Tag: partis politiques

  • 21.12.2024 (mise à jour)

    21.12.2024 (mise à jour)

    Parlament – Les deux chambres du Parlement roumain se sont réunies samedi en séance plénière pour valider les mandats des nouveaux élus après un examen rigureux dans les commissions parlementaires. Si tous les mandats de députés ont été validés, ceux des sénateurs ont subi un changements après que quatre élus ont renoncé à leur siège en étant remplacés par les quatre prochains sur la liste. La Chambre des députés a élu samedi ses viceprésidents, ses questors et les secrétaires du Bureau permanent. Le social-démocrate, Daniel Suciu, est son président par intérime. Le Sénat a également voté son Bureau permanent et a désigné le libéral Mircea Abrudean au poste de chef par intérim. Au total, 465 parlementaires – 331 députés et 134 sénateurs – formeront le nouveau Législatif. Sept partis, quatre pro-européens (le PSD, le PNL, l’USR et l’UDMR) et trois souverainistes (AUR, SOS Roumanie et le Parti des Jeunes, POT) ont des représentants au sein des deux chambres. Le groupe des minorités nationales autres que celle hongroise a lui aussi des élus au sein du nouveau Parlement.

     

    Négociations politiques – Le chef de l’Etat roumain a invité dimanche les présidents des partis parlementaires à des consultations pour désigner le futur premier-ministre. Selon l’administration présidentielle, les premiers pourparlers seront avec la délégation commune du PSD, du PNL, de l’UDMR et du groupe des minorités nationales. Des consultations séparées auront lieu par la suite avec chacune des quatre formations parlementaires restantes, AUR, USR, SOS Roumania et Partidul Oamenilor Tineri (POT). Samedi, les représentants du PSD, du PNL, de l’UDMR et du groupe des minorités nationales autres que celle hongroise ont repris les débats au sujet du futur gouvernement et du futur premier ministre. Le porte parole du PSD, Lucian Romascanu, a qualifié de prématurée une nomination officielle de premier ministre, en affirmant qu’il faut attendre les consultations avec le chef de l’Etat. A ses dires, le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu, mériterait bien de rester en fonction. Selon des sources politiques, le PSD, le PNL, l’UDMR et le groupe des minorités nationales ont décidé que le nouveau gouvernement ait 16 ministères à la place de 18. Les sociaux-démocrates et les magyars de Roumanie considèrent que le fauteuil de premier ministre revienne au parti ayant occupé le plus de sièges au Parlement. De leur côté, les libéraux privilégient le scénario d’un chef de gouvernement technocrate. Lundi, le Parlement devrait entamer une procédure accélérée qui débouche sur le vote d’investiture du futur cabinet.

     

    Révolution – Une cérémonie de commémoration des héros de la révolution roumaine de décembre 1989 a eu lieu samedi, à Bucarest. Les manifestations se poursuivront tout le weekend, par des offices religieux et d’autres cérémonies militaires. Le 21 décembre 1989 est restée dans l’histoire roumaine comme le premier jour de la révolte anticommuniste de Bucarest quand le grand rassemblement populaire convoqué par Nicolae Ceausescu tourne en un mouvement de révolte. Transmis en direct à la radio et à la télévision nationale, le rassemblement est suivi, le soir même, par la sortie dans les rues de la capitale, des groupes de révolutionnaires. Les forces de l’ordre ont ouvert le feu et de nombreux manifestant sont été tués, blessés ou arrêtés. La révolution a culminé par la fuite le 22 décembre, du couple de dictateurs Nicolae et Elena Ceausescu. Le 25 décembre 1989, Nicolae Ceaușescu et son épouse sont capturés et exécutés, après un procès expédié en moins d’une heure. Au total, plus de 1 000 personnes sont mortes et environ 3 000 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie est devenue ainsi le seul pays d’Europe de l’Est où le changement de régime s’est fait par la violence.

     

    Attentat –  Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est déclaré choqué par l’attaque terroriste perpétrée sur le marché de Noël de Magdebourg, en Allemagne. La Roumanie est solidaire avec le peuple allemand dans ces moments si difficiles, a-t-il déclaré. Des messages de condoléances ont été transmis aussi par le gouvernement roumain. Alors que le bilan de l’attaque à la voiture-bélier de Magdebourg monte à 5 morts et plus de 200 blessés, l’assaillant présumé qui a été arrêté vendredi serait connu pour ses prises de position islamophobes, selon le ministère allemand de l’Intérieur. Venu se recueillir sur les lieux samedi, le chancelier Olaf Scholz a lancé un appel à la cohésion nationale après l’attaque “folle” dont l’auteur présumé, un médecin originaire d’Arabie saoudite, installé en Allemagne depuis 2006, a été arrêté vendredi peu après le carnage.

     

    Météo – En Roumanie, les 24 prochaines heures, la météo s’améliorera et les températures approcheront la moyenne spécifique au mois de décembre. Le ciel sera variable, plutôt nuageux dans le sud-est, le sud et le centre. Des pluies et de la giboulée tomberont sur le sud-est, tandis que la neige fera son apparition en altitude. Les températures maximales iront de -1 à 7 degrés.

     

  • 28.12.2022 (mise à jour)

    28.12.2022 (mise à jour)

    Gouvernement
    – Le gouvernement roumain a approuvé mercredi le projet de loi visant la
    réforme des régimes spéciaux de retraite pour certaines catégories
    professionnelles telles les magistrats, les militaires, les diplomates ou les
    salariés de la Cour des Comptes. Selon le ministre du Travail, Marius Budai,
    les principales prévisions visent d’ajuster le taux de calcul de la retraite de
    80 à 65% des revenus, en prenant soin qu’aucune pension de retraite ne dépasse
    le revenu de calcul. Le ministre a assuré que le dialogue en marge de ce projet
    de loi se poursuivra aussi bien avec la Banque Mondiale, qu’avec les
    partenaires européens afin que toutes les prévisions soient claires début
    février, quant le document sera soumis au débat parlementaire. La réforme du
    régime spécial des retraites figure parmi les engagements que la Roumanie s’est
    assumée pour cette année, dans le cadre du Plan national de relance et de
    résilience. Mercredi encore, le gouvernement de Bucarest a annoncé mettre en
    place une surimposition des revenus dans le cas des sociétés énergétiques ayant
    eu des gains substantiels dans le contexte de la crise énergétique du dernier
    temps. Au terme d’un acte normatif, les entreprises énergétiques se verront
    frappées d’une surimposition de 60% de leurs profits.




















    Sondage – Selon un sondage d’opinion réalisé récemment par la
    société privée INSCOP Research sur l’évolution des partis politiques roumains,
    les deux principales formations politiques de la coalition au pouvoir – le
    Parti Social-Démocrate (PSD) et le Parti National Libéral (PNL) – ont perdu
    chacune, en décembre, 2% des intentions de vote, alors que le parti
    ultranationaliste d’opposition l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) a
    grimpé de 2 %. Selon cette enquête menée en décembre, le PSD a perdu en fait 5
    % des intentions de vote, étant crédité de 31,5 % des intentions de vote, ce
    qui le situe en tête des préférences des Roumains. Avec 20,2 % des intentions
    de vote, le PNL arrive en deuxième position, suivi par AUR, avec 18,1 %, alors
    que l’Union Sauvez la Roumanie (USR, d’opposition) ne réunit que 10,9 % des
    intentions de vote des Roumains. Partenaire – junior au sein de la coalition au
    pouvoir, l’Union Démocrate-Magyare de Roumanie (UDMR) tourne autour de ses
    chiffres habituels, avec 5 % des intentions de vote de la population, ce qui
    lui permet de franchir le seuil électoral. De l’avis du directeur de l’INSCOP
    Research, Remus Ştefureac, ces résultats témoignent d’une évolution en zigzag
    des partis de Roumanie, sans rendre une image claire des intentions de vote,
    dans la perspective de l’année électorale 2024.








    Déficit – En
    Roumanie, le déficit budgétaire s’est monté à 4,2% du PIB durant les onze
    premiers mois de l’année en cours, selon les données rendues publiques par le
    Ministère des Finances. Dans l’intervalle janvier-novembre 2022, le déficit a
    connu une baisse de 0,5 pourcentages par rapport à la même période de 2021. A
    l’heure actuelle, le déficit se monte à 58,7 milliards de lei, soit presque 12
    milliards d’euros. La cible de déficit pour l’année en cours est de 5,8% du
    PIB.




    Sauvetage – Un des deux Ukrainiens
    disparus dans les Monts du Maramureş (nord-ouest de la Roumanie) a été retrouvé
    mort par un habitant des lieux. Mardi, la météo défavorable a obligé les
    policiers aux frontières et les sauveteurs alpins à suspendre leurs actions de
    recherche. Pour rappel, samedi dernier, à la veille de Noel, six Ukrainiens,
    bloqués en montagne, à plus de 1800 mètres d’altitude, ont appelé le numéro unique
    des urgences pour demander l’aide des autorités roumaines. Les hommes qui
    espéraient fuir leur pays en traversant les montagnes en Roumanie n’étaient pas
    équipés de manière adéquate. Quatre d’entre eux ont été retrouvés par les
    sauveteurs alpins roumains. Pour le moment, personne ne sait rien sur le
    sixième Ukrainien. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février
    dernier, les autorités de Kiev ont décrété la loi martiale et la mobilisation
    générale de tous les hommes âgés de 18 à 60 ans. Par conséquent, les Ukrainiens
    concernés tentent de fuir la guerre, en quittant le pays illégalement.

    Météo – Les températures connaissent une légère hausse dans le
    courant de la journée de jeudi quand elles se situeront entre 5 et 12 degrés. On
    attend 9 degrés jeudi, à Bucarest.


  • Un renouveau de la lutte spontanée

    Un renouveau de la lutte spontanée

    Cette semaine nous recevons Yvan Sainsaulieu,
    sociologue et professeur à l’Université de Lille, à l’occasion de la sortie de
    son dernier livre : Petit bréviaire de la lutte spontanée. Nous abordons avec
    lui le sujet de ces nouveaux mouvements dits spontanés. Quel lien existe-t-il
    entre les différents mouvements ? Quelles relations entretiennent-ils avec les
    structures plus anciennes, comme les syndicats ou les partis politiques ?



  • 30 ans de démocratie en Roumanie

    30 ans de démocratie en Roumanie

    Au
    mois de décembre 1989, une fois recouverts les autres droits et libertés
    civiles, les Roumains ont aussi gagné le droit à une vie politique
    démocratique. Les premiers mois de l’année 1990 ont été les témoins de la
    réapparition du multipartisme, après une longue et noire parenthèse de 45
    années de dictature communiste. Avec cela, et à l’instar des autres peuples
    d’Europe centrale et orientale, les Roumains venaient d’ouvrir une nouvelle
    page de l’histoire de leur participation à la vie politique de leur pays.


    Le
    politologue Ioan Stanomir, professeur à l’Université de Bucarest, nous rappelle
    le profil de ces partis politiques, nouveaux ou des avatars des partis
    historiques, actifs déjà avant l’instauration du régime communiste : « Dès la fin du mois de décembre 1989 et le
    début du mois de janvier 1990, nous assistons à un phénomène sans précédent et
    en rupture totale avec les décennies de plomb du régime communiste. Il s’agit
    de l’essor du multipartisme, de la renaissance du pluralisme politique. Pour ce
    qui est de la situation roumaine, elle a sans doute ses particularités. On voit
    tout d’abord l’émergence d’un parti à vocation hégémonique, un parti qui, dès
    son apparition, tente de capturer l’Etat, c’est Front du salut national. Et
    puis, de l’autre côté, on voit renaître les anciens partis de la Roumanie
    d’avant le communisme, les partis historiques comme on les a appelés, et dont
    les membres avaient enduré les persécutions du régime communiste. Là, il s’agit
    du Parti national paysan chrétien démocrate, du Parti national libéral et du Parti
    social-démocrate. »


    Parallèlement à
    la rennaissance de ces partis politiques, on assiste à l’apparition de la
    société civile, des associations civiques et de l’esprit démocratique au sens
    large. Mais de l’essor des associations tels le Groupe pour le dialogue social
    et, plus tard, de l’Alliance civique, Ioan Stanomir identifie un élément qui va
    marquer l’échiquier politique de l’époque, soit l’éclatement de l’offre
    électorale : « Cet éclatement prend sa source dans le cadre
    normatif instauré juste après la Révolution, qui, lui, est le résultat d’une
    volonté assumée. L’on disait à l’époque que l’on pourrait fonder un parti
    politique avec ses quelques voisins d’immeuble. Et ce n’était pas loin de la
    réalité. L’éclatement de l’offre politique servaiet en fait les desseins du
    Front du salut national. De la sorte, l’opposition se voyait éclatée en des
    myriades de partis politiques, et la confusion s’instaurait dans les rangs de
    l’électorat. »


    En
    dépit de la richesse d’une offre électorale naissante, les analystes politiques
    mettent en exergue le fossé qui séparait ces formations politiques nouvellement
    constituées. L’éloignement des points de vue devenait flagrant, notamment lors des réunions du Conseil provisoire d’union nationale,
    le premier ersatz de parlement post communiste. Ioan Stanomir : « Il y avait un fossé entre les partis
    politiques perçus par leurs fondateurs tels des véhicules de leur ascension
    personnelle, puis les autres, des partis politiques mûs par des desiderata
    éthiques et politiques. Et si l’on regarde de près, cette dynamique politique
    aura des conséquences dès la constitution de ce premier parlement, le Conseil
    provisoire d’union nationale. Parce que la clé de la répartition des sièges qui
    a été adoptée a été celle de la parité des mandats entre, d’une part, le Front
    du salut national et des formations satellites et, d’autre part, les autres
    partis politiques. De fait, l’on avait donné ainsi une majorité de voix au
    Front. Car du côté des partis politiques, pour chaque parti d’opposition
    véritable, l’on a vu apparaître des partis qui mimaient l’idéologie du parti
    qu’ils avaient cloné, mais qui étaient de facto inféodé au Front du salut
    national. Chaque parti historique s’est vu opposer une, deux ou trois clones.
    Prenez le cas du Parti national paysan chrétien démocrate. Pour le contenir,
    l’on voit apparaître le Parti national agraire, dirigé à l’époque par Victor
    Surdu, entre autres. Il s’agissait d’un parti qui défendait pour de vrai les
    intérêts de la nomenklatura rurale, des anciens dirigeants de fermes d’Etat
    communistes. Le Parti national libéral se voit talonner par la soi-disante
    Union libérale, dirigée par un personnage pitoresque, un Bratianu surnommé la
    Patate, car il faisait toujours son entrée dans les studios de télévision en
    tenant une pomme de terre dans la main. De fait, le Front du salut national
    avait sorti des tiroirs une vieille stratégie communiste, déjà utilisée dans
    les années 1944/47 contre les mêmes partis historiques : celle des partis
    fantoches, des marionnettes qui jouaient la partiture écrite par leurs maîtres,
    les communistes. »

    30 années plus tard, de l’eau est passée
    sous les ponts. La vie politique
    balbutiante de ces débuts a laissé la place à un processus de professionalisation
    du monde politique. Malgré tout,
    certains héritages malencontreux d’avant 1989 arrivent à survivre, considère
    Ioan Stanomir : « Aussi bien la professionalisation du monde
    politique que l’apparition d’une élite politique sans lien biologique avec
    l’élite communiste sont des réalités indéniables. Néanmoins, la survivance de
    certaines pratiques héritées de l’époque communiste et des premières années de
    la période post communiste est aussi bien réelle. Prenez le seul exemple du
    clientélisme, que tout le monde comprendra. Car, souvent, trop souvent, les
    partis politiques constituent des outils mis au service de cette pratique. Ils
    récompensent en cela la fidélité au détriment de la compétence. Et j’estime que
    certains partis politiques, le Parti social démocrate en premier, ont dans
    leurs gènes cet héritage du Front du salut national. »


    Quoi
    qu’il en soit, les partis politiques roumains continuent d’évoluer en suivant
    le changement de paradigme subi par la société roumaine dans son ensemble. (Trad
    Ionuţ Jugureanu)

  • L’année 1946 et le collaborationnisme politique

    L’année 1946 et le collaborationnisme politique

    Mais le ralliement, qua eu lieu en Roumanie dans les années 1945-47, de certaines factions des partis démocratiques à létoile politique montante du parti communiste nest pas moins un cas décole de ce que lon peut appeler le collaborationnisme politique. Quant aux communistes, lalliance de raison, quils ont pratiquée avec les dissidences des grands partis démocratiques, a représenté un mode opératoire privilégié, dune part pour se donner une contenance, dautre part pour essayer de rafler des pans entiers de lélectorat des partis traditionnels. Et cest ainsi quà lapproche des premières élections organisées en Roumanie après la deuxième guerre mondiale, au mois de novembre 1946, lon voit apparaître, comme par enchantement, des dissidences des trois grands parti traditionnels de lépoque : le parti national paysan, le parti national libéral et le parti social-démocrate. Et, sans surprise, toutes ces dissidences savèrent favorables aux alliances électorales et post-électorales avec les communistes.





    Ces nouveaux partis, quasi homonymes, se distinguent du parti souche par le seul nom du leader dissident, marqué à la fin du nom du parti. Lon comptera ainsi donc le parti national paysan – Anton Alexandrescu et le parti national libéral – Gheorghe Tătărescu. Cette façon de procéder met demblée à jour le dessein inavoué et inavouable des communistes de phagocyter les partis traditionnels roumains, qui disposaient dune assise électorale et dun prestige considérable à la sortie de la guerre. Quant au parti social-démocrate, il se fera carrément accaparer par le parti communiste, à la faveur dun coup interne fomenté par les partisans des communistes. Son leader historique, Constantin Titel-Petrescu, unanimement respecté par lélectorat de gauche, est forcé à quitter son parti et en fonder un nouveau : le parti social-démocrate indépendant, celui qui poursuivra seul le combat des sociaux-démocrates contre la mainmise communiste sur le pays.





    Le juriste Dan Amedeo Lăzărescu, membre des Jeunesses libérales dans les années 1940, avant de devenir prisonnier politique dans les années 50, a été lun des témoins privilégiés de lépoque. Interviewé en 1996 par le Centre dhistoire orale de la Radiodiffusion roumaine, il démonte et dénonce les tactiques inavouables employées par les communistes roumains dans leur marche inexorable vers le pouvoir absolu, quils comptaient bien rafler, dans lombre et sous la protection des chars soviétiques.





    Dan Amedeo Lăzărescu rappelle les propos véhiculés par Petre Bejan, chef de file de la dissidence libérale, lors dune réunion de ce nouveau parti, réunion censée arrêter sa stratégie à la veille des élections de novembre 46 : « Il soutenait que dun point de vue électoral, tant notre dissidence libérale que les communistes, nous ne pesions pas lourd, que nous allons rafler tout juste 0%. Les communistes de même. Que tout le pays allait voter pour Maniu, allait voter pour le parti national paysan. Donc, que si nous, la dissidence libérale, allions seuls aux élections, sans les communistes, nous nous ferions écraser. Quil fallait donc aller ensemble. La réplique na pas tardé, et elle est arrivée de la bouche du grand avocat Patriciu Popescu, un de mes meilleurs amis, un mec qui tenait des discours formidables. Il sest levé et a dit : « Monsieur le président, vous plaidez pour une action illogique. Parce que, si on rajoute un zéro à un autre zéro, tels que vous prétendez que sont nos scores électoraux respectifs, et bien, cela fera toujours zéro. Cest un raisonnement qui sent très mauvais selon moi », fin de citation. Un discours qui a mis la salle debout. Malgré tout, au final, Petre Bejan a imposé le vote à main levée, refusant net le vote secret. Et plus de deux tiers des délégués ont voté pour que le parti aille aux élections sur des listes communes avec les communistes. »


    Les libéraux qui ont fait opinion séparée lors de ce vote sont rentrés au bercail, ont quitté la dissidence, et ont rejoint le parti national libéral traditionnel, dirigé par Dinu Brătianu, le véritable chef de file des libéraux roumains.



    Dan Amedeo Lăzărescu raconte : « Ceux qui sopposaient aux listes communes avec les communistes, ont décidé de revenir chez Dinu Bratianu. Jétais ami avec beaucoup dentre eux, avec Dumitru Alimăneşteanu, Bentoiu et, surtout, avec Costel Tătăranu et Aznavorian, et jai négocié leur retour. Au départ, certains puristes sy sont opposés vigoureusement. Mais, finalement, la sagesse de Dinu Bratianu lavait remporté, et ils ont été réintégrés au parti national libéral historique. Mais la dissidence, Tătărăscu et ses hommes, ont décidé de former un cartel électoral avec les communistes. »





    Les sociaux-démocrates ont subi un sort encore plus malheureux, car leur parti avait été tout simplement confisqué par les communistes à la faveur dun putsch interne.



    Dan Amedeo Lăzărescu se souvient : « Dans le parti de Titel Petrescu, les choses ont pris une tournure dramatique. Le gouvernement communiste a tenté le coup de force. Le 17 ou le 18 mars 1946, cest lors dun discours célèbre, tenu sous la coupole de lAthénée de Bucarest, que Titel Petrescu avait précisé sa position. En effet, il avait décidé daller aux élections seul, sans les communistes. Javais écouté son discours à lépoque, il faisait lapologie des Etats-Unis qui, disait-il, avaient gagné la guerre, certes avec le concours de lUnion soviétique. Son discours a soulevé la salle, une salle archicomble dailleurs. Et puis, place du Palais, à lextérieur de lAthénée roumain, je me souviens de la masse de jeunes sociaux-démocrates qui acclamaient : « Le socialisme et Titel, tous les Roumains les suivent ! ». Puis, Titel Petrescu avait convoqué le congrès de son parti, persuadé demporter ladhésion. Et ce sera son bon ami, Ştefan Voitec, qui lui a planté le couteau dans le dos. Ştefan Voitec, que Titel avait fait nommer à la tête du ministère de lEducation, alors que le portefeuille avait été cédé par Maniu à la seule condition que ce soit Titel Petrescu en personne qui loccupe. Et Titel Petrescu fut trahi par Voitec et par dautres de ses proches aussi. »





    Malgré tous ces jeux de coulisses, lélectorat roumain de novembre 1946 ne fut pas dupe et plébiscita les partis historiques, anticommunistes. Le parti national paysan et le parti national libéral ont remporté haut la main ces élections, à hauteur de 78%, alors que les communistes, épaulés par leurs alliés collabos ne dépassèrent pas la barre de 22%. Malgré cela, le gouvernement communiste provisoire, instauré au pouvoir par les Soviétiques depuis le mois de mars 1945, falsifia les résultats de manière grossière. Quelques mois plus tard les partis historiques furent mis hors la loi et leurs leaders arrêtés. Le couperet du rideau de fer tombait, laissant la Roumanie dans la sphère dinfluence soviétique jusquau mois de décembre 1989. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 05.06.2019 (mise à jour)

    05.06.2019 (mise à jour)

    Consultations – A
    l’issue des consultations, de ce mercredi, avec les leaders des partis
    parlementaires concernant le résultat du référendum sur la justice du 26 mai
    dernier, le président roumain Klaus Iohannis a annoncé qu’il invitait les
    formations politiques à signer un pacte pour la consolidation du parcours
    européen de la Roumanie. Le document porte sur l’introduction du résultat de la
    consultation populaire dans la législation ainsi que sur la révision des lois
    de la justice afin de prendre en compte les recommandations de la Commission de
    Venise et de la Commission européenne. Le chef de l’Etat a aussi fait savoir sa proposition que
    les signataires du pacte s’engagent à introduire dans la législation les
    mesures nécessaires pour assurer l’exercice effectif du droit de vote des
    citoyens roumains.


    Rapport
    – La Commission européenne a rendu public ce mercredi son rapport sur la
    Roumanie, où elle fait plusieurs recommandations. L’Exécutif communautaire
    recommande à Bucarest de prendre des mesures pour corriger des écarts
    significatifs relatifs à l’objectif budgétaire à moyen terme, pour appliquer
    intégralement le cadre fiscal et consolider la collecte des impôts ainsi que pour
    établir un salaire minimum en fonction de critères objectifs. Le rapport
    indique, par ailleurs, que la Roumanie doit assurer un régime de retraite
    public durable et des fonds viables à long terme pour le deuxième pilier du
    système de retraites. Dans le même temps, le document attire l’attention sur la
    nécessité d’avoir un système d’éducation de qualité et inclusif, notamment pour
    les Rom et pour d’autres catégories sociales défavorisées. Le rapport de la
    Commission européenne précise que, malgré des améliorations récentes, le taux
    de pauvreté et le taux d’inégalité des revenus restent élevés, tandis que les
    disparités régionales se creusent. Le système de santé se confronte lui aussi à
    des défis, dont le faible financement, une utilisation insuffisante des
    ressources et le manque de réformes. Dans le domaine de la justice, la
    Commission européenne s’inquiète des modifications opérées dans le système
    judiciaire, affirmant que les mesures de modification des codes pénaux auraient
    un impact négatif sur l’efficacité des enquêtes et des procès en matière pénale.


    JAI
    – La ministre roumaine par intérim de la justice et vice-première ministre en
    charge des partenariats stratégiques, Ana Birchall, présidera les travaux de la
    section Justice du Conseil Justice et Affaires Intérieures (JAI) de l’Union
    européenne, qui auront lieu à Luxembourg ces jeudi et vendredi, dans le
    contexte de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. A l’agenda de la réunion
    – des propositions législatives et des instruments non-législatifs, précise Mme
    Birchall sur les réseaux sociaux. Les ministres se pencheront également sur la
    numérisation de la coopération judiciaire en matière civile et commerciale,
    dans le contexte de la révision des règlements sur la communication des actes
    et l’obtention de preuves. Ils examineront aussi les rapports de la présidence
    sur l’avenir du droit pénal substantiel et sur la reconnaissance mutuelle en
    matière pénale. Les ministres exprimeront en même temps la volonté politique de
    l’UE d’intégrer, en tant qu’observateur, le GRECO (le Groupe des Etats contre
    la corruption), une structure créée par le Conseil de l’Europe.






    Juges – La Cour Constitutionnelle de Roumanie (CCR) a reporté au 3 juillet sa
    décision sur les formations collégiales de trois juges spécialisées en faits de
    corruption à la Haute Cour de Cassation et de Justice. C’est le cinquième délai
    décidé par la Cour dans ce dossier. La saisine sur laquelle les juges
    constitutionnels sont appelés à se prononcer a été formulée par Florin Iordache
    à l’époque où il était président délégué de la Chambre des députés. Le 20 mai
    dernier, la CCR avait rejeté la saisine du Parti national libéral, qui contestait cette qualité
    temporaire du député social – démocrate Florin Iordache, les juges estimant que
    ce dernier avait le droit de dénoncer l’existence d’un conflit de nature
    constitutionnelle. Par ailleurs, la présidente de la Haute Cour de Cassation et
    de Justice, Cristina Tarcea, a précisé que ces 15 dernières années son
    institution avait solutionné 170 dossiers concernés par la Loi relative à la
    prévention, la découverte et la sanction des faits de corruption.


    Tennis – Au tournoi de tennis de Roland Garros, le quart de finale
    opposant la tenante du titre et troisième tête de série, la Roumaine Simona
    Halep à la jeune Américaine Amanda Anisimova (17 ans), programmé ce mercredi, a
    été reporté à jeudi, à cause de la pluie.








    Météo – Une alerte à l’instabilité atmosphérique temporaire
    accentuée et aux pluies fortes est en vigueur sur l’ensemble du territoire de
    la Roumanie jusqu’à vendredi soir. Jeudi, les températures maximales se situeront entre 22 et
    30°. Des alertes aux inondations
    concernent la plupart des rivières et le Danube.

  • 05.06.2019

    05.06.2019

    Consultations – Poursuite des consultations, à Bucarest, entre le président roumain Klaus Iohannis et les partis représentés au parlement, sur les manières de mettre en place le résultat du référendum sur la justice du 26 mai dernier. Le but en est de trouver les meilleures solutions, afin de modifier la législation. Ce mercredi, le chef de l’Etat doit recevoir les représentants du Parti du Mouvement Populaire (PMP), de l’ancien président Traian Basescu), ceux du nouveau parti Pro Romania, de l’ancien premier ministre Victor Ponta, et ceux de l’alliance au pouvoir formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Mardi, le chef de l’Etat s’était entretenu avec les représentants du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et de l’Union Démocrate-Magyare de Roumanie. (UDMR). De l’avis du président, un référendum sur la modification de la Constitution doit être organisé au plus vite, il pourrait avoir lieu soit simultanément avec l’élection présidentielle à la fin de cette année, soit en même temps que les futures élections locales ou parlementaires. Pour sa part, le chef de Libéraux, Ludovic Orban a précisé que son parti soutenait toutes les initiatives de modification de la Constitution. Le leader de l’USR, Dan Barna, a souligné que la réforme constitutionnelle devait être élargie pour inclure aussi d’autres domaines à part les questions mentionnées dans le référendum. Enfin, le chef de l’UDMR, Kelemen Hunor se dit favorable à la modification de la loi fondamentale du pays par une proposition radicale : interdire à l’Exécutif d’émettre des décrets d’urgence, à l’exception des situations spéciales, telles l’état de guerre ou les calamités naturelles. Rappelons-le, lors du référendum sur la justice, organisé simultanément avec les élections européennes, plus de 80% des électeurs à y avoir participé se sont déclarés favorables à l’interdiction de l’amnistie et du pardon pour des délits de corruption, ainsi qu’à l’interdiction des ordonnances gouvernementales d’urgence en matière de délits et de peines et de l’organisation judiciaire, corroborée avec la possibilité d’en saisir la Cour constitutionnelle.

    Juges – La Cour Constitutionnelle de Roumanie (CCR) doit se prononcer aujourd’hui sur l’absence des formations collégiales de trois juges spécialisées en faits de corruption auprès la Haute Cour de Cassation et de Justice. Cette saisine a été faite par Florin Iordache à l’époque où il était président délégué de la Chambre des députés. Le 20 mai dernier, la CCR avait rejeté la saisine du PNL qui contestait cette qualité temporaire du député social – démocrate Florin Iordache, estimant que ce dernier avait le droit de dénoncer l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle. Par ailleurs, la présidente de la Haute Cour de Cassation et de Justice, Cristina Tarcea, a précisé que ces 15 dernières années son institution avait solutionné 170 dossiers concernés par la Loi portant sur la prévention, la découverte et la sanction des faits de corruption.

    Economie – La Banque Mondiale a révisé à la hausse, à 3,6%, ses estimation de croissance économique pour la Roumanie en 2019, soit de 0,1 points de pourcentage de plus par rapport à ses prévisions de janvier, lit-on dans le rapport « Global Economic Prospects », publié ce mercredi. En même temps, la BM s’attend à ce que la Roumanie enregistre une croissance de 3,3% du PIB en 2020 et de 3,1% en 2021, des chiffres toujours à la hausse par rapport au pronostic précédent. Pape François – Le Pape François a consacré son audience générale de ce mercredi au voyage apostolique de 3 jours qu’il a accompli en Roumanie à la fin de la semaine dernière. Le Souverain Pontife a mentionné tous les moments de sa visite à Bucarest, Iași, Șumuleu Ciuc et à Blaj, soulignant l’importance de la béatification des 7 évêques gréco-catholiques martyrs. Autre moment impressionnant mentionné par le pape : sa rencontre avec la Communauté Rom de Blaj, où il « renouvelé l’appel contre toute discrimination et pour le respect des personnes de toute ethnie, langue et religion ». « Remercions Dieu pour ce voyage et demandons-lui, par l’intercession de la Vierge Marie, qu’il porte des fruits abondants pour la Roumanie et pour l’Eglise dans ce pays », a conclu le Saint Père.

    Tennis – Au tournoi de tennis de Roland Garros, la joueuse roumaine Simona Halep, tenante du titre et tête de série n°3, affrontera, ce mercredi, en quarts de finale, la jeune Américaine de 17 ans, Amanda Anisimova (51 WTA). Dans les huitièmes de finale, Simona Halep a battu, en deux sets et au bout de seulement 45 minutes, la Polonaise Iga Swiatek (18 ans, 104 WTA)

    Météo – Les météorologues ont placé en alerte jaune à l’instabilité atmosphérique accentuée jusqu’à ce soir, 26 départements roumains. D’ailleurs, l’instabilité atmosphérique se prolongera jusqu’à jeudi dans la soirée, avec des précipitations significatives sur l’ensemble du pays, des orages et du vent très fort. En même temps, le risque des inondations persiste, tant sur les rivières que sur le Danube. La plupart des rivières du pays sont concernées par des avertissements aux inondations jusqu’à demain dans l’après-midi. Qui plus est, dans les 2 semaines à venir, l’ensemble du Danube sera concerné par des vigilances jaune et orange aux inondations. Selon le plus récent bilan des autorités, jusqu’ici 159 localités de 28 départements de Roumanie, ainsi que la capitale ont été affectées par les intempéries, des centaines de foyers et fermes ayant été inondés, alors que plusieurs routes nationales et départementales ont été bloquées en raison des glissements de terrain ou des alluvions. Ce mercredi, les températures maximales iront de 19 à 28 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 06.04.2019

    06.04.2019

    Consultations – Le président roumain Klaus Iohannis a invité les partis politiques à des consultations sur le thème de la justice, les 11 et 12 avril prochain. Jeudi, ce sera aux représentants de l’opposition parlementaire de droite issus du PNL, de l’USR et du PMP et à ceux de l’UDMR et des minorités nationales de discuter avant le président roumain. Les deux partis de la coalition au pouvoir – le PSD et ALDE- sont attendus vendredi, pour des consultations avec le chef de l’Etat. Pour sa part, ALDE a affirmé décliner l’invitation. Quant au PSD, même si son leader, Liviu Dragnea, a affirmé ne pas s’y rendre, une délégation du parti sera quand même présente pour des consultations en marge de la justice. Rappelons-le, cette semaine, Klaus Iohannis a annoncé les thèmes du référendum qu’il organisera le 26 mai, jour des élections européennes. Il s’agit d’interdire l’amnistie et la grâce dans le cas des infractions de corruption et de ne plus permettre au gouvernement d’adopter des décrets d’urgence en matière pénale, corroborée avec le droit d’autres autorités de saisir directement la Cour constitutionnelle au sujet de ces décrets. Le chef de l’Etat a demandé à la coalition au pouvoir de ne plus adopter de décrets d’urgence dans le domaine de la Justice et de la politique pénale d’ici la tenue de cette consultation populaire.

    Elections – Le Bureau électoral central de Bucarest a admis les candidatures de neuf formations politiques et d’un seul indépendant aux élections européennes. Selon les décisions rendues publiques sur le site de l’institution, les représentants du Bureau ont validé les candidatures avancées par le Parti Social Démocrate, Parti National libéral, l’Alliance 2020 Union Sauvez la Roumanie- PLUS, l’Alliance des libéraux et des démocrates, l’Union démocratique des magyars de Roumanie, le parti Pro Roumanie, le Parti du Mouvement populaire, l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie et le Parti de la Roumanie Unie. Le BEC a également accepté la candidature de l’indépendante Gregoriana Tudoran de l’Association Ensemble pour A8 qui milite pour la construction de l’autoroute reliant Iasi à Targu Mures. Les contestations peuvent être avancées d’ici le 12 avril et les candidatures restent définitives le 16 avril. La campagne électorale démarre le 27 avril.

    Réunion – Une réunion informelle des ministres européens des Finances se poursuit ce samedi, à Bucarest, dans le contexte de la présidence roumaine de l’UE. A l’agenda de la journée de vendredi ont figuré la réunion de l’Euro-groupe, en présence des ministres des Finances de la zone euro et la première session de travail de la réunion informelle des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales, présidée par le ministre roumain de tutelle, Eugen Teodorovici. Les membres de l’Euro-groupe ont examiné des questions liées à la situation du secteur bancaire dans la Zone Euro, à l’inflation et au taux de change, ainsi qu’à la situation en Grèce. A ce dernier sujet, le président de l’Euro-groupe, Mario Centeno, a fait savoir que le rapport concernant la Grèce avait permis de constater qu’Athènes avait fait les pas nécessaires pour obtenir une nouvelle aide financière de près d’un milliard d’euros de la part de l’Union européenne.

    Handball – Les Françaises de Metz se sont imposées en Roumanie, devant les Tricolores du CSM Bucarest, lors du quart de finale aller de la Ligue des Champions (31-26). Une avance de 5 buts qu’il faudra préserver dans sa salle des Arènes lors du match retour, le 13 avril prochain, pour espérer figurer dans le Final Four pour la première fois de son histoire. Par ailleurs, pour la première fois de ces 4 dernières années, les Roumaines risquent de rater leur qualification au Final Four qui se déroulera à Budapest, les 11 et 12 mai.

    Tennis – Les duo Horia Tecau/Florin Mergea et Benjamin Lock/Courtney Lock se rencontrent ce samedi, à Piatra-Neamţ (nord-est) au deuxième jour de la rencontre de Coupe Davis, comptant pour le premier tour du Groupe 2 de la zone Europe-Afrique. Dans les premiers matchs de simple, Marius Copil a perdu affrontera Takanyi Garanganga et Dragos Dima jouera contre Benjamin Lock. La Roumanie et le Zimbabwe sont à égalité après la victoire de vendredi, de Dima face à Garanganga et celle de Lock contre Copil. Les deux équipes se sont déjà rencontrés dans la compétition de Coupe Davis, à Harare, en 2000, lorsque les Roumains se sont imposés au score de 3 à 2.

    Météo – En Roumanie, les températures approchent la normale saisonnière. Le ciel est plutôt couvert dans le sud-ouest du pays où les météorologues annoncent des pluies éparses. Les températures maximales vont de 10 à 22 degrés. 10 degré et du vent à midi, dans la capitale roumaine.

  • 05.04.2019 (mise à jour)

    05.04.2019 (mise à jour)

    Réactions – Le président roumain,
    Klaus Iohannis a condamné les gestes et les actions antisémites commis en
    Roumanie, ces derniers temps, et il a demandé aux autorités compétentes de
    réagir avec fermeté. Un communiqué officiel de l’Administration présidentielle
    rappelle que la Roumanie s’était fait remarquer comme un modèle régional réussi
    en matière de préservation de la mémoire de l’Holocauste, de prise de
    conscience juste du passé, de lutte contre l’antisémitisme, le négationnisme,
    la xénophobie, la haine, le racisme et le populisme, ainsi que par ses efforts
    pour décourager le discours de haine. Antérieurement à la publication de ce communiqué, le
    président de l’Etat d’Israël, Reuven Rivlin, avait
    réagi contre la récente dégradation intentionnelle de quelque 70 pierres
    tombales, vandalisées au cimetière juif de la ville de Huşi (est de la
    Roumanie), un acte antisémite considéré comme un des plus graves commis en
    Europe cette année. Dans le même temps, le président israélien a parlé des
    actions du gouvernement de Bucarest contre l’antisémitisme et la xénophobie. La
    presse israélienne cite le président de la Fédération des Communautés juives de
    Roumanie, Aurel Vainer, qui a déclaré que de tels
    événements de nature antisémite ne pouvaient pas être tolérés et qu’ils
    affectaient la démocratie en Roumanie. L’ambassade des Etats-Unis à
    Bucarest a clairement condamné la récente dégradation intentionnelle du
    cimetière juif de la ville de Huşi et considère que cette action était une
    attaque contre la communauté juive, mais aussi contre la diversité de la
    société roumaine.






    Visite – En
    visite en Slovaquie, à l’invitation du chef du gouvernement de Bratislava,
    Peter Pellegrini, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă a déclaré que
    échanges commerciaux entre la Roumanie et la Slovaquie avaient dépassé, pour la
    première fois à la fin de 2018, le seuil des trois milliards d’euros. Les
    pourparlers s’étaient axés sur le développement de la coopération bilatérale
    dans plusieurs domaines, dont l’éducation, l’énergie, la culture, les affaires
    intérieures, l’administration publique, le tourisme, la protection de
    l’environnement, la santé et l’agriculture. Le premier ministre slovaque,Peter
    Pellegrini, a exprimé son espoir d’assister à une intensification des bonnes
    relations commerciales et politiques qui existent entre Bratislava et Bucarest.
    Les deux hauts dignitaires se sont rencontrés dans la ville de Banska Bystrica,
    où la première ministre roumaine a déposé une couronne de fleurs Place de
    l’Insurrection nationale slovaque. Mme Dăncilă s’est ensuite rendue dans la
    ville de Zvolen, où sont enterrés plus de 10.000 soldats roumains, tombés
    pendant les combats pour la libération de la Tchécoslovaquie de sous
    l’occupation nazie.
















    Initiative Bucarest 9
    – Le ministre roumain de la Défense,
    Gabriel Leş, a participé, à Varsovie, à la réunion des ministres de la Défense
    des Etats membres de l’Initiative Bucarest 9 (B9). Co-organisée par les
    ministères polonais et roumain de la Défense, la réunion regroupe des
    responsables des pays membres de l’Initiative- la Bulgarie, la République
    Tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la
    Slovaquie et la Hongrie, de l’OTAN et du Département américain de la Défense.
    Selon un communiqué du ministère roumain de la défense, les ministres ont discuté
    de la contribution des Etats B9 au renforcement de la posture de découragement
    et de défense, notamment pour ce qui est de la mise en œuvre cohérente et
    parfaitement opérationnelle de la Présence alliée avancée sur le Flanc oriental
    de l’OTAN. En marge de la réunion de Varsovie, le ministre roumain, Gabriel Leș
    a eu un entretien avec son homologue polonais, Mariusz Błaszczak, au cours
    duquel il a souligné le rôle majeur des deux pays, en tant qu’Etats porteurs de
    l’Initiative B9, dans la réalisation d’une position unitaire des alliés
    orientaux, qui soit soutenue conjointement, afin de l’inclure à l’agenda de
    l’Alliance atlantique. Par ailleurs, M. Leşa rencontré les
    militaires roumains du Détachement de défense antiaérienne ‘Les scorpions bleus’,
    du Groupe de combat de l’OTAN, disloqué en Pologne.










    Réunion
    – Une réunion informelle des ministres européens des
    Finances se déroule vendredi et samedi, à Bucarest, dans le contexte de la
    présidence roumaine de l’UE. A l’agenda de ce vendredi figurent la réunion de
    l’Euro-groupe, en présence des ministres des Finances de la zone euro et la
    première session de travail de la réunion informelle des ministres des Finances
    et des gouverneurs des banques centrales, présidée par le ministre roumain de
    tutelle, Eugen Teodorovici. Les membres de l’Euro-groupe ont examiné des
    questions liées à la situation du secteur bancaire dans la Zone Euro, à
    l’inflation et au taux de change, ainsi qu’à la situation en Grèce.
    A ce dernier sujet, le président de l’Euro-groupe, Mario Centeno, a fait savoir
    que le rapport concernant la Grèce avait permis de constater qu’Athènes avait
    fait les pas nécessaires pour obtenir une nouvelle aide financière de près d’un
    milliard d’euros de la part de l’Union européenne.










    Consultations -
    Le président roumain Klaus Iohannis a envoyé une lettre aux présidents des
    partis politiques parlementaires où il invite les partis politiques à des
    consultations sur le thème de la justice, les 11 et 12 avril prochain. Jeudi,
    le président Iohannis avait envoyé une lettre au Parlement, dans laquelle il
    précisait les sujets d’intérêt national qui feront l’objet du référendum prévu
    le 26 mai, simultanément avec les élections européennes.


    Vote
    – Les députés européens ont voté un projet législatif qui conditionne les
    financements communautaires à l’Etat de droit et à la lutte efficace contre la
    fraude et la corruption, indique un communiqué issu par le Parlement de
    Bruxelles. Aux termes de ce document, la Commission européenne sera chargée
    d’établir « les déficiences généralisées concernant l’Etat de droit »
    et décidera des mesures à prendre, dont la suspension des paiements ou la
    diminution du préfinancement. Sa décision sera appliquée uniquement après avoir
    été approuvée par le Parlement européen et par le Conseil de l’Union européenne.














    Tennis – A Piatra-Neamţ (nord-est), les équipes de tennis de Roumanie et du Zimbabwe sont à égalité
    après le premier jour de leur rencontre de Coupe Davis, comptant pour le
    premier tour du Groupe 2 de la zone Europe-Afrique. Dans les premiers matchs de
    simple, Marius Copil a perdu devant Benjamin Lock, tandis que Dragoş Dima a
    obtenu la victoire devant. La Roumanie et le Zimbabwe se sont déjà rencontrés
    en dans la compétition de Coupe Davis, à Harare, en 2000,
    lorsque les Roumains se sont imposés au score de 3 à 2.




    Météo – La
    météo apportera des températures assez élevées en Roumanie, samedi, quand thermomètre
    affichera entre 10° et 22° en milieu de journée.



  • A la une de la presse roumaine 12.02.2019

    A la une de la presse roumaine 12.02.2019

    En Roumanie, les jeunes font plutôt confiance à l’Armée, à l’école ou encore à l’Eglise qu’au gouvernement et aux partis, titre ce mardi Romania libera. Pour sa part, Adevarul explique comment les partis politiques ont majoré substantiellement leur enveloppe budgétaire, tandis que Jurnalul national s’inquiète sur les dégâts d’un séisme potentiel, en Roumanie.

  • 24.10.2018 (mise à jour)

    24.10.2018 (mise à jour)

    Consultations – Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a eu mercredi des consultations avec les partis parlementaires de Roumanie au sujet des récentes modifications des lois de la justice opérées par la coalition au pouvoir et critiquées par une partie de la classe politique et de la société civile. Les lois de la justice doivent être repensées, modernisées et améliorées, a précisé le chef de l’Etat avant les consultations, tout en insistant sur la nécessité d’une reprise du processus législatif dans le domaine. Une idée que PSD rejette puisque, dit-il, il y a déjà un décret d’urgence sur la table du Parlement, a précisé à l’issue des consultations le chef de file des socio- démocrates, Liviu Dragnea. Pour sa part, le leader de l’Alliance des démocrates et des libéraux, Calin Popescu Tariceanu, a mis en évidence l’importance d’un consensus par rapport aux lois de la justice qui, dit-il, doivent reposer sur des prémisses communes telles la fin des abus commis à travers des protocoles secrets. Depuis l’opposition, le Parti National Libéral (PNL) a fait savoir qu’il soutenait la reprise des débats en marge des lois de la Justice proposée par le chef de l’Etat. Enfin, le leader de l’Union Sauvez la Roumanie (USR, toujours d’opposition), Dan Barna, a affirmé que la présidence pourrait servir de coupole pour des débats et des médiations réelles entre les magistrats, les responsables politiques, la société civile et les citoyens qui souhaitent vraiment une justice indépendante et fonctionnelle. L’UDMR, le PMP et des représentants du groupe parlementaire des minorités nationales ont également participé aux consultations. Pour rappel, la semaine dernière, la Commission de Venise, organisme européen consultatif dans le domaine judiciaire, a constaté dans un rapport qu’en Roumanie la modification des lois de la Justice et des Codes Pénaux étaient à même d’affaiblir la lutte contre la corruption et le crime organisé.

    Justice – La Cour Constitutionnelle de Roumanie poursuivra jeudi les discussions sur les modifications des lois de la justice, notamment sur le Code Pénal et la Loi portant sur les faits de corruption. Les textes sont contestés par le président Klaus Iohannis, par la Haute Cour de Cassation et de Justice et par trois partis de l’opposition – le PNL, l’USR et le Parti du mouvement populaire (PMP). Le chef de l’Etat demande à la CCR qu’elle déclare non constitutionnelle la loi portant les faits de corruption. L’opposition estime que, dans leur nouvelle forme, ces lois favorisent les actes de corruption de haut niveau. Pour sa part, la Haute Cour de Cassation et de Justice dénonce le fait que, pour ce qui est de l’abus de fonction, la sphère des personnes qui peuvent être incriminées a été réduite considérablement.

    Défense – Pour la 2e année consécutive, le gouvernement alloue 2% du PIB au ministère de la Défense nationale ; un niveau qu’il souhaite maintenir au moins d’ici l’année 2026. C’est ce qu’a déclaré mercredi le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor. Cet argent permettra de dérouler un des processus de modernisation et de développement les plus solides sur le flanc est de l’OTAN, a encore précisé le ministre. Et lui d’ajouter que le jeudi, 25 octobre, à l’occasion de la Journée de l’Armée roumaine, des couronnes de fleurs seront déposées aux monuments commémoratifs de Roumanie et d’ailleurs. Une délégation du Ministère roumain de la Défense participera jeudi à la cérémonie de ré inhumation de 636 militaires roumains au cimetière d’honneur roumain de Rossochka, dans la Fédération de Russie.


    Révocation – Le
    ministre de la Justice, Tudorel Toader, a déclenché mercredi, la procédure de
    révocation de ses fonctions du procureur général, Augustin Lazar, qu’il accuse
    d’avoir outrepassé ses attributions. Dans un rapport d’évaluation des activités
    managériales de M. Lazar, le ministre Toader lui reproche d’avoir ignoré les
    situations de crise, d’avoir produit des conflits juridiques de nature
    constitutionnelle et d’avoir tenu des discours à caractère accusateurs à
    l’adresse des autorités de l’Etat, du pouvoir législatif et exécutif. Et M.
    Toader de préciser que le rapport d’évaluation, tout comme la proposition de
    révocation du procureur général seront transmis d’abord à la Section pour les
    procureurs du Conseil supérieur de la magistrature dont l’avis sera consultatif
    et ensuite au président de la République. En février dernier, le ministre
    Tudorel Toader a sollicité la révocation de ses fonctions de la cheffe du
    Parquet anticcoruption, Laura Codruta Kovesi qu’il accusait d’avoir dépassé ses
    prérogatives.


    Loi offshore – Le nouveau projet de la loi offshore a été approuvé mercredi au plénum de la Chambre des Députés de Bucarest. Ce document qui réglemente l’exploitation du gaz naturel en Mer Noire a été renvoyé au Parlement pour ré-examen par le président Klaus Iohannis. L’enjeu en est notamment le profit qu’obtiendra l’Etat roumain depuis l’exploitation des gisements de gaz. La semaine passée, la coalition au pouvoir est arrivée à un consensus quant aux modifications à apporter au projet législatif. Il a ainsi été convenu d’une part, que 50% de la production gazière de la mer Noire soit mise sur le marché interne des matières premières ; de l’autre que les investissements consentis par les opérateurs privés soient déduits à hauteur de 30% de leur impôt supplémentaire. L’opposition considère en revanche que la loi est encore une fois promue en l’absence de données claires et d’une véritable analyse d’impact.

    Réunion – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se rendra le 30 octobre, à Vienne, pour participer à la réunion trilatérale Roumanie- Bulgarie- Autriche au niveau des chefs d’Etat. Le sommet intervient dans le contexte de la continuité de la présidence de l’UE. A l’occasion des pourparlers avec ses homologue bulgare Rumen Radev et autrichien, Alexander Van Der Bellen, Klaus Iohannis fera part de l’intérêt que Bucarest prête aux rapports Sofia et Vienne afin de mettre en place un agenda européen censé offrir aux citoyens européens des résultats concrets. La Roumanie assurera la présidence européenne du 1 janvier au 30 juin 2019..

    Météo – En Roumanie, les températures sont en dessous de la moyenne saisonnière, notamment dans le nord et dans les régions collinaires où des pluies risquent de faire leur apparition. Il neige sur les sommets des Carpates et le vent est assez fort sur l’ensemble du territoire, avec des rafales atteignant les 60 km/h dans le sud et le sud-ouest, voire 90 en montagne. Les températures minimales iront de 4 à 6 degrés et celles maximales de 6 et 15 degrés

  • 19.12.2016 (mise à jour)

    19.12.2016 (mise à jour)

    Coalition — Le leader des sociaux-démocrates roumains, Liviu Dragnea et les co-présidents de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu Tăriceanu et Daniel Constantin, ont signé le protocole de collaboration entre les deux formations politiques, soit l’acte de constitution de la coalition de gouvernement pour le développement et la démocratie PSD-ALDE. Cette coalition poursuivra trois objectifs principaux: la croissance économique durable et la création de nouveaux emplois, le respect des droits et des libertés, le bien-être des citoyens et une meilleure qualité de vie. Le programme commun de gouvernance sera harmonisé avec les programmes électoraux des deux formations politiques. Le texte du protocole de collaboration précise aussi que le Parti social – démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates auront un candidat commun au poste de premier ministre. Liviu Dragnea a déclaré que le chef de l’Etat serait informé par une lettre du contenu de ce protocole et du fait que les deux partis se présenteraient ensemble, mercredi, aux consultations. Et c’est toujours mercredi que sera dévoilé le nom du candidat de la coalition PSD-ALDE pour les fonctions de chef du gouvernement.



    Consultations – Les nouveaux parlementaires élus dans la législature 2016-2020 ont commencé à remplir les formalités nécessaires à la prise de leurs mandats. Le président Klaus Iohannis a annoncé quil convoquerait mardi le nouveau Parlement et quil aurait, les 21 et 22 décembre, de nouvelles consultations avec les représentants des partis politiques. Cette semaine, le PSD et lALDE – qui détiennent ensemble 54% des mandats – feront connaître leur proposition de premier ministre. Après la désignation du chef de cabinet de Bucarest par le président de la Roumanie, il a dix jours à sa disposition pour cristalliser son équipe et son programme de gouvernance, puis il se présentera au Parlement pour recevoir le vote de confiance.



    Commémoration – La commémoration des héros de la Révolution roumaine de décembre 1989 sest poursuivie à Timisoara (ouest) pour le 4e jour de suite, par un symposium à lAcadémie roumaine. Il y a 27 ans, beaucoup de personnes ont été tuées et le 20 décembre Timişoara devenait la première ville affranchie du communisme de Roumanie. Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une mesure abusive des autorités locales de lépoque, la Révolution sest rapidement propagée dans tout le pays, pour culminer, le 22 décembre, lorsque les manifestants ont pris dassaut le siège du Comité central du Parti communiste. Le dictateur Nicolae Ceausescu a pris la fuite, avec son épouse, dans un hélicoptère, mais les deux ont été rattrapés et exécutés le 25 décembre, après un jugement sommaire. Plus dun millier de personnes ont perdu la vie et près de 3.400 ont été blessées dans les combats qui ont eu lieu en Roumanie, le seul pays de lancien Bloc de lEst où le changement du régime sest fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera plutôt couvert sur l’est et le sud-est du pays. De faibles chutes de neige sont attendues surtout dans les Carpates Orientales, tandis que les précipitations mixtes qui tomberont sur la Moldavie, la Dobroudja et le Bărăgan favoriseront l’apparition du verglas. Les températures maximales iront de moins 3 à 6 degrés.

  • 19.12.2016

    19.12.2016

    Consultations – Les nouveaux parlementaires élus dans la législature 2016-2020 sont attendus dès aujourd’hui au Sénat et à la Chambre des députés pour remplir les formalités nécessaires à la prise de leurs mandats. Le président Klaus Iohannis a annoncé qu’il convoquerait mardi le nouveau Parlement, et qu’il aurait, les 21 et 22 décembre, de nouvelles consultations avec les représentants des partis politiques. Cette semaine, le PSD et l’ALDE – qui détiennent ensemble 54% des mandats – feront connaître leur proposition de premier ministre. Après la désignation du chef de cabinet de Bucarest par le président de la Roumanie, il a dix jours à sa disposition pour cristalliser son équipe et son programme de gouvernance, puis il se présentera au Parlement pour recevoir le vote de confiance.

    Commémoration
    – La commémoration des héros de la Révolution roumaine de décembre 1989 se
    poursuit à Timisoara (ouest) pour le 4e jour de suite, par un
    symposium à l’Académie roumaine. Il y a 27 ans, beaucoup de personnes ont été
    tuées, et le 20 décembre, Timişoara devenait la première ville affranchie du
    communisme de Roumanie. Déclenchée
    par l’opposition des habitants de la ville à une mesure abusive des autorités
    locales de l’époque, la Révolution s’est rapidement propagée dans tout le pays,
    pour culminer, le 22 décembre, lorsque les manifestants ont pris d’assaut le
    siège du Comité central du Parti communiste. Le dictateur Nicolae Ceausescu a
    pris la fuite, avec son épouse, dans un hélicoptère, mais les deux ont été
    rattrapés et exécutés le 25 décembre, après un jugement sommaire. Plus d’un
    millier de personnes ont perdu la vie et près de 3.400 ont été blessées dans
    les combats qui ont eu lieu en Roumanie, le seul pays de l’ancien Bloc de l’Est
    où le changement du régime s’est fait par la violence et où les dirigeants
    communistes ont été exécutés.

    Handball – L’équipe nationale féminine de la Norvège a remporté, dimanche, la médaille d’or au Championnat européen de Suède, après avoir dépassé la sélection des Pays-Bas 30-29. La Norvège a défendu son trophée, après le succès de 2012, et a marqué dans son palmarès son 7e titre de l’histoire en 12 éditions de la compétition. Dans la petite finale, la France a disposé du Danemark 25-22. La Roumanie s’est classée 5e à ce championnat européen. Les Roumaines ont eu une bonne prestation à ce tournoi, mais ont raté la qualification dans les demi-finales après la défaite contre le Danemark. Dans cette compétition, la Roumanie avait battu la Russie, championne olympique, ainsi que la Hongrie, la Croatie et la République tchèque. Les Roumaines ont toutefois été vaincues difficilement par la Norvège, championne européenne et mondiale.

    Météo – Le ciel est plutôt couvert en ce début de semaine en Roumanie. Des flocons de neige sont signalés sur les montagnes et par endroit sur le nord-est du pays. Les températures maximales de ce lundi iront de -6 à 7 degrés. -3 degrés et un soleil assez timide à midi à Bucarest.

  • 14.12.2016 (mise à jour)

    14.12.2016 (mise à jour)

    Consultations – Le président roumain Klaus Iohannis a eu mercredi un premier round de consultations avec une partie des partis politiques entrés au Parlement suite aux élections du 11 décembre. Le Parti Social Démocrate (PSD) et l’Alliance libérale-démocrate (ALDE), qui assureront la majorité parlementaire, ont refusé de participer à ces consultations. Les leaders des deux partis ont invoqué des vices de procédure visant la base légale d’une telle invitation. Ce refus serait une «attitude impolie » selon le chef de l’Etat. Celui-ci a donc rencontré uniquement les représentants du Parto National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR) et du Parti du mouvement populaire (PMP), ainsi que ceux du groupe des minorités nationales. Lors des discussions avec le président, les libéraux ont affirmé que d’un point de vue économique, le PSD ne représentait pas la solution pour le bien-être des Roumains. A son tour le président de l’USR, Nicusor Dan, a déclaré que son parti n’allait pas voter un gouvernement formé autour du PSD et de son leader, Liviu Dragnea. En même temps l’UDMR a fait savoir qu’elle n’était pas à la recherche de fauteuils ministériels, ni de fonctions, mais de partenaires au sein du parlement pour pouvoir mettre en œuvre son programme politique. Enfin, le chef du PMP, Traian Basescu, a informé le président Klaus Iohannis que son parti allait participer à toute solution politique contre les sociaux – démocrates. Rappelons-le, le PSD a remporté une victoire écrasante au scrutin législatif de dimanche, avec 46% des voix, suivi par le PNL avec 20% et par l’Union Sauvez la Roumanie, l’Alliance libérale-démocrate, le Parti du mouvement populaire et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie. Le président Iohannis a souligné que si les résultats finaux du scrutin étaient publiés avant la fin de cette semaine, il était probable que le nouveau Parlement serait convoqué la semaine prochaine.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a rejeté mercredi les saisines déposées par le Gouvernement et par le Parti national libéral au sujet de la loi modifiant le décret gouvernemental relatif aux salaires dans le secteur public et qui prévoit également une majoration de 15% des rémunérations dans les domaines de l’éducation et de la santé. Dans sa saisine, le gouvernement affirme que cette loi transgresse trois articles de la Constitution visant la séparation des pouvoirs, selon lesquels aucune dépense budgétaire ne peut être approuvée si la source de financement n’est précisée. Mercredi également, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a reporté la décision visant la saisine déposée par le président Klaus Iohannis au sujet de la loi qui élimine une série de taxes, parmi lesquelles la redevance audiovisuelle. De l’avis du chef de l’Etat, la suppression de ces taxes affecterait le fonctionnement de plusieurs institutions publiques et aurait un impact trop fort sur le budget public.

    Modolva – Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a été décoré par la
    plus haute distinction accordée par l’Etat roumain pour sa contribution
    personnelle au développement des relations d’amitié et de coopération entre la
    Roumanie et la République de Moldova. Le décret du président roumain en ce sens
    a été présenté par l’ambassadeur de la Roumanie à Chisianu, Daniel Ionita. Cette distinction nous donne davantage de confiance
    pour faire de notre mieux pour le bien – être des habitants des deux pays, a affirmé Nicolae Timofti, tout
    en exprimant son espoir que la Roumanie et la République de Moldova allaient
    devenir un seul pays à un moment donné.

  • A la Une de la presse roumaine 01.09.2016

    A la Une de la presse roumaine 01.09.2016

    Plein de choses en ce 1er septembre dans la presse roumaine. Tout d’abord, un nouveau scandale secoue le système de santé : 17 médecins et le manager d’un hôpital bucarestois viennent de démissionner. Un nouveau parti nationaliste a vu ses rangs s’enrichir de 13 parlementaires dont certains ont aussi des problèmes avec la justice. Toujours dans la presse roumaine ce jeudi : les lois qui annoncent un automne incendiaire au Parlement » de Bucarest. Enfin à partir de 2017 les femmes auront l’accès libre dans l’armée roumaine.