Tag: octobre

  • Octobre 2021

    Octobre 2021

    C’est un festival
    urbain effervescent au cœur de la ville ! On s’amuse bien et on se détend pleinement
    dans des espaces urbains chargés d’histoire, en assistant aux concerts en plein
    air donnés par des artistes consacrés et en goûtant aux plats des plus
    délicieux. Les arômes des quatre coins du monde attirent les visiteurs dans le
    centre historique d’Oradea, à la rencontre des personnages fabuleux qui en
    sillonnent les rues. Festifall, le festival de l’automne d’Oradea, est un
    événement qui déborde d’énergie et qui attire chaque année des dizaines de
    milliers de participants. Écouter de la bonne musique, dans une atmosphère
    extraordinaire, aux côtés de gens sympathiques, c’est ainsi que l’on peut
    résumer la plus belle fête de la ville d’Oradea.



    Malheureusement, en 2021 cela ne sera pas possible,
    puisque le festival a été annulé en raison de la situation épidémiologique très
    grave pas seulement dans la région mais partout dans le pays. On espère bien
    que l’année prochaine il sera possible d’organiser à nouveau le Festival de
    l’automne à Oradea, un des moments les plus attendus de l’année par tous les
    habitants de la ville et de ses alentours.

  • QSL octobre 2017 – Le Palais de Mogosoaia

    QSL octobre 2017 – Le Palais de Mogosoaia

    Construit en 1702 en style brancovan, le Palais de Mogoşoaia est un mélange d’éléments vénitiens et ottomans, un édifice très bien conservé. En fait, il s’agit de tout un complexe architectural bâti sur un grand domaine dans la proche banlieue de la capitale roumaine. Son principal bâtiment est le palais lui-même, construit par le prince valaque Constantin Brancovan. Les appartements de la famille princière se trouvent au premier étage, accessible directement depuis le jardin par le biais d’un escalier extérieur qui montait vers un balcon de la façade. Les chambres des domestiques se trouvaient au rez-de-chaussée, alors qu’au sous-sol il y a une cave dont le plafond est formé de 4 dômes. L’autre façade du palais donne sur un lac. Elle a aussi un charme à part, grâce à sa loggia d’inspiration vénitienne, avec trois arcades.

    Situé dans une véritable oasis de verdure, au bord d’un lac et entouré d’arbres, ce palais abrite actuellement le Musée d’Art Branconvan. Au 19e siècle, ce domaine fut racheté par la famille des boyards Bibescu, descendants de la famille princière des Brancovan. La famille Bibescu y fait venir des maîtres français et allemands pour restaurer le bâtiment. Le prince Nicolae Bibescu y fait construire aussi la villa Elchingen pour son épouse, la princesse Helene Ney d’Elchingen.

    Plus tard, en 1912, le prince George Valentin Bibescu offre le palais comme cadeau à son épouse, Marthe Bibesco, poétesse et écrivaine connue. Une fois de plus, le palais tombé en ruine est transformé à l’aide de l’architecte en chef de Venise, Domenico Rupolo, en lieu de rencontre pour les soirées culturelles organisées par Marthe Bibesco. Quelques décennies passent et, en 1945, elle fait don du palais à l’Etat pour qu’il soit inclus sur la liste des monuments classés. A compter des années 1950, le palais accueille la section « Moyen Âge » du Musée national d’art, alors que la villa Elchingen devient le siège de la Maison de Création des Ecrivains.

    Tout comme ces deux bâtiments, le parc qui les entoure est lui aussi un véritable joyau d’architecture paysagiste. Entre le palais et le lac, la haie forme un petit labyrinthe. Plus loin, à l’ombre de grands pins, se trouve la chapelle où sont enterrés tous les membres de la famille Bibescu.

    De nos jours, le Palais de Mogoşoaia est un endroit aimé et visité des Bucarestois. C’est l’endroit idéal pour pique-niquer avec les enfants, dans la nature, loin du bruit de la capitale. On y organise aussi des concerts de musique classique ou bien des événements en tout genre, même des fêtes de mariage. A visiter absolument si vous êtes de passage à Bucarest. (Trad. Valentina Beleavski)

  • QSL octobre 2016 – Le Musée national d’Histoire de la Roumanie

    QSL octobre 2016 – Le Musée national d’Histoire de la Roumanie

    itué sur une des principales artères de la capitale, Calea Vitoriei (Avenue de la Victoire), le Musée national d’Histoire de la Roumanie est accueilli par un bâtiment monumental en style néoclassique, dont la façade est soutenue par 10 colonnes doriques.

    L’histoire du musée suit celle de son bâtiment. A la fin du 19e siècle, le Palais de la Poste fut érigé Place Constantin Voda, d’après les plan de l’architecte roumain Alexandru Savulescu. Les travaux de construction ont démarré en 1897 pour être finalisés en 1900. La Poste a fonctionné dans cet établissement jusqu’en 1970.

    A ce moment – là le palais subit des travaux de restauration pour accueillir le Musée national d’histoire, suite à une décision du Conseil des ministres du 20 mars 1970. Le bâtiment rouvre ses portes en 1971 en tant que musée, se voulant une des institutions les plus prestigieuses de Roumanie. Le musée s’étale sur 8000 m carrés et réunit des objets d’une grande valeur, dont certains sont classés dans la catégorie juridique du « trésor», bénéficiant donc de protection. L’ensemble du patrimoine du musée compte plus de 700.000 objets d’archéologie, livres anciens, numismatique, philatélie etc. Un objectif à ne pas rater si vous êtes de passage à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine du 16.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 16.01.2013


    Les journaux bucarestois de ce mercredi proposent une gamme assez diverse de sujets, cependant il y en a certains dont toutes les rédactions cherchent à donner la meilleure explication.


    Le cas de l’eurodéputé roumain Adrian Severin, impliqué dans une affaire de corruption, en est un exemple. Un immense scandale faisait irruption au Parlement européen au printemps 2011, suite à une enquête menée par deux journalistes britanniques du Sunday Times : quatre parlementaires européens, dont le Roumain, étaient accusés d’avoir accepté 100 mille euros pour promouvoir des amendements au PE. Aujourd’hui, écrit EVENIMENTUL ZILEI, l’Autrichien Ernst Strasser, un des quatre, vient d’être condamné par la Justice de son pays à quatre années de prison ferme, au bout d’un procès qui n’a pas traîné ; l’explication nous est fournie par le journal qui cite le juge ayant prononcé la sentence – « dans le cas de la grande corruption, la Justice se doit d’agir immédiatement », affirme le juge viennois. Dans le cas d’Adrian Severin, « aucune ressemblance avec Strasser », précise EVENIMENTUL ZILEI. Chassé de ses rangs par le PSD roumain, cet ancien ministre des Affaires étrangères de la Roumanie, refuse de renoncer à son mandat d’élu européen, affirmant que « on ne sort pas du terrain de jeu quand on sait qu’on est innocent ». Pour ce qui est de l’enquête menée par le Parquet national anti-corruption de Bucarest, Adrian Severin affirme ne pas être au courant de son évolution. ADEVARUL considère que « le cas Severin est plus grave que celui de l’eurocorrompu condamné en Autriche », puisque le Roumain fait aussi l’objet d’accusations de faux et usage de faux, ce qui lui aurait permis de causer un préjudice de plus de 400 mille euros au PE. ROMANIA LIBERA titre, quant à lui, « le « SEVERIN » d’Autriche a reçu quatre années de prison » et montre quels éléments font la différence entre les deux affaires, de Strasser et de Severin.


    JURNALUL NATIONAL se tourne lui aussi vers les eurodéputés roumains et se penche sur une « attaque du Parti Démocrate-Libéral au Parlement européen » ; le journal détaille la prise de position de l’europarlementaire roumain Cristian Preda au plénum de Bruxelles où il a demandé à la Commission européenne de faire attention à ce qu’il à ce qu’il a appelé « le dérapage inacceptable » du premier ministre Victor Ponta à l’adresse de l’indépendance des magistrats. Ces propos ont provoqué la réaction de la députée européenne et vice-présidente du Parti Social-Démocrate Corina Cretu ; celle-ci a accusé Preda de continuer la campagne de dénigrer la Roumanie, exigeant des excuses, informe JURNALUL NATIONAL.


    Autre sujet qui revient dans les pages de toutes les éditions des quotidiens bucarestois rappelle l’histoire et le cinéma — « Octobre rouge » est en fait le nom d’une action d’espionnage informatique dirigé contre des Etats ex-soviétiques mais aussi d’autres, tels la Roumanie, afin de saisir des informations de politique internationale ou économique. Les détails suivront dans les jours qui viennent.