Tag: pêche

  • 23.09.2024

    23.09.2024

    Sommet – Le président roumain, Klaus Iohannis dirigera les 24 et 25 septembre la délégation de Roumanie au Sommet de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. Le thème central de la session est « l’Unité dans la diversité pour le progrès de la paix, pour le développement durable et la dignité humaine pour tous, partout ». Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, le chef de l’Etat roumain devrait s’exprimer mercredi lorsqu’il plaidera pour maintenir le dialogue multilatéral, surtout dans le format de l’ONU en tant qu’élément essentiel de la sécurité régionale et mondiale. Le chef de l’Etat soulignera aussi les efforts et la contribution de la Roumanie sur tous les paliers à la solution des problèmes mondiaux actuels, à commencer par les crises sécuritaires telle la guerre en Ukraine ou le conflit au Proche Orient et jusqu’aux défis à l’adresse de l’Humanité, dont l’urgence climatique et les menaces cybernétiques.

     

    Budget rectificatif – Le gouvernement de Bucarest devrait analyser dans les jours à venir la proposition de collectif budgétaire présentée par le ministère des Finances, même s’il repose sur une croissance des rentrées et des dépenses qui ont été majorées d’une manière significative. Cette majoration impliquera une hausse du déficit de 2% supérieure aux estimations des autorités en début d’année (soit de 5%). Parallèlement, les prévisions sur la croissance économique ont été révisées à la baisse de 3,4 à 2,8% du PIB. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu assure que le collectif budgétaire est soutenable parce que 84% du déficit est alloué aux dépenses avec les investissements. Selon le projet de décret, la santé, les transports et l’éducation nationale se verront allouer des fonds supplémentaires. Les budgets de la sécu doivent également augmenter afin de couvrir la majoration des pensions de retraite. Par ailleurs, certaines institutions se verront diminuer les budgets. Il s’agit entre autres du secrétariat général du Gouvernement, le ministère de l’Economie, le Sénat et la Chambre des Députés, le service de télécommunications spéciales, ainsi que le ministère du Développement.

     

    Elections – Le ministère roumain des AE a publié un Guide de l’électeur par correspondance au scrutin présidentiel et parlementaire de cette année. Selon le document, la date butoir jusqu’à laquelle les Roumains domiciliés ou résidants à l’étranger peuvent s’enregistrer pour ce type de vote est le 10 octobre pour les élections présidentielles et le 17 octobre pour les élections législatives. Pour s’enregistrer il faut compléter un formulaire enligne sur le site votstrăinătate.ro, géré par l’Autorité électorale permanente.

     

    Agrifish – Le ministre roumain de l’agriculture et du développement rural, Florin-Ionuţ Barbu, participe lundi, au conseil AgriFish à Bruxelles, dont les principaux points à l’ordre du jour sont la situation des marchés agricoles, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine et le bilan de la deuxième année d’application des plans stratégiques de la Politique agricole commune, (PAC). Les ministres doivent aussi évoquer les prochaines consultations annuelles relatives à la pêche en 2025 entre l’UE et le Royaume Uni d’un côté et l’UE et la Norvège de l’autre.

     

    Photovoltaïque – Coup d’envoi ce vendredi le 27 septembre des inscriptions enligne au programme « La maison verte photovoltaïque » par le biais duquel le gouvernement offre aux Roumains des financements pour qu’ils s’installent des systèmes photovoltaïques dans leurs maisons. Cette phase s’étendra jusqu’au 9 octobre. Le financement maximum accordé par l’Etat a augmenté de 4 mille à 6 mille euros et les bénéficiaires sont désormais tenus d’installer aussi des batteries de stockage de l’énergie. Cette année, l’enveloppe totale est de 400 millions d’euros, un montant qui est ensuite reparti sur plusieurs régions de développement. Les inscriptions se font en un jour seulement dans chaque région. Ceux qui souhaitent participer au programme doivent avoir le domicile en Roumanie, ils doivent être propriétaire de l’immeuble sur lequel seront installés les panneaux photovoltaïque et en plus le bâtiment doit absolument être une habitation. Enfin le bénéficiaire ne doit pas avoir des dettes à l’Etat. L’année dernière les fonds alloués au programme se sont épuisés en quelques minutes seulement.

     

    Handball – Le club vice-champion de Roumanie de handball féminin, CS Rapid Bucureşti, a été battu dimanche en soirée à domicile par les Allemandes de HB Ludwigsburg, sur le scpore de 37 à 29, dans un match du Groupe B de la Ligue des Champions. Rapid affrontera ensuite le 6 octobre Team Esbjerg. Le club roumain est 4e dans son groupe, avec 3 points à l’issue de 3 matchs. Dans le Groupe A, les champions de Roumanie, le CSM Bucarest ont battu les croates de RK Podravka Vegeta Koprivnica 29 à 28, et CS Gloria 2018 Bistriţa-Năsăud (nord-ouest) s’est incliné face aux slovènes de Krim Mercator Ljubljana, 30 à 35. A l’issue de trois matchs, le CSM recense quatre points et Gloria deux. Le prochain match des joueuses de Bistrita est prévu pour e 5 octobre contre le FTC-Rail Cargo de Hongrie alors que les Bucarestoises recevront le 6 octobre la visite des danoises de Nykobing Falster Handbold.

     

  • 15.06.2023

    15.06.2023

    Gouvernement – Le premier ministre roumain désigné, le
    responsable social-démocrate, Marcel Ciolacu, soumet ce jeudi au vote du
    Parlement son programme de gouvernance et la liste des futurs ministres. M.
    Ciolacu se donne pour priorités cinq objectifs majeurs: résoudre le problème
    des régimes spéciaux de retraite et adopter la grille unique des salaires,
    freiner la majoration des prix, développer les systèmes publics d’Education et
    de Santé, renforcer la production nationale et créer de nouveaux emplois mieux
    rémunérés. Mécontents du nouveau programme de gouvernance et des propositions
    de ministres, les partis en opposition, l’USR et AUR ont annoncé voter contre,
    tandis que les représentants de l’UDMR ont affirmé qu’ils seraient présents
    dans la salle, mais qu’ils ne voteraient pas. N’empêche, l’UDMR a annoncé
    collaborer avec les partis de la coalition sur certains projets d’intérêt. Le
    gouvernement Ciolacu sera voté aussi par les parlementaires issus du groupe des
    minorités nationales, autres que celle hongroise. Certains libéraux et
    socio-démocrates ont annoncé déjà ne pas accorder leur vote de confiance au
    futur cabinet, en s’assumant le risque de se voir exclure des rangs de leurs
    partis.


    Eurostat – Près de
    35 % des Roumains étaient exposés au risque de pauvreté et d’exclusion sociale
    l’année dernière, soit la proportion la plus élevée parmi les États membres de
    l’Union européenne, selon les données publiées par l’Office européen des
    statistiques. Dans ce classement, la Roumanie est suivie par la Bulgarie, la
    Grèce et l’Espagne. Les États ayant les pourcentages les plus faibles de
    population menacée de pauvreté sont la République tchèque, la Slovénie et la
    Pologne. Dans le même temps, les données montrent qu’au niveau de l’UE, le
    risque de pauvreté et d’exclusion sociale est plus élevé pour les femmes que
    pour les hommes.


    Ecologie – La
    qualité des eaux de baignade en Mer Noire, sur la côté roumaine est
    satisfaisante, mais les autorités continuent à surveiller de près la situation
    après la destruction du barrage de Nova Kakhovka, en Ukraine. Les eaux douces
    ont déjà touché la région d’Odessa, en entrainant des sédiments et des
    substances polluantes. Les spécialistes de l’Institut de recherche marine
    Grigore Antipa de Constanta prélèveront dans les semaines à venir des
    échantillons d’eau de mer pour écarter de potentiels risques. Normalement, les
    courants entrainent un déplacement sur l’axe nord-sud et un changement de
    direction serait souhaitable pour que l’impact soit minimisé, a affirmé la
    directrice scientifique de l’Institut, Laura Boicencu. N’empêche, des
    changements de couleur ou de clarté des eaux sont toujours possible, mais les
    experts de la Régie nationale des Eaux et de la Direction pour la Santé publique
    sont en alerte pour annoncer le moindre risque.
























    Pêche – La Commission européenne avertit que dix ans
    après l’adoption des règlementations en matière de gestion durable de la pêche,
    la mer Noire et la Méditerranée continuent à souffrir de l’exploitation
    excessive. Au pôle opposé on retrouve l’Atlantique du nord-est, la mer du Nord
    et la Baltique où la situation s’est beaucoup améliorée par rapport aux années
    2000. Ici, les stocks de poissons se
    situent dans des fourchettes saines et la pêche se déroule d’une manière
    soutenable. La situation s’avère plus compliquée pour la mer Noire et la
    Méditerranée puisque les deux mers représentent des frontières avec des pays
    qui n’ont pas mis en place les mêmes normes. Pourtant, la pèche se déroule
    d’une manière moins intensive et le taux de mortalité par pêche est plus faible
    à ce jour qu’en 2000, notamment dans l’est et l’ouest de la Méditerranée. Par
    conséquent, la Commission recommande aux pays membres d’insister auprès des
    pays tiers pour qu’ils mettent en place la législation européenne. Une solution
    supplémentaire serait d’améliorer les systèmes de surveillance à travers une
    surveillance électronique à distance.
















    Aéroport – Le nouvel aéroport international Ghimbav-
    Brasov, au centre de la Roumanie, a été inauguré ce jeudi, dans le cadre d’une
    cérémonie en présence de l’ancien premier ministre, Nicolae Ciuca. Le premier
    vol à avoir atterri ce matin a été effectué par la compagnie aérienne roumaine,
    Tarom et il a assuré le déplacement sur Brasov de plusieurs personnalités
    roumaines. Dans un premier temps, le nouvel aéroport assurera des courses vers
    quatre destinations allemandes auxquelles s’ajouteront à partir du mois d’août
    des vols vers Londres, Barcelone et Bruxelles. L’aéroport Ghimbav- Brasov est
    le premier aéroport que la Roumanie a construit à partir de zéro ces trente
    dernières années.














    Manoeuvres – Presque 600 militaires roumains et alliés
    participent jusqu’à vendredi à l’exercice multinational Dacian Strike 23 qui
    se déroule au Centre secondaire d’instruction au combat Smârdan de Galati, dans
    l’est de la Roumanie. Il s’agit du deuxième exercice le plus vaste déroulé
    dernièrement par les troupes alliées sur le polygone Smârdan après Saber
    Guardian 23 qui a mobilisé un nombre record de forces armées et de moyens
    techniques.



















    Prix patrimoine européen – Les projets
    roumains Călăuzele Apelor et Via Transilvanica font
    partie des 30 programmes de 21 pays récompensés cette année par la Commission
    européenne et l’organisation Europa Nostra avec les Prix du
    patrimoine européen pour leur investissement dans le domaine de la
    protection du patrimoine. Călăuzele Apelor est un programme qui, à
    travers le lotca, bateau traditionnel du
    delta du Danube, promeut la valeur du patrimoine local et l’acquisition de
    nouvelles compétences chez les enfants, dans les villages ayant un accès limité
    aux activités culturelles. Via Transilvanica est l’itinéraire de
    randonnée qui relie 12 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO sur 1
    400 kilomètres et représente un lien entre les communautés locales, le patrimoine
    architectural, le patrimoine naturel et les traditions immatérielles. La
    cérémonie de remise des Prix européens du patrimoine aura lieu le
    28 septembre prochain à Venise.




















    Football – Le Ministère roumain des Affaires étrangères
    recommande aux Roumains qui envisagent de se rendre à Pristina pour participer
    au match de foot entre la Roumanie et le Kossovo de passer la frontière par le
    point de passage de Blaze. Le ministère explique que dans l’actuel contexte de
    sécurité, les points de passage sur la frontière nord risquent d’être fermés ou
    bloqués. La situation dans la région demeure imprévisible et les supporteurs
    roumains sont priés de ne pas scander des messages hostiles qui risquent de
    provoquer des réactions de la part des spectateurs kosovars. Les Roumains se
    voient également conseiller d’éviter les déplacements de nuit, les endroits
    isolés ou, tout au contraire, trop agglomérés. Le match entre la Roumanie et le
    Kossovo compte pour les préliminaires à l’Euro 2024.










    Météo – La météo reste capricieuse ce jeudi aussi. Des
    phénomènes orageux touchent le sud-ouest et le centre du territoire. Les
    quantités d’eau cumulées suite aux précipitations dépasseront les 30 à 40
    litres par mètre carré dans les régions montagneuses du sud-ouest. Les températures
    maximales iront de 20 à 31 degrés. A Bucarest, les météorologues prévoient une
    hausse des températures. Le ciel reste variable, plutôt couvert dans la soirée
    quand des pluies à verse risquent de se produire. Nous avons 30 degrés à midi,
    dans la capitale roumaine.

  • Protéger les espèces menacées du delta du Danube

    Protéger les espèces menacées du delta du Danube

    Par ailleurs, la diminution des ressources piscicoles
    met en danger la survie de certains oiseaux et d’autres mammifères aquatiques,
    dont l’alimentation est basée sur la présence abondante des poissons. Aussi,
    chaque année, l’on y organise des campagnes de ramassage des déchets en
    plastique, ramenés par les eaux du fleuve et qui s’échouent dans le Delta.








    Selon
    une récente étude réalisée par des chercheurs roumains et intitulé « Un
    inventaire des espèces présentes dans la réserve de la biosphère du delta du
    Danube », cette région abriterait près de 9.500 espèces, mais dont au
    moins un tiers sont en danger. Pour prévenir l’extinction de certaines d’entre
    elles, l’Administration de la réserve de la biosphère du Delta a mis en place
    le programme intitulé « Mesures de protection et de conservation des
    habitats et des espèces en danger dans la Réserve de la biosphère du delta du
    Danube », programme bénéficiant d’un financement européen de 3,2 millions
    d’euros.






    La
    coordinatrice du programme, Viorica Bâscă, nous parle de quelques espèces dont
    la pérennité devrait être assurée grâce à ce programme : « Il s’agit
    tout d’abord du pygargue à queue blanche, appelé également grand aigle de mer
    ou aigle pêcheur, un rapace de grande taille, qui se nourrit de poissons, de
    petits mammifères mais aussi de canards ou d’oies sauvages. Le Faucon sacre
    (Falco cherrug), grande espèce de rapace, fait lui aussi partie du programme.
    L’on se propose de recréer les habitats de certaines espèces, de construire des
    nids, de réaliser des analyses génétiques. Nous parlons de 11 espèces en danger et de 5 types
    d’habitats. L’aigle pêcheur et le faucon sacre bénéficieront de nids
    artificiels. Le projet prévoit également, dans certains cas, l’introduction
    d’exemplaires de certaines espèces menacées. Une étude d’évaluation de la
    diversité génétique de certaines espèces sera également menée, certains
    habitats seront réhabilités, le transfert de certaines espèces-clé aura lieu
    dans le cadre du projet. Des mesures spéciales de conservation des espèces
    menacées seront prises et des campagnes de sensibilisation seront menées, comme
    il est de coutume à chaque fois. Ces campagnes visent tout particulièrement les
    habitants de la zone, mais aussi les investisseurs, les touristes, les
    associations locales et même les institutions publiques. Les touristes
    devraient être bien mieux informés qu’ils ne le sont actuellement, comprendre
    tout l’intérêt qu’il y a à protéger la biodiversité du delta du Danube. »








    Car,
    en effet, le delta du Danube constitue une destination des plus convoitée par
    les touristes de toutes origines. Pas moins de 120.000 mille touristes, dont
    une majorité de Roumains, s’y sont rendus en 2020, entre les mois de juillet et
    de novembre, en pleine pandémie. Or, la présence massive de touristes peut
    constituer à terme une menace pour la biodiversité du Delta, dans la mesure où
    ces derniers s’écartent des itinéraires touristiques établis par
    l’Administration de la Réserve de la biosphère du delta du Danube. Comme ce fut
    récemment le cas de cette chaloupe qui avait traversé une colonie de pélicans.
    Cet incident a ranimé le débat sur l’urgence de la mise en place d’un Code de
    conduite destiné aux visiteurs. Dans la région du Delta sont enregistrées 500
    embarcations destinées aux besoins de déplacement des habitants et 200 autres
    destinées aux touristes. Un chiffre bien trop élevé, selon les spécialistes.
    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La pêche à l’esturgeon reste interdite en Roumanie

    La pêche à l’esturgeon reste interdite en Roumanie

    Le ministre a expliqué que les analyses effectuées par les spécialistes de son ministère indiquaient à profusion que les espèces d’esturgeons sont toujours en danger, en raison principalement du braconnage, et que des mesures de préservation stricte, sur le long terme, demeurent indispensables. En fait, le déclin de la population desturgeons a été constaté un peu partout dans le monde, cest pourquoi les organisations internationales ont décidé d’inclure ces espèces dans les annexes I et II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction dès 1998. La Roumanie, elle, navait pour sa part introduit ces mesures quen 2006, lorsquelle imposa un premier moratoire sur la pêche à lesturgeon.



    Une étude de l’organisation environnementale internationale World Wild Fund for Nature, le Fonds mondial pour la nature, est pourtant arrivée à une conclusion pour le moins préoccupante. En effet, près d’un tiers des captures contrôlées sont illégales. Menée entre 2016 et 2020, létude donne pour la première fois un aperçu de l’ampleur du braconnage et du commerce illégal de caviar et de viande d’esturgeon, capturé à l’état sauvage dans la région du Bas-Danube, en particulier en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie et en Ukraine. Au cours de la même période, les autorités de ces pays ont signalé 214 cas de braconnage, dont 82 en Roumanie. Le phénomène est dautant plus inquiétant que le bassin du Danube inférieur est l’un des derniers endroits au monde où les espèces d’esturgeons, espèces classées et considérées comme les plus menacées au monde, survivent et se reproduisent encore à létat sauvage. Aussi, selon Arne Ludwig, expert en génétique de l’Institut Leibniz pour les études sur la vie sauvage et co-auteur du rapport, il existe, je cite, « très peu d’études sur le commerce et le trafic desturgeons, et cest la seule à ce jour qui utilise deux méthodes de police scientifique de pointe, cruciales pour détecter le commerce illégal ». Les échantillons ont été récoltés tout au long de la chaîne commerciale, comprenant les différents types de commerces, tels que des magasins et des supermarchés, des restaurants et des bars, des marchés locaux, des installations aquacoles, des intermédiaires, des pêcheurs et des magasins en ligne. Des tests ADN et des tests isotopes ont été réalisés sur lensemble des échantillons, qui ont prouvé que les produits provenant d’esturgeons sauvages avaient été vendus dans les quatre pays. Cette étude montre à quel point l’impact du braconnage est à prendre au sérieux pour préserver les dernières espèces desturgeons sauvages et à quel point notre combat pour les sauver demeure vital, déclare Cristina Munteanu, chef de projet au Fonds mondial pour la nature Roumanie. Mais elle propose aussi des solutions. Cristina Munteanu :



    « La solution en elle-même nest pas simple ; il sagit dimaginer une réponse intégrée, mais que lon doit apporter au braconnage. Il faut non seulement bannir la pêche à lesturgeon dans les textes légaux, et cela pour une durée indéterminée, qui est bien entendu une mesure salutaire, il faut aller plus loin et renforcer les contrôles, tant au niveau de la pêche quau niveau des marchés, pour comprendre ce qui se passe là-bas. Des analyses peuvent nous renseigner sur la légalité du produit testé, sil sagit dun exemplaire capturé à létat sauvage ou dun exemplaire issu de laquaculture. Il faudrait aussi travailler avec les communautés de pêcheurs, ce que nous avons fait dans le cadre du projet Life. Il faut déployer une campagne de communication et un travail de réflexion pour trouver, ensemble, des alternatives à la pêche. Nous devons également avoir un suivi clair des populations d’esturgeons, pour savoir exactement quelle est leur situation et, bien sûr, développer la coopération et la coordination entre tous les acteurs impliqués dans la conservation des esturgeons ou qui peuvent affecter les populations d’esturgeons. Tout cela est extrêmement important. »



    La région de la mer Noire est capitale pour la survie de cette espèce en Europe. Le Danube et le Rioni en Géorgie sont les deux seuls fleuves européens que les esturgeons migrateurs utilisent pour se reproduire à létat sauvage. Les principales raisons de leur décimation sont la surpêche et la perte de leur habitat naturel, à cause des barrages hydro-électriques que nous avons érigés au long du Danube et qui ont pour effet de bloquer les voies de migration de ces espèces. Même remarque pour ce qui est des autres constructions fluviales censées faciliter la navigation. Le Danube demeure le seul fleuve de lUE qui permet encore la reproduction des populations desturgeons à létat sauvage. Dans le Pô, en Italie, et dans l’estuaire de la Gironde, en France, il existe d’importantes populations d’esturgeons, mais qui ne se reproduisent plus naturellement. Des initiatives de repeuplement ont également été lancées en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie, en France, en Allemagne, en Pologne, en Autriche et aux Pays-Bas. Les esturgeons et autres espèces de poissons migrateurs constituent un patrimoine historique vivant, et font partie du patrimoine économique et naturel du Danube. Cristina Munteanu plaide pour les esturgeons :



    « Il sagit tout d’abord dune espèce contemporaine des dinosaures, une espèce qui compte 200 millions d’années dhistoire. Ensuite, leur présence est un indicateur de la santé du système fluvial dont ils proviennent, et surtout du fait que ce système bénéficie de la libre circulation de l’eau, et donc quil est en bonne santé. Enfin, dans la survie et le repeuplement de lesturgeon, il y va de notre propre intérêt. Si nous arrivions à refaire cette population et à pouvoir à nouveau lexploiter, la commercialiser, sans craindre de la mettre en danger, les revenus que lon pourrait en tirer sont à même de garantir la prospérité des communautés locales. Cest donc ensemble que nous devons travailler pour sauver les populations d’esturgeons. »



    Il existe actuellement 26 espèces d’esturgeons dans le monde, dont six, soit l’esturgeon d’Europe (Acipenser sturio), Acipenser nudiventris, le sterlet, la morue, la truite et losciètre, appelée aussi esturgeon du Danube, se retrouvaient dans ce fleuve au début du 20e siècle, selon lInstitut de recherche du delta du Danube. Toutefois, les deux premières de ces espèces, soit l’esturgeon d’Europe (Acipenser sturio) et Acipenser nudiventris ont été aperçues pour la dernière fois dans ce fleuve au début des années 1960.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Tourisme nautique à la mer Noire

    Tourisme nautique à la mer Noire

    Nous
    vous invitons aujourd’hui à découvrir le quotidien du voyageur à bord d’un
    bateau de croisière, de ceux qui ont commencé à sillonner, depuis près de dix
    ans, les eaux de la mer Noire. Un loisir qui semble avoir le vent en poupe, et
    c’est le moins que l’on puisse dire vu le nombre toujours croissant de
    touristes, et l’offre qui ne cesse de s’étoffer. Une équipe de loups de mer
    passionnés n’ont en effet pas hésité à créer les meilleures conditions à tous
    ceux qui désirent se familiariser avec la navigation et la vie sur un bateau. Et
    parce que ce loisir ne doit pas être l’apanage des seuls nantis, ils ont conçu
    des offres accessibles à tous les budgets.








    Le
    commandant Nicolae Leocă : « Chez nous, chacun trouvera chaussure à son
    pied. Vous trouverez les croisières entrée de gamme, de quelques heures ou
    d’une journée ou deux, où vous serez logé à bord du navire, tandis que ce
    dernier longe la côte roumaine. Il s’agit d’offres adaptées aux événements
    privés, qu’il s’agisse d’anniversaires ou de mariages, ou encore d’évènements
    d’entreprise. Les fêtes d’enterrement de vie de fille ou de garçon, les
    célébrations de pré-mariage seront pour tous les convives des moments
    inoubliables à bord d’un bateau. Les
    couples d’amoureux raffolent des dîners aux chandelles, au clair de lune. Une
    excellente occasion pour formuler une demande en mariage à sa bien-aimée, le
    romantisme en prime. Et puis, comptez aussi avec les passionnées de plongée
    sous-marine, avec les groupes de peintres ou de photographes, férus des
    paysages marins, avec les inconditionnels des danses des dauphins. La demande
    est vaste, les profils de ceux qui ont envie d’aller au large à bord d’un
    bateau sont extrêmement variés, et nous faisons de notre mieux pour satisfaire
    les attentes de toutes celles et de tous ceux qui nous contactent ».






    Nicolae
    Leocă nous parle des formules de croisières les plus demandées : « Lors
    des voyages d’une demi-journée par exemple, nous appareillons à Mangalia, pour naviguer le long de la côte,
    soit vers Vama Veche et la frontière bulgare, soit vers les stations de Mangalia
    Nord, Neptun, Olimp. Parfois nous jetons l’ancre au large. Ceux qui le désirent
    peuvent prendre un bain de mer. Sauter dans la mer depuis le pont d’un yacht
    offre une sensation inédite. L’eau est différente au large, bien plus limpide
    que près des côtes. Nous allons aussi nous arrêter à « Popasul pescarilor »,
    à l’Arrêt des pêcheurs, pour prendre le déjeuner. C’est la formule de voyage la
    plus courte. Mais pour une croisière plus longue, nous mettons cap sur Eforie,
    vers Marina Tomis et, à partir de là, l’offre peut varier. Nous proposons aussi
    une visite au haras de Mangalia, nous proposons des dégustations de grands crus
    dans des domaines viticoles ou encore des visites à différents sites culturels
    qui essaiment la côte roumaine de la mer Noire ».






    Aussi,
    pour les passionnés de la pêche en mer, si le temps est clément, l’appareillage
    peut se faire le soir, à la tombée de la nuit. On jette l’ancre à une
    quelconque distance de la côte, pas très loin, et puis l’on jette l’hameçon et on
    pêche à la lumière des projecteurs. Ou on passe la nuit sur le pont, avant de
    commencer la partie de pêche en mer, tôt le matin, vers 5h00. Et rien n’empêche
    que les pêcheurs amateurs préparent leur prise à bord même du yacht plus tard
    dans la journée. Et si la capture laisse à désirer, du poisson frais leur sera
    fourni, pour prouver tout de même leurs qualités de chef, à défaut d’avoir pu
    prouver leurs qualités de pêcheurs aguerris. Quant à la plongée sous-marine,
    les navires disposent de tout l’équipement nécessaire aux plongeurs endurcis et
    aux amateurs de prise d’images sous-aquatiques. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 14.05.2019

    14.05.2019

    UE – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, préside
    aujourd’hui la réunion du Conseil « Agriculture et pêche » de l’Union
    européenne. Les principaux thèmes à l’agenda relèvent de la Politique agricole
    commune, la PAC. Les membres du Conseil « Agriculture et pêche »
    débattront du paquet « Réforme de la PAC post-2020 » et du règlement relatif
    aux plans stratégiques relevant de la PAC. Ca sera aussi l’occasion pour la
    Commission européenne d’informer et d’échanger avec les membres du Conseil concernant
    une vision stratégique sur le long terme pour une économie neutre d’un point de
    vue écologique pour ce qui est de l’agriculture, ainsi que sur la Déclaration
    pour un avenir numérique intelligent et durable de l’agriculture et des zones
    rurales européennes.








    Partenariat
    oriental
    – Le ministre roumain des Affaires
    étrangères, Teodor Meleşcanu, a pris position pour la continuation des réformes
    et du processus de modernisation dans les anciennes républiques soviétiques,
    partenaires de l’Union européenne. Il a participé lundi, à Bruxelles, à la
    réunion ministérielle du Partenariat oriental, en présence des représentants
    des 28 Etats membres et des six pays partenaires – Arménie, Azerbaïdjan,
    Belarus, Géorgie, République de Moldova et Ukraine. Le chef de la diplomatie de
    Bucarest a salué la célébration du 10e anniversaire du Partenariat oriental
    pendant la présidence roumaine du Conseil de l’Union comme une « occasion
    de réaffirmer l’importance du Partenariat pour les citoyens des Etats membres
    de l’Union, comme du Partenariat oriental ».


    OTAN – L’OTAN a disloqué un détachement italien à
    la Base de Mihail
    Kogălniceanu (sud-est) afin d’exécuter, en première en Roumanie, des missions
    de police aérienne. Les quatre prochains mois, 130 militaires italiens, des
    pilotes et du personnel technique ainsi que quatre aéronefs Eurofighter Typhoon
    prendront part à de telles missions, aux côtés de militaires des Forces
    aériennes roumaines et d’aéronefs MiG-21 Lancer sous commande alliée. Les
    missions de police aérienne menées conjointement visent à développer la
    capacité de réaction et de dissuasion et à renforcer l’interopérabilité entre
    les Forces aériennes des deux pays. Le fait d’avoir disloqué le détachement
    italien en Roumanie fait partie de la mise en œuvre du plan d’action pour
    assurer la capacité opérationnelle de l’OTAN en réponse aux défis de
    l’environnement de sécurité sur le flanc Est de l’Alliance.


    Cinéma – Aujourd’hui s’ouvre la 72e édition du Festival de Cannes, qui continuera jusqu’au 25 mai. La Roumanie est présente dans les sélections officielles et parallèles. Corneliu Porumboiu retourne à Cannes, cette fois-ci en compétition pour la Palme d’Or, avec son dernier long métrage, « La Gomera / Les siffleurs ». C’est le premier film que Porumboiu tourne également à l’étranger, sur l’île de La Gomera, dans les Canaries, et à Singapour. Un programme de courts-métrages, Romanian Short Waves, sera également présenté à Cannes dans le Short Film Corner, un forum dédié au films courts et à la promotion des jeunes talents. Parmi les 13 courts-métrages sélectionnés, compte « Cadou de Crăciun » / « Cadeau de Noël » de Bogdan Mureşanu, qui a gagné le Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand cette année. Une autre présence roumaine à Cannes sera le réalisateur, scénariste et producteur Cătălin Mitulescu, qui sera membre du jury des courts métrages et de la Cinéfondation.


    Eurovision – La première demi-finale de la 64e édition du concours
    Eurovision de la chanson se déroule ce soir à Expo Tel Aviv. Les représentants
    de 17 pays se produiront sur scène ce soir, avec la gagnante de l’année
    dernière, Netta Barzilai, pour ouvrir le show avec une nouvelle version de sa
    chanson primée en 2018, « Toy ». Ester Peony, la représentante de la
    Roumanie, chantera la chanson « On a Sunday » dans la deuxième
    demi-finale, le 16 mai. La finale du concours aura lieu deux jours plus tard,
    le 18 mai. 41 pays sont inscrits à l’Eurovision de la chanson 2019.










    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (113e WTA)
    affrontera aujourd’hui la Russe Daria Kasatkina (21e WTA) au premier
    tour du tournoi de Rome. Aujourd’hui et toujours au premier tour, la Roumaine
    Mihaela Buzărnescu (29e WTA) rencontre l’ancienne gagnante de Roland
    Garros, la Lettonne Jelena Ostapenko (27e WTA). A nouveau numéro 2
    mondiale, Simona Halep est aussi présente au tournoi de Rome, où elle rencontrera
    au second tour une des Tchèques Marketa Vondrousova ou Barbora Strycova.




    Météo – Alerte jaune aux fortes précipitations et à l’instabilité
    atmosphérique dans sept départements du sud et sud-est du pays. L’avertissement
    des météorologues est valable jusqu’à vendredi matin. Des averses, des phénomènes
    électriques et de brèves intensifications du vent sont attendues, ainsi que des
    quantités d’eau qui dépassent les 15-20 l/mp. Les températures maximales vont
    de 16 à 23°C. 15 degrés à Bucarest, sous la pluie.

  • Voyage au Delta du Danube

    Voyage au Delta du Danube

    Réserve de la biosphère inscrite au patrimoine de l’UNESCO, le Delta du Danube est un véritable musée vivant de la biodiversité, comportant une trentaine de types d’écosystème. Vu son caractère unique, la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme (FIJET) lui a accordé la Pomme d’Or pour l’excellence en tourisme.

    A mesure que le Danube descend vers la mer, il se divise en 3 bras. Le bras septentrional constitue la frontière avec l’Ukraine voisine, le bras du milieu mène au port de Sulina et le bras situé au sud se dirige vers le port de Sfântu Gheorghe. Entre ces 3 bras se tissent de nombreux canaux, formant des lacs, des îlots et des bassins couverts de nénuphars.

    Selon Mălin-Matei Muşetescu, gouverneur de l’Administration de la Réserve de la Biosphère le Delta du Danube, il s’agit là d’un site touristique à part: « Ce n’est pas nécessairement un lieu où l’on va pour se divertir. C’est plutôt un lieu où l’on entre comme dans un musée, comme dans un temple de la nature. Ceux qui viennent le visiter doivent commencer par comprendre qu’il faut respecter la nature, respecter ces lieux. Après, il leur sera très facile de respecter les règles particulières d’une réserve naturelle. »

    Les touristes qui arrivent dans le Delta du Danube préfèrent loger dans un hôtel flottant, faire des promenades en chaloupe sur les canaux du delta, partir en safari et pêcher. Et ils sont nombreux à le choisir comme destination de leurs vacances.

    Mălin-Matei Muşetescu : « L’année dernière, le Delta a attiré plus de 73.000 touristes, dont environ 51.000 Roumains et 22.000 étrangers. Le Delta compte 6.609 places d’hébergement dans 13 hôtels, 119 pensions, 69 pontons-dortoirs, deux hydrobus, 9 campings et un camp pour la jeunesse. Le Delta du Danube attire des touristes depuis longtemps, seulement, à présent, de nouvelles règles y ont été instituées depuis qu’il compte parmi les réserves de la biosphère. On accorde beaucoup d’attention à l’environnement. Le touriste doit respecter la nature, car il s’agit là d’aires strictement protégées. Dans certaines zones, les touristes peuvent entrer sans restriction, d’autres on ne peut les visiter que dans un but scientifique. La réserve comporte 24 itinéraires de randonnée – 15 sur l’eau, 9 en terre ferme. Pour l’instant il n’est pas complètement interdit de quitter l’itinéraire choisi. Pour visiter le Delta, il n’est pas obligatoire de le faire en groupe, on peut y faire des excusions individuelles. Beaucoup de touristes étrangers préfèrent le faire en kayak. C’est d’ailleurs la meilleure façon de voir le Delta: au ras de l’eau, silencieusement et sans le polluer. »

    Le gouverneur de l’Administration de cette Réserve de la biosphère, Mălin-Matei Muşetescu, aime beaucoup un itinéraire grâce auquel il a découvert le Delta du Danube, en 1978 : « Il s’agit de la zone Şontea-Fortuna et du village Mila 23, qui est un village traditionnel de pêcheurs. Evidemment, on doit voir aussi la forêt de Letea, la zone Letea-Rosetti, ainsi que la zone de Caraorman, avec sa forêt et ses dunes de sable. Le Delta est une mosaïque et il est difficile d’en choisir un petit fragment. Il est pourtant vrai qu’en allant de Tulcea à Letea, on voit déjà une grande partie du Delta. La voie d’accès y est à 99% fluviale. »

    La réaction des touristes est toujours positive. Mălin-Matei Muşetescu explique : « Ils sont émerveillés de ce qu’ils y trouvent ; beaucoup d’entre eux se demandent pourquoi nous ne faisons pas davantage. Ils pensent que s’il y avait un tel delta dans leur pays, on ferait plus pour le protéger et en même temps pour donner une chance aux gens qui y vivent, car c’est une réserve habitée. Elle n’est pas comme les montagnes rocheuses, où il n’y a que la faune et la flore. Et on doit donner à ces gens-là une chance de mener une vie décente. C’est uniquement de cette façon qu’ils n’abuseront pas de leur accès aux ressources naturelles. »

    Paul Branovici gère plusieurs hôtels flottants du Delta. Selon lui, cette année le taux d’occupation des places d’hébergement dans le Delta du Danube sera de 70%. Des groupes ont déjà réservé leurs vacances dès 2016. Les oiseaux, les nénuphars, toute la splendeur de la nature attirent les touristes.

    A quoi ressemble un séjour dans un hôtel flottant ? Paul Branovici : « On monte à bord d’un tel hôtel à Tulcea et on suit un itinéraire choisi d’avance avec les touristes. Le long de ces itinéraires approuvés par l’administration du Delta, il y a des endroits où l’on s’arrête, on mouille et de là on part en barque voir tranquillement les canaux. Par exemple, on prend le départ à Tulcea à midi. On déjeune en route, on longe le canal de Sulina et on visite les localités environnantes. Le soir, on arrive près de Letea et on y passe la nuit. Le lendemain, on va voir la forêt de Letea. A 14 heures on prend le repas et l’hôtel flottant change de place. On visite la nouvelle destination jusqu’au repas du soir. Le lendemain, l’hôtel se déplace ailleurs, pour permettre aux touristes d’admirer un autre coin de nature. La nouvelle destination pourrait être le village Mila 23. On va le visiter et voir en même temps les lacs tout près et on rentre à l’hôtel pour le repas. Ensuite l’hôtel se déplace à nouveau et ainsi de suite. On prend sa maison, pour ainsi dire, et on voyage à travers tout le Delta. Les prix débutent à 300 lei (soit 66 euros) pour une nuitée par personne, comportant l’hébergement, la croisière, 3 repas et les promenades en canot à moteur. Le touriste ne devra payer en plus qu’une taxe d’accès dans la Réserve, d’un montant de 5 lei (soit environ 1 euro) par jour et les boissons alcoolisées qu’il souhaite consommer. Tous le reste est inclus dans le prix du séjour. »

    Cette année, le transport dans le Delta est meilleur – estime Dragoş Olaru, opérateur et guide touristique : « Les balades sur l’eau étant particulièrement importantes, ces dernières années, les embarcations ont été modernisées et elles offrent plus de sécurité et de confort. Le Delta du Danube est ouvert aux touristes entre mars et décembre. Beaucoup d’entre eux préfèrent la période comprise entre avril et juin, pour observer les oiseaux. En pleine saison estivale, on s’y rend pour la détente, en automne pour la pêche – surtout celle aux poissons prédateurs. A la différence des touristes roumains, les touristes étrangers sont surtout attirés par les coutumes et les traditions des parages. Presque chaque localité a son ensemble de musique et de danses traditionnelles, spécifiques aussi des communautés de Russes lipovènes, d’Ukrainiens et même de Grecs ou d’Italiens. »

    Ne ratez donc pas le Delta du Danube, une des plus vastes zones humides du monde et une des zones compactes de jonchaies les plus étendues de la planète. (Trad.: Dominique)

  • Quelle pisciculture en Roumanie ?

    Quelle pisciculture en Roumanie ?

    Bien développée pendant la période communiste, l’industrie roumaine du poisson classait à l’époque la Roumanie 3e en Europe, après l’URSS et la RDA. Dans les années ’60 déjà, la Roumanie possédait une immense flotte de pêche, dont les dizaines de bateaux, sur lesquels travaillaient 6 mille personnes, sillonnaient les océans du monde et en rapportaient des chinchards, des maquereaux, des sardines, des cabillauds et des harengs. Pendant cette même période, la Roumanie exploitait à des fins piscicoles 90% de ses 500 mille hectares de plans d’eau. S’y ajoutaient les rivières, totalisant 76 mille km, et le Danube, dont le cours mesure 1.075 km sur le territoire roumain. Les rivières intérieures assuraient 60 mille tonnes de poisson par an, auxquelles s’ajoutaient quelque 150 mille tonnes pêchées dans les océans. Une grande partie de ce poisson était vendu frais, mais des quantités importantes prenaient aussi la route des fabriques de conserves de Galaţi, Tulcea, Sulina et Constanţa. La quantité de poisson couvrait largement la consommation interne, 100 mille tonnes étant exportées annuellement.

    De nos jours, soit après un quart de siècle, la production de poisson de la Roumanie a baissé à moins de 11 mille tonnes par an, représentant 8% de la consommation interne, bien que la Roumanie compte le plus vaste réseau hydrographique de l’UE, avec des rivières dont les cours totalisent plus de 8 mille km, le Danube et l’accès, par la mer Noire, à l’océan planétaire.

    Marian Cuzdrioreanu, président de l’Association des Importateurs, Exportateurs et Fournisseurs de poisson de Roumanie, explique : « Du poisson assuré par l’industrie roumaine de la pêche, nous en avions beaucoup plus avant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années ’20 et ’30, la Roumanie comptait des plans d’eau totalisant environ 1.800.000 hectares. Côté aquaculture, la Roumanie occupait la première place en Europe. Pourtant, après l’installation du régime communiste, les étangs ont été asséchés pour rendre ces terrains à l’agriculture. Pendant la période communiste, la consommation de poisson était beaucoup plus grande, soit 8-10 kilos par habitant, mais une très grande partie du poisson consommé provenait des océans. La Roumanie possédait une importante flotte de pêche, qui était la 3e grande flotte d’Europe et la 10e dans le monde. A l’époque, on exportait du poisson. A présent, on en importe. La pisciculture roumaine couvre 10-15% seulement de la demande interne, le reste, on l’importe. Entre temps, la consommation a elle aussi baissé à moitié – soit 4-5 kilos par habitant. La Roumanie ne possède plus de flotte de pêche, par conséquent on ne pêche plus dans les océans. Nous ne disposons plus des fameux bateaux Polar, où le poisson était tout de suite transformé, ce qui est le mieux. Depuis 27 ans que je travaille dans la pisciculture, j’ai appris que pour préserver la qualité du poisson, on doit le transformer tout de suite après la pêche. Or, ces bateaux Polar étaient aussi de véritables entreprises de transformation flottantes. »

    Des centres d’élevage ont été créés ces dernières années, dans tous les départements du pays. La Roumanie compte actuellement des étangs totalisant 84.500 ha et 300 fermes piscicoles, dont 60 destinées à l’élevage des truites, qui couvrent 44 hectares. La production aquacole est dominée par les cyprinidés (tanche, carassin, carpe, brème). Dans les fermes de reproduction et les fermes aquacoles se retrouvent aussi la truite, la sandre, le brochet, la perche, le silure et l’esturgeon.

    Marian Cuzdrioreanu: « En Roumanie vivent 7 espèces importantes de la famille des cyprinidés – famille qui compte plus de 2000 espèces dans le monde entier. Les principales espèces en sont pourtant la carpe commune – fréquemment élevée en aquaculture – et ses dérivés : la carpe argentée et la carpe à grosse tête. La Roumanie n’en exporte presque pas. Nous exportons, en revanche, une espèce d’escargots, appelés justement escargots de mer Noire. Ce gastéropode est arrivé dans eaux de la mer Noire collé aux carènes de bateaux, il s’est acclimaté et y a proliféré. Pas très grandes, les quantités exportées sont destinées à la Corée et au Japon. Quant au poisson, on n’en a pas assez pour exporter. »

    Les poissons préférés des Roumains sont la sandre et le maquereau, dont les ventes ont progressé de 5% par rapport à l’année dernière, selon une étude réalisée par un des principaux importateurs et distributeurs de poisson et de produits à base de poisson de Roumanie. Cette étude montre aussi que les Roumains sont de plus en plus attirés par les fruits de mer, et les ventes chiffrées en 2016 à 35 millions d’euros pourraient augmenter de 5% cette année. Ce sont les crevettes qui occupent la première place dans les préférences des Roumains, suivies par les moules, les calmars et les pieuvres. Les ventes de poissons et de fruits de mer se chiffrent à 350 millions d’euros par an.

    Le Programme Opérationnel relatif au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche offre aux personnes intéressées par l’aquaculture des fonds se chiffrant à 170 millions d’euros pour la période 2014-2020. Le petit nombre de bateaux de pêche en mer Noire dont la Roumanie dispose, le manque d’une flotte pour la pêche dans les océans, l’absence des ports de pêche rend le pays dépendant des importations, malgré son immense potentiel non exploité dans ce domaine. (Trad. : Dominique)

  • Les « chaudières » du Danube.

    Les « chaudières » du Danube.

    Il s’agit d’un secteur des gorges du ce fleuve et plus précisément de l’endroit où ses eaux traversent les Carpates. Sur environ 9 kilomètres, le Danube longe de hautes parois rocheuses qui dessinent un paysage à couper le souffle. Cette région est également le terrain d’épanouissement d’une grande variété d’espèces de plantes telles le hêtre de Crimée, le hêtre oriental, le charme d’orient, le frêne à fleurs, la tulipe jaune des chaudières, le colchique jaune, le noisetier turc, l’aubépine noire et l’iris des rochers.

    Les grandes chaudières, à savoir la partie la plus spectaculaire, s’étendent sur environ 4 km entre les massifs de Ciucarul Mare en Roumanie et celui de Mali Strbac en Serbie. Les chaudières du Danube et les massifs Ciucarul mare et Ciucarul Mic font partie du Parc national des Portes de fer. Mais il n’y a pas que la nature à observer – près du golfe de Mraconia, on peut observer le visage du roi dace Decebal un bas-relief réalisé en 2004 directement sur une des parois rocheuses. Ses dimensions sont impressionnantes : le visage mesure 55 mètres de hauteur sur 25 mètres de large.

    Pour mieux découvrir l’endroit, un voyage en chaloupe est incontournable. C’est ce que nous propose Alexandru Alin Olgut, batelier de la ville d’Eselnita : « Je vous invite dans cette région des chaudières, des gorges du Danube pour les explorer bien en détail, l’occasion de profiter du beau temps et d’admirer le paysage. Dans les Petites Chaudières, nous allons pénétrer un peu dans le golfe de Mraconia pour voir le visage de Decebal puis nous allons nous diriger vers les Grandes chaudières et visiter le golfe de Dubova. C’est également dans les grandes chaudières que nous allons visiter les grottes de Ponicova et des Veterani/des Vétérans. Evidemment, les passionnés de randonnées sauvages peuvent monter sur le Massif Ciucarul Mare, du sommet duquel on peut admirer un superbe panorama de toute la région ».

    Après avoir visité le monastère de Mraconia, connu aussi sous le nom du « Monastère submergé », vous pouvez faire une halte à la base du mur de calcaire qui se trouve le long des Grandes chaudières. C’est à cet endroit que se trouvent les deux grottes – Gura Ponicovei et Veterani/des vétérans.

    Détails avec le même Olgut Alexandru Alin : « La grotte des Vétérans se déploie sur deux niveaux, dont le premier a été inondé suite à la construction du barrage des Portes de Fer I, alors que le deuxième niveau peut être visité à pied. Il existe d’ailleurs un guide spécialisé mis à la disposition des touristes par le Parc naturel des Portes de fer I. La grotte de Ponicova traverse la montagne d’un versant à l’autre, sur une distance totale de 1660 mètres. Composée de trois galeries, elle peut être parcourue à pied, mais les touristes doivent absolument avoir des chaussures de marche adéquates puisqu’elle est partiellement inondée. En plus vous devez vous munir de lanternes parce qu’elle n’est pas dotée d’éclairage artificiel. »

    Plusieurs sociétés de la région proposent des voyages en chaloupe à grande vitesse qui durent environ 45 minutes ou bien en embarcations plus lentes, où les voyages durent environ une heure, une heure et demie. Après un voyage en bateau, le Danube vous invite à la détente : à vous baigner dans ses eaux ou bien à faire une petite partie de pêche. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Les esturgeons du Danube, après dix ans de prohibition

    Les esturgeons du Danube, après dix ans de prohibition

    Les esturgeons sont des poissons migrateurs, qui ont apparu il y a 200 millions d’années. 25 espèces sont recensées actuellement dans les eaux côtières, les rivières et les lacs de l’hémisphère nord, le bassin danubien abritant les populations d’esturgeons les plus importantes au monde. Toutefois, en raison de la pêche excessive, pratiquée avant la prohibition totale, en vigueur jusqu’à la fin 2015, les effectifs d’esturgeons vivant dans le bassin de la Mer Noire ont sensiblement diminué. Les écologistes réclament la prolongation de la prohibition après 2015, mais aussi la mise en place de mécanismes censés aider les pêcheurs à obtenir des revenus de sources alternatives.

    Cristina Munteanu, manager de projets eaux douces au sein de la branche roumaine du Fonds Mondial pour la Nature affirme que l’interdiction totale de la pêche à l’esturgeon a des résultats notables : « Nous ne disposons pas de données exactes. Elles sont plutôt fragmentaires et proviennent des suivis des projets de navigation, menés après les repeuplements de 2013 et 2015. Un autre suivi, moins ample, a été réalisé il y a deux ans en Mer Noire. Bref, nous n’avons pas d’éléments nous permettant d’affirmer que les populations d’esturgeons ont augmenté, ont baissé ou bien qu’elles sont inchangées depuis 2006, date à laquelle on a institué la prohibition. D’après les pêcheurs et les autorités, les effectifs de certaines espèces, tels le bélouga et l’esturgeon étoilé se sont refaits. Les choses sont plus graves dans le cas de l’osciètre, dont les effectifs tournent autour de 3%. En général, les espèces qui mettent plusieurs années à se développer, comme c’est le cas des esturgeons, qui atteignent la maturité assez tard (14 ans pour le bélouga et l’osciètre), ces espèces nécessitent donc des interdictions de pêche s’étendant sur plusieurs dizaines d’années ».

    La pêche à l’esturgeon est proscrite dans tous les autres pays riverains de la Mer Noire. La Turquie, par exemple, a interdit dès 1958 la capture des esturgeons de moins de 10 kilos. Depuis 1996 la prohibition y est totale. Cette mesure produit ses effets depuis 1996 en Ukraine, 1967 en Géorgie, 2006 en Roumanie et 2011 en Bulgarie. En Russie, la pêche au bélouga dans les eaux de la mer Azov est défendue depuis 1985. En 2005, les autorités russes ont décidé d’interdire la pêche de n’importe quelle espèce d’esturgeon, y compris en mer Noire. Cette mesure devrait s’élargir à la mer Caspienne aussi.

    Depuis 1998, toutes les espèces d’esturgeons sont protégées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dite CITES. Cela veut dire que les tous les esturgeons et les produits dérivés mis sur le marché international doivent être couverts par un permis ou un certificat CITES. Même si l’étiquetage n’est pas nécessaire pour le caviar provenant des Etats – Unis, s’il arrive sur le marché de l’UE, il a besoin d’une étiquette CITES. ( Trad. Mariana Tudose)

  • Le suivi et la protection des dauphins en Mer Noire

    Le suivi et la protection des dauphins en Mer Noire

    Préoccupée par les dangers qui menacent les dauphins en mer Noire, lONG environnementaliste « Mare Nostrum » de Constanta mène depuis cinq ans un projet de suivi et de préservation des dauphins. Afin de découvrir les causes qui ont provoqué la réduction des effectifs de dauphins en Mer Noire, lorganisation a misé aussi sur une collaboration internationale. La conclusion, cest que les dauphins séchouent sur les plages roumaines pour des causes naturelles, et le nombre de ces cas a baissé ces dernières années. Si en 2012, 177 dauphins ont été retrouvés échoués sur les plages, en 2013 – 2014 leur nombre sest réduit à 60 – 70 tout au plus.



    Ecoutons Marian Paiu, représentant de lONG Mare Nostrum : « Cest un programme développé grâce à la persévérance et avec laide des bénévoles. Du point de vue financier, ce programme est soutenu surtout par le biais de la campagne « Adoptez un dauphin ». Les personnes qui nont pas la possibilité de nous rejoindre peuvent ainsi participer à ces activités et nous soutenir financièrement. Cest une campagne que vous pouvez retrouver sur nos sites et que le public peut soutenir en redirigeant 2% ou même 20% de limpôt sur le profit. Le principal objectif de ce programme est de soutenir les efforts nationaux et internationaux de collecte dinformations par la mise en place dune base de données sur les cétacés observés dans les eaux roumaines, échoués sur les plages ou bien accrochés accidentellement dans les filets des pêcheurs. Lidentification des moyens de réduire la mortalité parmi les cétacés, ainsi que linformation de la population au sujet de lécosystème marin et de ses problèmes figurent également parmi les objectifs adjacents du programme. Celui-ci propose 8 activités parmi lesquelles le suivi terrestre et aquatique. Il y a deux ans, on a même participé à un monitoring aérien. Nous organisons aussi des sessions didentification des dauphins et des groupes de dauphins à partir de la nageoire dorsale, qui dans le cas de cet animal agit comme lempreinte digitale humaine, elle diffère dun individu à un autre. Puis côté conservation, nous testons déjà des dispositifs visant à libérer les dauphins pris au piège dans les filets de pêche. Jusquici ces objets se sont avérés très efficaces. »



    Le projet a aussi une importante composante éducative qui implique des activités dinstruction de centaines délèves et de professeurs, mais aussi de pêcheurs et de salariés des institutions représentative de la côte roumaine de la mer Noire. Lorganisation « Mare Nostrum » offre aussi la possibilité aux personnes qui aiment les dauphins de faire des dons sous la forme de ladoption symbolique dun dauphin. Les fonds ainsi collectés seront utilisés pour le sauvetage et le suivi des cétacés en mer Noire. Jusquici lONG a enregistré 188 adoptions, dont 149 pour une année et le reste de 30 adoptions à vie. « Mare Nostrum » a réussi à collecter près de 9 mille euros, qui ont été utilisés pour acheter 24 dispositifs acoustiques, mais aussi pour identifier et la photographier des dauphins se trouvant au large des côtes roumaines. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Projet de développement des communautés rurales du Delta du Danube

    Projet de développement des communautés rurales du Delta du Danube

    Unique zone deltaïque à être classée Réserve de la biosphère sous l’égide de l’UNESCO, le delta du Danube est le troisième au monde pour ce qui est de la richesse de sa biodiversité, après la Grande barrière de corail et l’archipel des Galápagos.



    Malgré l’énorme potentiel touristique de la contrée, ses habitants sont très pauvres. Ils manquent de tout élément de confort, comme l’eau potable ou les réseaux d’assainissement, n’ont pas d’emplois ni ne bénéficient de soins de santé. Economiquement défavorisée, cette zone a donc besoin de projets de développement durable et de l’appui des autorités.



    La mise en valeur des métiers artisanaux et des traditions locales, les excursions sur les lacs et les canaux, la cuisine du terroir à base de poissons, ce ne sont que quelques-unes des activités censées augmenter les chances de développer cette région. Malheureusement, l’offre en matière de services de qualité n’est pas très riche. Cela s’explique notamment par l’absence d’une infrastructure adéquate et du personnel qualifié du secteur touristique.



    Puisque de plus en plus de touristes du pays et de l’étranger s’intéressent aux vacances passées au cœur de la nature, l’Association « Ivan Patzachin — Mila 23 » propose une nouvelle modalité de faire du tourisme dans le delta du Danube. Un tourisme responsable qui établisse un équilibre entre d’une part la valorisation du patrimoine (biodiversité, traditions, communauté de pêcheurs), de l’autre le volet économique se traduisant par un tourisme de qualité, qui rapporte de l’argent.



    Il s’agit du projet « Lotca Habitat: Pescaturism în Delta Dunării », « La Barque à rames – habitat — Tourisme de pêche dans le delta du Danube », un concept nouveau en Roumanie, mais très répandu déjà en Europe. Détails avec Teodor Frolu, vice-président de l’Association « Ivan Patzachin — Mila 23 »: « Il s’agit d’offrir au visiteur l’expérience d’une demi-journée ou d’une journée passée aux côtés d’un pêcheur. Ils vont ensemble à la pêche, en utilisant les barques à trames traditionnelles, appelées lotci. Comme il existe plus d’un endroit propice à la pêche, cette activité est également un loisir, car elle s’accompagne de belles promenades aussi. Ensuite, une fois le poisson capturé, touriste et pêcheur vont ensemble chez ce dernier et se mettent à le cuisiner selon les recettes traditionnelles. Le poisson devient ainsi un produit à valeur ajoutée, économiquement parlant. Bref, on a affaire à un séjour différent, inoubliable pour tout visiteur venu de Roumanie ou d’ailleurs ».



    Les représentants de l’Association « Ivan Patzaichin Mila 23 » ont passé en revue les bénéfices de ce projet. Teodor Frolu :« La pression sur les populations de poissons baissera parce que la quantité du poisson pêché diminuera. Tout poisson pêché dans le delta sera intégré au circuit économique, c’est-à-dire vendu aux touristes à un prix plus élevé puisqu’il sera cuisiné. Donc en pêchant moins, le pêcheur gagne plus. La deuxième chose très importante est liée au fait qu’il est question d’un service spécifique de tourisme écologique : la mise en valeur d’une composante importante des traditions locales, du patrimoine local. Peu de monde sait que la gastronomie fait partie du patrimoine immatériel d’une région, qu’elle compte parmi les valeurs de la région. Puis, ce projet produit une source alternative de revenus à la pêche pour les pêcheurs du delta. Et même si la quantité de poisson qui part du delta a baissé, la communauté de pêcheurs accrédités compte toujours près de 1800 personnes. Si au moins une partie d’entre eux diversifient leur activité, c’est un gain pour la région et pour la communauté. »



    Cinq familles de pêcheurs font déjà partie de ce projet. A partir de ce printemps, ils sont prêts à offrir aux touristes la possibilité d’expérimenter la vie d’un pêcheur de la Réserve. La barque à rames a été conçue pour transporter 10 personnes et le moteur de 5 chevaux peut lui conférer une autonomie d’environ six heures, à une vitesse de 8 km/h. Durant les voyages en canot traditionnel, les touristes ont l’occasion d’observer et de photographier les oiseaux, une passion de plus en plus répandue dans le delta du Danube, puisque cette région est un véritable paradis des oiseaux et des poissons.



    Le delta du Danube reçoit la visite de plus de 325 espèces d’oiseaux, dont 70 non-européennes. C’est ici qu’arrive chaque printemps le pélican, véritable symbole du delta du Danube, qui forme la colonie la plus nombreuse d’Europe. Le delta est vraiment spectaculaire au printemps, affirment les ornithologues. C’est pendant cette saison que la migration a lieu, et que le delta est envahi par des oiseaux venus d’Afrique et du bassin méditerranéen. Et c’est toujours au printemps que l’on peut écouter les chants des oiseaux puisque la saison de reproduction s’achève au mois de juin. En avril-mai, on a affaire à une véritable explosion de vert. Les roseaux poussent et les nénuphars s’emparent des lacs. Par ce projet les représentants de l’association souhaitent créer un modèle qui serait ensuite répliqué à travers le delta. A la fin du projet, ils vont réaliser un film de présentation de la manière dont cette activité de pêche et de tourisme fonctionne. Une caravane se rendra dans une dizaine de localités du delta pour rencontrer et parler aux représentants des communautés de pêcheurs, afin de répéter l’expérience des pêcheurs de Mila 23 dans d’autres communautés similaires. Teodor Frolu : « Nous leur assurons de l’assistance et nous allons emmener des experts censés les aider à mettre sur pied leur propre offre touristique. Nous mettons à leur disposition trois barques que nous avons imaginé en tant qu’embarcations touristiques. Nous voulons que le canot appelé lotca devienne une sorte de gondole vénitienne du delta du Danube. En Italie, tout touriste de passage par Venise s’est pris en photo près d’une gondole. C’est ce que nous souhaitons voir aussi dans le delta du Danube. La lotca devrait devenir peu à peu un point d’attraction traditionnel, ainsi qu’un service touristique. »



    Le projet « Lotca Habitat: Pescaturism în Delta Dunării » est financé par l’Agence allemande de coopération internationale par le biais de la plate-forme de coopération dans le domaine du tourisme de la région du Danube. Le projet démarré en octobre 2014 devrait s’achever en juillet 2015. Il dispose d’un budget de près de 30 mille euros, dont 25% provient de la part de l’association Ivan Patzaichin-Mila23.

  • Jean – Fraçois Meile (France) – La pêche en Roumanie

    Jean – Fraçois Meile (France) – La pêche en Roumanie

    Quels sont les atouts de la Roumanie point de vue pêche par rapport à d’autres Etats européens ?


    Mugurel Ionescu: “En Roumanie, l’attraction du delta du Danube est dominante. Au delta, on retrouve une diversité extrême d’espèces particulièrement bien représentées, et la plupart des étrangers sont attirés par cette région. Ces 10-15 dernières années, un certain type de bassins piscicoles appelés « carpodromes » sont apparus, que les gérants ont peuplé de poissons de grande taille, c’est une branche de la pêche sportive, et il y a même des championnats mondiaux de pêche à la carpe. Dans cette branche, nous sommes bien représentés aussi ; et nous l’étions aussi pour la pêche dans des cours d’eau de montagne, mais depuis que des micro-centrales hydrauliques ont été construites et depuis la canalisation des cours d’eau dans des tubes, cette activité a décliné de beaucoup”.



    Qu’en est-il des championnats de pêche sportive organisés par l’AGVPS ?


    Mugurel Ionescu: “L’Association générale des chasseurs et des pêcheurs sportifs de Roumanie est membre de la Confédération internationale de pêche sportive depuis 53 ans, et elle a pris part, organisé des championnats nationaux et internationaux de pêche sportive. Une soi-disant Fédération de pêche sportive est apparue ces dernières années, par des documents que nous estimons faux, et elle essaie d’occuper notre place dans la hiérarchie mondiale. Nous essayons donc de résoudre ce problème et récupérer et voir reconnaître notre tradition”.



    Peut-être que je ne suis pas la seule qui ne connaît pas la différence entre la pêche sportive et la pêche récréative. Mugurel Ionescu explique que la pêche sportive se fait dans le cadre d’une compétition organisée, avec des stands, des arbitres, avec l’évaluation de la quantité de poisson, un classement, des coupes et des médailles. Pour la pêche récréative, le pêcheur ou la pêcheuse va avec sa famille au bord de l’eau et ils pratiquent la pêchent en tant que loisirs. Bien sûr, dans les compétitions sportives, le poisson est libéré, et s’il est maltraité, cela entraîne des pénalités pour celui qui l’a capturé.



    Notre auditeur français demande quels sont les poissons pêchés préférés des Roumains.


    Mugurel Ionescu: “Il y a plusieurs catégories de poissons et chacune se prête à un certain style de pêche. Il y a la pêche sportive à la carpe, pratiquée tant par les sportifs que par ceux qui pratiquent la pêche comme loisirs, nous avons beaucoup de bassins piscicoles peuplés par ce poisson et d’où il peut être extrait ou jeté à l’eau. La pêche sportive aux poissons prédateurs est également très bien représentée ; cela, c’est une autre catégorie de pêcheurs, adeptes d’une pêche dynamique, en mouvement donc, notamment au delta du Danube, mais aussi dans des bassins piscicoles aménagés. La 3e catégorie, c’est la pêche au coup, la plus pratiquée en tant que loisirs, parce qu’elle ne présuppose pas de connaissances ni un équipement technique particulier”.



    Notre auditeur français souhaite savoir si les Roumains pêchent au coup, au lancer, au vif, de la berge ou en barque, et pêchent-ils également la carpe de nuit ?


    Mugurel Ionescu: “Oui, les Roumains pêchent par toutes ces méthodes, et beaucoup en barque, sur le Danube, au silure, dans des coins que les locaux connaissent. Au delta et sur le Danube, la pêche est pratiquée de la barque à raison de 80%. Oui, la pêche à la carpe de nuit est également pratiquée ; il n’y a pas d’interdictions à ce propos pour la nuit, dans les eaux naturelles et dans les bassins piscicoles administrés. Dans ces derniers, la pêche a lieu selon les règles du concessionnaire, de l’administrateur ou du propriétaire”.



    Notre auditeur est également intéressé de savoir s’il y a des étangs privés avec cabanon où les gens passent leurs fins de semaine et même leurs vacances ?



    Mugurel Ionescu: “Une multitude. Ces 10-15 dernières années, cette affaire a pris de l’ampleur. Il y a des bassins piscicoles aménagés ou sous concession avec tour l’équipement nécessaire, avec cabanons et toute sorte d’équipements pour les loisirs. Le pêcheur peut louer le cabanon, laisser sa famille à la piscine — bref, il y a beaucoup de possibilités. Dans ces conditions une journée de pêche coûte en fonction du bassin, du type de pêche — si l’on pêche et on libère le poisson ou si l’on retient une quantité limitée de poisson — mais on peut compter sur un tarif de 25 euros par jour. Les tarifs d’hébergement dépendent d’un endroit à l’autre, selon le confort, comme partout. Il n’existe pas de cartes de pêche, mais on peut consulter les sites de tous ces endroits”.



    Les étrangers viennent-ils pêcher en Roumanie ?


    Mugurel Ionescu: “Oui, la carpe notamment. Nous avons le bassin de Săruleşti, dans le sud du pays, qui est célèbre, et aussi le dernier, qui a été aménagé pour le championnat mondial de pêche à la carpe de 2012, à Corbu, près de Constanta, dans le sud-est du pays. 22 nations participantes, et tous sont restés fidèles à ce bassin”.

  • Samir Bechka (Algérie) – la chasse et la pêche en Roumanie

    Samir Bechka (Algérie) – la chasse et la pêche en Roumanie

    Notons que la Roumanie est un pays avec une riche biodiversité et qui conserve beaucoup d’écosystèmes naturels intacts. Il recèle la plus grande superficie de forêt naturelle d’Europe et 30.000 espèces d’oiseaux. Il existe dans ce pays 2147 fonds de chasse avec une superficie moyenne de 10.000 ha. Chaque fond de chasse dispose d’une espèce de gibier avec une valeur plus importante du point de vue cynégétique.



    Pour vous faire une meilleure idée, précisons que le fonds cynégétique de la Roumanie se présente de la façon suivante : près de 2 millions de lièvres, des centaines de milliers d’oiseaux, 30.000 ours, 50.000 loups, 10.000 martres, ainsi que des chevreuils, des sangliers, des cerfs, des chamois et du gibier aquatique est à retrouver dans ce pays, sans oublier les oiseaux ni le fonds piscicole : poissons des rivières, lacs et étangs. Le lièvre est suivi par la biche, avec 3,9 millions d’exemplaires, le cerf rouge des Carpates, l’espèce présentant un intérêt cynégétique majeur, avec 30.000 exemplaires environ et un poids moyen du mâle de 240 kilos. Disparu dans d’autres pays d’Europe, 1000 à 2000 exemplaires sont chassés chaque année. L’ours, qui peuple à peu près les mêmes zones, enregistre quasiment le même nombre d’effectifs.



    Le gibier aquatique, les oies et les canards sauvages, la loutre, l’hermine et le rat musqué – et le chamois, animal protégé, arrivent ensuite. Le gibier peuple, en Roumanie, toutes les zones géographiques et toutes les formes de relief.



    En région de plaine, c’est le faisan qui est très recherché, avec plus de 150.000 exemplaires. En zone de colline, on retrouve la biche et le sanglier, mais aussi le lièvre.



    En montagne, vous avez le coq de bruyère. Si sa femelle est complètement protégée, le mâle peut être chassé avec une autorisation spéciale pendant le printemps. Les quelques centaines de lynx du pays sont protégés par la loi. 10.000 martres peuplent les forêts roumaines, dont on extrait 1500 annuellement environ.



    En haute montagne, on retrouvera le chamois, protégé par la loi, mais aussi le tétras lyre, déclaré monument de la nature. En Roumanie, le fonds de chasse est partagé entre l’Association générale des chasseurs et des pêcheurs sportifs de Roumanie (avec 70%) et la Régie nationale des forêts (27%). L’Association est reconnue par l’Etat roumain et reconnue d’utilité publique.


  • Séjour dans le Delta du Danube

    Séjour dans le Delta du Danube

    Promenades en hôtels flottants, tours en chaloupes de plaisance, parties de pêche et excursions photo guidées — voilà quelques programmes parmi les plus recherchés dans le Delta du Danube. Vous pouvez ainsi découvrir la beauté du paysage et connaître les traditions et la civilisation locales.



    Dans cette édition de notre rubrique Radio Tour nous parlerons des meilleures offres touristiques pour le seul delta du monde déclaré réserve de la biosphère : le Delta du Danube, une des destinations les plus attractives de Roumanie.



    Nous commençons par une halte dans un 3 étoiles qui offre un large éventail de services à tous ceux qui viennent connaître les attractions touristiques locales. Nous passons le micro à son manager, Ioana Voinea : « Notre ensemble hôtelier attend ses touristes avec un large éventail de services et d’activités. Nos deux restaurants offrent aux visiteurs des plats à base de poisson ou un buffet à volonté contre 50 lei — soit environ 11 euros. Le menu comporte deux sortes de potages, trois hors-d’œuvre, 5 plats à base de viande, garnitures, salades, dessert. Nous avons la possibilité d’organiser des feux de camps et des pique-niques. Côté services, je dois également mentionner le bar, le snack-bar, la discothèque, les salles de conférences pouvant accueillir 250 personnes, les promenades en catamaran et en embarcations rapides. Sur la liste des services figurent également un sauna et une salle de fitness, deux piscines en plein air, une aire de jeu pour les enfants, des terrains de tennis, de basket, de foot, de volley-ball, une salle de billard et de ping-pong, des vélos. S’y ajoutent 5 chevaux pour pratiquer l’équitation et un poney pour les enfants. Nous organisons également des safaris. C’est un service inédit pour le Delta du Danube. Les touristes peuvent observer de près les oiseaux et les animaux sauvages : renards, chacals, sangliers, biches. »



    Des prix promotionnels vous sont offerts pour les paquets touristiques en fonction du nombre de personnes : les groupes de plus de 10 personnes en bénéficient certainement. Pour 3 nuitées passées à l’hôtel, on vous en offrira une 4e gratuitement. Le prix d’une nuitée pour une personne en chambre double commence à 60 lei — soit environ 12 euros — petit déjeuner inclus.



    Il y a des touristes qui viennent par passion pour la pêche. A leur intention, nous avons aménagé un lac qui offre des conditions pour la pêche à la carpe et au brochet. Les familles en quête de relaxation bénéficient d’activités aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Quant aux compagnies, l’endroit est idéal pour faire du team-building.



    A quel moment de l’année doit-on prévoir un séjour dans le Delta du Danube ? Ioana Voinea : «Heureusement, parmi toutes les destinations de vacances, le Delta du Danube bénéficie de la plus longue saison touristique ; depuis avril et jusqu’en novembre, le temps est agréable. Pourtant, pour ceux qui veulent faire des excursions, les mois de mai et de juin sont à préférer. Il ne fait pas encore trop chaud et on peut voir les oiseaux avec leurs petits, la végétation qui s’épanouit, les nénuphars qui sortent du tréfonds des eaux. C’est la meilleure période pour prendre un bain de nature et découvrir les beautés du delta. Les pêcheurs viendront au printemps et en automne. Les mois de septembre et d’octobre leur sont réservés. Les parents peuvent emmener leurs enfants en été. C’est vraiment beau et j’invite tout le monde à venir dans cette oasis de verdure et de calme comme il n’y en a pas beaucoup. Les visiteurs auront l’occasion de goûter une « bouillabaisse », préparée dans un petit chaudron et servie en plein air et du poisson grillé. Ils partiront émerveillés, après les promenades dans la région. La plupart des touristes deviennent nos amis. C’est un endroit unique en Europe. »



    Iliuta Goian de l’Association « Découvrez le Delta du Danube » s’occupe depuis très longtemps de la promotion de la zone. Le prix d’un séjour de 4 jours au Delta va de 90 euros jusqu’à 250 euros, compte tenu du moyen de transport et du lieu d’hébergement choisi :



    Iliuta Goian : « Notre favori, que nous avons mis au point il y a trois ans, en prenant compte des préférences de nos clients, est le séjour de 4 jours et 3 nuitées au cœur du Delta du Danube, à Mila 23 ou à Crisan. Ce séjour inclut le transport depuis la ville de Tulcea, trois nuitées, trois repas et deux journées d’excursions. Les journées, on les passe à bord des bateaux, 4 heures le matin et 4 le soir, avec une pause déjeuner. S’y ajoute aussi une excursion au village de Letea. On y arrive en bateau et puis en TT jusqu’à l’entrée dans la forêt, d’où on marche à pied, une heure durant. Le déjeuner on le prend au village de Letea. Le dernier jour on rentre à Tulcea. »



    Un séjour de ce type revient à 160 euros par personne. Iliuta Goian recommande aux touristes de ne pas rater les lacs situés dans le nord de la région, à savoir Babina, Matita et Merhei. Autant d’endroits très sauvages, les touristes venus de tous les coins du monde pouvant y découvrir une faune très riche.



    Iliuta Goian : « Près de la moitié de nos visiteurs viennent de l’étranger et les réactions sont très bonnes. Je pense qu’ils apprécient plus que les Roumains le côté sauvage du Delta, vu que chez eux les zones ayant échappé à l’intervention humaine ont presque disparu. C’est pourquoi ils apprécient au maximum ce qui est resté sauvage en Europe ».



    Dragos Gocima, président de l’Association du Patronat du Tourisme au Delta du Danube souligne que le Delta n’est pas uniquement une destination recommandée au pêcheurs, chasseurs, passionnés de nature. Le Delta va aussi de pair avec la détente et l’aventure : « Le Delta change de visage d’une saison à l’autre, d’une zone à l’autre. Il m’est difficile d’identifier un certain endroit cher à mon cœur : la forêt d’aunes, un coucher du soleil, la zone où le Danube se jette dans la Mer Noire, la forêt de Letea, la ville de Sulina, une promenade sur les lacs — il y a plein de choses à visiter dans le delta. Les touristes étrangers qui nous rendent visite en sont fascinés et affirment avoir découvert une Roumanie différente. Ils apprécient énormément non seulement la beauté de la nature mais aussi la qualité des services touristiques. Il y a quelques jours, nous avons reçu la visite de quelques journalistes belges qui avaient une réservation de deux jours seulement. Finalement ils y sont restés une semaine afin de pouvoir découvrir toute la région ».



    Les hôteliers proposent aussi des excursions en hélicoptère contre 1000 euros par heure, la durée minimale étant de trois heures. (Trad. : Alexandra Pop, Dominique)