Tag: otage

  • 09.08.2023 (mise à jour)

    09.08.2023 (mise à jour)

    Libération – Un ressortissant roumain enlevé au Burkina Faso il y a près de 8 ans a été libéré et se trouve aujourd’hui en toute sécurité sur le territoire de la Roumanie, a fait savoir ce mercredi le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, qui a salué dans un communiqué tous les partenaires étrangers, notamment le Maroc pour le soutien important. « Je salue la libération du citoyen roumain enlevé au Burkina Faso ! Je félicite toutes les institutions roumaines impliquées pour les efforts permanents et je remercie à tous les partenaires étrangers qui nous ont soutenus dans cette démarche difficile » s’est également exprimé sur le réseau X (ex-twitter) le président roumain, Klaus Iohannis.Ancien agent de sécurité dans une mine de manganèse à Tambao, dans le nord de l’Etat africain de Burkina Faso, Iulian Ghergut a été enlevé le 4 avril 2015, suite à une embuscade contre le véhicule tout-terrain qu’il conduisait dans le cadre d’une patrouille. Il était jusqu’ici le plus ancien otage occidental en captivité au Sahel. Son enlèvement avait été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, qui s’est peu après rallié a Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Au moins trois Italiens et un Allemand sont encore détenus au Sahel, ainsi qu’un Sud-Africain enlevé en 2017, selon l’AFP.

    Gouvernement – Le président du PNL, Nicolae Ciucă, exclut la possibilité de briser la coalition gouvernementale ou le déclenchement d’élections anticipées. Il affirme qu’avec les sociaux-démocrates, des solutions seront trouvées pour que la réforme fiscale n’implique pas de nouveaux impôts pour les entreprises. Ces éclaircissements interviennent après une nouvelle rencontre avec le Premier ministre Marcel Ciolacu autour des réformes préparées par l’exécutif à travers une ordonnance d’urgence dans le domaine administratif et fiscal. Le Premier ministre, chef de file du PSD, a déclaré que ces discussions se déroulaient avec le mandat sur la table, et il n’hésitera pas à démissionner si le PNL retire son soutien à ce train de mesures visant à maintenir le déficit budgétaire dans les quotas d’accord avec les experts européens. De nouvelles concertations entre partenaires de la coalition sont annoncées dans les jours qui viennent. Le projet d’ordonnance d’urgence concernant la suppression de certains avantages fiscaux et la modification de certains impôts est toujours en discussion. Les mesures visent, entre autres, à augmenter les impôts des petites et moyennes entreprises, à modifier la TVA ou à taxer les salaires des programmeurs qui dépassent un revenu mensuel de 10 000 lei (environ 2 000 euros). L’objectif est d’augmenter les recettes de l’État et de respecter certains engagements pris dans le cadre du PNRR. Les représentants des entreprises informatiques critiquent les mesures fiscales proposées et affirment qu’elles affecteraient sérieusement ce secteur. Ils précisent que certaines entreprises analysent déjà la possibilité de délocaliser leurs activités dans les pays voisins.

    Retraite
    Les sénateurs et
    députés roumains devraient reprendre le travail cette semaine pour amender, une
    nouvelle fois, le projet de loi sur les régimes spéciaux de retraite. Le
    Premier ministre Marcel Ciolacu a annoncé la convocation d’une session
    extraordinaire du Parlement, après que certains articles de l’acte normatif
    aient été déclarés inconstitutionnels. Les parlementaires
    doivent trouver des solutions pour que l’un des objectifs du PNRR soit rempli
    et que la troisième demande de paiement puisse être soumise à la Commission
    européenne. La réforme des retraites spéciales a été adoptée au Parlement fin
    juin et prévoit que les magistrats peuvent prendre leur retraite jusqu’en 2028
    dans les mêmes conditions qu’actuellement, s’ils justifient de 25 ans de
    service. Ils bénéficieraient d’une pension à hauteur de 80% de l’allocation
    brute et des majorations du dernier mois d’activité. Selon la Maison nationale
    des pensions de retraite, en juillet, on dénombrait 10 310 bénéficiaires, soit
    29 personnes de plus que le mois précédent, et la pension de service moyenne la
    plus élevée était d’environ 21 500 lei (environ 4 350 euros).

    Inflation – La Banque centrale de Roumanie a révisé à la hausse, à 7,5% ses prévisions sur le taux d’inflation pour la fin de cette année et à 4,4% pour la fin 2024, selon les chiffres présentés mercredi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu. L’institution estimait en mai 2023 que le taux d’inflation allait se chiffrer à 7,1% pour la fin 2023. Mugur Isarescu a précisé que la majoration des taxes et impôts, tels les impôts directs sur la consommation, les accises et la TVA ne font qu’augmenter l’inflation. Les experts de la Banque centrale évoquent d’amples incertitudes au sujet de la trajectoire projetée dans le contexte de l’adoption probable de mesures de correction fiscale visant les recettes budgétaires, avec un impact direct sur l’inflation, telles la majoration des impôts directs, de la TVA et des accises.

    Météo – Le thermomètre de nouveau eu hausse en Roumanie même si les températures restent encore en dessous des normales saisonnières sur une large partie du territoire. Les maxima frôleront les 30 degrés jeudi à Bucarest.

  • 02.01.2015

    02.01.2015

    Messages — Le président roumain, Klaus Iohannis, souhaite aux Roumains vivant en Roumanie et dans la diaspora qu’en 2015 les espoirs deviennent réalité. Dans son message pour la Nouvelle année, le chef de l’Etat se déclare confiant que cette année constituera le début d’une Roumanie de la normalité. Il a exhorté ses compatriotes à laisser de côté ce qui les divise et de préserver ce qui les unit. Le premier ministre Victor Ponta a lui aussi transmis un bref message pour la Nouvelle année à tous les Roumains sur Facebook, ajoutant que 2015 sera certainement une bonne année. L’ancien souverain de la Roumanie, le roi Michel Ier et la reine Anne ont, pour leur part, souhaité aux Roumains une Nouvelle année pleine de joies, de chance, bonne santé et l’accomplissement de leurs vœux. Enfin, Daniel, patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, qui représente la confession majoritaire en Roumanie, a appelé les Roumains à faire preuve de solidarité envers les familles pauvres et les nécessiteux. « Nous devons aider tous ceux étant dans le besoin », a-t-il exhorté les fidèles.



    Développement — 2015 est l’Année européenne du développement, se félicite le ministère roumain des Affaires étrangères, dans un communiqué. C’est l’occasion d’introduire dans le débat public des sujets tels le rôle et les responsabilités de la Roumanie, en tant que membre de l’UE, en matière de développement global et d’éradication de la pauvreté. Durant les 12 prochains mois, la diplomatie roumaine entend ainsi dérouler des campagnes d’information des citoyens roumains visant la coopération internationale pour le développement, l’importance de celle-ci dans l’actuel contexte mondial, ainsi que la contribution en la matière de la Roumanie, au sein de l’UE. Bucarest souhaite, de cette manière, stimuler l’intérêt des Roumains et les faire s’impliquer activement dans les actions censées diminuer la pauvreté dans le monde. Ce sont le Parlement et le Conseil communautaires qui ont décidé de faire de 2015 l’Année européenne du développement. L’UE est le fournisseur d’assistance au développement le plus important au monde, assurant la moitié du volume total de ce genre d’appui. L’année dernière, la Roumanie, elle, a alloué plus de 100 millions d’euros au budget national pour l’assistance au développement. C’est la République de Moldova voisine qui en est le principal bénéficiaire.



    Al Mawlid — La communauté musulmane de Roumanie a marqué l’Al Mawlid, soit la naissance du prophète Mahomet. A part les services religieux, les fidèles ont assisté à des récitals de chants et de poésies dédiées à la personnalité fondamentale de l’islam. Réunissant une soixantaine de milliers membres, notamment d’origine tatare et turque, la communauté musulmane de Roumanie se concentre notamment en Dobroudja (la région côtière du sud-est du pays), qui s’est trouvée sou domination ottomane pendant des centaines d’années.



    Libération — Un Roumain, commandant d’un cargo, et un Lituanian, chef mécanicien sur le même navire, ont été libérés par la police après avoir été détenus en otage par deux hommes d’affaires, un Allemand et un Belge, dans le sud du Nigéria. Les deux hommes étaient restés captifs pendant deux semaines, leurs ravisseurs, qui exigeaient une rançon en échange de leur mise en liberté, étant arrêtés par les forces de l’ordre.



    Météo — Le temps s’améliore et les températures deviennent plus clémentes en Roumanie, avec un léger réchauffement. Il neigera en montagne ainsi que dans le nord-ouest du pays, de la giboulée étant attendue dans le reste des régions. Les températures maximales devraient s’encadrer entre moins 3 et 6 degrés. Sur la toile de fond des températures glaciales de ces derniers jours, la consommation d’énergie a augmenté de moitié, après que la vague de froid polaire a amené les Roumains à passer la Saint Sylvestre la plus froide des 53 dernières années. La minima nationale de cet hiver a été de moins 32 degrés et elle a été enregistrée à Intorsura Buzaului, dans le département de Covasna (centre), alors que dans les villes proches de Miercurea Ciuc et de Brasov les thermomètres ont indiqué moins 29 degrés. La vague de froid a été précédée par des chutes abondantes de neige qui ont provoqué des perturbations des trafics routier et ferroviaire. A présent, toutes les routes nationales sont ouvertes, quelques restrictions étant toujours en vigueur dans l’est du pays.

  • La Roumanie et la sécurité internationale

    La Roumanie et la sécurité internationale


    La Roumanie va envoyer 10 militaires pour participer à la mission d’instruction des forces armées du Mali, pays africain confronté avec une rébellion islamiste. Cette décision a été prise par le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie selon lequel la contribution roumaine avec des instructeurs et personnel d’état majeur à cette mission est conforme aux obligations qui lui incombent en sa qualité d’Etat membre de l’Union Européenne et de l’appui exprimé vis-à-vis des démarches de l’Union pour stopper l’activité terroriste et de crime organisée.






    La mission de l’UE au Mali qui implique quelques 500 personnes de 15 Etats pourrait devenir intégralement opérationnelle à la mi-mars prochain — déclarait, récemment, le ministre français de la Défense. Pendant une première année, 650 soldats maliens suivront des cours d’instruction et formation. La France a lancé l’opération militaire au Mali le 11 janvier dernier pour bloquer l’offensive vers le sud des groupes militaires islamistes qui contrôlaient le nord du pays depuis, déjà, plus de neuf mois. Depuis, les grandes villes du nord, Gao et Tombouctou ont été reconquis tandis qu’à Kidal, dans le nord-est, les soldats français contrôlent l’aéroport, la ville étant sécurisée par quelques 1800 militaires du Tchad.




    Un premier bilan des combats communiqué par les autorités françaises annonce que plusieurs centaines de combattants islamistes ont été tués pendant les plus de trois semaines d’interventions militaires. Paris préconise le début de son retrait militaire au mois de mars prochain si les évolutions du terrain le permettent. La France qui a engagé presque 4000 soldats au Mali soutient que c’est aux troupes africaines qu’incombe la tâche de garantir la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de cet Etat du nord-est africain. Cette force africaine devrait comprendre en fin de compte quelques 6000 soldats dont 2000 sont, déjà, au Mali. La première phase de l’opération française a été réalisée de façon efficace en bloquant les groupes terroristes et en reconquérant les villes du nord — dit la France, sans, pour autant, minimaliser les risques qui persistent dans la région.




    Quant à la Roumanie, sa participation à la mission de l’UE confirme son engagement assumé dans la lutte antiterroriste et dans l‘assurance de la sécurité internationale aux côtés de ses partenaires européens et euro-atlantiques. Les événements tragiques du mois de janvier ont fait la preuve, une fois de plus, que le terrorisme peut frapper n’importe où sur la planète, raison pour laquelle les foyers terroristes doivent être éteintes partout.




    Rappelons que des dizaines d’employés étrangers travaillant pour une exploitation de gaz en Algérie, dont deux Roumains, sont tombés victimes d’une ample prise d’otages fomentée par un groupe terrorise en tant que représailles vis-à-vis de l’intervention française au Mali. (trad.: Costin Grigore)

  • 22.01.2013

    22.01.2013


    Otages – La direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme de Roumanie a ouvert un dossier pénal concernant les événements d’Algérie suite auxquels deux ressortissants roumains sont décédés. Les procureurs roumains devraient collaborer avec les institutions nationales et internationales responsables du domaine et prendront les mesures qui s’imposent dans cette affaire. Deux Roumains sont décédés dans l’attaque terroriste d’Algérie, alors que trois autres se sont sauvés. Par ailleurs, après l’audition ce mardi du chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean par les commissions de politique étrangère du Parlement, le législatif a estimé que la cellule de crise constituée à Bucarest pour gérer la crise des otages avait fait son devoir.






    Taxe – La Roumanie va imposer une surtaxe aux compagnies pétrolières, gazières et minières, destinée a compenser une partie des subventions accordées aux consommateurs défavorisés et à combler le déficit public, selon des projets de décrets publiés lundi. Le gouvernement de centre gauche envisage notamment de taxer à 60% les revenus supplémentaires obtenus à la suite de la libéralisation du prix du gaz par les groupes impliqués dans lextraction et la vente de gaz en Roumanie. Sous la pression de lUnion européenne, Bucarest sest engagé a libéraliser le prix du gaz, deux hausses –de 8% puis de 2%– étant prévues pour les foyers cette année. Le gouvernement envisage également dimposer aux compagnies pétrolières et minières une “taxe spéciale” représentant 0,5% de leurs revenus.






    Priorités – Le projet du budget de l’Etat roumain pour 2013 et la modification du Code fiscal à partir du 1er février sont les principaux sujets à l’agenda de la réunion de ce mardi du cabinet de Bucarest. Le premier ministre Victor Ponta évoque ces questions au cours des négociations avec la délégation conjointe du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale. La forme finale du projet de budget sera adoptée mercredi, au cours de la réunion du gouvernement, avant les débats et le vote au législatif de Bucarest.






    Justice – Le premier ministre roumain Victor Ponta participe à la séance de la section procureurs du Conseil supérieur de la magistrature, consacrée au changement du statut des procureurs. Le premier ministre roumain a affirmé que les procureurs devraient être indépendants et non pas subordonnés à une hiérarchie, comme c’est le cas des juges. Victor Ponta, lui-même un ancien procureur, a demandé la dépolitisation des disputes au sein des membres du Conseil de la magistrature. Ces déclarations interviennent sur la toile de fond du scandale provoqué par les procédures d’élection des chefs du Conseil et de la nomination du procureur général de Roumanie et respectivement de la Direction nationale anticorruption.






    Schengen – La présidence irlandaise de l’UE offre tout son appui pour sceller un accord pour ce qui est de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur irlandais à Buc, Oliver Grogan, qui a présenté les priorités du mandat de son pays. Aux dires du diplomate irlandais Dublin est conscient que les autorités de Bucarest regardent avec un intérêt spécial le budget communautaire pour la période 2014 — 2020 et notamment le domaine des fonds structurels et de l’agriculture. C’est pour la 7e fois que l’Irlande assume la présidence de l’UE.