Tag: ordinateurs

  • Ateliers sans frontières (Ateliere fara frontiere)

    Ateliers sans frontières (Ateliere fara frontiere)

    Au sein de lespace communautaire, la société civile joue un rôle actif dans latteinte de la neutralité climatique, que lUE sest proposé davoir à lhorizon 2050 par le Pacte vert européen. Afin dencourager les initiatives dans ce domaine, le Comité économique et social européen a lancé le Prix de laction climatique. Histoire de mettre en lumière limportance davoir une approche générale des politiques climatiques à tous les niveaux de la société. Le Comité espère inspirer ainsi les gens à devenir une partie de la solution et les encourager à changer les systèmes, les normes et les comportements qui ont poussé la planète au bord de la crise climatique.



    Le Prix de laction climatique en est à sa 12e édition et il est remis aux personnes physiques ou ONG pour « lexcellence dans les initiatives de la société civile ». Chaque année il y a un thème différent concernant un domaine important de lactivité du Comité économique et social européen. Cette année, lONG roumaine Ateliere Fără Frontiere (Ateliers sans frontières) sest vu décerner le 3e prix. La mission de cette organisation est de promouvoir une transition juste vers une économie à basses émissions de dioxyde de carbone et résiliente aux changements climatiques.



    Damien Thiery, manager dAteliers sans frontières, nous parle du parcours de son ONG pour obtenir ce prix : « Ateliers sans frontières a posé sa candidature en juin 2021 pour le Prix Climate Action du CESE (Comité économique et social européen), qui accorde la reconnaissance à ceux qui sont les plus actifs de la société civile en Europe dans le domaine du changement climatique. Ateliers sans frontières est une entreprise sociale dinsertion, nous sommes présents à Bucarest et dans le département de Dâmboviţa (sud), nous nous occupons daider les personnes vulnérables qui sont loin du marché du travail. Ces personnes qui ont de nombreuses vulnérabilités sont employées par lassociation Ateliers sans frontières, pour une période maximale de 24 mois, nous leur apprenons à travailler et, par la suite, nous les aidons à trouver un emploi. Nous avons trois ateliers. Le premier, créé en 2008, sappelle Educlick, nous sommes des collecteurs autorisés de déchets électriques et électroniques. Nous sommes la seule organisation (de ce type) en Roumanie agréée par le ministère de lEnvironnement à donner à, ces déchets une seconde vie. Nous avons choisi de remettre à neuf les ordinateurs, ils sont mieux adaptés au nos employés les reconditionnent et nous les donnons à des écoles rurales, des écoles qui nont actuellement pas dordinateur. Au cours des 13 dernières années, nous avons fait don de plus de 22 000 ordinateurs, cest-à-dire que nous avons équipé plus de 10 % des écoles roumaines dordinateurs remis à neuf. Nous avons 15 emplois à latelier Educlick de remise en état de léquipement informatique et à Ateliers sans frontières, nous avons aidé plus de 300 personnes en tout. »



    Damien Thiery nous a aussi parlé des autres activités organisées par Ateliers sans frontières: « Le deuxième atelier, cest Remesh, un atelier de couture, où nous corrigeons les bannières publicitaires. Elles sont faites de PVC renforcé, très nocif pour lenvironnement. Ces bannières sont brûlées ou mises en décharge et cest très dommageable pour lenvironnement. Nous les transformons en produits, cela sappelle Upcycling, nous transformons un déchet en un beau produit qui peut être acheté sur notre site Internet pour des événements. Le troisième atelier est une ferme sociale, appelée Bio&Co, située à Ciocănari, dans le comté de Dâmboviţa. Nous sommes dans une petite ville habitée par la communauté rom à 80 % et nous donnons du travail aux gens de la communauté. Nous produisons 80 types de légumes, certifiés biologiquement, et les livrons « de la ferme à la fourchette », directement aux consommateurs de Bucarest. Nous sommes certifiés éco. »



    Très enthousiaste, Damien Thiery a déclaré lors de la remise du prix :« Pour nous, cest évidemment une très grande reconnaissance de recevoir un prix au niveau européen du CESE, en particulier dans le domaine de laction climatique. Cest exactement ce que nous faisons jour après jour, depuis 13 ans, et nous allons continuer à agir encore plus maintenant que nous avons ce prix. »



    La remise des Prix pour laction climatique a eu lieu le 9 décembre dernier, lors dune cérémonie tenue à Bruxelles, devant le plénum du Comité économique et social européen. La valeur totale du prix est de 50 000 euros, à partager entre 5 candidats. Le gagnant du premier prix se verra allouer 14 000 euros, alors que les autres recevront 9 000 euros chacun. (Trad. : Vlalentina Beleavski, Ligia Mihaiescu)

  • 21.07.2021

    21.07.2021

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, le nombre de cas d’infection au SARS CoV 2 est relativement réduit, mais les autorités estiment qu’une légère évolution à la hausse pourrait avoir lieu dans la période qui suit. Mercredi, les autorités ont rapporté 102 cas d’infection au niveau national, sur quelque 27 000 tests effectués. Ce qui plus est, 2 personnes ont perdu la vie à cause de la Covid 19 les dernières 24 heures. 38 malades sont en réanimation – soins intensifs. Pour ce qui est de la vaccination contre la covid, plus de 16 600 Roumains ont choisi de se faire immuniser ces dernières 24 heures. Au total, au niveau national, 4,7 millions de personnes sont pleinement vaccinées. La Roumanie continuera tant au niveau individuel qu’au niveau européen, les actions de céder et de revendre des doses de vaccin et un nouveau don sera fait à la République de Moldova. La Roumanie a déjà fait don de plusieurs lots de vaccin à la Serbie, à l’Ukraine, à l’Argentine et au Vietnam.

    Cérémonie militaire – Une cérémonie militaire marquant la fin de la mission de l’armée roumaine en Afghanistan, a eu lieu aujourd’hui, dans le centre de Bucarest, auprès de l’Arc de Triomphe. Le président Klaus Iohannis a décoré les drapeaux de combat des unités roumaines participantes à la mission de l’OTAN, Resolute support dans le théâtre d’opérations d’Afghanistan. Les participants à la cérémonie ont préservé une minute de silence et les noms des 27 militaires roumains tombés sur les champs d’honneur d’Afghanistan ont été prononcés. Le chef de l’Etat a souligné que la mission des forces armées de la Roumanie en Afghanistan restera dans les livres d’histoire comme l’opération militaire déroulée à l’extérieur du territoire national la plus longue, la plus complexe et plus importante d’après la Seconde guerre mondiale. Le long de 19 ans, plus de 32 mille militaires roumains ont participé aux actions déroulées en Afghanistan, a ajouté Klaus Iohannis.

    Gouvernement – Le gouvernement roumain se réunit aujourd’hui avec à l’ordre du jour, entre autres, un acte normatif qui établit les normes d’application de la loi visant l’octroi d’aides financières à l’achat d’ordinateurs. Il s’agit d’un ticket de valeur de 200 euros qui sera offert aux jeunes de Roumanie. Egalement à l’ordre du jour de la réunion gouvernementale : une série de décisions relatives aux budgets d’institutions subordonnées aux ministères. Le premier ministre Florin Cîţu a déclaré que le gouvernement décidera aussi de l’octroi des fonds nécessaires à la reconstruction des localités touchées par des phénomènes météorologiques graves violentes qui ont eu lieu dans la première partie de cette année. Pour ce qui est des dégâts provoqués par les phénomènes météorologiques des derniers jours, le premier ministre roumain a demandé aux préfets de les évaluer rapidement afin de pouvoir inclure les fonds nécessaires dans le prochain budget rectificatif.

    Agriculture – Le déficit de la Roumanie dans le commerce avec des produits agroalimentaires a augmenté de près de 66% durant le premier trimestre de cette année par rapport à la période similaire de l’année 2020. Conformément au Ministère de l’Agriculture de Bucarest, la Roumanie a exporté de janvier et mars 2021 des produits agroalimentaires d’une valeur de 1,74 milliards d’euros et dépensé pour de tels types d’importations quelque 2 milliards et demi d’euros.

    Corruption – L‘homme d’affaires roumain Nelu Iordache a été arrêté par les procureurs anticorruption et déposé au siège de la Direction nationale anticorruption où il sera auditionné dans un nouveau dossier de corruption. Au mois de mars, il a été condamné par le Tribunal de Bucarest à 12 ans et 6 mois de prison pour des infractions d’évasion fiscale et dilapidation, dans un dossier pénal dans lequel il est accusé d’avoir enregistré dans la comptabilité d’une société des achats fictifs de matériaux publicitaires provoquant une manque à gagner de l’Etat roumain de 2 millions d’euros. Par ailleurs, en janvier 2020, Nelu Iordache a été acquitté définitivement par la Cour d’appel dans un autre dossier de corruption.

    Migrants – Six migrants d’Afghanistan, de Syrie et d’Algérie ont été appréhendés par les autorités roumaines ces dernières 24 heures lorsqu’ils tentaient de passer illégalement la frontières roumano-hongroise par le comté d’Arad dans l’ouest de la Roumanie. Selon un communiqué de presse de la police aux frontières, quatre de ces migrants ont été arrêtés dans un poids lourd qui transportait des profils métalliques au Danemark alors qu’un d’entre eux tentait de traverser la frontière à pied. Les agents de la police aux frontières déroulent des enquêtes dans tous ces cas.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, CFR Cluj a battu sur le score de 2 buts à 1 ce mardi le Lincoln Red Imps du Gibraltar, dans le deuxième tour des préliminaires de la Ligue des Champions. Jeudi, le CS Universitatea Craiova, dans le sud affrontera les Albanais KF Laci alors que Sepsi OSK Sfântu Gheorghe dans le centre rencontrera les slovaques de Spartak Trnava, dans le deuxième tour des préliminaires de la nouvellement créée Europa Conference League. Dans le deuxième tour des préliminaires les vice-champions de Roumanie FCSB affronteront le Sahtior Karaganda du Kazakhstan. Le premier tour est prévu le 22 juillet et le retour est prévu pour le 29.

    Tennis – Le double roumano-américain Irina Bara/Varvara Lepchenko s’est qualifié mardi dans les quarts de finale de l’épreuve de double du tournoi de tennis WTA 250 à Gdynia en Pologne, après une victoire 7-6 , 7-6 contre les polonaises Ania Hertel/Martyna Kubka. Bara et Lepchenko affrontera dans la prochaine étape le double, Ana Danilina (Kazahstan)/Lidia Morozova (Belarus). Dans les huitièmes de finale de l’épreuve de simple, Bara affrontera Kristina Kucova (Slovaquie), alors qu’une autre Roumaine, Irina Begu, troisième favorite de la compétition recevra la réplique de la Polonaise Katarzyna Kawa.

    Météo – Temps instable jusqu’à ce soir sur la plupart du territoire de la Roumanie. Sur le nord-est, le centre et le sud-est du pays, des précipitations importantes sont attendues alors que le vent sera assez fort. Les maximas de la journée iront de 19 à 32 degrés, avec 29 degrés en ce moment à Bucarest. Suite aux pluies des derniers jours, deux personnes sont décédées, plus de 80 ont été évacuées et près de 200 maisons ont été inondées. Plus de 80 localités de 20 départements ont été touchées par les intempéries des derniers jours. L’Administration nationale de météorologie a émis une alerte météorologique code jaune à l’instabilité temporaire accentuée concernant 25 départements, valable pour ce mercredi. L’instabilité atmosphérique sera au rendez-vous sur le relief, le centre, le nord et le nord-est. Des pluies torrentielles sont possibles, accompagnées d’orages et de la grêle.

  • Trois scénarios pour l’année scolaire

    Trois scénarios pour l’année scolaire

    Les cours seront organisés selon trois scénarios qui seront mis en œuvre par zones, en fonction du nombre dinfections par le nouveau coronavirus par millier dhabitants. Après des consultations avec le gouvernement libéral, le président Klaus Iohannis a annoncé mercredi que la décision sur une éventuelle fermeture totale ou partielle des établissements denseignement serait prise par les autorités locales. La plupart des enfants devront être présents physiquement dans les salles de classe.

    Klaus Iohannis : « Le scénario vert signifie un très petit nombre de patients ou pas du tout dans la localité en question. À lautre extrême, le scénario rouge, avec plus de trois personnes par jour en moyenne les derniers jours, est un scénario qui ne permet pas dorganiser lécole en présentiel, mais lenseignement est dispensé en ligne, et le scénario jaune est entre ces situations. Cela signifie essentiellement que les jardins denfants et lenseignement primaire vont à lécole, les classes de VIIIe (4e) et de XIIe (terminale) qui se préparent pour les examens vont à lécole, et le reste des classes, selon la décision de lécole, certaines sont en présentiel et dautres pas, pour faire place à une distanciation suffisante, pour ceux qui iront à lécole tous les jours. »



    La ministre de lÉducation, Monica Anisie, a également déclaré que le port du masque sera obligatoire dans les salles de classe, et que si la situation épidémiologique lexige, les cours se poursuivront en ligne. Les sociaux-démocrates de lopposition se sont félicités de lannonce de louverture de la nouvelle année scolaire en septembre, mais soulignent que, jusquà présent, les enfants et les enseignants ne sont pas entrés en possession des tablettes et des ordinateurs promis par le gouvernement pour léducation en ligne.

    Le porte-parole du PSD, Lucian Romascanu, affirme que les autorités ont mal géré de la crise médicale et leur demande de tenir leurs promesses : « Le fait quil ny ait pas doutils pour lenseignement à distance est un gros problème et nous espérons quil ny ait pas de recrudescence de lépidémie, afin que les outils en ligne soient nécessaires. Jespère que le ministère fasse ce quil faut faire, dautant plus quil reste suffisamment de fonds pour labandon du programme « la brioche et le lait », et plus il tarde, plus il met en danger laccès des enfants à léducation, malheureusement ».



    Le Conseil national des élèves, leur structure de représentation, sest également félicité de la décision sur la manière dont les cours auront lieu. Il en va de même pour lorganisation non gouvernementale Sauvez les enfants Roumanie, qui souligne que près de la moitié des étudiants roumains, soit 47%, avaient un accès limité à léducation pendant les mesures disolement imposées par la pandémie, nayant pas disposé de tablette ni dordinateur. La ministre de lÉducation déclare que le gouvernement a alloué les fonds nécessaires à lachat de 250.000 tablettes pour les enfants de milieux défavorisés et quil sapprête à acheter 74.000 ordinateurs portables pour plus de 1.100 lycées. (Trad. Ligia)


  • Cyberattque mondiale sans précédant

    Cyberattque mondiale sans précédant

    La vague de cyberattaques sans précédent qui a fait vendredi plus de 200 mille victimes dans plus de 150 pays, nourrit les craintes relatives à un chaos cybernétique, affirment les experts en la matière, qui mettent en garde contre le risque que ce virus ne revienne dans une nouvelle variante. La majorité des victimes sont des organisations et des entreprises depuis la Russie jusqu’à l’Espagne en passant par le Mexique et le Vietnam.

    Des centaines de milliers d’ordinateurs, la plupart en Europe, ont été infectés par un virus qui exploite une vulnérabilité du système d’opération Windows. Les fichiers bloqués par ce virus peuvent être récupérés uniquement en échange d’une rançon de 300 dollars en monnaie virtuelle Bitcoin, ce qui rend difficile le suivi de la transaction en vue de l’identification des hackeurs. Une partie des personnes affectées a déjà effectué ce paiement même si les experts et les autorités exhortent les victimes à ne pas payer la rançon, d’autant plus que cette pratique ne garantit pas une désinstallation définitive du virus. Les spécialistes ont également recommandé aux propriétaires d’ordinateurs de mettre à jour leurs systèmes, d’utiliser un antivirus et de mettre les informations importantes ou sensibles sur un dispositif extérieur.

    La Russie a été un des pays les plus touchés par l’attaque. Les systèmes informatiques d’une banque russe, de la compagnie nationale des chemins de fer, du ministère de l’Intérieur et de la plus grande compagnie de téléphonie mobile de Russie sont concernés. La banque centrale russe a qualifié l’attaque de massive, tout en précisant que ses données n’avaient pas été compromises. Le service britannique de santé a également été touché et plusieurs interventions chirurgicales ont été même annulées. Sur la liste des victimes de l’attaque cybernétique figurent aussi le géant américain du courrier FedEx et la compagne allemande de fret ferroviaire.


    Selon les spécialistes de la société Karspersky, spécialiste de l’antivirus, la Roumanie figure parmi les 10 pays les plus touchés. Plusieurs serveurs et institutions ont été atteints, tout comme les systèmes informatiques des usines Dacia Groupe Renault de Mioveni (sud), où la production a été perturbée tout au long du week-end.


    Prévu bien avant l’attaque de vendredi, un exercice de sécurité cybernétique se déroule ces jours-ci en Roumanie, organisé par le centre national Cyberint. Cette opération vise à exercer et à évaluer la manière dont les incidents cybernétiques sont gérés, à élaborer une réponse à donner au niveau opérationnel, tactique et stratégique, à assurer un niveau de sécurité accru de l’infrastructure cybernétique, ainsi que à améliorer la coopération entre les institutions afin d’identifier et de limiter l’impact d’incidents de ce genre. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Le flash 14.05.2017 (mise à jour)

    Le flash 14.05.2017 (mise à jour)

    Banque – La Roumanie est devenue membre de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures. Le ministère des AE de Bucarest salue cette adhésion et précise qu’elle représente une reconnaissance de la capacité du pays de participer à la promotion des objectifs de cette institution financière, notamment les projets d’infrastructure et développement économique. En même temps, pour la diplomatie de Bucarest, l’adhésion de la Roumanie à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures est une continuation des démarches censées promouvoir les relations avec les pays asiatiques. La Roumanie et les compagnies roumaines auront ainsi la possibilité d’accéder aux mécanismes financiers de l’institution afin de diversifier la coopération avec les partenaires asiatiques dans des domaines tels l’énergie, le développement urbain, les transports, la technologie de l’information et l’agriculture. Parmi les pays membres de la banque mentionnée figurent aussi la France, l’Allemagne, la Grand Bretagne, les Pays-Bas et la Pologne.

    Hackeurs – Au moins 150 pays, dont la Roumanie, ont été victimes de la plus récente attaque cybernétique d’une ampleur sans précédent, selon un nouveau bilan. Parmi les quelque 200.000 cibles l’on retrouve des organisations et entreprises, des hôpitaux britanniques, le système bancaire russe ou encore le constructeur automobile français Renault. L’attaque relève du chantage : un virus bloque l’accès à des fichiers tant qu’une rançon n’a pas été versée. Les victimes de ces cyberattaques sont conseillées de ne pas payer la rançon aux pirates informatiques. Les experts recommandent également aux usagers des ordinateurs de mettre à jour les systèmes informatiques, d’utiliser un logiciel antivirus et de stocker les informations importantes ou sensibles sur un dispositif externe. L’Office européen de police (Europol) affirme qu’il s’agit de l’attaque informatique la plus grave de l’histoire et craint que le nombre des victimes n’augmente dès lundi, au moment où les gens arriveront au travail et allumeront leurs ordinateurs.

    Gymnastique – La gymnaste roumaine Larisa Iordache a remporté dimanche la médaille d’or de la finale à la poutre, à l’étape FIG World Challenge Cup tenue à Koper en Slovénie. C’est la 2e médaille de la sportive roumaine dans cette compétition, après l’or gagné samedi aux barres asymétriques. L’étape FIG World Challenge Cup est le premier concours international auquel participe Larisa Iordache, après le Championnat d’Europe déroulé à Cluj Napoca (nord-ouest de la Roumanie), où elle a été récompensée du bronze à la poutre. Par ailleurs, en tennis, la meilleure joueuse roumaine du moment, Simona Halep a remporté pour la 2e année consécutive le Tournoi de Madrid, après avoir vaincu la Française Kristina Mladenovici.

    Météo – La météo sera plutôt instable en Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des phénomènes orageux et des pluies de courte durée, notamment en montagne. Les températures maximales iront de 17 à 25 degrés.

  • Samir Bechka, Abdelhamid Djebbari (Algérie) – l’utilisation des ordinateurs et des portables.

    Samir Bechka, Abdelhamid Djebbari (Algérie) – l’utilisation des ordinateurs et des portables.

    Ainsi, notre population en est à 52% par rapport à 76%
    dans l’Union européenne, et 32% de la population n’a jamais utilisé Internet,
    par rapport à 16% qui est la moyenne de l’UE. Le Rapport conclut que moins de
    la moitié de la main d’œuvre de Roumanie possède des capacités numériques
    suffisantes (soit 46%, à comparer avec 72% dans l’Union européenne).
    L’utilisation d’Internet est à la hausse, principalement à cause d’une connexion
    plus importante aux réseaux sociaux.



    Il est
    intéressant de connaître la relation que les Roumains ont avec leur téléphone
    portable. Selon une étude de marché publiée fin 2015 par Ernst & Young
    Roumanie, 66% des sujets questionnés affirment que depuis leur réveil et
    jusqu’à regarder pour le première fois leur dispositif mobile, moins d’une
    trentaine de minutes se passent. Pour près de 30% des personnes interrogées, il
    semble que la routine du matin commence effectivement par consulter le
    portable.

    Combien, de fois le regardent-ils par jour ? La moitié le font
    entre 11 et 50 fois tous les jours. Si 20% le consultent entre 51 et plus de
    200 fois chaque jour, les jeunes de 25 à 35 ans sont les plus friands de
    portables et regardent l’écran plus de 200 fois en 24h. Ils sont 40%, constate
    le sondage. Une majorité écrasante des sondés, 98%, utilisent les dispositifs
    mobiles pour passer des appels, 91% pour l’accès à leur compte de courrier
    électronique, 89% expédient des messages et font des recherches sur Internet et
    86% utilisent le téléphone pour la caméra photo. 34% seulement s’en servent
    pour le shopping.

    Quant au nombre d’applications utilisées, près de la moitié
    des personnes interrogées utilisent entre 8 et plus d’une dizaine
    d’applications, et les chiffres vont décroissant. Si les plus de 55 ans
    détiennent des téléphones portables, les plus jeunes préfèrent des dispositifs
    plus sophistiqués. Vous n’y avez peut-être pas pensé, mais ce sont les
    personnes entre 25 et 35 ans qui utilisent leur dispositif mobile dès le
    réveil. Les consommateurs les plus importants de contenus vidéo sont les 35 à
    45 ans.

    La conclusion des réalisateurs de l’enquête est que les dispositifs
    mobiles changent la manière des gens de communiquer, de travailler et de
    s’amuser. Nous assisterons donc à des évolutions tant dans les dispositifs que
    dans notre manière de nous en servir.

  • Technologies modernes dans le domaine de l’agriculture

    Technologies modernes dans le domaine de l’agriculture

    Si avant 1990 la Roumanie comptait 2500 hectares de serres chauffées, à présent il ne lui reste plus que 250. La plupart des serres et des serres tunnels sont utilisées par leurs propriétaires pour leur propre consommation. Pourtant, certains entrepreneurs, qui connaissent les tendances européennes de développement de ce secteur, souhaitent développer une affaire dans ce domaine. La Roumanie importe actuellement la plupart des légumes en vente sur le marché. La construction de serres et de serres-tunnels utilisant les dernières technologies pourrait s’avérer un investissement rentable dans un proche avenir. Aussi, les serres classiques, à structure en acier et verre font-elles place aux serres modernes, faciles à mettre sur pied.



    La fabrique de serres Transilvania produit des serres modulaires, ainsi que des systèmes d’irrigation et de chauffage, dont 30% sont exportés en Europe Centrale et Occidentale. 70% de la production est vendue sur le marché roumain, où la demande est de plus en plus grande.



    Le directeur de la fabrique, Csaba Lengel, le confirme: « Nous avons plusieurs catégories de clients. La première est celle des personnes pour lesquelles cultiver eux-mêmes des légumes est un hobby. Ils souhaitent produire des légumes bio pour manger sainement. A cette fin, ils achètent des serres-tunnels de 60-80 m2. Ensuite, il y a les fermiers qui en ont assez des serres-tunnels qu’ils bricolent comme il peuvent, sur une structure en bois et couvertes de feuilles en plastique de mauvaise qualité, ce qui les oblige à faire plutôt un travail de constructeur que d’agriculteur. Cette catégorie d’acheteurs deviendra plus nombreuse les prochaines années. Enfin, il y a les investisseurs, qui se sont rendu compte que la culture maraîchère peut être une affaire très rentable, car, en Roumanie, la main d’œuvre coûte moins cher qu’aux Pays-Bas ou en Italie et les conditions climatiques sont meilleures. Si les serres et la technologie sont modernes, c’est encore mieux. Et puis, le marché est très accessible. Le potentiel est donc important et les investisseurs ne l’ignorent pas. Ils viennent investir dans l’agriculture, même s’ils sont spécialisés dans d’autres domaines. Ils embauchent des gens capables, expérimentés et investissent dès le début dans des serres modernes, pour obtenir les meilleurs résultats. Ceux qui travaillent dans ce domaine commencent déjà à se spécialiser. A présent on n’utilise plus de serres comme avant, quand on y cultivait un peu de tout. Chacun se spécialise, comme en Occident. »



    L’hydroponie est un nouveau courant dans le domaine de l’horticulture. Les serres deviennent de véritables laboratoires où les plantes poussent hors-sol, sur un substrat neutre et inerte, irrigué d’un courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante. De l’avis des spécialistes, l’hydroponie est la technologie de l’avenir en agriculture. Cette technologie est utilisée, depuis quelques années, en Roumanie aussi. Par exemple, les serres Dalin de Reghin (dans le comté de Mureş) utilisent de telle technologies avancées, des panneaux solaires et des ordinateurs qui surveillent la croissance des plantes, la température, l’humidité, l’éclairage artificiel, les installations de brouillard d’eau pour relever l’humidité à l’intérieur de la serre.



    Le directeur des serres, Călin Cotoi, explique: «Les tomates sont greffées avec un cycle complet de culture d’un an à croissance indéterminée. La production d’un cycle complet devrait se chiffrer à 55 kg. Un plant devrait produire 20 kg. Le plant greffé que nous avons apporté de Hongrie mesurait 30 cm et devrait arriver à 12 m d’ici la fin de l’année. Nous avons un système de surveillance informatisé, des capteurs de température, d’humidité, de dioxyde de carbone, une station météo à l’extérieur qui mesure les radiations solaires. Un ordinateur est programmé pour ouvrir et fermer les fenêtres de chaque côté lorsqu’il est nécessaire ou bien pour mettre en marche le chauffage».



    Il faut investir un million d’euros dans une serre de ce type. Pour leur part, les petits producteurs de légumes ont à leur disposition des serres-tunnel produites à Mihailesti, non loin de la capitale. La fabrique se propose de produire un nombre de serres-tunnel pouvant couvrir 400 hectares par an pour arriver à une production de 3000 hectares à l’horizon 2020. L’idée appartient au président de la société Romconserv, Aurel Tănase, qui a constaté que de plus en plus de familles du milieu rural souhaitaient démarrer une affaire de légumes, pour la développer par la suite et la transformer en un investissement à succès.



    Aurel Tănase : «Pour la période 2015 — 2020, grâce au Programme National de Développement Rural, nous nous concentrons sur la production de légumes dans des espaces couverts. Nous nous proposons de construire 300 hectares de serres modernes et 3000 hectares de serres — tunnel. Cela, parce que ces dernières années, la différence de température entre le jour et la nuit en Roumanie a considérablement augmenté, engendrant un choc thermique que la plante supporte difficilement et qui a des conséquences négatives sur la production et la qualité de la production. Par conséquent, il faut créer des espaces couverts pour protéger les légumes. Nous disposons de suffisamment de fonds, nous pouvons bénéficier de fonds européens à hauteur de 90% pour mettre en place de grandes superficies maraîchères. C’est une période où la production de légumes roumains devient une niche, et les Roumains veulent acheter des légumes autochtones car ils ont un goût naturel. Nous avons déjà une tradition en ce sens. De plus, depuis le 1er janvier nous bénéficions de fonds pour couvrir différentes dépenses, à savoir 6300 euros par hectare pour les serres et 3200 euros par hectare pour les serres — tunnel. »



    Si dans les pays des bassins maraîchers les serres-tunnel font partie de chaque ferme, les investisseurs préfèrent, eux, les serres automatisées, où l’ordinateur n’est aidé que par une dizaine d’employés par hectare. Ils sont habitués aux grandes productions hors sol, de 400 tonnes par hectare au lieu de 50 tonnes par hectare dans une serre traditionnelle. Peu importe si le goût des tomates n’est plus le même qu’autrefois. (Trad. : Dominique, Valentina Beleavski)

  • Le mathématicien Grigore Moisil

    Le mathématicien Grigore Moisil

    Né le 10 janvier 1906, le mathématicien Grigore Moisil est considéré comme le fondateur de lenseignement informatique roumain. Son père, Constantin Moisil, était un historien et archéologue fameux, considéré à son tour comme le père de la numismatique roumaine. Il fut dailleurs le directeur du Cabinet numismatique de lAcadémie Roumaine. Son frère, George, a été physicien et professeur à lUniversité Polytechnique de Bucarest.



    Grigore Moisil fait ses études pré-universitaires à Vaslui (dans lest du pays) et à Bucarest, la capitale. En 1924, il devient étudiant de lInstitut Polytechnique, mais il change vite de formation en faveur de la faculté de Mathématiques, sa vraie passion. Il obtient son titre de docteur en mathématiques tout de suite après la faculté ; en 1930, il se rend à la Sorbonne pour y étudier aux côtés des plus grands mathématiciens du monde et participe à la vie scientifique de Paris. Deux ans plus tard, en 1932, Grigore Moisil revient en Roumanie et sétablit à Iasi (dans lest) pendant 10 ans. Cest là quil découvre linformatique, raconte Solomon Marcus, un de ses étudiants, actuellement membre de lAcadémie Roumaine.



    Solomon Marcus: « Dans les années 30, Grigore Moisil était professeur à lUniversité de Iasi. Cest là quil jette les bases de la logique mathématique, une discipline qui navait pas de tradition en Roumanie. Il commence à faire des progrès dans ce domaine, il donne des cours de logique mathématique à Iasi. Cette activité le conduit à linformatique. La théorie des automates, sur laquelle repose le domaine des ordinateurs électroniques, est à son tour fondée sur la logique. Cest ça le parcours: de la logique à linformatique. Grigore Moisil est considéré au niveau mondial comme un des pionniers de linformatique, parce que cest lui qui fonde lenseignement supérieur dinformatique en Roumanie, dans la seconde moitié des années ‘50. Cest lui qui contribue à la création des premières équipes de mathématiciens – informaticiens et forme plusieurs générations consécutives de disciples. Moi, je suis un de ses disciples directs. A leur tour les disciples de Moisil ont eu leurs propres disciples. A lheure actuelle nous en sommes à la 3e ou 4e génération. »



    Passionné dinformatique, formateur des futurs informaticiens roumains, Grigore Moisil avait prévu dès le début lampleur quallait connaître son domaine.



    Le mathématicien Solomon Marcus explique: « Grigore Moisil est le premier savant roumain qui nous avait averti, vers 1970, de la révolution quallaient engendrer les ordinateurs, une révolution qui imposait un nouveau type dalphabétisation: celle computationnelle. Ce que Grigore Moisil a accompli dans les années 60 – ‘70 est comparable à ce quavait réussi à faire au début du 20e siècle Spiru Haret, un autre savant roumain, ancien ministre de léducation, qui avait déclenché la lutte contre lanalphabétisme en Roumanie. Spiru Haret avait lutté contre lanalphabétisme proprement – dit, alors que Grigore Moisil a prévu, 10-15 ans avant le début de lère informatique, quapprendre à utiliser lordinateur allait concerner le monde entier ».



    Par ses prévision sur limportance des ordinateurs dans la vie quotidienne, mais aussi par sa personnalité, Grigore Moisil a gagné ladmiration des professionnels de domaines qui navaient rien à voir avec linformatique.



    Solomon Marcus: « Il a organisé des recherches scientifiques dans le domaine de la théorie des automates, qui est la partie théorique du domaine des ordinateurs électroniques. Il a été un grand scientifique, professeur et animateur. Cest Grigore Moisil qui a créé le Centre informatique de lUniversité de Bucarest. Celui-ci accueillait non seulement des mathématiciens et des ingénieurs, mais aussi des personnes activant dans bien dautres domaines, comme le compositeur Aurel Stroe par exemple. Sy ajoutaient des historiens et des linguistes, car on soupçonnait déjà lénorme impact que les ordinateurs électroniques allaient avoir sur le monde.»



    Grigore Moisil nous a quittés en 1973. Depuis, lanniversaire de sa naissance, 10 janvier, est marqué chaque année par lAcadémie Roumaine et par ses disciples. (Trad. Valentina Beleavski)