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  • Des attractions touristiques dans le département de Mehedinti

    Des attractions touristiques dans le département de Mehedinti

    Nous visitons aujourd’hui le sud-ouest de la Roumanie, une zone touristique connue non seulement à travers le pays, mais aussi au-delà des frontières nationales : le département de Mehedinţi. On y trouve des loisirs pour tous les goûts – randonnées en nature, découvertes de grottes, alpinisme, rafting, équitation, cyclotourisme. Qui plus est, c’est là que le Danube entre sur le territoire de la Roumanie, entouré de quelques-uns de plus beaux paysages du pays, parsemés de nombreux vestiges historiques.

    Le département de Mehedinţi est reconnu pour ses beautés naturelles et les autorités locales font de leur mieux pour les mettre en valeur, comme nous le dit Aladin Georgescu, le président du Conseil départemental de Mehedinţi Les randonnées en bateau sur le Danube, les excursions en montagne ou encore la pêche sont autant d’activités intéressantes pour les touristes. Je vous invite avant toute chose de découvrir le Défilé du Danube (Clisura Dunarii), une région de plus en plus connue ces dernières années. Au début, c’était une destination recherchée pour le tourisme de week-end, mais l’année dernière déjà nos hôtels et gîtes ont reçu de nombreux touristes tout le long de la saison estivale. Le paysage y est très beau et c’est une véritable source d’énergie pour tous ceux qui nous rendent visite. Puis, il y a les collines rocheuses de Mehedinți. Le Parc naturel des Portes de Fer est le 2e en termes de dimensions en Roumanie. On y retrouve une fleur rare appelée « La tulipe jaune des Chaudrons », une espèce protégée par la loi, qui fleurit début mai et qui pousse sur les versants abrupts des Monts Ciucarul Mare, qui veillent sur les Grands Chaudrons du Danube. Je précise que c’est une fleur que l’on peut voir uniquement le long du fleuve, du bateau, lors d’un voyage sur le Danube.

    A part les beaux paysages et les plantes rares, ça vaut vraiment la peine de aussi découvrir les grottes et les monastères de Mehedinţi. Dans les gîtes, vos hôtes seront heureux de vous recommander un programme spécial, pour s’assurer que vous passez des vacances de rêve. Aladin Georgescu nous fait plusieurs autres suggestions : Dans le Défilé du Danube, on peut visiter la grotte de Ponicova, avec ses galeries spectaculaires qui communiquent entre elles, ou encore celle de Veterani, qui avait était habitée il y a plus de 4 000 ans. Je vous assure que ça vaut la peine de les visiter toutes les deux. Une sortie en bateau sur le Danube vous permettra de voir le barrage des Portes de fer et les Chaudrons du Danube, où le fleuve s’étale en toute beauté entre les montagnes et les rochers. A ne pas rater non plus l’attraction touristique la plus visitée du Défilé du Danube : le visage de Décébale sculpté dans un rocher. C’est la sculpture en pierre la plus haute de Roumanie et la deuxième en Europe de par ses dimensions. C’est un objectif touristique que nous avons souhaité mettre en valeur dans une collaboration du Conseil départemental de Mehedinţi avec la Direction régionale des routes et ponts de Timisoara, en y assurant un éclairage architectural à part, aux côtés du pont de la baie de Mraconia, sis à la base de la sculpture.

    A ne pas rater non plus la grotte de Topolniţa, située dans la commune de Cireșul. C’est la 2e grotte de Roumanie du point de vue de la longueur, et la 16e au monde. Elle s’étale sur 24,5 km dont seulement 11 km peuvent être explorés. Elle a été déclarée monument de la nature et ne peut être visité qu’une seule journée par an, l’été, pendant quelques heures, lors de la fête qui porte le même nom. Nous arrivons maintenant à Drobeta Turnu Severin, le chef-lieu du département que nous visitons aujourd’hui. Aladin Georgescu, le président du Conseil départemental de Mehedinţi, nous sert de guide : A Drobeta Turnu Severin on peut visiter le Musée de la Région des Portes de fer, l’institution culturelle la plus importante du département. Le bâtiment est situé au bord du Danube, près des ruines du camp romain de Drobeta, au pied du pont de Trajan construit par Apollodore de Damas entre les années 103 et 105 pour permettre aux légions romaines de traverser le fleuve pour conquérir la Dacie. Ce pied de pont est le dernier témoignage de la plus impressionnante construction sur l’eau créée par l’Empire romain. Une maquette fidèle est à découvrir au Musée de la Région des Portes de fer. Parmi d’autres attractions historiques et culturelles à ne pas rater dans la ville de Drobeta Turnu Severin, je mentionnerais le Château des Arts, le Théâtre, la Cité médiévale – tous les trois ayant été modernisés par des projets financés de fonds européens, tout comme le Musée.

    Et les surprises ne s’achèvent pas là. C’est toujours au département de Mehedinţi que l’on trouve le seul pont routier naturel en service d’Europe. On l’appelle « Le Pont de Dieu », il est haut de 13 m et large de 9 m. Notre invité explique : Dans la zone de montagne il y a le Pont de Dieu, le plus grand pont naturel de Roumanie et le 2e en Europe. C’est le seul sur lequel on peut circuler. Puis, dans le nord du département, il y a la grotte Ponoarele et la Forêt de lilas, qui est une réserve botanique s’étalant sur 20 hectares. C’est là que la Fête du Lilas est organisée chaque année, début mai. Tous ces objectifs de la ville de Drobeta Turnu Severin et du nord du département de Mehedinţi ont inclus sur l’itinéraire Via Transilvanica et couvrent une centaine de km. De même, plusieurs trajets de randonnée sont à découvrir dans le Géo parc du Plateau de Mehedinţi. Tourisme de qualité, attractions touristiques historiques et culturelles sont autant de raisons pour visiter notre département. Les touristes seront bien servis de tous les points de vue, surtout que nous nous sommes adaptés aux normes imposées par cette période de pandémie afin de limiter tout risque sanitaire.

    Enfin, si vous vous passionnez pour les traditions et l’artisanat, il faut absolument faire une petite halte dans la localité de Șișești, la seule de Mehedinţi où l’art de la poterie est toujours vivant. Si bien que les maîtres artisans respectent encore les techniques utilisées jadis par les Daces, les ancêtres des Roumains. Puis, dans la localité de Ponoarele, c’est le costume traditionnel qui est à l’honneur. Là, les femmes en créent toujours, à la main, selon les traditions locales. Les blouses roumaines de Ponoarele sont connues pour leurs motifs spécifiques de la zone. Ce sont de véritables joyaux de l’artisanat roumain. Ceci dit, chers amis, nous espérons vous avoir donné plein de raisons pour vous rendre un jour dans le département de Mehedinţi, dans le sud-ouest de la Roumanie. (Trad. Valentina Beleavschi)

  • Les attractions dans le Parc naturel Apuseni

    Les attractions dans le Parc naturel Apuseni

    D’une superficie de 75 milles hectares, le Parc naturel Apuseni couvre pratiquement la plus grande superficie karstique des montagnes homonymes et de Roumanie. Une fois sur place, les visiteurs peuvent faire des randonnées, pratiquer du tourisme aussi bien d’aventure que culturel, et d’autres activités. A tout cela s’ajoutent une excellente cuisine du terroir et des offres d’hébergement des plus diverses pour faire de vos vacances des moments inoubliables au cœur de la nature. Pour mieux explorer le parc Apuseni, directeur Alin Moş explique :
    « Le parc s’étend sur trois départements – Bihor, Cluj et Alba, et couvre pratiquement le relief karstique le plus vaste des Monts Apuseni et de Roumanie. La région occupe une grande partie des Monts de Bihor et elle est connue dans le monde entier pour ses formations karstiques dont la plus importante reste la grotte de Scărişoara. Celle-ci a la particularité d’abriter le plus grand glacier souterrain de Roumanie et certainement l’un des plus grands d’Europe. »

    Désignée dans un premier temps par la Régie Nationale des forêts à organiser des événements pour célébrer la Journée européenne des réserves naturelles, l’Administration du Parc naturel Apuseni a dû changer le programme des manifestations en raison de la pandémie. Pourtant, elle a continué à transmettre chaque semaine, des documents sur des thèmes précis tels l’eau, l’air, les paysages, les traditions et la biodiversité. Et puis, le 24 mai dernier, le Jour des réserves naturelles européennes, elle a lancé une carte interactive du parc. Certains endroits spectaculaires longeant les trajets balisés ont été mis en valeur par les rangers du Parc qui y ont aménagé des endroits où les touristes puissent mieux profiter de la beauté de la nature. Certains troncs d’arbres ont été transformés en bancs entourés de panneaux avec des informations explicatives.

    Une démarche censée permettre aux visiteurs d’entrer en contact avec la nature, selon le directeur administratif du Parc, Alin Moş :« Toutes ces informations se retrouvent sur les panneaux touristiques mis en place dans des lieux spécialement aménagés afin de permettre aux visiteurs de se connecter à la nature. Sur chaque panneau, en plus du nom de l’endroit et de sa description, il y aura un message censé rendre la connexion avec la nature encore plus facile. En voici quelques exemples : « laisse tes pensées s’écouler au fil de l’eau et reste seul avec la nature ! ». Ou bien, un autre message, affiché dans un endroit spécialement aménagé pour accueillir une ou deux personnes entre les racines d’un grand hêtre, dit « reste dans les bras du vieil arbre et laisse-le te raconter l’histoire de la forêt ».

    A l’heure où l’on parle, 39 endroits ont été déjà aménagés, mais leur nombre dépassera une centaine. Le Parc naturel Apuseni attend ses visiteurs pour des vacances écolo. Gabriel Bonaciu imagine de telles activités pour des séjours allant de 5 à 7 jours. Il nous invite à regarder les choses du point de vue de celui qui décide de passer ses vacances dans le Parc naturel Apuseni. « Le parcours des randonnés faciles vers Belvederile Padișului traverse des près alpins. Puis, des paysages à couper le souffle s’étalent devant les touristes qui gagnent les sommets des montagnes. Nous organisons aussi des excursions d’aventure dans les Gorges de Galbena et aux Cités de Ponor. Ce sont des circuits réservés aux personnes en pleine forme, car on y trouve des tronçons de via ferrata et des zones plutôt difficiles. Mais ceux qui nous rejoignent sont impressionnés par la nature sauvage et les chutes d’eau bruyantes, tout comme par les glaciers cachés depuis des millénaires sous les montagnes boisées. »

    Un tel glacier peut être admiré dans la grotte appelée Le Feu Vivant (Focul viu), située à près de 1200 m d’altitude. Cette association paradoxale entre un glacier et un feu s’explique par le fait que les rayons du soleil se reflètent dans les groupes de stalagmites de la grotte, créant l’illusion de la lumière d’un feu. Ces randonnées en montagne sont aussi une bonne occasion de découvrir la cuisine locale et d’autres attractions culturelles de la zone. Gabriel Bonaciu, organisateur d’activités éco-touristiques dans le Parc naturel d’Apuseni, nous donne plus de détails : « Sur la via ferrata de l’itinéraire de Pietrele Negre (Les pierres noires), près du village de loisirs de Vârtop, nous présentons aux touristes des paysages magnifiques depuis les rochers abruptes. Les via ferrata sont une attraction touristique recherchée par ceux qui aiment l’alpinisme sur des trajets aménagés et par tous ceux qui souhaitent admirer la nature en toute sécurité, depuis les points les plus hauts. Puis, les randonnées à vélo emmènent les touristes vers des chutes d’eau et des sommets aux panoramas uniques, en empruntant des sentiers, en traversant des clairières et des forêts – un véritable régal pour les yeux et pour tous les sens. Chaque randonnée inclut des arrêts pour goûter à la cuisine locale, des plats offerts par les habitants de du coin. De même, des tours en kayak sont organisés sur les lacs de retenue des monts Apuseni, à Valea Drăganului ou à Fântânele. Les programmes comportent aussi des visites aux monastères orthodoxes en bois, vieux de plusieurs centaines d’années, l’occasion pour les touristes d’apprendre davantage sur l’histoire des lieux, sur la culture traditionnelle roumaine ou bien sur les techniques utilisées jadis dans la construction des édifices religieux. Par exemple, au département de Bihor, dans le village de Fânațe (commune de Câmpani), on peut voir une église en bois dont les murs extérieurs sont couverts de terre, d’après une technique traditionnelle, alors qu’à intérieur, sur les murs en bois, l’on a peint des scènes religieuses d’une très grande valeur artistique.»

    Avant de finir notre balade à travers les merveilleuses montagnes d’Apuseni, précisons aussi que la première proposition de créer ce Parc naturel a été formulée en 1928 par le savant et explorateur roumain Emil Racoviţă. Pourtant, c’est à peine en l’an 2000, que le Parc Naturel d’Apuseni a vu officiellement le jour. En 2009, la Commission européenne l’a qualifié de destination européenne d’excellence, le rajoutant au projet EDEN. Celui-ci vise à accroître la visibilité des destinations non-traditionnelles, à mettre en valeur la diversité et la qualité de l’offre touristique européenne, ainsi qu’à soutenir le tourisme durable. (Trad. Ioana Stăncescu, Valentina Beleavski)

  • Michel Minouflet (France) –  les Monts Rodnei

    Michel Minouflet (France) – les Monts Rodnei

    Les paysages que nous verrons sont enchanteurs, avec des crêtes impressionnantes, des lacs glaciaires et des cascades uniques en Roumanie. Ils font partie des Carpates Orientales, et plus précisément du groupe nord de ces montagnes, les plus hautes et les plus difficiles daccès de la chaîne mentionnée. Leur sommet le plus haut, Pietrosul Rodnei, culmine par 2303 m. Le sommet principal a une longueur dune cinquantaine de km et une largeur de 30-40 km, il est escarpé vers le nord et en pente plus douce vers le sud. Ce sont des montagnes constituées de schistes cristallins, délimitées par deux failles profondes, une au nord et une au sud. On y retrouve les traces de glaciers du Quaternaire ainsi que des cirques glaciaires, des gorges et des défilés. Et cest toujours dans les Monts Rodnei que vous trouverez la Cascade Cailor (des Chevaux), la plus haute du pays, soit une chute deau de 80 m. Ces montagnes recèlent un grand nombre de grottes, dont une, Izvorul Tăuşoarelor, a une longueur de 16 km.



    Le Parc national des Monts Rodnei est une aire protégée de plus de 47.000 ha, ce qui en fait le deuxième parc national du pays, fondé en 1932. Pourtant, les fleurs splendides des Monts Rodnei avaient déjà attiré les botanistes étrangers depuis 1788. Pourquoi un parc national ? La réponse est à retrouver sur le site du parc : « limportance de cette aire protégée est due tant à la géologie et à la géomorphologie des montagnes quà la présence de nombreuses espèces de flore et de faune endémique et de reliques glaciaires ». Il va sans dire que le but principal, cest de protéger la nature, la biodiversité. En 2007, il a été désigné Site Natura 2000, dimportance communautaire et avifaunistique. Sa flore est particulièrement riche, et la présence de 1.100 plantes supérieures est signalée ; sa faune lest également, avec certaines espèces endémiques, et dautres, des reliques glaciaires. Plusieurs espèces de plantes sont protégées par la loi, comme par exemple ledelweiss. Certaines espèces de lépidoptères sont même protégées à linternational ; le Parc recèle aussi une grande variété de vertébrés, de poissons, de reptiles – dont une espèce relique. Pour ce qui est des oiseaux, parmi les 150 espèces présentes, on retrouve surtout des oiseaux de grande taille, tels le tétras lyre, le coq de bruyère, laigle royal, entre autres – certains protégés au niveau européen. Si vous visitez le Parc national des Monts Rodnei, il y a des chances que vous rencontriez des chamois, des marmottes, des cerfs élaphes, des chevreuils, des sangliers, des ours, des loups, des lynx et des martres, entre autres.



    Dans le Parc national des Monts Rodnei on peut pratiquer le tourisme de détente, dans des décors montagneux dune beauté inédite, avec 67 lacs et cirques glaciaires, et profiter de la diversité de la faune et de la flore. Au printemps, vous pouvez venir admirer une clairière de narcisses de 5 ha à 1600 m daltitude. 19 itinéraires touristiques y sont aménagés. Il est également possible dy pratiquer les sports dhiver. Il y a ensuite le tourisme balnéaire, Dans des stations telles que Sângeorz Băi, où lon peut bénéficier de sources minérales aux effets miraculeux, sans oublier le tourisme culturel, dans les régions de Maramureş et de Năsăud. Le tourisme équestre, sur des routes forestières dans des itinéraires de plusieurs jours, notamment en juillet et août, peut aussi être pratiqué dans ces paysages superbes. Le tourisme rural et léco-tourisme, seule forme de tourisme responsable dans la nature, y sont également bien représentés. Cest une aire pour la conservation des écosystèmes et pour la détente. Les possibilités dhébergement sont multiples – 10 hôtels, 6 motels et 34 pensions vous attendent. Laéroport le plus proche est celui de Cluj. Pour voir les images avant de vous décider, visitez le site www.parcrodna.ro. Michel, merci pour ta question.