Tag: operations

  • Romanian troops in theatres of operations

    Romanian troops in theatres of operations

    The daily allowances paid to the Romanian military, gendarmes and police taking part in international missions in theatres of operations or in peacekeeping missions will be updated to reach the same rates as those received by troops from Romanias partner states.



    A government resolution in this respect has been initiated by the interior minister Marcel Vela and defence minister Nicolae Ciuca, and endorsed in Mondays Government meeting. The decision was made following talks with the Romanian troops, during a visit to Afghanistan in December.



    According to a news release issued by the Interior Ministry, decision-makers have also considered the fact that as of recently the security context in the theatres of operations where Romanian troops are active has changed significantly, and the risks that they are subject to have grown more severe.



    Under the new resolution, the per diem rates for military personnel taking part in missions and operations abroad Romania will be based on the risk level in the region where the missions or operations take place, up to a ceiling of 140 euros a day for officers, 130 euros per day for master sergeants and 120 euros per day for privates.



    Where the foreign partners or allied structures that coordinate the missions do not cover the payments for the Romanian troops, the expenses will be covered by the Romanian government.



    In last years meeting, the Supreme Defence Council approved the deployment of a total 2,100 Romanian Army troops and civilians to foreign missions in 2020. The figure accounts for a 200-people increase compared to the previous year. Over 800 of these will continue to serve in Afghanistan. Another 500 troops will be on stand-by in Romania, and may be deployed on short notice.



    In turn, the Interior Ministry approved the participation of nearly 800 staff in international missions.



    Romania became a NATO member in March 2004, in the Alliances biggest eastward enlargement round in history. But Romanian troops had already been present in Afghanistan before the accession, and since 2003 nearly 30 Romanian military have been killed there. Others lost their lives in separate international missions.



    Since 2017 Romania has been earmarking 2% of its GDP to defence, as stipulated in a National Political Agreement that allowed for an increase in budgetary allocations. The move was aimed at enabling a large-scale military upgrade process which involved the national defence industry, in order to safeguard essential security interests.

    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • La campagne «Aidez-nous à aider les autres»

    La campagne «Aidez-nous à aider les autres»

    Il y a deux ans, ces médecins ont créé lAssociation Zetta. Depuis lors, de plus en plus de personnes, dont certaines aux situations sociales spéciales et qui nécessitent des interventions relevant de la chirurgie plastique et de la microchirurgie reconstructive, y trouvent salut. Le fondateur de cette association est Dragoş Zamfirescu, praticien hospitalier en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive. Il compte plus de 20 ans dexpérience professionnelle et plusieurs dizaines de premières médicales. Ses recherches ont débouché sur des innovations qui lui ont valu la médaille dor lors dun concours à Bruxelles. Avec les 10 autres médecins de léquipe prête à sauver les gens en détresse, il a décidé deffectuer, en 2018, 50 interventions chirurgicales gratuites, mais à la fin de lannée on en dénombrait pas moins de 125. Même cas de figure pour 2019, lorsque le nombre des opérations a été le double de ce quils sétaient proposé. Dragoş Zamfirescu:



    « Moi, jaime opérer. Je naime pas parler de cela ni men vanter. Pratiquement, un mois et demi, on a travaillé à titre gratuit dans cette clinique, chose unique au monde, je crois. En ce qui me concerne, un quart de mon temps, soit trois mois par an, je me suis dédié à cette cause. Certains des chirurgiens de notre clinique sont les seuls en Roumanie à pratiquer certains types dinterventions. Autrement dit, nous sommes, parfois, le dernier espoir des patients. Je nai jamais refusé un patient pour la simple raison quil na pas les moyens de se faire opérer en clinique privée. Jai créé cette Fondation à la suggestion de quelques comptables. Il fallait collecter des dons pour couvrir les frais de ces opérations assez compliquées. Nous avons fixé deux seuils financiers, en prenant en compte la moyenne du niveau de consommation. Par exemple, quelquun qui gagne moins de 500 euros peut bénéficier dune opération gratuite ».



    Andreea Marin est lune des vedettes de Roumanie à sêtre impliquée dans ce projet. Cest elle qui a donné le coup denvoi de la campagne « Aidez-nous à aider les autres », qui vise à collecter largent nécessaire pour acheter les consommables utilisés dans ces intervenions chirurgicales gratuites. Andreea Marin:



    « Aidez-nous à aider les autres » est le fruit de ma rencontre avec le médecin Dragoş Zamfirescu. Jétais sa patiente dans sa clinique et cest comme ça que jai eu vent du fait que lon y opérait gratuitement grands brûlés, victimes daccidents graves, personnes atteintes de cancer nécessitant des reconstructions dune partie du corps, enfants ou adultes présentant des malformations, bref des cas très difficiles. Le médecin ma expliqué alors quil essayait de faire de son mieux pour ne refuser personne. Pourtant, le coût des consommables nécessaires à chaque opération sélève à plusieurs milliers deuros. Autrement dit, on dépense 3,5 euros par minute. Or, une intervention chirurgicale peut durer même 12 heures et puis il arrive quun patient ait besoin de subir plusieurs opérations de reconstruction successives, pour arriver au résultat souhaité. Au début, tous ces médecins sefforçaient de supporter eux-mêmes ces frais, de sorte que le patient nait rien à payer. Cest donc ainsi quest née lidée de mener cette campagne. Maintenant, plusieurs centaines de Roumains du pays et de létranger font des dons ».



    LAssociation Zetta a organisé, à lautomne 2018, la deuxième édition du Gala caritatif intitulé « Zetta Aide-nous à aider les autres », un événement censé stimuler la responsabilité sociale, qui se propose de devenir une tradition en Roumanie. Cest là que nous avons rencontré Magda Coman, initiatrice du mouvement « Atypic Beauty » en Roumanie:



    « Je suis clouée dans ce fauteuil roulant depuis 2005. Je préfère affirmer quune histoire néfaste mest arrivée, que cétait ma destinée et que de cette manière je pourrais me rendre utile à ceux qui ont besoin de mon aide. Je suis présidente de lAssociation “Open Your Heart (Ouvre ton cœur), qui organise lévénement “Atypic Beauty. Si je participe à ce gala, cest parce que la Clinique Zetta a offert une opération gratuite aux personnes clouées dans un fauteuil roulant qui sont devenus de vrais modèles de vie. Je suis venue remercier ces gens merveilleux qui offrent des interventions chirurgicales gratuites. »



    Monica Radu a 44 ans. Il y a 22 ans, quand elle était étudiante en dernière année à la Faculté des lettres de Bucarest, Monica sest fracturé la colonne vertébrale dans un accident de la route. Malgré cela, elle a continué sa vie. Ecrivaine et mère de trois enfants, elle a récemment été soumise à une opération, à cause de la surinfection dune escarre profonde :



    « Jai été chanceuse, puisquà un moment très difficile de ma vie jai appris lexistence de la Clinique Zetta et de ce programme de lAssociation du même nom. Jai failli mourir dune septicémie. Quand il a constaté la gravité de ma situation, le médecin a décidé de mopérer le lendemain même. Il sagissait dun lambeau, une procédure de chirurgie plastique très coûteuse. Cela a été pour moi une chance extraordinaire. Je nai jamais vu une chose pareille dans nos hôpitaux, moi qui ai une si longue expérience en la matière pour avoir passé tant dannées dans un fauteuil roulant. Nulle part ailleurs quà la Clinique Zetta je nai éprouvé un tel sentiment de sécurité et senti autant de bienveillance ».



    La campagne « Aidez-nous à aider les autres » se poursuit en 2020. (Trad.: Mariana Tudose)



  • Roumains dans les missions internationales

    Roumains dans les missions internationales

    Le plan concernant les forces armées de la Roumanie qui seront envoyées, l’année prochaine, dans des missions et opérations en dehors du territoire national a été approuvé par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Une des décisions prises lors de sa réunion, c’est qu’en 2014, l’armée roumaine disloque, dans des missions et opérations hors le territoire national, 1.311 militaires, soit 725 de moins par rapport à l’année en cours.



    Notons que l’armée roumaine réalise deux missions essentielles : d’une part, elle défend la Roumanie, de l’autre — ses alliés, par sa participation à des opérations de défense collective censées assurer la stabilité régionale et globale. L’effort principal continue d’être sa participation à la Force internationale d’assistance pour la sécurité en Afghanistan, mais aussi le maintien de son engagement sur le théâtre d’opérations des Balkans.



    D’ailleurs, en Afghanistan, qui continue d’être un point brûlant sur la carte du monde, la plupart des militaires roumains sont déployés dans la province méridionale de Zaboul, considérée une place forte des insurgés islamistes, et donc une des zones les plus dangereuses du pays. De nombreuses attaques et attentats sont perpétrés à Zaboul par les talibans qui essaient de revenir à la tête du pays. La Roumanie a payé son tribut en vie humaines. Ainsi, en ces 11 années d’opérations en Afghanistan, 23 militaires roumains ont perdu la vie et plus d’une centaine ont été blessés.



    A la fin de l’année prochaine, l’OTAN va terminer sa mission de combat dans ce pays, la plus longue depuis la création de l’organisation. Certains Etats membres de l’Alliance ont l’intention de rester en Afghanistan après la fin de la mission actuelle, étant donné que le départ des troupes de l’organisation atlantique engendre des craintes sur une évolution des violences provoquées par la rébellion talibane, qui lutte ouvertement contre les forces nationales afghanes. Pourtant, l’accord qui établit le cadre d’une présence militaire occidentale dans le pays, négocié à Washington et Kaboul, n’a pas encore été signé par le président afghan Hamid Karzaï. Il estime que cette tâche incombe à celui qui prendra sa place, après l’élection présidentielle prévue en avril 2014.



    Pour revenir aux décisions du Conseil suprême de défense de la Roumanie adoptées à Bucarest, en 2014, le ministère de l’Intérieur participera, avec 791 militaires et policiers, à des missions sous l’égide de l’OTAN, de l’UE, de l’ONU et de l’OSCE. Par rapport à l’année en cours, leur nombre est plus grand de 301 personnes. Le programme pluriannuel de rétablissement de la capacité de combat de l’armée pour la période 2013-2016 a également été présenté à la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, ainsi que les perspectives jusqu’en 2022. Une augmentation annuelle du budget destiné à la défense est prévue, pour que ce dernier arrive à 2% du PIB en 2016. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • La semaine du 4 au 10 février 2013

    La semaine du 4 au 10 février 2013


    Feu vert du Parlement roumain au budget de l’Etat et à celui de la sécurité sociale 2013




    Après plusieurs journées de disputes entre pouvoir et opposition, le Parlement de Bucarest a adopté jeudi les projets de loi du budget de l’Etat et de la sécurité sociale 2013. Le budget prend en compte une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation annuel moyen de 4,3%, un taux de change moyen de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Le Premier ministre roumain, Victor Ponta affirme qu’il s’agit du meilleur budget possible alors que l’opposition dénonce un budget de la pauvreté. Selon les prévisions des spécialistes de la Banque Nationale de Roumanie, en 2013 la croissance économique du pays sera d’environ 1,5%, une estimation qui coïncide avec celle du FMI. La Banque centrale met en garde contre le fait que la monnaie nationale dépend dans la prochaine période de l’évolution de la monnaie unique européenne, de la production agricole et des réformes structurelles; selon le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Israescu, celles-ci continueront à être toutefois dominées par l’incertitude entourées d’incertitude en raison des problèmes sociaux, politiques et techniques qu’elles entraînent.







    Priorités législatives pour 2013




    Le Parlement de Bucarest a entamé sa première session ordinaire de l’année. Parmi les priorités : la révision de la Constitution, la réorganisation territoriale et l’adoption du statut des parlementaires. La modification de la loi fondamentale de l’Etat devrait, entre autres, tirer au clair les attributions du président et celles de la Cour Constitutionnelle. Pour ce qui est du statut des parlementaires, les débats ont été reportés d’une semaine. Ils ont buté sur l’article stipulant que les parlementaires déclarés incompatibles par l’Agence Nationale d’Intégrité peuvent perdre leur mandat s’ils ne contestent pas la décision en justice dans un délai de 15 jours. Le chef de l’Etat, Traian Basescu a renvoyé ce projet au Législatif à cause des confusions liées à l’incompatibilité ou au conflit d’intérêts. La loi la plus controversée s’annonce celle de la réorganisation territoriale. La version de l’Union Sociale Libérale, au pouvoir, prévoit la mise en place de 8 régions de développement, alors que le PDL, en opposition, se prononce pour la transformation des 41 départements actuels en 8 plus grands.







    Reprise des paiements vers la Roumanie dans le cadre du POSDRU




    Les représentants de l’UE ont décidé de débloquer le Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines (POSDRU). La décision a été prise suite à une récente mission d’audit en Roumanie. Ces paiements avaient été suspendus l’été dernier à cause d’irrégularités identifiées dans la mise en œuvre de plusieurs projets. La Commission européenne reprendra les paiements vers la Roumanie pour les demandes de remboursement envoyées en décembre 2012 et se montant à 148 millions d’euros. 5 ans après son adhésion à l’UE, la Roumanie se classe dernière parmi les 27 Etats membres pour ce qui est du taux d’absorption des fonds européens. Jusqu’à la fin janvier 2013, Bucarest avait attiré des fonds d’un montant de 2,2 milliards d’euros sur un total de 19,2 milliards alloués à la Roumanie, dans l’exercice budgétaire 2007-2013.







    Le gouvernement roumain avalise la privatisation de la compagnie ferroviaire de fret « CFR Marfa »




    Le cabinet de Bucarest a donné son feu vert à la stratégie de privatisation de la société de fret ferroviaire « CFR Marfa », approuvée auparavant par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Le ministre des Transports, Relu Fenechiu a expliqué que le processus visait à attirer un investisseur stratégique, qui devrait garantir sa participation à l’appel d’offres avec 10 millions d’euros, soit l’équivalent de 17% de la valeur des actions de la société ferroviaire. Le ministre Fenechiu a également précisé que le payement sans retard des salaires des personnels de la compagnie ainsi que sa rentabilisation étaient les priorités visées. CFR Marfa a accumulé des dettes et des pertes chiffrées à plusieurs centaines de millions d’euros. La privatisation de la compagnie fait partie des engagements assumés par le cabinet de Bucarest, dans le cadre de l’accord préventif conclu avec le FMI en 2011.







    Controverse diplomatique entre Bucarest et Budapest




    La dispute visant le drapeau des Sicules, enseigne d’une partie de la communauté de souche hongroise de Roumanie, a provoqué un échange tendu entre la Bucarest et Budapest. La situation a été calmée jeudi, lors d’une conversation téléphonique, par les chefs des diplomaties roumaine et hongroise, Titus Corlatean et Janos Martonyi. Pour améliorer la coopération bilatérale, l’escalade des prises de position et des déclarations publiques dans les deux pays devrait être évitée, ont convenu les deux hommes. La controverse est apparue après que Zsolt Nemeth, secrétaire d’Etat au ministère hongrois des Affaires étrangères, a appelé les autorités locales sur l’ensemble du territoire du pays voisin à se montrer solidaires avec la communauté magyare de Roumanie, en arborant le drapeau de la Contrée des Sicules, une région couvrant plusieurs départements du centre de la Roumanie. Bucarest avait auparavant interdit que cette bannière soit hissée sur les sièges des institutions publiques de cette région. Les propos du responsable hongrois en faveur de l’autonomie territoriale de la minorité magyare, de même qu’une prise de position similaire de l’ambassadeur de Budapest en Roumanie, ont été vivement critiqués par les autorités roumaines.







    Participation des forces de l’armée roumaine à des missions et opérations en dehors des frontières roumaines




    Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie a approuvé la participation de plus de 2000 militaires roumains à des missions et des opérations à l’extérieur des frontières nationales. En même temps, le Conseil a décidé de l’envoi d’un contingent de 10 militaires, formateurs et personnel d’Etat major, à la mission de l’UE de formation au Mali…. (trad. : Alexandra Pop, Andrei Popov)