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  • 14.06.2019 (mise à jour)

    14.06.2019 (mise à jour)

    Moldova – Le Parti démocrate moldave a annoncé vendredi son retrait du pouvoir suite à la démission des ministres du cabinet de Pavel Filip. Celui-ci a précisé que le PD continuera à œuvrer pour le pays, mais sur d’autres positions. « C’est une victoire, mais non pas une victoire définitive » a affirmé le chef de l’Etat, Igor Dodon, tout en appelant la Cour Constitutionnelle de Chisinau à réviser les décisions adoptées dernièrement. Depuis la fin de la semaine dernière, deux forces politiques essaient de s’emparer du pouvoir de Chisinau. Le Parti des socialistes de Dodon a fait alliance avec le Bloc pro-européen et a investi un nouveau gouvernement avec Maia Sandu à sa tête. Le lendemain, à la demande du Parti démocrate, la Cour Constitutionnelle a décidé de suspendre temporairement Dodon de ses fonctions et de nommer Pavel Filip président de la République par intérim.

    ECOFIN – Pendant son mandat à la tête de l’UE, la Roumanie a clôturé 11 des 13 dossiers concernant l’Union des marchés de capital, a affirmé vendredi, le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici. Celui-ci a présidé vendredi, à Luxembourg, la dernière réunion du Conseil Affaires économiques et financières (ECOFIN) de la présidence roumaine du Conseil de l’UE et la réunion annuelle des gouverneurs de la Banque européenne d’investissements (BEI). Le mandat roumain à la tête de l’Union a été marqué par six réunions du Conseil ECOFIN, 66 trialogues avec le Parlement européen qui ont débouché sur la conclusion de 15 dossiers législatifs, 173 réunions des groupes de travail, 6 dossiers législatif et un autre non législatif. « La présidence roumaine du Conseil de l’Union a été un véritable teste pour l’administration publique qui a prouvé pouvoir relever n’importe quel défi », a conclut Eugen Teodorovici, à Luxembourg.



    Réunion – Presque 111 milliards d’euros ont été alloués aux régions urbaines de l’UE pendant l’exercice budgétaire 2014-2020, a affirmé la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine, Corina Cretu, à l’issue d’une réunion informelle des ministres chargés du Développement urbain, dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. « Il n’existe pas un réseau unique et ce sera aux autorités nationales et locales de décider comment cet argent sera investi » a précisé Mme Cretu, avant d’ajouter « on a placé au cœur de nos préoccupations les citoyens, les régions et les villes de l’UE et on privilégie les investissements dans la politique de cohésion afin d’offrir aux villes et régions le soutien nécessaire pour répondre aux actuels défis ». Le point central de la réunion fut l’adoption de la Déclaration de Bucarest avec pour principal objectif la mise en place d’un cadre commun d’action en matière de développement urbain en Europe.


    Sécurité – Présent à la 3e édition du Forum international sur la « Sécurité en mer Noire et dans les Balkans », le ministre roumain de la Défense, Gabriel Les a déclaré que la sécurité dans la région mentionnée risque d’être perturbée vue les intérêts stratégiques de la Russie dans la région. Aux dires du responsable roumain, Moscou essaie d’assurer la domination militaire dans la région de la Mer Noire et limiter les manœuvres de l’OTAN. A parler des Balkans de l’Ouest, le ministre a affirmé qu’une nouvelle crise dans la région aurait de graves répercussions sur la sécurité et la stabilité européenne.


    Finances – La Commission européenne s’inquiète par rapport à l’évolution économique en Roumanie où les autorités locales ne respectent pas tout le temps les prévisions législatives en vigueur, selon Isabel Grilo à la tête de la Direction générale pour les Affaires économiques et fiscales de la CE. Celle-ci a participé à Bucarest à la conférence intitulée : « Le semestre européen : lancement des recommandations spécifiques pour la Roumanie », tout cela dans le contexte de la présidence roumaine de l’UE. Selon la responsable européenne, au bout de plusieurs années de croissance économique modérée, l’économie roumaine a connu une avancée significative cette dernière année, fondée, malheureusement, sur la consommation ce qui ne la rend pas soutenable. L’Exécutif européen a lancé un avertissement à la Roumanie et à la Hongrie voisine quant à un dérapage, en 2018, qui les a écartés de leur objectif budgétaire à moyen terme.


    Touristes – Les étrangers en visite en Roumanie durant le premier trimestre de l’année en cours, ont déboursé au total, presque 275 millions d’euros, de 35 millions d’euros de plus par rapport à la même période de l’année dernière, selon l’Institut national de la Statistique. Un étranger a déboursé en moyenne, presque 630 euros pendant son séjour en Roumanie, de 130 euros de plus que la moyenne enregistrée en 2018. Selon les statistiques, la Roumanie a recensé pendant les trois premiers mois de l’année en cours presque 443.000 visiteurs étrangers. Pourtant, 60% d’entre eux se sont rendus en Roumanie pour des raisons professionnelles.


    Météo – En Roumanie, les météorologues ont prolongé jusqu’à dimanche soir l’alerte à l’instabilité atmosphérique et à l’inconfort thermique pour la plupart du territoire de la Roumanie. Une vague de chaleur touche notamment l’ouest, le nord-ouest, le sud et le sud-est, où inconfort thermique est accentué. Des pluies à verse seront signalées surtout dans les régions collinaires et en altitude. Par endroits, la quantité d’eau pourrait dépasser les 25, voire les 40 litres sur mètre carré. Les températures minimales iront de 12 à 22 degrés et celles maximales de 27 à 35.

  • Moldaurepublik: Anstehende Parlamentswahlen als Test für den pro-europäischen Kurs

    Moldaurepublik: Anstehende Parlamentswahlen als Test für den pro-europäischen Kurs

    Dass die Moldaurepublik derzeit kein EU-Mitglied wie andere ehemalige Sowjetrepubliken wie die baltischen Staaten ist, sei auf das Zögern der Gesellschaft und der politischen Klasse angesichts der Entwicklungsrichtung des Landes zurückzuführen. Dies erklärte der moldauische Ministerpräsident Iurie Leancă während der Diskussionsrunde Die Zukunft der Moldaurepublik in der EU“, die neulich von der Konrad-Adenauer-Stiftung in Chişinău organisiert wurde. Seine Meinung begründete Leancă wie folgt:



    Die Moldaurepublik und Lettland waren beide im Jahr 1991 Sowjetrepubliken, die sowohl aus wirtschaftlicher als auch aus sozialer Perspektive denselben Startpunkt hatten. Heute liegt in Lettland die Durchschnittsrente bei 300 Euro und der Durchschnittslohn bei 800 Euro, die Subventionen im Landwirtschaftsbereich beziffern sich auf 180 Euro pro Hektar, ganz abgesehen von der sozialen und politischen Sicherheit. Ich bin der festen Überzeugung, dass Lettland es geschafft hat und wir weniger, nicht weil wir weniger intelligent oder flei‎ßig wären, sondern weil wir nach der Wende nicht viel gewagt haben. Wir haben gezögert, weil wir kein festes Ziel hatten, uns fehlte es auch an einer klaren Vision über die Zukunft des Landes, wir waren uns dessen nicht sicher, was für ein politisches System wir brauchten, welche Regelungen wir durchsetzen wollten. Infolgedessen sind unsere Institutionen heutzutage staatlich schwach und stark politisiert.“




    Das rumänischsprachige Land steht heute Brüssel dennoch näher als nie zuvor. Staatschef Nicolae Timofti drückte seine feste Überzeugung aus, dass sein Land 2015 einen Antrag auf EU-Mitgliedschaft stellen wird. Bei den bevorstehenden Parlamentswahlen tritt die proeuropäische Koalitionsregierung gegen die linksorientierten Parteien an, die für die Annäherung an Russland plädieren. Der EU-Beitrittskandidatenstatus wird voraussichtlich die Modernisierung der Staatsstrukturen beschleunigen und ebenfalls die Sicherheitslage des Landes auf eine neue Ebene bringen“, sagte Timofti und betonte anschlie‎ßend die ausschlaggebende Rolle der Parlamentswahlen vom 30. November für den europäischen Kurs, den sein Land auch zukünftig fest und entschlossen verfolgen müsse — Der Beitrittskandidatenstatus wird die Integrationspolitik antreiben, einen ausschlaggebenden Beitrag zur Modernisierung öffentlicher Einrichtungen bringen und die Sicherheit des Landes angesichts der derzeitigen Unruhen in der benachbarten Ukraine gewährleisten“, sagte der moldauische Staatschef.



    Vor einer Woche hatte das Europäische Parlament dem EU-Assoziierungsabkommen mit der Republik Moldau zugestimmt. Dies gilt als wesentlicher Schritt nach vorne sowohl für Chişinău als auch für Brüssel. Die Ratifizierung soll voraussichtlich eine ausschlaggebende Rolle bei der Transparenz der moldauischen Institutionen, dem Wirtschaftswachstum und der Stabilität des Landes spielen. Das Abkommen wurde am 27. Juni in Brüssel unterzeichnet und im Nachhinein vom moldauischen Parlament ratifiziert. Sieben der 28 EU-Parlamente haben bislang dem Abkommen zugestimmt, als erstes das rumänische Parlament. Die jüngsten Umfragen zur Wahlabsicht stellen heraus, dass die proeuropäischen Parteien in der Wählergunst leicht vorn liegen. Die linksorientierten politischen Formationen fördern die Integration in euroasiatische Gemeinschaften unter der Kontrolle Russlands. Moldauische Politikbeobachter schlie‎ßen die Bildung einer breiten Koalitionsregierung nicht aus, die auch die Kommunisten einschlie‎ßt, sollten die proeuropäischen Parteien bei den bevorstehenden Parlamentswahlen nicht die erforderlichen Stimmen erhalten, um an der Macht zu bleiben. Vasile State, Korrespondent von Radio Rumänien in Chişinău, erläutert:



    Dem jüngst vom Zentrum für öffentliche Politik veröffentlichten Meinungsbarometer zufolge rechnen sich sechs politische Parteien gute Chancen bei den Parlamentswahlen aus. Drei davon — die Liberal-Demokratische Partei, die Liberale und die Demokratische Partei haben ihre proeuropäische Option klar kundgetan, während andere drei Parteien — die Kommunisten, die Sozialisten und die Partei Patria“ (zu dt. Heimatpartei) eher die Annäherung an Russland befürworten. Es sollte zudem klargestellt werden, dass die Partei des ehemaligen Staatspräsidenten Vladimir Voronin, die Kommunistische Partei, in letzter Zeit eine differenzierte und nuancierte Botschaft an die Bevölkerung richtete und zudem bekanntgab, sie werde das EU-Assoziierungsabkommen nicht in Abrede stellen. Sollten am kommenden Sonntag die moldauischen Bürger zu den Urnen gerufen werden, könnten die drei pro-europäischen Parteien insgesamt mit 33% der Stimmen rechnen, während die linksorientierten politischen Formationen knapp 29% der Stimmen erzielen würden, besagen ferner die Umfragen zur Wahlabsicht. Selbst wenn die Prognose wahr wird, bleibt die Bildung einer Mehrheit im Parlament angesichts des relativ gleichen Machtverhältnisses schwer vorstellbar.“




    Der Direktor des Zentrums für Öffentliche Politik, Arcadie Barbăroşie, schlie‎ßt dennoch eine Koalition gebildet von pro-europäischen Formationen und der Kommunistischen Partei nicht aus:



    Eine möglichst breite Regierungskoalition mit der Beteiligung der Kommunistischen Partei könnte die politische Stabilität des Landes für die kommenden sechs Jahre gewährleisten. Sollten wir nach zwei Jahren keinen Staatschef haben, dann werden uns mit Sicherheit vorgezogenen Wahlen ins Haus stehen. Wir brauchen also eine Regierungskoalition die vier oder sechs Jahre im Amt bleibt.“




    Der Soziologe Ion Jigău ist hingegen der Ansicht, dass ein Bündnis der Kommunisten, Sozialisten und der Partei Patria die Stabilität des Landes nicht gewährleisten könnte.