Tag: Pacte vert

  • Euranet Plus Sommet 2021 – Le Pacte vert pour l’Europe

    Euranet Plus Sommet 2021 – Le Pacte vert pour l’Europe

    Le 22 juin, le
    vice-président exécutif de la Commission européenne, Frans Timmermans, a
    répondu aux questions des journalistes européens à l’occasion d’un débat
    organisé par Euranet Plus, le principal réseau des radios européennes dans le
    cadre du Sommet 2021 d’Euranet Plus.


    Le débat a porté
    principalement sur le Pacte vert européen et sur les manières de le rendre
    accessible dans tous les Etats membres de l’UE. Bref, l’Union européenne vise à
    être climatiquement neutre en 2050. Cette neutralité carbone est l’un des
    moyens évoqués dans l’accord de Paris pour contenir le réchauffement climatique
    en dessous des 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels. C’est dans ce
    but que la Commission a proposé une feuille de route, comprenant notamment une
    législation européenne sur le climat.


    Où en est l’UE
    aujourd’hui, quels pas à suivre dans ce qui suit ? Nous vous proposons
    d’écouter les réponses de Frans Timmermans, dans ce débat animé par Olivier Harnion
    de la RTBF, avec des questions posés par des journalistes de la RTBF de
    Belgique, Radio 24 d’Italie, Radio 100,7 du Luxembourg, Radio Renacença du
    Portgual et Radio Roumanie Internationale.

  • Le Congrès annuel de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie (II)

    Le Congrès annuel de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie (II)

    … par les propos de Daniel Buda, vice-président de COMAGRI, la Commission de l’agriculture et du développement rural au Parlement européen. Il a souligné que ceux qui occupent temporairement des fonctions de responsabilité souhaitent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour créer toutes les conditions aux fermiers afin qu’ils puissent assurer les aliments nécessaires aux nations, dans des conditions de sécurité et à des prix accessibles pour le consommateur.




  • Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Lancé en décembre 2019, le Pacte vert se propose datteindre la neutralité carbone en Europe, et cela avant 2050. Par quels moyens ? Eh bien, par un certain nombre d’actions, qui vont des investissements dans les technologies durables et dans l’industrie, jusqu’au transport et à l’habitat écologiques, en passant par l’amélioration des normes environnementales au niveau mondial, ce qui n’est réalisable que via la conclusion d’accords avec les autres acteurs internationaux. Dans ce contexte, l’abandon de l’utilisation des hydrocarbures dans l’industrie énergétique constitue un objectif de choix du Pacte vert européen.



    La Roumanie, pays qui se targue d’une longue et riche tradition minière, continue d’utiliser le charbon, le transformer en électricité dans ses centrales électriques, et assurer ainsi son nécessaire en matière d’électricité. Deux capacités de production d’énergie, situées dans la région d’Olténie (sud) et à Hunedoara (centre), continuent de produire de l’électricité à base de charbon. Si avant 1989, le secteur minier de Roumanie employait près de cent mille personnes dans 450 mines, sa situation actuelle est loin d’être réjouissante. En effet, la plupart des mines ont dû fermer leurs portes, y compris la plus ancienne exploitation minière, celle de Petrila, ouverte en 1859. Selon les données officielles de 2017, le secteur minier ne comptait plus que 3 000 personnes toujours en activité. La situation est sans doute encore pire à l’heure où l’on parle, d’autres capacités de production ayant été fermées dans ce laps de temps. Le mauvais rendement économique du charbon est une conséquence de plusieurs facteurs, dont l’absence d’investissements dans les technologies d’exploitation, les coûts engendrés par les technologies vieillies, l’absence d’investissements nécessaires pour rendre la production efficace et pour respecter les normes en matière environnementale, et enfin la baisse de la demande interne de charbon. Tout cela mène inexorablement à la fermeture des mines, l’une après l’autre.



    Pis encore, Bucarest devrait bientôt proposer à la Commission européenne son plan de sortie définitive du charbon. La Roumanie dispose de fonds pour ce faire, martèle le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, en précisant que la sortie du charbon pourrait devenir une opportunité pour la création de nouveaux emplois, mis à la disposition des mineurs licenciés, tout cela pour autant que l’argent disponible soit utilisé intelligemment. Quant aux perspectives de l’industrie extractive roumaine, écoutons Mihai Melczer, expert dans les problématiques des industries minières, et ancien directeur général du Complexe énergétique de Hunedoara :



    « Lorsque l’on constate que l’exploitation du charbon n’est plus rentable, que les coûts d’exploitation explosent, il faut y mettre un terme. On ne peut pas poursuivre indéfiniment la chose pour l’amour de l’art. Il faut se réorienter vers des secteurs qui offrent une marge, qui vous permettent de réduire les coûts d’exploitation et d’accroître les bénéfices. Le charbon de la Vallée de Jiu est difficile à exploiter. Il ne permet pas l’utilisation des technologies de pointe. On n’est pas en Pologne. Chez nous, les gisements de charbon sont plus difficiles à exploiter. Et s’entêter à poursuivre les activités minières, c’est tout simplement foncer dans le mur, jeter de l’argent par la fenêtre. »



    En effet, les fonds utilisés actuellement pour subventionner les activités minières pourraient certes être employés à meilleur escient, par exemple pour exploiter de nouvelles sources d’énergies renouvelables, qui garantissent la durabilité de l’entreprise. Une chose est sûre, selon Mihai Melczer, ancien conseiller du ministre de l’Energie : les jours du Complexe énergétique de Hunedoara sont bel et bien comptés :



    « Il s’agit d’un organisme qui se trouve carrément en mort cérébrale. Il ne survit que grâce aux perfusions des subventions gouvernementales. Or, d’après ce que j’ai compris, le ministère de l’Energie entend diviser l’actuel complexe en deux entités distinctes : d’une part, le futur Complexe énergétique de la Vallée du Jiu, avec 4 exploitations minières et la centrale électrique thermique de Paroşeni, et de l’autre – la centrale électrique thermique de Mintia. Mais avec la meilleure volonté du monde, ces deux entités seront déficitaires, et cela dès le premier instant de leur existence. L’Etat devra continuer à subventionner les activités minières, d’une manière ou d’une autre, car elles ne pourront pas fonctionner autrement. Et je crains que c’est ce qui va arriver. Pour ma part, cela peut continuer ainsi, mais pour autant que la poursuite de l’exploitation minière s’accompagne d’une diversification des activités. »



    Mihai Melczer met malgré tout en exergue les conséquences sociales engendrées par un éventuel plan de restructuration des activités minières. Car s’il est normal de remplacer une industrie en perte de vitesse par une autre, plus avenante, il ne faut pas perdre de vue que l’on parle de gens, des gens qui ont chacun leur droit à une vie décente. Parmi les projets censés venir en aide aux régions industriellement sinistrées, notons la création à Petroşani de la Renew Acad, institution qui développe des formations censées préparer les anciens mineurs à des emplois dans le domaine de l’énergie verte. Le projet devrait ouvrir aux habitants de cette région mono industrielle d’autres perspectives professionnelles que les seules carrières de mineur. Un autre projet, censé offrir des alternatives professionnelles destinées aux habitants de la région minière de la Vallée du Jiu, entend profiter des propriétés de l’hydrogène, que d’aucuns pressentent comme l’énergie de l’avenir. Mihai Melczer :



    « Un autre projet d’envergure, mais qui est à l’arrêt pour l’instant, est développé avec l’Institut de cryogénie de Vâlcea. Il s’agit d’un hub d’hydrogène installé à proximité de la centrale électrique thermique de Paroşeni. Parce que la Vallée du Jiu dispose d’une infrastructure énergétique très importante : la centrale de Paroşeni, des postes de transformation, des lignes de haute tension. Pour ma part, tout cela constitue des opportunités, et il faudrait continuer de mettre à profit cette infrastructure énergétique qui existe et fonctionne ».



    C’est bien dans cette optique qu’avait été imaginé le projet du hub d’hydrogène, censé intégrer à terme les capacités de production du complexe énergétique de la Vallée du Jiu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    Avec 7,2% de la surface agricole des Etats de l’Union, la Roumanie compte parmi les pays avec un potentiel agricole élevé au niveau européen. Elle totalise 32,7% de l’ensemble des exploitations agricoles, et 10,7% de la production de céréales, par exemple. L’agriculture constitue aussi un secteur stratégique de l’économie roumaine. Son poids dans le PIB est de 5,2%, alors que 23% de la population est occupée dans ce secteur. Le chiffre d’affaires des compagnies travaillant dans l’agriculture s’est accru de 500 millions d’euros en 2019 par rapport à 2018, pour s’élever, selon la compagnie KeysFin, à 43,5 milliards d’euros. Ce secteur a le plus profité de l’accession de la Roumanie à l’UE, dont des fonds non remboursables destinés aux agriculteurs, pour moderniser leurs exploitations. Ainsi, l’agriculture roumaine a bénéficié de 26 milliards d’euros de fonds européens et nationaux depuis son adhésion à l’UE en 2007.



    Pour différentes cultures, les productions agricoles roumaines placent le pays premier dans l’UE. Ainsi, la production végétale s’est accrue de 26% ces cinq dernières années, pour atteindre 13,9 milliards d’euros, et occuper la 6e place dans l’Union. En 2018, la Roumanie a été première de toute l’UE pour la production de maïs, 18,7 millions de tonnes. La Roumanie se classe 4e de l’Union pour la production de blé, et 2e pour celle de soja.



    Selon le gouvernement en place, le développement des fermes familiales constitue une priorité. Toutefois, les petites fermes peinent à trouver des débouchés pour leur production, elles n’arrivent pas à s’associer pour que leur voix – et leur poids – compte. En plus, l’année en cours est affectée par une sécheresse sévère ; elle sera certes compliquée pour l’agriculture roumaine, car la Commission européenne modifie la Politique agricole commune. Des baisses importantes des budgets pour l’agriculture et le développement rural sont prévues, selon les propositions avancées par la Commission européenne. Dans ce contexte, nous avons discuté avec Arnaud Perrein, vice-président et ancien président de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie, qui a une position singulière puisqu’il est Français, et fermier en Roumanie.




  • 21.02.2020 (mise à jour)

    21.02.2020 (mise à jour)


    Pacte vert – La 750 millions deuros ont été alloués à la Roumanie dans le cadre du Fonds pour une transition juste, ce qui lui permettra de mettre en place le Pacte vert européen. Cest ce qua fait savoir vendredi le rapporteur du Parlement européen pour le financement du Green Deal, le Roumain Siegfried Mureşan. Il a souligné que cet argent serait destiné au développement économique des régions minières et non pas à des mesures sociales. Siegfried Mureşan a assuré quaprès la mise en place du Pacte vert européen les mineurs de la Vallée du Jiu et de lOlténie, dans le sud du pays, ne perdraient pas leurs emplois, précisant quils pourront travailler dans le domaine des énergies renouvelables et dans lindustrie. La Roumanie est le troisième pays de lUE du point de vue du montant des fonds alloués à la transition vers lénergie propre, après la Pologne et lAllemagne. Lobjectif du Pacte vert européen cest de faire de lEurope le premier continent climatiquement neutre dici à 2050.



    Coronavirus – Lépidémie déclenchée par le nouveau coronavirus a fait 118 nouvelles victimes en Chine continentale, notamment dans la province de Hubei, portant le nombre total des décès au niveau national à 2236, ont annoncé ce vendredi les autorités sanitaires. Au total, linfection au Covid-19 a été confirmée dans le cas de plus de 75 mille personnes en Chine alors que le nombre des personnes infectées dans 25 autres Etats est arrivé à plusieurs centaines. Le nombre des nouveaux cas dinfection au coronavirus en Chine est à la baisse, ce qui est encourageant, a déclaré à Genève, le secrétaire général de lOrganisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreysus. Le responsable de lOrganisation mondiale de la Santé a pourtant insisté quil était trop tôt pour savoir si cette tendance se maintiendrait. Le virus sest propagé aussi à plusieurs villes dIran, dont la capitale, Téhéran. Le Liban a lui aussi confirmé le premier cas de contamination. Il sagit dune personne rentrée dIran. Par ailleurs, six Roumains et dautres ressortissants européens à bord du paquebot Diamond Princess, qui a été placé en quarantaine pendant 14 jours au Japon à cause de lépidémie, seront transférés en Allemagne. Les Roumains seront ultérieurement ramenés au pays dans un aéronef des forces aériennes roumaines. 17 Roumains ont voyagé à bord du navire de croisière. Deux dentre eux, infectés au Covid-19, sont hospitalisés au Japon, mais leur état de santé est bon.



    Chisinau – La Roumanie nest pas convaincue que les autorités de République de Moldova traitent avec sérieux le parcours européen du pays, a déclaré lambassadeur roumain à Chisinau, Daniel Ioniţă. Les partenaires étrangers de la République de Moldova ne veulent pas de promesses, mais des résultats, a-t-il ajouté, tout en précisant que les projets roumains destinés à la population moldave se poursuivront. Bucarest na pas modifié sa politique à légard de Chisinau, a encore déclaré le diplomate roumain, soulignant quil sagit dune politique conséquente de soutien au parcours européen du pays voisin. Daniel Ioniţă a par ailleurs affirmé que les autorités roumaines suivent avec grande attention tout ce qui se passe et tout ce que lon déclare à Chisinau. Il existe toujours un grand horizon dattente de notre part et beaucoup de patience stratégique de ce point de vue, a encore déclaré Daniel Ioniţă, lors dune émission à Radio Chişinau.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n°2 mondiale, sest qualifiée vendredi pour la finale du tournoi de Dubaï, après avoir vaincu, en deux sets (6 – 2, 6 – 0), lAméricaine Jennifer Brady (24e WTA). Halep rencontrera samedi, en finale, la jeune Kazakhe Elena Rybakina, n°19 mondiale. Toujours vendredi, l’équipe vice-championne
    de handball féminin de Roumanie, le CSM Bucarest a vaincu le Ferencvaros de
    Hongrie, sur le score de 27 à 24 dans la première étape des groupes principaux
    de la Ligue des Champions.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, il fera chaud pour cette période de lannée. Les températures maximales iront de 3° à 12°. De faibles pluies seront signalées sur le centre et lEst du pays, tandis quen haute montagne il neigera.

  • 29.01.2020

    29.01.2020

    Projet
    de loi
    – Le gouvernement libéral de Bucarest engage aujourd’hui
    sa responsabilité sur le projet de loi qui vise à revenir à deux tours de
    scrutin pour l’élection des maires. Le Parti national libéral affirme qu’il
    vise ainsi à assurer une meilleure représentativité des élus locaux. L’exécutif
    a finalisé le projet de loi hier, après avoir accepté plusieurs
    amendements au projet initial. Parmi les modifications apportées, l’on compte
    le droit de voter à son adresse de domicile pour les personnes qui ont enregistré
    une nouvelle résidence plus de 60 jours avant la date du scrutin. Aussi, le
    nombre de signatures requises pour s’inscrire comme candidat indépendant a été
    réduit de 1% des électeurs à 0,5%. Le Part social-démocrate, en opposition, affirme
    que les lois électorales ne peuvent pas être modifiées moins d’une année avant
    le scrutin et a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre
    le gouvernement. Les sociaux-démocrates déclarent d’ailleurs que la motion
    concernera toute l’activité du cabinet Orban. Depuis son arrivée au pouvoir en
    novembre dernier, le gouvernement de Ludovic Orban a engagé plusieurs fois sa
    responsabilité, y compris pour faire approuver le projet de budget pour cette
    année.






    Education – La réforme de l’éducation roumaine fait un pas en avant : quatre
    documents de politique publique ont été lancés aujourd’hui à Bucarest, élaborés
    dans le cadre du projet « La Roumanie éduquée » du président Klaus
    Iohannis. Rédigés par les experts de l’Organisation pour la coopération et le
    développement économique, avec le soutien financier de la Commission européenne,
    les papiers abordent chacun des sujets importants : la carrière des
    enseignants, la gestion des établissements scolaires, l’égalité dans le système
    éducatif et l’accès à une éducation précoce de qualité. Ces documents sont des
    plus importants, selon le chef de l’Etat, car ils offrent aux décisionnaires du
    domaine de l’éducation des points de repère utiles pour améliorer la qualité du
    processus éducatif. Klaus Iohannis soutient que de nouvelles approches dans la
    sélection et la formation des enseignants sont nécessaires. D’après le
    président roumain, il faut aussi regarder différemment le management dans l’éducation.
    Un dirigeant d’établissement ne devrait pas faire un travail purement administratif,
    mais plutôt faire preuve de qualités de leader et d’esprit d’initiative.


















    Géopolitique – Bucarest a pris
    acte du plan de paix américain pour le Proche Orient et il est en train de l’analyser,
    a annoncé le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, dans un
    message posté sur un réseau social. Le ministre a précisé que la Roumanie
    soutenait la solution des deux Etats pour assurer une paix et sécurité
    durables, mais aussi que notre pays voudra participer au dialogue européen et
    promouvoir les efforts diplomatiques de tous les partenaires concernés. Le
    président américain Donald Trump a présenté mardi son plan pour résoudre le
    conflit israélo-palestinien, qui propose une solution « réaliste à deux
    Etats », mais qui a déjà été rejeté par les Palestiniens. Le document
    reconnaît Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël, mais aussi la souveraineté
    d’Israël sur les colonies dans les territoires palestiniens occupés. Le
    président américain a évoqué la création d’une capitale palestinienne dans Jérusalem-Est.
    Le texte contient aussi des garanties de sécurité pour Israël, il promet de stimuler
    les investissements économiques pour les Palestiniens et insiste sur le
    désarmement d’Hamas et sur la démilitarisation de la bande de Gaza. Le plan de
    Donald Trump a suscité de nombreuses réactions internationales, des réserves, voir des
    critiques. L’Union européenne a réaffirmé son engagement « ferme »
    en faveur d’une « solution négociée et viable à deux Etats ».








    Bruxelles – L’eurodéputé roumain
    Siegfried
    Mureşan, vice président du Groupe du Parti populaire européen et responsable des
    budgets, a été élu rapporteur du Parlement européen sur le financement du Pacte
    vert européen. En tant que rapporteur, Siegfried Mureşan va coordonner la
    position du législatif communautaire quant au plan d’investissements du Pacte
    proposé par la Commission européenne. Ce programme devrait générer des
    investissements de 1.000 milliards d’euros dans le bloc communautaire sur les
    10 années à venir, afin d’atteindre les objectifs climatiques de l’Union. L’argent
    sera issu d’aides non remboursables provenant du budget de l’UE, de prêts de la
    Banque européenne d’investissements garantis avec le budget européen, mais
    aussi de cofinancements nationaux pour les projets européens ou autres types de
    prêts.






    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a reçu
    l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Adrian Zuckerman, pour travailler sur
    les priorités communes aux deux pays en 2020. Les deux responsables ont aussi touché
    à la coopération dans le domaine de la défense et de la sécurité. Bogdan
    Aurescu a réaffirmé l’importance d’une croissance de la présence militaire
    américaine en Roumanie pour renforcer la capacité de défense et de découragement
    du flanc est de l’OTAN.




    Tennis – Quatrième favorite de l’Open d’Australie, la joueuse roumaine Simona
    Halep s’est qualifiée dans les demi-finales de la compétition pour affronter
    jeudi l’espagnole Garbine Muguruza (32e mondiale). Halep a battu mercredi
    l’estonienne Anett Kontaveit, score 6-1, 6-1, alors que Muguruza a battu 7-5, 6-3
    la joueuse russe Anastasia Pavliucenkova (30e au classement WTA). Halep et
    Muguruza ont chacune remporté un tournoi du Grand Chelem, à Roland Garros et
    respectivement à Wimbledon. L’espagnole a gagné trois des cinq matchs joués
    contre Halep. Dans l’autre demi-finale, l’Australienne Ashleigh Barty (numéro 1
    mondiale) affronte l’américaine Sofia Kenin (15e WTA).




    Météo – Le temps est morose, mais plus chaud qu’habituellement à ce moment de
    l’année. Les maximales vont de 1 à 11°C, avec 7°C à midi à Bucarest.