, presque 30% de la population souffre d’obésité, 20% des
    Roumains sont en surpoids et le nombre d’enfants obèses recensés en 2014 est de
    18% plus grand qu’il y a dix ans. L’explication en est des plus simples: il
    suffit de regarder les étiquettes, pour remarquer la présence du sucre même
    dans la farine de blé. Pratiquement, le sucre est omniprésent et certains
    d’entre nous se disent accros au sucre. Pourtant, selon certains
    nutritionnistes, il n’y aurait pas de dépendance physiologique comme
    telle. D’habitude, les personnes qui
    ont un goût très fort pour le sucre sont celles qui ne mangent pas de façon
    équilibrée, qui ont des heures de repas irrégulières, qui sautent des repas ou
    qui espacent beaucoup leurs heures de repas. Lorsqu’on corrige ces
    déséquilibres, le goût du sucre s’estompe. Mais, comment le faire dans un pays
    comme la Roumanie où les écoles publiques de Roumanie n’offrent pas de repas
    chaud aux élèves, les enfants se voyant contraints à grignoter n’importe quoi
    avant de rentrer chez eux et où même les salariés ne se voient pas respecter la
    pause déjeuner ? Une question qui fait que les habitudes alimentaires des
    Roumains soient des plus malsaines en entraînant de graves problèmes de santé.

  • 06.10.2014 (mise à jour)

    06.10.2014 (mise à jour)

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean et son homologue tchèque, Lubomir Zaoralek, ont signé lundi à Bucarest un accord portant sur les sépultures de guerre. Par ce document, les deux pays s’engagent à préserver les tombes des héros de l’autre pays. Les discussions entre les deux ministres ont également porté sur les relations bilatérales, sur de sujets de l’agenda international, avec un accent particulier mis sur les évolutions au Moyen Orient, sans pour autant oublier les évolutions de sécurité dans le bassin de la Mer Noire. Dans ce contexte, Titus Corlăţean a réaffirmé le soutien de la Roumanie pour la poursuite du parcours européen des pays qui ont signé l’accord d’association politique et économique avec l’UE, notamment la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie. La visite officielle en Roumanie du ministre tchèque des affaires étrangères a lieu dans le contexte du 20 anniversaire de la signature du Traité d’amitié et de coopération entre les deux pays.



    Première voiture — Le gouvernement de Bucarest vient de lancer le programme “La première voiture”, afin de permettre aux jeunes de se procurer une nouvelle automobile. Pour pouvoir en bénéficier plusieurs critères sont requis, comme par exemple avoir moins de 35 ans et ne pas posséder d’autre voiture. L’avance minimum est de 5 à 10% de la valeur totale du crédit qui s’étale sur une période maximum de 7 ans. En plus l’intérêt se situera en dessous du niveau actuel de 10-12%. Les automobiles achetées par le biais de ce programme ne doivent pas dépasser les 12.400 euros. Le programme “La première voiture” entrera en vigueur le 1er novembre.



    Dépenses — En Roumanie, deux tiers des dépenses d’une famille sont destinées à la nourriture, au transport et aux factures — eau, électricité, téléphonie et gaz. Selon les données publiées lundi par l’Institut national de la statistique, une famille roumaine alloue moins de 5% de ses revenus aux soins de santé, alors que les sommes destinées à l’éducation et à la récréation sont encore plus réduites. En même temps, environ 10% de l’argent d’un foyer est dépensé pour acheter des cigarettes et de l’alcool et pour de sorties au restaurant. Selon l’Institut national de la statistique une famille roumaine utilise en moyenne un peu plus de 5% de ses dépenses mensuelle pour se procurer des vêtements et des chaussures.

  • Michel Beine (Belgique) – Le poids des Roumains

    Michel Beine (Belgique) – Le poids des Roumains

    Les statistiques nous apprennent que chaque Roumain pèse en moyenne de dix kilos de plus que la normale. Sur l’ensemble des Roumains dodus, ce sont notamment les hommes mariés de la quarantaine qui souffrent de surpoids. L’explication ? Les femmes roumaines savent très bien cuisiner. Au pôle opposé, les célibataires de Roumanie sont plutôt en forme. Seulement 30% d’entre eux pèsent quelques kilos en plus par rapport au poids idéal. Quant aux hommes divorcés, eh bien il n’y a que 40% d’entre eux à avoir des kilos supplémentaires. N’empêche.



    La conclusion est des plus triste: si toute la population roumaine montait sur une balance, eh bien nous dépasserions le poids idéal de quelque 200 milles tonnes. Comme quoi, 34% des Roumains sont en surpoids et 20% d’entre eux sont considérés obèses.



    Selon une étude britannique, les Roumains pèsent en moyenne 67 kilos, de 5 kilos de plus que le poids idéal ce qui les placent parmi les plus gros Européens, relève un classement élaboré par l’Ecole d’Hygiène et de Maladies Tropicales de Londres. Sur l’ensemble des 117 pays pris en compte par l’étude susmentionnée, ce sont les habitants des Etats fédérés de Micronésie et des îles Tonga qui sont les plus gros du monde, suivis par les Nord-Américains qui représentent un tiers du nombre total des personnes obèses du monde. L’Asie compte 61% de la population mondiale et pourtant seulement 13% des Asiatiques ont des problèmes de poids. La Grande Bretagne se classe en dixième position avec un poids moyen de 75,8 kilos. Les trois dernières places reviennent aux habitants du Népal, de Sri Lanka et du Bangladesh qui pèsent en moyenne 50 kilos seulement.



    La Roumanie se classe en 95ème position sur un total de 117 pays du monde entier. Comment s’explique une telle situation notamment dans le cas d’un pays comme le nôtre où la population se plaint quotidiennement d’un niveau de vie en berne ?



    Bien que les Roumains ne gagnent pas comme le reste des Européens, ils déboursent presque tout leur argent pour s’acheter de la nourriture. Les Roumains se disent prêts à renoncer aux vêtements, vacances et ils reportent même le payement des charges domestiques pour remplir leur frigo. Pourtant, à tenir compte de leur salaire moyen, les Roumains ne déboursent en moyenne qu’un millier d’euros par an pour s’acheter de la nourriture, deux fois de moins que les Allemands ou les Autrichiens qui gagnent, attention, de cinq fois de plus que nos concitoyens.



    Concrètement, le revenu moyen en Roumanie se situe actuellement à 365 euros par mois. Du coup, les Roumains se voient contraints de manger des plats riches en graisses, noyés de sauce, accompagnés de pain ou de pommes de terre et d’ici bonjour le surpoids !