Tag: Octav Bjoza

  • 16.03.2021 (mise à jour)

    16.03.2021 (mise à jour)

    Discrimination – Mardi, le premier ministre Florin Cîţu a demis le président de l’Association des
    anciens détenus politiques et des victimes de la dictature de Roumanie, Octav
    Bjoza, de ses fonctions de sous-secrétaire d’Etat, à cause « de son attitude
    incompatible avec le statut de haut fonctionnaire de l’Etat lors de sa remise
    en question des dimensions de l’Holocauste ». Selon le chef du
    gouvernement, Octav Bjoza essaie de mystifier l’histoire en rendant la communauté
    juive responsable de l’arrivée du communisme en Roumanie. De surcroît, le fait
    de solliciter des droits accordés par l’Etat pour les ayant-droits de criminels
    de guerre, de nazis et de fascistes représente un affront envers tous ceux qui
    ont souffert à cause des horreurs du communisme et de la Shoah. Un communiqué
    de l’exécutif de Bucarest accentue le fait que la Roumanie continue à condamner
    fermement l’Holocauste et toute forme de stigmatisation ethnique, sociale et
    religieuse. Toutefois, Florin Roman, vice-président du Parti national libéral, le
    parti même du premier ministre, est d’avis que la démission d’Octav Bjoza est
    une erreur et réclame une révision de cette décision. En 2015, Octav Bjoza a
    été décoré par le président Klaus Iohannis avec la plus haute distinction de l’Etat
    roumain, l’Ordre de l’Etoile de Roumanie en grade de chevalier. La semaine
    dernière, Octav Bjoza a de nouveau critiqué une loi de novembre 2020 qui octroie
    des droits aux personnes ayant été persécutées pour des raisons politique. Dans
    un communiqué de presse, il affirme qu’on essaie de réécrire l’histoire et que
    les dimensions de la Shoah devraient être discutées. De l’avis d’Octav Bjoza,
    la loi de novembre 2020 devrait également profiter aux enfants des personnes ayant
    déroulé des activités fascistes et des légionnaires.


    Politique – Les
    sénateurs roumains ont rejeté mardi, après des débats houleux, la motion simple
    déposée par l’opposition sociale-démocrate contre le ministre de l’économie Claudiu Năsui, avec 72 voix contre, 55
    pour et une abstention. Les prises de parole ont très peu porté sur l’activité
    du ministère de l’Economie, pour se concentrer surtout sur « les agents de
    la Securitate et les membres de leur famille qui font partie de la fonction
    publique ». Les élus sociaux-démocrates reprochaient au ministre de l’Union
    sauvez la Roumanie l’absence d’une stratégie de soutient à l’industrie, le
    report du programme d’aides d’Etat pour l’HoReCa, la suppression des
    chèques-vacances et l’arrêt du programme Start-Up Nation. De son côté, le
    ministre Claudiu Năsui rejette toutes les accusations le concernant et affirme
    que la démarche du Parti social-démocrate est liée à la publication de la liste
    des contrats signés par le ministère de l’Economie. Et lui d’ajouter qu’il n’a
    pas l’intention d’arrêter là les décisions visant à rendre le fonctionnement de
    l’Etat plus transparent.




    Inflation – La majoration des tarifs pour l’électricité, suite à
    la libéralisation de ce marché, et l’augmentation des prix des carburants suite
    à la hausse du prix du pétrole ont influencé de manière directe la résurgence
    de l’inflation en Roumanie en ce début d’année, annonce un rapport de la Banque
    centrale roumaine. De l’avis de l’institution, le taux d’inflation gardera
    cette tendance à la hausse jusqu’à la fin de l’année, où il devrait atteindre
    3,4%. Par la suite, le taux d’inflation devrait se réduire graduellement pour
    se stabiliser en dessous de 3% à la fin de l’année prochaine. Quant aux risques
    extérieurs, la banque nationale cite l’évolution des cours des matières premières.

    Coronavirus
    La Roumanie a rapporté, mardi,
    plus de
    6.100 nouvelles contaminations au coronavirus, un record pour
    les derniers mois, et 133 décès des suites de l’infection. Plus de
    1.200 malades graves sont hospitalisés en réanimation. Lundi, la Roumanie a ouvert la vaccination à toutes les
    catégories de population. Toutefois, pour l’instant, les vaccins sont
    administrés au grand public seulement dans les communes où le taux d’incidence
    dépasse 4,5 pour mille habitants. La population résidant ailleurs peut s’inscrire sur liste d’attente, près d’un demi-million de personnes ayant déjà
    utilisé cette facilité sur la plateforme informatique dédiée.




    OTAN – En 2020, la Roumanie allouait 21,4 milliards
    de lei, l’équivalent d’environ 4,4 milliards d’euros, soit 2,07% de son PIB, à
    la défense – annonce un rapport publié ce mardi par l’OTAN. D’après le
    document, près d’un quart des dépenses ont été destinées aux équipements et les
    dépenses de personnel représentaient plus de la moitié du budget Défense de la
    Roumanie. A présent, onze Etats membres de l’OTAN consacrent au moins 2% de
    leur PIB à la défense. Mais le secrétaire général de l’Alliance Jens
    Stoltenberg reconnait qu’une partie des alliés ont dépassé ce seuil en raison
    de l’impacte de la crise du Covid-19 sur leur PIB. Rappelons que tous les Etats
    membres de l’OTAN se sont engagés à porter leurs dépenses de défense à 2% de
    leur PIB d’ici à 2024.

    Moldavie – Mardi, la présidente de la République de Moldova,
    Maia Sandu, a désigné Igor Grosu, le président par intérim
    du Parti action et solidarité, pour la fonction de premier ministre. La nomination
    vient après la décision, fin février, de la Cour constitutionnelle de Chişinăuqui
    a statué l’inconstitutionnalité du décret de Maia Sandu désignant Natalia Gavriliţă pour former un gouvernement pour la deuxième
    fois. Diplômé d’histoire, Igor Grosu a été vice-ministre de l’Education durant
    le mandat de Maia Sandu à la tête de ce même ministère.

    Météo – Temps morose et froid pour cette période de l’année
    en Roumanie, où la quasi-totalité du pays est sous vigilance jaune pluies,
    neige et vents forts jusqu’à jeudi matin. Le nord-ouest du pays échappe à ces
    prévisions, et une partie des Carpates est placée sous vigilance orange tempêtes
    de neige. Le mercure des thermomètres ira, dans les prochaines 24 heures, de -5
    à 3°C pour les températures minimales et de 1 à 9°C pour les maximales.

  • Nachrichten 16.03.2021

    Nachrichten 16.03.2021

    In den letzten 24 Stunden wurden in Rumänien über 6.100 Neufälle von COVID-19 gemeldet, ein Rekord der letzten Monate, und 133 Todesfälle laut Daten, die am Dienstag von der Gruppe für Strategische Kommunikation übermittelt wurden. Die Zahl der Infektionen im ganzen Land liegt bei 869.000, und die Zahl der Todesfälle beträgt 21.700. Es gibt über 1.200 Personen auf der Intensivstation. Andererseits wird in Rumänien die nationale Impfkampagne gegen COVID 19 fortgesetzt. Seit Beginn der Kampagne am 27. Dezember wurden fast 1,5 Millionen Menschen geimpft, hauptsächlich mit Pfizer-BioNTech, aber auch mit Moderna und AstraZeneca. Die dritte Phase der Impfung gegen COVID-19, die sich an die allgemeine Bevölkerung richtet, begann am Montag. Derzeit finden Impfungen in rumänischen Gebieten statt, in denen die Inzidenz von COVID-19-Fällen mehr als 4,5 pro Tausend Personen beträgt. Der Rest der Bevölkerung kann sich auf Wartelisten auf der elektronischen Plattform einschreiben. Bisher haben sich fast 490.000 Personen auf Wartelisten angemeldet, um benachrichtigt zu werden, wann sie geimpft werden können. Wir erinnern Sie daran, dass der im Rahmen der Pandemie verhängte Warnzustand seit dem 14. März in Rumänien um weitere 30 Tage verlängert wurde. Alle bisher auferlegten Beschränkungen werden beibehalten, und außerdem sind die Ausgangsbeschränkungen in der Nacht eine Stunde früher zwischen 22:00 und 5:00 Uhr gültig.



    Premierminister Florin Cîţu hat am Dienstag den Staatsekretär Octav Bjoza entlassen. Sein Ansatz hatte, das Ausmaß des Holocausts zu hinterfragen, sei mit dem Status eines hochrangigen Regierungsbeamten unvereinbar. Bjoza versuche, die Geschichte zu mystifizieren, indem er die Schuld a Kommunismus in Rumänien der jüdischen Gemeinde zuschiebe, so der Premierminister. In einer Regierungserklärung heißt es, dass Rumänien weiterhin fest entschlossen ist, den Holocaust und jede Form von ethnischer, sozialer oder religiöser Stigmatisierung zu verurteilen. Der Vizepräsident der regierenden Liberalen Partei Florin Roman ist jedoch der Ansicht, dass die Entlassung von Octav Bjoza ein Fehler ist und fordert die Widerrufung der Maßnahme. Im Jahr 2015 wurde Octav Bjoza von Präsident Klaus Iohannis mit dem höchsten Orden des rumänischen Staates, dem Nationalen Orden des Sterns im Ritterrang ausgezeichnet. Bjoza hatte letzte Woche erneut ein Gesetz kritisiert, das politisch verfolgten Menschen mehrere Rechte einräumt. Seiner Meinung nach müssen auch die Kinder von Personen mit nachweislich faschistischem Hintegrund, die später im kommunistischen Regime verfolgt wurden, von diesem Gesetz profitieren. Bjoza ist Präsident der Vereinigung ehemaliger politischer Gefangener und Opfer der rumänischen Diktatur.



    Der rumänische Energieminister Virgil Popescu beendet am Dienstag seinen zweitägigen Besuch in Brüssel, wo er mit Verantwortlichen der EU über Pläne zur Umstrukturierung des Energiekonzerns Oltenia diskutiert. Im Dezember hatten die rumänischen Verantwortlichen die Europäische Kommission offiziell über die Pläne zur Umstrukturierung des Unternehmens informiert, die eine finanzielle Unterstützung durch den Staat vorsehen. Am 5. Februar kündigte die Europäische Kommission die Einleitung einer umfassenden Untersuchung der für die Umstrukturierung des Unternehmens bereitgestellten staatlichen Mittel an. Der Konzern benötigt die Genehmigung der Europäischen Kommission bis Ende April, um das Geld für die straffreie Bezahlung der Emissionszertifikate für 2020 zu erhalten.



    Laut einem am Dienstag von der NATO veröffentlichten Bericht gab Rumänien im vergangenen Jahr 21,4 Milliarden Lei (etwa 4,4 Milliarden Euro) oder 2,07% des BIP für Verteidigung aus. Ihm zufolge entfiel fast ein Viertel der Gesamtausgaben auf Ausrüstung, und mehr als die Hälfte des rumänischen Verteidigungsbudgets wurde für Personal ausgegeben. 11 Mitgliedstaaten stellen derzeit mindestens 2% des BIP für die Verteidigung bereit. Der Generalsekretär des Nordatlantischen Bündnisses Jens Stoltenberg erklärte, dass einige verbündete Staaten diese Schwelle aufgrund des Rückgangs ihres BIP unter den Bedingungen der durch die Coronavirus-Pandemie verursachten Krise überschritten haben. Wir erinnern daran, dass sich alle NATO-Mitgliedstaaten 2014 verpflichtet haben, die Verteidigungsausgaben bis 2024 auf 2% des BIP zu erhöhen.



    Der Verkauf von Neuwagen ist in Rumänien in den ersten zwei Monaten des Jahres 2021 verglichen mit dem gleichen Zeitraum des Jahres 2020 um fast 40% zurückgegangen. Das zeigen Daten, die von der Vereinigung der Autohersteller und -importeure veröffentlicht wurden. Zwei Drtitel der Käufer waren Unternehmskunden.



    Der Senat diskutiert und stimmt am Dienstag über einen sogenannten einfachen Antrag der oppositionellen Sozialdemokratischen Partei gegen Wirtschaftsminister Claudiu Năsui ab. Die Sozialdemokraten werfen dem Minister vor, keine Strategie zur Unterstützung der rumänischen Industrie vorgelegt zu haben, die Umsetzung der staatlichen Unterstützung für das Gastgewerbe zu verschieben, Urlaubsgutscheine zu kürzen und Zahlungen im Rahmen des Programms Start-Up Nation zu blockieren. Claudiu Năsui wiederum sagte, dass der Antrag von der Veröffentlichung aller Verträge, die das Wirtschaftsministerium in den vergangenen Jahren unterzeichnet hat verursacht wurden. Die Offenlegung werde jedoch fortgesetzt.

  • Commémoration de Corneliu Coposu

    Commémoration de Corneliu Coposu

    Corneliu Coposu, grand homme politique et
    ancien membre du Parti national paysan, a été emprisonné dans les prisons
    communistes 17 ans durant. A sa libération, il a mis sur papier les vers qu’il
    avait imaginés pendant sa détention, recueillis dans un volume inédit, volume lancé
    lundi soir à Bucarest lors du gala Corneliu Coposu. L’événement marquait aussi
    24 ans depuis la mort du dissident anticommuniste et leader du Parti national
    paysan.


    Octav Bjoza, le président de l’Association des
    anciens détenus politiques de Roumanie, a évoqué Corneliu Coposu en tant
    qu’exemple de verticalité : « C’était
    très difficile de faire partie de son entourage, mais j’ai eu, deux ou trois
    fois, l’occasion de lui parler brièvement. La dernière fois c’était quelques
    mois avant son intervention chirurgicale en Allemagne. Vous savez ce qu’il m’a
    dit à ce moment-là ? Monsieur Bjoza, j’aimerais tant voir les
    parlementaires débattre devant le Parlement, confronter leurs stratégies,
    programmes et idéologies. Et à la fin des discussions, j’aimerais les voir
    aller ensemble à un concert, au théâtre, prendre une bière ou un café, regarder
    un match de foot. Mais ils se haïssent à mort, monsieur Bjoza, ces choses ne
    sont tout simplement pas possibles. »


    Corneliu Coposu a été prisonnier politique
    dans les prisons communistes les plus atroces du pays : Văcăreşti, Jilava,
    Piteşti, Malmaison, Craiova, Aiud, Poarta Albă, le Canal Danube – mer Noire,
    Gherla, Sighetu Marmaţiei. A Râmnicu Sărat, il a été en isolement carcéral
    pendant huit ans, entre 1954 et 1962. Pour ne pas devenir fou à cause de la
    solitude durant ces longues années, il récitait des prières, faisait des
    calculs mathématiques ou composait des poèmes.


    Surnommé le Sénior, Corneliu Coposu n’a pas
    trahi ses principes et a lutté sans cesse pour que la Roumanie devienne, d’un
    Etat satellite de l’URSS, une démocratie de type occidental. Né en 1914, sa
    formation s’est faite aux côtés d’un autre grand homme d’Etat – Iuliu Maniu,
    ancien premier ministre, dont il a été le secrétaire politique. Corneliu Coposu
    a été impliqué dans l’opposition anticommuniste à la fin de la Deuxième Guerre
    mondiale et il a organisé les protestations des étudiants. En 1947, suite à un
    coup monté, Corneliu Coposu a été arrêté et retenu en détention sans jugement.
    A sa libération en 1964, les communistes lui ont proposé de devenir
    collaborateur en échange de la réhabilitation. Il a refusé et a organisé dans
    la clandestinité le Parti national paysan, qu’il allait faire adhérer à l’Internationale
    démocrate chrétienne en 1987.

    A la chute du communisme en 1989, il a rassemblé
    l’opposition de l’époque sous la forme de la Convention démocratique. Il est
    mort en 1995, un an avant la victoire de cette alliance politique aux élections
    locales, parlementaires et présidentielles. Corneliu Coposu avait trois
    objectifs pour la Roumanie : l’adhésion à l’Union européenne, à l’OTAN et
    la restauration de la monarchie. Son dernier est le seul qui n’est pas devenu
    réalité. (Trad. Elena Diaconu)