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  • Supa cu galusti/La soupe de poulet aux boulettes de semoule.

    Supa cu galusti/La soupe de poulet aux boulettes de semoule.

    C’est un plat que toute mère de famille roumaine prépare, en été comme en hiver et que tout enfant à gouté au moins une fois par mois. Pour la préparer il vous faut un poulet ou bien une poule entière, de campagne si possible. Il vous faut aussi deux ou trois carottes, un gros oignon et plusieurs oignons de petite taille, une tête de céleri rave, un panais et une botte de persil, sel et poivre du moulin. Pour les boulettes de semoule il vous faut deux œufs et 5 ou 7 cuillerées de semoule.

    Commencez par couper l’oiseau en morceaux et mettez ces parties bouillir dans de l’eau salée, éventuellement dans une casserole à pression. Lavez et pelés les légumes avant de les couper en morceaux plutôt grands. Prenez trois légumes : une carotte, un panais et un oignon et faites-les bouillir dans l’autocuiseur aux côtés du poulet. Une fois la viande cuite, vous pouvez enlever les légumes puisque leur rôle est uniquement celui d’enrichir le gout du bouillon.

    Mettez le bouillon dans une casserole normale et faites bouillir aux côtés des morceaux de viande de poulet quelques rondelles de carotte, deux ou trois petits oignons coupés en moitiés et quelques cubes de céleri rave.

    Entre temps, il faut préparer les boulettes de semoule. Dans un bol, battez l’œuf avec un fouet et ajoutez en pluie de la semoule. C’est un moment assez délicat parce qu’on risque facilement de finir soit par des boulettes extrêmement dures, soit par des boulettes qui risquent de se désintégrer. Donc la pâte qui en résulte doit être assez crémeuse mais pas trop et tout dépend du balancement entre les deux ingrédients : l’œuf et la semoule. Au cas où la composition est trop dense, vous pouvez ajouter un peu de bouillon de poulet, une ou deux cuillerées, pas plus. Enfin, avec une cuillère à soupe, prenez un peu de mélange et posez-le dans la casserole. Evidemment, le feu doit être extrêmement doux pour que les boulettes ne se désintègrent pas. Vous allez voir vos boulettes gonfler et prendre du volume.

    Essayez-les au moment où elles vous semblent cuites, soit après une dizaine de minutes, pour voir si leur texture est celle correcte, c’est-à-dire qu’elles doivent être assez tendres pour les couper avec une cuillère. En cas d’échec… recommencez, vous aller réussir sans aucun doute. Enfin, goutez la soupe, salez et poivrer selon votre goût et coupez le feu avant d’ajouter du persil finement haché.

  • “Ostropel” de poulet

    “Ostropel” de poulet

    L’ostropel est un petit plat assez répandu dans la cuisine roumaine d’hier et d’aujourd’hui. Pour le préparer il vous faut évidemment un gros poulet, mais vous pouvez le remplacer aussi par une petite poule, une canette, une jeune oie, une petite dinde où toute autre volaille jeune d’environ un kilo, un kilo et demi. Retenez que dans le cas des autres types de volaille, vous devez absolument choisir un oiseau jeune, sinon le faire bouillir à l’avance.

    Il vous faut aussi une cuillerée de farine, de l’huile de tournesol où bien une centaine de grammes de saindoux, une ou deux carottes et quelques oignons. Leur nombre dépend d’ailleurs des préférences et du goût de chaque famille, où plutôt de chaque mère de famille à part. N’oubliez non plus une ou deux têtes d’ail, du bouillon de viande et une canette de tomates hachées ou du coulis de tomates. Côté herbes, prévoyez du persil ou de l’aneth.

    Commencez par vider et nettoyer le poulet. Coupez-le en morceaux. Faites chauffer l’huile ou le saindoux dans une grosse casserole pour y faire dorer la viande. Entre temps, hachez les carottes et les oignons et faites chauffer le bouillon. Retirez les morceaux de volaille que vous devez ensuite mettre au four à feu doux. Dans la graisse restante dans la casserole, faites revenir les oignons et les carottes, puis ajoutez la farine tout en remuant avec insistance. Rajoutez les morceaux de poulet et les tomates, puis recouvrez de bouillon. Laissez cuire à l’étouffée et à feu doux pendant une demi-heure.

    Entre temps, vous pouvez peler et couper l’ail en tranches fines. Vous pouvez le faire revenir un peu dans de l’huile ou du saindoux avant d’ajouter une cuillerée à soupe de vinaigre de vin et de le mettre dans la casserole avec la volaille. Salez, poivrez et laissez mijoter pour une autre dizaine de minutes, un peu plus s’il s’agit d’une oie ou d’une dinde. Une fois la viande bien cuite, parsemez d’herbes et remettez le couvercle pour que l’ostropel s’imprègne de leurs arômes frais. Vous pouvez accompagner ce plat d’une belle polenta, d’une purée de pommes de terre ou tout simplement de pommes de terre cuites au four ou encore d’un riz cuit dans du bouillon de volaille. Bon appétit !