Tag: Odéon

  • Les projets de Cristian Şofron…

    Les projets de Cristian Şofron…

    Après plus d’une décennie à la tête du Théâtre Odeon de Bucarest, la célèbre actrice roumaine Dorina Lazar a été remplacée en début d’année par son confrère Cristian Şofron, ancien directeur, cinq années durant, du Centre culturel pour l’UNESCO « Nicolae Balcescu ».

    Au début de son mandat, Cristian Şofron se dit désireux d’assurer une plus grande visibilité de l’institution qu’il dirige à l’étranger: « Ce que j’aimerais bien faire pour le Théâtre Odeon, c’est que tout ce que l’on y produit – spectacles ou autres événements -, atteigne un niveau d’excellence. Odeon figure parmi les théâtres roumains les plus importants de Roumanie et moi j’aimerais qu’il rejoigne la liste des meilleurs théâtres d’Europe et pourquoi pas, du monde entier. La troupe d’Odeon a déjà pas mal voyagé. Mais je crois que le temps est venu qu’elle participe aux festivals vraiment importants de Roumanie et d’ailleurs et du coup, je compte faire venir à Bucarest de grands noms dans le domaine du théâtre pour évaluer notre travail. Ce n’est pas un projet à mettre en place d’ici quelques mois. Pourtant, je suis sûr et certain que petit à petit, notre théâtre finira par occuper sa place sur la scène internationale. »

    Selon Cristian Şofron, sa part de gloire, le Théâtre Odeon – la doit également aux metteurs en scène invités à monter leurs spectacles. Ce sera le cas d’Alexandru Dabija et de sa production « L’histoire d’un inconnu », d’après «Les Contes» de Tchékhov. On ne saurait s’étonner de voir le nom d’Alexandru Dabija à l’affiche de la prochaine saison théâtrale d’Odeon. Véritable chouchou de cette institution qu’il a dirigée lui-même entre 1991 et 1994 et entre 1996 et 2002, Dabija est un des metteurs en scène les plus connus de Roumanie.

    Dans les mois à venir, Dragoş Galgoţiu, metteur en scène sous contrat au Théâtre Odeon, va monter la pièce « Hamlet » de Shakespeare. Les plus jeunes metteurs en scène Andrei et Andreea Grosu, fondateurs du théâtre indépendant Unteatru(Unthéâtre), reviennent à Odeon pour réaliser le spectacle « Jouons aux vacances », de Mihail Sebastian. Avant la fin de cette saison théâtrale, dans le cadre du projet européen « Fabulamundi. Playwriting Europe », Zoltan Balazs, metteur en scène et manager du théâtre indépendant Maladype de Budapest, sera invité à monter la pièce « Gardenia », qui porte la signature de Elżbieta Chowaniec, jeune dramaturge de Pologne.

    Cristian Şofron a d’autres projets aussi pour le théâtre qu’il dirige. La Galerie Odeon en est un. : « Il existe, dans notre théâtre, un espace destiné aux expositions. Je voudrais faire en sorte que cette galerie soit visitable à longueur de journée, car il serait dommage qu’elle soit disponible uniquement aux 100-120 spectateurs qui viennent voir les spectacles à la Salle Studio. Nous avons plusieurs projets à l’intention des jeunes spectateurs. Par exemple, leur faire visiter notre théâtre pendant que l’on monte les décors, pour voir le travail en coulisses ou bien leur permettre d’assister aux répétitions des comédiens, avant le spectacle. Un projet tout récent, baptisé pour l’instant La soirée du jeune créateur, est celui grâce auquel l’Université nationale d’art dramatique et cinématographie pourra présenter ses meilleurs spectacles sur la scène du Théâtre Odeon. »

    Le chorégraphe Răzvan Mazilu, depuis peu metteur en scène aussi, est un artiste très apprécié pour sa contribution à l’essor en Roumanie des spectacles de théâtre dansé et de music-hall, ainsi que pour son appui aux jeunes chorégraphes. Comme chaque année, il organisera un Gala de la danse, le 29 avril, date à laquelle on célèbre la Journée internationale de la danse. Il envisage également de réaliser un spectacle sur la vie de l’actrice Judy Garland.

    Inauguré vers la fin de 1911, l’édifice qui abrite le Théâtre Odeon de Bucarest, situé Avenue de la Victoire, près de l’Université, est un véritable joyau d’architecture et une des attractions touristiques les plus importantes de la capitale roumaine. A noter aussi que c’est l’unique théâtre à l’italienne d’Europe qui possède un plafond glissant. Suivant les plans originels de 1911, le bâtiment a été complètement refait à l’extérieur, consolidé et embelli.

    Le Théâtre Odeon peut accueillir des spectateurs étrangers aussi, pour lesquels l’interprétation est assurée, précise le directeur Cristian Şofron: « Le théâtre Odeon étant équipé de tout ce qu’il faut pour l’interprétation en anglais de la quasi-totalité des spectacles, nous attendons aussi des spectateurs venus d’autres pays. Nous pensons même proposer aux agences de voyage de concevoir des paquets touristiques complets à l’intention des visiteurs étrangers, qui incluent aussi un évènement culturel, un spectacle de théâtre… Je suis persuadé que les voyagistes seront réceptifs à une telle proposition. »

    Une des premières initiatives du nouveau directeur du Théâtre Odeon a été celle d’agrandir la troupe, en embauchant aussi bien des jeunes comédiens que des artistes consacrés, tels Adrian Titieni et Andi Vasluianu, connus à l’étranger aussi grâce aux rôles qu’ils ont interprétés dans des films. (Trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • Neuer Odeon-Intendant Șofron hat vieles vor

    Neuer Odeon-Intendant Șofron hat vieles vor

    Cristian Şofron, selbst von Hause aus Schauspieler, sammelte fünf Jahre lang Manager-Erfahrung als Leiter des UNESCO-Kulturzentrums Nicolae Bălcescu“ in Bukarest. Zuerst will er das in Rumänien sehr gut bekannte Odeon auch im Ausland besser promoten:



    Ich wünsche mir, dass alles was wir hier veranstalten — Theaterstücke, aber auch andere Ereignisse — unter dem Motto der Exzellenz steht. Das Odeon ist eines der wichtigsten Theaterhäuser in Rumänien, ich wünsche mir, dass es zu einer der besten Bühnen in Europa und auch der Welt wird. Wir müssen uns vielleicht besser auf die wirklich wichtigen Festivals in Rumänien und dem Ausland konzentrieren und Fachleute einladen, die unsere Aufführungen schätzen. Das geht natürlich nicht in wenigen Monaten, aber es wird uns letztendlich gelingen.“




    Eine gute Methode, für mehr Aufsehen zu sorgen, ist, bekannte Stars einzuladen. Gastregisseur Alexandru Dabija, einer der bekanntesten und beliebtesten Dramaturgen in Rumänien führt auf der Bühne des Odeons eine Adaption nach Tschechows Erzählungen“ auf. Dabija war selbst zwei Mal Intendant beim Odeon von 1991–1994 und dann 1996–2002. Die jungen Regisseure Andrei und Andreea Grosu, die inzwischen das Indie-Haus Unteatru§ gründeten, sind mit einer Gastaufführung im Programm. Zoltán Balázs, Intendant des unabhängigen Theaters Maladype in Budapest, soll als Gast im Rahmen des Europäischen Projekts Fabulamundi. Playwriting Europe“ das Stück Gardenia“ inszenieren. Autorin war die junge Polin Elżbieta Chowaniec.




    Eine weitere Idee ist die Neuverwertung der Galerie im Theater, sagt Cristian Şofron:



    Es gibt einen Ausstellungsraum im Odeon und ich will, dass er auch au‎ßerhalb der Aufführungen besucht werden kann. Es ist ein wenig anormal, dass die sehr schönen Werke nur von den Zuschauern bewundert werden können, also 100–120 Personen maximal. Wir haben vieles vor für unsere jungen Zuschauer — sie sollen Zugang hinter die Kulissen bekommen, sehen, wie geprobt wird. Und wir machen Platz für die Studenten der Theater- und Filmakademie, die auf unserer Bühne ihre besten Stücke aufführen dürfen. Wir müssen an den Nachwuchs denken.“




    Und noch einen Trumpf hat das Bukarester Odeon — das Theater ist eines der schönsten Bauwerke an der Bukarester Prunkstra‎ße Calea Victoriei (dt. Siegesstra‎ße), nahe am Militärklub und am Universitätsplatz. Es wurde 1911 eingeweiht und ist das einzige Theaterhaus mit italienischer Bühne und Schiebedach. Das Gebäude ist vollständig saniert worden — ins richtige Licht gerückt, könnte das Odeon auch ausländische Zuschauer anziehen, glaubt Intendant Cristian Şofron:



    Wir haben die Anlage, wir haben die englischen Übersetzungen für die meisten Stücke, wir haben das Personal, das die Übertragung machen kann. Das hei‎ßt, wir begrü‎ßen auch ausländische Zuschauer. Das beschäftigt uns sehr intensiv. Ich könnte mir vorstellen, dass Reiseveranstalter in ihr Paket auch einen Theaterbesuch einbauen. Ich bin zuversichtlich, dass Reisebüros auf diese Herausforderung positiv antworten werden.“




    Zu den Projekten des neuen Intendanten gehört auch, Schauspieler wie Adrian Titieni und Andi Vasluianu anzuheuern — sie sind im In- und Ausland vor allem aufgrund ihrer Filmrollen bekannt.

  • Odeon 70 ans

    Odeon 70 ans

    Rebaptisé plus tard Théâtre Giuleşti, il allait emménager en 1974 dans un célèbre édifice situé Avenue de la Victoire et qui abritait le Théâtre de comédie Majestic. En 1990, il changea de nom une nouvelle fois, sur linitiative du directeur de lépoque, le metteur en scène Vlad Mugur. Depuis lors, il sappelle Théâtre Odeon. Selon lhistorienne Maria-Magdalena Ioniţă, le choix du nom na pas été aléatoire, vu que larchitecte du bâtiment, Grigore Cerchez, sétait inspiré du célèbre Théâtre de lOdéon de Paris. En plus, les comédiens roumains avaient même repris certains éléments du répertoire de leurs confrères français. Le Théâtre Odeon de Bucarest vient de célébrer son 70e anniversaire. Lévénement a été marqué, entre autres, par le dévoilement des bustes dElena Deleanu, qui a dirigé cette institution culturelle 38 années durant, et du comédien Ştefan Bănică. Considéré comme la vedette du quartier, ce dernier avait fait partie de la troupe qui se produisait sur les planches du Théâtre Giuleşti. Quant à Elena Deleanu, cest elle qui a fait toutes les démarches nécessaires pour que le Théâtre Giuleşti obtienne lactuelle Salle Majestic. Et cest toujours à loccasion de son 70e anniversaire qua été lancé le volume « Odeon 70. Aventure historique et hommage », signé par Miruna Runcan, critique dart et ancienne secrétaire littéraire de ce théâtre entre 1991 et 1994.



    Le titre sest voulu incitatif, précise lauteure : « Jai souhaité inciter les lecteurs. Il ne sagit pas que de données commentées, vu que le livre entend marquer aussi lâge vénérable du Théâtre Odeon, dénommé Giuleşti par le passé. Par ailleurs, la recherche a été pour moi une véritable aventure. Le matériel documentaire est pauvre. Certains éléments, surtout des chroniques, sont conservés dans les archives du Théâtre Odeon, dautres non. La période la plus étrange est celle des années 1950-1960, juste après la création de ce théâtre, en 1946. Comme je nai trouvé presque rien sur les années 46 – 50, jai dû pousser mes recherches. Le titre essaie aussi de rendre le ton que jai peiné à trouver pour mon récit. Un ton assez émotionnel, étant donné que jai vu le jour dans limmeuble situé vis-à-vis du Théâtre Giuleşti. Jai donc été intéressée à en connaître lhistoire et surtout ce mélange didéologie communiste, qui la fait naître dun jour à lautre, et de besoins réels ressentis par les habitants de lespace où ce théâtre est apparu. Complètement oubliée de nos jours, la tradition de cet endroit précis de la capitale doit être récupérée ».



    Le livre a bien évidemment une structure chronologique, mais son auteure sest rapportée aussi à la situation politique du moment, aux avatars du communisme pendant les 45 années dexistence du régime, de sorte que le lecteur puisse mettre en contexte lactivité du théâtre. Dautre part, elle a envisagé dillustrer les différents débats esthétiques, lévolution de la mise en scène du théâtre roumain.



    Miruna Runcan a également indiqué les moments les plus représentatifs de lhistoire du Théâtre Odeon de Bucarest : « Un moment très important cest lannée 1956, un véritable tournant de la pensée esthétique et de la vision de la mise en scène. Or, le Théâtre Giuleşti était alors le fer de lance dune nouvelle réflexion sur lacte théâtral, puisquil bénéficiait de la présence de deux jeunes metteurs en scène très énergiques et qui étaient au courant des nouvelles tendances esthétiques. Il sagit de Lucian Giurchescu et de Horea Popescu. Le deuxième moment important est celui des années 70. Ce fut une période très faste pour le théâtre roumain dans son ensemble. Pour le Théâtre Odeon, elle est connue sous le nom de lépoque Dinu Cernescu. Malgré quelques très bons spectacles, la décennie suivante allait être tout le contraire, pour le théâtre comme pour la vie des gens. Ce laps de temps a été vraiment affreux. Un autre épisode remarquable de lhistoire du théâtre roumain est celui du metteur en scène Alexandru Dabija, qui a monté des spectacles tout à fait extraordinaires. Je ne saurais oublier de mentionner aussi la pièce “Et ils passèrent des menottes aux fleurs…”, qui a marqué larrivée en Roumanie de Hausvater, puis “Richard III”, mis en scène par Măniuţiu, “Chez les gitanes », un autre spectacle monté par Hausvater, enfin quelques pièces montées par Dragoş Galgoţiu. Jai lembarras du choix, parce que ce théâtre a eu une trajectoire constante. Cest dailleurs lun des rares théâtres de Roumanie à avoir connu une telle évolution après 1996. Presque invariablement, son niveau artistique est allé croissant dune saison théâtrale à lautre. »



    Le théâtre Odeon de Bucarest a également été le premier à avoir beaucoup diversifié son répertoire, après 1990. Il sest penché sur les créations les plus récentes et a accueilli en permanence lectures spectacles, expositions et programmes dédiés aux enfants. Cela fait maintenant 20 ans que la comédienne Dorina Lazăr tient les rênes de cette prestigieuse institution. Membre de la troupe de ce théâtre dès 1969, elle en a été la directrice artistique entre 1996 et 2002 avant dêtre nommée, en 2003, à la tête du théâtre.



    Dorina Lazăr nous a parlé de la relation du Théâtre Giuleşti/Odeon avec le public, au fil de toutes ces années : « Le public qui se rend à la salle Giuleşti, tout comme celui qui vient ici à lOdéon, est formé de passionnés de théâtre. Quand nous jouions dans le quartier de Giulesti, nous avions notre public fidèle qui venait même du centre de la ville pour nous applaudir. Voilà pourquoi, sur linsistance de la directrice, madame Deleanu, un arrêt de bus a été créé expressément, de sorte que les gens puissent venir au théâtre. Il existe aujourdhui encore, près du Pont Grant. Certains des spectateurs qui fréquentent notre théâtre depuis leur jeunesse, y emmènent maintenant leurs petits-enfants, car nous avons des spectacles pour tous les âges. Il y a aussi beaucoup de jeunes. En plus, chez nous, le prix des billets na pas augmenté, justement pour rendre le théâtre accessible au grand public. »

  • Bukarester Odeon-Theater wurde 70

    Bukarester Odeon-Theater wurde 70

    Im September 1946 öffnete das sog. Theater der Eisenbahnarbeiter“ seine Tore im Bukarester Arbeiterbezirk Giuleşti. Kurz darauf erhielt es einen neuen Namen und wurde zum Theater Giuleşti. 1974 zog die Truppe des Theaters Giuleşti in ein schönes, historisches Gebäude auf der Calea Victoriei (Siegesstra‎ße), das berühmte Comedia Majestic. 1990, auf Initiative des damaligen Direktors, des Regisseurs Vlad Mugur, wurde das Theater Giuleşti zum Theater Odeon. Und das mit gutem Grund: Laut der Historikerin Maria-Magdalena Ioniţă hatte der Direktor den Namen Odeon nicht zufällig gewählt — er wusste, dass der Architekt Grigore Cerchez beim Planen des eleganten Gebäudes auf der Calea Victoriei sich von der Architektur des Odeon-Theaters in Paris hatte inspirieren lassen.



    Das Bukarester Theater Odeon feierte neulich 70 Jahre seit seiner Gründung; zu diesem Anlass wurden zwei Büsten in Erinnerung an zwei Prominente dieses Theaters feierlich enthüllt — die Büste der Direktorin Elena Deleanu, die das Theater Giuleşti 38 Jahre lang leitete und es erreichte, einen zweiten Saal, den Saal Majestic in der Calea Victoriei, zu bekommen, und die Büste des beliebten Schauspielers Stefan Bănică, der als Star des Theater Giuleşti das Publikum jahrzehntelang mit seinem komödiantischen Talent unterhielt.



    Bei der 70-Jahre-Feier des Theaters Odeon wurde auch der Jubiläumsband Odeon 70. Ein historisches Abenteuer und eine Hommage“ vorgestellt. Die Autorin, Miruna Runcan, war von 1991 bis 1994 Dramaturgin des Theaters Odeon.



    Mit diesem Band zum 70-jährigen Jubiläum des Theaters Odeon, des ehemaligen Theaters Giuleşti, wollte ich eine Art Köder für Theaterliebhaber werfen — es handelt sich nicht blo‎ß um eine kommentierte Datenbank. Das Recherchieren war für mich ein echtes Abenteuer — es gibt nur sehr wenig Informationsmaterialien über dieses Theater. Im Archiv des Theaters Odeon gibt eine Reihe von Kritiken, die im Laufe der Jahre veröffentlicht wurden, aber nicht sehr viele. Für die Zeitspanne 1950-1960, das hei‎ßt gleich nach der Gründung des »Theaters der Eisenbahnarbeiter«, gibt es so gut wie nichts, und ich musste lange suchen, um überhaupt etwas zu finden. Ich fühle mich mit diesem Theater seelisch verbunden, ich wurde gegenüber dem Theater Giuleşti geboren, und mich interessierte, wie es dazu kam, dass in der Nähe des Bukarester Hauptbahnhofes, im Eisenbahner-Bezirk, ein Theater eröffnet wurde. Die kommunistische Ideologie verlangte, dass praktisch über Nacht in einem Arbeiterbezirk ein Theater funktionieren sollte.“




    Der Jubiläumsband ist chronologisch strukturiert. Die Autorin bezog sich einerseits auf die politische Situation der damaligen Zeit und auf die unterschiedlichen Etappen des Kommunismus in den 45 Jahren, so dass der Leser die Aktivität des Theaters Giuleşti in diesem Kontext versteht. Andererseits betonte sie die ästhetischen Debatten, die Entwicklung des Denkens über Theaterregie in Rumänien. Über die repräsentativsten Momente in der Geschichte des Theaters Odeon sagte Miruna Runcan:



    Ein erster wichtiger Moment ist das Jahr 1956. Das war ein Wendepunkt im ästhetischen Denken über Theaterregie. Ein zweiter wichtiger Moment waren die 1970er Jahre — es war eine äu‎ßerst fruchtbare Zeit für das Theater in Rumänien. Dann kamen die für ganz Rumänien und auch für das rumänische Theater besonders schlimmen 1980er Jahre. Nach der Wende erlebte das Theater Odeon eine gro‎ßartige Zeit, die Zeit der Regisseure Alexandru Dabija, Alexander Hausvater, Mihai Măniuţiu, Dragoş Galgoţiu. Und seit 1996 entwickelte sich das Theater Odeon konstant — es ist eines der wenigen Theater in Rumänien, die immer besser wurden.“




    Laut Miruna Runcan war das Theater Odeon das erste Theater, das nach 1990 seine Aufführungspalette stark gefächert hat — neben den auf dem Spielplan stehenden Aufführungen veranstaltete das Theater Odeon Lektüreveranstaltungen, Ausstellungen und Sonderprogramme für Kinder.



    Die Schauspielerin Dorina Lazăr, die seit 1969 der Truppe angehört, ist seit 20 Jahren Direktorin des Theaters Odeon. Über die Beziehung zwischen dem Theater Odeon und seinem Publikum sagte Dorina Lazăr:



    Sowohl dort, in Giuleşti, als auch hier, in der Calea Victoriei, besteht unser Publikum aus echten Theaterliebhabern. Zu uns kamen nicht unbedingt die Einwohner vom Bezirk Giuleşti, sondern vielmehr von anderen Bezirken Bukarests. Deshalb setzte sich die ehemalige Direktorin, Elena Deleanu, dafür ein, dass vor dem Theater eine Bushaltestelle platziert wird, so dass die Leute leichter ins Theater kommen. Wir haben ein treues Publikum — ältere Leute, die seit vielen Jahren in unser Theater kommen, bringen jetzt ihre Enkelkinder mit. Glücklicherweise haben wir Aufführungen für alle Altersgruppen, für Kinder, Jugendliche, Erwachsene. Die Tore unseres Theaters sind immer für junge Menschen offen. Die Eintrittskarten sind bei uns nicht teurer geworden, damit alle sich so oft wie möglich einen Theaterabend leisten können.“

  • 26.05.2015 (mise à jour)

    26.05.2015 (mise à jour)

    Réunion – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a plaidé ce mardi, dans la capitale albanaise, Tirana, en faveur de la paix, de la stabilité et de la coopération entre les pays de la région, dans le contexte des défis qui se posent actuellement devant l’Europe et le Moyen Orient. La Roumanie est résolue à contribuer à l’essor de la coopération régionale et elle en est capable, grâce à sa situation politique stable et à sa croissance économique solide, a souligné le chef du cabinet de Bucarest. L’officiel roumain a participé au sommet du Processus de coopération en Europe du Sud-est. Les principaux thèmes à l’agenda de la réunion ont été les évolutions régionales et la perspective européenne des pays des Balkans. Le premier ministre roumain a été accompagné par le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu. La présidence tournante du Processus de coopération en Europe du Sud-est est assurée actuellement par l’Albanie. En 2014, elle a pris le relais de la Roumanie à la tête de cette organisation régionale, qui réunit l’Albanie, la Bosnie, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, la République de Macédoine, la République de Moldova, le Monténégro, la Roumanie, la Serbie, la Slovénie, la Turquie, ainsi que le Kosovo.



    Exercice – 750 militaires roumains, bulgares et américains ont participé dans le sud-est de la Roumanie à un module annuel de formation, dans le cadre dun exercice multinational. Jusquau 28 mai, plus de 1500 militaires du Canada, du Royaume Uni, de Roumanie et des Etats-Unis participent à lexercice « Trident Poseidon 2015 » qui se déroule dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la mer Noire. Lexercice vise la consolidation du niveau dinteropérabilité entre les forces de lOTAN, ainsi que la coopération entre différentes agences de Roumanie, dans un environnement à menaces multiples dans le cadre dune Opération de réponse à une crise. Une action dévacuation des non-combattants dune zone de conflit aura lieu le 27 mai dans le Port militaire de Constanta.



    FMI — Fin de la mission technique des représentants du FMI et de la Commission européenne visant à évaluer le programme financier que la Roumanie déroule actuellement et qui devrait s’achever cet automne. Les entretiens ont poré notamment sur la modification du Code fiscal et les mesures d’allègement prévues pour le 1er janvier de l’année prochaine. Les experts techniques ont discuté avec le premier ministre, Victor Ponta, et le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, de l’impact de la réduction des taxes et impôts sur les recettes budgétaires. De lavis du gouvernement, la Roumanie a besoin dun allègement fiscal. Les représentants du Fonds admettent que celui-ci est nécessaire en Roumanie, mais demandent au gouvernement des garanties en ce qui concerne le maintien des cibles de déficit public assumées. Les experts du FMI et de la Commission européenne devraient revenir à Bucarest fin juin, pour une nouvelle mission dévaluation du présent accord que la Roumanie souhaite clôturer cet automne.



    Agriculture — La Commission européenne a transmis ce mardi à la Roumanie sa décision officielle d’approbation du Programme national de développement rural pour l’intervalle 2014 – 2020. Ce programme bénéficie de 9,3 milliards d’euros. Sur ce montant total, 8 milliards d’euros proviennent de fonds européens, tandis que 1,3 milliard d’euros représente la contribution nationale. Le nouveau programme destiné au développement de l’agriculture comporte 15 mesures de financement et apporte des simplifications procédurales, qui permettront à ceux qui ont vraiment besoin de financement d’accéder plus facilement et prioritairement aux fonds, a précisé le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin.



    Statistiques — Les dépenses publiques de la Roumanie sont les plus basses sur l’ensemble de l’UE, considérées par rapport au PIB, révèlent les données fournies par l’Office européen des statistiques, Eurostat. Le budget d’un pays membre de l’UE collecte et dépense en moyenne près de la moitié du PIB, alors qu’en Roumanie les dépenses publiques dépassent de très peu 35% de celui-ci. En ce qui concerne la répartition de l’argent par domaines en Roumanie, calculée en points de pourcentage sur le total des dépenses publiques, la sécurité sociale reçoit un tiers du budget, la santé plus de 11%, l’éducation 8% et la défense 2,2%.



    Théâtre – Le spectacle du théâtre bucarestois Odeon « A vendre/For Sale », mis en scène par Geanina Carbunariu, a décroché le prix du meilleur spectacle de lannée 2014, décerné ce lundi par lUnion théâtrale de Roumanie, Uniter. Le prix du meilleur metteur en scène a été accordé à Victor Ioan Frunza pour le spectacle « Meubles et douleurs », réalisé au Centre Culturel de lUNESCO « Nicolae Balcescu » de la capitale roumaine. Vlad Ivanov a été primé du prix du meilleur comédien dans un rôle principal pour son rôle dans le spectacle « La bonne âme du Setchouan » daprès Brecht du théâtre Bulandra de Bucarest alors que le prix de la meilleure comédienne dans un rôle principal a été remporté par Anca Hanu, pour le rôle Amalia du spectacle « Amalia respire à pleins poumons », du Théâtre national de Cluj.




  • Preisverleihung: Rumänischer Theaterverband ehrt die besten Leistungen 2014

    Preisverleihung: Rumänischer Theaterverband ehrt die besten Leistungen 2014

    Der kürzlich renovierte Gro‎ße Saal des Bukarester Nationaltheaters war am Montagabend Schauplatz eines Gro‎ßereignisses: die 23. Preis-Gala des Theaterverbandes UNITER, der jedes Jahr die besten Leistungen auf den Bühnen Rumäniens ehrt. Gleichzeitig feierte der Verband sein 25-jähriges Bestehen. Und die erste Auszeichnung an dem Abend ging eben an den Theaterverband: Per Präsidialdekret verlieh Staatschef Klaus Iohannis der UNITER den Kultur-Verdienst-Orden” im Offiziers-Grad für darstellende Künste”. Die Ehrung ist laut Begründung das Zeichen hoher Wertschätzung für den Beitrag zur Anregung der Kreativität auf den rumänischen Bühnen, sowie für das Engagement im kulturellen Bereich, die Förderung einer hochwertigen künstlerischen Bildung junger Generationen, wobei die Exzellenz des rumänischen Theaters auf nationaler und internationaler Ebene den Beweis dafür liefert.“



    Anschlie‎ßend gab der Theaterverband die Gewinner der diesjährigen Preisverleihung bekannt. Die beste Aufführung des vergangenen Jahres war die Theather-Doku Zum Verkauf/For Sale“ von Gianina Cărbunariu. Die Inszenierung am Bukarester Odeon-Theater handelt von dem massenhaften Aufkauf von landwirtschaftlichen Grundstücken durch Konzerne. Die Aufführung entstand im Rahmen des internationalen Projektes Hunger for trade“, ein internationales Theaternetzwerk, das die Probleme und Perspektiven des globalen Lebensmittelmarkts untersucht. Sehr überrascht über den Preis sei sie nicht, sagte die Spielleiterin des Odeon-Theaters, die Schauspielerin Dorina Lazăr.



    Es freut mich unglaublich. Ich will ihnen ganz ehrlich sagen, dass ich es erwartet hatte, dass Geanina Cărbunariu den Preis gewinnt. Ich sagte mir, es sei an der Zeit, dass auch die jungen Theatermacher ihn gewinnen, die ganz energisch und sehr mutig sind. Es ist eine ganz andere Form von Theater.



    Den Preis für den besten Regisseur erhielt Victor Ioan Frunză für das Stück Möbel und Schmerz”. Für dieselbe Aufführung wurde Adriana Grand als beste Bühnenbildnerin geehrt. Vlad Ivanov bekam die Auszeichnung für den besten Darsteller, für seine Rolle in Der gute Mensch von Sezuan” am Bulandra-Theater in Bukarest. Zur besten Darstellerin wurde Anca Hanu gewählt, für ihre Leistung in Amalia atmet tief ein”, einer Aufführung des Nationaltheaters in Klausenburg.



    Auch die Rumänische Rundfunk-Gesellschaft nahm einen Preis entgegen, die Auszeichnung für das beste Hörspiel, bzw. Heinrich V.” von William Shakespeare. Die künstlerische Regie führte Attila Vizauer, verantwortlich für das Hörspiel-Drehbuch war Dominica Ţundrea. Der Schuldige“, eine TV-Bearbeitung des Stückes von Ion Băieşu, erhielt den Fernseh-Theaterpreis. Regisseur und Drehbuchautor war Ion Gostin. Die UNITER-Preise für das gesamte Lebenswerk gingen an die Schauspieler Vladimir Juraşcu und Mihaela Arsenescu Werner, den Regisseur Alexandru Hausvater, die Bühnenbildnerin Clara Labancz und den Kritiker Mira Iosif. Narrenzeit” von Stela Giurgeanu ist laut Theaterverband das beste rumänische Theaterstück des Jahres 2014. Der britische Regisseur Peter Brook nahm den Exzellenzpreis für den Beitrag und die Bedeutung seiner Aufführungen für das rumänische Theater.

  • 26.05.2015

    26.05.2015

    Tirana – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, participe aujourd’hui à Tirana au Sommet du Processus de Coopération en Europe du sud-est (SEECP). Parmi les principaux thèmes à l’agenda : les évolutions régionales et la perspective européenne des pays des Balkans. Selon un communiqué de l’exécutif de Bucarest, Victor Ponta soulignera l’importance qu’accorde la Roumanie à la consolidation de la coopération régionale et réaffirmera l’appui accordé à la poursuite du processus d’élargissement de l’UE. Le premier ministre roumain est accompagné par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. L’Albanie exerce actuellement la présidence en exercice du SEECP. Le processus de coopération en Europe du Sud-est implique des pays tels l’Albanie, la Bosnie, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, la République de Macédoine, la République de Moldova, le Monténégro, la Roumanie, la Serbie, la Slovénie, la Turquie ainsi que le Kosovo.

    Exercice – 750 militaires roumains, bulgares et américains participent aujourd’hui dans le sud-est de la Roumanie à un module annuel de formation dans le cadre d’un exercice multinational. Jusqu’au 28 mai, plus de 1500 militaires du Canada, du Royaume Uni, de Roumanie et des Etats-Unis participent à l’exercice « Trident Poseidon 2015 » qui se déroule dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la mer Noire. L’exercice vise la consolidation du niveau d’interopérabilité entre les forces de l’OTAN, ainsi que la coopération entre différentes agences de Roumanie, dans un environnement à menaces multiples dans le cadre d’une Opération de réponse à une crise. Une action d’évacuation des non-combattants d’une zone de conflit aura lieu le 27 mai dans le Port militaire de Constanta.

    FMI – Les représentants du FMI et de la Commission européenne achèvent aujourd’hui la mission technique d’évaluation du programme financier que la Roumanie déroule actuellement et qui devrait s’achever cet automne. Les entretiens ont visé notamment la modification du Code fiscal et les mesures d’allègement prévues pour le 1er janvier de l’année prochaine. Hier, des experts techniques ont parlé au premier ministre Victor Ponta et au ministre des Finances Eugen Teodorovici sur l’impact de la réduction des taxes et impôts sur les recettes budgétaires. De l’avis du gouvernement, la Roumanie a besoin d’un allègement fiscal. Les représentants du Fonds admettent que celui-ci est nécessaire en Roumanie, mais demandent au gouvernement des garanties en ce qui concerne le maintien des cibles de déficit public assumées. Les experts du FMI et de la Commission européenne reviendraient à Bucarest fin juin pour une nouvelle mission d’évaluation du présent accord que la Roumanie souhaite clôturer cet automne.

    Théâtre – Le spectacle du théâtre bucarestois Odeon « A vendre/For Sale », mis en scène par Geanina Carbunariu, a décroché le prix du meilleur spectacle de l’année 2014, décerné ce lundi par l’Union théâtrale de Roumanie, Uniter. Le prix du meilleur metteur en scène a été accordé à Victor Ioan Frunza pour le spectacle « Meubles et douleurs », réalisé au Centre Culturel de l’UNESCO « Nicolae Balcescu » de la capitale roumaine. Vlad Ivanov a été primé du prix du meilleur comédien dans un rôle principal pour son rôle dans le spectacle « La bonne âme du Setchouan » d’après Brecht du théâtre Bulandra de Bucarest alors que le prix de la meilleure comédienne dans un rôle principal a été remporté par Anca Hanu, pour le rôle Amalia du spectacle « Amalia respire à pleins poumons », du Théâtre national de Cluj.

    Bruxelles – Un débat sur les perspectives européennes de la République de Moldova est prévu aujourd’hui à Bruxelles, fait savoir l’Institut culturel roumain de Bruxelles. L’évènement réunira experts d’instituts de recherche, eurodéputés, diplomates, représentants de la Mission de la République de Moldova auprès l’UE. Ce débat se déroule après le récent sommet du Partenariat oriental de Riga, censé faciliter le rapprochement des six pays ex-soviétiques de l’UE. Rappelons-le, Chisinau a conclu l’année dernière des accords d’association et de libre échange avec l’UE qu’elle espère intégrer à l’horizon 2020.