Tag: parachutistes

  • 19.11.2022 (mise à jour)

    19.11.2022 (mise à jour)

    Parachutistes
    – Des parachutistes de la Gendarmerie roumaine déployés en République Tchèque
    ont exécuté en première des saults à 4000 mètres d’altitude, depuis un ballon à
    air chaud. La Brigade spéciale d’intervention de la Gendarmerie roumaine a
    participé cinq jours durant à des manoeuvres communes de toutes les unités
    membres du groupe ATLAS de parachutisme. Créé au niveau de l’UE, ce groupe
    réunit les structures militaires et policières les plus prestigieuses, expertes
    dans la lutte contre le terrorisme.


    UNESCO – Le spectacle multimédia intitulé L’histoire de la blouse roumaine
    consacré à l’anniversaire des 160 années de diplomatie roumaine, tout comme à
    la Fête de la Roumanie sera présenté à Paris, le 23 novembre, dans la salle
    UNESCO. Présenté par l’Opéra national de Bucarest, le spectacle aura une
    première partie orchestrale qui met en avant les valeurs musicales
    traditionnelles roumaines, suivi par un spectacle de danse sur une musique
    spécialement créée pour cette occasion. Organisé par l’Opéra national de
    Bucarest, en partenariat avec la Délégation permanente de la Roumanie auprès de
    l’UNESCO, L’histoire de la blouse roumaine représente une excellente
    opportunité pour la Roumanie de promouvoir son image et de réaffirmer son
    attachement aux valeurs et principes des Nations Unies.


    Football
    – Le Qatar accueillera à partir de dimanche la 22ème
    édition de la Coupe du monde du football. Un mois durant, le championnat, le
    premier jamais organisé dans le monde arabe, réunira 32 équipes. En raison de
    la forte chaleur estivale, l’événement a été reporté vers la fin de l’année. Dimanche
    aura lieu le match d’ouverture de la Coupe du Monde entre le Qatar et l’Équateur.
    C’est la France qui est l’actuel pays tenant du titre mondial. La Roumanie ne
    participe pas à la Coupe du monde de cette année. En revanche, trois Roumains
    figurent sur la liste des arbitres : István Kovács, Ovidiu Artene et
    Vasile Marinescu.
















    Météo
    – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera morose en Roumanie, notamment
    dans le nord-est et dans la région des Carpates Orientales où des
    précipitations mixtes seront signalées. Les températures demeureront
    supérieures à la normale saisonnière dans le sud et le sud-est, où le ciel sera
    couvert et des pluies pourraient faire leur apparition. Il neigera sur les
    sommets des Carpates et le vent soufflera à 50 km/heure sur les cîmes des
    Carpates méridionales. Dimanche, les températures maximales iront de 1 à 22
    degrés.

  • Les unités de parachutistes de l’armée roumaine

    Les unités de parachutistes de l’armée roumaine

    La présence des parachutistes dans l’histoire militaire est relativement nouvelle, étant liée au développement de l’aviation. Les parachutistes roumains ont une histoire sinueuse, les unités de parachutistes ayant été créées en 1941 et dissoutes en 1944, à la demande de la Commission alliée de contrôle, dominée par les Soviétiques. Elles ont été recréées en 1950 et leurs effectifs ont été accrus durant le régime de Nicolae Ceauşescu. Durant la révolution anticommuniste de décembre 1989, des parachutistes du régiment de Boteni, à 160 km au nord-ouest de la capitale, ont sacrifié leur vie pour la victoire finale. Le peloton d’exécution du couple Ceauşescu a été constitué de 3 parachutistes de Boteni, un officier et deux sous-officiers. Après l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, les effectifs de parachutistes ont diminué et les unités ont été structurées de manière à répondre aux normes de l’Alliance.

    En 1997, le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine a eu la chance d’interviewer Gheorghe Angelescu, un des premiers jeunes à faire partie des unités de parachutistes. Il raconte comment il a rejoint les futures unités d’élite de l’armée roumaine.

    Gheorghe Angelescu : « Comme tous les jeunes, j’ai été attiré par l’idée, seulement, de l’idée à la réalité, le chemin est long, surtout que je n’avais pas l’âge requis. Nous avions un voisin qui était chef de cabinet au ministère de Guerre. Il était adjudant et je suis allé le voir, à l’insu de mes parents. Je lui ai dit que ma mère le priait de m’aider. Il m’a demandé d’apporter mon certificat de naissance et une requête et de les déposer au ministère, pour obtenir une dispense d’âge. Quelques jours avant le 1er novembre, j’ai été informé que ma dispense d’âge avait été approuvée. J’étais au lycée, j’ai quitté l’école et je suis allé directement à la gare, je suis monté dans un train et je suis descendu à la première halte après Pantelimon. Là, dans la forêt, il y avait une unité d’aérostation – en fait une unité de ballons, que l’on utilisait plus et qui n’étaient d’ailleurs plus là. Je n’ai trouvé que quelques vieillards qui assuraient la garde des lieux. »

    Gheorghe Angelescu fut intégré à un programme strict d’instruction et de cours. Comme toute école, celle des parachutistes comportait une préparation physique et une préparation intellectuelle.

    Gheorghe Angelescu : « A part la préparation militaire habituelle – visant à nous faire connaître et manier l’armement – on accordait beaucoup d’attention au sport. On faisait beaucoup de sport, pour acquérir une bonne condition physique et la maintenir. On avait aussi des cours spéciaux, on faisait beaucoup d’entraînements pendant la nuit ; nous devions nous habituer à la nuit, à l’obscurité, j’en étais même arrivé à croire que je voyais, la nuit, mieux qu’en plein jour. On faisait des courses d’orientation dans la forêt. On nous faisait sortir très souvent, même trop souvent en pleine nuit, quand le sommeil était le plus doux, en été comme en hiver. On faisait des marches de 15 à 20 km par nuit, avec tout l’armement. Nous avions un pistolet-mitrailleur, un pistolet Beretta, un couteau ; nous avons eu des cours entiers consacrés à ce couteau, que nous devions apprendre à manier, en utilisant non seulement la lame, mais aussi le manche. Nous avions des bottes spéciales, comportant trois couches de caoutchouc, de vraies bottes, et des jambières en cuir, des chaussettes et non pas des pièces de drap servant de chausson, comme les autres militaires. »

    Un des éléments les plus importants de l’instruction était, évidemment, le saut en parachute. Gheorghe Angelescu se souvient de ce moment si attendu par tous les parachutistes.

    Gheorghe Angelescu : « Les sauts en parachute ont commencé à l’été 1944. Nos instructeurs étaient les parachutistes de la première génération. Après 3 sauts en parachute, on était élevé au grade de sergent et on recevait le brevet de parachutiste. Tous les parachutistes de la première série étaient des sergents et ils avaient leurs brevets ; ils nous ont beaucoup chicanés. En regardant en arrière, on dirait que tout allait bien, mais à l’époque, nous les couvrions d’injures. Jusqu’au 23 août 1944, nous avons fait chacun 8 sauts en parachute de notre avion Junker. Nous disposions d’un seul parachute, que nous avions appris pendant des mois à plier, car chacun devait plier le sien. On ne pouvait pas remettre sa vie entre les mains de quelqu’un d’autre : comme on fait son lit, on se couche, comme on dit. L’entraînement pour le saut était assez dur. On avait une fosse de saut et une maquette en bois avec des fenêtres figurant la porte de l’avion, dont on sautait dans la fosse remplie de sable. J’ai sauté même d’une hauteur de 5 mètres. En 1944 -1945 j’ai rendu visite à mes grands-parents et ils m’ont prié de réparer la toiture. Je suis monté sur une échelle et de là, j’ai sauté en bas. Les gens ont été sidérés, mais pour moi, c’était quelque chose de normal. »

    Après l’occupation de la Roumanie par les Soviétiques, les réquisitions ont démarré. Les unités de parachutistes ont été dissoutes et leurs biens ont été confisqués, étant considérés comme butin de guerre.

    Gheorghe Angelescu : « On nous a dit que l’avion Junker était saisi : il était de fabrication allemande, donc il était considéré comme butin de guerre. Les parachutes aussi, nous avons dû les rendre, l’armée russe en a pris possession. Nous avons également rendu les pistolets-mitrailleurs allemands, tout ce qui était de fabrication allemande devait être rendu. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait de l’avion, qui était vieux et usé, mais comme il nous avait transportés, nous, il pouvait bien transporter d’autres personnes. »

    La tentation du vol reste pourtant présente, accompagnée de celle du saut dans le vide. Les parachutistes de l’armée roumaine ont toujours enregistré d’excellentes performances. Evoquons, pour terminer, le nom de Smaranda Brăescu, femme pilote, parachutiste et instructrice de pilotes de guerre, championne mondiale de parachutisme en 1932. (Trad. : Dominique)

  • 24.08.2015 (mise à jour)

    24.08.2015 (mise à jour)

    Grève – Les représentants du syndicat des Aiguilleurs du ciel de Roumanie ont annoncé qu’ils déclencheraient une grève illimitée à partir du 1er septembre, vu que la direction de l’Administration roumaine du trafic aérien n’a respecté aucun de ses engagements. Rappelons-le, me 15 juillet les aiguilleurs du ciel roumain ont fait une grève d’avertissement de 2 heures – une situation sans précédent en Roumanie. Leurs mécontentements visent surtout la nouvelle convention collective de travail. Selon le directeur général de l’Administration roumaine du trafic aérien, Ion Aurel Stanciu, les protestations des syndicalistes et les menaces par la grève générale ne sont pas justifiées, surtout que 12 des 14 revendications des salariés auraient été résolues et que la direction de la compagnie reste ouverte aux négociations.

    Enseignement – Les négociations sur la majoration des salaires dans le système roumain de l’enseignement seront reprises après le 15 septembre, lorsqu’il y aura des éléments concrets de la mise en œuvre de la Loi des salaires et du nouveau Code Fiscal. C’est ce qu’a déclaré lundi, le ministre roumain de l’Education Sorin Câmpeanu. Les propositions d’augmenter les salaires des enseignants ont été analysées à Bucarest par le premier ministre Victor Ponta et les ministres de l’Education, des Finances et du Travail aux côtés des représentants des syndicats de l’Education. Selon la Fédération des Syndicats Libres de l’Education, l’Exécutif doit trouver des solutions pour majorer de 15% les salaires des enseignants, avant le 1er janvier 2016. Notons que ces négociations se déroulent sur la toile de fond d’une augmentation de 25% des rémunérations dans le secteur sanitaire à partir du 1er octobre.

    Exercice – Des parachutistes italiens, espagnols et américains participeront mercredi à des manœuvres militaires conjointes sur un polygone du département de Galati, dans l’est de la Roumanie, dans le cadre de l’exercice Swift Response 15 (Réponse rapide 15), qui se déroule jusqu’au 13 septembre en Roumanie, Bulgarie, Italie et Allemagne, fait savoir l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest. Y participent 4800 militaires roumains, bulgares, français, allemands, grecs, italiens, britanniques, néerlandais, polonais, portugais, espagnols et américains. L’exercice comporte plusieurs simulations d’assauts aéroportés qui auront lieu quasi simultanément sur des polygones de Roumanie, d’Allemagne et de Bulgarie. Swift Response 2015 (réponse rapide 15) est le plus grand exercice aéroporté de l’OTAN depuis la fin de la Guerre Froide.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures, les températures augmenteront légèrement et approcheront la normale saisonnière. Le ciel sera toutefois couvert sur le nord-ouest et sur les montagnes. Les températures maximales iront de 25 à 32 degrés.