Tag: Păcuiul lui Soare

  • Weinbaugebiet Ostrov rüstet zum Tourismus auf

    Weinbaugebiet Ostrov rüstet zum Tourismus auf

    Die im Süden Rumäniens, in der Dobrudscha, zwischen der Grenze zu Bulgarien und der Donau liegende Region Ostrov ist seit vielen Jahren als Weinbaugebiet bekannt. Neulich machten aber die Unternehmer der Region die ersten Schritte in Richtung Tourismusinfrastruktur. Die ehemaligen Schlafräume der Saisonarbeiter wurden in Pensionen umgewandelt und dieses Jahr vor der Weinernte eröffnet. Bald werden die Pensionen mit weiteren Unterhaltungsmöglichkeiten für Touristen ergänzt: In Ostrov werden demnächst ein Spa-Zentrum, ein Schwimmbecken und mehrere Sportanlagen eingerichtet. Geplant sind auch weitere Attraktionen wie zum Beispiel Reitausflüge oder Spazierfahrten mit Pferdekutschen im Weinbaugebiet Ostrov, das sich am rechten Donau-Ufer auf 30 Km erstreckt. Selbstverständlich wird das touristische Angebot durch Wein-Verkostungen ergänzt.



    Die Ostrov-Gegend war einst eine römische, anschlie‎ßend eine byzantinische Kolonie; später gehörte sie dem Osmanischen Reich an. 1878, nach dem Unabhängigkeitskrieg gegen die Türken, wurde Ostrov ein Teil Rumäniens. Auf dem Weinbaugebiet wurde in einem der Kelterei-Gebäude ein Weinmuseum eingerichtet — dort können die Besucher alte Werkzeuge und allerlei Gegenstände besichtigen, die in verschiedenen Epochen für die Weingewinnung verwendet wurden. Ein solches Exponat, ein Keramikgegenstand von der Römerzeit, erinnert an eine lokale Legende. Mehr darüber erfahren Sie von Andrei Tencariu, Touristenführer und Vertreter des Unternehmens, das die Weinbaugebiete in Ostrov verwaltet:



    Hier haben wir römische Dachziegel in abgerundeter Form — diese Dachziegel wurden schon immer in dieser Region, von Ostrov bis ins 40 Km entfernte Alimanu verwendet, und man findet sie bei alten Häusern immer noch. Dieser eine römische Dachziegel hat aber etwas Besonderes: Darauf hat ein Arbeiter vor tausend Jahren eine Meerjungfrau eingekritzelt. Und wir dachten an unsere lokalen Legenden über Wassernymphen, Najaden, Undinen — diese Meerjungfrau gehört zum Wasservolk, zu den Elementargeistern, die in unseren Volksmärchen und Legenden sehr oft präsent sind.“




    Die Entwicklung der touristischen Infrastruktur in Ostrov wird auch andere touristischen Attraktionen der Region bekanntmachen. Auf der Donau-Insel Păcuiul lui Soare, die zum archäologischen Reservat erklärt wurde, kann man die byzantinische Festung Vicina besuchen, die in der zweiten Hälfte des 10. Jh. vom Kaiser Johannis Tzimiskes errichtet wurde. Einige Kilometer weiter nach Osten liegt das orthodoxe Kloster Dervent. Das Kloster ist nicht sehr alt, es wurde von 1929-1935 gebaut, aber es steht an einem Ort, wo bereits im 9. Jh. ein orthodoxes Kloster existierte.



    In Ostrov wird jedes Jahr das Weinfestival Der junge Wein“ veranstaltet. Dieses Jahr beteiligten sich mehr als 1000 Gäste aus Rumänien, Bulgarien, Italien, Frankreich, Israel und der Türkei an dem Weinfest. Neben den exzellenten Ostrov-Weinen verwöhnten die Veranstalter ihre Gäste auch mit traditionellen rumänischen Köstlichkeiten vom Grill wie Lamm-Spie‎ßbraten, Pastrami und Mititei (die rumänischen Ćevapčići).

  • Forteresses sur le Danube

    Forteresses sur le Danube

    Le Danube, voie fluviale commerciale et lieu de confluences culturelles, a donné la possibilité d’élever des localités florissantes. Dans la zone roumaine du fleuve, par exemple, des forteresses ont fait leur apparition depuis les temps les plus reculés, tant au delta du Danube et dans la zone littorale que sur le cours du fleuve vers son embouchure dans la mer. Leur rôle a été militaire, de défense, mais beaucoup d’entre elles étaient aussi de véritables villes. Au delta du Danube, Enisala et Halmyris sont célèbres, mais avant d’arriver au delta, le visiteur rencontre les ruines d’autres citadelles antiques.



    L’archéologue Raluca Iosipescu les énumère pour nous en partant de l’embouchure du Danube vers l’amont : «Une autre citadelle importante, c’est celle d’Isaccea, Noviodunum, un habitat avec une histoire de longue date, très importante du temps de la colonisation romaine. Elle a eu aussi le statut de municipe. Elle préexistait, en fait, avant l’arrivée des Romains. D’ailleurs, son nom n’est pas d’origine latine. Son existence va continuer aussi à l’époque byzantine lorsqu’elle devient un important centre religieux. Plus tard, grâce aussi à sa très bonne position pour traverser le Danube, Noviodunum continue son existence qui s’achève par l’emplacement, dans sa zone, d’une citadelle turque en terre. »



    En continuant dans le même sens, nous arrivons à la citadelle de Brăila où les fouilles archéologiques ont mis au jour des fortifications ottomanes. Et c’est toujours dans la zone, mais cette fois-ci sur la route reliant les villes de Tulcea et de Galaţi, que l’on arrive au village de Garvăn, où s’élevait jadis la cité de Dinogetia.



    Raluca Iosipescu : « C’est, à son tour, une cité impressionnante par ses dimensions, avec des murailles très épaisses, avec des tours très grandes, et des constructions importantes découvertes à l’intérieur. Les archéologues y font des fouilles depuis beaucoup de temps. En remontant le Danube, nous arrivons à une autre citadelle très importante, à Hârşova, sur une route importante, et habitée elle aussi depuis le néolithique. Elle est habitée jusqu’au XIXe lorsqu’elle est détruite suite aux guerres russo-ottomanes. Hârşova occupe une superficie immense, mais malheureusement, seule l’enceinte de la période romano-byzantine a été conservée, ainsi que des fragments de tours. Dans les images d’époque, on peut voir une muraille impressionnante, appelée la muraille génoise, qui fermait l’entrée dans le port et avait de superbes arcades gothiques. Malheureusement, ce mur n’a pas résisté entièrement, seuls quelques fragments persistent. Toutes ces cités sont habitées depuis les temps les plus reculés, ce qui prouve leur très bon emplacement, au carrefour de plusieurs routes commerciales, dans les lieux de passage entre la Dobroudja et la Munténie, et prouvent la viabilité des lieux en question. »



    Continuons notre cheminement vers l’amont. Après avoir dépassé Hârşova, non loin de la localité bulgare de Silistra, se trouve la cité de Păcuiul lui Soare, que nous décrit maintenant l’archéologue Sergiu Iosipescu : « Păcuiul lui Soare est remarquable parce que c’est l’unique cité byzantine de Roumanie, création du Xe s de l’empereur Ioan Tzimiskes, où stationnait aussi une partie de la flotte byzantine. Malheureusement, de toute la cité il ne reste qu’environ un septième aujourd’hui. Ce qui est important à Păcuiul lui Soare, c’est une chose que l’on peut voir aujourd’hui encore et qui est unique : un port aménagé avec des terrasses en pierre, flanqué par des tours, un débarcadère avec la porte d’entrée vers la ville qui était au milieu de la citadelle. C’est quelque chose d’extraordinaire si l’on pense que cela provient des Xe-XIe s byzantin. De tels vestiges n’ont plus été retrouvés. Malheureusement, encore moins a été préservé de la partie byzantine d’une autre cité, celle de Giurgiu. Celle-ci, comme la suivante, celle de Turnu Măgurele, est strictement liée à l’histoire de la Valachie au Moyen Age, comme l’autre cité, très en amont, celle de Turnu Severin. Plus loin, nous dépassons la zone roumaine du fleuve. Malheureusement, tant Giurgiu que Turnu Măgurele ou Turnu Severin ont eu des problèmes à compter du moment où les cités ottomanes sur le territoire des Principautés roumaines occupées et administrées par les autorités militaires turques ont été supprimées et lorsque la pierre dont elles étaient construites a été utilisée pour l’urbanisation des villes. »



    De nos jours, beaucoup de cités danubiennes sont dans un stade de restauration primaire et sont, de ce fait, trop peu mises en valeur. Pourtant, leur histoire vaut d’être connue, et leurs ruines — visitées. (Trad. Ligia Mihaiescu)