Tag: objectifs

  • La Nuit des Musées 2022

    La Nuit des Musées 2022

    Organisée le 14 mai, la 18ème
    édition de la Nuit européenne des musées
    est une occasion pour des dizaines de musées du monde entier d’ouvrir simultanément et gratuitement leurs portes au public large. La Roumanie n’y
    fait pas exception. Du coup, pour cette première édition en présentiel
    post-pandémie, plus de 220 objectifs de plus de 90 localités offrent toute
    sorte d’expositions, d’expériences artistiques inédites, d’installations, de
    spectacles, d’ateliers ou de projections. Dragos Neamu, manager de projet de la
    Nuit des musées, passe en revue les points forts de l’édition 2022.

  • La Roumanie bénéficie d’un premier versement du Plan national de relance et de résilience

    La Roumanie bénéficie d’un premier versement du Plan national de relance et de résilience


    La Roumanie bénéficiera d’un financement de 29,2
    milliards d’euros du Mécanisme de Relance et de Résilience pour financer les
    réformes et les investissements inclus dans le Plan National de Relance et de
    Résilience. Concrètement, le pays se verra octroyer une subvention de 14,24
    milliards d’euros et un financement de 14,942 milliards d’euros, sous la forme des emprunts proposant de
    faibles taux d’intérêts et garantis par la Commission européenne. Jeudi, Bruxelles
    a versé à la Roumanie 1,8 milliards d’euros de préfinancement, soit 13% de l’enveloppe
    totale destinée au pays. Le reste de presque 2 milliards d’euros du montant
    total de préfinancement prévu pour 2021 sera accordé d’ici la fin de l’année.

    Tout
    cet argent servira au démarrage des investissements et des réformes que la
    Roumanie s’est fixés dans le cadre du Plan national de relance et de
    résilience, un plan structuré sur les 6 piliers prévus par le Règlement du
    Mécanisme de Relance et de Résilience et divisé en 15 composantes, afin de
    couvrir les besoins de la Roumanie et de poursuivre simultanément les priorités
    de la Commission européenne. Au chapitre de « La transition verte »,
    le pays s’est proposé d’investir 3,9 milliards d’euros dans la modernisation des
    chemins de fer afin de diminuer les émissions de carbone. 2,7 milliards d’euros
    seront attribués à la rénovation et à l’enveloppement
    des immeubles et des sièges des institutions publiques afin d’accroître leur
    performance énergétique et leur résistance en cas de séisme. Le PNRR prévoit
    aussi 1, 5 milliards d’euros pour la numérisation des services publics dans des
    domaines divers tels la justice, l’occupation de la main d’œuvre, la sécurité
    sociale, l’environnement ou encore le passage à la carte d’identité
    électronique pour 8,5 milliards de Roumains. 881 millions d’euros seront
    utilisés pour numériser l’éducation nationale, améliorer les compétences du
    personnel enseignant, moderniser les manuels et doter les écoles d’équipements
    informatiques.

    Le financement européen sera également dirigé vers le
    renforcement économique et social du pays afin de lui permettre une meilleure
    prise de décisions et une fiscalité améliorée. Comment le faire ? Eh bien,
    à travers un cadre budgétaire consolidé par des réformes mises en place dans l’administration
    fiscale, à travers la réforme du système des pensions de retraite et un contrôle
    renforcé des dépenses publiques. Le Plan national de relance et de résilience prévoit
    aussi des mesures destinées à améliorer le milieu des affaires à travers le renforcement
    de l’indépendance du système juridique, de sa qualité et de son efficacité,
    tout comme à travers la lutte contre la corruption et la mise en place d’un
    système de prise de décisions prédictibles. La Santé, elle, se verra verser deux
    milliards d’euros pour moderniser l’infrastructure hospitalière et améliorer le système d’éducation en la
    matière. Enfin, dans le cadre du chapitre consacré à la résilienceéconomique, sociale et
    institutionnelle, la Roumanie prévoit la réforme du RMI afin de simplifier et d’améliorer
    le soutien réservé aux catégories vulnérables, parallèlement à la stimulation
    de l’occupation de la main d’œuvre et à l’encouragement de la formation
    professionnelle. Le financement sera accordé par tranches, au fur et à mesure
    que le pays arrive à accomplir les jalons et cibles à atteindre d’ici le 31
    août 2026.







  • Statistiques sur la vaccination

    Statistiques sur la vaccination

    La Roumanie s’est fixé de nouveaux objectifs de vaccination contre le coronavirus, après que les précédents ont été ratés en raison de la réticence de la population. Le Comité national de coordination des activités de vaccination dit maintenant qu’il vise à vacciner avec la première dose 2 millions de personnes d’ici la fin de l’année (pour atteindre les 45 % de la population), et un taux de vaccination de 70 % de la population au premier trimestre de 2022. Ces déclarations font suite à des discussions en ligne entre des spécialistes roumains et de l’Organisation mondiale de la santé afin de trouver des solutions pour endiguer l’augmentation « très importante » des cas graves et des décès des suites du COVID-19 en Roumanie. Le nouvel optimisme des autorités sanitaires de Bucarest est toutefois tempéré par l’OMS, qui estime que si le rythme de vaccination des 6 dernières semaines et les stratégies de vaccination sont maintenus, la Roumanie n’atteindra que dans environ 7 mois une couverture vaccinale de 40 % pour la population totale et, dans environ 31 mois, une couverture de 70 %. Toutefois, l’OMS constate une augmentation constante de la vaccination au cours des trois dernières semaines, en particulier chez les personnes de moins de 50 ans.



    Selon un communiqué, 92 % des décès en Roumanie ont été enregistrés chez des personnes non vaccinées. La plupart étaient atteintes d’autres maladies, mais des décès ont également été enregistrés chez les jeunes, les enfants et la population active. Avec environ 30 %, la Roumanie se classe avant-dernière dans l’Union européenne en termes de taux de vaccination, et bien en deçà de la moyenne mondiale. Le pays connaît une quatrième vague de pandémie beaucoup plus agressive en raison du variant Delta du coronavirus. De grandes différences sont également notées d’un département à l’autre, les régions du nord-est et du sud bénéficiant d’une couverture vaccinale plus faible. Par tranches d’âge, les statistiques indiquent une immunisation d’environ 50 % chez les personnes de 50 à 69 ans, mais seulement d’environ 20 % chez les personnes de plus de 80 ans. Il existe également un écart entre les sexes, les femmes étant nettement moins vaccinées que les hommes, avec une différence de près de 20 % chez les personnes de plus de 60 ans.



    Le Comité national de coordination des activités de vaccination reconnaît que l’immunisation parmi la population générale est faible et qu’elle stagne, étant inférieure à la moyenne régionale, mais il ne dit pas non plus comment il entend changer cet état de choses. L’OMS indique qu’il est important que la Roumanie se concentre sur l’administration de vaccins qui sauvent la vie à ceux qui sont les plus à risque de décès et de formes graves de la maladie, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et d’autres catégories à risque – les femmes enceintes et le personnel opérant dans des domaines essentiels.


    (Trad. : Ligia)

  • Les défis actuels en matière de sécurité collective

    Les défis actuels en matière de sécurité collective

    L’OTAN poursuivra sa guerre contre le terrorisme, l’organisation maintiendra ses engagements en Afghanistan et adaptera ses actions face aux menaces des guerres de type hybride, voilà trois des objectifs que l’Alliance nord-atlantique assumera à l’occasion du sommet de l’Organisation, qui se tiendra les 3 et 4 décembre prochain. En effet, les chefs d’Etats et de gouvernements des Etats membres seront là pour continuer le processus d’adaptation de l’Alliance face aux nouvelles menaces.

    Amalia Bojescu, envoyée de Radio Roumanie à Bruxelles, a assisté à la réunion ministérielle qui s’est tenue dans la capitale de la Belgique pour préparer le sommet de Londres. « C’était l’occasion pour que les Alliés puissent évaluer les menaces et les vulnérabilités de l’Alliance, mettant l’accent sur l’accroissement des capacités nationales des Etats membres, et sur la nécessité d’actualiser la base des télécommunications civiles, y compris le réseau 5G. La sécurité de la nouvelle génération des télécommunications est indispensable, estime-t-on, pour garantir la sécurité future des transports, de l’assistance médicale, de l’éducation et jusqu’aux opérations militaires. Les discussions se sont concentrées également sur la rapidité de mobilisation des troupes alliées en cas de besoin. Un point délicat à l’agenda de la réunion a été la situation en Syrie. Si des divergences de vues se sont manifestées au sujet de la récente action militaire de la Turquie, le consensus a été trouvé pour demander à toutes les forces présentes sur le terrain la plus grande retenue et l’observance stricte du droit humanitaire international. »

    Par ailleurs, la lutte contre les menaces de type hybride constitue l’une des préoccupations majeures de l’Alliance, surtout dans le contexte où la Russie en est une. Car, en effet, les officiels de l’Alliance ne se sont pas privés de pointer du doigt plusieurs interventions d’origine russe et de type hybride menées dans des Etats tels que l’Allemagne, la France ou encore la Suisse. L’analyste militaire Claudiu Degeratu explique : « Il est fort probable que l’on voit s’étoffer la stratégie de l’OTAN à l’égard des menaces hybrides au sommet de l’Organisation du mois de décembre. L’on assistera probablement à une évolution au niveau des concepts, mais aussi au niveau opérationnel. Nous nous trouvons à un stade plutôt avancé dans le processus de la mise en route de la stratégie de l’OTAN dans ce domaine, et pouvons attendre de nouvelles initiatives à cet égard à l’occasion. Ce serait le meilleur moment pour que l’Alliance réalise le bilan de ce qui a été entrepris ces deux dernières années dans le domaine des menaces de type hybride ».

    Le partage équitable des responsabilités constitue un autre aspect ardu mis sur la table des décideurs de l’Alliance, les budgets alloués à la Défense étant scrutés de près. Quelle serait l’approche qui va prévaloir à cet égard à Londres. A nouveau, Claudiu Degeratu : « Je ne m’attends pas à un coup de théâtre dans ce domaine. Je pense que les chefs d’Etats vont encore une fois plaider pour un maintien de cet objectif des 2% du PIB alloués à la Défense. Je table sur une augmentation légère de la somme totale des budgets alloués à la défense des Etats membres, ainsi que pour le maintien de cet objectif, déjà assumé en 2014, lors du sommet au Pays de Galles. Le hic, toutefois, c’est de pouvoir utiliser ce budget à bon escient, de réussir à faire un saut de nature qualitative dans la manière dont il sera utilisé. Nous, ce qui nous intéresse, c’est la frontière de l’Est de l’Alliance, et obtenir donc que ces dépenses assurent une meilleure capacité de défense de cette frontière, mais aussi de la frontière sud, voire d’arriver à développer de nouvelles capacités stratégiques, qui seraient mises à la disposition de l’OTAN ».

    Les défis actuels en matière de sécurité collective se trouvent également au centre des préoccupations de l’UE. Récemment, les ministres de la Défense des Etats membres ont donné leur feu vert au lancement des 13 nouveaux projets de la Coopération structurée permanente en matière de sécurité et de défense de l’UE. Cette initiative de coopération en matière de défense et de sécurité lancée en 2017 par les Etats membres de l’UE est censée raffermir la sécurité européenne et réduire la dépendance de l’Europe en matière de sécurité par rapport aux Etats-Unis. 47 projets ont déjà vu le jour. L’un des derniers projets endossés par la Coopération structurée, c’est le système autonome anti sous-marins, piloté la France, le Portugal, l’Espagne et la Suède. Un projet est supposé utiliser une technologie de pointe et des éléments qui tiennent de l’intelligence artificielle dans la guerre anti sous-marine.

    Par ailleurs, l’UE se donne pour ambition de fonder une académie digitale et un hub d’innovation, deux projets, pilotés par l’Espagne et le Portugal, censés préparer une force de travail hautement qualifiée dans le domaine des technologies de pointe. A leur tour, la Hongrie et la Pologne vont créer un centre médical spécialisé dans les soins à prodiguer aux forces européennes qui seront impliquées dans des opérations spéciales. Enfin, l’UE espère lancer, dès 2021, un fonds de plusieurs milliards d’euros, censé financer le lancement de nouveaux modèles de chars de combat, de bâtiments de guerre et d’autres technologies militaires de pointe. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 04.01.2019

    04.01.2019

    Objectifs – Bucarest
    a comme grands objectifs pour l’année 2019- quand la Roumanie exerce, au
    premier semestre, la présidence tournante de l’Union européenne- une
    intégration dans l’UE meilleure et approfondie, la consolidation de sa position
    au sein de l’OTAN et une présence renforcée de l’Alliance sur le flanc est, la
    consolidation de l’Etat de droit et la continuation en force de la lutte contre la corruption, a déclaré aujourd’hui
    le président roumain Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a par ailleurs affirmé
    qu’il n’accepterait pas les noms proposés par le Parti social-démocrate, Lia
    Olguţa Vasilescu et Mihai Drăghici, pour occuper les postes respectivement de ministre du développement
    régional et de ministre des transports. Le président Iohannis a précisé que ses
    arguments pour refuser ces candidats, qu’il rendrait publics la semaine
    prochaine, étaient de nature légale et d’opportunité.
    Rappelons-le, fin novembre, le chef de l’Etat avait accepté six propositions de
    remaniement avancées par la première ministre Viorica Dăncilă et concernant la défense, l’emploi, l’éducation, la
    culture, les communications et la jeunesse et les sports. Il avait rejeté les
    propositions visant les portefeuilles des transports et du développement
    régional. Ce jeudi, le président Iohannis a signé les décrets de constat vacance des
    deux postes.














    Déclaration
    – La présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne est une occasion
    unique d’intensifier la relation de la République de Moldova voisine avec les
    structures communautaire – a affirmé Iurie Leancă, vice-premier ministre chargé
    de l’intégration européenne au gouvernement de Chişinău. Il a également exprimé
    son espoir d’assister à une amplification du dialogue politique entre l’UE et
    la République de Moldova, pour que cette dernière se voit offrir une
    perspective d’adhésion claire. Iurie Leancă a ajouté qu’il misait aussi sur un
    soutien au processus de réformes et à l’accélération de la mise en œuvre des
    projets d’interconnexion dans le secteur de l’énergie et des projets d’infrastructure
    reliant République de Moldova à la Roumanie. La Roumanie assure, pour la
    première fois, la présidence tournante du Conseil de l’UE, du 1-er janvier au 30
    juin 2019, l’agenda étant dominé par le Brexit, la négociation du futur budget
    communautaire et les élections européennes du mois de mai.




















    Tourisme
    – En Roumanie, les structures d’accueil du secteur du tourisme ont enregistré
    près de 12 millions d’entrées au cours des 11 premiers mois de l’année passée,
    ce qui représente une hausse de 6,4% par rapport à la même période de 2017,
    indique l’Institut national de la statistique. Les touristes roumains ont
    compté pour 78% du total, 22% étant des touristes étrangers. Dans cette
    dernière catégorie, les Européens de l’ouest du continent ont été les plus
    nombreux (près de 75%), dont une écrasante majorité (près de 86%) provenait des
    Etats membres de l’Union européenne. La plupart des touristes étrangers étaient
    originaire d’Allemagne, France, Israël, Italie et des Etats-Unis. Parmi les
    départements de Roumanie à avoir accueilli des nombres importants de touristes
    étrangers, il y a Constanţa (sud-est), Braşov (centre-ouest) et Cluj (nord-ouest),
    ainsi que la capitale, Bucarest.




    Frontière
    – L’Inspection générale de la police aux frontières de Roumanie informe que,
    ces dernières 24 heures, quelque 188.000 personnes ont traversé la frontière
    par les points de contrôle, la plupart pour sortir de Roumanie. L’Inspection
    générale rappelle que les temps d’attente et la fluidité de la circulation aux
    points de contrôle de la frontière roumaine sont disponibles sur l’application
    dédiée, sur le site de l’institution (à l’adresse http://www.politiadefrontiera.ro/traficonline/).
    Selon la même source, lors des contrôles effectués, les policiers aux
    frontières roumains ont constaté 27 illégalités ayant des auteurs aussi bien
    roumains qu’étrangers. 13 ressortissants étrangers se sont vu refuser l’entrée
    en Roumanie et 15 citoyens roumains – le départ du pays.


    Statistiques
    – L’Union européenne avait, en 2016, 1,6 millions d’agents de police, soit 318
    pour 100.000 habitants, indique Eurostat. Il existe des différences importantes
    entre les Etats membres. La Hongrie et la Finlande ont le moins de policiers
    pour 100.000 habitants – 90 et respectivement 137. La Roumanie en avait 242.
    Les Etats membres qui disposaient des plus grands nombres d’agents de police
    étaient Chypre (573 policiers pour 100.000 habitants), Malta (505) et Grèce
    (492).


















    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea a été éliminée aujourd’hui, en
    quarts de finale, du tournoi WTA de Shenzhen (Chine). Elle s’est inclinée
    devant l’Américaine Alison Riske, gagnante en deux sets. Sorana Cîrstea (84
    WTA) a essuyé sa troisième défaite, sur un total de sept rencontres avec l’Américaine
    (62 WTA). Aujourd’hui également et toujours en quarts de finale, la Roumaine Monica Niculescu (99 WTA) a concédé
    la victoire, au bout de trois sets, à la Chinoise Yafan Wang (70 WTA).




    Météo
    – Le temps se refroidit en Roumanie et les températures attendues seront
    inférieures aux normales de saison. Les maximales d’aujourd’hui vont de -8° à 2°.
    A Bucarest, le thermomètre affichait 1° à midi.

  • Le nouveau gouvernement avant les vacances parlementaires

    Le nouveau gouvernement avant les vacances parlementaires

    Ce week-end, le gouvernement roumain a été confronté aux premières protestations. En scandant entre autres Nous ne voulons pas être une nation de voleurs et La Roumanie, zone libre de corruption, les manifestants ont collecté, dimanche, avant d’entamer la marche, des signatures pour destituer la maire générale de la capitale, Gabriela Firea.

    D’ici la rentrée parlementaire du 1er septembre, l’Exécutif de Bucarest pourra émettre des décrets simples, qui ne font pas l’objet de lois organiques. Ils viseront des domaines tels les finances publiques et l’économie, le développement régional, l’administration publique et les fonds européens ou la santé. Le gouvernement pourra également rendre des décrets portant sur quatre aspects de l’activité du ministère de la Défense, servant à ratifier des accords sur la coopération militaire, à amender la législation réglementant la participation des forces armées roumaines à des missions et opérations hors des frontières nationales, l’entrée, le stationnement et le déroulement d’opérations menées par des forces armées étrangères sur le territoire de la Roumanie, ainsi que la modification du décret gouvernemental d’urgence portant mesures de réduction des dépenses publiques et de renforcement de la discipline financière.

    Même si l’opposition a critiqué ce document, précisant qu’à ce moment – là il n’y avait pas de programme de gouvernance ni d’Exécutif nommé, les représentants du pouvoir ont affirmé que la procédure était prévue dans la Constitution du pays et donc normale.

    Entre temps, le nouveau cabinet de gauche, formé du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, a pris ses fonctions et annoncé les objectifs qu’il s’était fixés, tout en étant déjà confronté aux premières contestations. Un millier de personnes, dont de nombreux jeunes, mais aussi des seniors et des enfants, la plupart d’entre eux à vélos, se sont rassemblés dimanche devant le siège du gouvernement, point de départ de la marche organisée sous le slogan « Ensemble, nous nettoyons le pays de corrompus ».

    « Dans les conditions où, cinq mois après le début des plus amples manifestations de rues jamais enregistrées dans la Roumanie post-communiste, la haute corruption est loin d’être éradiquée, la société civile se mobilise, ont fait savoir les organisateurs. Et eux d’ajouter qu’ils avaient pris cette décision en réaction aux évènements de ces derniers jours, dont la dépénalisation partielle de l’abus de fonctions par le plafonnement du préjudice causé.

    Rappelons-le, le 31 janvier 2017, le cabinet Grindeanu avait adopté le décret d’urgence n°13 portant modifications des Codes pénaux, dont la pénalisation de l’abus de fonctions seulement en cas de préjudice supérieur à 200 mille lei (soit environ 44 mille euros). Suite aux manifestations de rue organisées à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, le décret en question a été abrogé par un autre.

    La Cour Constitutionnelle a récemment décidé qu’en ayant vérifié les circonstances dans lesquelles avait été adopté le décret d’urgence n. 13, le Parquet national anti-corruption s’était arrogé la compétence de mener une enquête pénale dans un domaine qui excédait le cadre légal. S’appuyant sur cette décision de la Cour Constitutionnelle, le Parquet général a décidé le classement de ce dossier.

  • 05.09.2014 (mise à jour)

    05.09.2014 (mise à jour)

    Sommet – “La Roumanie a atteint tous ses objectifs” au sommet de lOTAN de Newport, au Pays de Galles, a déclaré le président roumain, Traian Basescu, à lissue de la réunion des alliés. Il sest également félicité de ladoption du Plan de réactivité qui augmente la présence militaire occidentale alternative et continue sur le territoire roumain. Traian Basescu a affirmé que la Roumanie accueillera un des commandements de la nouvelle force, “toute linfrastructure nécessaire étant déjà prête”, a-t-il dit.


    Le chef de lEtat roumain sest également réjoui que “la mer Noire est reconnue dans les documents du sommet comme ayant une importance particulière pour la sécurité transatlantique”, un objectif pour lequel Bucarest milite depuis des années. “Notre argument était larc de conflits gelés dans le bassin de la mer Noire”, qui en verra sajouter très prochainement un autre, dans lest de lUkraine; “tous ces conflits peuvent être activés et les pays partenaires tels, la Géorgie, la République de Moldova, lUkraine, lAzerbaïdjan ou lArménie en pourraient pâtir”, a encore indiqué Traian Basescu. Tout en réaffirmant que Bucarest aura une implication substantielle dans le programme visant la cyberdéfense de lUkraine, le président Basescu a également fait savoir que la Roumanie devra mettre en œuvre aussi un autre engagement des alliés – allouer 2% du PIB à la défense. “La liberté nest pas gratuite”, a-t-il conclu.



    OTAN – Les leaders des pays membres de lOTAN ont décidé vendredi de créer une force “très réactive” pour augmenter la capacité défensive des alliés. Aux termes du Plan de réactivité adopté, cette force pourra être déployée en quatre jours au maximum en réponse à une crise, tandis que les alliés ont convenu de maintenir une “présence continue” dans lest de lEurope, a annoncé le secrétaire général de lOTAN, Anders Fogh Rasmussen, cité par les agences EFE et lAFP.


    “La Roumanie est un des pays ayant indiqué vouloir accueillir des installations de réception” de cette force dintervention, de même que la Pologne ou les pays baltes, a encore dit indiqué le chef de lAlliance, prenant soin déviter le mot de “bases” qui risque de provoquer lire en Russie, note encore lAFP. Et cela parce que lOtan et la Russie ont signé en 1997 un “Acte fondateur” dans lequel lAlliance promet de ne pas installer de bases permanentes dans les anciens pays du Pacte de Varsovie.


    Cette force dintervention rapide aura des composantes terrestres, aériennes et navales, mais son organisation militaire ne sera toutefois pas finalisée avant la fin de lannée. Ces décisions, présentées notamment comme une réponse a lattitude de la Russie en Ukraine, ont été prises par les dirigeants des 28 pays alliés lors du sommet de lOTAN de Newport, au Pays de Galles.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a pris part, vendredi, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays alliés et des leaders des organisations internationales euro-atlantiques, en marge du sommet de Newport. A cette occasion, le responsable roumain a évoqué la crise en Ukraine ainsi que les évolutions inquiétantes au Moyen Orient et en Afrique du nord, mettant en exergue la nécessité dune réponse ferme de la communauté internationale. Les organisations euro-atlantiques doivent fournir un appui substantiel aux pays partenaires orientaux, a précisé Titus Corlăţean, parlant du cas de la République de Moldova, qui pâtit toujours des conséquences du pacte Ribbentrop-Molotov et qui est soumise aux pressions exercées par la Fédération de Russie.



    Accident – Un militaire roumain a perdu la vie et quatre autre ont été blessés dans un accident survenu vendredi lors de lexercice multinational “Saber Junction 14”, accueilli par le Centre de formation de Hohenfels, en Allemagne, a annoncé le ministère roumain de la Défense. Une commission denquête a été créée pour tirer au clair les circonstances de lincident. Un contingent de 130 militaires roumains de deuxième Bataillon dinfanterie “Calugareni” participe à cet exercice qui se déroule jusquau 17 septembre et qui rassemble 5800 militaires de 15 pays.



    Commission – Le nom de leurodéputée sociale-démocrate roumaine Corina Creţu figure sur la liste des futurs commissaires européens, annoncée vendredi par le nouveau chef de lexécutif communautaire, Jean-Claude Junker. A ses 47 ans, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen et membre de la Commission de lemploi et des affaires sociales, et de la Délégation pour les relations avec Israël. Figure plutôt controversée à Bucarest, elle a été conseillère et porte-parole de lex-président roumain de gauche, Ion Iliescu. Selon les médias roumains Corina Creţu se verra probablement attribuer le portefeuille de lAide humanitaire, malgré les efforts du gouvernement roumain de décrocher pour elle les fonctions de commissaire au Développement régional. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen.



    Immigration – La migration des Roumains vers le Royaume-Uni a été profitable à la Roumanie, parce quelle a maintenu le chômage à un niveau raisonnable, a affirmé le président roumain, Traian Basescu, lors dun entretien à la BBC Radio 4. “Largent envoyé dans le pays dorigine par les travailleurs roumains ont aidé son économie”, a-t-il poursuivi. “Je veux être très bien compris, dès que le contexte économique de la Roumanie le permet, nous serons inviterons ces personnes à rentrer au pays; la Roumanie a besoin de ces gens”, a encore dit le chef de lEtat, Traian Basescu.