Tag: otages

  • 22.02.2025 (mise à jour 1)

    22.02.2025 (mise à jour 1)

    Président – A Bucarest, le président par intérim, Ilie Bolojan, a déclaré samedi que la Roumanie saluait la libération des 6 otages israéliens détenus à Gaza, dont un à double nationalité israélienne et roumaine. « Nous réaffirmons notre soutien à la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et à la libération des otages, ainsi qu’à la fourniture urgente d’une aide humanitaire à la population de Gaza », a écrit Ilie Bolojan dans un message publié sur les réseaux sociaux. Il a également remercié les États-Unis, le Qatar, Israël et l’Égypte pour leurs efforts en vue de la libération des otages. Samedi, le Hamas a remis les 6 derniers otages de la première étape de l’accord de cessez-le-feu avec Israël, qui prévoyait la libération de 33 personnes. En contrepartie, le Hamas reçoit de la part d’Israël plus de 700 détenus palestiniens.

     

    Elections – Le Bureau électoral central pour l’élection du Président de la Roumanie en mai a été constitué vendredi à Bucarest. Le Bureau est composé de cinq juges de la Haute Cour de Cassation et de Justice, du président et des vice-présidents de l’Autorité électorale permanente et d’un représentant des partis parlementaires. Jusqu’au 15 mars, les partis, les alliances politiques ou électorales, les organisations de citoyens représentant des minorités nationales et les candidats indépendants peuvent déposer leurs candidatures à la fonction suprême de l’Etat. Par la suite, le Bureau électoral central décidera de leur validité. La campagne électorale débutera le 4 avril et se terminera le 3 mai. Le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 4 mai et le second le 18 mai prochain. Le gouvernement roumain a alloué un budget d’environ 1,2 milliard de lei (240 millions d’euros) pour la préparation, l’organisation et le déroulement des élections présidentielles. Rappelons-le, en décembre dernier, la Cour constitutionnelle de Roumanie (CCR) a annulé les élections en cours pour la plus haute fonction de l’État, invoquant une ingérence extérieure dans le processus électoral, et a décidé que le processus électoral soit repris à zéro.

     

    Manif – Samedi, des milliers de Roumains se sont réunis pour protester dans les rues de la capitale roumaine, Bucarest, demandant que le second tour du scrutin présidentiel initial, annulé, soit repris. Il s’agit pour la plupart des partisans du candidat indépendant souverainiste, Calin Georgescu, arrivé en première position du premier tour du scrutin présidentiel de Roumanie, du 24 novembre dernier, celui que la CCR a annulé.

     

    Musk – Le milliardaire Elon Musk, conseiller du président américain Donald Trump, a publié vendredi soir sur son réseau X un message critique – son troisième cette semaine – dénonçant l’annulation des élections présidentielles de décembre dernier en Roumanie par la Cour Constitutionnelle. A son tour, le vice-président américain J.D. Vance avait déjà remis en question l’annulation des élections présidentielles roumaines. De son côté le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a déclaré que Bucarest utiliserait toutes les voies diplomatiques pour tenter de clarifier ce qui s’est passé.

     

  • 25.01.2025

    25.01.2025

    Elections présidentielles – Les libéraux se réunissent dimanche en Conseil national extraordinaire pour valider l’ancien président du PNL Crin Antonescu comme candidat commun de la coalition au pouvoir en Roumanie aux élections présidentielles de mai. Dans le même but, le PSD a fixé un congrès extraordinaire au 2 février, tandis que l’UDMR votera au début de la semaine prochaine. Les premier et deuxième tours des élections présidentielles sont prévus pour les 4 et 18 mai. Jusqu’à présent, le maire général de Bucarest, Nicușor Dan, l’indépendant Călin Georgescu et la présidente de l’USR, Elena Lasconi, ont annoncé leur intention d’entrer dans la course. Ces deux derniers étaient les deux favoris dans les intentions de vote des Roumains lors de l’élection présidentielle annulée de l’année dernière. Le 6 décembre, après avoir validé le premier tour du 24 novembre, la Cour constitutionnelle de Roumanie a annulé les élections présidentielles dans leur intégralité, même si le vote pour le second tour avait déjà commencé dans la diaspora. La CCR a pris cette décision suite à la publication par le Conseil suprême de la défense nationale d’un rapport faisant état d’une ingérence extérieure dans le processus électoral, non confirmée toutefois par des enquêtes judiciaires. Des dizaines de milliers de Roumains ont manifesté dans les rues pour demander la répétition du second tour, qu’ils considèrent comme annulé de manière injustifiée.

     

    Manifestations – Le gouvernement roumain est disposé à trouver des solutions, en tenant compte de la nécessité de protéger le pouvoir d’achat des citoyens et de maintenir l’équilibre macro-économique – a déclaré le chef de la Chancellerie du Premier ministre à l’issue des entretiens avec les représentants des employés qui ont manifesté devant le siège du gouvernement. Vendredi, des milliers de cheminots, de réservistes militaires, de policiers, de mineurs, d’ouvriers forestiers, de sidérurgistes, d’employés du métro de Bucarest et de retraités ont participé à un rassemblement, mécontents qu’au début de cette année, de nombreux travailleurs du secteur public se soient vu geler toute indexation ou augmentation de salaire et que les retraites n’aient pas été indexées sur l’inflation. Dans le même temps, la réorganisation des institutions publiques centrales et des entreprises publiques a récemment été annoncée. Selon le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, la réorganisation de l’appareil budgétaire est une priorité pour l’actuel gouvernement de coalition PSD-PNL-UDMR.

     

    République de Moldova  – La présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, rencontre ce samedi à Kiev le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre Denis Shmyhal et le président du Parlement Ruslan Stefanciuc. Les discussions porteront principalement sur la connexion des infrastructures entre les deux pays, le commerce, la coopération dans le cadre du processus d’adhésion à l’UE et la sécurité régionale. Un sujet important à l’ordre du jour est la crise énergétique provoquée par la Russie, qui a entraîné une hausse des prix de l’énergie et privé de chauffage et d’électricité les citoyens de Transnistrie, une région séparatiste russophone de la République de Moldova. Le reste du territoire est, pour le moment, épargné par les perturbations grâce aux importations d’électricité et de gaz en provenance de la Roumanie voisine.

     

    Holocauste  – La ministre roumaine de la Culture Natalia Intotero représentera lundi la Roumanie à la cérémonie de commémoration du 80e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne. L’événement, placé sous le patronage de la présidence polonaise, marque la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste des Nations Unies et rassemble les survivants du camp, les délégations officielles des États et les organisations intergouvernementales internationales. La participation de la Roumanie à la cérémonie du 27 janvier reflète son engagement ferme à maintenir la mémoire des victimes de l’Holocauste, à combattre toute forme de déni, de distorsion, de banalisation ou de minimisation de ce moment tragique du siècle dernier, et à lutter contre l’antisémitisme, la xénophobie, la radicalisation et les discours de haine, tout en promouvant le respect des droits de l’Homme fondamentaux, tant au niveau national qu’international, a indiqué le ministère roumain de la Culture.

     

    Standard & Poor’s – L’agence de notation Standard & Poor’s a confirmé la note « BBB moins » de la Roumanie, mais a révisé ses perspectives, passant ainsi de stables à négatives. Les raisons sont liées à des risques fiscaux et externes élevés, rapporte l’agence. Cette dernière indique que l’environnement politique fragmenté et incertain, ainsi que toutes les dépenses importantes effectuées avant les élections, ont poussé le déficit fiscal à près de 8,7 % du PIB, un chiffre largement supérieur aux attentes. À Bucarest, le ministre des Finances, Tánczos Barna, a déclaré que le changement de perspective de Standard & Poor’s, montre la nécessité de prendre des mesures pour réduire le déficit budgétaire, d’adopter un budget prudent et d’alléger le budget de l’État. Il a également déclaré que les décisions du gouvernement visant à réduire le déficit et à renforcer la croissance économique doivent être mises en œuvre rapidement, sous la forme déjà convenue avec les partenaires européens.

     

    Tel Aviv – Quatre femmes soldats israéliennes retenues en otage par le Hamas depuis le 7 octobre 2023 sont arrivées en Israël ce samdi. En échange, Israël doit libérer 200 Palestiniens détenus dans ses prisons. Il s’agit du deuxième échange de prisonniers organisé dans le cadre du cessez-le-feu entré en vigueur dimanche dernier entre Israël et le Hamas après 15 mois de guerre. Dans la première phase, qui durera six semaines, 33 otages israéliens doivent être libérés en échange d’environ 1 900 prisonniers palestiniens. Rappelons qu’une attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, a causé la mort de 1 210 Israéliens, pour la plupart des civils. Sur les 251 personnes enlevées, 91 se trouvent toujours à Gaza, dont 34 seraient mortes, selon l’armée israélienne. En représailles, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza, qui a fait au moins 47 000 morts, pour la plupart des civils, et provoqué une catastrophe humanitaire.

     

    Météo – Hausse du thermomètre en Roumanie où les températures seront largement supérieures aux normales saisonnières. Le ciel restera variable dans le sud-est, où de légères averses sont attendues. Les températures maximales seront comprises entre 4 et 13 degrés. 7 degrés et un ciel couvert aujourd’hui à Bucarest.

  • Des réactions suite à la libération des trois otages israéliennes de Gaza

    Des réactions suite à la libération des trois otages israéliennes de Gaza

    Le Hamas a libéré dimanche 3 otages israéliennes, enlevées lors de l’attaque terroriste perpétrée le 7 octobre 2023 qui a débouché sur la guerre à Gaza. En contrepartie, Israël a relâché 90 détenus palestiniens, adolescents et femmes, de ses prisons. L’échange de prisonniers est intervenu après la mise en place d’un accord de cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne. Le correspondant Radio Roumanie sur place précise que Romi Gonen, Doron Steinbrecher et Emily Damari, âgées de 24 à 31 ans ont été libérées après 471 jours de captivité dans la Bande de Gaza.  Après avoir été libérées, les trois otages israéliennes ont subi un premier examen médical avant d’être hospitalisées dans un hôpital au centre du pays, pour des soins complets. A première vue,  elles sont en bonnes conditions de santé.

     

    Deux des otages israéliennes ont des racines roumaines

    Doron Steinbrecher est assistante vétérinaire et a la double citoyenneté, israélienne et roumaine.  Romi Gonen est danseuse et, tout comme des centaines de milliers d’Israéliens, elle aussi a des racines roumaines. La Roumanie salue la remise en liberté des trois femmes au bout de 15 mois de captivité et remercie, dans un communiqué, toutes les institutions impliquées, pour leur excellente coopération. « La libération des premiers otages suite à un accord de trêve est un moment de joie et de grand soulagement pour les familles. Le cessez-le-feu doit être mis en place intégralement pour assurer le retour à la maison de tous les détenus et pour mettre un terme à la souffrance de leurs proches, tout comme à la souffrance des civils de Gaza. Un tel accord ouvre la voie à une paix durable, capable d’assurer la sécurité dans la région, sa reconstruction et un accès au soutien humanitaire des palestiniens de Gaza » peut-on lire dans le document mentionné.

     

    L’ambassadeur roumain à Tel Aviv, Radu Ioanid, affiche un optimisme réservé

    La Roumanie salue aussi les efforts de médiation significatifs menés par les Etats-Unis, l’Egypte et le Qatar afin de trouver une solution au conflit entre Israël et le Hamas. L’accord prévoit la libération dans une première phase, de 33 otages israéliens et de plus d’un millier de prisonniers palestiniens, tout comme une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza, où depuis le début du conflit, presque 47000 personnes ont perdu la vie. La deuxième phase de la trêve implique la libération des derniers 65 prisonniers israéliens et d’un retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza. Dans une déclaration à la presse, l’ambassadeur roumain à Tel Aviv, Radu Ioanid, affiche un optimisme réservé. La situation au Moyen Orient est très fluide, « ce qui aujourd’hui semble gri peut devenir rose demain et noir, après-demain ».

     

  • La Colombie contemporaine (II)

    La Colombie contemporaine (II)

    Cette semaine nous continuons à examiner la société colombienne en revenant sur l’actualité de la pandémie de COVID. Que se passe-t-til dans une société où il n’existe pas de couverture sociale ? Que faire pour toutes les petites mains qui travaillent tous les jours dans des emplois informelles ? C’est à ces questions, entre autres, que nous répondrons avec notre invitée, la sociologue Olga Gonzalez.



  • 30.10.2015 (mise à jour)

    30.10.2015 (mise à jour)

    Enquête — L’ex-président roumain Traian Basescu peut être poursuivi dans le dossier de l’enlèvement des journalistes roumains en Irak en 2005, ont décidé vendredi les magistrats de Bucarest. Il est accusé d’abus de fonction et de conflit d’intérêts. Ce dossier a été ouvert suite au dépôt au Parquet général en 2009 d’une plainte pénale par l’ex leader du Parti de la Grande Roumanie Corneliu Vadim Tudor, qui accusait Traian Basescu et son ex-ministre de l’Intérieur, actuellement co-président libéral, Vasile Blaga, d’avoir volé 4 millions de dollars, qui constituaient une partie de la rançon payée par l’Etat roumain pour la libération de trois journalistes enlevés en Irak. Les procureurs ont précisé que dans le cas de Vasile Blaga, le dossier avait été fermé en 2010 par une ordonnance de non-lieu. De l’avis de Traian Basescu, les accusations sont ridicules et le dossier dans son entier n’est qu’un coup dur infligé à l’image de la Roumanie.



    Corruption — Le Tribunal de Bucarest a rejeté vendredi la demande de la Direction nationale anti – corruption de placer en détention provisoire pour 30 jours Gheorghe Nichita, le maire suspendu de Iaşi (ville du nord-est de la Roumanie), accusé de perception de pots-de-vin. Dans le même dossier, l’instance judiciaire a décidé de l’assignation à résidence de l’homme d’affaires Tiberiu Urdăreanu. Les deux font l’objet d’une enquête concernant l’attribution d’un contrat de plus de 15 millions d’euros de fonds européens. La décision du Tribunal n’est pas définitive.



    Classement — La Roumanie occupe la deuxième place, après la Pologne, parmi les pays d’Europe centrale et de l’Est, dans l’étude élaborée par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte. Celle-ci hiérarchise les entreprises dans le champ de la technologie avec les taux de croissance des recettes annuelles les plus élevés au cours des quatre dernières années. Les 10 compagnies roumaines qui se retrouvent dans ce classement ont enregistré un taux de croissance moyen supérieur à 500%. La plupart d’entre elles sont spécialisées dans la création de logiciels. La mieux classée occupe la 6e place et offre des services pour le paiement en ligne. Dans ledit classement figurent 50 sociétés de 9 pays: Pologne, Roumanie, Croatie, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Lituanie et Serbie.



    Danube — Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a déclaré vendredi, lors de la 4e édition du Forum annuel de la Stratégie de lUE pour la région du Danube, accueilli par la localité allemande d’Ulm, qu’il était nécessaire de passer à la mise au point des mécanismes de gestion de cette stratégie. L’officiel roumain a également attiré l’attention sur le fait que, par son approche macro-régionale, ladite stratégie est un instrument important qui permet d’identifier des solutions viables. Le Forum d’Ulm a réuni cette année plus de 1.100 participants des 14 Etats concernés par cette stratégie.



    OTAN — Neuf pays d’Europe Centrale et de l’Est participeront le 4 novembre à Bucarest à un sommet en présence de l’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, Alexander Vershbow. Celui-ci a récemment déclaré qu’il existe une série de risques lorsque la Russie s’engage dans des opérations près du territoire de l’Alliance. Le président roumain Klaus Iohannis qui sera hôte du sommet a annoncé que les participants devraient lancer un message commun au sujet de l’adaptation de l’Alliance de l’Atlantique Nord aux conditions actuelles de sécurité.



    Moldova — Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a désigné vendredi le vice-premier ministre libéral Gheorghe Brega au poste de premier ministre par intérim, après que le cabinet du libéral-démocrate Valeriu Streleţ eut été démis la veille par le Parlement de Chişinău. Selon Radio Chişinău, Brega a déclaré que la priorité de son pays était la formation d’un gouvernement pro-européen, le plus tôt possible. L’UE a fait savoir qu’elle suivait de près les évolutions politiques en République de Moldova. Dans une déclaration du bureau de presse de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, Bruxelles demande aux hommes politiques moldaves de constituer au plus vite « un nouvel Exécutif stable ». Le nouveau cabinet devrait combattre la corruption, résoudre la crise financière et négocier avec le FMI « un accord crucial qui garantisse la stabilité macro économique du pays » — précise encore le document.




  • 30.10.2015

    30.10.2015

    Enquête — L’ex-président roumain Traian Basescu peut être poursuivi dans le dossier de l’enlèvement des journalistes roumains en Irak en 2005, ont décidé aujourd’hui les magistrats de Bucarest. Il est accusé d’abus de fonction et de conflit d’intérêts. Ce dossier a été ouvert suite au dépôt au Parquet général en 2009 d’une plainte pénale par l’ex leader du Parti de la Grande Roumanie Corneliu Vadim Tudor, qui accusait Traian Basescu et son ex-ministre de l’Intérieur, actuellement co-président libéral, Vasile Blaga, d’avoir volé 4 millions de dollars, qui constituaient une partie de la rançon payée par l’Etat roumain pour la libération de trois journalistes enlevés en Irak. Les procureurs ont précisé que dans le cas de Vasile Blaga, le dossier avait été fermé en 2010 par une ordonnance de non-lieu. De l’avis de Traian Basescu, les accusations sont ridicules et le dossier dans son entier n’est qu’un coup dur infligé à l’image de la Roumanie.



    Corruption — Le maire suspendu de la ville de Iasi, dans le nord-est de la Roumanie, Gheorghe Nichita et un homme d’affaire local très connu sauront aujourd’hui s’ils seront placés en détention provisoire pour 30 jours. Les deux font l’objet d’une enquête des procureurs anti-corruption dans le dossier de l’attribution d’un marché public de 15 millions d’euros de fonds communautaires.



    Développement rural — La Roumanie pourrait atteindre un taux d’absorption des fonds européens de plus de 90% à la fin du Programme national de développement rural 2007 — 2014, soit plus de 9 milliards d’euros de fonds structuraux et nationaux investis dans ce secteur, a déclaré le secrétaire d’Etat au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, George Turtoi. Ce programme est l’instrument par le biais duquel des fonds européens non remboursables sont accordés aux investissements privés et publics censés assurer le développement des villages roumains. L’enveloppe financière totale de ce programme est de 9,67 milliards d’euros, des fonds qui auraient du être contractés avant la fin 2013, mais qui peuvent être versés jusqu’à la fin 2015, note Agerpres.



    Danube — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, participe aujourd’hui à Ulm en Allemagne à la 4e édition du Forum annuel de la stratégie de l’UE pour la région du Danube, organisé par la Commission européenne. A l’agenda du ministre Aurescu figurent des réunions bilatérales avec des responsables allemands et des représentants des Souabes et des Saxons d’Allemagne. La stratégie de l’UE pour la région du Danube est un projet politique européen de grande ampleur lancé par la Roumanie en coopération avec l’Autriche, et le forum est un évènement annuel de celui-ci. La stratégie réunit plusieurs pays du bassin du Danube – 9 membres de l’UE et 5 Etats extra-communautaires.



    OTAN — Neuf pays d’Europe Centrale et de l’Est participeront le 4 novembre à Bucarest à un sommet en présence de l’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, Alexander Vershbow. Celui-ci a récemment déclaré qu’il existe une série de risques lorsque la Russie s’engage dans des opérations près du territoire de l’Alliance. Le président roumain Klaus Iohannis qui sera hôte du sommet a annoncé que les participants devraient lancer un message commun au sujet de l’adaptation de l’Alliance de l’Atlantique Nord aux conditions actuelles de sécurité.



    Moldova — L’Union européenne a annoncé qu’elle suivait avec attention l’évolution de la situation politique en République de Moldova, après la destitution jeudi par motion de censure du gouvernement tripartite du premier ministre Valeriu Strelet. Dans une déclaration du bureau de presse de la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, Bruxelles demande aux politiciens de Chisinau de former au plus vite un exécutif nouveau et stable, vu que la République de Moldova traverse une période « difficile » sur tous les plans — économique, politique et social. Le nouveau gouvernement devrait combattre la corruption, résoudre la crise bancaire et en même temps négocier un accord avec le FMI, jugé crucial pour la stabilité macro-économique de la république — lit-on dans le communiqué.

  • La semaine du 15 au 20 juillet

    La semaine du 15 au 20 juillet

    La Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de précaution avec le FMI pour une période de deux ans



    Juste un mois après la finalisation, en 2011, d’un accord de précaution signé avec le FMI, les autorités de Bucarest allaient démarrer les négociations en vue de la signature d’un nouvel accord de ce même type. A l’époque, une mission commune des grands bailleurs de fonds avait visité Bucarest pour en discuter les principaux aspects, tout comme les priorités pour la poursuite des réformes.


    Or, ce dernier programme économique conclu avec les créditeurs internationaux a été finalisé en juin. Une mission du FMI s’est rendue à Bucarest le 17 juillet pour des discussions avec les autorités roumaines sur un nouveau crédit de précaution. Leur visite fut précédée par celle de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, la première depuis sa prise de fonctions en juillet 2011. Tout en appréciant les progrès considérables enregistrés par Bucarest dans le domaine de la fiscalité, de la santé et de l’énergie, elle a appelé les responsables roumains à poursuivre les réformes structurelles et à améliorer l’absorption des fonds communautaires. Et elle d’ajouter que les exportations, la demande intérieure et les investissements représentent les trois locomotives censées alimenter la croissance économique roumaine. A son tour, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a affirmé que le nouvel accord avec le FMI permettrait à la Roumanie de contracter des crédits à moindre coût sur le marché extérieur, donnant aux investisseurs un signal de stabilité économique.




    L’homme d’affaires syrien Omar Hayssam a été extradé et se trouve entre les mains des autorités roumaines



    Un homme d’affaires syrien controversé qui possède également la citoyenneté roumaine, Omar Hayssam, condamné en Roumanie à 20 ans de prison pour terrorisme, se trouve actuellement entre les mains des autorités roumaines. Omar Hayssam a été impliqué dans la crise des journalistes roumains, pris en otage en Irak en 2005, étant condamné par contumace en 2007. En 2006, il avait réussi, dans des circonstances qui demeurent méconnues, de quitter la Roumanie, durant sa mise en liberté conditionnelle. Omar Hayssam qui fait l’objet en Syrie aussi d’une condamnation à 4 ans de prison dans un autre dossier, a été extradé en Roumanie, aux termes d’un traité signé en 2012. Le scandale médiatique ayant suivi la fuite de Hayssam de Roumanie a abouti à la démission des chefs du Service roumain de renseignements et du Procureur général de la Roumanie.



    Première en Roumanie — un ministre en exercice a été condamné à cinq années de prison ferme pour abus de fonctions



    Le ministre des Transports, le libéral Relu Fenechiu, a été condamné à 5 années de prison ferme dans un dossier de corruption. Cette décision de justice est une première en Roumanie. Fenechiu est le premier ministre en exercice qui est frappé d’une condamnation sans sursis après la chute du communisme, en 1989. Il a été jugé coupable dans une affaire dans laquelle il est accusé d’abus de fonctions. Le jugement, rendu par la Haute cour de cassation et de justice, n’est pas définitif. Dans ce dossier, que la presse a dénommé « Le Transformateur », Fenechiu est soupçonné d’avoir vendu à une compagnie où l’Etat était actionnaire, des transformateurs et des interrupteurs usagés à prix de neuf ; c’était entre 2002 et 2005. Le préjudice est évalué à 1,7 millions d’euros.




    La visite du chef de l’Etat roumain en République de Moldova



    Le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, a rencontré mercredi, à Chisinau, son homologue moldave, Nicolae Timofti. A cette occasion, Traian Basescu a déclaré que la République de Moldova n’avait pas d’alternative au parcours européen et que la Roumanie continuerait à soutenir sans réserve l’adhésion de la Moldova à l’UE, tout en respectant la neutralité militaire de Chisinau. Traian Basescu : « Cette visite intervient dans un moment clé pour l’avenir de la République de Moldova. Celle-ci approche à grands pas du point culminant d’un processus déclenché depuis pas mal d’années, censé l’aider à rejoindre l’UE. Et je pense à la signature de l’Accord d’association et de libre échange avec l’UE ».


    La signature aura lieu en novembre, à Vilnius. Aux dires du chef de l’Etat roumain, la République de Moldova ne saurait finaliser les négociations d’adhésion à l’UE avant qu’elle ne solutionne le conflit transnistrien. A son tour, le leader moldave a mis en évidence l’importance de plusieurs projets économiques communs tels le gazoduc Iasi-Ungheni, les trois lignes de haute tension et les deux nouveaux ponts sur la rivière de Prut.




    Bons résultats préliminaires des équipes roumaines de football au deuxième tour préliminaire aller des championnats européens



    La championne de la Roumanie au football, Steaua Bucarest, a surclassé, à domicile, par 3 à 0, FK Vardar Skopje de Macédoine, au deuxième tour préliminaire aller de la Ligue des champions. Dans l’Europa League, dans la même étape de la compétition, Petrolul Ploieşti a disposé 3 à 0, à domicile, de Vikingur Gota des Îles Féroé. Le match entre FC Astra Giurgiu et Omonia Nicosie s’est terminé à égalité, 1 partout, tandis que Pandurii Târgu Jiu a fait match nul en déplacement contre les Estoniens de Levadia Tallinn. Les matches retour auront lieu dans une semaine.

  • Des Roumains, victimes du terrorisme en Algérie

    Des Roumains, victimes du terrorisme en Algérie


    Les corps sans vie des deux Roumains morts pendant la crise des otages en Algérie ont été rapatriés à bord d’un avion militaire. Ils faisaient partie de ces dizaines de travailleurs étrangers tués sur un grand site d’exploitation du gaz naturel dans le sud-est de l’Algérie. Environ 700 salariés algériens et une centaine d’étrangers, dont trois Roumains, ont réussi à s’en sortir seuls ou sauvés par l’armée algérienne. A ce sujet, le président roumain Traian Băsescu a déclaré que le terrorisme se trouvait désormais à la frontière sud de l’UE, soulignant que les autorités roumaines ne pouvaient pas laisser passer les événements d’Algérie sans en fournir une réponse. Celle-ci sera livrée à coup sûr après l’évaluation de cette crise.


    Traian Băsescu: « Les événements dAlgérie ont confirmé une fois de plus que les groupes terroristes forts sont capables de tuer nos citoyens, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : comment défendons-nous nos citoyens? Nous ne pouvons pas laisser derrière nous les événements dAlgérie sans nous poser cette question. Quand ils partent travailler avec nos compagnies en terre étrangère, ils sen vont avec le sentiment que leur Etat les défendra. »


    A son tour, le premier ministre Victor Ponta a affirmé navoir rien à reprocher à la cellule de crise constituée à Bucarest pour secourir les otages roumains dAlgérie. Il a évité de parler de la manière dont léchange dinformations avec la partie algérienne sétait déroulé. Victor Ponta : « Selon moi, la cellule de crise a fait son devoir. Pour le reste, ce qui sest passé sur place ne tient pas des autorités roumaines, ni de nos partenaires européens. Lintervention a appartenu aux autorités algériennes. »


    Après laudition du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, par les commissions parlementaires de politique étrangère, leurs membres ont également estimé que la cellule de crise avait rempli sa mission. LeMAE de Bucarest a exprimé son mécontentement à l’égard du manque de coopération de la part dAlger dans la crise des otages. Le ministre Titus Corlăţean a précisé que Bucarest déplorait les défaillances dinformation au sujet du deuxième ressortissant roumain décédé à lhôpital. Lambassadeur algérien en Roumanie, Habib Hamraoui, a infirmé lerreur de communication de la part des autorités de son pays dans le cas des otages roumains : « Larmée a été obligée à intervenir au moment opportun pour libérer les personnes algériennes et étrangères, pour quil ny ait pas de précédent dans les négociations avec les terroristes. Je présente les condoléances et la position claire de lAlgérie. Pas de négociations avec les terroristes et une lutte implacable contre le terrorisme. »


    Lattaque terroriste contre le site algérien dexploitation du gaz a été revendiquée par un groupe lié à la nébuleuse Al-Qaïda, qui la présentée comme des représailles contre loffensive militaire française sur les bastions islamistes du Mali voisin.

  • A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013


    La place de la Roumanie en Europe et dans le monde, de même que l’approche du pays en matière de politique extérieure intéresse notamment la presse écrite bucarestoise du jour. JURNALUL NATIONAL analyse la rencontre lundi du président roumain, Traian Basescu, avec les ambassadeurs en poste à Bucarest. L’occasion d’évoquer une fois de plus le dossier sans solution depuis deux ans — « l’accès (de la Roumanie) à l’espace Schengen, bloqué pour des raisons politiques », selon le journal qui cite le chef de l’Etat. Ce dernier a d’ailleurs « appelé les Européens à revenir à une approche technique du dossier ». Bucarest espère que la demande d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace sans passeport soit examinée par le Conseil Justice et Affaire intérieures de l’UE, en mars prochain. Si l’organisme donne son feu vert, « les frontières maritimes et aériennes feront partie de Schengen à compter du dernier dimanche du mois de mars, tandis que les frontières terrestres y seront intégrées vers la fin de l’année », lit-on encore dans JURNALUL NATIONAL.


    ADEVARUL regarde, lui, un peu plus loin que l’Europe et s’interroge « ce que l’armée roumaine fait au Mali ». Le journal publie un entretien avec le colonel de réserve Ion Petrescu, militaire qui a fait ses preuves dans de nombreuses missions internationales, dont en Afghanistan. L’homme estime que « la Roumanie a ‘le devoir moral’ de participer aux opérations, prouvant sa solidarité avec les autres Etats membres de l’UE et de l’OTAN ». Il exclut pourtant que « les militaires roumains participent directement aux combats et affirme que la Roumanie y dépêchera vraisemblablement des spécialistes qui aident à la formation » des militaires maliens.


    L’encre ne cesse de couler également à propos de la crise des otages d’In Amenas, lors de laquelle une quarantaine de ressortissants étrangers ont perdu la vie, dont deux Roumains. ROMANIA LIBERA voudrait savoir « qui est le coupable pour l’échec du sauvetage des deux otages roumains » et témoigne d’un « échange de répliques sans ménagements » entre Bucarest et Alger. Le ministère roumain des Affaires étrangères avait mis en cause ses homologues algériens pour leur « mauvaise communication ». « Il n’y a pas eu d’erreur de communication de la part de l’Algérie. (…) Notre position est claire — pas de négociations avec les terroristes. Nous n’avons rien à nous reprocher », a réagi l’ambassadeur algérien Habib Hamraoui.


    Au-delà des controverses, « le massacre du désert », comme l’appelle ADEVARUL, met sur la table de nouvelles cartes que devra gérer la diplomatie roumaine. Dans son éditorial, ADEVARUL estime que le ministère spécialisé devra s’adapter à une nouvelle donne, « l’émigration des Roumains, devenue un phénomène de masse depuis 10 ou 15 ans ». Alors que, selon les estimations, un « dixième de la population vit au-delà des frontières du pays », la diplomatie devra apprendre à les approcher d’une manière efficace et concrète et laisser de côté les discours « lacrymogènes-patriotiques ». « Nous vivons dans un monde où, si au cœur du Sahara quelque chose se passe mal, il est très possible que des Roumains aient besoin de l’assistance de Bucarest », conclut ADEVARUL.