Tag: Novembre

  • Novembre 2021

    Novembre 2021

    La
    Synagogue néologiste de Sion, la troisième synagogue d’Europe comme dimensions,
    est une réplique simplifiée et moderne de la Synagogue de Nürnberg. La
    construction au cœur de la Ville nouvelle de cette synagogue impressionnante, dotée
    d’un orgue monumental et d’une capacité de plus d’un millier de personnes
    intervient en 1878, suite à la séparation au sein de la communauté juive
    d’Oradea entre les orthodoxes et les congressistes ou néologistes. Bâtie dans
    un style architectural inspiré du mauresque, la synagogue est connue aux
    habitants de la ville comme Le Temple de Sion, associé à la personne du célèbre
    grand rabbin Lipot Kecskemeti. Cette imposante construction fut dressée selon
    les plans des architectes Busch David et Rimanóczy Kálmán Sénior. De nos jours,
    la synagogue accueille différents événements d’art contemporain, tels concerts,
    expositions, vernissages ou ciné-concerts.

  • Novembre 2019 –  Collier de pièces de monnaie de 1924

    Novembre 2019 – Collier de pièces de monnaie de 1924

    D’abord, notre carte de novembre vous fait découvrir non pas un costume traditionnel mais un collier de pièces de monnaie datant de 1924 et originaires de la localité de Giroc, au département de Timis, dans l’ouest de la Roumanie. 16 monnaies de 2 lei sont à retrouver sur le collier principal de ce bijou porté par des femmes soit à de moments importants de leur vie, tels le mariage ou le baptême de leur enfant, soit les jours de fête, tel Pâques ou Noël. Sans doute ces bijoux étaient un héritage transmis de génération en génération. Malheureusement, pendant la Première et la Seconde guerre mondiale, la plupart de ces colliers ont disparu. Les Roumaines les faisaient fondre ou les vendaient afin de valoriser le métal précieux pour financer, le plus souvent, l’émigration de la famille. Puis, après 1945, les autorités communistes ont confisqué les quelques colliers de ce type qui restaient encore en Roumanie, c’est pourquoi, de nos jours, il existe très peu de colliers originaux, la plupart se trouvant dans des musées ethnographiques ou dans des collections privées.

  • Qui veut être président de la Roumanie?

    Qui veut être président de la Roumanie?

    L’élection présidentielle attire des personnages en tout genre, à commencer par les différents protagonistes de la scène politique, ceux qui estiment que c’est leur droit ou bien leur devoir d’entrer en lice pour la fonction suprême, jusqu’aux personnages excentriques – certains connus, d’autres quasi anonymes – à la recherche d’un peu plus de popularité. Le scrutin présidentiel de cette année n’y fait pas exception.

    Qui plus est, certaines candidatures déposées ont été vraiment douteuses. Le Bureau Electoral Central en a déjà rejeté une partie, soupçonnant des irrégularités pour ce qui est de la collecte des signatures de soutien. La liste finale des candidatures admises sera présentée ce vendredi.

    En attendant, on connaît déjà les candidats déjà validés et qui comptent le plus dans le calcul électoral. D’ailleurs, nous en avons déjà parlé.

    Il s’agit premièrement du président en exercice, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti National Libéral (PNL), le principal parti de l’opposition. Selon les calculs actuels, il aurait le plus de chances de s’adjuger un nouveau mandat. Bien vu à Washington, où il a fait deux visite au cours d’un seul mandat, apprécié aussi par Bruxelles, l’actuel chef de l’Etat roumain a été le principal obstacle devant ce qu’il a lui-même appelé « l’assaut du Parti Social-Démocrate (PSD) sur le système judiciaire », assaut traduit par la controversée réforme judiciaire que le principal parti au pouvoir a tenté d’imposer au cours de ces 3 années de gouvernance. Klaus Iohannis est donc soutenu par un parti fort, bien placé sur l’ensemble du pays, et il semble être un candidat difficile à dépasser.

    Son principal rival est nulle autre que la cheffe du gouvernement et du PSD, Mme Viorica Dăncilă. D’ailleurs, Klaus Iohannis et Viorica Dăncilă ont déjà accaparé la scène et le discours politique de Roumanie, étant les protagonistes d’un conflit aux implications constitutionnelles, qui oppose la présidence et le gouvernement. Cela, surtout dans le contexte où le PSD vient de perdre la majorité au sein du Parlement, car abandonné par son partenaire junior, l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Par ailleurs, Viorica Dăncilă a reçu un héritage difficile de la part de son mentor, l’ancien chef social-démocrate, Liviu Dragnea, actuellement en prison pour corruption : un gouvernement et un parti à la dérive. Néanmoins, il ne faut par sous-estimer la capacité de régénération de cette formation politique, mettent en garde les commentateurs. Le PSD est quand même le plus grand parti de Roumanie, ayant le plus grand nombre membres et de maires en exercice.

    Un autre candidat aspire à une place au 2e tour du scrutin électoral et pour voler la vedette à Mme Dancila : Dan Barna, représentant de l’Alliance USR – PLUS, formée de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et de PLUS un parti récemment créé par l’ancien premier ministre Dacian Ciolos. Dan Barna dénonce haut et fort la passivité ou le manque de réaction de l’actuel président dans des moments qui auraient imposé une action immédiate. A son avis, ses deux principaux contre-candidats, Klaus Iohannis et Viorica Dăncilă, appartiennent à l’ancienne classe politique.

    Un autre nom connu sur la liste des candidats à la présidentielle de novembre est celui de Theodor Paleologu – professeur des universités, essayiste, diplomate et membre du Parti du Mouvement Populaire (PMP) de l’ancien chef d’Etat Traian Basescu. A son tour, il lance des critiques dures à l’adresse du président en exercice.
    Puis, un candidat indépendant fait surface : l’acteur Mircea Diaconu. Bien qu’il se déclare indépendant, il est soutenu par deux partis nés de la dissidence, Pro Romania, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta et l’ALDE, ancien partenaire au pouvoir du PSD.

    Enfin, la minorité magyare propose elle aussi un candidat : Kelemen Hunor, chef de l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR).

    Voici donc les noms les plus connus de la course présidentielle de cette année. Les autres on les connaîtra vendredi. Notons pour terminer que le premier tour du scrutin présidentiel est prévu le 10 novembre prochain, alors que le second aura lieu le 24 novembre. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Candidats à la présidence de la Roumanie

    Candidats à la présidence de la Roumanie

    Le délai de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle prévue cet automne est échu dimanche à minuit. Le scrutin aura lieu en deux tours — les 10 et 24 novembre prochains. Parmi les compétiteurs, on retrouve le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, principal parti de l’opposition, qui a souligné que la Roumanie doit être modernisée :



    « C’est une période compliquée pour la Roumanie et un travail immense est nécessaire afin de réparer tout le mal fait par le Parti social-démocrate (PSD) en ces près de trois ans. Il faut moderniser la Roumanie. Nous avons besoin d’hôpitaux modernes, d’autoroutes, d’écoles propres, nous avons besoin d’une administration qui place au centre le citoyen, et non les fonctionnaires. »



    Les Roumains ont besoin d’un autre genre de président, selon la première ministre Viorica Dăncilă, qui se porte candidate de la part du PSD :



    « Je suis convaincue que les Roumains souhaitent un président qui aime la Roumanie et qui aime les Roumains. Je suis convaincue que nous avons besoin d’équilibre dans ce pays, d’un président actif, qui soit à chaque fois au milieu des gens, un président qui respecte la Constitution et qui vise des rapports interinstitutionnels corrects avec le gouvernement et le parlement de la Roumanie. »



    L’alliance d’opposition USR-PLUS se présente dans cette compétition avec Dan Barna, qui affirme que ses atouts sont l’énergie et la capacité de représenter la nouvelle génération.



    « C’est le moment de se donner des objectifs importants et de les atteindre. C’est le moment où nous pouvons commencer à rétablir la santé de la Roumanie, et c’est pourquoi je me porte candidat, parce que les Roumains peuvent et méritent d’être heureux ici, en Roumanie. Il faut de la vision et de la détermination. »



    Selon le candidat du Parti du mouvement populaire, Theodor Paleologu, le président de la Roumanie ne doit pas être un politicien, il doit surtout être diplomate :



    « Je crois que la Roumanie a besoin d’un président censé restaurer la dignité de l’Etat, restaurer la crédibilité de la Roumanie à l’étranger, rétablir le respect pour la Roumanie et pour les Roumains, et non dernièrement — chose très importante — rétablir la paix sociale dans ce pays si divisé par la mésentente, la discorde, que nous pouvons voir ces jours-ci, malheureusement. »



    Parmi les candidatures acceptées l’on compte aussi celle de l’ancien eurodéputé Mircea Diaconu, soutenu par l’Alliance des libéraux et des démocrates, ainsi que celle du leader de l’Union démocrate magyare de Roumanie, Kelemen Hunor, qui déclare souhaiter une Roumanie innovante et verte.



    (Trad. : Ligia)

  • QSL novembre 2018 – La statue équestre de Michel le Brave

    Inaugurée il y a 50 ans presque jour pour jour, le 28 novembre 1968, à l’occasion du demi-centenaire de la Grande Roumanie, cette sculpture est de l’artiste Oscar Han. Elle est haute de 8 mètres et demi, son socle mesurant à lui seul 2 m de hauteur. Oscar Han est né à Bucarest, en 1891, dans une famille mixte : son père était d’origine allemande et sa mère était Roumaine. Il a étudié la sculpture et le dessin à l’Académie des beaux-arts de Bucarest et il fut l’artiste préféré de la Maison Royale roumaine.

    La statue équestre de Michel Le Brave est un point de référence pour la citadelle d’Alba Carolina sise dans la ville d’Alba Iulia. Elle est placée dans la rue du même nom au centre de la forteresse, et rappelle l’entrée triomphale du voïvode dans la citadelle, le 1er novembre 1599. Pour rappel, Mihai Viteazul, Michel le Brave, était le voïvode de la principauté de Valachie entre 1593 et 1600. En 1600 il devient le leader des trois principautés médiévales roumaines réunies pour la première fois.

  • QSL novembre 2017 – La cité de Deva

    QSL novembre 2017 – La cité de Deva

    Au cours des âges, des voïvodes, des princes, des comtes et des duchesses l’ont dirigée tour à tour. Elle a été offerte en cadeau, vendue ou bombardée. Tous les nobles y ont laissé leur trace : un nouveau mur de défense, une pièce, une nouvelle salle de bal ou même un étage tout entier. Ils ont souhaité qu’elle ne soit pas utilisée uniquement pour la défense et pour des rencontres occasionnelles, mais aussi comme habitation. Et pas un logement quelconque, c’était même une demeure de luxe. Aujourd’hui, ses ruines sont visibles de loin, grâce à sa position stratégique, au sommet d’une colline qui domine la Vallée de la rivière Mureş et la route principale qui relie la Roumanie au centre et à l’ouest de l’Europe. La citadelle a été bâtie au XIIIe siècle, mais les traces d’habitation y sont beaucoup plus anciennes : il y a des découvertes qui datent du néolithique ou de l’époque du bronze. La première attestation documentaire qui fait référence à la cité de Deva remonte à 1269.

    Actuellement, la citadelle de Deva est restaurée à hauteur de 50%. Deux enceintes sont achevées, et une troisième commencera à être rénovée l’année prochaine. Dans le courant de l’année, plusieurs compétitions de vélos ont été organisées sur la colline de la citadelle, et à l’avenir, des concours d’orientation touristique sont également prévus. Elle accueille beaucoup d’événements : un festival international de jazz, une colonie internationale de sculpture et des défilés de mode. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • QSL novembre 2016 – Cluj Napoca, panorama

    QSL novembre 2016 – Cluj Napoca, panorama

    La photo se trouvant sur cette QSL a été prise sur la Colline de Cetatuia (la citadelle), à lendroit où, au 18e siècle, à lépoque de lEmpire des Habsbourg, fut bâtie une fortification ayant pour principal objectif de veiller sur la ville, de la contrôler. Au pied de la colline, après la première rangée de blocs, on voit le bâtiment de lOpéra magyar de Cluj, construit entre 1909 et 1910, avec une capacité de 1000 places. Au plan éloigné, on voit le clocher de la Cathédrale catholique St Michel, un édifice que vous pouvez retrouver sur la carte QSL du mois de mars. Puis, à gauche, au plan plus proche, se trouve le clocher de lEglise franciscaine, érigé en style baroque en 1728, beaucoup plus tard que léglise, construite, elle, entre 1260 et 1290 en style romain tardif. Un peu plus à gauche, mais plus loin, il y a la coupole centrale de la Cathédrale orthodoxe. Ce lieu de culte a été bâti entre 1920 et 1930, suite à lunion de la Transylvanie avec la Roumanie (formée auparavant par lUnion des anciennes principautés de Moldavie et de Valachie).



    Par exemple, Cluj-Napoca est connue dès le 16e siècle pour sa tolérance religieuse, où se faisait jour une nouvelle religion : lEglise unitarienne. Une fois arrivé au centre-ville, le visiteur sera surpris par la multitude déglises. Dans la même rue, on retrouve des églises réformées, catholiques, unitariennes et catholiques de rite oriental. Et cest toujours ce même périmètre qui réunit des bâtiments construits à la fin du 18e siècle, typiques pour la période des Habsbourg.



    Quels sont les endroits à voir absolument à Cluj ? Voici quelques suggestions : le centre historique, la cité médiévale, réunissant environ 80% des attractions majeures de la ville Sy ajoutent léglise catholique St Michel que je viens de mentionner, le groupe statuaire Mathias Corvin, se trouvant sur la QSL de mars, puis le boulevard Eroilor, qui est une voie semi-piétonne. Ensuite le Bastion des tailleurs, transformé en centre dexpositions, la muraille de la cité, autre zone piétonne, il y aurait aussi le Théâtre national. Vous mettrez environ deux heures pour visiter tous ces endroits.



    Cluj-Napoca est également renommée pour son Jardin botanique, considéré comme le plus beau de Roumanie, voire un des plus du sud-est de lEurope. Fondé en 1920, il sétend sur 14 ha accidentés, créant ainsi le cadre propice pour les paysages les plus divers. Et puis, Cluj Napoca est aussi une ville riche en événements culturels, festivals en tout genre, cest une véritable pépinière dartistes, comme vous avez pu le constater en suivant nos émissions, dont notamment RRI Spécial. Bref, Cluj est une ville pour tous les goûts, où lhistoire et linédit font bon ménage et enchantent les visiteurs. En plus, lannée dernière, Cluj a été aussi Capitale européenne de la jeunesse. Elle est donc le candidat parfait pour le titre de Capitale européenne de la culture.

  • Elezioni: conto alla rovescia per le presidenziali

    Elezioni: conto alla rovescia per le presidenziali

    Il 2 novembre, i romeni sono chiamati alle urne per decidere chi sarà il capo dello stato nei prossimi cinque anni. La massima carica è contesa tra 14 candidati: due in rappresentanza di alleanze, otto di singoli partiti e quattro indipendenti.



    Si candidano il premier in carica, Victor Ponta, in rappresentanza dell’alleanza elettorale tra i socialdemocratici, l’Unione nazionale per il progresso della Romania, e i conservatori, il sindaco di Sibiu, Klaus Iohannis, appoggiato dall’Alleanza cristiano-liberale, ma anche il presidente del Senato, Calin Popescu Tariceanu, l’ex capo di intelligence, Teodor Melescanu o il leader dell’Unione democratica magiari di Romania, Kelemen Hunor.



    Le elezioni del 2 novembre portano, in prima in Romania, anche due candidature rosa: Elena Udrea, leader del Movimento popolare e l’eurodeputata Monica Macovei.



    La campagna elettorale si concluderà la mattina del 1 novembre, e il giorno dopo i romeni andranno alle urne. Un eventuale ballottaggio si terrà il 16 novembre. Per i romeni all’estero, il Ministero degli Esteri ha organizzato 294 seggi, di cui 51 in Italia.

  • La semaine du 9 au 14 juin 2014

    La semaine du 9 au 14 juin 2014

    Le FMI a reporté l’évaluation de l’accord avec la Roumanie



    Le FMI a reporté à novembre prochain l’évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier avec la Roumanie, afin de permettre au gouvernement de Bucarest de décider des mesures fiscales et d’élaborer le projet de budget 2015, a annoncé le premier ministre roumain, Victor Ponta. Selon un communiqué du FMI, rendu public jeudi, les pourparlers avec les officiels roumains ont été constructifs mais une série de sujets sont restés en suspens. Parmi eux, l’intention de l’exécutif de réduire de 5%, à partir du 1er juillet, les cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs, une mesure qui n’a pas reçu le feu vert des institutions financières internationales. Victor Ponta a annoncé que le gouvernement enverrait au Parlement la semaine prochaine le projet de loi visant la mise en œuvre de cet allègement fiscal à partir du 1er octobre. Il a aussi assuré que l’Etat roumain respecterait tous les objectifs macroéconomiques convenus avec les créanciers internationaux.



    Prévisions optimistes de la Banque mondiale sur l’économie roumaine



    La Banque mondiale a révisé à la hausse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine en 2014, de 2,5% en janvier à 2,8% actuellement, l’avance économique en 2015 devant être encore plus importante, soit 3,2%. Les chiffres sont similaires pour tous les pays de la région et léconomie mondiale. Selon le rapport, la demande extérieure croissante entraînera une amélioration de la situation sur le marché de l’emploi de Roumanie et de la consommation. En même temps, un taux d’inflation bas permettra à la Banque centrale de mener une politique monétaire qui favorise la reprise économique, indique encore le rapport. Le gouvernement et le FMI tablent sur une hausse du PIB entre 2,2% et 2,5% en 2014 et de 2,5% en 2015. La Commission européenne, elle, s’attend à ce que l’économie roumaine progresse de 2,5% cette année et de 2,6% en 2015.



    Facilités pour les entrepreneurs de Roumanie



    Les Roumains de tout âge qui souhaitent se lancer dans les affaires peuvent désormais mettre sur pied gratuitement une micro-entreprise, grâce à une loi visant à stimuler la création et le développement de ce genre de sociétés, adoptée mercredi par la Chambre des Députés de Bucarest. Le document élimine la limite d’âge maximum de 35 ans que les entrepreneurs qui en étaient à leur première affaire devaient respecter pour bénéficier des facilités accordées. De même, la loi prévoit l’exemption de charges patronales pour les revenus de maximum 4 salariés en CDI ainsi que l’exemption de taxes pour les opérations d’immatriculation aux Offices du Registre du Commerce. De même, l’entrepreneur peut bénéficier d’une aide financière non remboursable de 50% – mais sans excéder les 10 mille euros – du montant total des dépenses éligibles du plan d’affaires, pour lesquelles l’entrepreneur peut apporter la preuve des sources de cofinancement.



    Plus de 50% des actions de la compagnie Electrica cotées en Bourse



    Le gouvernement roumain souhaite obtenir au moins 435 millions d’euros pour les 51% du paquet dactions du distributeur d’électricité Electrica, qu’il va coter en Bourse. Selon le calendrier fixé, les préparatifs en ce sens devraient s’achever d’ici le 26 juin, la transaction des actions de cette compagnie devant commencer le 3 juillet. Le premier ministre roumain Victor Ponta se dit confiant dans le succès de cette opération et affirme que les sommes ainsi obtenues seront orientées vers les investissements. Selon le ministre roumain délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu il s’agit du processus de cotation le plus important sur le marché des capitaux de Roumanie, le prix d’une action allant de 11 à 13,5 lei. 85% des actions pourront être achetées par les grands investisseurs et 15% par les petits investisseurs. Si ces derniers manifestent un intérêt accru pour cette opération, le nombre d’actions dédiées pourra augmenter jusqu’à 22%. Tous les investisseurs pourront bénéficier de certains discounts. Par ailleurs, à partir du 1er juillet, les producteurs de gaz naturel seront obligés de coter en Bourse une partie de leur production. A partir de 2015 cette mesure visera aussi les distributeurs des gaz naturels.



    Les déclarations du président de la Commission européenne à Chisinau



    Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barosso s’est dit confiant dans l’avenir européen de la République de Moldavie et a précisé que la signature par Chisinau de l’accord d’association à l’UE prévue le 27 juin ne risquerait pas de porter atteinte aux relations économiques russo-moldaves. Et le chef de l’exécutif communautaire d’ajouter que l’accord susmentionné se propose d’améliorer les relations internationales de la Moldavie voisine sans influencer les rapports entre ce pays et les Etats partenaires y compris la Russie. Tout en saluant le soutien financier accordé à son pays, le premier ministre moldave, Iurie Leanca a pour sa part déclaré que le gouvernement moldave fera de son mieux afin d’obtenir au plus vite l’intégration européenne du pays.



    Des médailles pour la Roumanie aux Championnats d’Europe d’escrime de Strasbourg



    La Roumanie a décroché le titre de championne dEurope par équipes à lépée dames en dominant la Russie, championne du monde en titre, au score de 38 à 34 points lors de la sixième journée des championnats dEurope descrime, à Strasbourg. Menée par Anna-Maria Branza, la vice-championne olympique de 2008 et championne dEurope 2013, la Roumanie a livré une rude bataille pour conquérir cette nouvelle médaille dor avec une équipe composée de Simona Pop, Simona Gherman et Maria Udrea. (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)

  • Le XIVe Congrès du Parti Communiste de Roumanie – le dernier bal

    Le XIVe Congrès du Parti Communiste de Roumanie – le dernier bal

    A l’ouverture du XIVe Congrès du Parti communiste de Roumanie le 20 novembre 1989, tous les yeux des Roumains étaient pour une fois rivés sur la figure du dictateur pour voir la direction qu’il s’apprêtait à imprimer au pays. Jamais un congrès de ce parti unique de Roumanie n’avait provoqué un tel mélange de peur et d’émotion dans le cœur de l’électorat. Ce dernier ignorait normalement ce type de manifestation sauf s’il ne se voyait contraint d’y prêter attention sous la pression exercée par le pouvoir en place. A la différence des congrès antérieurs, le XIVe congrès du PCR se déroulait sur fond d’une vague d’inquiétude provoquée par la chute des régimes communistes en Europe. Mais puisque la dictature de Ceausescu semblait éternelle, les Roumains avaient perdu tout espoir de se voir libérer du joug communiste et un changement de régime leur semblait une véritable utopie.



    La société roumaine était donc prisonnière de ses propres frustrations et de l’absence de toute volonté politique de la part d’une classe incapable de trouver un successeur au dictateur en place depuis 1965. A commencer par 1974, Ceausescu avait instauré sa propre vision socialiste qui a culminé en 1980 par l’instauration d’une dictature effroyable. Dans le cas de la Roumanie, la crise économique chronique à laquelle s’associait normalement le communisme fut alimentée également par l’ambition démesurée de ce génie des Carpates de rembourser intégralement la dette extérieure du pays. Les réductions drastiques imposées à la consommation domestique dénergie, le rationnement des biens de consommation vitaux et leur pénurie se traduisirent pour la population par la faim, le froid et lobscurité.



    L’ingénieur Pamfil Iliescu a travaillé aux usines 23 Août, l’une des entreprise les plus importantes de la Roumanie communiste. Ancien leader syndical, M. Iliescu était en contact permanent avec les salariés. Or, son témoignage pris en 2002 par le Centre d’Histoire orale de la Radiodiffusion roumaine fait état d’une dégradation galopante du mental collectif. «Les 5-6-7 dernières années, on a commencé à ressentir de plus un plus le sentiment du travail en vain, et ce notamment dans les Usines « 23 August ». Pourquoi ? Les gens, eux ils travaillaient. Le problème est apparu à l’époque des investissements massifs. Ce fut notamment au milieu des années ’80 que l’on a notamment constaté que les investissements s’en allaient en eau de boudin. Moi, je peux affirmer que durant cette période–là, dans notre section nous avons fait des investissements de 500 millions de lei. C’était beaucoup à l’époque. De nos jours, cela se traduirait par des centaines, voire des milliers de milliards. Et je n’exagère pas lorsque je dis que sur un investissement de 500 millions de lei on ne mettait presque rien à profit. »



    L’industrie roumaine, qui avait bénéficié d’investissements importants, soit la plupart à l’aide de prêts contractés par la Roumanie, était censée assurer la prospérité du pays. En revanche, elle s’avérait un fardeau lourd à porter par l’économie. Ce dysfonctionnement gigantesque s’expliquait par la logique hyper bureaucratisée qui régissait le régime communiste.



    Pamfil Iliescu : «Ne donnons qu’un exemple de problème généralisé. Ils vous donnaient un outillage et vous disaient : « Voilà ! C’est votre machine ». Mais la machine n’était pas intégrée au processus de production. L’équipement, il fallait l’adapter, le modifier. Or pour cela, l’argent manquait toujours. On a toujours eu de l’argent pour construire, pour assembler un outillage, tel que l’on voit dans une exposition. Mais quand il s’agissait de l’intégrer, on n’avait plus de fonds à investir. Et alors, les outillages de ce genre, nombreux et coûteux, étaient délivrés mais jamais mis en marche ».



    Les relations commerciales avec les autres pays socialistes étaient de plus en plus difficiles, et c’est pourquoi la Roumanie était en train de devenir un système économique fermé. La production des usines roumaines était stockée, par manque de demande, et la direction de nombre d’entreprises était obligée d’accepter des produits et des équipements qui n’avaient rien à voir avec leur objet d’activité. L’explosion de décembre 1989 a été provoquée aussi par le fait que Nicolae Ceausescu, obtus jusqu’à sa fin, n’avait pas compris qu’il fallait céder le pouvoir lors du XIVe congrès du PCR. En décembre 1989, ceux qui sont sortis dans les rues ont été notamment les ouvriers des grands sites industriels roumains.



    Pamfil Iliescu : « Les gens disaient beaucoup de choses en privé. Ce système était très répandu : aux réunions on disait certaines choses, puis des choses complètement différentes en dehors de la salle. Aux réunions, les gens passaient en revue leurs plans ainsi que ce qu’ils avaient réalisé, mais la réalité était complètement différente. Les gens étaient fatigués, en raison aussi du fait qu’ils devaient se rendre au travail les samedis et dimanches aussi. Pratiquement, ils n’avaient plus de journées de repos. Ironiquement, les dimanches, les gens étaient plus productifs parce que les chefs s’absentaient. Mais le mécontentement était général. Certaines personnes étaient des activistes convaincus. Notamment les contremaîtres. Lors des moments de détente, les gens commençaient à discuter et même à critiquer le système. Il ne s’agissait pas de critiques ouvertes, mais la différence entre les séances du parti et les discussions entre collègues était colossale. Sans aucune exagération, les gens avaient attendu un changement lors du congrès. Il a été suivi par une immense désillusion parce les choses sont restées inchangées malgré l’exemple des autres pays communistes de la région. La situation était explosive et le dénouement prévisible. Ce qui a suivi n’a pas surpris grand monde. »



    Un mois après le XIVe Congrès du Parti communiste roumain, les Roumains ont versé leur sang pour gagner leur liberté. « Novembre, le dernier bal », c’est le titre d’un film signé par Dan Pita qui renvoie à la fête qu’un régime tyrannique met en place avant de rejoindre la poubelle de l’histoire. (trad.: Ioana Stancescu, Alexandra Pop, Alex Diaconescu)