Tag: patronat

  • 12.07.2022 (mise à jour)

    12.07.2022 (mise à jour)


    Gaz
    « La Roumanie aura suffisamment de
    gaz dans ses réserves nationales pour pouvoir couvrir sa consommation cet hiver »
    ,
    a annoncé sur Facebook le premier ministre roumain Nicolae Ciuca. Il a souligné
    que ce mardi, la Roumanie a enregistré un record et envoyé dans ses réserves
    nationales 70% de sa production interne. La Roumanie devance le calendrier
    européen d’accumulation de réserves de gaz et a dépassé l’objectif établi pour
    ce 1er août. Selon le premier ministre roumain, en maintenant le
    rythme actuel d’extraction, la Roumanie réalisera avant la date butoir
    l’objectif européen de remplir les réserves de gaz de tous les Etats de l’Union
    à hauteur d’au moins 80% de leur capacité.


    Consultations – Poursuite à Bucarest, des consultations des autorités avec les patronats et les syndicats au sujet des modifications que le gouvernement souhaite apporter au Code général des impôts. Lors des discussions de lundi avec le chef de l’Exécutif, Nicolae Ciuca et son ministre des Finances, Adrian Câciu, les représentants des milieux des affaires, des syndicats et des autorités locales ont demandé le report de nouvelles mesures jusqu’en 2023. Rappelons-le, le gouvernement souhaite accroître à partir du 1 août les accises sur l’alcool, réduire le plafond qui permet de bénéficier de facilités fiscales dans le BTP, ou obliger les personnes en CDD à payer des impôts comme si elles étaient au SMIC.

    Hongrie – La Roumanie souhaite mettre sur pied une relation de partenariat stratégique avec la Hongrie, a souligné le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, à l’issue de sa rencontre avec son homologue hongrois Péter Szijjártó. La Roumanie et la Hongrie sont aussi en train d’examiner les manières d’accroître la capacité de l’interconnecteur gazier transfrontalier jusqu’à 3 milliards de mètres cubes par an. Et pour cause : « Il faut trouver des alternatives, avec un accent mis sur l’énergie renouvelable et nucléaire », a explique Bogdan Aurescu. A son tour, le chef de la diplomatie hongroise a mentionné le niveau élevé des échanges commerciaux entre la Roumanie et la Hongrie (chiffrés à 11 milliards d’euros l’année dernière) ainsi que les bonnes relations de voisinage entre les deux pays.

    Moldova – La cheffe du Parquet Européen, la Roumaine Laura Codruţa Kovesi, effectue une visite officielle du 11 au 14 juillet en République de Moldova. Mardi, à Chisinau, la présidente Maia Sandu a demandé l’aide de Mme Kovesi dans l’investigation des fraudes commises par les oligarques moldaves qui ont fui le pays. D’autres sujets ont figuré à l’agenda des pourparlers entre les deux responsables : la lutte contre la corruption, l’élimination des pratiques abusives dans la gestion de l’argent public et des propriétés publiques ou encore les instruments efficaces que l’UE peut offrir aux institutions moldaves du domaine de la justice pour mieux lutter contre la corruption. Par ailleurs, la République de Moldova s’est engagée à avancer dans son processus d’intégration européenne. Le fonctionnement de la justice et la lutte contre la corruption sont deux aspects essentiels de ce parcours, a précisé Maia Sandu.

    Covid – Dans le contexte d’une recrudescence de cas de Covid-19, la Roumanie a repris la publication quotidienne du nombre des nouvelles contaminations. Mardi, on a rapporté plus de 4 000 cas dépistés sur plus de 21 000 tests effectués en 24 h. S’y ajoutent 9 décès liés au Covid, dont un antérieur à l’intervalle mentionné. Toutes les personnes décédées présentaient des comorbidités. A l’heure où l’on parle, 1 361 personnes sont hospitalisées, dont 90 en soins intensifs. Selon les experts, responsable de cette nouvelle vague pandémique est un sous-variant d’Omicron contre lequel la protection vaccinale n’est pas sans faille, mais qui, au moins, ne cause pas de formes trop graves de maladie. Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a encouragé la population à respecter les gestes barrière, donc à porter le masque et à éviter les agglomérations. Bien que les vaccins actuels ne soient pas parfaitement adaptés, ils restent la meilleure ligne de défense. C’est pourquoi les autorités encouragent vivement les personnes âgées et les personnes vulnérables aux maladies à se faire vacciner contre le coronavirus.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation est passé de 14,5% en mai à 15,1% en juin dernier, a fait savoir mardi l’Institut national de la Statistique. Selon cette source, les prix des produits non alimentaires ont connu une hausse de presque 18%, ceux des aliments se sont majorés de presque 15% et les services sont de 8% plus chers. La Banque centrale de Roumanie a révisé à la hausse ses prévisions inflationnistes pour la fin de cette année. Elle estime une inflation de 12,5% pour la fin de 2022 et de 6,7% pour la fin de 2023.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront toujours inférieures à la normale saisonnière, notamment dans le nord, le nord-est et le centre de la Roumanie, où des pluies de courte durée sont attendues. Les météorologues annoncent en revanche du beau temps sur le reste du territoire et de maxima qui iront mercredi de 20 à 29 degrés. On attend du beau temps et 29 degrés mercredi à Bucarest.

  • 19.11.2017 (mise à jour)

    19.11.2017 (mise à jour)

    Patronat — Concordia, une des plus grandes confédérations patronales de Roumanie, a demandé au gouvernement de renoncer à la mesure obligeant les sociétés à démarrer des négociations collectives avec les salariés, dans un délai maximum de 30 jours. La confédération exprime, dans un communiqué, son indignation à l’égard de l’absence totale de transparence dans l’adoption de cette initiative législative qui a un impact majeur sur les relations de travail et qui soulève de gros points d’interrogation quant à sa conformité avec la loi fondamentale du pays. La mesure en question oblige de manière irréaliste et intempestive les employeurs de Roumanie à lancer des négociations collectives, alors que les effets du transfert des contributions sociales à la charge de l’employé n’ont pas encore été clarifiés, précisent les patronats. Ceux-ci accusent l’Exécutif d’avoir opéré cette modification sans consulter les partenaires sociaux et de viser en fait à transférer vers les employeurs et les syndicats la responsabilité de décisions assumées unilatéralement par le gouvernement. Le nouveau Code fiscal adopté par l’Exécutif prévoit notamment le transfert de toutes les cotisations sociales à la charge de l’employé et la réduction de l’impôt sur le revenu. Le document a été vivement critiqué par les syndicats, par le milieu des affaires et par l’opposition de droite. Cette dernière a d’ailleurs déposé une motion de censure contre le gouvernement de coalition, formé par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux. Pour sa part, le cabinet de Bucarest défend le nouveau Code fiscal et assure que les salaires nets des employés ne diminueront pas.



    Tourisme – La 38e édition de la Foire de tourisme de Roumanie a réuni jusquà dimanche, à Bucarest, plus de 200 tour-opérateurs et agences de voyage. 12 autres pays du monde entier y ont été représentés par des pavillons nationaux. Pour les conseils départementaux de Roumanie, cet événement a représenté une excellente occasion de promouvoir leurs plus importants sites touristiques.



    Handball — La championne de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest, a battu dimanche, à domicile, score 34-22, l’équipe polonaise Vistal Gdynia, au dernier match de groupe A de la Ligue des champions. Avec cinq victoires et une défaite, le CSM Bucarest est premier de son groupe, dont ont fait aussi partie les équipes Nykobing Falster Handboldklub (Danemark) şi RK Krim Mercator Ljubljana (Slovénie). Le CSM Bucarest a gagné la Ligue des champions en 2016, et c’est une des favorites de l’édition actuelle de la plus puissante compétition européenne inter-clubs.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera plutôt couvert. Les températures maximales, proches de la normale de saison, ne dépasseront pas les 10 degrés. De faibles pluies sont attendues dans l’ouest, le centre et le sud-est du pays.

  • 19.11.2017

    19.11.2017

    Patronat — Concordia, une des plus grandes confédérations patronales de Roumanie, a demandé au gouvernement de retirer la mesure obligeant les sociétés à démarrer des négociations collectives avec les salariés, dans un délai maximum de 30 jours. La confédération exprime, dans un communiqué, son indignation à l’égard de l’absence totale de transparence dans l’adoption de cette initiative législative qui a un impact majeur sur les relations de travail et qui soulève de gros points d’interrogation quant à sa conformité avec la loi fondamentale du pays. La mesure en question oblige de manière irréaliste et intempestive les employeurs de Roumanie à lancer des négociations collectives, alors que les effets du transfert des contributions sociales à la charge de l’employé n’ont pas encore été clarifiés, précisent les patronats. Ceux-ci accusent l’Exécutif d’avoir opéré cette modification sans consulter les partenaires sociaux et de viser en fait à transférer vers les employeurs et les syndicats la responsabilité de décisions assumées unilatéralement par le gouvernement. Le nouveau Code fiscal adopté par l’Exécutif prévoit notamment le transfert de toutes les cotisations sociales à la charge de l’employé et la réduction de l’impôt sur le revenu. Le document a été vivement critiqué par les syndicats, par le milieu des affaires et par l’opposition de droite. Cette dernière a d’ailleurs déposé une motion de censure contre le gouvernement de coalition, formé par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux. Pour sa part, le cabinet de Bucarest défend le nouveau Code fiscal et assure que les salaires nets des employés ne diminueront pas.



    Roi — L’état de santé du roi Michel 1er ne s’est pas aggravé ces deux dernières semaines, même s’il est préoccupant, précise la Maison royale de Roumanie, dans un communiqué rendu public ce dimanche. Selon le document, les médecins ont transmis que la princesse Margarita, dépositaire de la couronne de Roumanie, qui représente le roi dans les activités publiques, pouvait rentrer dans le pays. Agé de 96 ans et malade de cancer, le roi Michel 1er s’est retiré à sa résidence de Suisse. Couronné en 1940, le dernier souverain de Roumanie allait être obligé par les communistes d’abdiquer en 1947 et de s’exiler en Occident. De retour dans le pays, après la chute du communisme, le roi Michel 1er a soutenu, en tant qu’ambassadeur spécial, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’Union européenne en 2007.



    Référendum — Plus de 650.000 électeurs de Chisinau, capitale de la République de Moldova, sont appelés aujourd’hui aux urnes pour décider par référendum de la destitution du maire de la ville, Dorin Chirtoacă. Cette consultation populaire a été initiée par le Parti socialiste et représente une première pour le pays. Le président pro-russe Igor Dodon a exhorté les habitants de Chisinau à se rendre aux urnes pour mettre un terme à ce qu’il a appelé « le chaos et l’incertitude ». Pour leur part, les libéraux, qui soutiennent le maire suspendu, ont fait savoir qu’ils ne participeraient pas à ce référendum, qu’ils considèrent comme un plébiscite anti-Chirtoacă. Accusé de trafic d’influence et d’avoir dépassé ses attributions, Dorin Chirtoacă est placé sous contrôle judiciaire depuis une semaine, après avoir été assigné à résidence.



    Rugby — La sélection de rugby de Roumanie a vaincu samedi l’équipe des Îles Samoa, dans l’avant-dernier match test de l’année en cours. Pour les Roumains, c’était le deuxième match contre les Îles Samoa. La première rencontre a eu lieu en 1989, lorsque les tricolores se sont imposés 32-24. Le dernier match de vérification de 2017 est également prévu à Bucarest, le 25 novembre, contre les Îles Tonga. Si elle gagne les deux matchs test, la Roumanie a la chance de grimper à la 13e place au classement mondial. La Roumanie est qualifiée à la Coupe du monde de 2019, qui aura lieu au Japon.



    Handball — La championne de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest, rencontre, ce dimanche, à domicile, l’équipe polonaise Vistal Gdynia, au dernier match de groupe A de la Ligue des champions. Avec quatre victoires et une défaite, CSM occupe la première place dans le groupe dont font aussi partie les équipes Nykobing Falster Handboldklub (Danemark) şi RK Krim Mercator Ljubljana (Slovénie). CSM Bucarest a gagné la Ligue des champions en 2016, et c’est une des favorites de l’édition actuelle de la plus puissante compétition européenne inter-clubs.



    Météo — Le ciel est plutôt couvert et les températures maximales, qui vont de 4 à 12 degrés, sont proches de la normale de saison. Il neige dans les régions de montagne, tandis que dans l’ouest, le nord-ouest et localement au centre du territoire on signale de faibles pluies. Il faisait 9 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Libertatea şi pluralismul în mass-media

    Libertatea şi pluralismul în mass-media

    Anual, la începutul lunii mai, este celebrată Ziua
    Mondială a Libertăţii Presei. Şi, de obicei, acest eveniment este marcat prin
    analize despre gradul de respectare a dreptului la liberă exprimare şi a
    drepturilor jurnaliştilor. Una dintre aceste cercetări este şi Monitorul
    Pluralismului în Media, girat şi finanţat de către Comisia şi Parlamentul
    European. Raportul include studii de caz ale celor 19 state-membre incluse în
    analiză şi şi-a propus să identifice posibilele riscuri care ameninţă, în
    prezent, libertatea presei din UE. Au fost cercetate patru mari arii de risc:
    protecţie de bază, pluralismul pieţii media, independenţa politică şi
    incluziunea socială. Indicatorii prin care s-a măsurat riscul protecţiei de
    bază au vizat libertatea de
    exprimare, respectarea dreptului la informaţii de interes public, standardele
    jurnalismului şi independenţa faţă de autorităţile naţionale. În ceea ce
    priveşte independenţa politică, au fost măsurate gradul de politizare a
    controlului asupra canalelor mass-media precum şi a reţelelor de distribuţie
    precum şi independenţa finanţării instituţiilor publice de presă. Concluzia
    generală este că singurul domeniu în care
    riscurile sunt apreciate ca fiind reduse este cel alprotecţiei de bază în sectorul mass-media, pentru celelalte
    înregistrându-se şi la nivel european riscuri medii. Totuşi, în acest tablou, România prezintă un
    grad de risc mediu în toate cele patru arii principale. În plus, indicatorii privind protecţia de
    bază situează România pe o poziţie unică, după cum am aflat de la Adina
    Marincea, cercetătoare în cadrul Median Research Center, instituţia care a
    elaborat raportul de ţară pentru România.

    Adina Marincea: România este singura ţara, din cele 19,
    care prezintă un potenţial risc mediu privind protecţia de bază a jurnalismului
    şi de respectarea standardelor profesiei. Printre problemele cele mai presante pe care le-am identificat şi cu
    care se confruntă jurnaliştii în România se numără, mai ales în presa scrisă,
    situaţia economică precară. Ea este exemplificată prin cazurile de
    neregularitate şi întârziere a plăţii salariilor, nesiguranţa locului de muncă,
    tăieri de salarii, încheierea unor contracte pe termen scurt care oferă o
    protecţie socială redusă în privinţa şomajului şi a pensiilor. În acelaşi timp,
    aceste contracte fac mai uşoară concedierea jurnaliştilor.



    Această situaţie economică precară este strâns
    legată, deseori, de interesele patronatului care nu coincid cu scopurile
    profesiei, după cum observă şi jurnalistul Petrişor Obae, coordonatorul
    siteului paginademedia.ro. Problema presei româneşti se regăseşte
    în două zone principale. Una este zona macro, cea de la nivelul patronatului
    care a descoperit, la un moment dat, ce înseamnă jucăria reprezentată de
    mass-media şi a folosit-o în scop personal. Aici se află şi presiunea
    economică. Şi cea de la nivel micro, adică de la nivelul exercitării profesiei.
    Sunt jurnalişti care nu au habar să scrie şi să se documenteze, care nu cunosc
    regulile de bază ale meseriei. Problemele sociale contează foarte mult, căci
    sunt pârghiile pe care le manevrează patronatul. În momentul în care nu ai
    nevoile de bază satisfăcute, în momentul în care-ţi pui problema ce mănânc
    mâine, la modul cel mai propriu, evident că începi să laşi deoparte normele de
    bază ale meseriei, iar deontologia e un cuvânt depăşit.



    De altfel, o altă problemă identificată de
    raportul privind pluralismul media în Europa se referă la respectarea şi
    standardelor profesionale, mai ales, în organizaţiile private de media, care
    acoperă cea mai mare parte a sectorului. Adina Marincea: De multe ori, standardele ori codurile jurnalistice
    lipsesc sau nu sunt aplicate sau sunt realizate aproape exclusiv de
    managementul organizaţiilor de media şi nu de către jurnalişti sau de asociaţii
    profesionale de jurnalism. Toţi aceşti factori duc la interferenţe în
    conţinutul editorial şi au existat mai multe cazuri de acuzaţii cu privire la
    finanţarea ilegală a presei de către diverşi actori economici şi politici sau
    chiar de cenzură jurnalistică.



    Vorbind despre
    interferenţe şi cenzură atingem un alt domeniu şi anume independenţa politică.
    Adina Marincea, revine cu detalii: În aria de risc cu privire la independenţa politică, sunt doi indicatori
    care înregistrează semnale de alarmă. Cazuri similare sunt în Slovacia,
    Slovenia şi Lituania.


    Politizarea excesivă a
    unei părţi a presei, mai ales a celei particulare, în vederea protejării unor
    interese, inclusiv, economice a patronatului, reprezintă una din concluziile
    altui studiu şi anume raportul FreeEx, elaborat de organizaţia
    non-guvernamentală ActiveWatch. Aici sunt prezentate cazuri de presiuni exercitate de patroni pentru
    ca anumite materiale care şifonau imaginea unor demnitari sau evidenţiau
    abuzurile lor să nu fie publicate. Sunt exemple de jurnalişti care, îndrăznind
    să facă acest lucru, au fost pedepsiţi prin suspendarea contractelor de colaborare.
    De asemenea, sunt descrise şi cazurile unor primari locali care se foloseau de
    presa din oraşul lor pentru a-şi şantaja rivalii politici. Pentru Răzvan
    Martin, dependenţa politică şi economică este cauzată şi de starea financiară
    proastă care nu s-a îmbunătăţit de la ieşirea din criza economică pentru
    anumite companii de mass-media.

    Răzvan Martin: Fiind foarte
    vulnerabile din punct de vedere economic şi poziţia lor devine foarte fragilă
    în faţa unor oameni politici sau diverşi finanţatori. În acelaşi timp, nu sunt
    convins că o situaţie economică mai bună a unor instituţii de presă sau
    publicaţii le-ar face mai puţin permeabile la anumite influenţe. Mi-e teamă că
    raţiunea lor de a exista este de a face astfel de jocuri politice şi nu de a
    informa public sau de a obţine un profit economic legitim. Mă refer la
    instituţiile de presă cele mai vizibile,
    mainstream, televiziunile de ştiri, cele care fac agenda publică. Dar
    nu vreau să generalizez pentru că există în continuare foarte mulţi jurnalişti
    oneşti şi instituţii de presă absolut onorabile. Mai ales în spaţiul online,
    există platforme media care produc jurnalism de calitate.



    Având situaţii economice şi editoriale total opuse
    între ele, cele două instituţii publice din domeniul audio-vizualului – TVR şi
    SRR – nu au fost nici ele scutite de probleme în ultimul an, potrivit
    raportului FreeEx privind libertatea presei în România. Răzvan Martin: Radioul public merge bine din punct de vedere economic, dar au existat
    probleme şi aici odată cu declanşarea unei campanii împotriva unui proiect
    absolut firesc de modificare a legii de funcţionare a serviciilor publice.
    Există şi o somaţie a CNA-ului pentru că s-a folosit abuziv spaţiul de emisie
    pentru a ataca acest proiect de lege. TVR este în pragul colapsului, a acumulat
    datorii imense, iar mediul politic nu manifestă niciun interes pentru a remedia
    situaţia.



    Recent, plenul Parlamentului a numit,
    prin vot, un nou Preşedinte-Director General al TVR.



  • Négociations entre gouvernement, patronats et syndicats

    Le Conseil National Tripartite s’est réuni mercredi à Bucarest pour renouer le dialogue social entre gouvernement, syndicats et patronats. Les trois parties n’ont pas réussi à parvenir au consensus, du moins à l’égard d’un moratoire sur la législation du travail proposé par l’exécutif. Agrée par les confédérations patronales, cette proposition a été rejetée par les syndicats déçus par l’absence de communication en matière de marché du travail.



    Les leaders syndicaux ont présenté l’argument qu’il est difficile de convenir un moratoire tant que l’ouverture n’existe pas ou un minimum de changement dans le cadre législatif qui permette d’entamer de plus larges débats visant les modifications législatives dans le domaine du marché du travail. Parmi les changements législatifs opérés nécessairement il y a, selon les syndicats, les problèmes de représentativité des partenaires sociaux dans la structure des conventions collectives à l’échelon national.



    En même temps, les syndicats estiment que les conventions collectives nationales devraient être ré-introduites car ce type de document peut protéger les intérêts des salariés roumains. Il faudrait, également, changer les stipulations limitant le droit de conflit de travail, estiment les syndicats qui ont demandé, aussi, une croissance graduelle du salaire minimum comme précise Bogdan Hossu, leader du Cartel ALFA : « Nous avons présenté au gouvernement un projet d’accord social qui stipule une croissance pas à pas du salaire minimum de sorte qu’en 2016 on aie le rapport entre le salaire minimum et le salaire moyen à hauteur de 50%. D’autres changements visent le droit au conflit de travail, actuellement limité par la loi ainsi que la convention collective unique à l’échelon national. »



    A leur tour, les patronats estiment qu’une croissance du salaire minimum est nécessaire, sans savoir s’ils peuvent appliquer les mesures demandés par les syndicats. Dan Matei Agathon, vice président de l’Alliance des Confédérations Patronales estime que : « Dans les unités qui font partie de nos confédérations il faut analyser combien peut-on augmenter le salaire minimum. En même temps, le salaire minimum doit âtre accru pour finir une fois pour toutes avec le travail au noir. »



    Par ailleurs, les huit confédérations patronales représentatives à l’échelon national ne sont pas d’accord de re-instituer la convention collective de travail à l’échelon national. Leur argument : ce type de document n’existe pas dans la plupart des pays de l’Union Européenne et, donc, la Roumanie serait désavantagée vis-à-vis des autres pays l’entourant. La Belgique est le seul pays de l’UE où une telle convention est en vigueur. Lors de la rencontre de mercredi, les participants ont décidé d’organiser un groupe de travail ayant pour objectifs principaux de stabiliser les emplois existants et d’en créer de nouveaux. (trad.: Costin Grigore)