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  • Luttes pour le pouvoir et assassinats politiques au sein du parti communiste roumain

    Luttes pour le pouvoir et assassinats politiques au sein du parti communiste roumain

    La soif de pouvoir attire autant qu’elle
    n’abime. Pour y accéder, certains sont prêts à tout. Et l’histoire des guerres,
    des assassinats politiques, les coups d’Etat, la manipulation du vote populaire
    sont là pour nous y renseigner. Fondé le 8 mai 1921, le parti communiste
    roumain fut interdit peu après son apparition et vivota en illégalité pendant
    la période de l’entre-deux-guerres, souvent grâce aux financements occultes en
    provenance de l’URSS, via la Troisième Internationale. Mais la vie interne de
    ce parti ne fut pas très pacifique, et des luttes intestines finir par décimer
    jusqu’au sens propre du terme ses dirigeants. En effet, sur les sept dirigeants
    que le parti communiste roumain compta pendant cette période, trois, Elek
    Köblőș, Vitali Holostenko et Alexander Ștefanski, tombèrent victimes durant la
    Grande Terreur, orchestrée par Staline dans les années 30.

    A la fin de la Seconde
    Guerre mondiale pourtant, le vent tourne à nouveau à la faveur des communistes.
    Occupée par l’Armée rouge, la Roumanie se voit imposer un gouvernement d’extrême
    gauche dès le mois de mars 1945. Il n’empêche, les bonnes habitudes demeurent toujours
    d’usage. Ștefan Foriș, le président en exercice du parti, sera ainsi tué à
    coups de barre de fer par les hommes de main de son rival, le secrétaire-général Gheorghe Gheorghiu Dej, celui qui prendra d’autorité
    les rennes du parti, puis du pays tout entier, jusqu’à sa mort, survenue en
    1965. C’est alors qu’une lutte de succession acharnée sera à nouveau
    déclenchée. En lice, notamment Gheorghe Apostol, favori de Gheorghe
    Gheorghiu-Dej, tari déjà par la maladie, et Nicolae Ceausescu, celui qui
    remportera finalement la mise avec le fauteuil de premier-secrétaire, Janoș Fazekaș, un vieux routier du parti, remémorait dans
    une interview donnée en 1997 et conservée par le Centre d’histoire orale de la
    Radiodiffusion roumaine, la lutte de pouvoir déclenchée par l’ouverture de la
    succession à la tête du parti communiste roumain. Janoș Fazekaș :« La
    fin prochaine de Gheorghiu-Dej a été durement ressentie par le parti. Je l’appréciais
    beaucoup, alors même que je critiquais certaines de ses décisions. Lui aussi,
    il manifestait une certaine sympathie envers moi, envers les jeunes cadres du
    parti en général. Et c’est sa fille, Lica, avec laquelle j’étais ami, qui m’avait
    aidé à lui rendre visite lorsqu’il se trouvait sur son lit de mort. Il est mort
    chez lui, il n’est pas mort à l’hôpital. Et dans ces moments-là, il était pratiquement
    réuni là tout le bureau politique du comité central du parti. Ceauşescu ne
    voulait pas me laisser entrer, je ne faisais pas partie du premier cercle du
    pouvoir. Mais Lica était parvenue à imposer ma présence, et on me fit entrer.
    Et je pus alors assister aux derniers moments que Gheorghe Gheorghiu-Dej a
    passé sur cette terre. »


    Mais
    la guerre de succession s’est déclenchée au sein du parti aussitôt que la mort prochaine
    du leader déclinant avait été pressentie comme inévitable. Et Nicolae
    Ceausescu, son futur successeur à la tête du parti, n’a pas tardé à se placer dans
    block starts. Janoș Fazekaș à nouveau : « Ceausescu prend la parole au chevet de Dej,
    pour promettre fidélité envers le socialisme et militer pour l’unité du parti
    et pour la prospérité de la nation. En fait, en déclarant cela de la sorte, Ceausescu
    posait ses ambitions, il nous avertissait sur ce qu’il entendait faire dans la
    position qu’il convoitait, celle de leader suprême. Mais lui, il savait qu’il n’était
    pas désiré par certains. Le premier-ministre de l’époque, moi et d’autres
    encore, on privilégiait la solution Apostol. Par ailleurs, Gheorghiu-Dej avait
    proposé Maurer en tant que premier-secrétaire du parti. Mais ce dernier n’avait
    pas accepté. Français par sa mère, Allemand par son père, il prétendit qu’il
    fallait un ethnique roumain pour diriger le pays, un gars du pays. Alors Dej s’était
    tourné vers Apostol, et Maurer avait endossé la proposition.
    »


    Malgré
    les mauvaises auspices sous lesquelles s’annonçaient ses ambitions, Nicolae
    Ceausescu arrive à retourner la situation en sa faveur. Janoș Fazekaș :« A
    la fin des obsèques, Maurer et Bodnaras convoquent le Bureau politique, censé
    convoquer à son tour le Comité central du parti. Maurer arrive le premier, nous
    attendions déjà dans la salle des réunions, et demande la convocation du Comité
    central du parti pour faire élire Gheorghe Apostol comme successeur de
    Gheorghiu-Dej au poste de premier-secrétaire. A ce moment-là, Ceausescu s’énerve
    et commence à houspiller contre Apostol. Bien qu’il eût semblé être d’accord
    avec cette candidature avant les obsèques. Devant tant de mauvaise foi, Maurer
    s’énerve à son tour, et demande à Ceausescu de poser sa candidature si c’est ainsi.
    Et Ceausescu saute sur l’occasion, et attrape la perche tendue par Maurer. Ce
    dernier n’aurait pas dû se laisser emporter par la ruse de Ceausescu. Mais le
    parti communiste roumain n’était pas un parti démocratique. Ni notre parti
    communiste, ni d’autres partis communistes d’ailleurs, ce n’est pas la démocratie
    interne qui régissait leur fonctionnement ».


    Le
    programme de départ de Nicolae Ceausescu, jeune leader ambitieux d’apparence
    plutôt libérale, avait propulsé le personnage sur le devant de la scène
    politique à la mort de Gheorghiu-Dej et à la tête du parti communiste. Au fil
    du temps pourtant, les espoirs qu’il avait initialement suscité durant les
    premières années de son règne ont été noyés par sa soif démesurée d’un pouvoir exercé
    de manière discrétionnaire aux dépens de la grande majorité des Roumains. (Trad.
    Ionut Jugureanu)

  • 03/11/2021 (mise à jour)

    03/11/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — 10 196 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés en 24 h ont été annoncés mercredi en Roumanie ainsi que 449 décès liés à la Covid-19, et deux antérieurs à la période de référence. Plus de 19 000 personnes atteintes de Covid sont hospitalisées, dont 1 890 en soins intensifs. Bucarest, la capitale, reste la ville la plus touchée, avec un taux d’incidence de près de 13 cas par 1 000 habitants survenus en 14 jours, annonce aussi la Direction de santé publique. Ce taux est toutefois à la baisse pour le 12e jour consécutif, vu que le 22 octobre, il avait atteint un niveau maximum de plus de 16 cas par mille habitants. Bien que le nombre des cas de maladie soit à la baisse, le système sanitaire restera sous pression pendant encore au moins deux semaines, mettent en garde les autorités. La manager de crise de l’OMS en Roumanie, Heather Papowitz, recommande aux autorités de dresser un plan d’action très clair pour stopper la pandémie, avec des objectifs et des éléments clairs. Elle estime aussi que la vaccination est la seule solution. Détails après nos infos.



    Aide — Vu la situation difficile des hôpitaux roumains, plusieurs pays ont décidé de venir en aide à la Roumanie. Mardi, le pays a reçu une tranche de 10 concentrateurs d’oxygène, sur les 40 concentrateurs offerts par Israël. L’Etat hébreu enverra à Bucarest une équipe de spécialistes en soins intensifs pour lutter contre le Covid-19 afin d’aider les soignants, apprend-on par le correspondant de Radio Roumanie à Jérusalem, Dragoş Ciocârlan. Les Pays-Bas, la Pologne, l’Italie, le Danemark ou encore la République de Moldova ont aidé la Roumanie par des dons consistant en médicaments, équipement médical ou par du personnel médical. Des patients atteints de Covid-19 en état grave ont été transférés vers des hôpitaux d’Allemagne, d’Autriche et de Hongrie. Jusqu’ici, 73 patients roumains sont soignés à l’étranger. 22 sont décédés, et 7 ont guéri.



    Gouvernement — Le Parti national libéral (PNL) a lancé ce mercredi des négociations avec deux partis, afin de réunir une majorité potentielle au parlement. Le président libéral, Florin Cîţu, a déclaré, à l’issue de la rencontre avec les représentants de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), ancien partenaire dans la coalition gouvernementale, qu’il y avait de fortes chances de réfection de la coalition de droite issue des dernières élections. Il a précisé que les discussions avaient porté sur des principes, et aussi sur le programme de gouvernance. A son tour, le leader de l’USR, Dacian Cioloş, a affirmé avoir senti qu’il y avait de la disponibilité pour refaire la coalition, mais qu’il attendait une réponse claire de la part des libéraux. Jeudi, le PNL devrait rencontrer aussi le PSD (d’opposition, qui a le plus grand groupe parlementaire). Le PSD considère la possibilité d’entrer au gouvernement, mais n’exclut en fait aucun scénario. Ces discussions ont lieu après que les libéraux ont décidé d’être plus flexibles dans les négociations, vu que le premier ministre désigné Nicolae Ciucă, n’a pas réussi à obtenir le soutien parlementaire pour un éventuel cabinet minoritaire formé des membres du PNL et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Il a déposé son mandat. Détails après nos infos.



    Nucléaire — La Roumanie sera le premier pays au monde où les Etats-Unis mettront en place la technologie des réacteurs nucléaires modulaires de petites dimensions. Cela a été convenu mardi soir, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et le représentant spécial du président américain pour le climat, John Kerry, lors du sommet pour le climat qui se tient à Glasgow, en Ecosse. Concrètement, d’ici 2028, la Roumanie doit inclure dans son système national de production d’énergie nucléaire ce type de réacteur. Selon un communiqué de la Maison Blanche, cette coopération entraînera la création d’environ 30 000 emplois dans les deux pays. Ce type de coopération à plusieurs niveaux — développement de technologies, production, services — doit être élargi à d’autres domaines aussi, a opiné le président roumain. Qui plus est, cette coopération dans le domaine du climat viendra compléter la collaboration à succès qui existe déjà entre la Roumanie et les Etats-Unis dans de nombreux autres secteurs et contribuera au renforcement du Partenariat Stratégique bilatéral, a encore ajouté Klaus Iohannis.



    Chômage — En Roumanie, le taux de chômage a diminué de 0,2 % en septembre par rapport à août 2021, arrivant à 5 % de la population. Le taux de chômage parmi les jeunes reste pourtant très élevé, soit de 19,5 %, constate l’Institut national de la statistique. Pour la tranche d’âge 15-74 ans, le nombre estimé des chômeurs est de 416 000 personnes. Par ailleurs, 300 000 nouveaux emplois ont été créés en Roumanie au cours des 10 premiers mois de cette année, soit environ 10 000 de plus que l’année dernière. Rien qu’en septembre dernier, plus de 37 000 nouveaux emplois ont été annoncés en Roumanie, apprend-on par la plate-forme d’emplois e-Jobs. La plupart des offres ont été lancées à Bucarest, la capitale, mais aussi à Cluj-Napoca (nord-ouest), Timisoara (ouest) et Brasov (centre). Pour ce qui est des emplois proposés par d’autres pays, la plupart des offres visaient l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Irlande et la France, dans des domaines tels les transports, la production, le BTP, le secteur sanitaire et les prestations de services.

  • Nouvelle direction pour le PSD

    Nouvelle direction pour le PSD

    Le Parti social-démocrate, le plus important parti d’opposition de Roumanie et celui qui détient le plus grand nombre de sièges au Parlement de Bucarest, a élu samedi sa direction dans le cadre d’un congrès extraordinaire tenu pour la première fois en format virtuel, à cause de la pandémie de coronavirus. Président par intérim du parti pendant neuf mois, Marcel Ciolacu est devenu président à pleins pouvoirs, après avoir recensé 1.310 voix, une victoire écrasante par rapport au score de son unique contre-candidat, Eugen Teodorovici, ex-ministre des Finances, qui n’en a remporté que 91.

    Marcel Ciolacu avait assumé les fonctions de président par intérim du PSD après la démission de l’ex-cheffe du PSD et ancienne première ministre, Viorica Dancila. Sa démission était une conséquence de la pression exercée par les poids-lourds sociaux-démocrates, mécontents des résultats obtenus au scrutin de l’automne dernier, lorsqu’elle s’est portée candidate aux fonctions de président de la Roumanie. Les élections ont été gagnées par Klaus Iohannis, qui obtenait ainsi son second mandat consécutif.

    L’équipe dirigée par Marcel Ciolacu inclut aussi l’édile en chef de la Capitale, Gabriela Firea, le secrétaire général Paul Stanescu, le président du Conseil national, Vasile Dâncu, et douze vice-présidents, quatre en charge de certains domaines d’activité et huit chargés des régions de la Roumanie. Selon la nouvelle direction, la sélection et la promotion des membres du parti et à des fonctions publiques se fera désormais conformément à des critères liés à l’expérience professionnelle et aux compétences acquises.

    Le président du PSD, Marcel Ciolacu a affirmé qu’il souhaitait que le parti puisse se détacher de son passé et qu’il vise à solutionner les problèmes auxquels se confrontent les Roumains. Ecoutons-le : « Il faut aujourd’hui rompre avec ce passé. La Justice doit se faire dans les salles des juridictions, pas au siège du parti, ni à la télé, ni dans les palais de l’administration présidentielle. La réforme de la Justice doit être réalisée par les magistrats, par le Conseil supérieur de la magistrature et par les associations professionnelles du domaine. Je le dis avec en toute responsabilité : durant mon mandat, le Parti social-démocrate restera ciblé strictement sur l’agenda des Roumains », a déclaré Marcel Ciolacu.

    La Roumanie a besoin d’une gauche forte, de sécurité, de reconstruction et d’un niveau de vie amélioré. Le PSD doit rompre avec les vieilles habitudes et se moderniser, est d’avis Marcel Ciolacu : « Le vote d’aujourd’hui a été donné à une équipe du PSD. Je souhaite que nous ayons une approche complètement différente à l’intérieur du parti, mais surtout à l’extérieur du parti, à l’égard des Roumains. Soyons plus responsables, croyons à nos propres forces. Nous devons nous soutenir les uns les autres et ne pas semer la méfiance entre nous, collègues dans le cadre du même parti », a affirmé Marcel Ciolacu.

    Par ailleurs, l’objectif des sociaux-démocrates aux élections municipales du 27 septembre est de rester le parti le plus puissant de Roumanie, a déclaré le leader du PSD, ajoutant qu’en cas de score électoral faible, ce sera à lui de payer politiquement. (Leyla Cheamil)

  • 16.12.2018

    16.12.2018

    Emetteurs Amis auditeurs, amateurs des OC, nous vous informons que
    les émetteurs de Galbeni qui diffusent les émissions de RRI subiront des
    travaux techniques jusqu’au mercredi 19 décembre entre 9h du matin et 17h,
    heure de la Roumanie, soit entre 7h et 15 TU. Pendant cet intervalle vous pouvez
    écouter la transmission des émetteurs de Tiganesti ou nous suivre sur notre
    site Internet
    www.rri.ro, sur votre PC ou bien
    sur vos portables à l’aide des applications mobiles téléchargeables sur Google
    Play et App Store. Nous vous remercions de votre compréhension.

    Fonds européens – La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, a approuvé les modifications du Programme Opérationnel de Grande Infrastructure qui octroie davantage de fonds européens à la Roumanie pour deux projets d’importance majeure pour le pays, à savoir : une nouvelle ligne de métro et une autoroute. Ainsi le taux de co-financement communautaire augmente-t-il de 75 à 85%. Cette décision est censée venir en aide aussi à l’infrastructure portuaire et des opérateurs portuaires leur offrant davantage d’opportunités de développer leur activité, dont les terminaux de marchandises, les zones des conteneurs, la logistique et les installations ferroviaires majeures, lit-on dans un communiqué de la Représentation de la Commission Européenne en Roumanie.

    Nouveau parti – L’ancien premier ministre technocrate, Dacian Ciolos, a annoncé la création d’une nouvelle formation politique : le Parti de la Liberté, de l’Unité et de la Solidarité (PLUS) qui remplacera désormais le Mouvement la Roumanie Ensemble, dont le dossier trainait depuis 8 mois au tribunal. Selon Dacian Ciolos, le nouveau parti partage les mêmes valeurs que le Mouvement la Roumanie Ensemble, dont notamment l’intégrité et la compétence. Rappelons-le, ancien commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos était devenu premier ministre à l’automne 2015 suite à la démission du cabinet du social-démcrate Victor Ponta, sur toile de fond d’amples protestations engendrées par le tragique incendie dans la discothèque Colectiv de Bucarest. Il a été chef d’un gouvernement technocrate jusqu’aux élections législatives de 2016. Ces 2 dernières années, Dacian Ciolos a critiqué constamment la prestation de l’actuel cabinet de la coalition formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) et notamment les controversées modifications apportés aux lois de la justice.

    Révolution – Timisoara (ouest) marque aujourd’hui les 29 ans écoulés depuis de début de la révolution anticommuniste de décembre 89. Au programme : la traditionnelle réunion festive du Conseil local consacrée à la mémoire des héros martyrs. Ensuite, des activités pour les jeunes sont prévues sous le titre « Remember 89 », suivies par un spectacle. Par la suite, lundi sera une journée de deuil à Timisoara pour rendre hommage aux héros de la Révolution, alors que le 20 décembre les manifestations culmineront par la célébration de la journée où Timisoara est devenue la première ville roumaine libérée du communisme. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara, pour continuer à Bucarest, à compter du 21 décembre, puis dans d’autres villes à travers le pays. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3000 ont été blessées pendant les événements. Notons aussi que la Roumanie est le seul pays de l’Europe de l’Est où le renversement du régime communiste s’est produit par la violence et où les leaders communistes ont fini par être exécutés.

    Handball – La sélection roumaine de handball féminin affronte ce dimanche la sélection néerlandaise lors de la petite finale du Championnat européen de France. En même temps, la France et la Russie se disputeront le trophée du Championnat d’Europe. Vendredi, les Roumaines se sont inclinées devant les Russes, tandis que la France a eu raison des Pays Bas. Les Roumaines ont déjà rencontré sur le terrain les Néerlandaises lors d’un match terminé par la victoire des Pays Bas. Notons que la sélection roumaine avait déjà remporté le bronze lors du Championnat de 2010. Sa présence en demi-finale lui assure la qualification au Championnat mondial de 2019, du Japon. Rappelons-le, la vedette et la cheffe de l’équipe roumaine, Cristina Neagu, la meilleure buteuse de l’histoire des championnats d’Europe, a été toutefois indisponible après l’accident qu’elle a eu dans le match perdu, mercredi, dans les groupes principaux, face à la Hongrie.

    Météo – Temps morose aujourd’hui en Roumanie avec des précipitations sur une grande partie du territoire. Il neige toujours sur l’ouest et le sud-ouest ainsi qu’en montagne. Des précipitations mixtes sont signalées au centre et dans l’est, alors qu’il pleut sur le sud et le sud-est. Le vent souffle avec 70 km/h et des tempêtes de neige sont également signalées. Les températures maximales de la journée iront de -3 à 10 degrés. 2 degrés à midi dans la capitale. Le trafic ferroviaire a été mis en difficulté par la météo défavorable, notamment dans les zones placées en alerte orange à la neige et aux tempêtes de neige. Les chutes abondantes de neige ont touché 16 départements et la capitale en cette fin de semaine, a fait savoir l’Inspection générale pour les situations d’urgence.

  • A la Une de la presse roumaine 15.01.2018

    A la Une de la presse roumaine 15.01.2018

    Journée décisive dans le principal parti au pouvoir, avec un enjeu immense. Au plan extérieur, affront à la Roumanie en Hongrie – voici les deux sujets les plus commentés dans la presse roumaine du jour.

  • A la Une de la presse roumaine 04.12.2017

    A la Une de la presse roumaine 04.12.2017

    Le week-end prolongé des Roumains
    pour la fête nationale a mis en évidence des fissures dans l’unité du parti au
    pouvoir. Certains diraient même au sein de la coalition au pouvoir. Des
    histoires d’argent et des hiérarchies complètent les principaux sujets de la
    presse roumaine du jour.

  • 02.06.2017

    02.06.2017

    Climat — Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a déposé au siège des NU, à New York, le document par lequel la Roumanie ratifier l’Accord universel de Paris sur le climat, a annoncé le ministère roumain des Affaires étrangères, dans un communiqué. La mise en œuvre des stratégies concertée visant le développement durable et les changements climatiques traduit ainsi en action les engagements de la Roumanie en tant que membre de l’UE et de l’ONU, a indiqué Teodor Melescanu devant le secrétaire général adjoint aux Affaires juridiques des Nations Unies, Miguel de Serpa Soares. Ce dernier a d’ailleurs estimé que le geste de la Roumanie était important dans l’actuelle conjoncture, à savoir après que le président américain Donald Trump eut annoncé le retrait de son pays de cet accord, un geste condamné à l’unisson par la communauté internationale.



    Le diplomate roumain se trouve à New York pour promouvoir la candidature de la Roumanie à un nouveau mandat de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU (pour 2020-2021). Dans l’intervalle qui s’est écoulé depuis son adhésion aux Nations Unies, en 1955, la Roumanie a détenu quatre mandats de membre non permanent du Conseil de Sécurité.



    USR — La troisième force politique du Parlement roumain, l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, convoque un nouveau congrès pour élire un nouveau président, moins d’un mois après un rassemblement similaire. L’annonce intervient après la démission inattendue, jeudi, de son leader fondateur Nicusor Dan. L’intérim est actuellement assuré par le chef de l’antenne de Cluj de ce parti, Elek Levente, vice-président de la formation ayant décroché le plus de suffrages lors du congrès du mois dernier.



    Le geste de Nicusor Dan survient après que la direction collégiale de la formation a décidé de ne pas appuyer la modification de la Constitution. Début mai, la Chambre des députés avait adopté un projet de révision de la loi fondamentale qui change la définition de la famille qui devrait se fonder sur l’union librement consentie entre un homme et une femme, et non entre deux époux comme actuellement. Cette modification avait été sollicitée par une initiative citoyenne signée par quelque 3 millions de personnes et appuyée par la plupart des églises chrétiennes du pays. Les initiateurs du projet souhaitent ainsi empêcher une interprétation de la Constitution qui ouvre la voie au mariage homosexuel. Si cette proposition est avalisée par le Sénat aussi, les Roumains seront consultés à ce sujet à l’occasion d’un référendum qui doit être convoqué dans les 30 jours suivant l’adoption du projet.



    UE — Nous menons un dialogue constructif avec la Commission européenne pour préparer le mieux la présidence roumaine du Conseil de l’UE, en 2019, a affirmé la ministre roumaine déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall. Elle s’exprimait à l’issue d’une entrevue à Bruxelles avec le secrétaire général adjoint de l’exécutif communautaire, Jean-Eric Paquet. « La présidence du Conseil est une de nos priorités absolues. Nous sommes membres de l’UE depuis 10 ans et je pense que nous avons la maturité de transformer ce grand défi en une opportunité », a estimé Anna Birchal. Bucarest devrait se trouver à la tête du Conseil de l’UE au premier semestre de 2019.



    TIFF — Ouverture à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie, du 16e Festival international du film « Transilvania », TIFF, le plus important rendez-vous cinématographique du pays. Plus de 1200 représentants roumains et internationaux de cette industrie doivent participer aux projections mais aussi aux concerts, aux ateliers, aux débats et aux lancements programmés durant ce festival. L’invité d’honneur de cette édition est la star française Alain Delon qui se rend, à cette occasion pour la première fois en Roumanie. Il se verra attribuer un prix d’excellence pour l’ensemble de sa carrière.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 4 mondiale, a dépassé jeudi l’Allemande Tatjana Maria (104 WTA), (6-4, 6-3) dans la deuxième manche du tournoi de Roland Garros. De ce fait, la Roumaine doit affronter samedi, dans la troisième manche, la Russe Daria Kasatkina (28 WTA). Jeudi encore, la Roumaine Sorana Cârstea (64 WTA) s’est inclinée devant Carla Suarez Navarro d’Espagne (23 WTA), sur le score 5-7, 4-6. Les autres joueuses roumaines du tableau principal, Irina Begu, Monica Niculescu, Ana Bogdan et Patricia Tig, avaient été éliminées dans la première manche. A l’épreuve de double messieurs, dans les huitièmes de finale, la paire formée par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, tête de série n° 11, attend d’apprendre les noms du couple gagnant du match opposant Malek Jaziri (Tunisie)/Andreas Seppi (Italie) et Ivan Dodig (Croatie)/Marcel Granollers (Espagne).



    Météo — Ciel dégagé et chaleur estivale en Roumanie. Les nuages sont au rendez-vous juste sur le sud-ouest et les régions montagneuses, où il pleut à verse par endroit, quelques tendances orageuses étant signalées. Les maximales de l’air iront de 22 à 30 degrés, avec 25 degrés à midi, à Bucarest.

  • 12.05.2017

    12.05.2017

    Grève — Les aiguilleurs du ciel de Roumanie ont observé aujourd’hui une grève d’avertissement de 2 heures, pendant lesquelles seul un tiers des vols a été surveillé. Les vols aériens humanitaires, médicaux, de recherche et de sauvetage et d’urgence n’ont pas été affectés. Les aiguilleurs du ciel sont principalement mécontents de l’absence d’une nouvelle convention collective de travail en 2016 — 2017 et du fait que la compagnie n’a plus embauché de personnel, alors que, suite au conflit ukrainien, le nombre d’avions qui transitent le ciel de la Roumanie a beaucoup augmenté. La dernière grève d’avertissement des aiguilleurs du ciel roumains remonte à juillet 2015.



    Exercice — Des centaines de militaires roumains, britanniques et américains, à bord de navires et d’avions de combat, s’entrainent 4 jours durant en mer Noire, à compter de ce vendredi. La frégate Regele Ferdinand et deux dragueurs de mines de Roumanie, aux côtés du destroyer américain USS Oscar Austin, exécuteront des procédures de lutte anti-sous-marine d’une part et contre les menaces de surface d’autre part. Le destroyer USS Oscar Austin est doté de lanceurs de missiles de croisière et de torpilles anti-sous-marines capables de détruire des ennemis sur un rayon de 1000 km. Au programme des entraînements figurent également des exercices de lutte antiaérienne, la simulation de l’ennemi aérien étant assurée par deux aéronefs MIG 21 LanceR des Forces Aériennes Roumaines et par deux avions de chasse Typhoon des Forces Aériennes Britanniques.



    Migrants — Les gardes-frontières roumains ont dépisté 3 citoyens pakistanais — deux adultes et un enfant — qui tentaient d’entrer illégalement en Roumanie depuis la Serbie, pour se rendre ensuite en Europe Occidentale. 5 autres ressortissants d’Afghanistan et du Pakistan ont été dépistés alors qu’ils essayaient de franchir la frontière roumaine pour entrer en Hongrie. Ces dernières semaines, les gardes-frontières roumains ont arrêté de nombreuses tentatives de passage illégal des frontières roumaines.



    Hackeurs — Un groupe de hackeurs d’élite lié à la Russie s’est fait passer pour un groupe de l’OTAN pour envoyer des emails de hameçonnage vers des organisations diplomatiques d’Europe, y compris au ministère des AE de Bucarest, selon EurActiv et la presse roumaine. Les experts ont attribué ces emails à un groupe connu par la communauté de défense cybernétique comme APT28. Selon l’Agence nationale de renseignement des Etats-Unis, ces 10 dernières années, APT28 s’est impliqué activement dans des opérations d’espionnage politique en Europe. Un rapport de l’agence datant de janvier dernier précise que ce groupe collabore avec les services secrets russes.



    USR — Le premier congrès de l’Union Sauvez la Roumanie se déroule jusqu’à dimanche à Cluj Napoca (nord-ouest). Il s’agit d’une formation politique de l’opposition, récemment créée, 3e en termes de poids au Parlement de Bucarest. L’objectif des participants au congrès est d’élire la direction du parti et de se mettre d’accord sur les modifications opérées dans les statuts de la formation. En ouverture de l’événement, le leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Nicusor Dan, a déclaré qu’il souhaitait que son parti devienne le deuxième parti du pays, d’ici deux ans, de sorte à pouvoir proposer un premier ministre suite aux élections de 2020. Pour le même scrutin, l’Union se propose de gagner les fauteuils des maires des grandes villes roumaines. Rappelons-le, en 2016, soit une année depuis sa transformation d’ONG en parti, l’Union Sauvez la Roumanie est devenue la 2e force politique de la capitale, juste après le PSD, réussissant à devancer le PNL.




    Elections — Des élections locales partielles auront lieu en Roumanie le 11 juin prochain. Le scrutin se déroulera dans 49 localités, à savoir 5 municipalités, 9 villes et 35 communes. Selon le Conseil national de l’Audiovisuel de Bucarest, la campagne électorale en vue de ces élections se déroulera du 27 mai au 10 juin.



    Eurovision — La Roumanie s’est qualifiée jeudi soir dans la finale de l’Eurovision 2017, qui aura lieu samedi à Kiev, en Ukraine. La Roumanie est représentée cette année par Ilinca et Alex Florea, avec la chanson «Yodel It !». La meilleure performance de la Roumanie, qui y a participé à 19 reprises, depuis 1994, c’est la troisième place occupée par deux fois, en 2005 et en 2010. L’Eurovision de la chanson fête en 2017 ses 62 ans d’existence et se déroule sous le slogan « Celebrate Diversity » – « Célébrons la diversité ».



    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, 8e au classement WTA, doit affronter aujourd’hui Anastasjia Sevastova de Lituanie dans les demi-finales du tournoi de Madrid en Espagne. Si elle se qualifie en finale, elle jouera contre la gagnante du match entre la Russe Svetlana Kuznetsova et la Française Kristina Mladenovic. Simona Halep s’est également qualifiée dans les demi– finales de la compétition de double du tournoi espagnol. Aux côtés de sa compatriote Irina Begu, elle affrontera le duo formé de Timea Babos (Hongrie) et Andrea Hlavaskova (République tchèque).




    Météo — Le temps est assez instable aujourd’hui en Roumanie. Le ciel est couvert et il pleut à verse sur le nord-ouest et en montagne. Les températures maximales de la journée iront de 16 à 27 degrés. Ciel couvert et 18 degrés à Bucarest.

  • La désignation du premier ministre – reportée après Noël

    La désignation du premier ministre – reportée après Noël

    Le nouveau Parlement de Bucarest a bien démarré son activité. Le Parti social-démocrate (PSD), vainqueur incontestable, avec 45% des suffrages, du scrutin du 11 décembre, et son allié, le parti l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), détiennent une majorité confortable, qui reçoit également le soutien de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) ; cette dernière ne fera cependant pas partie du gouvernement. Avec 57% des sièges parlementaires, les trois ne rencontreront pas de problèmes à mettre en avant leurs projets législatifs. Rassemblant un Parti national libéral (PNL) à la dérive, une Union Sauvez la Roumanie (USR) à ses débuts parlementaires et un Parti du Mouvement populaire (PMP) à peine au-dessus du seuil électoral, l’opposition semble assez fragile. Dans une première étape, de procédure, les partis se sont distribué les présidences des commissions parlementaires, les sociaux-démocrates ayant obtenu, tout naturellement, le plus grand nombre aux deux Chambres.



    Par ailleurs, le co-président de l’ALDE, Călin Popescu-Tăriceanu, a été réélu à la tête du Sénat, tandis que le chef du PSD, Liviu Dragnea, s’est vu confier la présidence de la Chambre des députes, les deux hommes n’ayant pas eu de contre-candidats pour les fonctions respectives. Voilà pour le pouvoir législatif. Quant à l’exécutif, deux sont les candidats au fauteuil de premier ministre : lors des consultations avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, le PSD a avancé le nom d’une femme — Sevil Shhaideh, et le PMP celui de son ex-président Eugen Tomac. Si la seconde candidature est plutôt symbolique, vu les 5% de voix ramassés par le PMP aux dernières élections, la première est à la fois surprenante et solide.



    Sevil Shhaideh, 52 ans, est la première femme à être proposée à ce poste en Roumanie et fait partie de la minorité ethnique turco-tatare. Diplômée de l’Académie d’études économiques de Bucarest, elle est experte en administration publique, où elle a occupé différents postes, allant jusqu’aux fonctions de secrétaire d’Etat et ensuite de ministre du Développement. Jeudi déjà, tout le monde s’attendait à ce que le président de la République la charge de former le gouvernement ; pourtant, à la fin des consultations parlementaires, M. Iohannis a décidé d’attendre jusqu’à la semaine prochaine.



    Le leader du PSD, Liviu Dragnea, s’est dit déçu par la décision présidentielle, soulignant que le Parlement était prêt à évaluer et voter les nouveaux ministres. A son tour, le co-président de l’ALDE, Calin Popescu-Tariceanu, a insisté sur le fait que la Roumanie a besoin d’un gouvernement définitif, pour que les lois importantes soient adoptées dans les meilleurs délais. Dans l’opposition, la présidente par intérim du PNL, Raluca Turcan, a affirmé que le chef de l’Etat avait le droit constitutionnel d’examiner en profondeur la candidature aux fonctions de premier ministre. (trad. : Ileana Taroi)

  • Radiographie du vote au législatives roumaines

    Radiographie du vote au législatives roumaines

    Deux enseignements essentiels se dégagent des élections parlementaires de dimanche — d’une part, le Parti social-démocrate, de gauche, reste la formation politique préférée, et de loin, par les Roumains ; d’autre part, ce parti a élargi son influence à des zones géographiques et à des catégories sociales auxquelles il n’avait pas eu accès jusqu’à présent. Les sociaux-démocrates se sont ainsi imposés avec 45% des suffrages, raflant 34 des 41 départements ainsi que Bucarest.



    La carte de la Roumanie a désormais la couleur rouge, à l’exception de 7 départements se trouvant en Transylvanie. C’est là que le Parti national libéral — avec un score national de 20% – a décroché les comtés de Cluj, Alba et Sibiu, tandis que l’Union démocratique des Magyars de Roumanie — avec un résultat général de 6% – s’est adjugée Harghita, Covasna, Mures et Satu-Mare, ses fiefs traditionnels, départements à forte population de souche hongroise.



    Le scrutin de dimanche a, par ailleurs, révélé des changements importants dans le profil sociologique des votants du PSD. Selon l’Institut roumain d’évaluation et stratégies, la nouveauté la plus saisissante est que la formation a réussi à mobiliser aussi bien l’électorat urbain que celui avec des études universitaires, dans les conditions où elle était, jusqu’à présent, confortablement installée en milieu rural, avec un bassin stable d’électeurs aux études primaires et secondaires. Or, la moitié des électeurs citadins ont désormais mis le tampon sur les listes du PSD.



    Celui-ci a également capté l’attention de davantage de jeunes, ce qui le place à égalité avec le PNL pour ce qui est du nombre de votants âgés de 25 à 34 ans, selon IRES. Toutefois, les libéraux ont une légère avance du côté des étudiants, qui les ont votés à hauteur de 31%, contre 28% pour le PSD et 18% pour l’Union Sauvez la Roumanie, la troisième force politique du pays désormais, formation issue de la société civile, pour la première fois dans une confrontation électorale nationale. Les personnes âgées de plus de 64 ans ont voté massivement à gauche, avec le PSD — à savoir à 60%.



    Pour ce qui est de la diaspora, c’est la République de Moldova qui donne le plus grand nombre de voix, plus de 30 mille. Sur ce montant, plus de la moitié est allée au Parti du Mouvement populaire, de droite, parti de l’ex-chef de l’Etat, Traian Basescu. Les communautés les plus nombreuses de Roumains, en Italie et en Espagne, ont préféré notamment le PNL, tandis que l’USR domine les suffrages des Roumains du Royaume-Uni, d’Allemagne, de France, de Russie et de Chine.



    Néanmoins, juste quelque 106 mille des quelque 4 millions de Roumains à droit de vote résidant à l’étranger ont exprimé leurs choix politiques. Une présence en berne confirmée aussi dans le pays — juste 39,49% des Roumains se sont déplacés dimanche aux urnes, soit le deuxième taux le plus bas depuis la chute du communisme. Des chiffres qui devraient être attentivement considérés par les acteurs politiques roumains. (trad. : Andrei Popov)

  • La gauche remporte les élections parlementaires roumaines

    La gauche remporte les élections parlementaires roumaines

    Seulement 40% des plus de 18 millions d’électeurs se sont présentés aux urnes pour le scrutin législatif de dimanche. Près de la moitié d’entre eux ont choisi le parti-phare de la gauche, le Parti social-démocrate, qui a obtenu environ 45% des suffrages tant à la Chambre des Députés, qu’au Sénat ; le leader du parti, Liviu Dragnea a déjà revendiqué au nom du PSD le poste de premier ministre. L’option des Roumains a été clairement exprimée, et elle devrait être respectée par toutes les institutions fondamentales de l’Etat, a affirmé M Dragnea.



    « Je veux que cette démocratie stable se maintienne en Roumanie, sans aucun conflit inutile. Mais pour que cela se passe, il faut que toutes les institutions fondamentales de l’Etat comprennent et respectent le vote donné aujourd’hui par les Roumains », a déclaré le chef du PSD, parti qui a largement dépassé la droite représentée par le PNL, dont le déclin entamé aux municipales de juin a été confirmé au scrutin législatif.



    Avec un score de seulement 20% des voix, dimanche dans la soirée les libéraux espéraient toujours pouvoir maintenir à la tête du futur gouvernement le premier ministre sortant Dacian Ciolos, sans étiquette politique. Entre temps, la présidente du parti Alina Gorghiu a assumé les résultats décevants du scrutin et présenté sa démission. Même si les partis politiques que Mme Gorghiu espérait voir soutenir au Parlement un gouvernement Dacian Ciolos – à savoir l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du mouvement populaire – ont dépassé le seuil électoral de 5%, leur poids est trop léger pour qu’ils puissent modifier le tableau électoral.



    Après le succès enregistré aux élections municipales à Bucarest, l’Union Sauvez Bucarest s’est transformée en l’Union Sauvez la Roumanie. Avec 9% des voix au premier scrutin national majeur, cette nouvelle formation politique promet de devenir l’alternative compétente et incorruptible aux partis politiques traditionnels. Le chef de l’USR, Nicusor Dan : « Un parti formé par des personnes qui n’ont jamais fait de la politique arrive pour la première fois après la Révolution à entrer au Parlement », a indiqué Nicusor Dan.



    Par ailleurs, l’Alliance libérale démocrate, formée de dissidents libéraux et dirigée par l’ex-premier ministre Calin Popescu Tariceanu accédera également au Parlement et, avec ses quelque 6%, elle appuiera le PSD, conformément à un accord signé avant le scrutin. Par contre, le Parti du mouvement populaire de l’ancien président Traian Basescu, dont le score a dépassé de peu le seuil électoral des 5%, s’ajoutera à l’opposition.



    Avec près de 6,5% des voix, l’Union démocratique des Magyars de Roumanie sera elle-aussi présente au parlement de Bucarest. Son leader, Kelemen Hunor, a déjà fait part de l’intention de l’Union de contribuer aux décisions du Législatif : « J’espère que notre groupe parlementaire ait son mot à dire dans toutes les prises de décision du Parlement de Bucarest ». Aucun indépendant ne figure parmi les élus nationaux.



    Du point de vue technique, après deux élections uninominales, le scrutin de dimanche a marqué le retour au scrutin proportionnel sur des listes de candidats. C’est également pour la première fois que la diaspora roumaine a pu voter par correspondance. Du point de vue politique, la victoire du PSD et de son allié, l’ALDE, est indéniable. Le vote populaire met Klaus Iohannis en difficulté puisque les analystes se demandent s’il cédera à la pression du PSD pour abandonner le critère d’intégrité qu’il a évoqué avant les élections. Le chef de l’Etat avait averti qu’il ne désignerait pas un premier ministre confronté à des problèmes de nature pénale. Or Liviu Dragnea dont le nom a été déjà véhiculé comme possible chef du cabinet de Bucarest avait été condamné avec sursis pour son implication au référendum de destitution de l’ex-président roumain Traian Basescu en 2008. (trad. : Alex Diaconescu)

  • La politique culturelle de la Roumanie dans la période 1965 – 1974

    La politique culturelle de la Roumanie dans la période 1965 – 1974

    Vers les années ’60, voyait le jour dans la société occidentale une contre-culture dominée par le mouvement hippie. Les créations artistiques s’affranchissent des vieilles règles et le non conformisme émerge dans tous les domaines de la culture. La Roumanie communiste de cette décennie-là délaisse peu à peu le proletcultisme. Surtout après 1965, date à laquelle Nicolae Ceauşescu prend les rênes du Parti Communiste Roumain, le régime politique favorise la récupération de certaines formes culturelles de l’entre-deux-guerres, tout en maintenant dans un cône d’ombre les créations des artistes qui s’intéressent à la nouvelle esthétique. Le réalisme socialiste imposé à la littérature après 1948 est remplacé par le soi-disant humanisme socialiste.



    L’historien Cristian Vasile explique les étapes de ce processus : « Le réalisme socialiste ou la méthode de création unique, qui représente le pendant de l’idéologie marxiste-léniniste sur le plan esthétique et politique, était étroitement lié à l’Union Soviétique et à la première période du communisme en Roumanie. Il supposait une vision internationaliste et fortement pro-soviétique. On entend de moins en moins souvent le syntagme réalisme socialiste”, surtout après 1960-1962. Les organes du parti, les hauts responsables du ministère de la Culture et de l’Art n’insistent plus tellement sur ce que les hommes de lettres et les autres catégories d’artistes respectent le socialisme réaliste et le terme tombe en désuétude. Cette tendance va s’accentuer pendant les premières années du régime Ceauşescu. Pourtant, encombré par le fardeau soviétique, Ceauşescu entend se débarrasser du réalisme socialiste et propose son remplacement par l’humanisme socialiste. Dans un premier temps, de 1965 jusqu’en 1971-1972, il laisse une certaine marge de manœuvre aux écrivains et aux artistes. Voilà pourquoi on a parlé d’une libéralisation, d’une vraie détente. »



    Les idéologues proletcultistes recommandaient une littérature accessible à tous, par l’utilisation d’un langage poétique élémentaire et la schématisation de la construction épique. Quant à la critique, elle remplissait plutôt une fonction de censure, puisqu’elle veillait à ce que les créations littéraires et artistiques respectent les exigences du dogmatisme communiste et qu’elle sanctionnait tout dérapage par rapport à « la ligne du parti ». Les excès politiques de l’époque et le style propagandiste se reflétaient dans tous les domaines de la création.



    Les années ’60 amènent un certain esprit d’ouverture dans les belles lettres roumaines. Cristian Vasile : « La thématique se diversifie, chose très importante, car avant 1953, les thèmes des romans et la documentation afférente étaient imposés. Auparavant, les créateurs étaient obligés de se rendre dans les usines, les champs ou les coopératives agricoles de production pour y puiser leurs sources d’inspiration. Or, après 1965, l’écrivain se voit offrir plus de liberté dans le choix de ses thèmes. Si au début des années ’50 on pouvait compter sur les doigt d’une main les traductions de romans américains étaient très rares, l’après 1965 change totalement la donne, de sorte que l’on assiste à une véritable explosion. En plus, après cette date, on peut trouver dans les kiosques de Bucarest de la presse littéraire et même politique occidentale. Pour comparaison, avant 1965, quiconque était pris en possession de publications occidentales risquait d’être renvoyé devant la justice et soumis à un simulacre de procès. »



    La soi-disant libéralisation n’a pas été uniforme dans tous les domaines de la culture. La philosophie servait entièrement à l’idéologie marxiste — léniniste. De même, la sociologie, interdite après 1948, a été difficilement redécouverte et réinventée au milieu des années 60. Dans l’historiographie, la direction antisoviétique adoptée par Ceausescu amenait une certaine tendance nationaliste, visible dans le domaine de la muséographie. Cristian Vasile: « La dimension nationaliste se fait remarquer toute de suite après 1960 — 1962, à l’époque de Gheorghe Gheorghiu-Dej, comme une légère réaction antisoviétique. Il faut dire que les textes de Marx sont interprétés dans un esprit anti-soviétique, car on redécouvre certains de ses écrits à fort message antirusse, contre l’Empire russe du 19e siècle et contre sa politique expansionniste. Provenant de Marx, le fondateur de l’utopie communiste, ces textes avaient de l’autorité et le régime pouvait se légitimer par son fondateur même, lui conférant aussi des nuances antisoviétiques à mesure qu’il s’éloignait du Kremlin dans sa politique étrangère. Ceauşescu adopte cette direction qu’il souhaite retrouver non seulement dans les ouvrages d’histoire, mais aussi dans les musées. Seulement voilà, la création d’un Musée national d’histoire de la Roumanie s’est avérée difficile. Même son nom a été changé à plusieurs reprises.


    Et pour cause: après 1948, à l’exception du Théâtre National, aucune appellation d’institution ne comportait le terme de « national ». Même le championnat de foot n’était plus « national », mais « républicain ». La Banque Nationale était devenue la Banque d’Etat. Dire d’un musée qu’il était « national » c’était déjà un pas suggérant un certain écart par rapport à Moscou. Ce musée n’a pas été créé, comme prévu, à l’époque de Gheorghiu–Dej. C’est pendant le régime de Ceauşescu que sont jetés ses fondements ».



    A compter de 1970, le Musée national d’histoire de Roumanie devient le Musée d’Histoire de la République Socialiste de Roumanie. C’était un retour à l’orientation soviétique des années 50, le Parti Communiste Roumain ayant eu une relation fluctuante avec Moscou. Le 6 juillet 1971, les 17 « Propositions de mesures pour améliorer l’activité politique et idéologique, d’éducation marxiste — léniniste des membres du parti, de tous les travailleurs », figurant dans le discours de Nicolae Ceauşescu marquaient le début d’une révolution en miniature contre l’autonomie culturelle, qui visait à la conformation idéologique des sciences humaines et sociales. La culture redevenait le principal instrument de la propagande communiste. (Trad.: Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • La semaine du 16 au 21 mars 2015

    La semaine du 16 au 21 mars 2015

    La Roumanie et son voisinage



    Bucarest entend être un acteur de premier rang dans la solution politique de la crise dans lest de lUkraine, affirmait mardi le président Klaus Iohannis, lors de sa visite officielle à Kiev. Lors de son entretien avec le chef de lEtat ukrainien, Petro Porochenko, le responsable roumain a répété que Bucarest appuyait la souveraineté, lunité et lintégrité territoriale de son voisin oriental, condamnant les actions agressives de la Russie, accusée dappuyer la rébellion sécessionniste du Donbass. Klaus Iohannis: « La position de la Roumanie est favorable au maintien du régime des sanctions de l’UE à l’adresse de la Fédération de Russie tant que l’accord de cessez-le-feu de Minsk n’est pas appliqué pleinement ou si la situation sur le terrain continue de se dégrader ».


    Le président roumain souhaite, en égale mesure, renforcer les relations bilatérales avec lUkraine – plutôt distantes avant le début du conflit -, et soutenir le rapprochement de Kiev de lUE. Même approche en ce qui concerne la République de Moldova, dont le nouveau gouvernement dirigé par Chiril Gaburici doit mener à bien les engagements assumés par ce pays devant ses partenaires occidentaux. Lors de la session inaugurale du Conseil dassociation UE-République de Moldova, lundi, à Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a souhaité que lUnion réponde à ses six partenaires ex-soviétiques en fonction des progrès réels enregistrés par ces derniers. En ce sens, la République de Moldova est le pays le plus avancé, a-t-il estimé: « Il y a déjà des changements en matière déchanges commerciaux, dans le sens dune réorientation plus évidente du commerce de la République de Moldova vers le marché européen. Les exportations vers les pays communautaires sont à la hausse. Et, selon les statistiques, cest la Roumanie qui a enregistré les exportations les plus importantes », a encore dit le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu.




    Klaus Iohannis présent au sommet européen de Bruxelles



    Un Sommet européen des chefs dEtats et de gouvernements de lUnion européenne s’est tenu à Bruxelles, le jeudi, 19 mars et le vendredi, 20 mars, dans la perspective du Sommet du Partenariat oriental prévu en mai, à Riga. Celui-ci marquera un moment important du renforcement des rapports de l’UE avec les pays partenaires, notamment avec ceux ayant progressé dans leur rapprochement de Bruxelles, à savoir la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie. Lors du récent sommet de Bruxelles, les leaders européens dont le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, ont convenu de créer une union énergétique sur la toile de fond de tensions avec Moscou et de l’approvisionnement en gaz russe. Selon le président roumain, cette union apportera des avantages importants aux pays communautaires: « Les principaux objectifs portent sur la création d’un marché énergétique intérieur réel, parallèlement à la mise en valeur plus efficace des ressources énergétiques indigènes, à la diversification des sources énergétiques et des routes d’approvisionnement, tout comme au développement de l’infrastructure afin de permettre une meilleure interconnexion entre les Etats membres ».

    Favorable au maintien des sanctions à l’adresse de la Russie jusqu’à la fin de l’année, la Roumanie a rejoint ses partenaires européens dans leur décision de contrecarrer les campagnes de désinformation menées par Moscou.




    Fiscalité et corruption



    Le gouvernement de Bucarest a lintention dadopter la semaine prochaine les Codes fiscal et de procédure fiscale quil soumettra par la suite au Parlement. Ces nouveaux actes réglementaires devraient faciliter la création de plus 300 mille emplois, espèrent les responsables gouvernementaux. Le Cabinet propose également une baisse de la TVA de 24% à 20%, à partir de 2016. Dans le même temps, à compter de 2017, les contributions versées par les employeurs et les salariés à la sécurité sociale devraient également diminuer, tandis que le taux unique dimposition devrait reculer de 16% à 14% à lhorizon 2019. La touche et le vote finaux sur ces projets doivent être apportés lundi. Toutefois, le cerveau de ces projets, lancien ministre des Finances Darius Vâlcov, ne sera pas présent. Il a présenté sa démission après avoir été mis en examen pour corruption.

    Et cest pour la même raison que le chef de lAgence nationale dintégrité, Horia Georgescu, a quitté son poste, cette semaine. Il a été interpellé et ensuite placé en détention provisoire pour abus de fonction. La semaine a également apporté des problèmes judiciaires au très controversé maire social-démocrate de Constanta (sud-est), Radu Mazare, au sénateur social-démocrate, Dan Şova, et au député libéral Theodor Nicolescu, tous sous enquête pour corruption.




    Nouvelle loi de financement des partis politiques



    La Chambre des députés a adopté mercredi en sa qualité de forum décisionnel la loi sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales. Si le chef de l’Etat la promulgue, les campagnes électorales seront financées exclusivement de fonds publics. Pour emprunter de l’argent auprès de personnes physiques et morales, les partis politiques et les candidats doivent se munir de documents authentifiés par un notaire. Par ailleurs, la distribution de biens frappés de logo électoraux sera interdit, tandis que les donations en argent d’un montant supérieur à la valeur totale de dix SMICs pourront se faire uniquement par virement bancaire. Le député social-démocrate Mircea Draghici, initiateur de la proposition de loi mentionnée, déclare: « Largent reçu par les candidats pourra financer seulement certains types de dépenses : publicité électorale dans les médias – télévision, radio, presse écrite, Internet – sondages, dépliants et brochures. La distribution de biens portant des enseignes électorales sera interdite. Afin daméliorer la transparence, on a rendu obligatoire le virement des donations en argent sur des comptes bancaires », a précisé le député social-démocrate Mircea Draghici. Le député du groupe parlementaire populaire et démocrate, Tudor Ciuhodaru, estime toutefois que les financements illégaux ne disparaîtront pas des campagnes électorales, même avec cette nouvelle loi. (trad.: Ioana Stancescu, Andrei Popov)

  • La révision de la Constitution et le processus électoral soumis au Parlement

    La révision de la Constitution et le processus électoral soumis au Parlement

    Plus d’une année après le rejet par la Cour constitutionnelle du projet de révision de la loi fondamentale adopté par le Parlement, les débats à ce sujet reprennent à Bucarest. Le premier texte, élaboré par les membres de la commission spécialisée du Parlement, avait été attaqué par l’ancien PDL. En outre, les juges constitutionnels avaient décidé que certains articles dudit document dépassaient les limites de la révision. Il s’agit, entre autres, du mécanisme permettant de désigner le premier ministre et de l’article stipulant que les élus risquent de perdre leurs mandats s’ils démissionnent du parti politique sur les listes duquel ils avaient figuré au moment des élections ou s’ils changent de parti.



    La Cour constitutionnelle a repoussé aussi l’article qui limite le droit d’être élu membre du Parlement ou Président de la Roumanie aux candidats ayant leur domicile en Roumanie « depuis au moins 6 mois avant la date des élections ». De l’avis des magistrats, cette contrainte mènerait à la suppression du droit fondamental d’élire et d’être élu. La Cour constitutionnelle a également déclaré comme inadmissible l’article aux termes duquel “les minorités nationales peuvent utiliser librement, dans les espaces public et privé, les symboles représentant leur identité ethnique, culturelle, linguistique et religieuse”.



    Enfin, la Cour a rejeté la définition de l’autonomie des universités telle qu’elle est garantie par le document, car susceptible d’entraîner la liberté absolue des établissements d’enseignement supérieur pour ce qui est de la gestion de leur patrimoine et de la désignation des structures et des fonctions de direction. Les sénateurs et députés devraient également examiner et déposer des amendements aux initiatives législatives portant sur les élections locales, la création des partis politiques, le financement de ces derniers et de leurs campagnes électorales.



    Après examen, ces textes seront renvoyés à la Commission parlementaire en charge du Code électoral, accompagnés des propositions avancées par les sénateurs et les députés. Ils seront ensuite soumis au vote de chacune des deux chambres du Législatif. Les modifications les plus importantes par rapport à la loi en vigueur ont trait à l’élimination du vote multiple par la mise en place d’un système informatique de vérification de la présence aux urnes et à l’élection des présidents des conseils départementaux par le vote secret de la moitié plus un des conseillers présents.



    D’autres changements proposés concernent la possibilité de fonder un parti formé de seulement trois membres et le remboursement public des dépenses électorales des formations politiques ayant recueilli au moins 3% des suffrages. La même commission parlementaire devrait débattre mardi des variantes du vote des Roumains de l’étranger, afin que tous puissent exprimer librement leur choix. Alors que les libéraux optent pour le vote par correspondance, les sociaux-démocrates se prononcent en faveur du vote électronique


    (trad. Mariana Tudose)


  • A la une de la presse roumaine – 02.03.2015

    A la une de la presse roumaine – 02.03.2015

    Ce lundi, dans la presse en ligne de Bucarest : présence des femmes sur le marché roumain de l’emploi, lancement d’un nouveau parti politique à Bucarest, portrait d’une Roumaine – pilote d’Airbus, taux de confiance de la population dans les personnalités nationales et locales.