Tag: nuit des idées

  • Christophe Bec, auteur-dessinateur de BD

    Christophe Bec, auteur-dessinateur de BD

    C’est une édition du Son des mots intégrée au grand
    projet de la Nuit des idées, décliné dans l’ensemble du réseau des Instituts français dans le monde
    et dont le thème central est « être ou l’être vivant » !


    L’invité en est Christophe Bec, auteur-dessinateur de BD,
    dont de nombreuses créations montrent un intérêt soutenu pour la relation,
    complexe et souvent compliquée, des humains avec leurs environnements – nature, planète, univers, dont nous ne sommes qu’une minuscule partie. Né à Rodez, dans l’Aveyron, en
    région Occitanie, il est scénariste, dessinateur et coloriste, et il n’est pas
    à sa première présence en Roumanie.


  • La Nuit des idées … porte conseil !

    La Nuit des idées … porte conseil !

    Les quatre antennes de l’Institut français de Roumanie – Bucarest, Cluj-Napoca, Iaşi et Timişoara – ont proposé des affiches généreuses, contenant débats, expositions, ateliers créatifs. S’y est jointe l’Alliance française de la ville de Ploieşti, avec également plusieurs débats et ateliers interactifs. Cette année, la Nuit des idées a eu pour thème « l’être vivant », une ambiguïté voulue entre le verbe et le nom, puisque l’événement est avant tout une invitation à la réflexion, loin des traditionnelles rencontres avec des experts détenteurs de la vérité qu’ils révèlent aux autres mortels.

    Quelle est notre place dans le monde vivant ? Comment le fait d’être vivant nous oblige-t-il à passer à l’action ? Comment l’acte créateur peut-il sauvegarder l’environnement? Cristian Neagoe, responsable des relations publiques à Greenpeace Roumanie, explique: « La nature et la culture vont main dans la main ; sans la nature, il n’y aurait pas de culture et réciproquement. La manière dont nous réussissons à comprendre ce qui se passe à présent est, je crois, vitale pour ce se passera plus tard. »On dit qu’à l’intérieur de chaque être humain se cache un artiste. Suzana Dan, manager culturel de la Résidence BRD Scena9, a reformulé cette phrase, disant que: « Aujourd’hui, il faudrait que chaque être humain soit un activiste. A mon avis, que l’on soit artiste ou acteur dans un autre domaine d’activité, il est très important d’avoir le courage d’assumer une réaction, ce qui est en fait une forme d’activisme par rapport à nos problèmes, qui sont communs. Les artistes ont effectivement un fort atout, celui d’être présents et visibles. L’image a une grande richesse et une force de communication qui transmettra un message très fort. J’aimerais que nous soyons aussi réactifs que possible.»

    Mihai Stoica, directeur exécutif de l’Association 2Celsius, a élargi l’activisme à d’autres acteurs du quotidien: « J’ai un ami photographe qui est en même temps doctorant en biologie, à l’Université de Hambourg, où il étudie les algovirus et la transmission des virus de différents organismes hôtes à l’homme. Il disait, récemment, que le changement climatique a commencé à modifier l’aire de dissémination des virus. Et il a choisi de documenter sa recherche en exposant des photos. Est-il un scientifique ou un photographe? A-t-il une responsabilité de communiquer ? Ses photos sont généralement très poétiques, sans aucun rapport avec le fait qu’il est un homme de science. Mais il a assumé aussi ce rôle, de nous dire quelque chose aussi sur les virus, et de le dire d’une manière qui fasse réfléchir au changement climatique. »

    Cristian Neagoe, responsable des relations publiques de Greenpeace Roumanie, a ajouté: « A mon sens, le grand problème de l’humanité est le fait qu’elle ne s’est jamais considérée comme une partie de la nature, qu’aux yeux de tous nos ancêtres, jusqu’il y a cent ans, la nature devait être conquise, soumise, exploitée. Toutes les religions, toutes les croyances nous disent que la nature nous est donnée par Quelqu’un, pour l’utiliser à nous développer et nous multiplier. Platon et Aristote la voyaient immuable, impossible à détruire et infinie. Eh bien, nous sommes arrivés au point où nous constatons qu’elle très fragile et que nous autres humains, nous nous sommes multipliés beaucoup plus qu’il ne le fallait. Nous sommes devenus une société de la consommation excessive. Aux yeux de Greenpeace, les plus grands problèmes sont la nature et la paix. Nous essayons de les protéger, nous essayons de convaincre aussi d’autres de se joindre à nous. »

    Présente dans 55 pays, Greenpeace se bat en Roumanie pour la protection des forêts, le poumon vert de l’Europe, puisque nous détenons deux tiers des forêts séculaires du continent tandis que le bois est coupé à un rythme effréné, a rappelé Cristian Neagoe. « L’art réussit à rendre accessibles des choses apparemment très éloignées de nous. Il est donc différent de l’activisme, qui est plus acharné ; l’art nous conquiert en douceur. C’est d’ailleurs pour ça que l’art et l’activisme, ensemble, pourraient faire des miracles en matière de protection de l’environnement. »

    La Nuit des idées ne produit pas que des débats, l’échange d’idées peut prendre d’autres formes aussi – danse, photographie, bande dessinée, peinture, caricatures, installations artistiques. Cette année, la responsabilité écologique a occupé le devant de la scène : la BD en tant que manifeste, des projets innovants dans la protection de l’environnement et l’utilisation efficace des ressources, l’implication des jeunes dans la protection de l’environnement, l’engagement citoyen à l’époque des urgences climatiques. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • La Nuit des idées 2019

    La Nuit des idées 2019

    Une communication défaillante ou manquante est souvent à l’origine des problèmes qui secouent l’existence des individus et des collectivités. Et c’est par l’échange et le partage d’idées que les solutions arrivent. Plusieurs têtes bien remplies font mieux qu’une seule quand il s’agit de trouver les meilleurs moyens de surmonter des obstacles apparemment infranchissables, de transformer notre environnement, naturel et social, d’une manière durable, de faire progresser le monde dans lequel nous vivons. Voilà résumé le principe sur lequel s’assoit un format de rencontres intellectuelles ouvertes au grand public, soutenu par l’Institut français et ses partenaires, à l’échelle internationale – la Nuit des idées, une nuit de débats et de présentations de projets dans des domaines de recherche et de création les plus variés. Cette année, la Nuit des idées se déroulera le 31 janvier et nous en parlons avec Hélène Roos, conseillère de coopération et d’action culturelle de
    l’ambassade de France à Bucarest et directrice générale de l’Institut Français
    de Roumanie et avec le Professeur émérite Maurice Vaïsse, du Centre d’histoire de
    Sciences Po-Paris.

  • La Nuit des idées 2018

    La Nuit des idées 2018

    « Célébrer la circulation des idées entre les pays et les cultures, les disciplines et les générations : chaque année, la Nuit des idées est une invitation à découvrir l’actualité des savoirs, à écouter celles et ceux qui font avancer les idées dans tous les domaines, à échanger sur les grands enjeux de notre temps. (…). Au fil des fuseaux horaires, les échos de la Nuit des idées se répercutent via les réseaux sociaux, faisant de la Nuit des idées un événement global ».Institut français de Paris – initiateur du projet « La Nuit des idées ».

    Imaginer, c’est rêver mais aussi réfléchir. La Nuit des idées, le 25 janvier, mettra passé, présent et avenir au risque de l’imagination, pour tenter de décrypter le premier, comprendre le deuxième et préparer le troisième. L’imagination au pouvoir est le thème de cet événement présenté simultanément dans la totalité des pays accueillant des Instituts français. En Roumanie, ce sera à Bucarest et Cluj, sous la houlette de l’Institut français de Roumanie.
    A Bucarest, la Nuit des idées abordera nos lendemains, la vie virtuelle, l’imagination responsable, mais aussi les leçons de l’histoire récente.