Tag: ordonnance

  • La semaine du 23 au 29 octobre 2023

    La semaine du 23 au 29 octobre 2023


    Sommet

    L’agenda
    du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a inclus sa participation jeudi et
    vendredi aux réunions de Bruxelles du Conseil européen et du Sommet de la zone
    euro en format élargi. L’occasion pour le président roumain de rappeler que la
    Roumanie restera un partisan ferme de l’Ukraine voisine, victime de l’agression
    russe. Et Iohannis d’insister sur la nécessité que la communauté internationale
    continue à aider Kiev aussi longtemps que nécessaire. La Roumanie, a-t-il dit,
    se prononce en faveur de l’ouverture d’ici la fin de l’année, des négociations
    d’adhésion à l’UE de l’Ukraine et de la République de Moldova, majoritairement
    roumanophone. Par ailleurs, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, s’est
    rendu jeudi à Bruxelles pour rencontrer la commissaire européenne chargée des
    Transports, la Roumaine, Adina Valean et le responsable européen aux Affaires
    économiques et monétaires, Paolo Gentiloni. Les discussions avec les
    représentants de la Commission sont intervenues après que le gouvernement de
    Bucarest a transmis le projet de loi du système public de retraite, un des
    jalons du PNRR.




    Salaires




    Lors des
    pourparlers avec les syndicats et les patronats, le gouvernement roumain a majoré
    le Smic dans le secteur du BTT, en Agriculture et dans l’Industrie alimentaire.
    Cela permettra aux salariés concernés de verser leurs contributions à la
    Sécurité sociale dont ils étaient jusqu’alors exonérés, sans voir leurs revenus
    diminuer. Le représentant des patronats, Cristian Erbaşu, considère que la
    mesure était nécessaire pour décourager le travail au noir et combattre la
    diminution de la main d’œuvre dans le domaine du BTT qui, de toute façon, se
    confronte à une pénurie d’ouvriers.




    Ordonnance




    Le
    gouvernement de coalition PSD-PNL continue à encourager la prudence dans
    l’utilisation de l’argent public afin de réduire le déficit budgétaire.
    L’Exécutif a donc élaboré une nouvelle ordonnance d’urgence pour réduire les
    dépenses publiques d’ici la fin de l’année. Une série de restrictions
    financières seront donc imposées aux institutions d’Etat et aux mairies. Les
    administrateurs de crédits n’auront plus le droit de signer des demandes
    d’approvisionnement des services municipaux en fournitures de bureau ou en
    d’autres biens et services. Au terme du nouvel acte normatif, le paiement des
    droits salariaux gagnés par les fonctionnaires publics suite à une action en
    justice est reporté en 2024. Le premier ministre Marcel Ciolacu affirme qu’il
    n’y a pas de raison d’inquiétude puisque le budget permet le paiement aussi
    bien des salaires que du reste des dépenses publiques assumées par les
    autorités. Les pensions de retraite seront indexées sur l’inflation, de 13,5%,
    à partir de l’année prochaine. Les nouvelles mesures adoptées par le gouvernement
    surviennent peu de temps après que l’Eurostat a montré que la Hongrie (6,6%) et
    la Roumanie (6,3%) sont les pays européens affichant le déficit
    gouvernemental le plus élevé parmi les 27.




    Motion




    Les
    partis d’opposition, l’USR et la Force de la Droite, ont avancé une motion
    simple contre le ministre des Finances, le libéral Marcel Bolos, qu’ils
    accusent d’avoir permis durant son mandat, la flambée des dépenses publiques.
    Selon les signataires du document, pour remplir les caisses de l’Etat, le ministre
    et le premier ministre ont décidé d’une nouvelle série de taxes aux
    répercussions négatives sur les petits entrepreneurs. Pratiquement, ils ont
    choisi des avantages financiers à court terme au détriment de la stabilité et
    la prospérité à long terme. La motion simple sera examinée lundi avant d’être
    soumise au vote mardi, selon la décision du Bureau permanent de la Chambre des
    députés.














    Corruption




    Le Sénat
    roumain a adopté un projet de loi initié par le gouvernement, au terme duquel,
    les personnes condamnées qui essaient d’échapper à la justice et ne se
    présentent pas aux portes de la prison dans la semaine suivant la sentence,
    risquent trois ans de prison supplémentaires. La ministre de la Justice, la
    libérale, Alina Gorghiu, considère qu’une telle modification législative
    découragera les personnes faisant l’objet des dossiers de corruption d’essayer
    d’échapper à la justice. La Roumanie fait toujours des efforts pour retrouver
    et rapatrier plusieurs personnalités condamnées pour des faits de corruption
    ayant pris la fuite. Parmi elles, l’ancienne cheffe de la DIICOT, le Parquet
    anti-mafia, Alina Bica et le président social-démocrate du Conseil
    départemental Neamt, Ionel Arsene, les deux se trouvant en Italie. La liste se
    complète par l’ancien édile de Bucarest, Sorin Oprescu, actuellement en Grèce
    ou parl’homme d’affaires, Sebastian
    Ghita, ancien membre de la commission parlementaire de contrôle sur les
    activités des Services secrets roumains, qui se cache en Serbie.






    Pèlerinages




    Des
    dizaines de milliers de fidèles orthodoxes ont vénéré cette semaine les
    reliques du Saint Démètre le Nouveau, le patron de Bucarest dont la célébration
    a lieu chaque année, le 27 octobre. Réunis plusieurs jours d’affilée dans la
    cour de la Cathédrale patriarcale de Bucarest, les pèlerins ont pu se signer
    aussi devant les reliques des Saints Empereurs Constantin et Hélène et du Saint
    Nectaire. Lors du recensement de 2022, 85,3% des Roumains ayant déclaré leur appartenance
    religieuse étaient orthodoxes, 4,5% catholiques, 3% protestants et 2,5%
    pentecôtistes. 0,3% des Roumains ont affirmé être athées ou sans religion.







  • 04.04.2020 (mise à jour II)

    04.04.2020 (mise à jour II)

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités de Bucarest ont émis samedi une nouvelle ordonnance militaire, la 7e depuis l’instauration de l’état d’urgence à cause de la crise provoquée par le nouveau coronavirus. Selon ce décret, la localité de Tandarei, du département de Ialomiţa, dans le sud du pays a été placée en quarantaine suite au retour depuis des pays d’Europe occidentale de quelque 800 personnes. Un grand nombre de celles-ci n’auraient pas respecté les conditions de confinement à domicile. A partir de ce 5 avril, à 23 heures, heure de Bucarest, tous les vols commerciaux vers et depuis l’Autriche, la Belgique, la Suisse, les Etats-Unis, le Royaume Uni, l’Irlande, les Pays-Bas, la Turquie et l’Iran sont suspendues pour une période de 14 jours. Des vols charter pour le transport des ouvriers saisonniers de Roumanie vers d’autres Etats seront pourtant permis. L’ordonnance numéro 7 prolonge pour toute la durée de l’état d’urgence la suspension du transport routier international de personnes réalisé par des opérateurs de transport vers et depuis plusieurs pays : Italie, Espagne, France, Allemagne, Autriche, Suisse, Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas et Turquie. En Roumanie le nombre des décès provoqués par le coronavirus a progressé à 146. Le bilan des personnes malades a augmenté à 3.613 dont 329 personnes ont été déclarés guéries. 119 malades sont actuellement en soins intensifs. Quelque 500 personnes infectées sont en fait des personnels de santé, la plupart provenant de l’hôpital de Suceava. Deux autres hôpitaux du nord-est, dans les villes de Câmpulung Moldovenesc et de Falticeni ont été entièrement et respectivement partiellement fermés pour une période de 14 jours pour des opérations de décontamination. Une centaine de médecins et personnels sanitaires ont été dépistés positifs au coronavirus. Au niveau national plus de 15 mille personnes sont en quarantaine dans des centres spécialisés et plus de 113 mille sont confinés à domicile. 317 ressortissants roumains se trouvant à l’extérieur du pays ont été infectés, dont 26 ont décédé.

    Coronavirus dans le monde – Le bilan de la pandémie de coronavirus a dépassé les 60 mille décès à travers le monde. L’Organisation mondiale de la santé annonce que plus de 200 pays et territoires sont touchés. La situation la plus grave est enregistrée aux Etats-Unis, qui recense un quart du nombre total d’infections et en Europe, où le nombre le plus élevé de décès a été enregistré. Les avertissements se multiplient a sujet du Japon qui pourrait devenir le prochain pays fortement touché par l’épidémie si son gouvernement n’adopte des mesures plus restrictives. En Europe, l’Espagne a dépassé l’Italie pour ce qui est du nombre de personnes infectées et a enregistré au total plus de 11 mille décès. Le nombre de nouveaux cas d’infections est à la baisse en Italie, mais le nombre des décès touche déjà les 15 mille. Le troisième pays européen le plus touché est la France avec plus de 6500 morts.

    Economie – La pandémie de coronavirus a paralysé l’économie mondiale et jeté le monde en une récession qui serra plus grave que la crise financière mondiale des années 2008 – 2009 a déclare Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI. Elle a appelé les économies avancées à redoubler d’efforts pour aider les pays émergeants et en cours de développement à dépasser l’impacte économique et sanitaire de la pandémie. Un message similaire est venu de la part du président de la Banque mondiale, David Malpass. La Commission européenne et la Banque européenne d’investissements ont approuvé un financement de 700 millions d’euros au secteur agroalimentaire sur toile de fond de pandémie, dans le cadre d’un Plan d’investissements pour l’Europe. Le programme contribuera au maintien et à la création d’emplois dans les zones rurales. La Commission européenne a annoncé la suspension temporaire des taxes douanières et de la TVA pour l’importation d’équipements médicaux et d’équipements de protection provenant de l’extérieur de l’UE, ce qui atténuera la pression sur les dépenses publiques au niveau national.

    Rameaux – Les catholiques du monde entier célèbrent le dimanche des Rameaux, fête qui marque l’entrée solennelle de Jésus Christ à Jérusalem. C’est le début de la dernière semaine avant Pâques, surnommé la Semaine sainte, au cours de laquelle les chrétiens se préparent à célébrer cette très importante fête chrétienne. Cette année, en Roumanie, en raison des restrictions imposées par la pandémie de coronavirus, les messes se dérouleront dans les églises sans la participation des fidèles, qui auront pourtant la possibilité de les suivre à la télé, à la radio et enligne. « L’église nous exhorte par ce temps de pandémie à redécouvrir la beauté et la richesse de la prière en compagnie des personnes qui nous sont chères dans l’église de notre demeure, aux côtés de nos familles », a déclaré le père Francisc Dobos, porte-parole de l’Archevêché catholique de Bucarest. Il a ajouté que la situation n’était pas idéale, mais qu’elle est la meilleure possible dans les circonstances actuelles. « Par cette union spirituelle facilitée par les moyens de communication – télé, radio et enligne – en fait nous ne nous séparons pas du Christ » a complété Francisc Dobos. Cette année les catholiques célèbrent Pâques le 12 avril alors que les orthodoxes célèbres la même fête le 19 avril.

    Météo – Températures en légère progression ce weekend en Roumanie avec des maximas allant de 11 à 19 degrés dimanche à midi. Une alerte jaune au vent fort a été annoncée sur plusieurs régions du sud et du sud-est. 17 degrés sont prévues à midi à Bucarest.

  • 30.03.2020 (mise à jour)

    30.03.2020 (mise à jour)

    Ordonnance militaire — Le gouvernement roumain a adopté, dimanche soir, une nouvelle ordonnance militaire, la quatrième depuis le début de l’état d’urgence imposé par l’épidémie de COVID-19. Le document introduit le plafonnement du tarif des services communaux et du prix des carburants durant l’état d’urgence et décide que le personnel essentiel du domaine énergétique soit confiné sur son lieu de travail. L’ordonnance assouplit les règles de sortie pour les personnes âgées. Ainsi, les citoyens de plus de 65 ans peuvent à présent quitter leur domicile à toute heure en cas de soins ou dexamens médicaux, mais sans utiliser les transports publics. Ils pourront également sortir entre 20h et 21h pour les besoins de leurs animaux de compagnie ou domestiques, et pas seulement entre 11h et 13h, comme ces derniers jours. En plus, la nouvelle ordonnance militaire alourdit les sanctions pour ceux qui ne respectent pas les limitations de sortie et les sanctions pour ceux se dérobent aux règles de confinement ou de quarantaine. Ainsi, ceux qui quittent leur lieu de quarantaine avant la période fixée légalement seront obligés de couvrir les dépenses d’une nouvelle période de quatorzaine. Le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a expliqué que ces mesures restrictives étaient nécessaires et qu’elles seraient levées une fois la propagation du virus ralentie.



    Bilan — Le président Klaus Iohannis a lancé, ce lundi, un nouvel appel aux Roumains de respecter les dispositions des autorités pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Selon le plus récent bilan des autorités roumaines, on compte 1.952 cas d’infection au nouveau coronavirus, dont 209 personnes ont guéri. Plusieurs dizaines de Roumains sont décédés, en Roumanie et à l’étranger, des suites de l’infection causée par le virus. Selon le ministre roumain de la Santé par intérim, Nelu Tătaru, le pic de l’épidémie pourrait se produire vers la mi-avril, avec environ 10.000 personnes testées positives au Sars-Cov-2. Le président de la Société roumaine de microbiologie, Alexandru Rafila, a estimé, dans une interview pour Radio Roumanie, que le nombre d’infections commencerait à baisser au mois de mai, après un maximum en avril. Le spécialiste a aussi prévu une nouvelle hausse des cas d’infection à l’automne prochain.



    Vols — Tarom, la compagnie roumaine de transport aérien suspend ses vols pour Istanbul, en Turquie, entre le 30 mars et le 30 avril, suite aux restrictions imposées par les autorités. Les voyageurs affectés peuvent demander le report de leur voyage sans frais supplémentaires. La semaine dernière, Tarom avait déjà suspendu ses vols vers la France et l’Allemagne, pour au moins deux semaines, ainsi que les vols domestiques en Roumanie. Les vols des aéronefs d’Etat, les vols cargo et de services postaux, les vols humanitaires ou ceux qui assurent des services médicaux d’urgence ne sont pas concernés par ces mesures. En février, la Commission européenne approuvait l’accord d’un emprunt de 176 millions de lei (environ 36,5 millions d’euros) à Tarom. La compagnie se confronte à un déficit accru de liquidités à cause de l’augmentation des coûts d’exploitation suite au vieillissement de sa flotte.



    Statistiques — La Roumanie comptait en 2019 plus de 5.157 millions de retraités, un nombre inférieur de 50.000 à celui de l’année précédente, révèlent les données fournies ce lundi par l’Institut national de la statistique. La pension de retraite mensuelle moyenne s’élevait à 1.292 lei (soit près de 270 euros), en hausse de 10,2% par rapport à 2018, tandis que le montant mensuel moyen des pensions de retraite établies sur la base des contributions sociales a été de 1.247 lei (soit l’équivalent d’environ 260 euros). Selon l’Institut national de la statistique, les bénéficiaires de ces pensions de retraite comptent pour 99,9% du nombre total des retraités.

  • 25.03.2020

    25.03.2020

    Réunion — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a, aujourd’hui, une réunion d’évaluation et de présentation des mesures de gestion de la crise engendrée par l’épidémie de coronavirus avec le premier ministre Ludovic Orban, le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, le ministre des Finances, Florin Cîţu, le ministre de la Défense, Nicolae Ciucă, le ministre de l’Economie, de l’Énergie et du Milieu des affaires, Virgil Popescu, et la ministre du Travail et de la Protection sociale, Violeta Alexandru. A partir d’aujourd’hui, les nouvelles mesures de prévention de la propagation du coronavirus — incluses dans l’Ordonnance militaire n° 3 – sont en vigueur. Des restrictions de circulation des personnes à l’extérieur de leur logement sont mises en place tant de jour que de nuit, avec certaines exceptions. Ainsi, les déplacements justifiés sont permis, d’ordre professionnel ou pour l’achat de biens de première nécessité pour les personnes et les animaux domestiques. Les personnes de plus de 65 ans ne pourront quitter leur logement qu’entre 11h00 et 13h00. Ceux qui se déplacent doivent se munir d’une attestation délivrée par l’employeur ou d’une déclaration sur l’honneur. A partir d’aujourd’hui, la mesure du confinement ou, selon le cas, de l’entrée en quarantaine est valable pour toutes les personnes qui entrent en Roumanie.



    Décès — 13 personnes sont décédées en Roumanie des suites de l’infection au coronavirus. Jusqu’à présent, 794 cas d’infection ont été confirmés, dont plus d’une centaine de soignants. 79 personnes ont guéri et sont sorties de l’hôpital. L’infection au COVID-19 a entraîné la mort de huit Roumains, sept en Italie et un en France.



    Hôpitaux — L’Hôpital départemental de Suceava (nord-est) a été fermé aujourd’hui pour 48 heures, en vue d’une désinfection générale. La décision, prise par le ministère de la Santé, survient après une situation grave signalée dans cet hôpital : 34 médecins et 49 infirmiers et aides-soignants ont été testés positifs au nouveau coronavirus. Les autorités ont décidé qu’après la désinfection, l’hôpital de Suceava soit destiné exclusivement au traitement des cas de COVID-19. Les procureurs ont lancé des poursuites pénales in rem pour entrave à la lutte contre les maladies et abus de pouvoir, alors que la direction de l’hôpital avait demandé aux personnes testées positives de venir travailler. A Focşani aussi, dans l’est de la Roumanie, un hôpital militaire a été fermé pour désinfection après que deux personnes ont été testées positives. Par ailleurs, tous les hôpitaux publics de Roumanie ont suspendu, pendant deux semaines, les hospitalisations pour les interventions chirurgicales, les traitements et les investigations médicales non urgentes. En Roumanie, plus de 100 soignants ont été infectés au COVID-19.



    Armée — 82 marins des Forces navales roumaines se trouvent actuellement en Méditerranée pour assurer la commande du groupe naval permanent de lutte contre les mines de lOTAN numéro 2. Jusqu’à présent, l’équipage du navire militaire « Vice-amiral Constantin Bălescu » a parcouru plus de 5.500 milles marins depuis son départ, il y a 10 semaines, du port de Constanţa, dans le sud-est de la Roumanie. Les militaires roumains assurent des mesures de sécurité collective sur le flanc sud de l’Alliance transatlantique conformément aux engagements assumés par notre pays face à ses partenaires. Le navire roumain a effectué différentes manœuvres avec des bâtiments d’Allemagne, de Turquie, d’Italie et du Canada, ainsi qu’un exercice appelé COVIDEX. C’est une simulation de l’action des équipages en cas d’apparition d’un cas d’infection au nouveau coronavirus à bord d’un navire militaire selon des procédures préétablies par le Commandement maritime allié.



    Fête de la Police — Le président Klaus Iohannis a transmis, aujourd’hui, un message à l’occasion de la Journée de la Police roumaine. Dans le contexte actuel, il demande aux policiers d’être un modèle de conduite et de responsabilité et d’appliquer la loi fermement, mais aussi avec respect de la dignité humaine. Le chef de l’Etat indique, dans le message, que la Police roumaine est une institution avec un rôle essentiel dans le maintien de l’ordre public et dans la garantie de la sécurité de tous les citoyens roumains. « Même si l’ennemi est invisible, la lutte est tout à fait réelle et c’est un combat que nous sommes tenus de gagner », a encore souligné Klaus Iohannis.



    Coronavirus dans le monde — La pandémie de coronavirus continue de se propager dans le monde. L’Espagne, deuxième pays le plus touché en Europe, a demandé, mardi, une aide humanitaire à l’OTAN pour une livraison de tests rapides, de masques et d’équipement de protection. Les Espagnols ont enregistré un nouveau record de 514 morts en raison du COVID-19 les dernières 24 h. Le bilan total avoisine les 3000 décès, et le nombre total de cas confirmés a dépassé les 42.000. En Italie, le nombre de morts a dépassé les 6.800, après que 743 décès eurent été enregistrés les dernières 24 h. Le nombre total de cas s’élève à près de 70.000, la Lombardie étant la région la plus affectée. La France continue elle aussi de se confronter à des problèmes, avec plus de 22.000 cas et 1100 morts. L’Allemagne a quant à elle rapporté plus de 22.000 cas et 159 morts. Aux Etats-Unis, un mineur est décédé des suites de l’infection au coronavirus, le premier sur sol américain, où plus de 780 personnes sont décédées de la pandémie. Le nombre de cas confirmés avoisine les 55.000. Plus de 1900 personnes sont mortes en Iran, et le nombre de cas confirmés est de près de 25.000. La Chine a également rapporté de nouveaux décès, mais aussi des dizaines de cas d’infection, après que la situation semblait se stabiliser. Depuis le début de l’épidémie en décembre 2019, le coronavirus a provoqué plus de 3.280 décès en Chine continentale, et le nombre de cas excède 81.000.

  • La libéralisation du marché gazier

    La libéralisation du marché gazier

    Le secteur de l’énergie a subi des changements dramatiques au cours de 2019, indiquent les données collectées par l’Institut national de la statistique — pendant les 8 premiers mois de l’année passée, la Roumanie a perdu sa qualité de pays exportateur d’énergie pour devenir un importateur net, tandis que la production interne de gaz et d’électricité a chuté. Autrement dit, la quantité d’énergie électrique importée a augmenté de 72,8%, celle de gaz a connu une hausse de 85,7%, tandis que les exportations d’électricité ont baissé de 37,5%. Dans le même temps, la production interne de gaz s’est diminuée de 2,4%, et celle d’électricité s’est réduite de 3,4%. Selon les analystes, ce sont les effets de la controversée Ordonnance d’urgence 114/2018 qui seraient à l’origine de ces évolutions négatives. Les mêmes analystes considèrent que les distorsions produites par l’acte normatif ont poussé le tarif du gaz roumain au niveau le plus élevé de la région, aussi bien pour les professionnels que pour les particuliers. L’ancien président de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie et actuel secrétaire d’Etat au ministère de l’Energie, Niculae Havrileţ, affirme que :



    « Même pour les particuliers, le tarif pratiqué dans la région est inférieur à celui du gaz en Roumanie ; il est de 12 euros pour un MW, soit environ 59-60 lei, alors que le tarif administratif imposé par l’Ordonnance 114 pour les clients domestiques est de 68 lei. »



    Le tarif plafond de 68 lei (quelque 14 euros)/Mégawatt pour le consommateur domestique, tarif inférieur à celui du marché au moment de l’adoption de l’Ordonnance, a entraîné la hausse des tarifs sur le marché libre, le tarif du gaz pour l’industrie roumaine devenant le double de celui pratiqué dans la région, à savoir 120 lei (environ 25 euros) par rapport à seulement 60 lei pratiqué sur le hub d’Autriche, par exemple. Les effets en cascade se sont fait sentir tout au long de l’année 2019, la majoration du tarif du gaz entraînant la majoration des prix et tarifs sur l’ensemble de l’économie.



    En décembre dernier, deux mois après son installation, le gouvernement libéral de Bucarest a abrogé les dispositions de l’Ordonnance 114, adoptée par l’ancien Exécutif social-démocrate, concernant les compagnies du secteur de l’énergie et le plafonnement du tarif pour les producteurs de gaz et les fournisseurs d’électricité. Le gouvernement et le Régulateur national ont également décidé que l’Etat roumain lèverait entièrement le contrôle du marché du gaz au 1er juillet 2020. A la différence de l’énergie électrique, dont l’ouverture du marché est prévue pour l’année prochaine, les autorités ont préféré une libéralisation rapide du marché du gaz. La décision a été expliquée par la conjoncture favorable, cette nouvelle libéralisation, à travers laquelle la Roumanie alignera son tarif sur celui international, pourrait avoir effet une baisse des prix internes.


    (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • A la Une de la presse roumaine ce 25.02.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 25.02.2019

    … et les visées de l’Union démocrate magyare de Roumanie occupent les esprits et les espaces des journaux roumains ce lundi.


  • A la une de la presse roumaine 12.12.2018

    A la une de la presse roumaine 12.12.2018

    La menace d’un possible arrêté gouvernemental qui modifie les lois de la justice, alors que celles-ci se trouvent toujours débattues au parlement, plane à nouveau, notent à l’unisson les quotidiens en ce mercredi. Les premières informations sur le budget 2019 filtrent, alors que le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, se trouve sous les feux des critiques pour un voyage au Cuba à 15.000 € le ticket d’avion.

  • A la une de la presse roumaine 15.10.2018

    A la une de la presse roumaine 15.10.2018

    La modification des lois de la justice par ordonnance d’urgence préoccupe au plus haut point tous les journaux bucarestois. Plusieurs dossiers en seront affectés, selon le Procureur général cité par les médias roumains. C’est le cas, par exemple, du dossier de la Révolution ou encore celui des manifestations du 10 août, lit-on sur hotnews.