Tag: paiements

  • 06.11.2023 (mise à jour)

    06.11.2023 (mise à jour)

    Otages
    – La cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, s’est entretenue par
    téléphone avec son homologue égyptien Sameh Shoukri sur la situation des
    ressortissants roumains de la Bande de Gaza qui ont demandé d’être évacués. 260
    ressortissants roumains et des membres de leurs familles ont appelé les
    autorités roumaines en aide pour quitter la Bande de Gaza, a précisé la
    responsable de Bucarest, tout en affirmant que des négociations en ce sens sont
    en cours. La ministre roumaine a demandé aux autorités égyptiennes de donner la
    priorité à l’évacuation des Roumains de Gaza, dès que le poste de frontière de
    Rafah sera de nouveau fonctionnel. Pour sa part, son homologue égyptien l’a
    assurée que les autorités du Caire portaient une attention particulière à toutes
    ces demandes. Plus tôt dans la journée, la ministre roumaine s’est entretenue
    avec son homologue israélien également sur la situation des 6 personnes ayant
    la double nationalité roumaine et israélienne prises en otages par le Hamas
    dans la Bande de Gaza. A noter aussi que l’Ambassade de Roumanie à Tel Aviv et
    le Consulat Général de la Roumanie à Haïfa sont en contact permanent avec les
    autorités israéliennes.




    Fiscalité
    – Le premier ministre, Marcel Ciolacu et les représentants de l’Association
    roumaine des Banques ont débattu des nouveaux plafonds imposés aux paiements en
    espèce. Les discussions sont intervenues dans le contexte où le chef de l’Exécutif
    s’est alerté dans un message sur les réseaux sociaux sur la hausse artificielle
    des commissions bancaires. Et lui de rappeler que le pays est le champion
    européen de l’évasion fiscale. « Il faudrait réviser le plus vite possible
    cette mesure qui limite les paiements en liquide », a affirmé pour sa part
    le chef du Sénat, Nicolae Ciuca. Celui-ci considère que les citoyens devraient
    avoir le droit de disposer de leur argent comme beau leur semble. Il se peut
    que la coalition au pouvoir se penche de nouveau sur cette loi qui plafonne les
    paiements en espèces. La mesure devrait produire des effets à partir du 11
    novembre. A son tour, le président du Conseil de la concurrence, Bogdan
    Chiritoiu, a déclaré que les paiements en liquide ont deux inconvénients majeurs.
    D’abord l’évasion fiscale et après le fait que les processus bancaires
    nécessaires pour assurer l’argent liquide coûtent cher à la société. « Il
    y a des pays européens où les transactions en espèces sont pratiquement
    inexistantes », a-t-il ajouté.


    Transports – Les membres de l’Union des syndicats des
    Hôpitaux cliniques de la Société roumaine des chemins de fer ont protesté lundi
    devant le siège du Ministère des Transports de Bucarest après avoir appris que
    les 15 hôpitaux placés sous l’ombrelle de la SNCF de Roumanie risquent de
    fermer leurs portes. Les établissements sanitaires devraient être placés sous
    le contrôle d’autres structures. Les syndicalistes déplorent également
    l’absence du dialogue et l’incertitude qui plane sur l’avenir des 3000 salariés
    qui travaillent dans ce réseau sanitaire. Le vice premier ministre de
    l’organisation syndicale SANITAS, Iulian Pope, a précisé qu’au terme d’un
    décret d’urgence du Gouvernement, au moins trois hôpitaux – deux de Bucarest et
    un de Galati passeraient d’ici la fin de l’année sous la tutelle des
    administrations locales. Les syndicalistes ont avancé un mémorandum au
    Ministère des Transports pour demander que les hôpitaux ne passent pas sous
    l’ombrelle du Ministère de la Défense, des administrations locales ou d’autres
    entités juridiques.

    Chisinau
    – Le maire en exercice de la capitale moldave Chisinau, l’ancien socialiste Ion
    Ceban, rival de la présidente pro-occidentale moldave Maia Sandu, a remporté
    dès le premier tour les élections municipales de la capitale, selon les
    résultats annoncés par la Commission électorale centrale. Candidat du Mouvement
    de l’Alternative Nationale, dont il est le président, il a obtenu 50,6% des
    suffrages. Il a devancé Lilian Carp, le candidat du Parti Action et Solidarité,
    à la gouvernance, qui a réuni 28 % de suffrages. Au niveau national, c’est ce
    parti qui domine le classement, avec 25,5% des voix. Il est suivi par les
    Socialistes de l’ancien président, Igor Dodon, qui a décroché 18,5% des
    suffrages, la plupart dans le nord prorusse. Le Mouvement de l’Alternative
    nationale du maire de Chisinau, Ion Ceban, a réuni 7% des voix au niveau
    national ce qui lui permet de franchir le seuil électoral pour faire partie du
    Parlement. Le président du parti au pouvoir, Igor Grosu, affirme que le scrutin
    de dimanche s’est déroulé sur une ingérence sans précédent de la part de Moscou
    dans les affaires intérieures de la Moldavie. La Fédération de Russie est
    responsable du financement illégal des partis et de la corruption des électeurs
    et des candidats. C’est la raison pour laquelle à la veille du scrutin, la
    formation politique La Chance, de l’oligarque russe Ilan Sor, a été écartée de
    la course présidentielle.


  • Soutien aux employés et aux employeurs

    Soutien aux employés et aux employeurs

    Le gouvernement de Bucarest a adopté le projet d’ordonnance d’urgence qui prévoit aussi, parmi d’autres mesures économiques pour les salariés et les employeurs, qu’une partie du salaire de ceux qui reviennent au travail après la période de chômage technique à partir du 1er juin soit versée par l’Etat. Ainsi, l’État supportera, pendant trois mois, une partie des coûts salariaux, respectivement 45% du salaire moyen brut de base, mais pas plus de 45% du salaire moyen brut au niveau national. L’obligation de l’employeur, c’est de maintenir les emplois en question pendant au moins six mois. Les domaines d’activité qui restent touchés aussi après le 1er juin et où le chômage partiel continuera d’être soutenu par l’Etat seront déterminés. La ministre du Travail, Violeta Alexandru, a souligné que toutes les entités qui ne peuvent pas reprendre leur activité continueront d’être soutenues, tant que la fermeture de l’activité sera demandée par les autorités. La ministre affirme que, bien qu’il y ait eu quelques problèmes, les demandes de chômage technique et les paiements ont généralement été bien gérés jusqu’à présent. Violeta Alexandru :



    « Par rapport à d’autres Etats membres de l’UE sur lesquels je me suis informée, je constate que la Roumanie a géré de manière efficace ce processus de traitement des demandes de chômage partiel et de paiements. Il y a différents aspects ponctuels, il y a aussi des dysfonctionnements ici et là, mais je suis d’avis que nous avons relativement bien fait les choses et que les résultats ont été visibles dans les paiements réalisés. Nous sommes en train de préparer les paiements pour le mois de mai ; au début du mois de juin, les demandes peuvent être soumises pour mai et tout le monde est prêt à effectuer les paiements. »



    Le ministère du Travail a annoncé que près de 430.000 contrats de travail avaient été rompus depuis la déclaration de l’état d’urgence le 16 mars jusqu’à présent. Parmi ces contrats, la plupart étaient dans les secteurs de l’industrie de transformation, dans la vente au détail, la réparation des automobiles et des motos, ainsi que dans le BTP. Près de 600.000 autres contrats de travail ont été suspendus. Disons également que, selon l’Institut national de la statistique, le taux de chômage s’est accru en Roumanie en mars jusqu’à 4,6%, contre 3,9% en février, en raison des effets de la pandémie de COVID-19 sur le secteur économique. Et l’agence de notation financière Fitch s’attend à ce que le taux de chômage double en Roumanie cette année par rapport à l’année dernière, il devrait donc monter à 8%, contre un minimum historique de 3,9%, suite à la perte d’emplois en raison de la pandémie. Il s’agirait de la plus forte augmentation du taux de chômage jamais enregistrée en une seule année, selon l’analyse de l’agence de notation.


    (Trad. : Ligia)


  • 03.12.2016 (mise à jour)

    03.12.2016 (mise à jour)

    Partenariat – L’Administration Trump continuera le Partenariat stratégique avec la Roumanie, un membre important de l’OTAN, ont déclaré des officiels américains, présents aux événements organisés les 1er et 2 décembre par l’ambassade de Roumanie à Washington à l’occasion de la fête nationale de la Roumanie. Le congressman Jason Chaffetz, président du Comité pour le contrôle et la réforme gouvernementale, a apprécié les relations militaires et économiques fortes qui unissent les Etats Unis et la Roumanie. A son tour, le congressman Robert Aderholt, membre du Groupe d’amis de la Roumanie au Congrès américain et au Comité pour la sécurité et la coopération en Europe, a fait valoir que les fortes relations bilatérales existantes se poursuivraient dans le mandat de la nouvelle administration. Non dernièrement, Frank Rose, assistant du secrétaire d’Etat des Etats Unis et ancien négociateur de l’Accord sur la mise en place du système de défense contre les missiles balistiques des Etats Unis en Roumanie, a évoqué les nouveaux défis sécuritaires à l’adresse de l’OTAN. Il a souligné que le système antimissile de Deveselu (sud) a un rôle clé dans la défense collective des membres de l’Alliance.



    Pauvreté — La Roumanie se classe deuxième dans l’UE en matière de population à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, qui concerne un Roumain sur trois, selon la dernière étude de l’Office européen de statistique. La Bulgarie avait en 2015 41,3% de sa population à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, tandis qu’en Roumanie, le taux était à 37,3%. La Grèce arrive en 3e position avec 35,7%. Pour ce qui est des enfants à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, la Roumanie est malheureusement première en Europe, avec 46,8% de l’ensemble de la population, soit presqu’un enfant sur deux. La Bulgarie la talonne avec 43,7%, suivie par la Grèce (37,8%), la Hongrie (36,1%), l’Espagne (34,4%) et l’Italie (33,5%). Au niveau de l’Union européenne, 26,9% de la population entre 0 et 17 ans, soit 25 millions d’enfants, était à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2015, par rapport à 27,5% en 2010.



    Paiements — Les Roumains vivant à l’étranger pourront, à partir de lundi, payer sur Internet les amendes reçues en Roumanie ainsi que les taxes et les impôts locaux. Après avoir obtenu les données d’accès (nom d’utilisateur et mot de passe), ils pourront, sur ghiseul.ro, faire des paiements avec tout type de carte bancaire, roumain ou étranger, contre une commission de 2% tout au plus rapportée à la valeur de la transaction, mais qui ne peut pas être supérieure à l’équivalent de 6 euros. A présent, les paiements peuvent être faits par des contribuables personnes physiques, et la commission est supporté intégralement par les municipalités. Les autorités de Bucarest mènent présentement un projet pour que les personnes morales puissent payer aussi leurs impôts et taxes sur le site ghiseul.ro.



    Handball — La sélection roumaine de handball féminin participe, en Suède, au Championnat européen, prévu du 4 au 18 décembre. La Roumanie rencontrera, dans le Groupe D de la compétition, la Norvège (le 5 décembre), la Russie (le 7 décembre) et la Croatie (le 9 décembre). Les trois premières équipes de chaque groupe se qualifieront pour la 2e étape du Championnat, où deux autres séries de six équipes seront formées. Notons aussi que la sélection féminine de handball de Roumanie est entraînée par lEspagnol Ambros Martin qui a remplacé il y a un mois le Suédois Tomas Ryde. C’est lui qui avait aidé les Roumaines à remporter le bronze au Championnat du Monde du Danemark en 2015. Désigné meilleur entraîneur du monde en 2013 et 2014, Ambros Martin a remporté deux fois la Ligue des Champions aux côtés de l’équipe hongroise de Györ qu’il entraîne en parallèle avec l’équipe roumaine. La Norvège et le Danemark sont les équipes les plus titrées, avec six, et respectivement trois titres continentaux remportés. Le meilleur résultat de la Roumanie Championnat d’Europe, c’est d’avoir gagné le bronze, en 2010.

  • 03.12.2016

    03.12.2016

    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a assuré vendredi, à La Valette, son homologue George Vella et la présidente maltaise Marie-Louise Coleiro Preca du fait que la Roumanie soutient les priorités et les objectifs de la présidence maltaise de l’UE prévue au premier semestre de l’année prochaine. Le chef de la diplomatie roumaine et son homologue maltais ont discuté des principaux défis du projet européen, avec un accent sur la migration, le Brexit et la Politique européenne de voisinage. D’autre part, Lazăr Comănescu a exprimé sa confiance qu’une solution positive pourra être avancée en ce qui concerne l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen pendant la présidence maltaise. Les deux officiels ont signé aussi un Mémorandum de coopération entre l’Institut diplomatique roumain et l’Académie méditerranéenne pour les études diplomatiques.



    Pauvreté — La Roumanie se classe deuxième dans l’UE en matière de population à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, qui concerne un Roumain sur trois, selon la dernière étude de l’Office européen de statistique. La Bulgarie avait en 2015 41,3% de sa population à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, tandis qu’en Roumanie, le taux était à 37,3%. La Grèce arrive en 3e position avec 35,7%. Pour ce qui est des enfants à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, la Roumanie est malheureusement première en Europe, avec 46,8% de l’ensemble de la population, soit presqu’un enfant sur deux. La Bulgarie la talonne avec 43,7%, suivie par la Grèce (37,8%), la Hongrie (36,1%), l’Espagne (34,4%) et l’Italie (33,5%). Au niveau de l’Union européenne, 26,9% de la population entre 0 et 17 ans, soit 25 millions d’enfants, était à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2015, par rapport à 27,5% en 2010.



    Paiements — Les Roumains vivant à l’étranger pourront, à partir de lundi, payer sur Internet les amendes reçues en Roumanie ainsi que les taxes et les impôts locaux. Après avoir obtenu les données d’accès (nom d’utilisateur et mot de passe), ils pourront, sur ghiseul.ro, faire des paiements avec tout type de carte bancaire, roumain ou étranger, contre une commission de 2% tout au plus rapportée à la valeur de la transaction, mais qui ne peut pas être supérieure à l’équivalent de 6 euros. A présent, les paiements peuvent être faits par des contribuables personnes physiques, et la commission est supportée intégralement par les municipalités. Les autorités de Bucarest mènent présentement un projet pour que les personnes morales puissent payer aussi leurs impôts et taxes sur le site ghiseul.ro.



    Handball — La sélection roumaine de handball féminin se rend aujourd’hui en Suède, afin de participer au Championnat européen, prévu du 4 au 18 décembre. Au tournoi final, la Roumanie rencontrera, dans le Groupe D de la compétition, la Norvège (le 5 décembre), la Russie (le 7 décembre) et la Croatie (le 9 décembre). Les trois premières équipes de chaque groupe se qualifieront pour la 2e étape du Championnat, où deux autres séries de six équipes seront formées. Notons aussi que la sélection féminine de handball de Roumanie est entraînée par lEspagnol Ambros Martin qui a remplacé il y a un mois le Suédois Tomas Ryde. C’est lui qui avait aidé les Roumaines à remporter le bronze au Championnat du Monde du Danemark en 2015. Désigné meilleur entraîneur du monde en 2013 et 2014, Ambros Martin a remporté deux fois la Ligue des Champions aux côtés de l’équipe hongroise de Györ qu’il entraîne en parallèle avec l’équipe roumaine. La Norvège et le Danemark sont les équipes les plus titrées, avec six, et respectivement trois titres continentaux remportés. Le meilleur résultat de la Roumanie Championnat d’Europe, c’est d’avoir gagné le bronze, en 2010.



  • Protestations cet été en Roumanie

    Protestations cet été en Roumanie

    Les transporteurs routiers et les éleveurs roumains protestent contre la majoration des tarifs des assurances de responsabilité civile et respectivement contre les retards pris sur le paiement des subventions à l’agriculture. Les premiers ont fait savoir leur intention de circuler à vitesse réduite, au moins une heure par jour, sur les principales routes à travers le pays. Ils dénoncent la hausse, en une seule année, des polices d’assurance responsabilité civile de 2.000 à plus de 4.000 euros.

    Cela entraîne des coûts plus importants pour les compagnies de transport routier de Roumanie, ce qui fait qu’elles ne soient plus compétitives à l’échelle européenne. Les associations du domaine demandent au gouvernement le gel des prix aux assurances responsabilité civile. Elles ont averti qu’à défaut d’une mesure urgente en ce sens, il pourrait y avoir même un arrêt total de l’activité dans ce secteur. Radu Dinescu, secrétaire général de l’Union nationale des transporteurs routiers, explique: « La vitesse réduite aura probablement un impact significatif dans les zones où la circulation est déjà très difficile. Et là je me réfère aux autoroutes menant à la mer et à la montagne ou au périphérique de la capitale. Nous avons prévu pour le 15 septembre un ample mouvement de protestation à Bucarest. Les gens sont décidés de continuer les protestations jusqu’à la solution du problème ».

    Par ailleurs, les fermiers poursuivent leurs protestations devant le siège du gouvernement de Bucarest. Certains d’entre eux sont en grève de la faim depuis la semaine dernière. Les éleveurs affirment qu’ils n’envisagent pas de renoncer à leur protestation si le gouvernement ne verse pas l’intégralité des subventions à l’agriculture pour 2015. L’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture reconnaît ne pas avoir tenu sa promesse de payer avant la mi-août 95% des sommes dues.

    Nicolae Horumbă, directeur de cette agence, estime pourtant que les agriculteurs ont eux aussi leur part de responsabilité : « Les départements nous signalent toute sorte de situations. Des fois, les fermiers ne donnent pas suite à l’invitation à se présenter à l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture. D’autres fois, ils manquent des documents nécessaires. Dans ce cas précis, il faut laisser passer les 10 jours mentionnés dans la notification avant de prendre une décision sur le dossier respectif. Malgré cela, les fermiers se demandent pourquoi les schémas d’aide à l’agriculture tardent parfois à se mettre en place. L’autorisation des demandes suppose un processus de vérification, or les formulaires de demande que nous recevons ne sont pas toujours complets ou correctement remplis».

    Les fermiers contredisent le directeur de l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture. Ils soutiennent avoir correctement élaboré et présenté à temps la documentation nécessaire, de sorte à pouvoir toucher les subventions au titre de l’année 2015/ Selon eux, c’est le gouvernement qui a manqué à sa promesse. Enfin, le directeur de l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture déclare que 1,9 des 2,1 milliards d’euros de subventions ont déjà été versés aux agriculteurs et que les employés de l’agence travaillent intensément pour assurer le paiement de la somme restante.

  • 17.03.2016 (mise à jour)

    17.03.2016 (mise à jour)

    Sommet — Les leaders des Etats membres de l’UE se réunissent à partir de ce jeudi deux jours durant à Bruxelles, pour finaliser un accord avec la Turquie au sujet de la crise des réfugiés. Le premier vice président de la Commission européenne, Frans Timmermans, affirme qu’un nouvel accord éventuel n’entraînera ni expulsions collectives des immigrants, ni leur refoulement automatique vers la Turquie, et que la situation de chacun serait examinée au cas par cas, avant toute décision d’expulsion. Ankara a fait récemment de nouvelles demandes aux européens au sujet des sommes d’argent destinés aux réfugiés de son territoire, de l’élimination des visas et de la poursuite des négociations d’adhésion. La Roumanie est représentée à ce sommet par le président Klaus Iohannis, qui a déclaré que la Turquie devait être aidée à arrêter le flux de réfugiés.



    Sculpture — « La Sagesse de la terre », l’œuvre créée en 1907 par le sculpteur roumain Constantin Brâncuşi, sera rachetée par l’Etat roumain, les propriétaires actuels ayant accepté la somme de 11 millions d’euros offerte par la commission chargée de négocier par le gouvernement de Bucarest. C’est le ministre roumain de la Culture, Vlad Alexandrescu, qui a informé les médias dans une conférence de presse. Et le ministre de préciser que l’Exécutif contribuerait avec 5 millions d’euros, le reste jusqu’à 11 millions allant faire l’objet d’une collecte publique nationale.



    Loi — La nouvelle loi anti-tabac est entrée en vigueur ce jeudi en Roumanie. Il est désormais interdit de fumer dans les espaces publics fermés, près des aires de jeux pour les enfants, dans les taxis, ainsi que dans les véhicules de fonctions, entre autres. De l’avis des médecins, cette loi vise à faire baisser l’incidence des maladies qui provoquent le plus de morts parmi les Roumains.



    Cybersécurité — La Roumanie a besoin d’une loi de la sécurité cybernétique, étant donné que cet espace est utilisé de plus en plus souvent pour promouvoir des intérêts économiques, politiques et idéologiques. C’est la conclusion du débat organisé à Bucarest par la Commission pour les Affaires européennes de la Chambre des députés, en collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas. Le directeur du Service roumain des renseignements, Mihai Răzvan Ungureanu, a souligné que, même si la probabilité d’une attaque cybernétique catastrophique à l’adresse de la Roumanie reste faible, « la dépendance de la technologie de notre société, à la hausse, expose l’ensemble de la société à des attaques cybernétiques d’ampleur faible ou modérée, mais qui sont très fréquentes et dont les coûts cumulatifs peuvent affecter sévèrement les intérêts de sécurité nationale. »



    Financement – Un budget de 658 millions d’euros est à la disposition de la Roumanie par le Programme opérationnel de capacité administrative (POCA), a déclaré le vice premier ministre Vasile Dîncu, ministre du Développement régional, à l’occasion de la signature des premiers projets financés de fonds européens pour l’exercice 2014-2020. Il a mentionné que le budget pour cette période était trois fois plus important par rapport à l’exercice financier précédent. Les projets visent une administration plus moderne, plus efficace et plus transparente.



    Décès — Le mathématicien et académicien roumain Solomon Marcus est décédé ce jeudi à Bucarest, à 91 ans. Il a été diplômé de la faculté de Mathématiques de l’Université de Bucarest, où il a enseigné par la suite. Solomon Marcus est l’auteur de nombreuses études interdisciplinaires et de livres traitant de l’utilisation des mathématiques dans la linguistique, l’analyse théâtrale, les sciences sociales et celles de la nature. Son œuvre, riche de plus de 50 volumes, traduits dans plusieurs langues, et d’environ 400 articles publiés dans des revues scientifiques, est souvent citée par des auteurs du monde entier.



    Justice — A Bucarest, Răzvan Murgeanu, homme d’affaires et ex-conseiller présidentiel durant le mandat du président Traian Basescu a été placé en détention provisoire pour 30 jours par les procureurs de la Direction nationale anti-corruption. Il est soupçonné de trafic d’influence, corruption active et instigation au blanchiment d’argent. Une autre personne soupçonnée de complicité de trafic d’influence et de corruption active ainsi que d’abus de fonctions a également été placée en détention provisoire pour 30 jours. Avant d’être conseiller, Răzvan Murgeanu a été maire adjoint de Bucarest et secrétaire d’Etat au ministère du Développement régional et du tourisme.



    Tourisme — Plus de 2,2 millions d’étrangers ont visité la Roumanie l’année dernière pour des affaires et des vacances, et leurs dépenses ont dépassé les 1,1 milliards d’euros, selon un communiqué de l’Institut national de la statistique. Sur le total des sommes d’argent dépensées par les étrangers ayant visité la Roumanie pour affaires, le taux le plus important est constitué par l’hébergement (53%), suivi par la restauration (16%) et par les achats (12,7%). Les dépenses en location de véhicules ont compté l’année dernière pour 61% du total des frais de transport. Le principal moyen de transport utilisé par les touristes étrangers pour arriver en Roumanie a été l’avion (77,8%).



    Paiements — Les Roumains paient plus par carte bancaire et moins en espèces lorsqu’ils font leurs achats. Selon le président exécutif de l’Association roumaine des banques, Florin Dănescu, une dynamique plus importante des paiements par carte chez les commerçants a été constatée au dernier trimestre de 2015 par rapport aux retraits d’argent dans les distributeurs. Les trois derniers mois de l’année dernière, les paiements par carte bancaire ont connu une hausse spectaculaire, leur valeur étant de 7,5 milliards de lei, en hausse de 16M par rapport au trimestre antérieur, alors que les retraits dans les distributeurs n’ont augmenté que de 3,7%.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a perdu jeudi le match contre l’Américaine Serena Williams, dans les quarts de finale du tournoi WTA Premier d’Indian Wells, en Californie. Simona Halep, numéro 5 mondiale, n’a pas pu préserver le trophée remporté l’année dernière à Indian Wells et a perdu en deux sets, 6 – 4, 6 – 3 face au leader WTA, qui doit affronter ensuite la joueuse polonaise Agnieszka Radwanska (3e au classement WTA). Le score des confrontations directes entre Serena Williams et Simona Halep est de 7 à 1, nettement favorable à l’Américaine.




  • 01.01.2016

    01.01.2016

    Bonne et heureuse année 2016!


    Message — Le président Klaus Iohannis a adressé un message pour la Nouvelle année aux Roumains du monde; il leur a souhaité une heureuse année 2016, riche en vœux accomplis et avec des aspirations plus ambitieuses. Dans un enregistrement posté sur son profil Facebook, le chef de l’Etat a parlé des changements pour le mieux qui se feront jour en Roumanie et a exhorté les Roumains à fructifier les opportunités qui peuvent faire progresser le pays. Sur le même réseau, le premier ministre Dacian Cioloş a souhaité aux Roumains une année 2016 bonne et belle.



    Impôts — En Roumanie, 2016 débute par une série de taxes revues à la baisse, mais aussi par certaines majorations, surtout en matière d’impôts locaux. Parmi les modifications les plus importantes, l’on compte la réduction du taux général de TVA de 24 à 20%, une TVA de 9% sur l’eau, un impôt sur les dividendes de 5%, mais aussi des taxes accrues sur l’habitation. L’accise supplémentaire sur les carburants, de 7 centimes d’euro par litre, reste en vigueur cette année aussi. Une nouvelle formule d’imposition pour les immeubles est en vigueur dès ce premier jour de l’année, qui mène à des augmentations significatives de taxes, notamment pour les petites entreprises dont le siège social est à la maison. Ceux qui obtiennent des revenus d’activités indépendantes seront tenus de payer aussi une contribution à la caisse de retraites, même s’ils sont également salariés et payent déjà une telle contribution. Les auto-entrepreneurs devront, outre l’impôt de 16% sur les revenus, aussi la contribution à l’assurance maladie, de 5,5%, et à la caisse de retraites, de 10,5%.



    Remboursement — La Roumanie doit payer, en 2016, 113 millions d’euros à l’Union européenne et à la Banque Mondiale, du crédit de type préventif contracté en 2009. Il s’agit d’intérêts et de commissions. En 2015, la Roumanie a payé plus de 1,83 milliards d’euros au FMI, à l’Union européenne et à la Banque Mondiale. 2015 a également été l’année où Bucarest a remboursé le crédit au FMI. Entre 2009 et 2015, la somme totale remboursée par la Roumanie aux trois institutions s’est élevée à 4,837 milliards d’euros, selon le ministère des Finances publiques de Bucarest. La Roumanie doit encore payer, jusqu’en 2023, plus de 4,88 milliards d’euros à l’Union européenne et à la Banque Mondiale, dont 3,8 milliards d’euros à l’UE.



    Visite — Le Premier ministre Dacian Cioloş fera, le 7 janvier, une visite officielle à Berlin, et il rencontrera la chancelière Angela Merkel, selon une annonce faite à Bucarest. Les deux discuteront, entre autres, du renforcement des relations bilatérales et de la vague de migrants d’Europe. L’agenda de la visite comporte aussi des rencontres avec les membres de la communauté roumaine et avec des représentants du Forum économique roumano-allemand. Le ministre des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, fera également partie de la délégation.



    Retraites — A Bucarest, la Cour constitutionnelle examinera le 20 janvier la loi portant retraites spéciales des élus locaux, contestée par le gouvernement Cioloş voici quelques jours. L’exécutif est mécontent du fait que cette loi instituerait un régime spécial de privilèges, que les nouveaux droits devraient être accordés de manière rétroactive et du fait que le financement pour les indemnités nouvellement créées n’est pas assuré. Selon le gouvernement, il y aurait au moins 16.300 bénéficiaires, et le déficit budgétaire se creuserait de 400 millions de lei. Selon le texte adopté par le Parlement, les maires, les adjoints aux maires, les présidents et vice présidents des Conseils départementaux devraient toucher des retraites supplémentaires allant jusqu’à 6600 lei (1466 euros), selon la longueur de la période de mandat exercée.



    TIC — Le marché de logiciels et de services informatiques connaîtra, en Roumanie, une progression de 11% par an les trois prochaines années, selon les résultats d’une étude publiée par l’Association patronale de l’industrie de logiciels et de services. Selon la source citée, les revenus des compagnies roumaines de logiciels et de services informatiques ont connu une hausse de 13% en 2014 par rapport à l’année antérieure, pour se chiffrer à 2,42 milliards d’euros. Les estimations faites pour 2015 indiquent une majoration de 14% des revenus de l’industrie de profil. L’étude rapporte également que les revenus obtenus par les compagnies roumaines en Roumanie proviennent à hauteur de 32% de projets menés pour l’administration publique, alors que pour les exportations, la plupart (40%) sont issus de clients de l’industrie de production. L’enquête a été réalisée entre février et juin 2015.