Tag: pass sanitaire

  • 04.02.2022

    04.02.2022

    Coronavirus – Le gouvernement roumain a décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte, à partir du 7 février. Plusieurs restrictions sanitaires telles le port de masque à l’extérieur ou à l’intérieur resteront en place. En revanche, à partir de lundi, l’accès dans les grandes surfaces et les galeries commerciales se fera sans contrainte, les clients étant obligés juste de préserver la distanciation sociale, en utilisant des couloirs différents pour entrer ou pour sortir. Par ailleurs, depuis hier, l’entrée en Roumanie des voyageurs se fait à base d’un pass sanitaire conditionné à la dose de rappel pour ceux dont la deuxième dose date de plus de neuf mois, à la présentation d’un teste PCR négatif ou encore à la preuve d’une contamination antérieure. Tous les voyageurs sont censés compléter dans les 72 heures précédant leur entrée en Roumanie, le formulaire de localisation du passager. Y font exception les pilotes des avions qui déservent la Roumanie ou encore les citoyens roumains qui habitent près des frontières et travaillent dans les pays voisins. La Roumanie a rapporté vendredi presque 32000 nouveaux cas de contamination et une centaine de décès associés. Presqu’un millier de personnes positives dont 20 enfants sont hospitalisées dans des unités de soins intensifs.

    Réunion – On ne saurait accepter la menace d’un recours à la force ou encore des concepts dépassés comme celui des sphères d’influence » a fait savoir jeudi, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, en parlant des actions de la Russie qui risquent de porter atteinte à la sécurité européenne. Le ministre roumain a accueilli une réunion en format hybride, de ses homologues du Format Bucarest 9 regroupant les pays alliés du flanc oriental de l’Otan. La réunion s’est déroulée en présence du ministre français des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, en visite à Bucarest et a eu comme invité le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba. Plusieurs capitales mènent ces jours-ci des actions diplomatiques censées aboutir sur une désescalade des tensions russo-ukrainiennes.

    Sanctions – L’Union européenne a préparé un ensemble de sanctions robuste et complet contre la Russie si l’escalade militaire de Moscou se poursuit, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un entretien publié vendredi par Les Echos et Handelsblatt, cité par AFP. Les sanctions iront de la fermeture de l’accès aux capitaux étrangers au contrôle des exportations sur des biens critiques, notamment sur des produits techniques, jusqu’au gazoduc controversé Nord Stream 2 qui relie la Russie à l’Europe de l’ouest. Tout cela dépendra de l’attitude de la Russie, a affirmé la responsable européenne. La Russie, qui a annexé la péninsule de Crimée en 2014 et soutient les séparatistes du Donbass, région de l’est de l’Ukraine, a massé environ 100.000 soldats près des frontières ukrainiennes et exige des garanties en matière de sécurité incluant l’engagement que l’Ukraine n’intégrera jamais l’Otan. Moscou a accusé Washington de faire la sourde oreille à ses appels à la désescalade, après la décision d’envoyer presque 3000 soldats sur le flanc oriental, en Pologne et en Roumanie.

    Protestations – Les syndicalistes de l’industrie métalurgique ont protesté aujourd’hui devant le siège du Gouvernement de Bucarest contre le refus de l’Exécutif de plafonner les prix de l’énergie dans le cas des consommateurs industriels ayant touché des subventions publiques. Les protestataires considérent cette décision injuste et demandent aux autorités de bloquer les prix à leur niveau de décembre 2020, pour une année tout au moins. Parmi les protestataires figurent aussi les syndicalistes de l’usine ALRO Slatina qui, suite à la flambée des tarifs énergétiques s’est vu contrainte à réduire la production et à placer 1500 salariés en chômage partiel.

    Santé – Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a entamé jeudi une visite de deux jours en Italie, à Rome, pour des entrevues avec des responsables italiens de l’Institut supérieur de la santé et du Ministère de la santé. Alexandru Rafila et son homologue, Roberto Speranza signeront aujourd’hui un protocole d’entente censé fixer le cadre légal de collaboration roumano- italienne dans le domaine médical. Aujourd’hui encore, Alexandru Rafila visitera Bambino Gesu, l’hôpital pédiatrique dépendant du Vatican où sont hospitalisés plusieurs enfants roumains souffrant d’affections oncologiques.

    JO – Coup d’envoi de la XXIVème édition des JO d’hiver, marquée par la pandémie de coronavirus et le boycotte diplomatique de plusieurs pays occidentaux. Pékin devient ainsi la première ville à avoir accueilli aussi bien des Jeux olympiques d’été, en 2008, que d’accueillir les jeux d’hiver. 22 sportifs roumains participeront du 4 au 20 février aux JO d’hiver de Pékin, à plusieurs disciplines : luge, bob, skeleton, ski alpin, ski de fond, saut à ski, biathlon et patinage de vitesse. Le 17 janvier, suite à la recrudescence des cas d’Omicron, les autorités chinoises ont décidé d’anuller la vente de tickets au grand public dont la présence se fera seulement à base d’invitation. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et d’autres pays ont boycotté les JO 2022 pour protester contre la violation des droits de l’homme par la Chine, des accusations que Pékin rejette.

    Météo – Le ciel est variable dans le sud et le sud-est de la Roumanie et partiellement couvert dans le reste du territoire. Des flocons tombent sur le nord des Carpates orientales. Le vent souffle légèrement sur le relief. Les températures vont de -1 à 9 degrés. 6 degrés et du soleil à midi, à Bucarest.

  • Des préparatifs de lutte contre une nouvelle vague pandémique

    Des préparatifs de lutte contre une nouvelle vague pandémique


    Après avoir frappé de plein fouet l’Europe et d’autres
    régions du monde, la 5ème vague pandémique due au variant Omicron a déferlé sur
    la Roumanie. Depuis quelques jours, le taux de contamination est de nouveau à
    la hausse et le nombre de nouveaux cas de coronavirus augmente. Les autorités
    se réunissent pour débattre des restrictions sanitaires à adopter afin que la
    situation épidémiologique particulièrement grave à laquelle le pays s’est
    confronté lors de la vague précédente ne se répète plus. L’une des principales
    craintes concerne le système médical roumain complètement mis à genoux l’automne
    dernier face au nombre de cas de contamination.


    Lundi, lors d’une réunion de travail organisée en présence
    des responsables de la gestion de la pandémie en Roumanie, le premier ministre
    Nicolae Ciuca a présenté l’évolution des cas au niveau national et européen. Y
    ont participé les représentants des ministères de la Santé, des Finances, de l’Education,
    du Travail et de la Solidarité sociale, tout comme le chef du Département pour
    les Situations d’Urgence. Les discussions ont porté sur les mesures à adopter
    afin de protéger la population et de permettre le bon fonctionnement des écoles
    et des secteurs économiques. Même si la vaccination reste la solution la plus
    sure de protection face aux formes graves de maladie, elle ne fait pas trop d’adeptes
    dans les rangs des Roumains. Seulement, quelques milliers de personnes
    continuent à se faire vacciner chaque jour, d’une première dose, tandis que le pourcentage
    de personnes immunisées d’un schéma complet dépasse à peine 40% de la population éligible, de Roumanie. Du
    coup, le pays se classe avant dernier dans l’UE du point de vue du niveau
    d’immunisation, après la Bulgarie. Les théories conspiratives, la méfiance des
    Roumains dans le système médical autochtone et dans les autorités, les
    hésitations des responsables politiques ou encore les discours des anti -vaccins
    figurent parmi les causes d’une telle situation.


    Parallèlement à la poursuite de la campagne de
    vaccination, les responsables roumains ont invoqué la possibilité de
    réintroduire l’obligation du port de masque de type FFP2 au niveau national.
    Les autorités roumaines ont discuté aussi de l’efficacité des programmes
    nationaux de dépistage des élèves et ont invoqué la possibilité d’offrir des
    masques de protection aux enfants qui n’ont pas les moyens de s’en acheter. Afin
    d’assurer le bon fonctionnement des services publiques et des activités
    économiques, les responsables roumains ont discuté aussi de la possibilité de
    placer certaines catégories de salariés en chômage partiel. Dans ce sens, les
    Ministères du Travail et des Finances doivent prévoir les ressources
    nécessaires. Une campagne d’information correcte de la population sera
    également mise en place, parallèlement à des démarches publiques censées
    combattre les infox, peut-on lire dans un communiqué du gouvernement. En
    revanche, le même document ne précise rien sur une éventuelle obligation de
    présenter son pass sanitaire pour aller travailler. Une telle décision politique
    reste toujours en suspens.







  • 23.12.2021

    23.12.2021

    Révolution – Réunion solennelle aujourd’hui du parlement bicaméral de la Roumanie, consacrée aux 32 ans écoulés depuis la Révolution anticommuniste de décembre 1989. Déclenchée à Timisoara, dans l’ouest, le 16 décembre, la révolte s’est propagée aussi dans d’autres grandes villes du pays et a culminé le 22 décembre 1989 par la fuite par hélicoptère du dictateur Nicolae Ceausescu du siège du comité central de l’ancien parti unique communiste, assiégé par des centaines de milliers de protestataires. Capturés par l’armée, Nicolae et Elena Ceausescu ont été soumis à un procès sommaire et exécutés dans une caserne à Târgoviste dans le sud du pays. La Roumanie a été l’unique pays du bloc communiste où le changement de régime s’est produit par la violence. Un millier de personnes ont été tuées et 3 mille ont été blessées, tant par l’appareil répressif de Ceausescu que par les soi-disant terroristes, jamais identifiés officiellement qui ont agi après la fuite du dictateur.

    Budget – Les sénateurs et députés roumains doivent accorder aujourd’hui le vote final sur les projets du budget d’Etat et des assurances sociales d’Etat pour l’année prochaine. Le gouvernement de la coalition PSD-PNL-UDMR a approuvé lundi les deux projets et assuré qu’ils reposaient sur la prédictibilité et la stabilité. Le budget a été construit sur une croissance économique de 4,6%, sur un PIB de 260 milliards d’euros, un taux d’inflation annuel de 6,5% et un salaire moyen brut de 1 200 euros par mois. Afin de pouvoir payer les pensions de retraite du système public, l’Etat dispose de fonds à hauteur de 7,32% du PIB. Le président du PNL, l’ex-premier ministre Florin Cîtu a critiqué le fait que le projet du budget de l’année prochaine n’alloue pas les 7% du PIB aux investissements, tel qu’il était décidé dans le cadre de la coalition gouvernementale et seulement 6,7 %. Le président du PSD, Marcel Ciolacu a répondu que l’exécution budgétaire était plus importante que les propositions d’allocation de fonds. Depuis l’opposition, le leader de l’USR, Dacian Ciolos affirme que le projet du budget de l’année prochaine dispose d’évaluations trop optimistes quant aux recettes budgétaires et que l’éducation n’a pas reçu suffisamment d’argent, même si elle est officiellement une priorité présidentielle. L’opposition nationaliste de l’AUR a annoncé qu’elle voterait contre le budget proposé par le cabinet de Bucarest.

    PNRR
    Le gouvernement de Bucarest a approuvé le décret d’urgence qui permettrait
    d’accéder un crédit d’une quinzaine de milliards d’euros accordés par la
    Commission européenne dans le cadre du mécanisme de redressement et de
    résilience. L’accord de crédit entre la Commission européenne et la Roumanie a
    été signé à Bucarest le 26 novembre 2021 et à Bruxelles le 15 décembre 2021. La
    Roumanie bénéficie par le biais du Plan national de relance et de résilience,
    de plus de 29 milliards d’euros, dont plus de 14 milliards sous la forme de
    financements non-remboursables et 15 milliards sous la forme de crédits. Le
    prêt est disponible jusqu’à la fin 2026.

    Covid
    en Roumanie –
    775 nouveaux cas d’infection au virus SARS – CoV – 2 ont été
    enregistrés au cours des dernières 24 heures en Roumanie. Durant le même
    intervalle, 81 décès ont été rapportés, dont 44 antérieurs, a fait savoir jeudi
    le Groupe de Communication Stratégique. Depuis le déclenchement de la pandémie
    sur le territoire de la Roumanie 1,8 millions de personnes ont été infectées au
    coronavirus et plus de 58 000 malades sont décédées des suites de la Covid 19. Sur
    le fond d’une véritable psychose anti-vaccin entretenue par une partie des
    médias, par certains politiciens et d’autres figures publiques, le pays a
    actuellement le deuxième taux d’immunisation le plus bas sur les 27 Etats
    membres de l’UE, après la Bulgarie.

    Justice – Les procureurs roumains anticorruption poursuivent les actions visant à limiter le nombre de personnes qui obtiennent illégalement des certificats verts anti-Covid. Deux soignantes du centre de vaccination du sanatorium balnéaire de Mangalia, dans le sud-est de la Roumanie, une salariée de l’hôpital municipal de la même ville, ainsi que trois autres personnes ont été arrêtées et auraient contribué à la délivrance d’une centaine de certificats numériques européens fictifs à des personnes non-vaccinées. Les six personnes ont été inculpées de prise de pots-de-vin, d’accès l’illégal à un système informatique, de faux et de constitution d’un groupe criminel organisé. Ce n’est pas le premier cas de délivrance de faux certificat vert en Roumanie.

    DNA – Le député libéral roumain, Cosmin Şandru a été déféré à la Justice par les procureurs anticorruption. Selon la DNA, il aurait demandé à un autre élu national de s’absenter de la réunion d’octobre consacrée au vote sur la motion de censure à l’encontre du gouvernement de l’Alliance PNL-UDMR, lui promettant en échange de nommer certains proches à des postes de direction dans le cadre de plusieurs institutions publiques. La motion a été adoptée avec une large majorité et le cabinet du leader libéral Florin Cîtu a été destitué.

    Basket ball – Le club champion de Roumanie de basket-ball Universitatea-Banca Transilvania Cluj-Napoca (nord-vest) s’esr qualifié dans la deuxième phase des groupes de la Ligue des Champions après avoir battu à Istanbul l’équipe turque Daruşşafaka, sur le score de 103-101. Grâce à ce succès, l’équipe roumaine a remporté le Groupe G et la presse sportive de Roumanie écrit que la débutante a écrit une page d’histoire puisqu’elle a terminé la phase des groupes sur cinq victoires et une seule défaite. Les matchs de la phase suivante se dérouleront de janvier à mars 2022.

    Météo – Il fait froid en Roumanie et la météo est assez morose. Quelques flocons de neige sont signalés en montagne, sur le nord et le centre. Les maxima de la journée vont de -7 à 3 degrés. Il fait froid aussi à Bucarest, où le mercure des thermomètres ne dépasse pas les 1 degrés.

  • Vaccination et faux certificats

    Vaccination et faux certificats

    Le nombre de Roumains désireux de se faire vacciner contre le Covid-19 ne cesse de diminuer, avec actuellement moins de 25 000 personnes vaccinées en 24 heures. Ainsi, le nombre total de personnes vaccinées augmente à un rythme de plus en plus lent, atteignant un peu plus de 7,7 millions de personnes immunisées au schéma complet et près de deux millions de personnes qui ont également eu la troisième dose. Les autorités s’efforcent de convaincre le public de se faire vacciner et discutent maintenant de l’utilisation du pass sanitaire sur les lieux de travail. Le gouvernement a annoncé des consultations sur la question avec la société civile et les parties intéressées, et le leader du PSD, Marcel Ciolacu, dont le parti a proposé le projet de loi, a déclaré qu’il avait été convenu de l’adopter d’ici la fin de l’année.



    Cependant, les Roumains qui ne croient pas à l’efficacité de la vaccination, mais veulent avoir les mêmes droits que les personnes immunisées, essaient par différents moyens d’obtenir leur statut de personne vaccinée et, par conséquent, le certificat numérique COVID qui leur accorde certaines libertés et un accès plus facile dans les magasins, restaurants, salles de cinéma ou de spectacles. Avec l’augmentation de la demande de faux documents, l’offre a également augmenté. Les infirmières et les personnes ayant accès à la base de données sont prêtes à délivrer ces certificats en échange de quelques centaines d’euros. Ces cas se sont multipliés et les procureurs anticorruption essaient de prendre des mesures. Cette semaine seulement, deux infirmières du centre de vaccination du sanatorium de Mangalia (sud-est de la Roumanie), une employée de l’hôpital municipal de la station ainsi que trois autres personnes ont été retenues et font l’objet d’une enquête pour avoir contribué à délivrer plus de 100 certificats numériques européens COVID fictifs à des personnes non vaccinées. Le premier cas officiel de vaccination fictive impliquant un médecin traitant s’est produit en Roumanie au début du mois de septembre, mais il y avait déjà des signes que ce phénomène existait depuis l’été. Depuis, les autorités ont procédé à de nombreux raids et découvert que des milliers, voire des dizaines de milliers de ces documents pourraient avoir été délivrés. Dans une affaire faisant l’objet d’une enquête le mois dernier, les autorités ont découvert que 3 500 faux certificats avaient été délivrés dans un seul centre de vaccination, à la douane de Petea (nord-ouest de la Roumanie).



    Selon les dernières informations officielles, plus de 1 300 personnes font l’objet d’une enquête et plus de 500 affaires pénales sont en cours pour des cas de vaccination fictifs. Le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode, précise que Bucarest se classe au premier rang européen pour ce genre de vaccinations. La Roumanie n’est cependant pas le seul pays à faire face à de telles situations. Le ministère de l’Intérieur de Paris a annoncé que la police française avait jusqu’à présent détecté plus de 182 000 certificats numériques COVID faux. En Italie, un dirigeant du mouvement anti-vaccination a été arrêté à Palerme, avec une infirmière et une autre personne, pour avoir obtenu illégalement un pass sanitaire en se faisant vacciner de manière fictive.


    (Trad. : Ligia)

  • 22/12/2021 (mise à jour)

    22/12/2021 (mise à jour)

    Révolution — Les commémorations des héros de la Révolution de décembre 1989 se sont poursuivies mercredi, 32 ans après la chute du communisme en Roumanie. Des services religieux ont eu lieu, des cérémonies militaires et des dépôts de couronnes aux cimetières et monuments de l’ensemble du pays, pour ceux qui sont morts pour la liberté. Il y a 32 ans, Bucarest devenait l’épicentre des manifestations qui ont culminé par la fuite du dictateur communiste roumain Nicolae Ceauşescu. Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis un message à l’occasion de la Journée de la Victoire de la Révolution roumaine et de la liberté. « Décembre 1989 a ouvert la voie de notre pays vers la démocratie, a permis l’adhésion à l’OTAN et à l’Union européenne, la signature d’un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la transformation de la Roumanie en un fournisseur régional de sécurité. Aucune de ces réalisations n’aurait été possible sans notre Révolution anticommuniste », a ajouté le chef de l’Etat. Il a qualifié de honteux le fait qu’en 32 ans, aucun responsable n’ait été condamné pour les victimes de ce terrible massacre et a souligné que la Justice roumaine ne devrait pas cesser les efforts d’identifier et de punir les coupables pour les décès enregistrés durant la Révolution roumaine.



    Gouvernement — Le Cabinet de Bucarest a approuvé le décret d’urgence qui permet d’accéder au crédit d’une quinzaine de milliards d’euros, accordé par la Commission européenne à la Roumanie, dans le cadre du Mécanisme de redressement et de résilience. Par le Plan national de relance et de résilience, la Roumanie bénéficie de 29 milliards d’euros environ, dont 14 milliards sont des financements non remboursables et environ 15 milliards de crédit. La Commission mettra à disposition un préfinancement de 13 % du prêt (environ 2 milliards d’euros) après l’entrée en vigueur de l’accord. Le crédit sera utilisé pour financer le déficit du budget de l’Etat et pour refinancer la dette publique gouvernementale, à mesure des dépenses budgétaires effectuées pour la mise en œuvre des réformes et des investissements prévus par ledit Plan. Les montants du crédit seront accordés en 10 tranches jusqu’à la fin 2026.



    Protestations — La police a arrêté deux personnes et infligé des amendes à quelque 200 organisateurs et participants à la protestation de mercredi des partisans de l’Alliance pour l’unité des Roumains, parti parlementaire ultranationaliste et vaccino-sceptique contre l’initiative des autorités de rendre obligatoire le pass sanitairesur les lieux de travail. Les protestations ont dégénéré et plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés. L’une des personnes arrêtées avait essayé d’entrer dans la cour du Parlement, alors que l’autre est soupçonnée d’avoir endommagé quatre véhicules. L’enquête se poursuit et les autorités tentent d’identifier tous les protestataires violents. Les PVs émis jusqu’ici visent des faits de destruction, utilisation d’objets dangereux et infraction à la loi contre l’organisation des assemblées publiques. Une autre enquête vise la manière d’agir des gendarmes, vu qu’ils n’ont pas réussi à empêcher les manifestants à franchir les grilles du Palais du Parlement. Selon le ministère de l’Intérieur, une partie des protestataires sont entrés dans la cour du Législatif en voiture, avec les représentants de l’AUR titulaires de cartes d’accès dans l’institution.



    F-16 — Le ministère roumain de la Défense a reçu l’approbation préalable du parlement pour lancer la procédure d’attribution des contrats d’achat pour le paquet de 32 avions F-16 configuration M6.5.2 et le soutien logistique du gouvernement de la Norvège ainsi que pour des biens et des services pour leur modernisation du gouvernement des Etats-Unis. Ils sont nécessaires en vue d’atteindre la Capacité opérationnelle aérienne de transition. Les aéronefs, qui ne sont pas neufs, seront transférés en parfait état opérationnel, leur ressource disponible assurant leur opération pour une période de transition de 10 ans minimum vers des avions de Ve génération. Ainsi, l’achat « constitue en fait un transfert de capacités entre deux Etats de l’OTAN alliés ». Les fonds estimés sont d’environ 454 millions d’euros hors TVA. Cela comprend tant le paquet proposé par le gouvernement norvégien que les biens et services nécessaires à la modernisation, acquis du gouvernement américain. Cette solution assure l’implication de l’industrie aéronautique nationale dans les travaux de maintenance et la modernisation des aéronefs F-16 par l’opérateur économique Aerostar S.A., apprend-on par Agerpres.



    Colectiv — Le procès dans le dossier Colectiv est arrivé à sa dernière audience, plus de 6 ans après l’incendie meurtrier de la discothèque bucarestoise qui a tué une soixantaine de jeunes. Les juges de la Cour d’appel de Bucarest doivent se prononcer et un verdict définitif est attendu probablement l’année prochaine. Tous les mis en examen, à savoir l’ancien maire du 4e arrondissement de la capitale, des fonctionnaires de la mairie, les patrons de la discothèque, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants d’une entreprise spécialisée dans les feux d’artifices risquent des peines maximales, requises par les procureurs, alors que la défense a plaidé pour que les accusés soient acquittés. A l’issue du premier procès, les mis en examen se sont vu infliger des peines de 8 ans tout au plus. Une des conclusions des trois jours de débats, c’est le fait que la tragédie de Colectiv peut se répéter à tout moment, vu que des milliers d’opérateurs économiques ne sont toujours pas certifiés par l’Inspection pour les situations d’urgence.



    Voyage — Près de 200 000 personnes ont généré des formulaires numériques d’accès en Roumanie depuis le lancement de l’application en ligne jusqu’à mercredi soir, dont la plupart sur l’aéroport international « Henri Coandă » de Bucarest. Depuis le 20 décembre, toutes les personnes qui arrivent en Roumanie doivent compléter le formulaire numérique d’entrée en Roumanie (PLF) déjà adopté dans 18 Etats de l’UE. Par ailleurs, les derniers chiffres font état de 851 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 et 62 décès, dont 18 antérieurs à cette période. 2 830 personnes atteintes de Covid-19 sont hospitalisées, dont 62 enfants, a annoncé le Groupe de communication stratégique. 491 malades sont actuellement en soins intensifs, dont 43 ont un certificat attestant de leur vaccination. En Roumanie, plus de 7,7 millions de personnes sont vaccinées au schéma complet.


  • 21/12/2021 (mise à jour)

    21/12/2021 (mise à jour)

    Anti-vaccin — Les protestataires qui ont pénétré, mardi, dans la cour du Palais du Parlement de Bucarest ont été introduits en voiture par des personnes qui avaient le droit d’entrer dans l’institution, a précisé un communiqué du ministère roumain de l’Intérieur. Environ 2 000 personnes, des sympathisants du parti ultranationaliste l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) ont protesté mardi matin devant le siège du Législatif contre l’adoption du pass sanitaire obligatoire au travail. La manifestation n’a pas été autorisée. L’AUR avait fait la promotion de cette protestation sur les réseaux sociaux. Les autorités tentent d’identifier les participants et de collecter des preuves afin de les sanctionner. Une partie d’entre eux ont été violents et ont forcé l’entrée dans les locaux du parlement. Le ministère de l’Intérieur précise que les agents de l’ordre public ont fait appel au calme et au respect des dispositions légales, sans avoir recours à la force. Ultérieurement, une centaine de manifestants contre le certificat Covid numérique se sont massés près du siège du gouvernement. La Roumanie a le deuxième taux de vaccination le plus faible de l’UE, d’environ 40 % de l’ensemble de la population, selon les données du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies.



    Coronavirus en Roumanie — Ce mardi la Roumanie a rapporté 826 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 h et 88 décès, dont 22 antérieurs à la période de référence. Un peu moins de 500 patients sont en soins intensifs. Plus de 28 000 doses de vaccin ont été administrées ces dernières 24 h, dont moins de 7 000 étaient avec la première dose. 7,7 millions de personnes sont entièrement immunisées.



    Révolution — Les héros de la Révolution anticommuniste de décembre 1989 ont été commémorés ce mardi à Bucarest. Dans les endroits symboliques de la révolution, des cérémonies religieuses et militaires ont eu lieu. Mercredi de telles commémorations auront lieu au Monument aux Héros de la Révolution roumaine ainsi qu’aux sièges de la Radio et la Télévision publiques. Pour mémoire, la révolte anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timişoara (ouest) pour se généraliser à l’ensemble du pays les jours suivants. Le tout a culminé le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu et de son épouse, Elena, après que le siège du Comité central du Parti communiste de l’époque ait été pris d’assaut par les protestataires. Le couple dictatorial a été vite attrapé et exécuté le jour de Noël même après un procès très court. La Roumanie a été le seul pays de l’ancien bloc communiste où la chute de la dictature a eu lieu par la violence. Plus d’un millier de personnes ont perdu la vie fin décembre 89 et plus de 3 000 ont été blessés. A ce jour, les coupables pour ces pertes de vies humaines n’ont toujours pas été identifiés.



    Visite — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a eu, mardi, au siège de l’OTAN, une rencontre avec le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. Il l’a assuré que la Roumanie continuerait de respecter son engagement d’allouer 2 % du PIB à la défense. Bucarest participera activement, à l’avenir aussi, aux débats sur le concept stratégique de l’OTAN et aux missions futures dans lesquelles l’Alliance s’engagera. La Russie a massé des troupes — une action significative, non provoquée et injustifiée, et nous ne comprenons pas comment les mesures de l’Alliance et de l’Ukraine peuvent être considérées des provocations, a déclaré Nicolae Ciucă. Il a réaffirmé le soutien accordé par la Roumanie à l’Ukraine en matière de souveraineté et d’intégrité territoriale à l’intérieur de ses frontières reconnues au niveau international. Le premier ministre roumain a rencontré, ce mardi, à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ils ont discuté des efforts pour gérer la pandémie. Il a également présenté les efforts de redressement économique, conformément au Plan national de relance et de résilience. Le chef du cabinet de Bucarest a souligné la préoccupation pour assurer la stabilité fiscale et budgétaire, un objectif qui se retrouve dans le projet de budget 2022. Il a réitéré l’appel concernant une décision aussi rapide que possible pour l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.



    Protestations — Les membres des syndicats de l’éducation nationale continuent de protester à Bucarest, devant le siège du gouvernement. Les trois fédérations syndicales les plus importantes de l’enseignement refusent de finaliser les moyennes semestrielles et menacent par une grève d’avertissement, sans exclure une grève générale. Ils demandent aux responsables d’appliquer les majorations salariales promises et prévues par la loi. Lundi, les salariés des chemins de fer de Roumanie ont déclenché une protestation spontanée, bloquant la circulation des trains pendant quelques heures, mécontents des salaires trop bas. Lundi soir, après des négociations, le ministère des Transports et les syndicats se sont mis d’accord sur une hausse d’environ 10 % pour les salaires des cheminots à compter du 1er janvier 2022. D’autres confédérations syndicales ont annoncé des protestations pour mercredi. A l’origine de leur mécontentement — les mesures adoptées par le gouvernement en place et le refus constant d’un dialogue social.



    Corruption — Depuis le début de la pandémie de coronavirus, il y a presque deux ans, la Direction nationale anticorruption a ouvert plus de 160 enquêtes pénales pour des infractions en rapport avec à la pandémie, un phénomène qui a gagné en ampleur ces derniers temps. D’ailleurs, la Roumanie a mené la plus ample enquête de toute l’UE concernant plus de 3 000 faux certificats de vaccination délivrés dans une ville du nord-ouest du pays (Vama Petea). A présent, la moitié des enquêtes lancées l’année dernière sont en cours et 8 dossiers avec 22 mis en examen sont présentés aux juges.

  • Le budget 2022 en cours de préparation

    Le budget 2022 en cours de préparation


    La coalition gouvernementale au pouvoir en Roumanie s’est
    engagée à finaliser le projet de budget pour l’année prochaine d’ici lundi, afin
    de le soumettre au vote du Parlement avant le 23 décembre. Les partenaires de
    la coalition se sont déjà rencontrés à trois reprises cette semaine et ils
    comptent se réunir une quatrième fois, vendredi, pour parler de la construction
    budgétaire 2022, du pass sanitaire, de la distribution des fonds versés à la
    Roumanie à travers le Plan national de relance et de résilience ou encore du
    partage des fonctions de préfet et de secrétaire d’Etat. Parmi les sujets
    examinés, un a particulièrement engendré d’amples discussions au sein de la
    coalition : il s’agit d’une taxe de solidarité de 1% que les grandes compagnies devraient
    payer de leur chiffre d’affaires pour aider les investissements dans les
    domaines de la Santé et de l’Education. Proposée par l’UMDR, l’idée est rejetée
    par le PNL et le milieu des affaires. Le leader libéral, Florin Cîtu, a attiré
    l’attention que les grandes entreprises de Roumanie ont déjà versé des taxes au
    budget de l’Etat au printemps dernier, au moment où l’économie était bloquée. Florin
    Cîtu :


    « En 2020 et 2021, en pleine période de crise,
    toutes ces compagnies qui risquent en ce moment d’être pénalisées par notre taxe, ont payé depuis avril 2020 leurs contributions
    en ressourçant le budget public à un moment où l’économie était bloquée. Cela nous a permis de payer à temps les
    pensions de retraite et les salaires. Je ne pense pas qu’un Etat normal devrait
    pénaliser ces compagnies afin d’obtenir plus d’argent dont la destination me
    reste inconnue
    ».


    Pour sa part, le premier ministre, Nicolae Ciuca, a
    assuré les compagnies que son gouvernement n’envisage aucune taxe
    supplémentaire :


    « Comme on a déjà décidé au moment du vote de notre
    programme de gouvernance, une telle taxe ne sera pas mise en place d’ici la fin
    de l’année. Le programme a été voté par le Parlement et il sera respecté tel
    quel
    . »




    En revanche, le chef de file social-démocrate, Marcel
    Ciolacu, n’exclut pas l’adoption d’une taxe de solidarité dont la mise en
    place, dit-il, dépendrait de la construction budgétaire pour 2022.


    « Tout dépend des chiffres. Nous, on a déjà discuté
    de décider l’année prochaine si de nouvelles taxes s’imposent oui ou non. Quoi
    qu’il en soit, toute taxe décidée par la coalition dispose d’un délai de six
    mois avant sa mise en place. Du coup, il peut se trouver que la taxe de
    solidarité ne soit pas nécessaire ».


    D’autres tensions au sein de la coalition gouvernementale
    ont été provoquées par les sources de financement d’une majoration à partir du
    1 janvier, des pensions de retraite, des allocations parentales ou de celles à
    l’intention des personnes handicapées. Le chef de l’Exécutif a assuré que le
    budget 2022 disposera de l’argent nécessaire à toutes ces hausses promises. La
    prochaine série de consultations prévue vendredi portera sur le certificat vert
    à l’intention des salariés. Selon le ministre roumain de la Santé, Alexandru
    Rafila, un tel document devrait être
    obligatoire seulement si le taux d’incidence est important.















  • Se rendre à l’église avec ou sans un pass sanitaire ?

    Se rendre à l’église avec ou sans un pass sanitaire ?


    Cela
    fait quelques semaines déjà que l’évolution de la pandémie de coronavirus
    maintient sa pente descendante. Le nombre des nouveaux cas est à la baisse,
    tout comme celui des hospitalisations et des décès. Dans ce contexte, l’intérêt
    des Roumains pour la vaccination anticovid a chuté. Cette semaine, moins de 16
    000 personnes par jour ont reçu leur première dose du vaccin. Presqu’une année après
    le début de la campagne de vaccination, environ 7 millions et demi de Roumains
    ont été immunisés au schéma complet, un nombre qui est toujours loin de la
    moitié de la population éligible âgée de plus de 12 ans. Le chef de la campagne
    de vaccination, Valeriu Gheorghita, ne perd pas l’espoir, et estime que la
    cible d’avoir 50% de la population vaccinée d’ici la fin de l’année pourrait
    être toujours atteinte.


    Entre
    temps, les autorités appellent à nouveau la population non seulement à se faire
    vacciner, mais aussi à continuer à respecter les gestes barrières et les
    mesures de protection sanitaire. Dans une tentative de faire passer le message
    à encore plus de monde, le premier ministre Nicolae Ciuca et le ministre de la
    Santé, Alexandru Rafila, ont même demandé l’aide des représentants des cultes
    religieux de soutenir de la vaccination contre le coronavirus. Les discussions
    ont porté aussi sur l’introduction du pass sanitaire pour avoir accès dans les
    églises et autres lieux de culte. Une idée rejetée par les représentants des
    cultes religieux, qui demandent que la population ait toujours le droit de
    participer librement aux messes religieuses. Une décision en ce sens sera prise
    avant la fin du mois, promet de son côté le premier ministre, Nicoale
    Ciuca : « On a eu des discussions et les représentants des cultes religieux souhaitent
    que les citoyens puissent bénéficier de cette liberté de participer aux
    services religieux sans être obligés de présenter le certificat vert numérique.
    Quant à nous, on a demandé l’aide des cultes pour pouvoir sauver autant de vies
    que possible. »


    A
    son tour, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, estime que la population
    devrait avoir le droit de se rendre à l’église sans présenter le pass
    sanitaire, puisque la liberté religieuse est un élément essentiel de la vie
    sociale. « Je pense qu’au moment où il faudra prendre une décision en ce sens, qui
    sera un décision politique en fin de compte, il faudra penser à un mécanisme
    consultatif et inclusif et non pas prendre une décision discrétionnaire. Il
    faut que ce soit une décision que tout le monde connaisse et respecte, car la
    liberté religieuse est un des éléments essentiels de la vie. On ne peut pas se
    limiter à l’accès aux magasins de stricte nécessité. A notre avis, il faut
    tenir compte de tous ces aspects, lorsque l’on parle de l’accès aux services
    religieux. »



    Enfin,
    questionné au sujet de la vaccination obligatoire invoquée par certains
    représentants de la Commission européenne, le ministre roumain de la Santé
    estime que chaque Etat membre a le droit de mener ses propres politiques en
    matière de santé publique. (Trad. Valentina Beleavski)





  • Discussions sur le pass sanitaire

    Discussions sur le pass sanitaire

    En Roumanie, le certificat vert, qui atteste de la vaccination ou davoir guéri de la maladie, doit être présenté de manière obligatoire à lentrée dans la plupart des institutions, mais aussi dans les centres commerciaux, les hypermarchés et les restaurants. Cette mesure est en vigueur depuis trois semaines et un projet de loi rendant obligatoire le pass sanitaire sur le lieu de travail est également discuté. Rejeté jusquà présent par le Sénat, le projet a été soumis entre temps à la Chambre des députés, qui est la chambre décisionnelle. Le retard à imposer le certificat vert décourage la vaccination, explique le chef du Département pour les situations durgence du ministère de lIntérieur, le médecin Raed Arafat. En Roumanie, moins de 40 % de lensemble de la population a reçu au moins une dose de vaccin. Le rythme de vaccination a baissé ces dernières semaines après que des dizaines de milliers de vaccinations à la première dose aient été rapportées lorsque la situation était dramatique dans les hôpitaux et les gens craignaient ne pas pouvoir aller travailler à défaut, cela jusquau vote du Sénat. Le pass sanitaire ne peut pas être obligatoire sur le lieu de travail, il est inconstitutionnel, discriminatoire et viole les dispositions du Code du travail, disent les mécontents, qui, dans plusieurs villes du pays, y compris Bucarest, ont choisi de protester. A la manifestation de Suceava (nord-est), à laquelle ont assisté quelque 1 000 personnes, George Simion, coprésident du parti parlementaire AUR, a été présent aussi.



    Au niveau de lUE, la situation sanitaire se dégrade. Au cours de la semaine écoulée, plus de deux millions de nouveaux cas ont été signalés, selon lOrganisation mondiale de la santé, qui a appelé à accélérer la vaccination des personnes vulnérables en particulier. Le Centre européen de contrôle des maladies sattend à une augmentation de 50 % du nombre de nouveaux cas et de décès au cours des deux prochaines semaines, et plusieurs pays ont décidé dintroduire à nouveau certaines restrictions. En Autriche, à partir de ce lundi, les personnes non vaccinées nont plus le droit de quitter leur domicile, sauf pour faire des achats, du sport ou recevoir des soins médicaux. La police et les autorités sanitaires effectueront des contrôles et Vienne a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, une première en Europe. Jusquà présent, moins de 65 % des Autrichiens sont complètement vaccinés, le pays se situant en dessous de la moyenne européenne.



    Des restrictions sont également mises en place aux Pays-Bas, après que le nombre de cas a augmenté de façon inquiétante, même si plus de 82 % de la population éligible sest fait vacciner. Même situation en Norvège, où lutilisation du pass sanitaire sera prolongée et où la troisième dose de vaccin sera administrée à tous les plus de 18 ans. Afin dendiguer une nouvelle vague de la pandémie de COVID-19, lAllemagne, où le taux de vaccination dépasse les 67 %, a décidé de reprendre le télétravail.


    (Trad. : Ligia)


  • 15/11/2021

    15/11/2021

    Covid – Le dernier bilan de l’épidémie de coronavirus, annoncé aujourd’hui par les autorités roumaines, indique une diminution du nombre de personnes atteintes de Covid-19 – plus de 2 100 cas. 195 décès ont également été rapportés, dont 16 antérieurs à la période de référence. À Bucarest, toutefois, le taux d’incidence est à la baisse par rapport aux jours précédents et se chiffre à moins de 6 pour mille habitants en l’espace de 14 jours. D’autre part, après le pic du 27 octobre dernier, lorsque plus de 110 000 personnes ont reçu la première dose ou la dose unique, le rythme de vaccination n’a cessé de baisser. Jusqu’à présent, 6,8 millions de personnes sont complètement immunisées.



    Négociations — A Bucarest, les négociations entre le PNL, le PSD et l’UDMR se poursuivent en vue de finaliser le programme commun de gouvernance. Pour mémoire, après le départ de l’USR du pouvoir, en septembre, le cabinet minoritaire PNL-UDMR a été destitué par motion de censure déposée par le PSD et votée même par l’USR. Aujourd’hui, des négociations sont en cours sur les chapitres des finances et de la justice. Le président du PNL, le premier ministre par intérim, Florin Cîţu, a déclaré qu’une augmentation des retraites supérieure à 7 % avait été discutée avec le PSD, mais qu’il fallait en examiner l’impact budgétaire avant d’annoncer la décision finale. Il a précisé que les allocations familiales augmenteraient également. Pour sa part, le leader du PSD, Marcel Ciolacu, a mentionné qu’il y aurait une augmentation des retraites et des allocations familiales, mais qu’il existe plusieurs variantes, et que cette semaine, l’ensemble des mesures relatives au chapitre Travail serait présenté. Les parties ne sont pas encore parvenues à un accord sur le nom du futur premier ministre.



    Réunion – La réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Union européenne se tient aujourd’hui à Bruxelles. A l’agenda – les situations au Belarus, en Éthiopie, dans les Balkans occidentaux et au Sahel. La Roumanie est représentée par le chef de la diplomatie Bogdan Aurescu. Selon un communiqué de presse, le responsable de Bucarest, avec d’autres homologues des États membres de l’UE, assiste à un petit déjeuner de travail informel avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba. Bogdan Aurescu sera également présent à la réunion ministérielle du Partenariat oriental. En ce qui concerne la situation au Belarus, le chef de la diplomatie à Bucarest exprimera la solidarité de la Roumanie avec la Pologne, la Lituanie et la Lettonie, États confrontés à l’augmentation du nombre de migrants à la frontière avec le Belarus, et soutiendra l’adoption le plus vite possible de sanctions supplémentaires contre le régime de Minsk.



    Pass sanitaire — En Roumanie, le projet de loi rendant obligatoire le certificat COVID numérique sur le lieu de travail pourrait être débattu aujourd’hui par la Chambre des députés. Initialement, le document a été rejeté par le Sénat. Le premier ministre par intérim, le libéral Florin Cîţu, a déclaré qu’il souhaitait une mobilisation exemplaire à la Chambre des députés afin que le nombre de voix nécessaire soit réuni. Florin Cîţu a également ajouté qu’il n’était pas d’accord avec la proposition de tester gratuitement ceux qui ne se font pas vacciner contre le COVID-19 parce que, dit-il, cela mettrait la pression sur le budget de l’État, et le vaccin est gratuit. Dans plusieurs villes du pays, dont Bucarest, il y a eu des protestations contre l’éventuelle imposition du certificat et des restrictions en raison de l’épidémie. Détails après nos infos.



    Révolte – Braşov (centre) marque aujourd’hui le 34e anniversaire de la révolte anticommuniste des travailleurs de l’entreprise de camions « Steagul Roşu », considérée comme la première grande manifestation contre le régime dirigé par Nicolae Ceauşescu. Dans la nuit du 14 au 15 novembre 1987, les gens sont descendus dans les rues, mécontents du niveau de vie, et ont marché jusqu’au siège du Comité départemental de l’ancien Parti communiste roumain. En cours de route, ils ont été rejoints par d’autres habitants de la ville, qui ont scandé, pour la première fois en Roumanie, « A bas la dictature ! » et « A bas Ceauşescu! » Trente-quatre ans plus tard, un événement rendant hommage à ce soulèvement a lieu à Braşov sur le même parcours, mais dans des conditions de pandémie, avec seulement deux participants : un membre de l’Association « 15 novembre 1987 Braşov » et un athlète amateur. En route, ils seront rejoints symboliquement par 10 jeunes. Le régime de Ceauşescu a été évincé à la suite de la révolution anticommuniste de décembre 1989, qui a commencé à Timişoara (ouest).



    Foot — La sélection nationale roumaine de football a vaincu son adversaire, dimanche, à Vaduz, au Liechtenstein, 2-0, mais a raté la qualification au barrage pour la Coupe du Monde 2022 du Qatar, terminant-seulement troisième dans le groupe préliminaire J. La deuxième place, qui menait au barrage, est occupée par la Macédoine du Nord, qui a battu l’Islande 3-1. L’Allemagne, gagnante du groupe, est directement qualifiée pour la Coupe du monde. Le sélectionneur Mirel Radoi a annoncé qu’il ne continuera pas à la tête de l’équipe nationale. Les Roumains n’ont plus participé à une Coupe du monde depuis 1998.



    Tennis — La paire roumano-allemande Horia Tecău/Kevin Krawietz a été battue en deux sets par le duo croate Nikola Mektic/Mate Pavic, dimanche, dans le premier match du Groupe Vert du Tournoi des Champions de tennis, accueilli par Turin (Italie). Mektic et Pavic sont les principaux favoris. Dans l’autre match du groupe, le couple Marcel Granollers (Espagne)/Horacio Zeballos (Argentine) a dépassé en trois sets la paire Ivan Dodig (Croatie)/Filip Polasek (Slovaquie). Tecău participe pour la septième fois au Tournoi des Champions, qu’il a remporté en 2015 aux côtés du Néerlandais Jean-Julien Rojer.



    Météo — Nous avons de la morosité dans le sud et l’est de la Roumanie, où des ondées sont signalées. Beau temps dans le reste du pays, à ciel variable. Le vent est faible à modéré, plus fort dans le sud, le sud-est et sur le relief. Les maximales vont de 7 à 13°, avec 11° à Bucarest.

  • 09/11/2021 (mise à jour)

    09/11/2021 (mise à jour)

    Politique — Le PSD et le PNL, adversaires politiques jurés jusqu’il y a peu, ont entamé, mardi soir, à Bucarest, des négociations officielles afin de former un gouvernement et une majorité parlementaire. Les représentants de l’UDMR et des minorités nationales, qui feront partie de l’alliance, ont également participé aux discussions. Mercredi, les négociations devraient continuer par chapitres : Economie-finances, Justice, Défense, Affaires étrangères et intérieures, Développement, Fonds européens, Transports, Agriculture, Environnement et Energie. Jeudi, les discussions viseront le Travail, la Santé et l’Education. Suite à l’établissement d’un programme commun de gouvernance, les négociations porteront sur la configuration du nouveau cabinet. Le PSD, gagnant des élections législatives d’il y a un an, mais actuellement d’opposition, souhaiterait un nombre de ministères proportionnel à son poids parlementaire. Le PNL ne veut pas renoncer aux fonctions de premier ministre, qu’il assure présentement, ni au portefeuille des Finances. Suite à la décision du PNL de former un cabinet avec le PSD, l’USR — partenaire de gouvernance des libéraux jusqu’en septembre — a annoncé qu’elle passerait dans l’opposition, critiquant la nouvelle coalition, possible, selon elle, « en raison de la faiblesse des leaders libéraux et avec l’indulgence du président Klaus Iohannis ». L’ancien président du PNL, Ludovic Orban, a également critiqué la décision de ses collègues de négocier avec le PSD, rappelant que toute la campagne électorale du PNL avait été contre le PSD et en faveur d’une gouvernance de centre-droit. Détails après nos infos.



    Coronavirus en Roumanie — L’état d’alerte a été prolongé de 30 jours sur tout le territoire de la Roumanie, à partir de ce mardi, 9 novembre. Toutes les restrictions sanitaires resteront en place. La nuit, seules les personnes vaccinées et celles qui ont guéri de la maladie les 6 derniers mois ont le droit de circuler. Le port du masque est obligatoire à l’intérieur comme à l’extérieur. Par ailleurs, l’accès dans les restaurants, les centres commerciaux et autres se fait sur présentation du pass sanitaire. Le nombre des infections est sur une pente descendante. Ce mardi, la Roumanie a rapporté quelque 7 600 nouveaux cas de contamination au coronavirus et près de 500 décès liés à la Covid enregistrés en 24 heures. Plus de 6,5 millions de personnes sont pleinement vaccinées jusqu’ici. Selon le président du Comité national pour la vaccination, le médecin militaire Valeriu Gheorghiţă, Bucarest a une couverture vaccinale supérieure à 63 % de la population éligible de plus de 12 ans. Il a déclaré que si le rythme actuel de vaccination est maintenu, jusqu’à la fin de l’année, environ 50 % des Roumains seront immunisés, un taux absolument insuffisant selon lui.



    Visa Waiver — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est entretenu lundi, à Washington, avec le secrétaire américain d’Etat, Antony Blinken, à l’invitation de ce dernier, sur la possibilité d’inclure la Roumanie au programme Visa Waiver, afin d’éliminer les visas pour les ressortissants roumains qui souhaitent voyager aux Etats-Unis. Autre sujet à l’agenda : le partenariat stratégique roumano-américain. Les deux responsables ont convenu que la Roumanie et les Etats-Unis doivent consolider leurs secteurs politique, de sécurité et de défense. Par ailleurs, le ministre roumain a évoqué les perspectives de la Roumanie d’accéder à l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE), précisant que c’était une des priorités majeures de la politique étrangère de Bucarest. Bogdan Aurescu a aussi remercié le secrétaire américain d’Etat Anthony Blinken pour le soutien accordé par les Etats-Unis pour que la Roumanie puisse avancer dans cette voie.



    Economie — Au cours des 9 premiers mois de cette année, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’est chiffré à près de 17 milliards d’euros, soit une hausse de presque 4 milliards par rapport à la même période de 2020, constate l’Institut national de la statistique. En septembre dernier, les exportations se sont chiffrées à environ 6,3 milliards d’euros, et les importations — à près de 8,5 milliards. Par ailleurs, les ministres des Finances de l’UE ont convenu lundi que le niveau élevé de la dette publique engendré par la pandémie devait être réduit, mais sans pour autant affecter la croissance économique, indique l’agence de presse Reuters.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, 2e favorite, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 de Linz, en Autriche. Mardi, elle a vaincu en deux sets – 7-5, 6-3 – la Biélorusse Aleksandra Sasnovici. Ce mardi encore, la Roumaine Jacqueline Cristian s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Linz, après l’abandon de la Suédoise Rebecca Peterson, lorsque le score était de 5-2 pour la Roumaine.

  • 20/10/2021 (mise à jour)

    20/10/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — L’unique solution pour lutter contre la pandémie de Covid-19, c’est la vaccination, a déclaré, mercredi soir, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’issue d’une réunion avec les responsables impliqués dans la gestion de la crise sanitaire. Jusqu’à ce qu’un taux important de la population soit vaccinée, les autorités ont décidé, entre autres, qu’à partir de lundi, le masque devienne obligatoire partout, que ce soit dans des espaces fermés ou ouverts. Le couvre-feu sera imposé nuitamment pour les personnes non vaccinées. Le jour, l’accès à un nombre important d’activités ne sera autorisé que sur présentation du pass sanitaire. Au sujet des écoles, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’à partir de lundi, tous les élèves seraient en vacances pour deux semaines. Antérieurement, le chef de l’Etat avait affirmé que la préparation de la quatrième vague de l’épidémie en Roumanie avait été déficitaire et que la campagne de vaccination contre la Covid 19 s’était déroulée beaucoup trop lentement. Mercredi, 17 158 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés en 24 heures, et 423 décès, dont 9 antérieurs à l’intervalle mentionné.



    Politique — Le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué pour jeudi matin des consultations avec les partis et les formations parlementaires afin de désigner un nouveau candidat aux fonctions de premier ministre. Ces consultations interviennet après que le gouvernement monocolore et minoritaire de l’Union Sauvez la Roumanie proposé par le premier ministre désigné, Dacian Cioloş, n’a pas reçu mercredi le vote d’investiture du Parlement de Bucarest. 88 sénateurs et députés ont voté pour l’installation de l’équipe exécutive présentée par Dacian Cioloş, alors que 184 élus nationaux ont voté contre. Pour être investi, le gouvernement avait besoin de 234 voix pour. Parmi les nominés aux portefeuilles de l’équipe de Dacian Cioloş figuraient d’anciens ministres du gouvernement destitué par motion de censure (PNL-USR-UDMR), dirigé par le libéral Florin Cîţu, parmi lesquels Stelian Ion, proposé au ministère de la Justice, Ioana Mihăilă, au ministère de la Santé ou bien Catalin Drulă aux Transports. L’ancien vice-premier ministre Dan Barna a été proposé au ministère des AE. La décision de l’USR de proposer au Parlement un cabinet minoritaire avait été adoptée après l’échec des négociations avec les anciens alliés pour refaire la coalition. Le PNL et l’UDMR ont déclaré ne pas souhaiter reprendre la collaboration avec l’USR, parce que celui-ci avait voté pour une motion de censure contre l’Exécutif dont cette formation avait fait partie. L’opposition de gauche, le PSD, et nationaliste, l’AUR, demandent l’organisation d’élections anticipées. Afin d’organiser un scrutin législatif anticipé, un deuxième premier ministre désigné par Klaus Iohannis devrait échouer dans sa tentative d’obtenir le vote d’investiture du Parlement.



    Défense — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu mercredi le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin, qui fait une visite officielle en Roumanie. Le chef de l’Etat a donné une haute appréciation à l’évolution et aux résultats remarquables de la coopération bilatérale avec les Etats-Unis. Il a réitéré l’importance que Bucarest accorde au renforcement du partenariat stratégique, tant au niveau du dialogue politique que dans les domaines de la défense, de l’économie et de l’énergie. Klaus Iohannis a également assuré que la Roumanie continuera d’être un partenaire stratégique et un partenaire digne de confiance, fermement engagé dans la consolidation politique et militaire de l’Alliance, y compris de la posture de dissuasion et de défense sur le Flanc est et dans la région de la mer Noire. A son tour, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin, a souligné l’intérêt accru des Etats-Unis de continuer à développer et à diversifier la coopération avec la Roumanie. Lloyd J. Austin a également discuté mercredi avec son homologue roumain, Nicolae Ciucă. Rappelons que la Roumanie accueille des bases militaires américaines et des composants du bouclier antimissile de l’OTAN.



    Soignantes — Les personnes qui soignent des personnes âgées et d’autres membres des familles d’Italie ne peuvent plus travailler sans un certificat numérique Covid, annonce le gouvernement de Rome. En cas de contrôle, tant les employés que les employeurs risquent de se faire infliger des amendes importantes. Cette décision constitue un problème pour des milliers de Roumaines qui soignent depuis des années des personnes âgées au domicile des familles italiennes. Les employeurs risquent des amendes allant de 400 à 1 000 euros alors que les infirmières travaillant à domicile, qui ne sont pas titulaires d’un certificat numérique Covid, risquent des amendes allant de 600 à 1 500 euros. A défaut de pass sanitaire, ces personnes doivent quitter la maison, c’est ce que précisent les autorités italiennes, quelques jours après l’entrée en vigueur de l’obligation de présenter ce document sur le lieu de travail. Cette mesure est valable aussi dans le cas des employés domestiques et des bonnes. Dans la Péninsule, ces métiers sont exercés presqu’exclusivement par des Roumaines qui risquent de perdre leur job et de rentrer en Roumanie si elles ne se font pas vacciner.

  • Vers une généralisation du pass sanitaire?

    Vers une généralisation du pass sanitaire?


    Frappée de plein
    fouet par la quatrième vague pandémique, la Roumanie a remis dernièrement sur
    le tapis l’idée d’imposer à certains professionnels l’obligation de détenir un
    pass sanitaire. Un débat nécessaire dans un pays comme le nôtre où le nombre
    d’anti-vaccins ou de sceptiques est tellement grand que la campagne de vaccination
    piétine et la Roumanie se classe avant-dernière en Europe de ce point de vue. A
    l’heure où l’on parle, Parlement de Bucarest est appelé à trancher sur un
    projet de loi qui introduit l’obligation d’un pass sanitaire pour les
    professionnels de la santé et de la sécurité sociale. Si le projet passe, les
    personnels hospitaliers, tout comme ceux du Ministère de la Santé, de
    l’Institut national de Santé publique, de la Sécurité sociale et des
    institutions subordonnées, seront tenus de faire la preuve d’un certificat vert
    au début du programme de travail. Cette mesure concernera aussi le personnel
    médical du système de santé privé. Pour avoir droit à un pass sanitaire, il
    faudra soit se faire vacciner contre le coronavirus, soit être déclaré guéri
    d’une infection Covid, datant de 15 à 180 jours, soit faire la preuve du
    résultat négatif d’un test PCR ou antigénique. Dans le cas des structures
    publiques, les tests de dépistage seront aux frais des salariés, à l’exception
    de ceux qui font la preuve, documents médicaux à l’appui, d’une contre-indication
    de vaccination. Dans le cas du système privé, chaque établissement décidera qui
    doit assumer les frais correspondants.


    Le ministre de
    la Santé par intérim, Cseke Atilla, a fait savoir qu’à la différence de ce projet
    de loi actuellement soumis au débat publique, la variante révisée élargit
    l’obligation du pass sanitaire aux salariés du Ministère de la Santé, de la
    Sécurité sociale et des structures subordonnées. Pour sa part, le premier
    ministre par intérim, Florin Cîţu, affirme souhaiter que le certificat
    sanitaire devienne obligatoire dans tous les secteurs économiques. Ce serait
    une mesure à même de nous faire éviter le blocage économique, a souligné M. Cîţu.
    Avec plus de 130.000 personnes tuées par le coronavirus il y a un an et demie,
    l’Italie a payé un lourd prix au début de la pandémie. C’est ce qui a poussé
    les autorités italiennes à décider que le pass sanitaire devienne obligatoire à
    partir de ce vendredi, pour travailler dans le privé comme dans le public.
    Mentionnons qu’en Italie, le certificat était déjà obligatoire pour les
    personnels de la santé et de l’éducation. Pourtant, selon le gouvernement
    Draghi, cela s’est avéré insuffisant pour éviter le risque d’apparition de
    nouveaux foyers de contamination susceptibles de perturber l’économie
    nationale, précise AFP. Plus de 80% des Italiens âgés de plus de 12 ans sont
    complètement vaccinés et plus de 85% ont reçu au moins une première dose. Mise en
    place pour encourager encore la vaccination, la mesure en vigueur à partir de
    ce vendredi est contestée par des millions de salariés de la péninsule.





  • Le pass sanitaire introduit en Roumanie aussi

    Le pass sanitaire introduit en Roumanie aussi

    Désormais, le certificat numérique vert Covid est obligatoire en Roumanie pour permettre l’accès aux différents événements organisés dans les localités où le taux d’incidence des cas de covid 19 va de 3 à 6 cas par mille habitants. C’est ce qu’a décidé vendredi le gouvernement de Bucarest. Le pass sanitaire atteste la vaccination, une infection au virus SARS CoV 2 par le passé ou bien le résultat négatif d’un test de dépistage de la Covid 19. Les Roumains devraient présenter ce document pour accéder aux salles de cinéma ou de théâtre, pour suivre en présentiel des compétitions sportives ou bien pour pouvoir participer à des fêtes de mariage et de baptême par exemple. Les seuls exceptés sont les enfants de moins de six ans. Ce qui plus est, à commencer par ce lundi, l’accès du public aux salles de cinéma et de théâtre est permis à hauteur de 50% du nombre de places disponibles. Le port du masque est obligatoire pour toute la durée des spectacles. Dans les bars, clubs et discothèques cette limite est encore plus restrictive, puisque ces endroits peuvent recevoir des clients à hauteur de 30% de leur capacité seulement. Une centaine de personnes peuvent participer aux meetings de protestation.

    De l’avis du secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, Raed Arafat, les nouvelles règles ne produisent pas des situations discriminatoires. « Je veux souligner dès le début que cette décision n’impose pas des restrictions. Au lieu de tout fermer après le seuil des 3 cas par mille habitants, durant l’intervalle allant de 3 à 6 cas par mille habitants, nous avons trouvé cette solution grâce à laquelle les activités économiques peuvent se dérouler sous un certain contrôle sanitaire. Cela signifie que l’on ne peut plus invoquer la discrimination. Nous permettons la participation de toutes les catégories de personnes s’ils respectent une condition sur trois : primo – être vacciné, secundo – se faire tester, tertio – avoir passé par la maladie. »

    Le premier ministre Florin Câtu a déclaré que par l’introduction du pass sanitaire à l’intérieur du pays, l’objectif du gouvernement a été de ne pas fermer les écoles. Par ailleurs, les représentants du Conseil national de lutte contre la discrimination affirment que le pass sanitaire ne devrait pas être adopté par décision gouvernementale, mais par loi votée par le Parlement parce que l’utilisation du document pourrait restreindre certains droits fondamentaux. Ces responsables donnent l’exemple de la France qui début août a mis en œuvre des mesures similaires, introduites pourtant en vertu de la loi. Le Conseil national de lutte contre la discrimination n’exclut pas la possibilité que certaines personnes réclament l’Etat roumain pour discrimination. Pour sa part, l’ex-chef de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, Augustin Zegrean est d’avis que les mesures adoptées par des actes administratifs et non pas par procédure législative au Parlement pourraient devenir inutiles, si cette controverse arrive à faire l’objet d’un dossier instruit par la Cour Constitutionnelle.

    Rappelons-le, en Europe, l’Italie – un des pays les plus touchés par le coronavirus – est également le premier Etat à avoir introduit l’obligation du certificat vert pour tous les salariés, qu’ils soient actifs dans le secteur public ou privé. Cette mesure sera mise en œuvre à commencer par le 15 octobre et restera valable jusqu’à la fin de l’année. Rappelons-le, depuis le 13 août dernier, afin de pouvoir passer par les frontières intérieures de l’Union, le certificat vert numérique est l’unique document attestant la vaccination, une infection antérieure ou bien le résultat négatif d’un test de dépistage du coronavirus. En l’absence de ce document, il faut observer les périodes de quarantaine appliquées par chaque Etat à part.

  • 19.08.2021

    19.08.2021

    Coronavirus – Samedi, les autorités ont annoncé 5 388 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 dépistées en 24 heures sur plus de 52 000 tests effectués. 97 décès des suites de la Covid-19 ont également été rapportés et 798 malades sont hospitalisés étaient en soins intensifs. L’Institut national de Santé publique s’attend à ce que l’actuelle vague d’infections soit plus grave que toutes les vagues précédentes, puisque le taux de croissance des nouveaux cas est beaucoup plus rapide que l’automne dernier. Les autorités sanitaires ont relancé les pourparlers avec les mairies des communes et des médecins sont déployés dans les localités où il existe des demandes pour la vaccination contre la SARS – CoV 2. Une centaine de localités du pays ont dépassé le seuil des trois cas de Covid 19 par mille habitants, et des restrictions supplémentaires ont été imposées afin de limiter la propagation du coronavirus. Le gouvernement de Bucarest a adopté, vendredi, une décision par laquelle le certificat vert deviendra obligatoire en Roumanie dans les localités ou le taux d’infection va de 3 à 6 cas par mille habitants. A partir de lundi, il sera nécessaire pour entrer dans les restaurants, les salles de sport, les piscines, mais aussi pour participer aux événements publics et privés.

    IMapp – Bucarest a accueilli samedi iMapp Bucharest – Winners League, le plus important événement consacré aux nouveaux médias et aux projections architecturales de Roumanie. Les œuvres artistiques de plusieurs équipes artistiques des Etats-Unis, Allemagne, Ukraine, Japon et Hongrie ont été projetées sur la plus grande surface du monde, à savoir la façade de 23 000 mètres carrés du Palais du Parlement de Roumanie. Avec pour thème « The Show Must Go On » / « Le spectacle doit continuer », cette VIIe édition d’iMapp Bucharest a célébré le retour des gens à la normale à travers des manifestations artistiques utilisant la lumière, la musique et les technologies.

    Mobilité – La capitale roumaine, Bucarest, s’inscrit parmi les 2900 localités de plus de 50 pays qui participent à « la Semaine européenne de la mobilité », organisée du 16 au 22 septembre. A cette occasion, le public de Roumanie sera invité à la Journée des portes ouvertes au dépôt de tramways de Dudesti. Dimanche, le centre attendra les curieux qui souhaitent admirer des trams de différentes époques. Initiative de la Commission européenne, la Semaine européenne de la mobilité (SEM) a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. Pour sa 20e édition, la campagne met à l’honneur cette année les mobilités durables.

    Enescu – Poursuite à Bucarest de la 25e édition du Festival international « George Enescu ». L’orchestre Symphonique de Bucarest monte aujourd’hui sur la scène de Salle de spectacles de la Radio roumain, sous la baguette de John Axelrod. Avec un répertoire particulièrement divers, un programme novateur et un style charismatique d’interprétation, il a dirigé jusqu’ici plus de 175 orchestres du monde. Aujourd’hui également, à la Salle du Palais royal de Bucarest, l’orchestre Tonhalle de Zürich présente des ouvrages d’Enescu, Beethoven et Schuman. 3 500 musiciens roumains et étrangers montent sur les scènes du festival à Bucarest, Sibiu, Iaşi, Timişoara şi Constanţa. Plusieurs ouvrages d’Enescu seront présentés à cette édition du festival. La Société roumaine de radiodiffusion et ses orchestres est aux côtés de la Télévision publique roumaine co-producteur du Festival International George Enescu.

    Météo – Températures à la baisse en Roumanie, notamment sur le centre et le nord du pays. Le ciel est couvert sur la majorité des régions. Les maxima vont de 13 à 26 degrés. 23 degrés et un superbe soleil en ce moment à Bucarest.

    Tennis – Aujourd’hui la ville de Cluj, dans le centre-ouest, accueille le match entre les doubles Marius Copil/Horia Tecău (Roumanie) et Joao Sousa/Gastao Elias (Portugal), dans le cadre du premier groupe mondial de la Coupe Davis. Le match est suivi par deux autres parties de simple, Marius Copil – Joao Sousa, respectivement Filip Jianu – Gastao Elias. Les équipes masculines de tennis de la Roumanie et du Portugal sont à égalité 1 partout après les premiers matchs du simple qui ont eu lieu samedi.

    Tennis de table – La Roumanie a décroché l’or de l’épreuve de double mixte aux Championnats balkaniques de tennis de table à Albena en Bulgarie samedi. Le double Cristian Chiriţă/Andreea Dragoman, a disposé en finale des turcs Zihni Batuhan Şahin/Merve Ozturk, sur le score de 3 à 0. Alina Zaharia a remporté aussi le bronze aux côtés de Stefan Kostadinovic, qui se sont inclinés dans la demi-finale contre les turcs Şahin/Ozturk sur le score de 3-2. La Roumanie a également remporté à Albena l’or par l’équipe féminine et l’argent par celle masculine.