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  • 24/12/2021 (mise à jour)

    24/12/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — La 5e vague de la pandémie de coronavirus, qui sera plus grave que la 4e, arrivera en Roumanie en moins de 3 semaines, estime le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode. La propagation du variant Omicron est accélérée à cause du fait que les travailleurs roumains de l’étranger reviennent au pays pour fêter Noël en famille, a-t-il expliqué. En attendant, la Roumanie a rapporté ce vendredi 717 nouveaux cas d’infection au virus SARS–CoV–2 dépistés en 24 h. Durant le même intervalle, 44 décès ont été rapportés, dont 2 antérieurs à la période de référence, a fait savoir le Groupe de communication stratégique. Depuis le déclenchement de la pandémie sur le territoire de la Roumanie, 1,8 millions de personnes ont été infectées au coronavirus et plus de 58 000 malades sont décédés des suites de la Covid-19. Par ailleurs, à moins de 24 h de l’approbation par les Etats-Unis du traitement anti-Covid appelé « Paxlovid », le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a démarré les démarches pour apporter ce nouvel antiviral en Roumanie, fait savoir le ministère de la Santé de Bucarest. Jeudi, M Rafila s’est entretenu avec les représentants de la compagnie Pfizer qui produit ce médicament. Selon les études scientifiques, ce nouveau traitement réduit le risque d’hospitalisation et de décès de près de 90 % s’il est administré durant les premiers jours de la maladie. Jeudi encore, les Etats-Unis ont autorisé un autre médicament antiviral contre la Covid-19 produit par la compagnie Merck.



    Loi — La loi par laquelle le gouvernement roumain peut adopter des ordonnances d’urgence pendant les vacances parlementaires a été promulguée ce vendredi par le président Klaus Iohannis. Ainsi, le cabinet de Bucarest est habilité à prendre des décrets d’urgence dans des domaines qui ne font pas l’objet de lois organiques, durant la période allant de la fin de la seconde session ordinaire de l’année 2021 jusqu’à la reprise des travaux du parlement dans la première session ordinaire de 2022. Les domaines de régulation pour lesquels le gouvernement est habilité à passer des ordonnances d’urgence sont les suivants : finances, économie et énergie, développement, travaux publics et administration, affaires intérieures, agriculture et développement rural, environnement et forêts, transports et infrastructure, santé, recherche, culture, jeunesse et sports, fonds européens ainsi que la prorogation ou la modification de certains délais prévus dans des dispositions règlementaires ayant pouvoir de loi.



    Veille de Noël — Pour les fidèles orthodoxes, les gréco-catholiques et les catholiques du monde entier, le 24 décembre est la veille de Noël, alors que le 25 décembre ils célèbrent la naissance de Jésus-Christ. En Roumanie, la veille de Noël est marquée par de nombreuses traditions. Parmi elles : aller de maison en maison en chantant des cantiques de Noël. Les groupes de chanteurs, enfants ou adultes, symbolisent les anges et les bergers qui ont été les premiers à annoncer la naissance de Jésus. Ils transmettent aussi de vœux de santé et de prospérité et sont récompensés par les hôtes par des fruits, des bretzels, des sucreries et de l’argent. C’est toujours la veille de Noël que les prêtres bénissent les maisons des fidèles. « La fête de Noël nous appelle tous à être plus généreux, comme les Rois mages, à offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux personnes âgées, aux malades, aux pauvres et à celles et ceux qui sont seuls, endeuillés et attristés », dit le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine. La fête de Noël est marquée par des messes religieuses spéciales tenues dans les églises et les monastères à travers le pays, par de belles traditions et par des repas copieux à plats spécifiques. Les orthodoxes de rite ancien, majoritaires en Russie, en Ukraine, en Serbie et en Géorgie, fêtent Noël le 7 janvier.



    Police — En Roumanie, plus de 8 000 policiers sont prêts à agir en cette fin de semaine, aux côtés d’autres structures du ministère de l’Intérieur, afin de prévenir, de dissuader et de lutter contre les incivilités durant la fête de Noël. Des équipes mixtes de policiers, gendarmes, police locale, sapeurs-pompiers et représentants de la Direction sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité alimentaire circuleront dans les centres commerciaux, sur les marchés volants et dans les moyens de transport en commun afin de s’assurer que les mesures de protection sanitaire sont respectées, pour éviter une hausse du nombre des cas de Covid. Des hélicoptères de l’Inspection générale de l’aviation aideront à surveiller le trafic routier en fournissant des données en temps réel aux autorités. Enfin, les autorités surveilleront de près la vente des produits alimentaires et renforceront les vérifications auprès des sociétés commerciales, notamment celles qui collectent et transportent des valeurs monétaires, telles les banques, les hypermarchés et les centres commerciaux.



    Pays à risque — La liste mise à jour des pays à risque épidémiologique a été publiée ce vendredi. Dans la zone rouge l’on retrouve désormais Malte, un pays où le taux d’incidence de cas de Covid est à la hausse. Dans la zone jaune figurent plusieurs pays où le nombre des infections a baissé, tels la Russie, la Serbie et l’Ukraine. En même temps, la République de Moldova voisine est maintenant dans la zone verte des pays à bas risque épidémiologique. Le Comité national pour les situations d’urgence a approuvé de nouvelles exceptions à la norme de la quarantaine à l’arrivée en Roumanie : il s’agit du personnel qui débarque des navires fluviaux battant pavillon roumain et de plusieurs catégories de conducteurs, notamment des chauffeurs de poids lourds transportant un maximum de 2,4 tonnes de marchandises et ceux transportant plus de 9 passagers depuis l’espace économique européen.

  • 29.08.2021

    29.08.2021

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie reste dans la zone verte de la situation
    épidémiologique, mais le nombre des nouveaux cas de coronavirus est à la
    hausse, tout comme celui des patients en soins intensifs. 1115 malades de
    Covid-19 étaient hospitalisées samedi, dont
    243 en réanimation. Samedi encore, 1015 nouveaux cas de contamination
    ont été rapportés, sur quelque 44 000 tests effectués, soit un taux de
    positivité de 2,3%. La plupart des cas ont été recensés à Bucarest, la
    capitale, ainsi que dans les départements de Cluj (centre), Timis (ouest) et
    Iasi (est). Malgré la hausse de nouveaux cas de coronavirus, l’intérêt de la
    population pour la vaccination reste très bas : près de 8 700 personnes ayant
    été vaccinées samedi. Jusqu’ici quelque 5 millions 100 mille Roumains été
    vaccinés au schéma complet. Dans ce contexte, la ministre de la Santé, Ioana
    Mihaila, a fait savoir que si les chiffres de la pandémie empiraient, les autorités
    prendraient en compte la mise en place de nouvelles restrictions de circulation
    pour les personnes non vaccinées. Les écoles seront les dernières à être
    concernées par des restrictions, a encore précisé la ministre. A son avis, les
    autorités ne devraient pas supporter les dépenses des tests pour certaines
    catégories sociales, tant que l’immunisation est gratuite pour tous.

    Pays à risque – La liste des pays à risque épidémiologique vient d’être mise à jour par les autorités roumaines. Désormais sur la liste rouge, des pays à grand risque épidémiologique l’on retrouve la Grèce (qui y était déjà), la Turquie, la Macédoine du Nord, l’Espagne et la Suisse. Cela veut dire que seuls les voyageurs vaccinés contre le coronavirus ne seront pas tenus à observer la quarantaine en rentrant en Roumanie depuis ces pays. Sur la liste jaune l’on retrouve maintenant des pays où les cas de contamination au coronavirus sont à la hausse, tel la Bulgarie, la Serbie, l’Albanie, la Slovénie, le Japon, la Palestine et les Philippines. Les touristes arrivant de ces pays en Roumanie devront présenter le certificat de vaccination, une preuve d’avoir eu la maladie ou un test PCR négatif pour éviter la quarantaine. Enfin, dans la zone verte, sans risque épidémiologie figurent les Emirats Arabes Unis, le Kowaït et les Îles Vierges Britanniques.


    Exposition -
    Un avion des Forces aériennes roumaines transporte ce dimanche en Espagne les
    objets qui seront présentés dans le cadre de l’exposition « Trésors
    Archéologiques de la Roumanie – les racines daces et romaines ». L’exposition
    réunit 835 objets d’exception provenant des collections de 39 musées roumains,
    elle sera ouverte au public au Musée national d’archéologie de Madrid, étant
    coordonnée par le Musée national d’histoire de la Roumanie. L’inauguration aura
    lieu le 30 septembre prochain et l’exposition pourra être visitée jusqu’à la
    fin janvier 2022. Organisée sous l’égide des ministères roumains de la Culture
    et des AE, avec le soutien du ministère de la Défense, cette manifestation fait
    partie du Programme de diplomatie publique et culturelle marquant
    l’anniversaire des 140 années de relations diplomatiques entre la Roumanie et
    l’Espagne. L’exposition est aussi organisée sous le haut patronage du Roi
    Philippe IV d’Espagne et du président de la Roumanie, Klaus Iohannis.

    Festival Enescu
    – La 25ème édition du Festival International George Enescu a débuté samedi soir
    par la célèbre Rhapsodie Roumaine No 2. Plus de 3 500 musiciens roumains et
    étrangers participent du 28 août au 26 septembre à cette édition qui marque les
    140 ans écoulés depuis la naissance du plus grand compositeur roumain, George
    Enescu. Les spectacles auront lieu aussi bien à Bucarest, que dans les villes
    de Cluj, Sibiu, Brasov (centre), Pitesti (sud), Timisoara (ouest), Satu Mare
    (nord-ouest), Iasi (nord-(est) et Constanta (est). Les 78 concerts prévus dans
    la capitale s’inscrivent dans quatre catégories: Les Grands Orchestres du
    monde, Concerts et Récitals, la Musique du XXIème et Enescu et ses
    contemporains. L’édition 2021 « réunira les plus importants musiciens du
    moment, tout en promouvant l’idée des cultures européennes unies » a
    affirmé le directeur du festival, le chef d’orchestre russe, Vladimir Jurowski.
    Radio Roumanie est, aux côtés de la Télévision publique, co-producteur du
    Festival international George Enescu. Ce dimanche à l’affiche du
    festival : un concert de l’Orchestre de chambre de la République de
    Moldova avec pour solistes le violoniste Valentin Serban et le violoncelliste
    Jae Min Han, les gagnants du Concours international George Enescu de l’année
    dernière. Ce concert ouvrira la section « Enescu et ses contemporains ».
    De même, l’Orchestre symphonique de Londres, ayant Simon Rattle au pupitre,
    montera sur scène aux côtés de la Chorale Académique de la Radio roumaine
    dirigée par Ciprian Ţuţu, pour un récital Enescu – Stravinski.



    Météo – La
    météo est toujours instable en Roumanie. Une alerte orange aux pluies
    abondantes concerte jusqu’à lundi matin plusieurs départements du sud et du
    centre du pays. Ici les précipitations pourraient dépasser par endroits les 60
    l/m². Une alerte jaune au vent, à la pluie torrentielle et aux phénomènes orageux
    est en vigueur aussi dans le nord, le centre, l’est et par endroits dans le sud
    et en montagne. Les maxima de ce dimanche iront de 18 à 30 degrés. A Bucarest, après
    une matinée sous la pluie, il faisait 22 degrés à midi, avec un ciel plutôt
    couvert.

  • 15.08.2021

    15.08.2021

    Marine – La
    Journée de la Marine roumaine a été marquée ce dimanche, 15 août, à Constanţa,
    le plus grand port roumain à la mer Noire, dans le cadre d’une cérémonie tenue
    sans public, en raison de la pandémie. Présent à la cérémonie, aux côtés de
    hauts responsables de l’Etat roumain, le président Klaus Iohannis a félicité
    les marins roumains, soulignant que l’esprit de sacrifice, le dévouement et le
    professionnalisme étaient leur plus grandes qualités. Selon lui, l’importance
    stratégique de la mer Noire pour la sécurité euro-atlantique est aujourd’hui
    une certitude. Les défis en matière de sécurité, militaires, non – militaires,
    conventionnels, hybrides et cybernétiques existent toujours, c’est pourquoi un
    engagement soutenu s’impose afin de renforcer la sécurité et la résilience
    nationale, a encore précisé le chef de l’Etat roumain. A la fin de la cérémonie
    de Constanţa, une formation d’hélicoptères de combat Puma Naval, un hélicoptère
    IAR Puma et d’aéronefs MIG-21 et F-16 des Forces aériennes Roumaines, ainsi que
    d’aéronefs britanniques Typhoon et un avion de recherche américain P-8 ont
    survolé le port militaire. Sur mer, un défilé des navires militaires a eu
    lieu, dirigé par la frégate Mărășești, le plus grand bâtiment de guerre jamais
    construit en Roumanie. La fête de la marine roumaine s’achèvera par un
    spectacle d’artifices. La Journée de la Marine roumaine est marquée chaque année
    le 15 août, jour de la fête chrétienne de la Dormition de la Mère de Dieu,
    protectrice des marins du monde entier.




    Fête -
    Et justement, les chrétiens orthodoxes de Roumanie célèbrent ce dimanche la
    Dormition de la Mère de Dieu, ou la fête de la Sainte Marie. Plusieurs
    pèlerinages sont organisés à cette occasion. Par ailleurs, ce 15 août l’on
    marque aussi les 150 ans écoulés depuis la première réunion des Roumains du
    monde et le premier Congrès des étudiants roumains, tenus les 15 et 16 août
    1871 au monastère de Putna (nord-est). A ce moment-là était affirmé l’idéal des
    roumains de s’unir pour former un seul pays. Parmi les pèlerins présents ce
    dimanche à Putna figurent 650 étudiants roumains, venus pour participer à un
    nouveau Congrès.




    Pays à risque – Une
    liste mise à jour des pays à risque épidémiologique est entrée en vigueur ce 15
    août. Désormais sur la liste rouge des pays à haut risque l’on retrouve la
    Turquie, Israël et les Etats-Unis, qui s’ajoutent à des pays tels l’Espagne, la
    Grèce, la Grande Bretagne et le Portugal qui y figuraient déjà. Notons que
    les personnes entrant en Roumanie depuis des pays se trouvant sur la liste rouge
    sont tenues à observer une quarantaine. En revanche, les Pays-Bas et Malte
    reviennent sur la liste jaune. Par ailleurs, à compter du 13 août, pour passer
    la frontière au niveau des Etats-membres de l’UE le certificat vert numérique
    est le seul document reconnu comme attestant la vaccination anticovid, le
    résultat négatif d’un test ou encore le fait d’avoir été malade de Covid-19. Il
    faut présenter un tel certificat en rentrant depuis un pays se trouvant sur la
    liste jaune ou rouge. Les personnes rentrant en Roumanie depuis un pays
    figurant sur la liste verte (à bas risque épidémiologique) ne sont pas tenues
    de présenter le certificat vert numérique ni d’observer la quarantaine.


    Covid en RoumanieDimanche,
    la Roumanie a rapporté 323 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 dépistés
    en 24 h et 6 décès causés par la Covid. 112 patients sont actuellement en sons
    intensifs. En dépit des avertissements, le rythme de la campagne nationale de vaccination
    reste assez faible. A l’heure où l’on parle quelque 5 millions de Roumains sont
    vaccinés au schéma complet.


    Météo – Canicule et inconfort thermique
    accentué ce dimanche dans l’ouest et le sud-ouest de la Roumanie. Les maxima du
    jour varient entre 34 et 37 degrés. D’ailleurs, il fait très chaud sur
    l’ensemble du territoire. Le ciel est quand même couvert sur les montagnes où
    il pleut par endroits. Les météorologues annoncent que cette vague de chaleur
    se répandra sur l’ensemble du pays d’ici mardi, notamment sur le sud, le centre
    et l’est et s’attendent à des maxima allant jusqu’à 38 degrés à l’ombre en
    début de semaine. 30 degrés à midi à Bucarest.

  • 13.11.2020

    13.11.2020

    Pandémie – Le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte en Roumanie, à commencer par ce samedi. Selon le chef du département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, les mesures de protection sanitaire décidées antérieurement aux côtés des spécialiste épidémiologistes restent en vigueur et seront valables y compris durant l’élection parlementaire du 6e décembre. Pour ce qui est des bureaux de vote organisés à l’étranger, un ordre commun des ministères de la Santé et des AE sera émis pour réglementer les procédures sanitaires pendant le vote. De même, le gouvernement de Bucarest offrira temporairement, pendant la période de la pandémie, le droit à la libre pratique aux médecins licenciés des facultés de médecine et aux médecins résidents, quel que soit leur année de formation, pour qu’ils puissent travailler sous surveillance dans les hôpitaux ayant des sections pour les malades de Covid -19.

    Vendredi, la Roumanie a rapporté près
    de 9500 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus dépistés en 24h. 1149
    malades sont actuellement en soins intensifs, alors que 174 malades de Covid
    dont décédés en Roumanie ces 24 dernières heures.

    Pays à risque – A Bucarest, le comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays à risque épidémiologique élevé dont les voyageurs seront placés en quarantaine une fois arrivés en Roumanie. La liste entre en vigueur ce vendredi. Parmi les pays se trouvant dans la zone jaune, dont les voyageurs seront tenus à s’isoler à domicile pendant 14 jours figurent l’Arménie, l’Autriche, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, la France, la Jordanie, l’Italie, la Lituanie, Les Pays-Bas, la Pologne, La Slovaquie, l’Espagne, le Portugal, et la Hongrie. Par ailleurs, à compter du 23 novembre, toute personne arrivant en Espagne depuis un pays à risque épidémiologique devra présenter un test négatif au Sars-Cov-2 effectué au maximum 72 h d’avance, alors que le document doit être rédigé en anglais ou en espagnol. S’y ajoute un formulaire sur l’état de santé de chaque voyageur, à remplir avant le voyage en Espagne.

    Economie – La Roumanie a connu une baisse de 6% de son économie au 3e trimestre de cette année, par rapport à la même période de 2019, constate l’Institut national de la statistique. En revanche, par rapport au trimestre antérieur de 2020, l’économie roumaine a enregistré une croissance de 5,6%. De même, entre le 1er janvier et le 30 septembre 2020, le PIB de la Roumanie a baissé de 5,1% par rapport à la même période de 2019. Livres – La 27e édition de la foire du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie se déroulera du 16 au 22 novembre exclusivement en ligne. Il s’agit notamment d’assurer la continuité de ce riche événement culturel d’une tradition de plus d’un quart de siècle. Des événements en ligne seront diffusés sur le site www.gaudeamus.ro et sur la page Facebook de la foire : interviews avec les différents écrivains dont les livres pourront être achetés dans le cadre de la foire, débats, lancements de livres, messages lancés par les auteurs. Le président honoraire de cette édition et l’écrivain roumain Norman Manea.

    Musées – En Roumanie, la 16e édition de la Nuit des musées prévue le 14 novembre aura lieu en ligne cette année en raison de la pandémie. Une soixantaine de musées et d’opérateurs culturels des quatre coins du pays y proposent des activités interactives sur les réseaux sociaux et sur leurs sites ainsi que sur le site du Réseau national des musées.

    Londres – A compter du 1er janvier prochain, les ressortissants de l’UE peuvent se rendre en Grande Bretagne sans visa pour une période maximum de 6 mois, selon le nouveau système d’immigration, publié par Londres. Plusieurs entrées au Royaume Uni sont permises au cours de la période mentionnée, mais il sera impossible d’y vivre pratiquement en se servant de la procédure des visas répétés, ni d’y travailler, ni d’y accéder des fonds publics. Pour travailler, vivre ou étudier en GB, il faudra demander un visa. Celui-ci sera accordé selon un système de points et il faudra remplir une demande de visa sur le site du gouvernement britannique. Les points sont accordés en fonction des critères remplis, selon les exigences de Londres.

    Météo – Ciel couvert et temps morose – aujourd’hui notamment dans le sud de la Roumanie et par endroits sur le reste du territoire. On attend des précipitations mixtes sur les sommets des montagnes, où le vent est plus fort aussi. Les maxima de la journée iront de 6 à 13 degrés. 8 degrés sous un ciel gris à midi à Bucarest.

  • 26.07.2020 (mise à jour)

    26.07.2020 (mise à jour)

    Covid-19 – Dimanche a été le cinquième jour consécutif avec plus de 1.000 nouveaux cas
    d’infection au nouveau coronavirus en Roumanie. Le bilan actuel est de 44.798
    malades de Covid-19, depuis le début de la pandémie, dont plus de 25.643 ont
    guéri. Plus de 6.662 patients sont hospitalisés actuellement, dont 351 sont en
    soins intensifs. 22 nouveaux décès font monter ce bilan tragique à 2.187 morts. Le Groupe de communication
    stratégique précise que les laboratoires spécialisés ont effectué 1.102.901
    tests de dépistage de l’infection au SARS-CoV-2, à l’échelle nationale. A
    l’étranger, 5.329 Roumains ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus,
    principalement en Allemagne et en Italie, et 123 d’entre eux en ont perdu la
    vie. Ce dimanche, dans le département de Timiş (ouest), la ville de Făget et
    trois villages avoisinants ont été mis en quarantaine pour 14 jours, sur
    décision du Département pour les situations d’urgence. Cette petite ville, où
    47 personnes ont été dépistées positives au SARS-CoV-2, est la troisième
    localité de Roumanie placée en quarantaine, après les communes de Cartojani, dans le département de Giurgiu et
    de Gornet, dans le département de Prahova (les deux dans le sud).Dans ce
    contexte, Chypre a décidé de ne plus accepté des touristes roumains sur son
    territoire. Les Roumains qui se rendent sur l’île pour d’autres raisons que le
    tourisme seront placés en isolement pour une période de 14 jours. La Grèce a
    rendu obligatoire le test de dépistage de la Covid-19 aussi pour les ressortissants
    roumains qui s’y rendent par avion ; jusqu’à présent, le test de dépistage
    était obligatoire uniquement pour ceux qui y allaient par voie routière. Le
    test doit être effectué au maximum 72 heures avant l’entrée dans ce pays, avec
    la possibilité l’effectuer aussi à l’arrivée sur les aéroports hellènes. L’Autriche
    a elle aussi introduit de nouvelles conditions d’accès des personnes en
    provenance de Roumanie. La période de validité du test de dépistage du
    coronavirus a été réduite à 72 heures, au lieu de 4 jours antérieurement,
    tandis que la période d’isolement a baissé de 14 jours à 10 jours. Ces mesures
    resteront en vigueur au moins jusqu’au 30 septembre. Enfin, l’Italie a
    également changé les règles d’accès sur son territoire pour les ressortissants
    roumains et bulgares, qui, une fois entrées sur le territoire italien, devront
    observer 14 jours de quarantaine.














    Liste – Le
    Comité national pour les situations d’urgence de Roumanie a mis à jour la liste
    des pays et des zones à risque épidémiologique élevé. La liste actuelle
    comprend 44 pays dits jaunes et parmi lesquels se trouvent l’Argentine, le
    Brésil, la Bosnie-Herzégovine, les Etats-Unis, Israël, le Luxembourg, la
    Macédoine du Nord, le Monténégro, la République de Moldova, la Russie et la
    Serbie. Toutes les personnes arrivant de ces pays et zones seront placées en
    quarantaine pour une période de 14 jours, à leur domicile ou dans un endroit de
    leur choix ou bien établi par les autorités. La nouvelle liste entre en vigueur dans la
    nuit de dimanche à lundi. La dernière mise à jour avait été opérée le 7 juillet
    dernier.


    Tennis – La
    joueuse de tennis roumaine Simona Halep, la numéro 2 mondial et championne en titre à Wimbleon,
    s’est retirée du tournoi WTA de Palerme (Italie), le premier du circuit féminin
    à avoir lieu après la pause imposée par la pandémie de coronavirus. Selon les
    organisateurs, elle a pris cette décision à cause de la quarantaine de 14 jours
    imposée par l’Italie à toutes les personnes en provenance de Roumanie et de
    Bulgarie, où le nombre de cas de Covid est à la hausse. Le tournoi de Palerme
    se jouera sur terre battue, du 3 au 9 août. Simona Halep n’a plus joué dans une
    compétition officielle depuis le tournoi de Dubaï, en février dernier,
    lorsqu’elle s’est imposée en finale devant la Kazakhe Elena Rybakina. Le
    directeur du tournoi WTA de Palerme,
    Oliveiro Palma, s’est dit attristé et déçu par la décision prise par la joueuse
    roumaine.




    Cinéma – Les
    réalisateurs roumain Cristi Puiu et allemand Christian Petzold, l’actrice
    française Ludivine Sagnier, l’écrivain italien Nicola Lagioia, les
    réalisatrices britannique Joanna Hogg et l’Autrichienne Veronika Franz
    composent le jury présidé par l’actrice australienne Cate Blanchett de la 77-e
    édition du Festival international du film de Venise, qui se déroulera du 2 au 12
    septembre 2020. Représentant de ce que l’on appelé « la nouvelle
    vague du cinéma roumain », le réalisateur, Cristi Puiu (53 ans), a
    débuté en 2001, avec le film « Le Matos et la Thune ». En 2005, son
    deuxième long-métrage, la comédie noire « La mort de Dante Lăzărescu »,
    a connu un immense succès auprès du public et a été récompensée du Prix
    « Un certain regard » au Festival de Cannes. En 2020, Cristi Puiu a
    remporté le prix du meilleur réalisateur de la Section « Encounters »,
    à la Berlinale.

    Météo – En Roumanie, un avertissement
    de mauvais temps est en vigueur de dimanche soir à lundi soir et concerne la
    plupart du territoire national. Lundi, les températures se situeront entre 23°
    et 34°.



  • Réduire les décalages  entre les différents Etats et régions de l’UE

    Réduire les décalages entre les différents Etats et régions de l’UE

    Des différences significatives se font jour entre les Etats et les régions de l’UE en matière de développement. A l’Est du continent, en Roumanie ou en Bulgarie, par exemple, les salaires sont plus bas qu’en Allemagne ou dans les pays nordiques et l’accès de la population au système de santé, à l’éducation ou à une infrastructure moderne de transport est plus difficile.

    C’est pourquoi, l’UE a mis au point des politiques censées réduire les décalages entre les différents pays ou régions, dont la plus importante est celle dite de cohésion. Son principal but est de promouvoir des stratégies de développement, par une intervention dans des domaines clés : infrastructure, recherche et innovation, emploi, éducation, milieu d’affaires, protection de l’environnement, changements climatiques, efficacité énergétique. Il s’agit d’un paquet de politiques à appliquer au niveau régional ou même local, par le biais des investissements publics dans ces domaines essentiels.

    Au-delà de son aspect financier, la mise en place de la politique de cohésion dépend surtout de la capacité des Etats et des régions à absorber les fonds disponibles – un sujet qui s’est trouvé au centre des manifestations organisées récemment à Bruxelles, dans le cadre de la Semaine européenne des régions et des villes. En ouverture de l’événement, la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, et le président du Comité des régions, Karl-Heinz Lambertz, ont présenté le 7e rapport sur la cohésion économique, sociale et territoriale dans l’UE.

    En analysant la situation actuelle, le document montre que l’économie de l’Europe est en train de se redresser, mais que des disparités continuent d’exister entre les Etats membres ou à l’intérieur de ces Etats. Depuis une vingtaine d’années, la politique de cohésion a donné des résultats dans toutes les régions de l’UE, ayant été une source importante d’investissements – affirme le document. Durant les 10 dernières années, elle a créé 1,2 millions d’emplois, alors que les investissements publics favorisant la croissance économique ont chuté dans beaucoup d’Etats membres.

    Corina Creţu : « Depuis 2015, les décalages entre les régions se réduisent à nouveau, pourtant des citoyens de l’UE vivent encore dans des régions où le PIB est inférieur à celui enregistré avant la crise. Ces dernières années, les régions plus pauvres de l’Europe ont progressé vers la moyenne européenne, mais le chemin à parcourir est encore long jusqu’à ce qu’elles puissent offrir les mêmes opportunités à leurs citoyens. Par contre, les régions plus riches de l’Union ont enregistré une croissance plus rapide, même si elles sont confrontées à la pression migratoire, à l’exclusion sociale, à la pauvreté, à la pollution et aux inquiétudes liées à la sécurité. Les régions classées au milieu, que nous appelons « régions en transition », ont enregistré un ralentissement de la croissance du PIB par habitant et une stagnation des salaires ; le secteur industriel n’a pas progressé et ces régions demeurent les plus vulnérables aux défis de la mondialisation. »

    En l’absence de la politique de cohésion, la crise économique que le monde vient de traverser aurait touché davantage l’Europe – a estimé Corina Creţu : « Les investissements financés par la politique de cohésion ont joué un rôle essentiel pendant la crise économique et après. Ils restent, pour nombre de pays, la seule source d’investissements stables à long terme. Comme on le sait déjà, soumis à une pression financière, beaucoup de budgets nationaux renoncent d’abord aux investissements. Dans l’UE, plus de 8% des investissements publics – voire 15% dans certains pays – sont financés par la politique de cohésion. Dans ces Etats, plus de la moitié des connexions Internet à haut débit, des travaux de rénovation des écoles ou des kilomètres de route construits ou réhabilités est financé à travers la politique de cohésion. Les investissements ont fait progresser le PIB des 12 pays ayant intégré l’UE en 2004 et 2007. Grâce à la politique de cohésion, leurs PIB ont augmenté de 3% en 2015 et de 6% actuellement, soutenant une convergence réelle ».

    Selon les statistiques officielles, pour la période 2014-2020, la Roumanie s’est vu allouer quelque 23 milliards d’euros provenant des fonds de cohésion, soit 10% de plus par rapport à la période 2007-2013. Elle a pourtant des difficultés à absorber ces fonds, notamment en raison de la faible capacité administrative enregistrée au niveau aussi bien national que régional ou local. Soit les possibilités de co-financement ou la compétence nécessaire pour mettre en œuvre des projets manquent, soit il n’y a tout simplement pas de volonté politique.

    Des solutions existent, pourtant, selon la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu : « J’ai toujours affirmé que l’argent, ce n’est pas tout. C’est la capacité administrative qui compte le plus. Pour la période 2014-2020, nous avons introduit un certain nombre de préconditions, ainsi que des recommandations spécifiques pour les différents Etats membres et, à mon avis, certains d’entre eux ont fait des progrès. Nous offrons également des instruments, des plateformes, des conseils, un dialogue direct – il y a plus de 3 mille personnes qui travaillent sur le terrain. A mon avis, les échanges de bonnes pratiques sont importants, car il faut voir de ses propres yeux pour savoir ce que l’on doit faire. »

    Selon la Commission Européenne, début 2018 sera lancée une consultation publique concernant la future politique de cohésion. En mai prochain, la Commission présentera sa proposition pour le cadre financier pluriannuel, suivie de propositions concrètes pour la politique de cohésion après 2020. (Trad. : Dominique)

  • Michel Beine (Belgique) – d’où vient le nom « Roumanie » ?

    Michel Beine (Belgique) – d’où vient le nom « Roumanie » ?

    Le nom de notre pays est ancien et provient du latin ; il apparaissait dans des textes latins depuis la fin de l’antiquité et au Moyen Age. Ainsi, l’appellation de Roumanie est attestée tôt au sujet de l’espace danubien (une lettre d’Auxentius de Durostorum, datée autour de l’année 383). Le plus ancien document connu en roumain, et qui atteste la dénomination du pays, « Pays roumain », est une lettre écrite par un certain Neacşu au juge de Braşov, en 1521.



    Et dans ce texte roumain, la principauté nommée par les étrangers « Valachie » est appelée « Pays roumain » (Ţara Românească). L’historien Ioan-Aurel Pop, membre de l’Académie roumaine et président de l’Université Babeş-Bolyai de Cluj (centre), précise dans un discours que le terme de Roumanie (România) n’est qu’une forme de l’appellation Pays roumain, et que cette appellation a circulé par le passé parallèlement à la dénomination de Valachie, donnée par les étrangers.



    Ainsi, l’académicien précise que « des sources anciennes indiquent avec certitude que les provinces roumaines étaient parfois désignées comme Terrae Valachorum ou Valachiae, soit des pays des Roumains. C’est là, entre le Danube et les Carpates Méridionales (appelées par les Occidentaux Alpes de Transylvanie) que s’est formé, au tournant du XIIIe et du XIVe siècles, par la réunification de plusieurs Vlachies, le prototype de l’Etat médiéval roumain, soit la Valachie ou le Pays roumain.



    Pour les Roumains, le nom de Roumanie n’est qu’une forme de l’appellation Pays roumain, adaptée aux temps modernes, mais extraite du passé, avec des racines dans le passé et justifiée par l’histoire », donc « absolument identique à celle de Pays roumain », explique l’historien Ioan-Aurel Pop. Pour ce qui est des Etats médiévaux roumains, à compter du XIIIe siècle, les documents historiques comportent des informations sur les débuts des principautés de Moldavie et de Valachie.



    En même temps, la Transylvanie entre dans la sphère d’influence du catholicisme. Au XVe siècle, l’Empire ottoman conquiert la Dobroudja, et suite à la bataille de Mohacs, toute la Péninsule balkanique et une grande partie de la Hongrie deviennent pachaliks. Toutefois, la Transylvanie (où règnent des voïvodes hongrois), la Moldavie et la Valachie (avec des voïvodes roumains) restent des principautés autonomes, avec leurs propres Conseils, souverains, lois, armées, flottes, ambassadeurs et avec leur religion chrétienne ; elles paient un tribut à la Sublime Porte, sans faire partie de l’Empire ottoman. Une des premières références explicites à un « territoire ethnolinguistique roumain » comprenant la Valachie, la Moldavie et la Transylvanie est à retrouver dans un ouvrage du chroniqueur Costin, au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, le prince érudit Dimitrie Cantemir désigne systématiquement les trois principautés habitées par les Roumains sous le nom de Pays roumain.



    Le peuple roumain s’est formé au nord et au sud du Danube, comme partie de la romanité orientale, entre le IIe siècle av. J.-C. et le IXe siècle, soit des premiers contacts commerciaux entre les Daces (peuple d’origine thrace) et les Romains jusqu’à la formation de la langue roumaine. Les principales étapes de la formation du peuple roumain ont été la période de domination romaine (les IIe et IIIe siècles dans la province de Dacie, et respectivement les Ier au VIIe siècle dans la région entre le Danube et le mer Noire), lorsque la romanisation a été exercée par les colons, les vétérans, l’administration romaine, formant la population daco-romaine. Ensuite, la continuité des Daco-Romains au nord du Danube après le retrait de Dacie sous l’empereur Aurélien, en 271. Aurélien retire ses armées de Dacie parce que l’Empire ne pouvait plus assurer la défense de la province face aux attaques des peuples migrateurs.



    Durant les grandes migrations des peuples germaniques, slaves, turciques et finno-ougriens, les locuteurs de latin de cet espace voient s’ajouter des peuplades de langue germanique (au IIIe siècle) et surtout les peuplades slaves (aux VIe-VIIe siècles). Le mélange des Daces, des Romains et des nouveaux arrivants s’est passé au nord et au sud du Danube, pendant plusieurs siècles. Au nord du Danube, vous avez donc les Roumains, issus de ce processus.



    Au sud du Danube, les Thraces et les Romains ont donné les Thraco-Romains, et ces derniers avec les Slaves ont donné les Aroumains, les Méglénoroumains et les Istroroumains. Les fouilles archéologiques indiquent une continuité d’habitation sur ce territoire. Les Roumains figurent dans des sources historiques à compter du VIIe siècle sous le nom de Valaques, mais sont attestés clairement à peine aux XIIe-XIIIe siècles, par des chroniqueurs étrangers — dans la Chronique d’Anonymus, dans le Chant des Nibelungen e. a..



    La langue roumaine fait partie des langues romanes ; elle s’est formée avec le peuple roumain, par la symbiose du latin parlé par les colons romains et de la langue géto-dace, nos ancêtres, avec plusieurs influences au cours des âges, suite au contact des populations slaves. L’élément slave est pourtant secondaire et n’a pas influencé le caractère roman de notre peuple ni de sa langue. Le roumain s’est formé entre le IIIe siècle av. J.-C. et le VIe siècle, au nord et au sud du Danube.



    Au nord du Danube apparaît le dialecte daco-roumain ; au sud du fleuve — les dialectes mégléno roumain, istro roumain et aroumain. Les recherches linguistiques ont mis en exergue le caractère latin du roumain, donné par son lexique et sa structure grammaticale. Au Moyen-Age et à l’époque pré moderne, la langue acquiert des mots hongrois, turciques et grecs. Le français exerce une influence importante sur le roumain au XIXe siècle.

  • La semaine du 4 au 9 juillet 2016

    La semaine du 4 au 9 juillet 2016

    Projet de pays



    Le président roumain Klaus Iohannis a annoncé la mise en place d’un groupe chargé de mettre en page un nouveau projet de pays pour la Roumanie, dix ans après son adhésion à l’UE. : « Malheureusement, en Roumanie, nous avons eu de nombreux soi-disant projets de pays, des stratégies qui n’ont pas été appliquées et qui n’ont pas résisté, faute de consensus politique. Cette fois-ci, nous allons élaborer ensemble ce projet de pays qui guidera l’évolution à long et moyen terme de la Roumanie au sein de l’UE ; nous définirons la place, le rôle et le degré d’ambition de la Roumanie dans l’UE ».



    Le gouvernement de Bucarest a lancé, à son tour, un projet intitulé « La Roumanie compétitive », soumis au débat public. Les idées principales en sont de stimuler la productivité, le capital et les autres éléments qui aident au développement de la production nationale, avec un impact direct sur la main d’œuvre et la qualité de vie.




    Remaniement gouvernemental à Bucarest



    Le chef de l’Exécutif de Bucarest, Dacian Ciolos, a remercié quatre des 22 membres de son Cabinet. Il s’agit des titulaires des portefeuilles de l’Education, des Transports, des Communications et de la Relation avec les Roumains du monde. Le premier ministre a expliqué sa décision par le fait qu’il voulait donner un nouveau souffle à l’activité de son équipe. Dacian Ciolos : « La priorité des nouveaux ministres des quatre domaines est d’accélérer l’obtention de résultats dans le cadre de projets démarrés, mais qui, à mon avis, n’ont pas avancé suffisamment. Je veux qu’il y ait de nouveaux visages, avec une approche quelque peu différente, et qui permettent une valorisation du temps que nous avons encore à notre disposition, pour réaliser plusieurs engagements pris par le Gouvernement ».



    Les nouveaux ministres sont : le président de l’Université de Bucarest, Mircea Dumitru, à l’Education nationale, Sorin Buse — manager expérimenté de l’industrie automobile, à la tête des Transports, le chef de la Chancellerie du premier ministre, Dragos Tudorache, aux Communications et l’ambassadeur de Roumanie au Canada, Maria Ligor, chargé de la relation avec les Roumains du monde.




    Elimination des visas pour les Roumains



    Le premier ministre Dacian Ciolos considère que le sujet de l’élimination des visas pour les Roumains souhaitant voyager au Canada connaît une évolution positive. Il sera abordé la semaine prochaine, par les représentants de la Roumanie, du Canada et de la Commission européenne qui se réuniront à Bruxelles. Le chef du gouvernement de Bucarest a rappelé qu’en tant que membre de l’UE, la Roumanie, tout comme la Bulgarie, pourrait ne pas ratifier l’accord commercial UE-Canada, dont la signature, prévue en octobre, a besoin de la ratification préalable aux Parlements nationaux :


    En tant qu’Etat membre, nous disposons de plusieurs leviers que nous utiliserons sans aucun doute. Il est hors de question pour moi de signer un traité avec le Canada, sans que les citoyens roumains soient sur un pied d’égalité avec les autres citoyens européens quand il est question de bénéficier de cet accord.


    En avril dernier, le Canada et les USA se sont vu accorder trois mois supplémentaires pour se conformer à la politique de l’UE concernant la réciprocité en matière de visas. Les pays dont les ressortissants n’ont pas besoins de visas doivent, à leur tour, permettre la libre circulation de tous les citoyens communautaires. Ottawa impose actuellement des visas aux Roumains et aux Bulgares, tandis que Washington exige des visas pour les ressortissants de cinq Etats membres de l’Union, dont la Roumanie.




    La présidence slovaque de l’UE



    L’ambassadeur de Slovaquie en Roumanie, Jan Gabor, a présenté, à Bucarest, les priorités de son pays, qui assure pendant les six mois à venir la présidence tournante de l’UE. Ces priorités sont : une Europe économiquement solide et engagée au plan mondial, l’élargissement du marché unique et la migration. Le ministre roumain des Affaires étrangères Lazar Comanescu a assuré que l’Europe appuiera la Slovaquie dans les efforts en faveur du projet européen, ajoutant que l’Union doit faire preuve de crédibilité et de solidarité.




    Décision de la Cour constitutionnelle de la Roumanie concernant les élus locaux



    Les élus locaux condamnés à des peines de prison avec sursis perdent leur mandat, a décidé la Cour constitutionnelle de la Roumanie. Elle répondait ainsi à la saisine introduite par le président Klaus Iohannis, suite à l’adoption, par le Parlement, d’une disposition qui permettait à ces élus locaux de garder leurs fonctions. Le président par intérim de la Cour, Valer Dorneanu, a expliqué que la solution choisie par les parlementaires aurait créé un régime de discrimination et aurait détourné le but du législateur de défendre l’intégrité et la responsabilité des élus locaux.




    Coach allemand pour l’équipe nationale de foot de Roumanie



    L’Allemand Christoph Daum est le nouveau coach de la sélection roumaine de foot. C’est pour la première fois que la Fédération nationale fait appel à un entraîneur étranger pour préparer les tricolores. Christoph Daum, 62 ans, remplace Anghel Iordanescu, qui a mené l’équipe nationale au tournoi final de l’Euro 2016 où elle n’a pas réussi à aller au-delà de la phase des groupes. En Allemagne, Daum avait remporté avec le VfB Stuttgart, le titre de la Bundesliga et la Super coupe, au début des années 1990. Il a aussi entraîné, en Autriche, Austria Vienne qu’il a emmené au titre et à la Coupe de la ligue, et puis en Turquie, le Besiktas Istanbul avec lequel il a obtenu le titre de champion et la Super Coupe du pays, et aussi le Fenerbahce Istanbul, qui s’est adjugé deux titres nationaux sous sa direction. (trad. : Ileana Taroi)

  • Le message du président roumain, Klaus Iohannis, pour la Nouvelle Année

    Le message du président roumain, Klaus Iohannis, pour la Nouvelle Année

    Le président Klaus Werner Iohannis souhaite que 2015 constitue le début d’une « Roumanie de la normalité ». Dans le message traditionnel pour la Nouvelle année adressé aux Roumains vivant en Roumanie et dans la diaspora, le chef de l’Etat note que l’année dernière a apporté aux Roumains toute une série de défis et de changements. « En 2015 », dit Klaus Iohannis, « nous devrons construire de manière mûrement réfléchie, pour que l’espoir devienne réalité, et nous le ferons ensemble ».



    « Pour les fêtes », rappelle le président Klaus Iohannis , « nous sommes meilleurs les uns envers les autres ». « Nous avons plus de temps pour ceux qui connaissent des difficultés. Nous avons aussi un plus de confiance et d’espoir en l’avenir. Nous laissons de côté ce qui nous divise et préservons ce qui nous unit. »



    Klaus Iohannis indique aussi qu’en cette journée, sa pensée est pour tous les Roumains : « Ma pensée se dirige, aujourd’hui, vers vous tous, mes concitoyens du monde entier. Vers les plus jeunes, qui souhaitent avoir un avenir meilleur dans notre pays. Vers ceux qui, par leur travail et leur initiative, font progresser la Roumanie. Vers nos parents et nos grands-parents, qui nous ont frayé un chemin dans la vie. Ma pensée se dirige aujourd’hui vers ceux qui servent sous le drapeau de la Roumanie et ceux de nos alliés et nous font honneur. Et vers ceux pour lesquels la Roumanie est leur « chez soi », où qu’ils se trouvent. »



    Le président de la Roumanie souhaite, en fin de son message pour la Nouvelle année, que des journées spéciales pour la confiance et l’espérance ne soient plus nécessaires. Klaus Iohannis : « Je voudrais que 2015 soit le début de cette Roumanie de la normalité, que nous appelons tous de nos vœux ! Joyeuses fêtes et bonne année ! »

  • 30.07.2014 (mise à jour)

    30.07.2014 (mise à jour)

    Agressions – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest espère que les récentes attaques contre des ressortissants roumains à Belfast ne resteront pas impunies et que les autorités nord-irlandaises prendront les mesures nécessaires pour bloquer toute escalade, est-il dit dans un communiqué issu ce mercredi. Le MAE réagissait à une série d’agressions dirigées ces derniers mois contre des immigrés roumains de Belfast. L’Ambassade de Roumanie à Londres et le Bureau consulaire d’Edinburgh suivent de près l’évolution de la situation et sont en contact direct avec les autorités locales et avec les représentants des communautés roumaines de la capitale nord-irlandaise. Selon les premières informations, ces incidents concernaient des ressortissants polonais, slovaques et roumains qui se sont vu casser les vitres des maisons et les voitures. Des enquêtes policières sont en cours.




    Recommandation – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest recommandent aux citoyens roumains de faire preuve de prudence et de s’informer avant tout déplacement en Hongrie en raison de la météo difficile. Le sud-ouest du pays voisin est placé en vigilance orange aux pluies abondantes, grêle et vent fort qui atteindra 60-80km/h. Une vigilance jaune concerne le reste du territoire hongrois.




    Perception — Les pays de l’ouest de l’Europe bénéficient d’une perception fondamentalement positive parmi les Roumains, selon une étude réalisée début juillet et commandée par le quotidien « Adevarul ». Appréciée par plus de 84% des Roumains, l’Allemagne occupe la première position, suivie par le Royaume Uni et l’Espagne, tandis que la France arrive en 6e position, avec 77,9% de choix positifs. Les trois pays constituent des destinations très appréciées par les travailleurs roumains. Au pôle opposé se trouvent l’Ukraine, la Hongrie et la Russie. En effet, plus de la moitié des Roumains, soit 51,4%, déclarent éprouver des sentiments plutôt négatifs à l’égard de Moscou. Les données utilisées dans cette étude ont été recueillies avant le crash de l’avion malaisien dans l’est de l’Ukraine. Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 1055 personnes, représentatif pour la population de 18 ans et plus de la Roumanie.



    Médailles – Les lycéens roumains ont remporté une médailles d’or et deux mentions à l’Olympiade internationale de linguistique, qui a eu lieu à Pékin, indiqué le ministère de l’éducation de Bucarest. L’or a été gagné par le jeune Dan Mircea Mirea, du lycée “Fraţii Buzeşti” de Craiova (sud de la Roumanie). 39 équipes de 28 pays ont participé à cette édition de l’Olympiade. L’année dernière, à Manchester, au RU, présente pour la première fois à cette compétition, obtenait une médaille de bronze et deux mentions.




    Moldova — La République de Moldova participera pour la première fois à un sommet de l’Otan. Chisinau a été invité à participer à la réunion de l’Alliance qui se déroulera début septembre au Royaume-Uni. C’est ce qu’a annoncé la ministre moldave des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne Natalia Gherman. A son avis, l’ex république soviétique, habitée en majorité de roumanophones s’attend à ce que les alliés de l’Otan réitèrent la demande faite à la Fédération de Russie de retirer son armée déployée en Transnistrie. Rappelons-le, cette région séparatiste russophone a unilatéralement proclamé son indépendance suite à un conflit armé sanglant. Récemment le Sénat américain a adopté une résolution relative à l’appui de l’intégrité territoriale de la République de Moldova et à la consolidation des relations bilatérales entre Washington et Chisinau.




    Film – Le film “Toto si surorile lui — Toto et ses sœurs”, du réalisateur roumain Alexander Nanau, fait partie de la douzaine de productions du monde entier qui se disputeront le Prix Kutxa — New Directors/Nouveaux réalisateurs, au Festival du Film de Saint Sébastien, qui aura lieu du 19 au 27 septembre. C’est la première participation du réalisateur roumain à ce festival. “Toto et ses sœurs”, raconte l’histoire d’un petit garçon de 10 ans et de ses sœurs, qui vivent dans un quartier pauvre d’une ville roumaine, en attendant que leur mère sorte de prison. En 2010, Alexander Nanau avait reçu l’Emmy du documentaire pour sa production “Le monde vu par Ion B.”




    Intempéries – Les inondations provoquées par les pluies abondantes de ces derniers jours ont gravement touché le sud-ouest de la Roumanie. Le premier ministre Victor Ponta a convoqué ce mercredi le Commandement pour les situations d’urgence. Un dernier bilan fait état d’un mort, quatre disparus et un millier de personnes évacuées. Plusieurs milliers d’hectares de terrain et plus de deux milles maisons ont été submergés par les eaux. Au total, les inondations ont touché 63 localités. Une alerte orange aux pluies très abondantes et aux vents forts est en vigueur dans trois départements de la région jusqu’à jeudi, tandis que l’alerte rouge aux inondations concerne sept départements jusqu’à vendredi. Dans les prochaines 24h, l’instabilité de la météo continue dans l’ouest et le sud de la Roumanie, où sont attendus des pluies torrentielles et des épisodes orageux. Dans les autres régions, il fera chaud, avec des températures à la mi-journée entre 26 et 34°.




  • 30.07.2014

    30.07.2014

    Perception — Les pays de l’ouest de l’Europe bénéficient d’une perception fondamentalement positive parmi les Roumains, selon une étude réalisée début juillet et commandée par le quotidien « Adevarul ». Appréciée par plus de 84% des Roumains, l’Allemagne occupe la première position, suivie par le Royaume Uni et l’Espagne, tandis que la France arrive en 6e position, avec 77,9% de choix positifs. Les trois pays constituent des destinations très appréciées par les travailleurs roumains. Au pôle opposé se trouvent l’Ukraine, la Hongrie et la Russie. En effet, plus de la moitié des Roumains, soit 51,4%, déclarent éprouver des sentiments plutôt négatifs à l’égard de Moscou. Les données utilisées dans cette étude ont été recueillies avant le crash de l’avion malaisien dans l’est de l’Ukraine. Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 1055 personnes, représentatif pour la population de 18 ans et plus de la Roumanie.



    Moldova — La République de Moldova participera pour la première fois à un sommet de l’Otan. Chisinau a été invité à participer à la réunion de l’Alliance qui se déroulera début septembre au Royaume-Uni. C’est ce qu’a annoncé la ministre moldave des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne Natalia Gherman. A son avis, l’ex république soviétique, habitée en majorité de roumanophones s’attend à ce que les alliés de l’Otan réitèrent la demande faite à la Fédération de Russie de retirer son armée déployée en Transnistrie. Rappelons-le, cette région séparatiste russophone a unilatéralement proclamé son indépendance suite à un conflit armé sanglant. Récemment le Sénat américain a adopté une résolution relative à l’appui de l’intégrité territoriale de la République de Moldova et à la consolidation des relations bilatérales entre Washington et Chisinau.



    Intempéries — Les inondations provoquées par les pluies abondantes tombées ces derniers jours ont gravement touché le sud-ouest de la Roumanie. Une personne est décédée et quatre autres sont portées disparues, alors que plusieurs centaines ont été évacuées. Les crues ont détruit des routes et des fermes paysannes. Plusieurs milliers d’hectares de terrain ont été submergés par les eaux. Un train a déraillé, obligeant les responsables des chemins de fer à imposer des restrictions au trafic ferroviaire dans la région. Au total les inondations ont touché 63 localités. Les météorologues ont institué jusqu’à demain l’alerte orange dans trois départements de la région où des pluies diluviennes sont attendues.



    Football — Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, doit rencontrer aujourd’hui au Kazakhstan le FK Aktobe, dans le 3 tour préliminaire de la Ligue des Champions. Trois équipes roumaines sont également présentes dans l’autre compétition européenne, la Ligue Europa. Astra Giurgiu qui avait remporté la Coupe de Roumanie, et Petrolul Ploiesti rencontreront à domicile les Tchèques de Slovan Liberec et Plzen, respectivement. A son tour, le CFR Cluj affrontera en Biélorussie le Dinamo Minsk.