Tag: nouvelle année

  • Quelles résolutions pour 2018?

    Quelles résolutions pour 2018?

    Une nouvelle année vient de
    commencer ! On résume tout ce qu’on a vécu pendant l’année qui s’est achevée
    et on prend de nouvelles décisions. Est-ce que vous commencez votre diète après
    les fêtes ou dès lundi prochain? Vous allez faire davantage de
    sport ? Passer plus de temps avec vos proches ? Etudier
    davantage ? Que souhaitent les jeunes pour une nouvelle année ? Notre
    stagiaire Jelena Vrcelj a parlé avec plusieurs étudiants de leurs résolutions
    pour 2018 et des leurs regrets de 2017. Voici son reportage.

  • Comment les Roumains ont passé les fêtes

    Comment les Roumains ont passé les fêtes

    Mardi, des embouteillages se sont formés sur les routes, notamment sur celles menant à Bucarest. Les touristes sont rentrés chez eux après avoir passé les mini-vacances nouvel an notamment dans les stations des Carpates Méridionales, mais aussi dans les pensions de Bucovine (nord-est) ou dans la pittoresque région du Maramureş (nord). Des pics de trafic ont été enregistrés pendant les fêtes et les premiers jours de 2018 aussi aux postes-frontière.

    Du 18 décembre au 1er janvier, plus de 2 millions de personnes ont franchi les frontières du pays, 15% de plus par rapport à une période normale. Il s’agit de 970.000 dans le sens de sortie et de plus de 1,1 millions dans le sens d’entrée au pays. La plus grande affluence a été constatée à la frontière occidentale, mais aussi à celle avec la République de Moldova. Les policiers ont recommandé à ceux qui repartent maintenant à l’étranger d’utiliser tous les 11 postes-frontière roumano-hongrois. Des estimations de hausse du trafic sont maintenues, surtout à la frontière avec la République de Moldova. Les préparatifs de fête ont repris dans les hôtels et les pensions de Roumanie, qui attendent les chrétiens de rite ancien. Ils célébreront Noël le 7 janvier et le Nouvel an la nuit du 13 au 14 janvier.

    Pour ceux qui sont déjà en 2018 et qui ne sont pas partis pour le Nouvel an, des concerts de musique et des spectacles de feux d’artifices ont été organisés à Bucarest et dans beaucoup d’autres villes du pays. Dans le centre de la capitale, des dizaines de milliers de Roumains ont salué le départ de 2017 et l’arrivée de 2018 devant une scène de près de 500 m², sur laquelle un show inspiré des spectacles de Broadway a été organisé.

    Après des répétitions faites dans les moindres détails pour que les 6 heures de musique live soient parfaites, la plus grande fête en plein air de Roumanie a eu pour amphitryons les chanteurs et les groupes les plus en vogue du moment – Holograf, Direcţia 5, Voltaj, Andra, Loredana, Delia, Mihail ou Carla’s Dreams. 100 hits roumains sur des rythmes de pop, rock, dance ou hip hop ont donné de l’énergie aux spectateurs. A Cluj (centre-ouest), la nuit s’annonçait mémorable. Les personnes présentes dans la rue à minuit ont admiré un spectacle de lasers, de lumières et d’artifices. En plus, la municipalité a offert aux participants plus de 700 bouteilles de vin mousseux pour célébrer comme il se doit l’entrée dans la nouvelle année.

    Au bord de la mer Noire, à Constanţa, 10.000 personnes ont pris part à la fête, tandis qu’à Timişoara, le chanteur Lou Bega a animé la scène en plein air. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Le défilé des Brondoşi

    Le défilé des Brondoşi

    Il y a 300 ans, les habitants de la contrée de Maramureş, dans l’extrême nord de la Roumanie, écrivaient une page d’histoire qui manque aujourd’hui des manuels scolaires, mais qui est toujours présente dans les âmes et dans les légendes des lieux. L’automne de l’année 1717 laissait derrière elle dégâts, églises brûlées, blessures profondes, morts, exploits dont les personnes âgées et les toponymes de la région ont gardé la mémoire. On y trouve ainsi « Le pilier des Tatars », « La clairière des Tatars » et presque chaque village possède un endroit, une vallée, un monument qui rappelle cette année de feu. De nombreuses légendes se sont tissées autour de cette dernière invasion des Tatars et des coutumes en sont nées, respectées chaque année. Les « Brondoşi » de Cavnic, localité située à une trentaine de kilomètres de Baia Mare, en est une.

    De quoi s’agit-il ? Ioana Petruţ, manager de la Maison de la culture de Cavnic : « Cette coutume remonte à 1717. Cette année, nous marquons donc ses 3 siècles d’existence. Pour fêter cet anniversaire, un ample défilé des « Brondoşi » aura lieu à Cavnic. Les « Brondoşi » sont des hommes habillés des costumes blancs spécifiques de la zone, portant des sabots et un masque en fourrure de mouton sur la tête. La poitrine et le dos sont couverts d’un harnais auquel sont accrochées des cloches et des sonnailles, qui font un bruit assourdissant. Les « Brondoşi » parcourent le village, allant d’une maison à l’autre pendant les 3 jours de Noël. »

    Il y a 300 ans, à proximité du Pilier des Tatars de Cavnic, les gens des parages, le visage couvert de masques et portant des cloches accrochées à leurs habits, auraient effrayé les chevaux des Tatars, réussissant ainsi à chasser les envahisseurs. Ils auraient eu à leur tête un villageois, Toader Crăciun, capitaine – dit-on – du fameux hors-la-loi Pintea Viteazul – Pintea le Preux. La coutume des « Brondoşi » rappelle cet épisode.

    Ioana Petruţ : « On dit que dans le passé, les « Brondoşi » ont chassé les Tatars, arrivés à Cavnic en 1717. De nos jours, ils chassent les mauvais esprits. Les gens des parages racontent que c’est ainsi qu’ils avaient effrayé les Tatars, qui s’étaient enfuis, ne sachant pas qui les attaquait et la mémoire de cet épisode a été conservée par cette coutume. Les gens qui, il y a 3 siècles, avaient confectionné ces costumes pour effrayer les hordes tatares, sont représentés de nos jours par ces « Brondoşi » qui parcourent les rues du village les jours de Noël. »

    Jeunes hommes masqués et « armés » de cloches, les « Brondoşi » chassent de nos jours les mauvais esprits, car, dans le mental des gens des temps jadis, la lutte contre les Tatars, qui brûlaient les églises, était une lutte contre le mal. Un costume authentique porté par les « Brondoşi » compte obligatoirement le masque en fourrure de mouton et le harnais auquel sont accrochées des cloches construites suivant les conseils des anciens. Les autres éléments du costume des « Brondoşi » sont à retrouver dans le costume traditionnel du Maramureş : chemise et pantalon blancs, ceinture large, ficelle tressée et sabots paysans en cuir.

    Dans un des quartiers de la localité de Cavnic, la tradition des « Brondoşi » a lieu début janvier, lorsque les gens fêtent Noël selon le calendrier julien.

    Qui sont les «Brondoşi » contemporains ? Ioana Petruţ, manager de la Maison de la culture de Cavnic : « Les élèves participent toujours à la fête et la plupart des garçons portent des costumes de Brondoşi. Ils viennent se joindre aux Brondoşi adultes. L’année dernière, on a eu une centaine de Brondoşi. Cette année, puisque nous avons un défilé d’une plus grande envergure, il y en aura certainement 200 ».

    Selon la tradition, si les Brondoşi franchissent le seuil de votre maison, la Nouvelle Année sera bénéfique pour vous. Ioana Petruţ nous transmet le message des Brondoşi: « Joyeuses fêtes et venez nous voir à Cavnic, vous ne le regretterez pas ! »

    Selon les vieilles gens des parages, jadis seul les « vrais hommes » étaient autorisés à devenir des « Brondoşi ». A présent, ce sont surtout les jeunes qui ont pris la relève et les enfants « brondoşi » font les délices de ceux qui les rencontrent. Cette coutume est pourtant strictement interdite aux filles. Si on les découvre habillées en Brondoş, on les roule dans la neige et on leur prend leurs cloches et leur masque. Ceux qui souhaitent rejoindre les « Brondoşi » peuvent louer un costume. Si vous voulez en acheter un, sachez qu’il coûte entre 500 et 1000 lei (soit 110 à 220 euros). (Trad. : Dominique)

  • Comment les Roumains ont célébré les fêtes de fin d’année

    Comment les Roumains ont célébré les fêtes de fin d’année

    Je dois dire que leur budget a été généreux à cet effet. La grande attraction en hiver, c’est la montagne Comme les Roumains sont chrétiens, 37.000 ont choisi de passer Noël, mais surtout la Nouvelle année, à la montagne, et les hôtels et pensions ont fait leur plein, annonce l’agence de presse Mediafax, 29.000 ont mis le cap sur des destinations rurales, et 27.000 ont préféré les stations balnéaires. 30.000 ont préféré l’offre des hôtels des grandes villes, un chiffre à la hausse de 20% par comparaison à 2013. 600 sont allés à la mer et une centaine de personnes seulement au delta du Danube. Près de 161.000 Roumains, et ont dépensé l’équivalent de 34,5 millions d’euros pour ces mini-vacances dans les structures touristiques du pays et à l’étranger, selon les données de la Fédération des patronats du tourisme roumain, citée par l’agence de presse Agerpres.



    Pour la Nouvelle année, les pensions et villas touristiques du pays ont affiché un taux d’occupation de 80% ; vu que Noël est essentiellement une fête en famille, le taux de remplissage des mêmes structures pour cette fête a été de 60-65%, et 65 à 70% pour la Nouvelle année. Selon la Fédération des patronats du tourisme roumain, 152.000 sont restés dans les structures touristiques de Roumanie, soit une hausse de 38% par rapport à l’année dernière, et ont dépensé 51% de plus que l’année dernière. Les zones les plus recherchées ont été la Vallée de la Prahova, Poiana Braşov, Arieşeni, Păltiniş, Călimăneşti, Felix et les zones traditionnelles rurales de Bran-Moeciu, Maramureş, Sibiu, Bucovine.



    D’ailleurs, l’Agence nationale de tourisme rural, écologique et culturel précise que 60.000 touristes ont fêté Noël dans les structures rurales, et environ 80.000 personnes sont venues pour la Nouvelle année. A Noël, le coût moyen pour un séjour aux pensions a été de 150 euros environ, alors que pour la nouvelle année, le paquet a été de quelque 180 euros. Bien sûr, les offres à 500 euros pour trois nuitées et même à 900 euros pour 4 nuitées n’ont pas manqué non plus, avec des services plus fournis et d’une autre qualité.



    Environ 10.000 Roumains ont choisi des destinations étrangères, et ont dépensé environ 5,3 millions d’euros uniquement pour des services touristiques. Les principaux pays de destination n’ont pas changé depuis la fin 2012 : Autriche, Bulgarie, Grèce et Turquie, mais la France n’est pas en reste. Pourtant, même les destinations exotiques sont à la hausse ; les Roumains s’achètent de plus en plus des vacances en ligne, c’est pourquoi leur nombre ne peut pas être estimé. Une évolution si positive a été influencée par le « pont » entre Noël et la Nouvelle année, le maintien des tarifs, tant au pays qu’à l’étranger, et respectivement le fait que les Roumains ont commencé à renoncer aux économies pour passer de belles vacances, selon la source citée. Les Roumains ne font plus de longs séjours en hiver, ce n’est plus 10-12 jours, ce type de séjour profite à l’été ; les hôteliers ont donc imaginé des séjours intéressants de 4 à 5 jours ; ainsi, la durée moyenne des mini-vacances dans une pension rurale a été de 4 jours pour Noël et 5 jours pour le Nouvel an.

  • Le message du président roumain, Klaus Iohannis, pour la Nouvelle Année

    Le message du président roumain, Klaus Iohannis, pour la Nouvelle Année

    Le président Klaus Werner Iohannis souhaite que 2015 constitue le début d’une « Roumanie de la normalité ». Dans le message traditionnel pour la Nouvelle année adressé aux Roumains vivant en Roumanie et dans la diaspora, le chef de l’Etat note que l’année dernière a apporté aux Roumains toute une série de défis et de changements. « En 2015 », dit Klaus Iohannis, « nous devrons construire de manière mûrement réfléchie, pour que l’espoir devienne réalité, et nous le ferons ensemble ».



    « Pour les fêtes », rappelle le président Klaus Iohannis , « nous sommes meilleurs les uns envers les autres ». « Nous avons plus de temps pour ceux qui connaissent des difficultés. Nous avons aussi un plus de confiance et d’espoir en l’avenir. Nous laissons de côté ce qui nous divise et préservons ce qui nous unit. »



    Klaus Iohannis indique aussi qu’en cette journée, sa pensée est pour tous les Roumains : « Ma pensée se dirige, aujourd’hui, vers vous tous, mes concitoyens du monde entier. Vers les plus jeunes, qui souhaitent avoir un avenir meilleur dans notre pays. Vers ceux qui, par leur travail et leur initiative, font progresser la Roumanie. Vers nos parents et nos grands-parents, qui nous ont frayé un chemin dans la vie. Ma pensée se dirige aujourd’hui vers ceux qui servent sous le drapeau de la Roumanie et ceux de nos alliés et nous font honneur. Et vers ceux pour lesquels la Roumanie est leur « chez soi », où qu’ils se trouvent. »



    Le président de la Roumanie souhaite, en fin de son message pour la Nouvelle année, que des journées spéciales pour la confiance et l’espérance ne soient plus nécessaires. Klaus Iohannis : « Je voudrais que 2015 soit le début de cette Roumanie de la normalité, que nous appelons tous de nos vœux ! Joyeuses fêtes et bonne année ! »

  • JOYEUSES FÊTES !

    JOYEUSES FÊTES !

    Chers amis,


    2013 sest écoulée dans un clin doeil… Une année pleine de découvertes et de rencontres exceptionnelles, durant laquelle vous nous avez donné tant de joie en nous témoignant de votre confiance et fidélité sans faille. Nous espérons vous avoir apporté le plus dinformation qui vous manquait depuis cette partie du continent ainsi quun brin dévasion et un soupçon de rêve. Grâce à vous, nous avons gardé notre position parmi les radios internationales européennes les plus importantes! Nous vous en remercions de tout coeur!



    A loccasion des Fêtes de fin dannée, nous nous faisons un plaisir de vous souhaiter un très Joyeux Noël ainsi quune Nouvelle Année à la hauteur de tous vos espoirs!!!



    Merci encore pour votre soutien et nous vous donnons rendez-vous sur les ondes et notre site Internet pour poursuivre lexploration de ce pays si particulier de lEst quest la Roumanie.



    Léquipe de la Radaction française de


    Radio Roumanie Internationale