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  • L’art naïf du milieu rural, à l’honneur au Musée du paysan roumain de Bucarest

    L’art naïf du milieu rural, à l’honneur au Musée du paysan roumain de Bucarest

    Présenter la vie du village roumain dans les moindres détails : c’est la mission
    du Musée national du Paysan roumain, une des institutions culturelles les plus
    importantes de Bucarest et de Roumanie. Cet automne, le musée propose une
    approche de l’art en milieu rural, pour montrer que cet espace recèle lui aussi
    des œuvres d’art valeureux et des artistes qui n’ont rient à envier aux peintres
    consacrés, bien qu’ils restent quasiment inconnus du large public. Bref – les peintres
    amateurs du monde rural sont ramenés dans l’attention publique grâce à l’exposition
    de l’artiste Ion Burticală, peintre d’art naïf vivant au village de Leu, dans
    le département de Dolj (sud).






    Pour parler de cet événement intéressant, nous avons invité au micro Virgil
    Nitulescu, manager du Musée du paysan roumain. Pour commencer, il nous dit comment
    ce peintre a été découvert et ne quoi consiste l’inédit de cette exposition d’art
    naïf : « Ion Burticală est un artiste méconnu du public actuel, en
    2021. Il s’était fait connaître à la fin des années 1960 et au début des années
    ’70. Il s’est fait remarquer d’abord dans sa région d’origine, le département
    de Dolj et dans ses alentours. Puis, il fut découvert par un critique d’art de
    Bucarest, Radu Ionescu de son nom. Celui-ci s’est rendu compte du talent inné
    de ce peintre et du fait que cela valait la peine de le promouvoir. Il a donc
    collectionné de nombreux ouvrages de cet artiste, les faisant don, en 1999, à
    notre musée, grâce à la forte amitié qui le liait à Horia Bernea, le directeur
    du musée de l’époque. C’est à ce moment-là que les ouvrages d’Ion Burticală ont
    été mis en valeur par une petite exposition dans notre musée. Certains ont été
    publiés dans des revues spécialisées. Cette fois-ci, mes collèguesCosmin Manolache et Irina Pasima ont voulu
    créer une exposition plus ample pour rendre connu ce peintre. Ils ont tenté de
    montrer le contexte dans lequel Ion Burticală s’est affirmé, ils ont fouillé
    dans les archives, dans les musées, dans les collections et ont fini par trouver
    des documents très intéressants sur ce peintre d’art naïf et sur le mouvement
    des créateurs d’art naïf qui était encouragé jadis par les autorités publiques.
    »






    Effectivement, à l’époque communiste, la peinture naïve était soutenue par
    les autorités. Virgil Nitulescu, manager du Musée du paysan roumain, nous parle
    de la vision du régime communiste sur ce type d’art, mais aussi sur la place d’Ion
    Burticală dans l’art contemporain : « C’était une époque où les paysans
    artistes étaient encouragés à travailler. Sans doute, cette attitude des autorités
    publiques s’inscrivait dans la tradition de la culture prolétaire soviétique
    des années ’50, lorsque l’on tentait de montrer qu’il ne fallait pas forcément
    avoir des études universitaires pour être une valeur de l’art. Dans les années ’50
    on propageait l’idée qu’un simple ouvrier pouvait faire des cours de soir et créer
    aussi des inventions capables de renforcer la productivité du travail etc. Cette
    tendance d’encourager l’art naïf est similaire à cette pratique. Mais à part
    cela, il est évident que l’art naïf, partout dans le monde, est une
    manifestation artistique digne de toute notre attention. Certains artistes ont
    beaucoup de talent et leur vision du monde est très intéressante. Ion Burticală
    en est un. Il n’avait pas une formation artistique, mais il avait le sens des
    couleurs et un talent remarquable pour le dessin. Plusieurs critiques d’art
    contemporains ont avoué été ravis par les créations d’Ion Burticală, d’avoir
    découvert un peintre avec une vision fraîche, avec de la personnalité et d’avoir
    redécouvert un climat de création artistique qui avait été jeté à l’oubli en
    Roumanie, ces deux dernières décennies. »






    Somme toute, Virgil Nițulescu se dit très fier du fait que le Musée du
    paysan roumain de Bucarest ait organisé cette exposition d’art naïf, car elle
    en dit long sur la vie rurale roumaine : « Je dirais que notre exposition
    est très intéressante, puisqu’elle présente l’approche d’un musée de la
    civilisation paysanne d’un phénomène artistique de son passé récent, une
    approche professionnelle et minutieuse, offrant au public une vision assez ample
    de la personnalité de cet artiste qui n’a pas été apprécié à son époque, mais
    qui a été redécouvert et apprécié de nos jours ».






    Suivez le Musée du Paysan Roumain de Bucarest sur son site http://www.muzeultaranuluiroman.ro
    ou bien sur sa page Facebook pour découvrir les multiples facettes du monde
    paysan roumain d’hier et d’aujourd’hui. (trad. Valentina Beleavski)

  • Art et tradition 2021

    Art et tradition 2021

    L’exposition Art et tradition 2021, initiée par la Galerie Arhiva de Arta, l’Archive d’art inaugurée à la mi-mai fermera ses portes le 23 mai. Il s’agit d’un événement à but caritatif qui se déroule en partenariat avec la Société nationale de Croix rouge de Roumanie, sous le haut patronage de sa majesté Margareta, gardienne de la couronne de Roumanie et membre du mouvement international de la Croix Rouge. Une quarantaine d’artistes contemporains – peintres, sculpteurs, dessinateurs – ont répondu au défi lancé par la Galerie l’Archive d’art.

    L’exposition est organisée exclusivement afin d’aider les enfants démunis des centres E.G.A.L. ouverts par la Croix rouge en Roumanie. D’ailleurs, ce n’est pas pour la première fois que cette galerie d’art contemporain indépendant, fondée par Ingrid Stegaru et dédiée à la promotion des artistes à la recherche d’un débouché sur le marché mondial de l’art, organise un événement à but caritatif. Ingrid Stegaru donne quelques détails sur l’exposition Art et Tradition 2021 ouverte au Musée du paysan roumain : « Nous avons fondé la Galerie de l’archive d’art pour aider les enfants. Ce fut un projet que j’ai eu au cœur, et une des raisons pour laquelle j’ai lancé ce projet est le fait que je ne peux pas avoir d’enfants. Une autre raison est le fait que les artistes ne sont pas soutenus comme il le faut et nombre d’entre eux n’ont pas le courage de frapper aux portes d’institutions roumaines pour présenter leurs projets et expliquer qu’ils souhaitaient organiser une exposition. Nous essayons de monter ces expositions surtout dans les institutions d’Etat, dans les musées, où les œuvres peuvent être exposés dans des conditions adéquates. Nous collaborons avec nombre d’artistes membres de l’Union des plasticiens, tels Mircea Muntenescu, Dan Băncilă, Alina Băncilă, Dorina Șuteu, Dorin Apreutesei, Magda Urse. Ils ne sont d’ailleurs que quelques-uns des près de 200 artistes membres de l’Union avec lesquels nous avons collaboré. Par les événements organisés, la galerie de l’archive d’art se propose de venir en aide des enfants démunis et cette coopération avec la Croix rouge nous réjouit beaucoup, puisque c’est elle qui a initié les centres E.G.A.L. Avec l’argent que nous avons remporté ces derniers mois suite à l’organisation de tels événements, nous avons réussi à acheter aux enfants des jouet et des sucreries, bref toute sorte de cadeaux à Pâques ». a expliqué Ingrid Stegaru, fondatrice de la Galerie de l’archive d’art.

    N’oubliez pas donc, en visitant cette exposition ouverte jusqu’au 23 mai au musée national du paysan, vous aurez l’occasion non seulement d’admirer des œuvres d’art contemporain, toiles et sculptures, inspirées de l’art traditionnel, mais aussi de faire le bonheur de plusieurs enfants démunis de Roumanie. Mentionnons aussi que la Croix rouge roumaine a fondé quatre centres d’accueil appelé les centres E.G.A.L, acronyme d’Education, Générosité, Habiletés et Liberté à l’intention des enfants qui ont besoin de chances égales à une vie normale. Dans chaque centre, une cinquantaine de bénéficiaires – enfants, jeunes et leurs parents sont inclus chaque jour dans un programme intégré de développement, déroulé avec l’appui de bénévoles.

  • Paul Jamet (France) – Un paysan écrivain de Roumanie

    Paul Jamet (France) – Un paysan écrivain de Roumanie

    Cest une histoire racontée par la presse, mais que jai trouvé fascinante, cest pourquoi je vous la propose. Il a été emprisonné par les communistes, a vendu sa terre et vit avec 400 lei (85 euros) par mois pour la liberté de la parole. Même sil dit de lui quil nest quun paysan qui a fait peu détudes, Pavel Păduraru a écrit – et publié – de nombreux livres.



    Il vit dans une commune du nord de la Roumanie comme simple agriculteur. Les gens de lendroit connaissent bien son appétit pour la lecture. Il fréquente la bibliothèque communale tous les jours et lit des heures daffilée. Pavel Păduraru a fait un geste qui a laissé le monde du village médusé : il a vendu tout ce quil possédait pour faire de la littérature. Avec un talent littéraire à part, il écrit de tout, à commencer par des poésies jusquaux romans réalistes – la plupart sont des romans qui impressionnent par leur réalisme brutal. Pavel Păduraru sinspire de tout ce qui lentoure, il écrit sur sa vie telle quelle est et sur la vie des gens. Beaucoup décrivains le connaissent. Il a publié 15 livres. « LHomme-oiseau », un roman sur la vie des moines dans les monastères de lépoque communiste, est sa création la plus appréciée. Lauteur ne se considère pas un écrivain. Il dit de lui quil est un paysan passionné de littérature, un autodidacte. Il a été agriculteur toute sa vie. Fasciné par la culture, il a lu énormément, avec avidité. « Je suis un agriculteur des lettres, des mots », aime-t-il dire. Même sa vie est un sujet de roman.



    A 18 ans, il écrit des vers à une jeune femme. Cest alors quil découvre que ses écrits pouvaient plaire. Malheureusement, ces vers sont considérés subversifs par la censure communiste et il passe par la case prison à 18 ans. Il refuse décrire pour la propagande, et après cet épisode, ne faisant plus confiance à personne, il cache tout ce quil écrit. Il écrit surtout pour lui et a renoncé à tout, même à sa vie privée, pour la liberté décrire. « Cette liberté de la pensée, de lécriture, personne ne peut vous la prendre », dit Pavel Păduraru.



    Après 1990, la liberté de parole acquise, lauteur navait pas dargent pour publier ses écrits. Il a renoncé à tout pour la liberté décrire et de publier. Pour ses 15 livres, il a vendu ses quelques hectares de terrain et presque tout ce quil possédait. Cétait la terre de ses ancêtres, cétait dur pour lui de le faire, mais il en a gardé une petite poche quil porte sur lui à tout moment. Maintenant, il vit dune retraite dagriculteur de seulement 400 lei, léquivalent de 85 euros, mais il dit quil est heureux de pouvoir lire et écrire. Avec cette pension de retraite, il achète des livres. Voilà lhistoire contemporaine dun écrivain paysan de Roumanie.

  • Galerie paysanne

    Galerie paysanne

    Cest évident, les Roumains sont accros aux centres commerciaux. Donc pourquoi ne pas ouvrir une galerie marchande pour vendre des produits du terroir ? se sont demandés les fermiers et les artisans de la contrée de Fagaras, dans le centre de la Roumanie, et dautres régions du pays. Cest pourquoi lassociation « Creştem România împreună » / « On fait pousser la Roumanie ensemble » a lancé un site appelé malltaranesc.ro que lon pourrait traduire par « galerie marchande paysanne ». Cest effectivement un magasin virtuel réunissant pas moins de 120 producteurs traditionnels. On peut y acheter produits de charcuterie, laitages, confitures et boissons faits maison, ainsi que des objets dartisanat.



    Quel est le spécifique de ce site ? Mihai Mihu est linitiateur du projet : « Cest la poursuite dun projet que nous avons relancé, « La Roumanie authentique », et qui lannée dernière avait lancé linitiative appelée « Adoptez un paysan », dont le spécifique était notamment cette composante sociale, dans le sens où nous essayons de mettre en contact les familles citadines avec celles de la campagne. La galerie commerciale paysanne est une composante pratique, dont le but est de mettre ensemble les milieux rural et urbain sous le prétexte de la commercialisation des produits du terroir. Au cours dune année, « Adoptez un paysan » a réuni près de 900 producteurs et environ 2000 citadins, intéressés à adopter des paysans et réalisant ainsi environ 6 mille adoptions. Il sagit en effet de rencontres entre les familles citadines et celles de la campagne, visant à transmettre des traditions et des informations sur le milieu rural. Dans le cas de la galerie paysanne, la dimension du projet est bien plus vaste que celle de « Adoptez un paysan », dans le sens où en trois jours seulement, plus de 250 producteurs et environ 2 mille clients se sont enregistrés. »



    Afin de faire partie de la communauté de la Galerie paysanne, les producteurs et les clients doivent remplir un formulaire très simple, après quoi, le client peut choisir une certaine ferme familiale doù il peut acheter les produits dont il a besoin ou bien il peut chercher parmi plusieurs catégories de produits agroalimentaires et dobjets traditionnels. Cest un processus extrêmement simple, affirme Mihai Mihu, initiateur du projet, qui met laccent aussi sur un de ses principaux objectifs : « ‘Education est le mot clé. Notre association se propose déduquer les gens, de leur offrir des informations touchant une grande diversité de domaines. Si lon se rapporte au projet « La Roumanie authentique », dont la « Galerie paysanne » fait partie, il sagit de les éduquer à lalimentation : leur apprendre à rechercher les produits bio, les produits qui gardent la saveur et les caractéristiques de ceux que nous mangions chez nos grands-parents. Léducation vise aussi les paysans, auxquels nous offrons des informations sur le marketing ou la législation, pour quils deviennent des producteurs plus orientés vers le marché ».



    Les produits que propose la Galerie paysanne comporteront aussi un code pouvant être lu avec un smartphone et qui offre des informations sur le producteur. En outre, de tels codes QR seront affichés à la porte du paysan qui vend les produits traditionnels respectifs. Parmi les paysans sétant inscrits sur ce site, les plus nombreux – soit une cinquantaine – proviennent de la contrée de Făgăraş ; les autres sont originaires des autres comtés du pays, dit Mihai Mihu : « Notre objectif est de réunir 5 mille producteurs jusquà la fin de lannée et de 25 à 30 mille jusquà la fin 2018. Ils devraient fournir des produits à 200 mille familles vivant en milieu urbain ».



    A la présentation habituelle des produits sajouteront des renseignements en anglais. Précisons aussi que les facilités dont nous avons parlé ne supposent pas de coûts supplémentaires pour les paysans et les artisans, alors que pour les acheteurs, les prix seront plus bas. Mihai Mihu explique : « La galerie paysanne sinscrit dans le concept de circuit court : la demande et loffre sy rencontrent, sans intermédiaires. Nous espérons que les habitants des villes pourront bénéficier de prix raisonnables et que les paysans gagneront assez dargent pour couvrir leurs besoins et pour que leur travail soit récompensé ».



    Dans le même esprit éducatif, lassociation « On fait pousser la Roumanie ensemble » a lancé un beau projet pour le printemps, visant à orienter les gens vers des principes durables : « Le 1er avril nous avons lancé un autre projet qui compte beaucoup pour nous : « Plantez un arbre en Roumanie ». Pour lédition de cette année nous avons prévu 170 mille plants darbres qui seront plantés dans 25 localités grâce à la participation de 5 mille bénévoles. Lannée dernière, 5 mille bénévoles et 200 organisations ont planté 160 mille plants darbre ».



    Un marathon au bénéfice des forêts et de nombreux autres événements sy ajouteront au fil de lannée. (trad. : Alex Diaconescu, Dominique)

  • Le Musée du village à 80 ans

    Le Musée du village à 80 ans

    Une petite tranche de vie rurale ancestrale emménage à Bucarest en 1936, lors de la fondation d’un des premiers musées d’ethnographie en plein air de Roumanie et du monde : le Musée du village. Son inauguration a eu lieu le 10 mai de cette année-là, en présence du roi Carol II et des plus importantes personnalités politiques, culturelles et religieuses du pays.

    Le musée ouvrait ses portes au grand public une semaine plus tard, le 17 mai 1936. La création de cette institution emblématique du peuple roumain est le fruit d’intenses recherches théoriques et sur le terrain et d’une dizaine d’années d’exercices de muséologie dans environ 600 communes de la Roumanie rurale de l’entre-deux-guerres, le tout coordonné par le professeur Dimitrie Gusti, fondateur de l’Ecole de sociologie de Bucarest.

    Depuis 80 ans, le Musée qui porte aujourd’hui le nom du professeur Gusti a augmenté son patrimoine, le nombre des constructions rurales classées, ramenées de toutes les régions du pays, passant de 29 au moment de l’ouverture à 370 actuellement. Les collections du musée contiennent 60.000 objets paysans, qui s’ajoutent à ceux des maisons familiales exposées.

    La mission du Musée du village, dont la conception repose sur la sociologie, est de montrer aux visiteurs la réalité de la vie du paysan roumain. C’est pourquoi cette synthèse de la ruralité roumaine est elle-même un vrai village, avec des rues, des maisons et leurs annexes, des installations techniques, des églises, des fontaines ou des places publiques. A l’occasion de ce 80e anniversaire, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a conféré au Musée du village ‘Dimitrie Gusti’ de Bucarest l’Ordre du Mérite culturel.

    L’Etat roumain témoigne ainsi de son appréciation d’une institution muséale qui occupe une place de choix dans la culture et la recherche roumaines, mais aussi dans les cœurs des gens, Roumains ou étrangers, le Musée accueillant plus d’un demi-million de visiteurs chaque année. Le village de Bucarest est connu à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales comme une des principales attractions touristiques de la Roumanie, a affirmé le président Klaus Iohannis : « Cette réputation cache un immense volume de travail pour sauver et ramener ici les constructions et les installations traditionnelles les plus représentatives, afin de les mettre à l’abri des effets du temps, pour agrandir le musée en plein air, cultiver les traditions, les métiers des artisans et l’art traditionnel, pour organiser des programmes et des expositions dédiés à toutes les catégories de public. C’est pour tout cela que je vous félicite et je vous souhaite bon anniversaire ! »

    Pour marquer le 80e anniversaire du Musée du village de Bucarest, des manifestations, placées sous le haut patronage du chef de l’Etat, sont prévues tout au long de cette semaine : colloque international, présentations de livres, foire de produits traditionnels et ateliers de maîtres-artisans, auxquels s’ajoutent une Journée du costume traditionnel, une autre des amis – organisée en partenariat avec des missions diplomatiques en Roumanie, récitals de musique traditionnelle et de jazz…
    (trad. Ileana Taroi)

  • Les 25 ans du jeune Musée du Paysan Roumain

    Les 25 ans du jeune Musée du Paysan Roumain

    La star du jour est un des musées roumains les plus aimés et les plus visités par les Roumains et les étrangers de passage à Bucarest. Il sagit du Musée du Paysan Roumain, qui a fêté le 5 février son 25e anniversaire. Une célébration non de sa création, qui remonte en 1906, mais de sa réouverture, en 1990, dans un nouveau format insolite en Europe. Un concept au croisement entre un musée traditionnel et une création dart contemporain qui sest dailleurs vu attribuer 1996 le très convoité Prix EMYA, cest-à-dire du Musée européen de lannée, décerné par le Forum Européen du Musée, sous légide du Conseil de lEurope. Le point sur la place de cet établissement sur la scène culturelle roumaine avec Virgil Nitulescu, directeur général du Musée du Paysan Roumain.