Tag: Parti Social Démocrate

  • 28.09.2020  (mise à jour)

    28.09.2020 (mise à jour)

    Elections locales — Le président Klaus Iohannis a déclaré lundi que la victoire aux élections locales était avant tout la victoire de la démocratie roumaine, mais aussi une victoire sans précédent pour la droite. Le chef de lEtat a souligné que, vu la crise sanitaire, le bon taux de participation à ce scrutin montre que la société agit avec maturité et sagesse. Les Roumains ont voté pour une nouvelle direction, celle du bon sens, du respect envers le citoyen, de la démocratie, a ajouté le président Iohannis. Il a félicité le PNL et l’Union Sauvez la Roumanie – PLUS pour le succès remporté lors des élections de dimanche et les a appelés à poursuivre la coopération afin qu’une majorité parlementaire puisse prendre contour après les législatives de décembre.


    Les résultats partiels du scrutin local qui a eu lieu dimanche en Roumanie montrent la défaite de la maire sociale-démocrate sortante de Bucarest, Gabriela Firea, devant le candidat indépendant Nicuşor Dan, soutenu par le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie. Après le dépouillement de 95% des votes exprimés, Nicuşor Dan a remporté 42,78% des suffrages et Gabriela Firea 37,95%. Les candidats soutenus par le PNL et l’USR se sont adjugé trois des six arrondissements de la capitale roumaine, dans les trois autres, des candidats de gauche sont arrivés en tête du scrutin. La participation de l’électorat a dépassé les 46% à ces élections qui ont décidé les titulaires de 41 mandats de présidents de conseils départementaux, plus de 1.300 mandats de conseillers départementaux, 40.000 mandats de conseillers locaux et quelque 3.200 mandats de maires des villes et communes. A l’échelle nationale, le Parti social-démocrate semble avoir remporté 20 conseils départementaux sur un total de 41, le PNL – 17, et l’Union démocrate magyare de Roumanie – 4.



    Budget – Le déficit budgétaire de la Roumanie est passé à 5,18% du PIB après les huit premiers mois de 2020, contre les 2,1% enregistrés à la même période de lannée dernière, selon les données rendues publiques, lundi, par le ministère des Finances. Plus de la moitié du déficit s’explique par les mesures de lutte contre la crise provoquée par lépidémie de Covid-19, précise la même source. Selon les estimations officielles, le déficit budgétaire atteindra les 8,6% du PIB cette année, 5 points de pourcentage étant directement liés à la période de crise que traverse la Roumanie, note l’agence de presse Agerpres.



    Financement – La Commission européenne a approuvé la modification du programme opérationnel “Compétitivité” en Roumanie, en réorientant un financement de 550 millions deuros du Fonds de cohésion pour atténuer les effets négatifs de la crise provoquée par le coronavirus sur léconomie. Selon un communiqué de la CE, 120.000 petites et moyennes entreprises ainsi que certaines initiatives visant la numérisation et l’éducation en ligne devraient bénéficier de ces fonds. La Commission rappelle que la Roumanie a déjà mobilisé des fonds européens d’un montant de 350 millions deuros dans le secteur de la santé, pour soutenir les personnels en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Grâce à linitiative dinvestissement en réaction au coronavirus, un total de plus de 900 millions deuros est actuellement mobilisé, au titre des fonds de la politique de cohésion, pour faire face à la crise actuelle et à ses effets en Roumanie.



    Parquet européen – La Cour de justice de lUnion européenne a accueilli ce lundi la cérémonie marquant le début officiel des activités du Parquet européen. La cheffe du Parquet européen, la Roumaine Laura Codruța Kovesi et les 22 procureurs représentant les États membres participant à cette coopération renforcée, se sont engagés à exercer leurs fonctions « en pleine indépendance dans l’intérêt de l’Union dans son ensemble ». Par l’accord conjoint, daté du 16 octobre 2019, le Parlement européen et le Conseil de lUnion européenne ont nommé Laura Codruţa Kovesi premier chef du Parquet européen. Dans le même temps, le Conseil de lUnion européenne, par décision du 27 juillet 2020, a nommé les premiers procureurs européens du Parquet européen. Le Parquet européen est un organe indépendant de lUnion chargé de rechercher, de poursuivre et de renvoyer en jugement les auteurs dinfractions portant atteinte aux intérêts financiers de lUnion (fraude, corruption, fraude transfrontière à la TVA supérieure à 10 millions deuros, par exemple). À cet égard, le Parquet européen diligentera des enquêtes, effectuera des actes de poursuite et exercera laction publique devant les juridictions compétentes des États membres. Le Parquet européen est basé à Luxembourg.



    Tennis – 4 joueuses de tennis roumaines seront présentes, mardi, au premier tour du tournoi du Grand Chelem à Roland Garros. Ana Bogdan (93e WTA) rencontrera la Hongroise Timea Babos (107e WTA), Monica Niculescu (141e WTA) aura pour adversaire l’Américaine Danielle Collins (57e WTA). Sorana Cirstea (83e WTA) jouera contre Elena Rybakina, du Kazakhstan (18e WTA), tandis que Irina Bara (142e WTA) affrontera la Croate Donna Vekic ( 30e WTA). Mercredi, deux autres Roumaines, Simona Halep (2e WTA) et Irina Begu (72e WTA) seront adversaires au deuxième tour du tournoi. Halep, principale favorite de Roland Garros, a vaincu Begu en août dernier, en demi-finale, à Prague. Huit Roumaines joueront dans lépreuve de double du tournoi de Roland Garros, qui a débuté dimanche: Raluca Olaru, Monica Niculescu, Irina Begu, Andreea Mitu, Irina Bara, Ana Bogdan, Patricia Ţig et Sorana Cîrstea. A l’épreuve de double masculin, le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, tête de série n°12, affronteront le duo Cristian Garin (Chili) / Pedro Martinez (Espagne).



    MétéoDans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera généralement instable, mais chaud pour cette période de l’année. Les météorologues ont émis une alerte jaune à linstabilité atmosphérique valable jusqu’à mardi après-midi et qui concerne le sud, lest, le centre et le nord de la Roumanie. Le ciel sera variable, temporairement nuageux. Des averses orageuses seront signalées localement. Les températures maximales seront comprises entre 21° et 29°.

  • La semaine de l’investiture du gouvernement

    La semaine de l’investiture du gouvernement

    Après avoir remporté, en 2019, les élections européennes et présidentielles, les libéraux roumains et le président de droite, Klaus Iohannis, souhaitent organiser, cette année, des élections législatives anticipées, qui s’ajoutent aux municipales.


    C’est dans cette logique qu’ont eu lieu le renversement, en octobre dernier, du cabinet social-démocrate et la prise du pouvoir exécutif par le Parti national libéral. Dans cette même logique allait s’inscrire la motion de censure déposée, au mois de février, par le Parti social – démocrate, qui a mené à la destitution du gouvernement libéral de Ludovic Orban. Le président Iohannis a désigné le même Ludovic Orban à former un nouvel Exécutif, mais le vote d’investiture n’a pas eu lieu faute de quorum. En plus, le président du Parti national libéral a déposé son mandat de premier ministre désigné.


    Le ministre des Finances par intérim, le libéral Florin Cîţu, devra se présenter, jeudi après-midi, devant les députés et les sénateurs pour demander le vote de confiance. La seule chose qui risque d’empêcher le Parti national libéral de voir s’accomplir ce qu’il paraît souhaiter, à savoir ne pas voter son propre cabinet afin d’ouvrir la voie aux élections anticipées, c’est la crise du coronavirus. Autrement dit, la Roumanie a besoin d’un gouvernement stable, disposant des pleines prérogatives, pour qu’il puisse gérer une éventuelle montée en flèche des cas de contamination.


    Sur cette toile de fond, le Parti social – démocrate s’est dit préoccupé par la crise du coronavirus, mais, fidèle à son statut de parti d’opposition, il n’entend pas changer son option de rejeter le cabinet Cîţu, si l’actuelle formule gouvernementale est maintenue. Les sociaux-démocrates exigent que les libéraux modifient les 7 propositions de ministres qui ont reçu l’avis négatif des commissions parlementaires spécialisées, y compris celle pour le portefeuille de la Santé. Sinon, affirment les sociaux-démocrates, c’est au Parti national libéral qu’incombera la responsabilité de créer une majorité au sein du Parlement.


    ProRomânia, formation politique composée en grande partie danciens membres du Parti social-démocrate, a fait savoir qu’elle donnerait son vote favorable au cabinet Cîţu. A son avis, ce serait correct que tous les autres partis parlementaires fassent de même et renoncent aux calculs électoraux. C’est le cas par exemple de l’Union Sauvez la Roumanie, troisième force politique au Parlement et adepte, jusqu’il n’y a pas longtemps, de la tenue d’élections anticipées, qui vient d’appeler les partis, celui libéral, notamment et le président Klaus Iohannis, à faire preuve de responsabilité politique. (Trad. Mariana Tudose)


  • A la Une de la presse roumaine ce 18.01.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 18.01.2019

    Oradea, ville moyenne de Roumanie, est championne toutes catégories dans la course aux fonds européens et coup dur pour le Parti social-démocrate, au pouvoir : la commissaire européenne Corina Cretu abandonne son parti. Ce sont les principaux sujets qui figurent dans les grands quotidiens nationaux.


  • A la Une de la presse roumaine ce 19.12.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 19.12.2018

    … alors que les investisseurs étrangers donnent répliquent aux dernières mesures fiscales annoncées par le ministre des Finances. Enfin le président Iohannis essaye par tous les moyens dempêcher le gouvernement démettre une ordonnance durgence qui modifierait les règles de linstruction des cas de corruption, dans lobjectif de blanchir une partie de la classe politique empêtrée dans les affaires.

  • A la Une de la presse roumaine 29.05.2018

    A la Une de la presse roumaine 29.05.2018

    Le mécontentement exprimé
    par le nouveau chef d’Airbus Helicopters au sujet de la coopération de son
    entreprise avec la Roumanie et les tourbillons qui se manifestent sur la scène
    politique roumaine sont les principaux sujets abordés par la presse en ligne de
    ce mardi.


  • Accusations pénales et soutien politique

    Accusations pénales et soutien politique

    L’enquête de la Direction nationale anticorruption (DNA) concernant la vice-première ministre et ministre du développement régional, Sevil Shhaideh, ainsi que la ministre déléguée aux fonds européens, Rovana Plumb, a secoué le principal parti de la coalition au pouvoir à Bucarest, le Parti Social-Démocrate, dont sont issues les deux responsables. La direction du parti a fini par confirmer son soutien aux deux titulaires de postes clé au gouvernement, qui clament leur innocence et dont les arguments ont été entendus.

    Selon le Parquet anti-corruption, en 2013, à l’époque où Mme Shhaideh était secrétaire d’Etat au ministère du développement régional, tandis que Mme Plumb détenait le portefeuille de l’Environnement, des morceaux de l’île Belina et du bras Pavel, situés dans le lit mineur du Danube, passaient illégalement, grâce à un décret gouvernemental, des mains de l’Etat à celles du département de Teleorman (sud de la Roumanie), l’administrateur en étant le Conseil départemental. Quelques jours plus tard, affirment les procureurs, les terrains étaient loués, à nouveau illégalement et pour des sommes modestes, à une compagnie privée spécialisée en infrastructure routière et abonnée depuis des années à des contrats de marchés publics. Puisque les deux terrains faisaient partie du domaine public d’Etat, leur transfert à un conseil départemental devait faire l’objet d’une loi, et non pas d’un décret gouvernemental, expliquent les procureurs anticorruption.

    Le président du PSD, Liviu Dragnea, considère que cette enquête est un précédent très dangereux et attire l’attention sur le risque de blocage des demandes de transfert d’immeubles aux pouvoirs locaux, qui devraient les introduire dans un plan de développement.

    Liviu Dragnea: « De nombreux collègues ont dit que cette approche était dangereuse et inacceptable, qu’il était question d’un préjudice causé à l’Etat en cas d’un tel transfert du public vers le public. Cela voudrait dire que tous les transferts opérés jusqu’à présent sont un préjudice causé à l’Etat. »

    Ludovic Orban, leader du principal parti d’opposition, le Parti national libéral, a déclaré que si les deux ministres ne démissionnaient pas de leur propre gré, son parti demanderait qu’elles soient limogées, parce que : « Garder ces ministres à leurs poste risque de porter une atteinte grave à l’image publique de la Roumanie, rendrait inutile toute démarche sérieuse des institutions de l’Etat roumain dans la lutte contre la corruption et risquerait d’entraver l’élimination du blâme posé sur la Roumanie à cause des soupçons de corruption au plus haut niveau. »

    Ludovic Orban a encore précisé que les libéraux allaient voter en faveur de toutes les demandes de déclenchement de poursuites pénales formulées par les procureurs. Une précision nécessaire, vu la sollicitation en ce sens déposée par la DNA auprès du parlement et qui vise la ministre Rovana Plumb, qui est aussi députée. (Trad. Ileana Taroi)

  • La modification de la législation pénale, contestée dans la rue

    La modification de la législation pénale, contestée dans la rue

    La Roumanie a vécu une journée que même le chef de l’Etat Klaus Iohannis a qualifiée de journée de deuil, suivie par une nuit blanche, marquée par des protestations spontanées dans les rues de toutes les grandes villes roumaines. « Il est inadmissible, c’est un pied-de-nez ce geste du gouvernement d’approuver, tard dans la soirée, un décret d’urgence dans un domaine tellement sensible comme le Code pénal et le Code de procédure pénale. C’est intolérable. » a affirmé M Iohannis. La vaste majorité des articles du décret entreront en vigueur 10 jours après la publication du document dans le Journal officiel.

    Aux termes de cet acte normatif, l’abus de fonction ne sera plus un délit pénal si le préjudice est inférieur à 50 mille euros. Le fait de favoriser l’auteur d’un délit par l’adoption de textes législatifs, tels les décrets que le gouvernement vient d’adopter, ne constituera plus un acte de nature pénale. Même cas de figure pour les personnes qui sont membres de la famille de l’auteur d’un délit.

    La modification du Code pénal a généré d’amples protestations à Bucarest et dans les principales villes roumaines. Malgré des températures glaciales, une quarantaine de milliers de Roumains ont investi la rue et protesté spontanément dans la nuit de mardi à mercredi et puis le lendemain, à Bucarest, Cluj, Sibiu, Timisoara et Iasi. Dans la capitale, plus de 12 mille protestataires ont encerclé le siège du gouvernement.

    L’équipe gouvernementale du social-démocrate Sorin Grindeanu a été la première en un quart de siècle à en être évacuée par un véhicule de la gendarmerie. L’ire des Roumains a été amplifiée par le fait que les décrets avaient été adoptés en cachette.

    Dimanche, une centaine de milliers de Roumains avaient protesté à travers le pays et dans certaines villes européennes contre l’intention du Gouvernement de modifier la loi pénale et d’accorder une grâce collective à plusieurs catégories de détenus, des initiatives officiellement censées résoudre le problème de la surpopulation carcérale.

    Lundi, le ministre de la Justice, Florin Iordache avait organisé un débat public à ce sujet et avait promis de prendre en compte les objections qui y ont été exprimées. Cette initiative gouvernementale a été amplement critiquée par les chefs des parquets : général, anticorruption et anti-terroriste, selon lesquels l’Etat de droit avait subi une attaque grave et que des années de lutte contre la corruption avaient été annulées.

    Comparée à la fameuse opération anti-mafia, « mani pulite »/ « mains propres », qui avait assaini la classe politique italienne, la campagne anti-corruption de Roumanie a réussi à déférer à la Justice un premier ministre en fonction, d’anciens chefs de gouvernement, des dizaines de ministres, membres du parlement, préfets, maires, présidents de Conseils départementaux, des représentants aussi bien du Pouvoir que de l’Opposition, de gauche ou de droite.

    A l’heure actuelle, selon la presse roumaine et internationale, un gouvernement entier s’est mobilisé pour sauver son patron politique, le président du Parti Social-Démocrate (PSD) Liviu Dragnea. Condamné déjà à deux ans de prison avec sursis pour avoir tenté de frauder en 2012 le référendum de destitution du président de l’époque Traian Basescu, M Dragnea est actuellement jugé par la Haute Cour de Cassation et de Justice pour instigation à l’abus de fonction. Selon les procureurs, il aurait facilité l’embauche de deux membres du PSD à la Direction générale d’Assistance sociale et de protection de l’enfance du département de Teleorman, dans le sud du pays. Les deux salariées, rémunérées avec de l’argent public, auraient presté un travail fictif, puisqu’elles travaillaient plutôt pour le PSD. Le préjudice calculé par les procureurs dans ce dossier s’élève à environ 24 mille euros. Grâce au seuil des 50 mille euros imposé par le décret gouvernemental pour qu’un abus de fonction ait une nature pénale, l’homme fort de la gauche se voit carrément exonéré. Rappelons-le, Liviu Dragnea est celui qui a mené le PSD à une victoire retentissante au scrutin législatif du 11 décembre dernier, sans pour autant promettre de mettre fin à la lutte contre la corruption. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 18.10.2015 (mise à jour)

    18.10.2015 (mise à jour)

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, effectue lundi et mardi une visite officielle en Israël. Selon le ministère roumain des AE, l’agenda de la visite comporte des pourparlers avec le premier ministre et le ministre israélien des AE, Benjamin Netanyahu, avec le président du Knesset et avec d’autres membres du gouvernement israélien. Parmi les sujet qui seront abordés mentionnons le renforcement des relations politiques et diplomatiques bilatérales, la diversification de la coopération économique dans les secteurs de l’énergie, du tourisme, de l’agriculture, de la recherche, du développement, de l’éducation et de la santé. S’y ajoutent des sujets majeurs de l’actualité internationale, dont les évolutions régionales et les perspectives du processus de paix au Moyen Orient, notamment en Syrie. Au cours de sa visite en Israël, le ministre Bogdan Aurescu rencontrera également des chercheurs au Mémorial de Yad Vashem ainsi que des membres de la communauté d’Israéliens d’origine roumaine.

    Politique – Congrès extraordinaire, dimanche, du Parti Social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie, pour l’élection de son nouveau Bureau permanent national et la validation de Liviu Dragnea dans son poste de président du parti. Après sa victoire aux élections organisées la semaine dernière, Liviu Dragnea a proposé une nouvelle structure de direction du PSD, avec un Bureau permanent national plus restreint et des attributions légèrement modifiées. Les élections ont organisées dans le contexte où Liviu Dragnea était le président par intérim du PSD depuis le mois de juillet, après que l’actuel premier ministre Victor Ponta ait renoncé à ce poste en raison du scandale de corruption qui le visait. Liviu Dragnea fait lui aussi l’objet d’une enquête pénale, ayant été condamné au mois de mai à une année de prison avec sursis pour fraudes commises au référendum de 2012 portant sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu.

    Corruption – En République de Moldova voisine, les magistrats ont décidé dimanche de placer en détention provisoire pour 30 jours l’ancien premier ministre libéral – démocrate, Vlad Filat. Celui – ci a été retenu jeudi pour 72 heures par les procureurs, sous accusation de corruption et implication dans des fraudes bancaires. Le dossier pénal a été ouvert à l’encontre de Vlad Filat mardi dernier, après que l’homme d’affaires Ilan Shor, considéré comme le principal coupable du vol d’un milliard de dollars du système bancaire de la République de Moldova, ait écrit une auto-dénonciation, témoignant d’avoir envoyé à Vlad Filat environ 250 millions de dollars en échange pour des décisions favorables à ses compagnies et pour bénéficier d’influence dans auprès de la Banque d’Economies. Pour sa part, l’ancien premier ministre moldave Vlad Filat affirme qu’il s’agit d’un dossier politique.

    Migrants – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé Dimanche à l’a chancelière allemande Angela Merkel que d’autres Etats membres de l’UE, dont la Fracnce, la Grande Bretagne et l’Espagne soutiennent l’accéleration du processus d’adhésion de la Turquie à l’UE. Lors d’une conférence commune, Dimanche à Istanbul, avec le premier ministre turc Ahmet Davutoglu, Angela Merkel a déclaré que l’Allemagne était prête à contribuer à dynamiser le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE, en échange pour l’aide de ce pays à arrêter l’afflux de migrants vers l’Europe. Pour sa part, le premier ministre turc a affirmé qu’Ankara souhaitait coopérer avec l’Allemagne en ce qui concerne les migrants, précisant toutefois que sans une solution au conflit en Syrie, cette crise migratoire ne pouvait pas être résolue. Vu que la Turquie est devenue ces derniers mois une porte d’entrée pour des centaines de milliers de réfugiés dans l’espace communautaire, Bruxelles souhaite que le pays renforce la sécurité à la frontière avec l’UE pour diminuer l’afflux des migrants. En échange, l’Europe accordera à Ankara des aides financières et des concessions, comme par exemple la libéralisation du régime des visas pour les ressortissants turcs.

    Handball – Le club champion de handball masculin de Roumanie HCM Minaur Baia Mare (du nord – ouest du pays) a eu raison dimanche, score 21 à 20, de l’équipe macédonienne Metalurg Skopje, lors d’un matche dans le cadre du Groupe D de la Ligue des Champions. C’est la 2e victoire pour l’équipe roumaine dans cette compétition. Par ailleurs, une autre équipe roumaine, CSM Bucarest, s’est qualifiée samedi au 3e tour préliminaire de la Coupe EHF de handball masculin, malgré une première dans la match aller contre les Autrichiens de Bregenz Handball. L’équipe CS Dinamo Bucarest s’est qualifiée elle aussi dans la même phase de la compétition.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures resteront légèrement plus élevées que la normale saisonnière en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-est du pays. Par ailleurs, le ciel sera couvert et l’ont attend des pluies sur l’ouest, le centre et le nord du territoire. Les températures maximales iront de 12 à 22 degrés.

  • 12.07.2015 (mise à jour)

    12.07.2015 (mise à jour)

    Politique — Le premier ministre roumain Victor Ponta, chef du Parti social-démocrate depuis février 2010, a posté sur les réseaux sociaux, un message annonçant sa décision de ne plus assumer de fonctions de direction du parti jusqu’au moment où il serait en mesure de prouver son innocence face aux accusations dont il fait l’objet. M. Ponta affirme avoir pris cette décision car il veut éviter des effets négatifs sur le parti. Début juin, la Direction nationale anti-corruption avait informé le premier ministre qu’il était poursuivi pour faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, des faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Les accusations sont associées à une affaire impliquant son collègue de parti, le sénateur Dan Sova, ancien ministre des transports au gouvernement Ponta. Le premier ministre s’est rendu ultérieurement en Turquie, où il s’est fait opérer au genou. M. Ponta est rentré à Bucarest et a repris ses attributions la semaine dernière.


    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fera ces lundi et mardi sa première visite en Espagne, où il aura des entretiens avec le roi Philippe VI et avec le premier ministre Mariano Rajoy. Le chef de l’Etat roumain rencontrera également des représentants du milieu espagnol des affaires et de la diaspora roumaine. L’Institut national de la statistique de Bucarest fait état de quelque 750 mille ressortissants roumains vivant en Espagne à la fin de l’année dernière, la plus importante communauté immigrée dans ce pays. Parmi les contacts bilatéraux de haut niveau, l’agence de presse espagnole EFE mentionne la visite à Bucarest du ministre ibérique des affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, en mai 2013, ainsi que les visites à Madrid du premier ministre roumain, Victor Ponta, en juillet de la même année, et du ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlătean, en mars 2014.


    Union — Les jeunes moldaves partisans de l’union de leur pays avec la Roumanie sont arrivés ce dimanche à Bucarest, une semaine après leur départ de Chisinau. Ils sont venus demander aux autorités roumaines de trouver des solutions pour que la réunification des deux Etats ait lieu le plus rapidement possible. Partis à pied de leur capitale, les jeunes moldaves sont entrés en Roumanie, samedi, par le point de frontière Ungheni, où ils ont été accueillis par des milliers de gens venus des toutes les régions de la Roumanie. Le voyage vers Bucarest a continué à bord du train appelé « de l’union ». Les jeunes ont apporté au président Klaus Iohannis la Déclaration d’union, adoptée le 5 juillet par 30 mille citoyens de République de Moldova, lors d’un grand rassemblement national. L’événement s’est déroulé sur les lieux où avaient été organisées les amples protestations anti-soviétiques de 1989-1990 et où, en août 1991, un autre grand rassemblement national saluait la proclamation par le Parlement de Chisinau de l’indépendance envers Moscou. A Bucarest, la marche des unionistes a été saluée par le président Klaus Iohannis et par le premier ministre Victor Ponta. Rappelons que l’actuelle République de Moldova a été créée sur une partie des territoires de l’est de la Roumanie, annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum.


    Réunion — Les ministres des finances de la zone euro ont rédigé ce dimanche une liste de conditions supplémentaires à remplir par le gouvernement grec avant d’entamer les négociations sur le troisième programme d’assistance financière, informent les agences Reuters et AFP, qui citent des sources européennes. Il s’agit, pour Athènes, de modifier la TVA et le régime des retraites, d’élargir la base d’imposition pour augmenter les recettes budgétaires et d’accroître l’indépendance de l’Office national de la statistique (Elstat). Dimanche soir, les leaders de la zone euro devraient décider du début des négociations avec Athènes. Le sommet d’urgence des 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, prévu pour ce dimanche à Bruxelles, a été annulé.

  • Les partis politiques et la lutte contre la corruption

    La classe politique de Roumanie, que les médias et l’opinion publique perçoivent comme incompétente et autiste, s’efforce d’améliorer son image gravement ternie par les méga-scandales de corruption et de népotisme. Puisque l’on n’est pas en année électorale, les analystes estiment que c’est le moment idéal pour les partis politiques de lancer un nettoyage général et de se débarrasser des foyers d’infection, avant les élections municipales et parlementaires de 2016.



    A la fin de la semaine dernière, la direction du Parti Social Démocrate, principale formation du cabinet de gauche en place, s’est réunie pour la première fois après la défaite du premier ministre Victor Ponta à l’élection présidentielle de novembre 2014. A l’ordre du jour, la modification du statut du parti et la sanction des membres corrompus. Les sociaux-démocrates contre lesquels ont été lancées des poursuites pénales perdront désormais les fonctions détenues au gouvernement ou celles de direction dans le Parlement, tandis que les personnes placées en détention provisoire seront automatiquement privées de leurs fonctions politiques à l’intérieur du parti.



    Le chef de file des sociaux-démocrates, Victor Ponta, reconnaît que la principale vulnérabilité de son parti est justement la corruption : « Montrons aux gens que nous avons saisi le message suivant: le Parti social- démocrate est le mieux placé pour gouverner, mais cela ne suffit pas tant que nous serons accusés de ne pas respecter les règles de l’intégrité et que nous n’éloignons pas les collègues avérés coupables, ceux qui ont commis des erreurs ou encore ceux contre lesquels on a seulement formulé des accusations. »



    A son tour, la direction du Parti National Libéral, soit la formation politique la plus importante de l’opposition de centre-droit, a elle aussi annoncé travailler sur un nouveau projet de statut, prévoyant des sanctions sévères à l’encontre des membres qui transgressent la loi. Les libéraux condamnés dans différentes affaires judiciaires seront exclus du parti, tandis que ceux qui ont été placés en détention provisoire seront suspendus de leurs fonctions publiques, a déclaré la co-présidente du parti, Alina Gorghiu : « Ce principe du respect des critères d’intégrité du parti sera appliqué à toute personne, quel qu’en soit le nom. »



    Alina Gorghiu a également précisé que l’élaboration des critères d’intégrité serait achevée dans deux ou trois semaines. Les décisions de ces partis, qui comptent pour les plus importants sur la scène politique roumaine, font suite aux dizaines de mises en accusation et de verdicts de condamnation pour corruption prononcés contre des ministres, parlementaires, présidents de conseils locaux ou des maires, pour la plupart sociaux-démocrates et libéraux. C’est ce qui explique le fait que dans près de la moitié des départements et dans bien des grandes villes à travers le pays, l’administration locale fonctionne sans les maires et présidents de conseils élus en 2012. Quant à l’administration centrale, la presse affirme d’un ton moqueur que la Roumanie a un Exécutif en exercice et deux ou trois cabinets derrière les barreaux. (Trad. Mariana Tudose)

  • 26.05.2014

    26.05.2014

    Elections européennes — L’alliance PSD-UNPR-PC (au pouvoir en Roumanie) a remporté 37,60% des voix exprimées aux élections pour le PE de dimanche, selon les résultats partiels annoncés par le Bureau électoral central. Deux formations de centre-droit occupent les places suivantes, à savoir le PNL avec 15% et le PDL, avec 12,23%. Le score de 6,81% propulse l’indépendant Mircea Diaconu dans l’hémicycle européen ; il devance l’UDMR (6,30%) et le PMP (pro-présidentiel, avec 6,21%). Notons également que le Bureau permanent national du PNL a décidé le ralliement de cette formation au Parti populaire européen et non plus aux libéraux européens de l’ALDE.



    Motion de censure – Les sénateurs et les députés roumains ont rejeté la motion de censure élaborée par le Parti National Libéral (d’opposition) contre le cabinet du social-démocrate Victor Ponta. 176 élus ont voté en faveur de ce document et 19 se sont prononcé contre, tandis que 286 voix auraient été nécessaires pour faire adopter cette motion. Les initiateurs du document accusaient l’Exécutif d’avoir manqué aux promesses relatives à l’élimination des taxes sur le profit réinvesti et à la diminution des cotisations de sécurité sociale. Pour sa part, le ministre délégué en charge du budget, Liviu Voinea, a assuré que la mesure concernant la réduction de 5% des cotisations sociales patronales prendrait effet à partir du 1 juillet.



    Exercice — Des appareils des Forces aériennes roumaines participent jusqu’au 4 juin à l’exercice multinational Thracian Star 2014, accueilli par la Bulgarie. Ces manœuvres sont organisées conjointement par la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et les Etats-Unis et ont pour but l’amélioration de la formation des militaires dans un environnement multinational, le renforcement de la coopération et de l’interopérabilité des armées des pays membres de l’OTAN. Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, cet exercice n’a pas de lien avec les derniers événements intervenus dans la région, étant planifié depuis un an.



    Inondations — Sur le secteur roumain du Danube, la crue se propage vers l’embouchure dans la mer Noire, alors qu’à l’entrée du fleuve en Roumanie, les débits ont commencé à baisser. Les spécialistes estiment que le danger des inondations se maintient sur le Danube jusqu’à la fin du mois. Une grande partie des départements riverains continuent d’être placés en vigilance orange aux inondations. Dans certaines régions, le fleuve a inondé des terrains agricoles, des forêts et des pâturages, sans avoir gravement endommagé de logements. En Roumanie, le temps se maintient plus chaud que la normale, et il est généralement instable. Des pluies à verse sont signalées sur la plupart des régions, ainsi que des phénomènes électriques et un peu de vent. Il y a également des chutes éparses de grêle; en outre, les quantités de pluie peuvent dépasser les 20…25 l/m². Les maximales du jour vont de 23 à 31°. Nous avions 27° à midi à Bucarest.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea, n° 26 dans le monde, affrontera aujourd’hui Aleksandra Wozniak, du Canada, au premier tour à Roland Garros, 2e tournoi de Grand Chelem de l’année. Mardi, toujours au 1er tour, Simona Halep, 4e du monde, rencontrera la Russe Alissa Kleibanova, tandis que Alexandra Cadanţu, n° 81 mondial, jouera contre la Néerlandaise Kiki Bertens. Dimanche, Monica Niculescu, 76e au classement WTA, s’est qualifiée qu second tour, après avoir dépassé, en trois sets, la 25e favorite, Kaia Kanepi, d’Estonie. Pour les messieurs, la Roumanie est représentée au tournoi parisien par Horia Tecău, dont le couple avec le Néerlandais Jean-Julien Rojer a été désigné tête de série n° 13, et par Victor Hanescu.