Tag: optimisme

  • Le bonheur de la photographie

    Le bonheur de la photographie


    La petite dose doptimisme que je vous propose aujourdhui ne mappartient pas. Lidée mest venue après avoir découvert le projet dun photographe lituanien qui, pendant la période de confinement, a utilisé un drone pour faire des photos des familles confinées. Alors du coup, je me suis dit que ce serait à la fois intéressant et joli de prendre quelques photos ces jours-ci, quand les gens retrouvent petit à petit leur vie et forcément, la joie de vivre se voit dans leurs yeux.



    Même si vous nêtes pas un pro de la photographie, cela vous permettrait de garder le souvenir dune période historique. Car, avouons-le, ce que lhumanité vit depuis quelques mois restera comme un moment à part de notre siècle. Et les photographies seront là pour en faire la preuve.




  • Le bonheur d’un coup de fil

    Le bonheur d’un coup de fil

    Depuis le début du confinement, une des choses
    qui nous manquent à moi, comme à vous tous, j’en suis sûre, c’est de pouvoir
    échanger avec les autres. Les rencontrer, les serrer dans les bras, apprendre
    de leurs nouvelles, leur sourire et les voir sourire. Heureusement que les technologies actuelles sont là et que grâce à elles, les distances se
    rapprochent, même si elles ne s’effacent pas complètement (personnellement, j’attends
    impatiemment le jour où la téléportation sera mise en place !).

    Il y a
    toute sorte de plates-formes en ligne, des applications, des systèmes vidéo
    censés nous permettre de rester en contact les uns avec les autres. Pas la
    peine d’être quelqu’un de très technique. Moi, je ne le suis pas du tout et
    pourtant, j’ai trouvé les moyens de me donner rendez-vous en ligne, chaque
    dimanche, à 16h00 avec mes deux copines, histoire de prendre l’apéro ensemble
    et de bavarder comme si on se retrouvait face à face. Ce n’est pas pareil, je
    le sais, mais au bout d’une petite heure de causette, je sens avoir
    pleinement bénéficié de ma petite dose d’optimisme !

  • Le bonheur des fleurs

    Le bonheur des fleurs

    Comment marier soleil, beau temps et confinement ? Et surtout comment faire pour profiter, ne serait-ce quun tout petit peu, du printemps, en sachant quon la attendu pendant les longs mois dhiver ? Une fois de plus la solution mest venue en naviguant sur Internet (eh oui, une pratique quotidienne en cette période disolement). Cest comme cela que jai découvert la possibilité de commander des fleurs en ligne, grâce à des fleuristes qui se sont réinventés.



    En deux clicks et pour une petite somme, jai eu droit à toutes ces jolies fleurs que jai replantées moi-même, dans des jardinières, sur mon balcon. A la fin, jai eu ma petite dose quotidienne doptimisme et jai contribué, à ma manière, à sauver la boutique de fleuriste de mon quartier.

  • Le bonheur dans un livre

    Le bonheur dans un livre

    Un livre est un ami qui parle tous bas. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais c’est un proverbe dont la justesse est largement prouvée en cette période d’isolement. Alors, en ce mardi, permettez-moi de vous faire trois recommandations de lectures à même de vous redonner la pêche. Trois lectures francophones, puisqu’il s’agit de trois auteurs français.

    Le mardi 7 avril


    Et je vais commencer par une plume féminine, auteur de bestseller. Il s’agit d’Aurélie Valognes et de son roman au titre suggestif « Au petit bonheur la chance ! », l’occasion de se redire que « ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie ». Ma deuxième proposition littéraire est un psychologue reconverti en écrivain : Laurent Gounelle et son « Homme qui voulait être heureux », un livre qui fera changer de perspectives même les plus pessimistes d’entre vous. Dernière recommandation : un auteur que j’aime bien et qui me fait toujours sourire. Ses histoires sont drôles et captivantes, les personnages sympathiques et le style léger. Il s’agit de Gilles Legardinier. Je vous propose son roman « Et soudain tout change », puisque comme on nous le dit sur la quatrième couverture « il faut souvent traverser le pire pour vivre le meilleur ».

    Bonne lecture et à demain pour une nouvelle piqûre de bonheur ! (Ioana)

  • Le bonheur dans une tasse de café

    Le bonheur dans une tasse de café

    Madame, Monsieur, on dit que l’optimisme préserve l’organisme. D’accord, vous allez dire, mais comment faire pour rester zen en période de pandémie ? Nous, les membres de l’équipe du Service français, nous engageons à vous donner, au moins, une raison de sourire par jour. Il vous suffira de jeter un coup d’œil sur notre site et sur notre page Facebook, pour avoir droit à notre petite piqûre de bonheur sous la forme de quelques lignes extraites d’un livre, d’une belle citation, d’un poème, d’une pensée ou, pourquoi pas, d’une histoire drôle. Faites-nous confiance, on est là pour vous aider à vivre le confinement plus facilement.

    Le lundi, 6 avril 2020

    Et pour vous en faire la preuve, je vais partager avec vous trois choses qui m’ont rendue joyeuse en ce jour de lundi. Primo : le beau soleil qui était au rendez-vous depuis ce matin et qui m’a permis de prendre mon café sur le balcon. Secundo, vous avez deviné, mon petit café bien noir et plein de saveur. Ce n’est qu’un café, vous allez dire, d’accord, mais il ne faut plus être prétentieux en cette période tellement anormale. Et puis, le fait d’avoir le temps de savourer une bonne tasse de café, ça c’est du bonheur ! Et tertio, un merle qui m’a offert un joli récital pour accompagner ce moment, que j’ai choisi de partager avec vous. (Ioana)

  • A la Une de la presse roumaine 24.05.2018

    A la Une de la presse roumaine 24.05.2018

    Bonne nouvelle ! Ford produira une nouvelle automobile à Craiova, fait savoir la presse du jour. Par ailleurs, « les Roumains font à nouveau confiance à l’UE », alors que selon un rapport de l’organisation Sauvez les enfants, 26% des enfants des communes rurales roumaines quittent l’école, à la différence de 6% dans les grandes villes. Et ce n’est pas le seul moyen de perdre des gens éduqués : la Roumanie perd annuellement 140.000 personnes, « un désastre que personne ne tente d’arrêter ».

  • La perception des Roumains sur l’UE

    La perception des Roumains sur l’UE

    10 après l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le taux de confiance faite aux structures communautaires y reste un des plus élevés, dépassant largement la moyenne européenne, soit 67% contre 50%. C’est ce que constate le plus récent Eurobaromètre réalisé à l’automne 2016. Il y a 10 ans, les statistiques faisaient état d’un optimisme encore plus grand, avec 75% des Roumains qui se déclaraient favorables à l’UE, par rapport à 69% du reste des Européens. Nous vous proposons donc un débat sur l’évolution de la confiance des Roumains dans les structures européennes depuis 2007 et jusqu’à présent.



    Angela Cristea, chef de la représentation de la Commission Européenne à Bucarest, explique ces statistiques : « Nous constatons que, 10 ans après l’adhésion, le taux de confiance des Roumains dépasse la moyenne européenne, bien qu’il soit à la baisse. Actuellement, ce taux est de 52%, alors qu’il y a 10 ans, lorsque la Roumanie intégrait l’UE, il était de 65%. Le taux moyen de confiance des Européens dans l’Union est de 36%. Pourtant, à regarder les tendances de cette dernière décennie, on peut affirmer que le taux de confiance dans les institutions nationales a augmenté. Conclusion : la confiance dans les institutions communautaires est à la baisse, alors que celle dans les institutions nationales est à la hausse. A mon avis, nous approchons la normalité. Par exemple, on constate que le gouvernement national a gagné 10 points de pourcentage côté confiance en 2016 par rapport à 2007. »



    Les Roumains ont donc gardé leur optimisme quant à l’évolution générale de l’UE, mais ils se déclarent plus sceptiques, voire pessimistes, à propos de leur propre pays. Et pour cause. 60% des Roumains pensent que leur pays se dirige dans la mauvaise direction, 29% estiment que la situation économique du pays empirera, alors que 40% ne s’attendent à aucun changement. Un autre aspect mis en lumière par l’Eurobaromètre c’est la manière dont les Roumains se rapportent aux priorités de l’agenda public européen. Détails avec Angela Cristea, chef de la représentation de la Commission Européenne à Bucarest : « L’immigration et le terrorisme sont considérés comme les principaux défis à relever par l’Europe, bien que les Roumains soient moins nombreux à les mentionner en 2016 par rapport à 2015. Pour eux, la mobilité au sein de l’UE des citoyens des Etats membres est quelque chose de favorable, alors que celle des ressortissants des pays tiers est considérée comme défavorable. De l’avis des Roumains, les objectifs les plus réalistes de la Stratégie Europe 2020 sont l’occupation de la main d’œuvre et la réduction de l’abandon scolaire. Parmi les valeurs qui définissent le mieux l’UE, les Roumains mentionnent les droits de l’homme (38% des Roumains par rapport à une moyenne européenne de 36%), puis la démocratie (32% pour les Roumains et 31% – la moyenne européenne) et la paix (mentionnée par 27% des Roumains, à comparer avec une moyenne européenne de 39%). De même, pour les Roumains, c’est avant tout la géographie qui rapproche les citoyens européens, suivie par les valeurs communes, le respect de l’Etat de droit et la solidarité avec les régions plus pauvres. Pour leur part, les autres citoyens européens placent en première position la culture, suivie par l’histoire, les valeurs et l’économie. »



    Selon les statistiques, près de deux tiers des participants à l’enquête considèrent comme réalistes une bonne partie des objectifs de la Stratégie Europe 2020. On peut donc tirer la conclusion que les Roumains sont bien informés sur les politiques communautaires. En témoigne aussi leur soutien aux actuelles priorités de la Commission Européenne. Les sociologues ont quand même une autre interprétation de toutes ces données quant aux connaissances et à l’état d’esprit des Roumains, en comparaison avec les autres Européens. Voici l’opinion de Manuela Stanculescu, sociologue à l’Institut de recherche de l’Académie Roumaine sur la qualité de vie: « Beaucoup d’aspects nous rapprochent du reste des citoyens européens. Mais il y quelque chose qui distingue les Roumains des autres : tout ce qui est lié à la Roumanie — économie nationale, chômage, orientation, etc — tout cela est considéré comme le pire de l’UE. Nous sommes extrêmement critiques envers nous-mêmes. En revanche, pour nous, l’Europe est quelque chose de très positif. Mais si vous saviez combien nous aimons les Etats-Unis ! 38% des Roumains estiment que les Etats-Unis suivent un parcours excellent, alors que seuls 17% des Européens affirment la même chose. Pour ce qui est de l’Europe, on constate que la confiance des Roumains a baissé par rapport à celle d’il y a 10 ans. Cela veut dire que nous sommes devenus plus réalistes. J’ajouterais aussi que les Roumains forment leurs opinions sur l’Europe dans les conditions où ils ne sont pas bien informés et où l’étranger a toujours représenté un mirage pour eux »



    Pour sa part, Bogdan Voicu, un autre sociologue qui travaille à l’Institut de recherche sur la qualité de vie, a sa propre interprétation de la différence entre la moyenne européenne et la moyenne roumaine du taux de confiance faite aux institutions communautaires. A son avis, cette différence s’explique par l’option idéologique de chaque catégorie. Bogdan Voicu : « Nous savons qu’il existe une différence fantastique entre les pays d’Europe Occidentale et ceux d’Europe de l’Est, côté confiance dans l’UE. Pour les pays de l’Ouest, l’adhésion à l’UE a été ressentie comme un affaiblissement de la souveraineté nationale, le pouvoir décisionnel étant déplacé à Bruxelles. Par contre, en Europe de l’Est, cela n’a pas été un problème. Ici, l’appartenance à l’UE ou à l’OTAN ou encore l’amitié avec les Etats-Unis ont été autant de garanties minimales de l’indépendance et de l’importance des pays. Prenons l’exemple de la Pologne : les Polonais avaient un taux très élevé de confiance dans les institutions de l’UE au moment de leur adhésion. Toute de suite après, cette confiance a commencé à diminuer, à mesure que la Pologne se rendait compte qu’elle ne courait aucun danger et qu’elle commençait à avoir un mot important à dire dans la région. La Roumanie n’est pas encore à ce niveau-là. De même, les conflits militaires avoisinant sa frontière la déterminent à regarder avec davantage d’intérêt vers ceux qui pourraient la défendre. C’est ainsi que je m’explique le fait que la Roumanie a encore le plus haut niveau de confiance dans l’UE, bien qu’elle soit un des Etats membres les plus pauvres. »



    Sur cette toile de fond, avec tout cet optimisme, il était normal que l’opinion publique de Roumanie s’implique dans la mesure du possible dans les débats engendrés par la décision du président de la Commission Européenne, Jean Claude Junker, de repenser l’avenir de l’UE. (trad. : Valentina Beleavski)