Tag: permis de séjour

  • 21.05.2019

    21.05.2019

    Réunion – La réunion des ministres de l’environnement des Etats membres de l’Union
    européenne, organisée dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de
    l’UE, continue à Bucarest. Hier, deux sessions de débats ont abordé, l’une, les
    changements climatiques, avec un accent supplémentaire sur le rôle des citoyens
    dans la baisse des émissions de gaz à effet de serre, et l’autre la
    biodiversité. Dans une conférence de presse commune avec la ministre roumaine
    de l’environnement, le commissaire européen au climat et à l’énergie, Miguel
    Arias Cañete, a affirmé qu’il fallait trouver des méthodes efficaces pour
    préserver la biodiversité et assurer ainsi une meilleure sécurité alimentaire.

    Conférence – Bucarest accueille une
    conférence ministérielle consacrée à l’adoption d’un Agenda maritime commun
    pour la mer Noire, événement organisé par le ministère roumain des affaires
    étrangères et la Commission européenne. Y participent les représentants des
    Etats riverains (Bulgarie, Géorgie, Roumanie, Russie, Turquie, Ukraine), ainsi
    que ceux de la République de Moldova. Cet agenda maritime commun pour la mer
    Noire a été négocié avec le soutien de la Commission européenne et concerne des
    secteurs d’activité à même de contribuer au développement économique durable,
    notamment des zones côtières, de la région (affaires maritimes, pêche et
    aquaculture, recherche et innovation, connectivité, protection de l’environnement,
    tourisme, éducation, développement de compétences spécifiques d’une économie maritime).

    Investiture
    – La vice-première ministre de la Roumanie, Ana Birchall, a participé, lundi, à
    Kiev, à la cérémonie d’investiture du président élu de l’Ukraine, Volodimir
    Zelenski. Un communiqué du gouvernement roumain informe que Mme Birchall a eu à
    cette occasion une entrevue bilatérale avec le nouveau leader ukrainien, au
    cours de laquelle, elle a réaffirmé le soutien ferme de la Roumanie pour l’indépendance,
    la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à l’intérieur des
    frontières reconnues au niveau international. La consolidation de la sécurité
    dans la région de la mer Noire est un objectif commun, a ajouté la vice-première
    ministre roumaine. Elle a aussi abordé la situation des droits de la minorité
    roumaine d’Ukraine, soulignant le rôle de lien que jouent les minorités dans la
    relation bilatérale. Les deux parties ont souligné l’importance de trouver des
    solutions concernant les droits des ethniques roumains d’Ukraine. Près d’un
    demi-million d’ethniques roumains vivent dans l’Etat voisin, la plupart d’entre
    eux se trouvant sur les territoires roumains annexés en 1940 par l’ancienne
    Union Soviétique et dont l’Ukraine a hérité en tant qu’Etat successeur.

    Permis de séjour – La Roumanie a délivré en 2017 plus de 54.000 de permis de séjour à des
    citoyens originaires d’Etats non UE, plus de 14% de moins par rapport aux
    quelque 63.000 permis délivrés en 2016. C’est
    la baisse la plus importante enregistrée parmi les Etats membres de l’Union,
    indiquent les chiffres rendus publics aujourd’hui par Eurostat. Pour
    comparaison, également en 2017, la Hongrie a délivré plus de 117.000 permis de séjour,
    un chiffre presque double par rapport à celui de 2016. D’autres Etats
    communautaires où le nombre des permis de séjour pour les citoyens de pays
    tiers a augmenté de manière significative d’une année à une autre sont la
    Bulgarie (41%), Malte (25%) et la Slovaquie (21%). Au sein de l’UE, fin 2017,
    on décomptait plus de 20 millions de permis de séjour valides délivrés à des
    ressortissants non -UE. Trois quarts de ce chiffre concernait 5 pays : l’Allemagne,
    l’Espagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni.









    Militaire – Plus
    de 1.200 militaires roumains et étrangers participent ces jours-ci au plus
    grand exercice de communications et d’informatique de l’OTAN – Steadfast Cobalt
    2019 – qui se déroule à Otopeni, dans la banlieue proche de Bucarest. L’objectif
    en est une instruction en commun, ciblée sur le support multinational pour les
    opérations déroulées par l’Alliance et l’application des procédures nécessaires
    à l’interopérabilité des ressources humaines et techniques. L’exercice
    militaire se déroule jusqu’au 2 juin.

    Météo – Une alerte jaune aux inondations est en vigueur dans 24 départements
    de Roumanie. Une instabilité atmosphérique importante se manifeste sur la plus
    grande partie du territoire. Les températures de la mi-journée se situent entre16° et 25°. A Bucarest, il y avait 20° à midi.25 localités de 11 départements du
    sud, du centre et du nord-est du pays ainsi que la capitale ont été touchées
    par des pluies torrentielles et des vents forts hier, toute la journée, et la
    nuit dernière. Les sapeurs-pompiers des Inspections pour les situations d’urgence
    ont été à pied d’œuvre pour évacuer l’eau des habitations et les arbres
    déracinés. La circulation a été temporairement interrompue sur quatre routes
    nationales.

  • Facilités pour les travailleurs étrangers en Roumanie

    Facilités pour les travailleurs étrangers en Roumanie

    En sa qualité d’assemblée décisionnelle, la Chambre des députés de Bucarest a adopté un projet de loi modifiant et complétant certains actes normatifs relatifs au régime des travailleurs étrangers en Roumanie. Le document réglemente la modification de deux décrets gouvernementaux datés de respectivement 2012 et 2014, visant à assurer la transposition de la Directive de 2016 du Parlement européen et du Conseil relative aux conditions d’entrée et de séjour des ressortissants en provenance de pays tiers à des fins de recherche, d’études, de formation, de volontariat, de programmes d’échange d’élèves ou de projets éducatifs et de travail au pair.

    Le texte prévoit que les ressortissants étrangers venus en Roumanie pour travailler ont droit à la prolongation du permis de séjour temporaire s’ils présentent le contrat individuel de travail à plein temps enregistré au Registre général d’évidence des salariés, attestant que leur rémunération est au moins égale au salaire minimum brut garanti. Dans le cas des travailleurs hautement qualifiés, le montant des revenus salariaux doit être équivalent du double du salaire moyen brut, tout au moins.

    Ceux qui se voient nommer à la tête d’une filiale ou du bureau de représentation en Roumanie d’une compagnie basée à l’étranger, bénéficient de l’extension du permis de séjour temporaire sans avoir à présenter un contrat de travail. Ils doivent, en échange, fournir un contrat de mandat ou tout autre document ayant la même valeur juridique et faire la preuve qu’ils disposent de moyens de subsistance provenant de l’activité déployée en cette qualité, à condition que leurs revenus s’élèvent au moins au niveau du salaire minimum au plan national.

    Par ailleurs, le document stipule que les ressortissants étrangers venus travailler au pair en Roumanie se verront prolonger le droit de séjour temporaire s’ils présentent le contrat de travail à temps partiel, enregistré au Registre général d’évidence des salariés, d’où il devrait résulter que la durée de travail n’excède pas 25 heures par semaine et que le montant du salaire est au moins égal au salaire minimum brut au plan national.

    Selon d’autres textes adoptés, sont interdits d’entrée dans le pays les étrangers ayant purgé des peines de plus de trois ans de prison ferme pour des délits commis en Roumanie ou à l’étranger. Le visa de long séjour pour études peut être délivré, sur demande, aux étrangers qui sollicitent l’entrée en Roumanie en qualité d’étudiant ou de participant à un programme d’échange d’élèves ou de projets éducatifs.

  • Facilités pour les travailleurs étrangers en Roumanie

    Facilités pour les travailleurs étrangers en Roumanie

    En sa qualité d’assemblée décisionnelle, la Chambre des députés de Bucarest a adopté un projet de loi modifiant et complétant certains actes normatifs relatifs au régime des travailleurs étrangers en Roumanie. Le document réglemente la modification de deux décrets gouvernementaux datés de respectivement 2012 et 2014, visant à assurer la transposition de la Directive de 2016 du Parlement européen et du Conseil relative aux conditions d’entrée et de séjour des ressortissants en provenance de pays tiers à des fins de recherche, d’études, de formation, de volontariat, de programmes d’échange d’élèves ou de projets éducatifs et de travail au pair.

    Le texte prévoit que les ressortissants étrangers venus en Roumanie pour travailler ont droit à la prolongation du permis de séjour temporaire s’ils présentent le contrat individuel de travail à plein temps enregistré au Registre général d’évidence des salariés, attestant que leur rémunération est au moins égale au salaire minimum brut garanti. Dans le cas des travailleurs hautement qualifiés, le montant des revenus salariaux doit être équivalent du double du salaire moyen brut, tout au moins.

    Ceux qui se voient nommer à la tête d’une filiale ou du bureau de représentation en Roumanie d’une compagnie basée à l’étranger, bénéficient de l’extension du permis de séjour temporaire sans avoir à présenter un contrat de travail. Ils doivent, en échange, fournir un contrat de mandat ou tout autre document ayant la même valeur juridique et faire la preuve qu’ils disposent de moyens de subsistance provenant de l’activité déployée en cette qualité, à condition que leurs revenus s’élèvent au moins au niveau du salaire minimum au plan national.

    Par ailleurs, le document stipule que les ressortissants étrangers venus travailler au pair en Roumanie se verront prolonger le droit de séjour temporaire s’ils présentent le contrat de travail à temps partiel, enregistré au Registre général d’évidence des salariés, d’où il devrait résulter que la durée de travail n’excède pas 25 heures par semaine et que le montant du salaire est au moins égal au salaire minimum brut au plan national.

    Selon d’autres textes adoptés, sont interdits d’entrée dans le pays les étrangers ayant purgé des peines de plus de trois ans de prison ferme pour des délits commis en Roumanie ou à l’étranger. Le visa de long séjour pour études peut être délivré, sur demande, aux étrangers qui sollicitent l’entrée en Roumanie en qualité d’étudiant ou de participant à un programme d’échange d’élèves ou de projets éducatifs.