Tag: Pegas

  • Le vélo est dans le vent en Roumanie aussi …

    Le vélo est dans le vent en Roumanie aussi …

    Les passionnés de deux roues non polluants se sont donné rendez-vous lespace dun week-end ensoleillé à Bucarest, pour la plus grande exposition du genre du pays : le Salon du vélo, déjà à sa 6ème édition, car la première a été organisée en 2015. Il a réuni les grands producteurs nationaux, les importateurs et les magasins spécialisés. Et voilà, le Salon du vélo est enfin de retour en 2022, après deux années de pause en raison de la pandémie. Ligia l’a visité et s’est entretenue avec son organisateur, Valentin Ionescu, et avec le représentant de la marque roumaine de vélos Pegas, Adrian Georgescu.

  • WWF ermuntert Unternehmen, Artenschutz zu fördern

    WWF ermuntert Unternehmen, Artenschutz zu fördern

    Die Umweltorganisation WWF Rumänien (World Wide Fund for Nature) startete diesen Sommer die Kampagne Vom Aussterben bedrohte Naturfarben“. Die Initiative weist auf die Umweltschädigung hin und regt die Menschen zum Handeln an, um den Verlust der Artenvielfalt zu stoppen. Die Unternehmen werden ersucht, die Farben der Natur durch ihre Warenzeichen zu fördern, um die Botschaft an ihre Verbraucher in betonter Weise weiterzuleiten. Künstler und Designer werden ihrerseits aufgefordert, Arbeiten zu schaffen, die Geschichten über die Farben der Natur zum Ausdruck bringen. Die Arten und Ökosysteme verschwinden mit alarmierender Geschwindigkeit — 60% der Bevölkerung sämtlicher Wirbeltierarten verschwanden in den letzten 40 Jahren. Mit ihnen sterben auch die Farben aus.



    Umweltfreunde warnen davor, dass auch die Bären gefährdet seien. Ihr Lebensraum wird immer enger und au‎ßerdem legte auch die Wilderei zu. Auch diese Farbe ist leider am Verschwinden. Die Marke Pegas schloss sich der genannten Kampagne an und widmete der guten Sache zwei ihrer Fahrradmodelle — hergestellt in limitierter Ausgabe. 15% des aus dem Verkauf dieser Modelle erwirtschafteten Umsatzes sollen für WWF-Projekte gespendet werden. Die somit zusammengetragenen Mittel werden für die Pflege elternloser Bärenjungen eingesetzt werden. Die Organisation will darüber hinaus die bereits gestarteten Aktionen zur Vorbeugung der Konflikte zwischen Menschen und Tieren fortsetzen. Au‎ßerdem soll ein innovatives System zur Zählung der Bärenbevölkerung und zur Überwachung der genannten Tierart entwickelt werden.



    Auch die Farben des Donaudeltas sind vom Aussterben bedroht. Etwa 80% der Feuchtgebiete entlang der Donau sind zerstört. Mittels dieser Kampagne wollen die Naturschützer die Menschen im Hinblick auf die Zerstörung der Lebensräume der Tiere sensibilisieren. Denn auch die Sü‎ßwasserarten seien gefährdet. Dieser Zerstörung soll endlich Einhalt geboten werden. Darüber hinaus sollen die geschädigten Ökosysteme wieder aufgebaut werden, um somit die Verwüstung der Region vorzubeugen und die lokalen Fischergemeinschaften zu unterstützen.



    Im Donaubecken leben die letzten wilden Störpopulationen in Europa. Fünf von insgesamt sechs Donaustörarten befinden sich auf der Liste der Fischarten, die vom Aussterben stark bedroht sind. Der illegale Fischfang und die Vernichtung ihrer Reproduktionshabitate führten zu diesem Zustand. Auch die Biermarke Zăganu schloss sich der Umweltkampagne Vom Aussterben bedrohte Naturfarben“ an. Demzufolge brachten sie das Bier Sturionul“ (dt. Stör“) auf den Markt — das Flaschenetikett ist in den für diese Fischart typischen Farben gehalten. 2% des durch den Verkauf des Biers erwirtschafteten Umsatzes sollen zielgerichtet zur Rettung des Störs ausgegeben werden. Mehr Einzelheiten dazu lieferte Laurenţiu Bănescu, Mitbegründer von Zăganu, dem ersten Craft-Bier in Rumänien:



    Wir wollen unseren Beitrag zum Naturschutz und zur Rettung gefährdeter Tierarten leisten. Zumal auch der Name des von uns hergestellten Biers — Zăganu — vom Lämmergeier — einer ausgestorbenen Tierart — stammt. Vor 80 Jahren wurde nämlich der letzte Lämmergeier gejagt. Unser Bier trägt den Namen dieses Geiers und wir wünschen uns, dass der Stör nicht das gleiche Schicksal erleidet. Daher vereinbarten wir mit den Vertretern von WWF, dieses neue Bier in limitierter Produktion herzustellen. Das Bier fördert die Farbe des Störs, also blau. Wir hoffen, durch den Verkauf dieses Biers zum Schutz dieser Fischart beizutragen.“




    Auch die Farben der Wälder verschwinden. Die Fachleute von WWF Rumänien wollen auch die auf mehr als 300.000 Hektar geschätzten Urwälder in Schutz nehmen. Demnach wollen sie das nationale System der Rückverfolgbarkeit von Holz überwachen und das illegale Abholzen verhindern.



    Der Wisent, das grö‎ßte Landsäugetier in Europa, verschwand aus unserem Land vor 200 Jahren. Die Tierart ist europaweit vom Aussterben bedroht. In Rumänien gibt es Bemühungen zur erneuten Auswilderung der Tierart.

  • Location de vélo par mobile à Bucarest

    Location de vélo par mobile à Bucarest

    Cela vous dit de raccourcir le temps d’attente quand vous circulez à travers la capitale roumaine en louant un vélo, quelque part, en ville, à moins de 2 lei (soit environ 50 centimes d’euros) la demi-heure, pour le laisser ensuite à quelqu’un d’autre en arrivant à destination ? Eh bien, sachez que le système de location de vélo par mobile a été introduit cet été à Bucarest.

    Ape Rider powered by Pegas est l’application que vous devez installer sur votre portable, pour pédaler ensuite, à votre gré. Au moment de son lancement, 2 mille vélos étaient disponibles par le système Ape Rider. Leur nombre doit augmenter, en fonction de la demande, tout d’abord à Bucarest, ensuite sur l’ensemble du pays. Les 2 mille vélos sont surveillés par GPS, ce qui permet de localiser à chaque instant, l’endroit où se trouve chacun des vélos. Ceux-ci sont également équipés de capteurs de mouvement, principal élément du système anti-vol. Andrei Botescu, chargé de la relance de la marque de vélos Pegas nous en dit davantage: : « Ape Rider est un service de location de vélos sans station, qui essaie d’assurer une meilleure mobilité urbaine, en mettant à la disposition des habitants un moyen de transport écologique et adapté aux exigences modernes de la ville. L’idée m’appartient et elle répond aux nouvelles tendances internationales, favorables aux transports alternatifs. L’Asie compte, par exemple, cent millions de vélos en libre-service et le système s’est répandu aux Etats-Unis et en Europe. Les grandes villes l’ont adopté et nous nous proposons de faire concurrence aux distributeurs de ce genre de services, en offrant des services de meilleure qualité et qui sait, peut-être notre système sera-t-il adopté, à son tour, par d’autres pays et d’autres villes du monde. »

    Qu’est-ce une personne intéressée doit faire pour bénéficier d’un tel vélo ? L’application est très facile à utiliser. Andrei Botescu explique : « La personne intéressée doit créer un compte Ape Rider en téléchargeant l’application à partir d’App Store ou de Google Play et transférer une taxe d’activation de 20 lei (soit environ 4 euros), après quoi, la location du vélo coûte près de 2 lei (soit 50 centimes) la demi-heure. »

    Au moment de l’installation proprement dite de l’application, l’utilisateur doit s’inscrire avec sa carte bancaire. 69 lei (soit environ 17 euros) seront bloqués pour d’éventuels dégâts, la somme devant être restituée au moment où l’utilisateur renonce à l’application. Ensuite, une carte des vélos disponibles et des parkings virtuels est téléchargée sur le portable, ce qui permet de trouver facilement un vélo Ape Rider quand on en a besoin. On peut aussi réserver le vélo le plus proche, en bloquant ainsi sa location par une autre personne. Pour débloquer le vélo, on doit scanner le code QR figurant sur le vélo. En laissant le vélo, on ferme manuellement le système de sécurité placé sur la roue arrière. L’application a été lancée en mai dernier, elle est donc encore en phase d’essai. Andrei Botescu: « Puisque c’est la première année d’utilisation, nous sommes en train de l’essayer sur l’ensemble de la capitale, pour pouvoir progresser et arriver à une application très solide. L’année prochaine nous envisageons d’augmenter le nombre de vélos disponibles à Bucarest et nous avons également reçu des demandes d’autres grandes villes du pays : Iaşi, Timişoara, Constanţa. » Un début courageux, estime notre interlocuteur, car les difficultés ne manquent pas, dont notamment les vols de vélos, même si leur système de sécurité très performant permet de dépister sans délai toute disparition : « Nous souhaitons développer encore plus le logiciel qui nous permet de dépister le vol d’un vélo et de suivre sa trace. Nous nous proposons également d’offrir une variante de ce système aux possesseurs de vélos et d’introduire, dès que possible, dans notre système de location des vélos électriques dont on peut recharger la batterie en pédalant. »

    L’application est disponible aussi en anglais et elle le sera dans d’autres langues aussi, à mesure que le système Ape Rider powered by Pegas sera adopté par d’autres villes d’Europe. Les initiateurs du projet espèrent arriver en Belgique et au Royaume Uni dès le printemps prochain. Ils s’attendent à ce qu’avant la fin de l’année, le système de location de vélos compte plus de 100.000 utilisateurs et contribue à résoudre un problème majeur de mobilité urbaine : les difficultés de circulation. Andrei Botescu lance aussi une invitation aux utilisateurs potentiels : « J‘invite les utilisateurs potentiels à télécharger l’application et profiter de ces belles journées d’automne pour pédaler à travers la ville. Ils constateront qu’ils peuvent laisser le vélo presque n’importe où, il y a 800 parkings virtuels à Bucarest. Ils pourront goûter la joie de parcourir la capitale en évitant les désagréments du trafic urbain. »

    Bucarest disposait déjà d’un système de location de vélos, mais à stations fixes. Avec ce deuxième système, encore plus perfectionné, la capitale roumaine compte parmi les 10 premières villes européennes à s’aligner sur cette tendance globale favorable aux transports alternatifs, qui protègent les gens et la nature. ( Trad. : Dominique)

  • Bike Sharing: Neue App bringt mehr Mobilität im Bukarester Verkehr

    Bike Sharing: Neue App bringt mehr Mobilität im Bukarester Verkehr

    Wer nicht mehr lange Zeit im Stau verbringen will, kann für weniger als 2 Lei (ca. 40 Eurocents) für 30 Minuten ein Fahrrad mieten und es dann in einem anderen Teil der Stadt abstellen. Dieses System, das in Europa nicht neu ist, gibt es seit Mai 2018 auch in Rumänien über die App Ape Rider — powered by Pegas. Als die App erstellt wurde, standen den Rumänen am Anfang 2000 Fahrräder zur Verfügung. Für Bukarest wurde im Anschluss die Zahl der Fahrräder erhöht. Alle Fahrräder sind mit Bewegungsmeldern und Diebstahlschutz ausgestattet. Pegas als Fahrradmarke gibt es allerdings in Rumänien seit 1972, Andrei Botescu ist derjenige, der sie jetzt neuerfunden hat:



    Ape Rider ist ein System, mit dem man Fahrräder mieten kann und das eine besondere Mobilität erlaubt, weil es keine Fahrradstationen vorsieht. Das System ist natürlich umweltfreundlich und entspricht den internationalen Standards. In Asien gibt es hundert Millionen Fahrräder dieser Art, die Tendenz ist im letzten Jahr deutlich gestiegen und kam auch nach Europa und in die USA. Bike-Sharing-Anbieter gibt es bereits in den rumänischen Gro‎ßstädten, wir nahmen uns vor, ihnen Konkurrenz zu machen, indem wir bessere Dienstleistungen anbieten. Wir haben uns zum Ziel gesetzt, auch in attraktive Märkte au‎ßerhalb des Landes einzusteigen.“




    Die App zu verwenden, ist ganz einfach; welche Schritte der Nutzer folgen muss, erläutert unser Gesprächspartner:



    Man muss ein Konto auf der App Ape Rider erstellen, indem man die App von App Store oder Google Play runterlädt. Um die App zu aktivieren, muss man eine Gebühr von 20 Lei (ca. 4 Euro) zahlen, dann weitere 1,9 Lei für jede halbe Stunde.“




    Jeder Nutzer soll sich mit einer Bankkarte anmelden und am Anfang 69 Lei (15 Euro) für eventuelle Schäden zahlen, der Betrag wird natürlich am Ende zurückerstattet. Als nächster Schritt kriegt der User Zugang zu einem Stadtplan wo die Standorte der zur Verfügung stehenden Fahrräder und die virtuellen Parkplätze markiert sind. So kann der User sehr einfach das Ape-Rider-Fahrrad finden, wenn er es braucht. Über die App kann man zudem das am nächsten stehende Ape-Rider-Fahrrad schnell reservieren. Wie Andrei Botescu erklärte, wurde die App im Mai 2018 eingeführt, man kann sagen, dass sie sich noch in der Testphase befindet:



    Die App wird in Bukarest noch getestet. So können wir wachsen und eine bessere App entwickeln. Nächstes Jahr möchten wir den Bukarestern mehrere Fahrräder zur Verfügung stellen, es gibt allerdings Nachfrage auch in anderen Gro‎ßstädten wie Iaşi, Timişoara, Constanţa.“




    Ein innovatives und ambitioniertes Neugeschäft, sagt unser Gesprächspartner, der im Anschluss über die Herausforderungen spricht, mit denen sich sein Projekt konfrontiert. Eine der grö‎ßten sei der Diebstahl von Fahrrädern, so Andrei Botescu:



    Wir versuchen, unseren GPS-Tracker zu verbessern, der uns erlaubt, die gestohlenen Fahrräder zu orten. Zudem möchten wir bald unseren Kunden auch Elektro-Fahrräder anbieten, bei denen der Akku beim Fahren wieder aufgeladen wird.“




    Die App ist auch auf Englisch verfügbar. Sollte das System Ape Rider powered by Pegas in den europäischen Markt einsteigen, werde sie auch in anderen Sprachen verfügbar sein, sagt unser Gesprächspartner. Bis Jahresende rechnet Andrei Botescu mit 100.000 Nutzern von Ape Rider, somit soll in Bukarest ein gro‎ßes Problem in Bezug auf die urbane Mobilität gelöst werden:



    Ich lade Sie ein, die App Ape Rider im App Store oder von Google Play herunterzuladen und die schönen Herbsttage zu genie‎ßen, indem Sie mit dem Fahrrad durch die Stadt fahren. So kann man jede Ecke der Stadt erreichen und das Fahrrad überall in der Stadt abstellen, denn es gibt 800 virtuelle Parkplätze. Das ist eine Möglichkeit, den Stau in Bukarest hinter sich zu lassen.“




    In Bukarest gibt es bereits einen Bike-Sharing-Anbieter — der Unterschied liegt darin, dass man das Fahrrad nur an offiziellen Stationen ausleihen und wieder abgeben kann. Bukarest gehört zu den ersten europäischen Städten, die sich dieser globalen Tendenz der alternativen und umweltfreundlichen Transportmittel anschlie‎ßen.

  • Închiriază biciclete pe mobil!

    Închiriază biciclete pe mobil!

    V-ar interesa să scurtaţi
    perioadele de aşteptare în traficul bucureştean şi. eventual, pentru un cost de
    sub 2 lei pentru 30 de minute să puteţi lua o bicicletă, de pe undeva, de prin
    oraş, pentru ca mai apoi să o lăsaţi altui doritor, atunci când aţi terminat
    drumul pe care îl aveaţi de făcut?


    Dacă ideea vă surâde, să ştiţi că sistemul a fost
    introdus din această vară în Bucureşti. Ape Rider powered by Pegas este
    denumirea aplicaţiei pe care v-o puteţi instala pe mobil, pentru ca mai apoi să
    pedalaţi cât doriţi.


    La momentul lansării, 2.000 de biciclete au fost disponibile prin sistemul
    propus de Ape Rider, în funcție de cerere urmând ca numărul acestora să fie
    suplimentat pentru București și apoi pentru restul țării. Cele 2.000 de
    biciclete permit monitorizare prin GPS, ceea ce înseamnă că în orice moment se
    știe unde se află fizic oricare dintre ele. De asemenea, toate bicicletele sunt
    dotate cu senzori de mișcare, principalul atribut al sistemului antifurt.


    Ne-a spus mai multe, Andrei Botescu, responsabil cu reinventarea mărcii
    Pegas: Ape Rider este un serviciu de bike-sharing dockless, adică fără
    staţii, care încearcă să ofere un plus de mobilitate în oraş, într-un mod
    ecologic şi adaptat cerinţelor moderne ale oraşului. Ideea a fost a mea şi
    adaptată după tendinţe internaţionale. De exemplu, în Asia sunt o sută de
    milioane de astfel de biciclete, curent ce a crescut pe parcursul unui an şi
    s-a răspândit şi în SUA şi în Europa. În marile oraşe au apărut astfel de
    sisteme, iar noi ne-am propus să concurăm cu aceşti provideri de servicii,
    oferind servicii de mai bună calitate decât ei, urmând ca şi noi să mergem în
    alte oraşe din alte ţări ale lumii.


    Am aflat că utilizarea aplicaţiei este extrem de simplă. Ce trebuie să facă
    cel interesat să beneficieze de o astfel de bicicletă? Track: Îşi pot face cont pe aplicaţia Ape Rider prin descărcarea aplicaţiei
    de pe App Store sau Google Play, se transferă o taxă de activare de 20 de lei
    (aproximativ 4 euro), iar apoi costă 1,9 lei pe jumătate de oră.


    Odată cu instalarea propriu-zisă a aplicației,
    este nevoie de înregistrarea utilizatorului cu card bancar. Apoi, se blochează
    suma de 69 lei pentru eventualele daune, sumă care se restituie în momentul în
    care se renunță la aplicație. În pasul următor, o hartă a bicicletelor
    disponibile și a parcărilor virtuale se încarcă pe telefon, devenind foarte
    simplu să găsești bicicleta Ape Rider, atunci când ai nevoie de ea. În plus, vă
    puteţi rezerva cea mai apropiată bicicletă Ape Rider, blocând astfel împrumutul
    ei de către altă persoană. Am mai aflat că deblocarea bicicletei se face prin
    scanarea QR codului care se găsește disponibil pe bicicletă, iar încheierea
    cursei se face prin închiderea manuală a sistemului de securizare aflat la
    roata din spate.


    Aplicaţia a fost lansată în luna
    mai anul acesta aşa că se află încă în faza de testare, după cum ne-a spus Andrei
    Botescu: Este primul an, este
    în fază de test, pe toată suprafaţa Bucureştiului. Aşa putem să progresăm şi să
    avem o aplicaţie foarte solidă, urmând ca anul viitor să suplimentăm numărul de
    biciclete şi în Bucureşti, dar am primit cereri şi din partea altor oraşe mari
    din ţară: Iaşi, Timişoara, Constanţa.


    Un start-up foarte curajos, după cum ne-a povestit interlocutorul nostru,
    care ne-a mărturisit că dificultăţile cele mai mari sunt legate de furturile de
    biciclete, chiar dacă sistemul foarte performant al lor face ca imediat să poată
    fi descoperite şi a adăugat: În continuare am dori să ne dezvoltăm
    sistemul software şi de tracking foarte bine, vrem să oferim o variantă de detecţie
    a bicicletelor şi pentru retail, adică pentru biciclete personale şi vrem să
    ajungem în scurt timp să oferim biciclete electrice în sistemul bikesharing, cu
    autoregenerare, adică să se încarce din mers, să nu fie nevoie să le încarci
    prin încărcător cu fir.


    Există aplicaţia şi în limba engleză şi urmează să apară şi în alte limbi,
    pe măsură ce sistemul Ape Rider powered by Pegas intră în oraşe din Europa,
    Belgia, UK, unde iniţiatorii proiectului speră să ajungă chiar din primăvara
    viitoare.Inițiatorii proiectului se așteaptă ca, până la sfârșitul anului, să aibă
    peste 100.000 de utilizatori Ape Rider, venind în sprijinul rezolvării unei
    probleme majore de mobilitate urbană: traficul deosebit de aglomerat.


    Andrei Botescu a lansat o invitaţie: Îi invit pe toţi ascultătorii să
    descarce aplicaţia Ape Rider de pe App Store sau Google Play şi să încerce să
    se mai bucure de aceste zile frumoase de toamnă, să meargă cu bicicleta, să
    vadă că o poate lăsa aproape oriunde, sunt opt sute de parcări virtuale şi să
    aibă experienţa mersului în oraş fără problema traficului.


    În București, exista deja un
    sistem de bike sharing, însă cu stații automatizate de parcare fixe.



    Cu aceste sisteme, Bucureștiul se află între primele
    zece orașe europene care se aliniază la acest trend global dedicat sistemelor
    alternative de transport, non-invazive pentru orașe și natură.

  • Les vélos Pegas

    Les vélos Pegas

    Lenfance sous le régime communiste manquait de couleurs et était marquée par quelques joies simples. Un sondage parmi ceux qui ont passé leur enfance à cette époque révèlerait certainement parmi les premiers éléments le souvenir de la bicyclette roumaine Pegas. Un objet presque légendaire pour un enfant. Tombée à loubli après 1989, suite à lengouement des Roumains pour les marques étrangères, elle ressuscite de ses cendres par la passion et les efforts de deux entrepreneurs roumains.




  • Pegas, le vélo moderne

    Pegas, le vélo moderne

    Andrei Botescu est un jeune roumain qui s’est vu voler son vélo. Suite à cet incident malheureux, il a pensé à faire renaître la marque nationale de bicyclettes Pegas, célèbre durant l’époque communiste, mais tombée dans l’oubli après 1989.

    Le premier retour sur le marché de vélos portant le logo Pegas a eu lieu en 2012, lorsqu’une gamme de bicyclettes dont le design rappelait celui des vélos d’antan fut lancée.

    Quels ont été les pas qu’Andrei Botescu a suivi après ce lancement ? Andrei Botescu : « D’abord, j’ai dû former une équipe de travail et après de longues recherches, j’ai réussi à trouver un très bon designer de produit, Ciprian Frunzeanu, un très bon ingénieur-technicien, Adrian Tasa, et un spécialiste en marketing extraordinaire, Alexandru Mandea. Ils composaient l’équipe initiale, celle avec laquelle nous avons démarré le projet. En fait, nous avons commencé à travailler à compter de 2010 pendant deux années avant de sortir sur le marché. Ce projet nous a pris du temps parce qu’il est assez difficile de faire des vélos. C’est simple de construire deux ou trois vélos, mais il est plus difficile de produire des vélos en série, même s’il s’agit de petites séries, comme dans notre cas. Nous vendons toute notre production car il y a une demande très importante à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Nombre de Roumains ayant émigré commandent des vélos Pegas sur Internet. A l’heure où l’on parle, nous avons reçu une commande faite par une cliente des Pays-Bas qui travaille à l’Agence spatiale européenne. Nombre de Roumains souhaitent s’afficher avec ce produit roumain dont ils sont fiers dans les universités d’Angleterre, de France, du Luxembourg. »

    En vue d’une meilleure promotion sur le marché, la marque de vélos Pegas est non seulement active sur la toile et notamment sur les réseaux sociaux, mais elle est présente à toute sorte de campagnes, explique Andrei Botescu : «Nous avons réalisé plusieurs campagnes publicitaires intéressantes qui ont décroché des prix à des concours spécialisés. Une de ces campagnes s’appelait l’Internet du peuple. On a même créé un site : internetulpoporului.ro, où nous essayons de nous imaginer Internet à l’époque de Ceausescu. Nous avions déroulé par le passé des campagnes qui tablaient sur la nostalgie avec des vélos qui foncent et tombent amoureux. Depuis un certain temps, nous avons commencé à aborder la culture urbaine d’aujourd’hui par le biais d’une campagne qui s’appelle « Couleur urbaine ». Elle vous permet de choisir par le biais d’une application sur téléphone portable une couleur que vous avez vue dans la ville, et nous pouvons peindre votre vélo de cette couleur.»

    Une autre initiative de marketing a été celle d’offrir un vélo Pegas à la gagnante de la course de sprint à talons organisée dans le cadre du festival « Femmes sur la rue de Matasari ».

    Andrei Botescu : « Ce festival a un thème social qui vise la lutte contre la discrimination et une course à pied à talons hauts est un symbole puissant. Nous avons offert comme prix un vélo à la gagnante de la course. Nous aimons nous impliquer dans des projets qui ont un penchant social positif nous allons toujours le faire. »

    A la fin 2016, Pegas et une marque roumaine qui a une longue histoire, Braiconf, ont lancé une collection de chemises pour les cyclistes. Ces vêtements fonctionnels, qui allient le design moderne, non conformiste, à la haute qualité des tissus et au savoir-faire des tailleurs, sont conçus pour servir au mieux ceux qui souhaitent se rendre au travail à vélo et n’avoir pas à se changer pour une réunion, par exemple.

    C’est ce qui explique le nom sous lequel on a réuni les trois modèles de chemises. L’appellation roumaine de la collection, « Îmbracă-te la 4 spiţe », est un jeu de mots ayant pour point de départ l’expression « Etre tiré à quatre épingles », à cette différence près que le terme « épingle » a été remplacé par les rayons des roues de vélo.

    Andrei Botescu explique l’origine de cette idée: « Notre idée est intéressante. La croissance exponentielle du nombre des usagers du vélo ces cinq dernières années et son doublement d’une année à l’autre fait ressortir la nécessité d’avoir des vêtements, un équipement approprié pour se déplacer à bicyclette vers son travail. Une option que nous encourageons fortement, ne serait-ce que pour réduire la pollution et améliorer son état de santé. Alors, ce que nous avons essayé de faire, ce sont des chemises qui restent fonctionnelles et décentes en toute occasion. Leur coupe a été conçue de façon à pouvoir y attacher maints accessoires : portefeuille, téléphone, une bouteille d’eau permettant de se désaltérer tout en roulant. En plus, ces chemises sont légères et laissent la peau respirer, empêchant ainsi la transpiration. Quant aux accessoires réfléchissants, obligatoires quant il s’agit de rouler de nuit, ils sont plus discrets que ceux de l’équipement cycliste dans sa version sportive. »

    Andrei Botescu n’hésite jamais à proposer des projets innovants dont un des plus récents est celui qui vise le renouvellement du parc de vélos de Roumanie. Les cyclistes prêts à envoyer leur vieux vélo à la casse se verront allouer une remise de 30% sur le prix d’un vélo Pegas flambant neuf. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Markendesign: Hemden für Retrobike-Fahrer

    Markendesign: Hemden für Retrobike-Fahrer

    Zwei unterschiedliche Unternehmen aus zwei unterschiedlichen Branchen, die vor allem Eines gemeinsam haben: Die Bevölkerung in Rumänien bringt ihre Produkte mit den achtziger Jahren und dem kommunistischen Regime in Verbindung. Es sind die Pegas-Fahrräder und die Braiconf-Hemden. Jetzt starteten die beiden Unternehmen ein gemeinsames Projekt.



    Was sagt die Werbung in diesem Fall? Es sind funktionale Hemden, die das moderne und nonkonformistische Design des Radfahreroutfits mit der hochwertigen Faser und dem meisterhaften Schnitt des Markenhemds verbinden. So entsteht das perfekte Endprodukt für diejenigen, die zur Arbeit radeln und dort zum Beispiel mühelos in eine Sitzung einsteigen möchten. Das ist die Idee hinter der neuen Kollektion, die ganze drei Hemdmodelle umfasst und suggestiv Zieh die Radspeichen an“ getauft wurde. Andrei Botescu ist sogenannter Pegaspionier, so etwas wie ein Ideenentwickler beim Unternehmen. Er erklärt, wie das Konzept erarbeitet wurde.



    Das ist ein interessanter Ansatz unsererseits gewesen. Weil in den letzten fünf Jahren die Anzahl der Radfahrer in der Stadt explosionsartig gestiegen ist und sich jedes Jahr verdoppelt, bedarf es eines Outfits, einer Ausrüstung, mit der man zur Arbeit radeln kann, und genau das ermutigen wir. Dafür gibt es mehrere Gründe: die Reduzierung der Luftverschmutzung, ein gesünderes Leben. Wir haben auch versucht, eine anständige Linie zu entwickeln, so dass man zur Arbeit gehen, an einem Treffen teilnehmen kann und gleichzeitig praktisch angezogen ist. Dieses Modell hat eigene Taschen für das Handy und den Geldbeutel, ein Fach für einen Trinkbehälter, aus dem man während der Fahrt trinken kann damit man nicht verschwitzt ankommt, reflektierende Elemente für Nachtfahrten, die aber nicht so schrill sind wie bei den üblichen Radtrikots. Es sind Warnstreifen, die bei Bedarf aufgerollt werden können, also wenn die Autofahrer dich im Dunkeln sehen sollen. Das Material ist atmungsaktiv und die reflektierenden Elemente können hochgerollt werden, sie bestehen aus gewöhnlichem, nicht auffälligem Stoff.“




    Die Hemden für Radfahrer sind vielseitig anwendbar. Sie können leicht in einen Rucksack verwandelt werden, da es im Inneren zwei Riemen gibt, die überkreuz getragen werden können und so das Hemd in einen bequemen und schicken Rucksack verwandeln, was vor allem bei schlechtem Wetter gut ist. Jenseits der Werbung wollten wir von Andrei Botescu wissen, wie die Radfahrer auf die neue Kollektion reagiert haben.



    Es war in der Tat ein Erfolg, die Radfahrer-Gemeinschaft war bei unserem Event dabei, sie hat sich aber auch am Online-Start mit Feedback und ermutigenden Botschaften beteiligt. Wir hatten das Gefühl, auf ein echtes Bedürfnis geantwortet zu haben, und wollen demnächst noch mehr Modelle entwickeln. Eventuell auch eine spezielle Jeanshose für Radfahrer in der Stadt und viele andere Artikel für diese Kollektion. Es sollen bequeme Artikel sein, mit denen man auch zur Arbeit gehen kann.“




    Während der Hemdenhersteller Braiconf die Übergangsphase zur rumänischen Marktwirtschaft gut überstanden hat, war die rumänische Fahrradmarke Pegas“ für einige Jahre aus den Geschäften verschwunden. Vor vier Jahren wurde das Modell auf Initiative zweier Rumänen hin wieder eingeführt. Einer von ihnen ist Andrei Botescu.



    Dieses Modell ist aus dem Bedürfnis heraus entstanden, eine rumänische Fahrradmarke auf dem Markt zu haben. Mehrere Generationen sind auf Pegas-Rädern gefahren, wir haben den Moment erlebt, als die Herstellung eingestellt wurde, und haben beschlossen, die Marke wiederuibeleben. Das hat den Menschen viel Freude bereitet, denn die Marke erinnert sie offenbar an die schönen Momente aus ihrer Kindheit. Man bedenke, dass wir eine schlimme Zeit hinter uns haben und jeder nicht so viele schöne Erinnerungen an diese Zeit hat. Aber das erste Fahrrad, der erste Spaziergang im Park — das sind Erinnerungen an die eigene Kindheit. Wir haben ein bestimmtes Retro-Design gewählt, um eben die Kindheit in Erinnerung zu rufen. Die Fahrräder sind aber aus modernen Teilen gebaut, sie haben moderne Schaltwerke. Jetzt wollen wir ein elektrisches Fahrrad im kommenden Jahr auf den Markt bringen. Dieses soll Auskunft über die Geschwindigkeit, das Tempo, den Puls, die Flüssigkeitszufuhr geben können. Unser Design bleibt im Retrobereich, aber die Technologie ist zukunftsorientiert bei uns.“




    Und was will Pegas kurzfristig erreichen, fragten wir den Ideenentwickler Andrei Botescu.



    Nächstes Jahr wollen wir ein intelligentes Fahrrad auf den Markt bringen, mit Sensoren, mit einer Anwendung für das Handy, mit der die Sensoren abgelesen werden, und die elektrischen Fahrräder habe ich bereits erwähnt. Wir wollen unsere Produktpallette erweitern, in diesem Jahr bieten wir bereits 17 Modelle an, nächstes Jahr sollen 10 neue hinzukommen und wir hoffen einen Umsatz zu erreichen, der uns die Eröffnung einer Fabrik ermöglichen wird. Damit wir die Fahrräder komplett in Rumänen herstellen können. Dafür müssen wir aber etwas mehr Fahrräder verkaufen.“




    Die Hemdenfabrik aus Brăila hat indes eine limitierte Ausgabe von 300 Hemden für Radfahrer produziert. Sollte das gemeinsame Projekt allerdings erfolgreich sein, könnte aus der limitierten Kollektion eine Serienfertigung werden.

  • „Îmbracă-te la 4 spiţe”

    „Îmbracă-te la 4 spiţe”

    Două companii care activează în domenii diferite, au dezvoltat un proiect comun datorită faptului că produsele lor, bicicletele Pegas şi cămăşile Braiconf, erau mărci binecunoscute românilor în anii ’80, ai regimului comunist. Cele două companii au lansat recent o colecţie de cămăşi pentru biciclişti. Este vorba de cămăşi funcţionale, care îmbină designul modern şi nonconformist necesar mersului pe bicicletă, cu o calitate a ţesăturii şi o măiestrie în croitorie a mărcii de cămăşi, astfel încât să fie perfecte pentru cei care doresc să meargă la serviciu pe bicicletă pentru ca acolo, fără dificultate, să intre, de exemplu, într-o şedinţă. Astfel, a fost lansată o colecţie de trei modele de cămăşi, colecţie numită “Îmbracă-te la 4 spiţe”.



    Andrei Botescu, pionier Pegas ne-a spus de unde a venit această idee: “E o idee interesantă pe care o abordăm noi. Pentru că numărul oamenilor care folosesc bicicleta în oraş a crescut exponenţial în ultimii cinci ani, şi se dublează în fiecare an, este nevoie de haine, de un echipament cu care să poţi merge cu bicicleta la serviciu şi noi încurajăm asta, din mai multe motive: reducerea poluării, îmbunătăţirea sănătăţii. Şi noi am încercat să facem o linie care să fie decentă, să poţi merge la serviciu, la o întâlnire şi în acelaşi timp să fie funcţională. Am făcut o croială care permite să-ţi pui telefonul, portofelul undeva accesibil în timpul mersului pe bicicletă, să-ţi pui un bidon din care să poţi să bei apă în timpul mersului pe bicicletă, ca să n-ajungi transpirat la serviciu, să fie lejere, respirabile, tot aşa pentru ca să nu ajungi transpirat, să aibă semnalizare noaptea, dar fără a fi ţipătoare, cum sunt acele haine de ciclism sportiv. O semnalizare pe care o poţi accesa prin rularea cămăşii doar atunci când ai nevoie de ea, practic, noaptea, pentru ca să te vadă şoferii pe stradă. Materialele sunt respirabile şi se pot rula în modul de serviciu, în care nu se văd elementele reflectorizante, sunt făcute din materiale care se poartă în general în viaţa de zi de zi, în oraş, dar în acelaşi timp având grijă ca ele să fie foarte naturale şi să ofere o respiraţie foarte bună.”



    Cămăşile pentru ciclişti au fost gândite să îmbine perfect aspectul de stil al unei cămăşi cu aspectul funcţional. Cămaşa este versatilă, putând fi purtată şi în stilul unui rucsac: pe interior există două bretele intersectate, astfel putând transforma cămaşa într-un accesoriu comod şi dichisit, mai ales când vremea joacă feste.



    Cum a fost primită lansarea acestei colecţii de către comunitatea bicicliştilor ne-a spus tot Andrei Botescu: “A fost într-adevăr un succes, comunitatea de biciclişti a fost prezentă la evenimentul nostru şi fizic, dar şi la lansarea online şi cu feed-back şi cu încurajări. Am simţit că am atins o nevoie reală şi noi vrem să ne dezvoltăm şi mai multe modele şi eventual şi nişte pantaloni de tip jeans specializat pentru mersul pe bicicletă, pentru ciclism urban şi multe alte lucruri care să extindă colecţia aceasta, pe lângă bicicletă şi o ţinută şi accesorii care să dea confort, să poţi să mergi cu bicicleta la serviciu, în funcţie de rezultate”



    În timp ce compania producătoare de cămăşi a reuşit să treacă cu bine de perioada de tranziţie a economiei româneşti, bicicletele româneşti au dispărut pentru câţiva ani din magazine pentru ca, în urmă cu peste 4 ani, acestea să reapară datorită iniţiativei a doi români, unul dintre ei fiind Andrei Botescu: “Noi am pornit acest proiect dintr-o nevoie de a avea un brand de biciclete româneşti. Pegas fusese bicicleta mai multor generaţii, am văzut că proiectul a fost abandonat şi ne-am hotărât să-l reluăm. Asta a adus multă bucurie oamenilor, pentru că le aducea aminte de momente frumoase din copilărie, având în vedere că noi am trecut printr-o perioadă grea şi nu aveam multe amintiri frumoase. Dar prima bicicletă, primul mers în parc sunt amintiri care te leagă de copilărie. Am reluat un anumit design, retro, ca să ne amintim de copilărie, dar bicicletele sunt cu piese moderne, cu schimbătoare moderne. Acum vrem să facem şi o bicicletă electrică pe care să o lansăm anul viitor. În permanenţă vrem să inovăm: vrem să integrăm senzori în bicicletă, care să dea detalii despre viteză, cadenţă, puls, nivelul de hidratare. Cu designul suntem în zona retro, dar cu tehnologia suntem foarte orientaţi spre viitor.”



    În ceea ce priveşte planurile pe temen scurt, Andrei Botescu ne-a spus: “La anul o să lansăm o bicicletă Smart, cu senzori, cu aplicaţie pe telefon, care să citească senzorii, o să lansăm biciclete asistate electric, o să ne lărgim gama de modele, după ce anul acesta am ajuns la 17 modele, anul viitor vrem să mai facem cel puţin 10 modele şi vrem să ajungem la o cifră de afaceri care să ne permită să facem o fabrică în România, să fabricăm integral bicicletele aici. Dar pentru asta trebuie să ajungem la un număr ceva mai mare de biciclete vândute.”



    Fabrica de cămăşi din Brăila a produs o serie limitată, de numai 300 de bucăţi de cămăşi pentru biciclişti, dar, dacă acest proiect comun va avea succes, colecţia capsulă ar putea fi transformată într-una de serie.

  • ‘Îmbracă-te la 4 spiţe’ – s’habiller à 4 épingles

    ‘Îmbracă-te la 4 spiţe’ – s’habiller à 4 épingles

    Deux entreprises activant dans des domaines différents ont décidé de mener ensemble un projet, vu que leurs produits, à savoir les vélos Pegas (Pégase) et les chemises Braiconf étaient des marques archi-connues des Roumains dans les années 80. Elles ont lancé une collection de chemises pour cyclistes. Ces vêtements fonctionnels, qui allient le design moderne, non conformiste, à la haute qualité des tissus et au savoir-faire des tailleurs, sont conçus pour servir au mieux ceux qui souhaitent se rendre au travail à vélo et navoir pas à se changer pour une réunion, par exemple.



    Cest ce qui explique le nom sous lequel on a réuni les trois modèles de chemises. Lappellation roumaine de la collection, « Îmbracă-te la 4 spiţe », est un jeu de mots ayant pour point de départ lexpression « Etre tiré à quatre épingles », à cette différence près que le terme « épingle » a été remplacé par les rayons des roues de vélo. Andrei Botescu explique lorigine de cette idée: « Notre idée est intéressante. La croissance exponentielle du nombre des usagers du vélo ces cinq dernières années et son doublement dune année à lautre fait ressortir la nécessité davoir des vêtements, un équipement approprié pour se déplacer à bicyclette vers on travail. Une option que nous encourageons fortement, ne serait-ce que pour réduire la pollution et améliorer son état de santé. Alors, ce que nous avons essayé de faire, ce sont des chemises qui restent fonctionnelles et décentes en toute occasion. Leur coupe a été conçue de façon à pouvoir y attacher maints accessoires : portefeuille, téléphone, une bouteille deau permettant de se désaltérer tout en roulant. En plus, ces chemises sont légères et laissent la peau respirer, empêchant ainsi la transpiration. Quant aux accessoires réfléchissants, obligatoires quant il sagit de rouler de nuit, ils sont plus discrets que ceux de léquipement cycliste dans sa version sportive. »



    Ces vêtements pour cyclistes sont donc un mariage heureux de lélégance dune chemise et du côté pratique. On peut les porter comme des sacs à dos aussi, grâce à deux bretelles croisées qui les transforment en un accessoire commode et élégant à la fois.



    Comment a réagi la communauté des cyclistes au lancement de cette collection ? Réponse avec Andrei Botescu : « Ce fut vraiment un succès puisque la communauté des cyclistes a été présente à notre événement, tant au lancement proprement dit que sur Internet, où elle a donné des retours et posté des messages dencouragement. Jai senti avoir atteint un besoin réel et nous voulons développer aussi dautres modèles à lavenir et éventuellement des jeans spécialement conçus pour les cyclistes, ainsi quune ligne daccessoires dont le principal but est le confort. Lidée, cest dencourager les gens à se rendre quotidiennement au travail à vélo. »



    Alors que la compagnie qui produit les chemises a réussi à bien traverser la période de transition de léconomie roumaine, les vélos roumains ont carrément disparu peu après la chute du communisme. Ils sont réapparus il y à plus de 4 ans, suite à linitiative de deux Roumains, dont un sappelle Andrei Botescu. Ecoutons-le : « Nous avons démarré ce projet par un besoin de développer une marque roumaine de vélos. Pegas fut le vélo de plusieurs générations. Jai vu que ce nom était à labandon et jai choisi de le reprendre. Cela a produit beaucoup de joie aux gens parce quils se souvenaient des moments les plus beaux de leur enfance, même si cétait une époque compliquée pour les Roumains. Mais le premier vélo, la première randonnée dans le parc sont des souvenirs denfance que lon noublie pas. Nous avons adopté un design rétro, qui rappelle les vélos de notre enfance, mais ces bicyclettes actuelles contiennent des pièces modernes, des dérailleurs de dernière génération par exemple. Nous voulons également réaliser un vélo électrique que nous espérons lancer lannée prochaine. Nous cherchons à innover constamment : intégrer des capteurs dans le vélo qui puissent donner davantage de détails sur la vitesse, la cadence, le pouls, le niveau dhydratation du cycliste. Le design est plutôt vintage, mais côté technologie on est tournés vers lavenir. »



    Pour ce qui est des projets sur le court terme, Andrei Botescu a expliqué que : « Lannée prochaine nous voulons lancer un vélo intelligent, avec des capteurs et une application en ligne capable dutiliser les donnés enregistrées par les capteurs, ainsi que des vélos assistés électriquement. Nous comptons élargir notre gamme, qui compte déjà depuis cette année 17 modèles, par au moins une dizaine de nouveaux types de vélos afin darriver à un chiffre daffaires censé nous permettre douvrir une usine en Roumanie et de fabriquer les vélos intégralement en Roumanie. Mais pour que cela soit possible, il faut sensiblement accroître nos ventes ».



    Notons que les vélos Pegas modernes sont uniquement assemblés en Roumanie, la vaste majorité des pièces, y compris les cadres, sont importées. Pour ce qui est de la fabrique de chemises de Braila, sachez quelle a produit une série limitée de seulement 300 pièces destinées aux cyclistes, mais si ce projet commun a du succès, les chemises de cette collection pourront être produites en grande série. (trad. : Mariana Tudose)

  • The Pegas bike gains ground

    The Pegas bike gains ground

    A bicycle which seems to have long fell into oblivion is Pegas, the children’s favourite bike in Romania, in the 1970s. A product of the “Golden Epoch” of communist Romania, the first “Pegas” bike for adults was manufactured by the Tohan Mechanical Factory, in 1972. The first models for children were made in 1975. In 1980 a wide range of models had already been produced, including bikes with speed gears (Pegas 1027 had five speed gears). In 1990, the mountain bike with 18 gears and Cantilever breaks was out on the market. Unfortunately, this was followed by the collapse of the brand.



    However, in recent years, a team of young enthusiasts decided to reinvent the children’s Pegas model, by producing a version for adults. The initiator of the project, Andrei Botescu, tells us more about it:



    Andrei Botescu: “It all started from my need to have a bike. Initially, I had a more expensive model, an American one, but it was stolen. So, I decided I wanted my next bike to be beautiful but not to be appealing to thieves. That is why I ended up looking for a Pegas, our national bike, which was already being reconditioned and used by many people. Unfortunately, it was no longer produced so I had to do some research to see how I could make one myself.”



    “Buy a Pegas and make room for it in your house”, the producers of the new Pegas urge visitors on their Facebook page. Andrei Botescu, an entrepreneur with the Pegas Bicycles has further details:



    Andrei Botescu: “It is a special campaign, focussing on location, because we are well aware of the fact that many of our customers keep their bikes inside their house. Not all of us have a courtyard, and the blocks of flats are not provided with parking spots for bikes. Therefore, we have started this campaign, keeping in mind the first question that any Pegas buyer would ask: does it fit into an elevator? Practically, we came to the conclusion that the bike is part of your home, of your universe.”



    Andrei’s first Pegas bike collection entered the market in 2012.



    Andrei Botescu: “First of all, I had to set up a team to work with, and I eventually found a very good product designer, Ciprian Frunzeanu, an equally good technician- engineer, Adrian Tasa, and a very good marketing specialist, Alexandru Mandea. That was the initial team I started the project with. Practically, we started working in 2010, two years before entering the market, because it is quite difficult to make the bikes. It is an easy thing to produce 2-3 bikes, but it is difficult to manufacture a whole series, even a small series of bikes, as we do. Last year, we produced as many as 1,500 bikes, compared to 500 in the first year. We are constantly trying to double our production and the number of items sold. We would like to manufacture many more in the years to come, but it is very difficult to do that when you can count only on your own funds and on your passion. We only sell as many bikes as we produce: there is a very high demand on the market, both from Romania and abroad. Many Romanians living abroad have placed an order. We have just received one from a lady in the Netherlands, who works for the European Space Agency. Many Romanians have in mind the idea of showing off a Romanian product they take pride in, in universities across the UK, France and Luxembourg.”



    Today’s Pegas is a mix of nostalgia and the wish to make a high quality product, with a special design and in a wide range of colours. Andrei Botescu has more on the changes they brought to the new model.



    Andrei Botescu: “First of all, we have kept the overall design of the bike. We have kept the model with the long saddle and the long handlebar. We have also held on to the shape of the bike frame. Because the initial long saddle model was destined for children, we have created a chopper bike for adults, in an attempt to make them revisit their childhood. Many of them don’t even realise the difference: they believe the bikes of their childhood had the same size with the bikes we produce today. This project has some emotions attached to it.”



    The marketing strategy includes a very active Facebook page and the participation in various campaigns.



    Andrei Botescu: “We have carried out several interesting campaigns which have brought us awards for advertising. One of them was called The People’s Internet. In fact, we created a website: internetul poporului.ro, describing how we imagined the Internet would have looked like, had it been invented during communism. We also laid emphasis on nostalgic campaigns about bikes, which run around and fall in love with each other. More recently, because we are attracted by urban culture, we have started a campaign entitled ‘urban colour’. You can choose your colour, using an app on your phone. For instance, you can choose a colour starting from a photo you have taken in the city and we can paint your bike in that colour.”



    Our interlocutor has also said that the Pegas fans nowadays somehow do themselves justice, as many of them couldn’t afford a bike during Communism, but they can buy one now. But the image of school children who receive bikes as a reward for the good results they scored in school has faded out in time. Therefore, we have asked Andrei Botescu who are their target customers.



    Andrei Botescu: “We want to promote our bicycles as urban bikes, that owners can use to get to work or ride just for the sake of it. Pegas bike riders realize in no time the bike is more comfortable. The long handlebars allow them to sit comfortably and look around, admire urban landscapes and see the world.”



    So, if you plan to buy an urban bike painted in your favourite colour, you can choose the Romanian traditional bike: Pegas.

  • Pégas regagne du terrain

    Pégas regagne du terrain

    Le premier « Pegas » pour adultes sortait des usines de Tohan en 1972. En 1975 étaient fabriqués les premiers modèles pour enfants. 5 ans plus tard, les modèles sont diversifiés, on commença à produire des vélos à plusieurs vitesses – « Pegas 1027 » en avait 5. En 1990 on sort sur le marché le vélo de montagne à 18 vitesses et freins Cantilever. Après quoi, la marque sest complètement effondrée. Pourtant, depuis quelques années, une équipe de jeunes enthousiastes se sont proposé de réinventer le « Pegas » pour enfants dans une variante destinée aux adultes. Comment tout cela a redémarré et où en est-on à présent ?



    Linitiateur du projet, Andrei Botescu, explique: “Ça a commencé par le besoin dun vélo. Je me suis orienté tout dabord vers un modèle américain, plutôt cher. Le hasard a fait quil ma été volé. Alors jai souhaité avoir un beau vélo que jaime bien, mais qui nattire pas tellement lattention des voleurs. Et cest ainsi que jen suis arrivé à touver un « Pegas » déjà utilisé et reconditionné. On nen fabriquait plus et jai commencé à réfléchir à la façon dont je pouvais my prendre pour en produire. »



    « Achète-toi un « Pegas » et fais lui une place dans ta maison » – cest lexhortation par laquelle sont accueillis les visiteurs de la page Facebook des créateurs du nouveau « Pegas ». Lentrepreneur Andrei Botescu nous donne des détails: “Cest une campagne ciblée, car nous savons que nombre de nos clients gardent leur vélo dans leur appartement. Tout le monde na pas une maison avec un cour, les bâtiments à plusieurs étages ne disposent pas de parcs de stationnement pour vélos et avant toute autre chose, les clients souhaitent savoir sils peuvent monter et descendre leur vélo par lascenseur. Et alors, le vélo fait partie de lunivers de la maison.”



    Cest lannée 2012 qui a marqué le retour du vélo « Pegas » sur le marché roumain. Andrei Botescu nous raconte son cheminement : “Jai commencé par constituer une équipe : après de longues recherches, jai trouvé un très bon designer, un très bon ingénieur et un très bon spécialiste du marketing. Nous avons commencé le travail en 2010, deux années avant la sortie du premier modèle. La première année, nous avons fabriqué 500 vélos, lannée dernière près de 1.500. Nous vendons toute notre production, car la demande est importante, aussi bien en Roumanie quà létranger. Il y a beaucoup de Roumains vivant ailleurs qui envoient des commandes. Nous venons, par exemple, den recevoir une dune dame établie aux Pays-Bas, qui travaille à lAgence spatiale européenne. Nombre de nos compatriotes sont fiers de ce vélo roumain, que lon peut, grâce à eux, voir dans les allées des universités de France, du Royaume Un ou du Luxembourg.”



    La bicyclette Pegas daujourdhui est mi-nostalgique, mi-produit branché, griffé, de très bonne qualité, avec un design particulier et des couleurs alléchantes. Et de la bicyclette des enfants roumains dantan quest-ce qui reste? Andrei Botescu nous en fait le tour: “Nous avons gardé notamment le design et cela est évident surtout pour le modèle à selle et guidon allongés, destiné initialement aux enfants. La forme du cadre a également perduré, mais nous lavons adapté aux adultes pour les faire vivre une expérience inédite, de retour à lenfance. Et nombre des usagers ne se rendent pas compte de cet agrandissement – ils croient réellement que ce modèle avait à lorigine les dimensions actuelles. Il est très chargé démotions, ce projet.”



    Pegas, la bicyclette, est très active sur les réseaux sociaux. Mais pour sassurer une meilleure visibilité sur le marché, elle est impliquée dans nombre de campagnes, affirme Andrei Botescu: “Il y en a eu de très intéressantes, grâce auxquelles nous avons remporté des prix du secteur publicitaire. Lune dentre elle sappelle “Internet du peuple”. Nous avons mis en ligne un site internetulpoporului.ro, disponible aussi en anglais, où nous avons joué à imaginer à quoi Internet aurait ressemblé sil avait été disponible à lépoque du régime de Nicolae Ceauşescu. Nous avons fait, par ailleurs, une campagne plus romantique, avec les histoires damour entre bicyclettes, ou encore une autre ciblée sur la culture urbaine. Cette dernière sappelle “couleur urbaine” et vous permet de choisir la future couleur de votre deux roues grâce à une application pour smartphone et une photo que vous prenez en ville. Vous choisissez la couleur, nous vous la mettons sur votre bicyclette.”



    Les passionnés de Pegas daujourdhui assouvissent un désir denfance, explique notre interlocuteur. Jadis, ils navaient pas suffisamment dargent pour sen acheter une. Maintenant ils en ont et souhaitent acquérir précisément lobjet tant convoité. Sauf que le temps na pas passé pour rien sur cette bicyclette, selon Andrei Bontescu: “Nos produits appartiennent à la ville et à sa culture. On peut les utiliser pour se rendre au travail mais aussi pour les loisirs, une promenade de weekend, par exemple. Nous avons amélioré la position de lusager de la bicyclette. Une fois monté en selle, vous vous rendez compte tout de suite que vous êtes à une certaine hauteur, plus confortable, que le guidon est suffisamment élevé pour vos permettre de regarder autour, les gens, les paysages.”



    Alors, si vous aimez les accessoires assortis à votre tenue, accessoires éco-branchés, et quon tourne la tête après vous, de manière admirative, bien évidemment, réfléchissez à une bicyclette roumaine: Pegas, le cheval à deux roues…

  • Oldies sind die neuen Goldies: Pegas redivivus

    Oldies sind die neuen Goldies: Pegas redivivus

    Ein fast vergessenes Fahrradmodell der 1970er Jahre wird neugeboren: das Pegas“ der goldenen Zeit“ des Kommunismus in Rumänien. 1972 kam das erste Pegas-Fahrrad für Erwachsene vom Flie‎ßband des Mechanischen Werkes Tohan, Landkreis Braşov. 1975 wurden die ersten Modelle für Kinder hergestellt und 1980 wurde das fünfgängige Modell Pegas 1027 produziert. 1990 kam das Mountain-Bike mit 18 Gängen und Cantilever-Bremsen auf den Markt. Danach geriet die Marke Pegas in Vergessenheit.



    In den letzten Jahren hat sich aber ein junges, enthusiastisches Team vorgenommen, das alte Pegas-Modell für Kinder in einer Variante für Erwachsene zum neuen Leben zu erwecken. Mehr dazu erfahren wir vom Projektleiter Andrei Botescu:



    Alles hat mit dem Wunsch nach einem preiswerten Fahrrad angefangen. Ich kaufte mir ein teures amerikanisches Modell, aber es wurde mir leider gestohlen. Dann begann ich darüber nachzudenken, wie es wohl wäre, wenn ich ein schönes Fahrrad hätte, das mir gut gefallen würde, aber für Diebe nicht besonders interessant wäre. So kam ich auf unser beliebtes rumänisches Pegas — ich sah viele Leute, die ihre alten, liebevoll restaurierten Fahrräder der 70er Jahre tagtäglich benutzten. Die Pegas-Produktion war aber längst eingestellt worden, und so kam ich auf den Gedanken, selbst Pegas-Fahrräder herzustellen.“




    Lass ein Pegas in dein Haus“ lautet die Einladung auf der Facebook-Seite des rumänischen Pegas-Herstellers. Andrei Botescu:



    Es handelt sich um eine gezielte Kampagne, weil wir wissen, dass viele unserer Kunden ihre Fahrräder in der Wohnung abstellen. Nicht alle Leute haben ein Haus mit Hof, in der Nähe der Hochhäuser gibt es keine Fahrrad-Parkplätze, und wir haben diese Kampagne gestartet, weil wir wussten, dass der Pegas-Kunde uns als Erstes fragen wird, ob sein Fahrrad in den Fahrstuhl passt. Es passt, und das Fahrrad wird zum Mitbewohner.“




    2012 kam die erste neue Pegas-Kollektion auf den rumänischen Markt. Andrei Botescu erzählt, welche Schritte er dazu unternommen hat:



    Erstens musste ich ein Team bilden, mit dem ich gut arbeiten konnte. Nach langen Recherchen kam ich auf einen sehr guten Produkt-Designer, Ciprian Frunzeanu, einen sehr guten Ingenieur und Techniker, Adrian Taşă, und einen exzellenten Marketing-Fachmann, Alexandru Mandea. Das war unser Anfangsteam, mit dem wir das Projekt starteten. Mit der praktischen Arbeit haben wir 2010 begonnen, zwei Jahre bevor wir mit dem Produkt auf den Markt kamen. Wir haben hart gearbeitet — die Serienfertigung von Fahrrädern ist nämlich keine einfache Sache. Es ist nicht schwer, zwei oder drei Fahrräder zu bauen, aber wenn man auf die Serienherstellung abzielt, wird es viel komplizierter. 2012 brachten wir eine kleine Serie von 500 Pegas-Fahrrädern auf den Markt — 2014 erreichten wir 1500 Stück. Wir bemühen uns, jedes Jahr unsere Produktion und die Anzahl der verkauften Fahrräder zu verdoppeln. Wir wünschen uns viel mehr, aber es ist nicht leicht, das gesamte Geschäft nur mit eigenen Fonds und mit viel Hingabe zu führen. Was wir produzieren, das verkaufen wir auch — die Nachfrage ist gro‎ß, sowohl in Rumänien als auch im Ausland. Wir haben viele Bestellungen von Rumänen, die im Ausland leben. Zurzeit arbeiten wir an der Bestellung einer Dame, die bei der Europäischen Raumagentur in den Niederlanden tätig ist. Viele Rumänen möchten ein gutes rumänisches Produkt auf den Universitäten in Gro‎ßbritannien, Frankreich oder Luxemburg benutzen und vorzeigen, weil sie darauf stolz sind.“




    Das heutige Pegas ist eine Kombination zwischen Nostalgie und dem Wunsch, ein Markenprodukt von höchster Qualität, mit einem besonderen Design und einer attraktiven Farbpalette herzustellen. Was wurde vom alten Pegas der 70er Jahre übernommen, und was ist geändert worden? Andrei Botescu antwortet:



    Vor allem haben wir das ursprüngliche Hauptdesign übernommen, die spezifische Linie des Modells mit dem langen Fahrradsattel und dem langen Lenker. Da aber das Modell der 70er Jahre für Kinder bestimmt war, haben wir es auf Erwachsene angepasst. So können die Erwachsenen ihre Kindheit wiedererleben. Viele Leute merken es nicht, dass ihr heutiges Fahrrad etwas grö‎ßer ist; sie sind davon überzeugt, dass ihr altes Fahrrad dieselben Dimensionen hatte. Das Pegas-Projekt ist ein Projekt voller Gefühle und Kindheitserinnerungen.“




    Abgesehen von der aktiven Facebook-Seite versuchen die Pegas-Hersteller, ihr Fahrrad mit verschiedenen Werbekampagnen auf dem Markt zu fördern. Andrei Botescu:



    Wir hatten interessante Kampagnen, mit denen wir auch Werbepreise gewonnen haben. Eine Kampagne hie‎ß »Internetul poporului«, »Internet des Volkes«. Wir haben eine Internetseite erstellt, www.internetulpoporului.ro, die zeigt, wie das Internet zur Ceauşescu-Zeit hätte aussehen können. Wir machten auch einige Nostalgie-Kampagnen mit Fahrrädern, die sich ineinander verlieben. Neulich starteten wir eine Kampagne in Anlehnung an der heutigen Stadtkultur; das Projekt trägt den Titel »Culoare urbană« — »Stadtfarbe«. Mit einer Android-App kann man sich von einem Foto, das man in der Stadt aufgenommen hat, eine Farbe aussuchen und an uns schicken. Wir können dann das bestellte Pegas-Fahrrad in der gewünschten Farbe herstellen.“

  • Pegasul recâştigă teren

    Pegasul recâştigă teren

    O bicicletă demult uitată părea
    modelul Pegas, bicicletă a copilăriei în România anilor 70. Contemporană cu
    epoca de aur a comunismului, în România, prima bicicletă Pegas pentru adulţi
    ieşea pe poarta Uzinei Mecanice Tohan în 1972. În 1975, se fabrică primele
    modele pentru copii, în 1980 modelele se diversifică, apărând bicicletele cu
    mai multe viteze (Pegas 1027 avea cinci viteze), iar, în 1990, este produsă
    bicicleta de munte cu 18 viteze şi frâne Cantilever, după care a urmat prăbuşirea definitivă a brandului.


    În ultimii ani însă, o echipă
    de tineri entuziaşti şi-a propus reinventarea modelului Pagas pentru copii,
    într-o variantă potrivită adulţilor. De unde s-a pornit şi unde s-a ajuns aflăm
    de la iniţiatorul acestui proiect, Andrei Botescu: Am pornit
    de la nevoia de o bicicletă, iniţial m-am îndreptat spre un model mai scump,
    american. Întâmplarea a făcut să-mi fie furată şi atunci mi-am dorit ceva
    frumos de care să mă simt ataşat, dar care să nu atragă atenţia hoţilor. Şi
    astfel am ajuns să caut un Pegas, bicicleta noastră naţională, care era deja
    folosită şi recondiţionată de mulţi oameni pe stradă. Ea nu se mai fabrica şi
    atunci am început să cercetez cum aş putea să fac biciclete.


    Ia-ţi un Pegas şi fă-i loc în
    casa ta este îndemnul care îl întâmpină pe vizitatorul paginii de facebook a
    creatorilor Pegasului. Andrei Botescu, anteprenor la Bicicletele Pegas, vine cu
    detalii: Este o campanie localizată, pentru că ştim că foarte
    mulţi dintre clienţii noştri îşi ţin bicicleta în casă. Nu toată lumea are
    curte, la blocuri nu sunt parcări de biciclete şi am făcut această campanie
    pentru că ştim că prima întrebare a clientului de Pegas este dacă bicicleta
    încape în lift. Şi atunci practic bicicleta face parte din universul căminului
    tău.


    Prima revenire pe piaţă a
    primei colecţii de biciclete Pegas a fost în anul 2012. Care au fost paşii pe
    care Andrei Botescu i-a urmat? În primul rând a trebuit să-mi formez o echipă cu care să
    lucrez şi am găsit după lungi căutări, un designer de produs foarte bun,
    Ciprian Frunzeanu, un inginer-tehnician foarte bun, Adrian Taşă, şi un om de
    marketing extraordinar, Alexandru Mandea. Asta a fost echipa iniţială cu care
    am pornit proiectul, practic noi am lucrat din 2010, cu doi ani înainte să
    ieşim pe piaţă, am lucrat la proiect, pentru că e destul de dificil să faci
    biciclete. E simplu să faci 2-3 biciclete, dar e dificil să produci biciclete
    chiar şi în serii mici, cum producem noi. Am ajuns anul trecut la aproape 1500
    de biciclete, pornind de la 500 în primul an, încercăm permanent să ne dublăm
    producţia şi numărul de biciclete vândute. Am dori să facem mult mai multe, dar
    este foarte greu să susţii o afacere, practic cu fonduri proprii, şi cu multă
    pasiune. Cât producem, atâta vindem: cerere există foarte mare şi din ţară, dar
    şi din afară. Mulţi români plecaţi în străinătate comandă. Chiar acum avem o
    comandă de la o doamnă din Olanda, care lucreză la Agenţia Spaţială Europeană.
    Mulţi români merg pe ideea de a arăta un produs românesc, cu care ei se
    mândresc, în universităţile din Anglia, în Franţa, în Luxemburg.


    Pegasul de astăzi este o
    combinaţie de nostalgie cu dorinţa de a realiza un produs de brand, foarte bun
    calitativ, cu un design deosebit şi cu o paletă de culori atractive. L-am
    întrebat pe Andrei Botescu ce au păstrat şi ce au schimbat la bicicleta de care
    îmi amintesc eu, din copilărie: Am păstrat linia de design în
    primul rând. Am păstrat modelul cu şa lungă şi cu ghidon alungit. Şi forma
    cadrului am păstrat-o, dar pentru că acea bicicletă cu şa lungă se adresa
    copiilor, am construit un model adaptat pentru adulţi, pentru ca ei să trăiască
    o experienţă de reîntoarcere în copilărie. Şi foarte mulţi nu-şi dau seama: ei
    chiar cred că bicicleta aia avea dimensiunile de acum. E încărcat de sentimente
    proiectul ăsta.


    Pentru o mai bună promovare pe
    piaţă, dincolo de o pagină activă de facebook, bicicleta Pegas participă la
    campanii. Revine cu detalii Andrei Botescu: Am făcut câteva
    campanii interesante cu care am câştigat şi premii de publicitate, una se numea
    internetul poporului, şi am făcut un site: internetul poporului.ro, unde ne
    imaginam cum ar fi arătat internetul dacă era construit pe vremea lui
    Ceauşescu. Am mai mers pe campanii de nostalgie cu biciclete care aleargă şi se
    îndrăgostesc. Mai nou am început să ne legăm de cultura urbană din ziua de azi
    şi am făcut o campanie care se numeşte culoare urbană, în care îţi poţi alege
    o culoare cu o aplicaţie de pe telefon, culoare după o poză pe care ai făcut-o
    în oraş şi noi îţi putem vopsi bicicleta în culoarea respectivă.


    Mulţi dintre amatorii de Pegas
    de astăzi fac un act de justiţie, ne-a mai spus interlocutorul nostru,
    gândindu-se că pe vremea comunismului nu au avut bicicletă, iar acum au bani şi
    o doresc pe aceea din copilărie. Dar cum imaginea pionierului care primeşte
    bicicletă drept răsplată pentru rezultatele bune la învăţătură s-a estompat cu
    trecerea timpului, l-am invitat pe Andrei Botescu să ne spună cui se adresează
    Pegasul de azi: Noi ne dorim să promovăm bicicletele noastre
    ca biciclete urbane, cu care te poţi duce la muncă, dar şi la o plimbare. În
    primul rând am lucrat la poziţia persoanei pe bicicletă. Cine se urcă pe o
    bicicletă Pegas, imediat îşi dă seama că are o poziţie mai confortabilă, că având
    ghidonul acela înalt poate să stea şi să privească în jur, poate să vadă
    peisajele din oraş, poate să vadă lumea.


    Aşadar, dacă vă gândiţi să vă
    luaţi o bicicletă de oraş, care eventual să se poată asorta cu culorile de
    îmbrăcăminte de care obişnuiţi să le purtaţi sau care să fie în culoarea dvs
    favorită, puteţi alege bicicleta tradiţională românească: Pegasul.