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  • Les boulettes de viande hachée

    Les boulettes de viande hachée

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de Ioana, là où aujourdhui on sapprêtera à préparer des délicieuses boulettes de viande hachée aux épices. En France et en Orient, on les appelle des kofte. En Roumanie, tout le monde les connaît sous le nom de chiftele. Même si la prononciation diffère, les ingrédients pour en préparer sont à peu près les mêmes. La seule grande différence : la viande de porc. Parce que nos chiftele sont à base dun mélange de viande hachée porc et veau. Alors, si vous êtes prêts, je vais me lancer à vous expliquer comment faire pour obtenir des délicieuses boulettes de viande à la roumaine.



    Voyons dabord la liste des ingrédients : pour quatre personnes, je dirais que 500 grammes de viande hachée de porc et de veau fera laffaire. Ajoutez sur la liste une botte de persil, 1 oignon, trois, quatre gousses dail, un œuf, sel, poivre, thym, une tranche de pain de mie, un peu de lait ou de leau, de la farine et de lhuile de tournesol. Dans un saladier, mélanger la viande avec loignon et le persil, les deux hachés menu. Saler et poivrer à volonté. Y ajouter les gousses dail écrasées et le thym. Comme vous voyez, cela a lair dun tartare, à la différence que cette fois-ci, on a aussi de la viande de porc. Si vous voulez, vous pourriez ajouter aussi un oignon vert haché menu. Cela relèvera encore le goût de vos boulettes. Prenez la tranche de pain de mie, émiettez-la et mettez-la à tremper dans le lait ou dans un bol rempli deau. Essorrez le pain de mie et ajoutez-le au mélange viande-oignon-ail-persil. Malaxez la préparation afin de bien lier tous les ingrédients, surtout, bien les incorporer à la viande.



    Dans un autre bol, fouettez un œuf et ajoutez-le à la préparation, en continuant à bien malaxer avec vos doigts. Si vous aimez la saveur de paprika, vous pouvez y ajouter une cuillerée dans votre mélange. Le moment est venu de commencer à former des boulettes de viande de 3 à 4 cm entre vos mains. Ce sera plus simple de le faire si vous avez les mains humides. Ranger vos boulettes sur un plan de travail ou sur une assiette suffisamment grande. Prenez une deuxième assiette et remplissez-la de farine pour y rouler les boulettes. Ôtez lexcédent de farine.



    Dans une poêle, faites bien chauffer lhuile de tournesol avant dy plonger les boulettes et les faire colorer sur toute leur surface par petites quantités. Une fois cuites, retirez les délicatement à laide dune écumoire, puis déposez-les dans une grande assiette recouverte de papier absorbant. Laissez-les égoutter pendant quelques minutes. En Roumanie, on aime bien manger les chiftele accompagnées de frites ou dune purée de pommes de terre. Mais, si vous voulez minimiser les dégâts sur votre ligne, alors vous pourriez les servir accompagnées tout simplement dune petite salade verte. Elles sont délicieuses chaudes ou froides et elles résistent très bien plusieurs jours au frigo. A condition de pouvoir leur résister.

  • Deux soupes végétariennes pour jeûner avant Pâques

    Deux soupes végétariennes pour jeûner avant Pâques

    Chaque année encore, beaucoup de croyants roumains jeunent durant les 40 jours précédant Pâques orthodoxes. Ce Grand Carême est une manière de se préparer à la fête la plus importante du calendrier orthodoxe, mais aussi de préparer son corps à la sortie de l’hiver et à l’entrée dans le printemps. Durant ces périodes, les Roumains qui respectent le Carême évitent de manger tout plat préparé avec des ingrédients d’origine animale. Donc sans viande, ni produits laitiers, ni œufs pendant toute cette période. Il faut également éviter de trop manger ou de consommer de l’alcool et même de fumer. Même l’utilisation de l’huile végétale et la consommation du vin n’est permise que durant certains jours.

    C’est donc une période durant laquelle il faut restreindre ses petits plaisirs et surtout se rendre à l’Eglise, prier et se repentir. D’habitude, jeuner avant Noël est beaucoup plus facile qu’avant Pâques, vu qu’en automne et même au début de l’hiver il y a plein de légumes et de fruits frais disponibles, alors que les celliers sont archipleins de conserves récemment préparées. Ce qui plus est, le Carême avant Noël est plein de jours de fête durant lesquelles il est permis de manger du poisson. Tel n’est plus le cas avant Pâques. Les conserves préparées en automne s’épuisent déjà et ce qui plus est, il n’y a que deux jours avec du poisson au menu. Donc traditionnellement, les principaux ingrédients utilisés sont les pommes de terre, les carottes, les haricots secs, les oignons et la choucroute. S’y ajoutent des fruits tels les prunes séchées et les pommes préservées dans des celliers. Dont c’est une période de pénurie alimentaire, disons, puisque peu d’ingrédients frais apparaissent sur les marchés, d’autant plus si l’hiver ose se prolonger aux mois de mars et d’avril.

    Parmi les ingrédients qui apparaissent figurent les orties, l’oseille, les épinards, l’arroche et les poireaux. Evidemment actuellement, cette pénurie de légumes frais est de moins en moins évidente, puisque les étals des supermarchés sont archipleins de toute sorte de fruits et légumes venus de tous les coins du monde. Mais vu que la chaine courte d’approvisionnement est celle que l’on devrait privilégier aujourd’hui je vous propose de découvrir deux soupes végétariennes pleines de saveur et de vitamines. Nous commençons par une soupe adaptée plutôt à la période hivernale du mois de mars.

    Côté ingrédients il vous faut des pommes de terre, un petit chou en saumure, deux oignons, une tête de céleri rave et une botte de persil. Prévoyez aussi du coulis de tomates, un peu d’huile de tournesol et de la saumure de choucroute. Le chou vous devez le laisser dans de l’eau froide pendant quelques heures afin de le dessaler un peu. Pelez les légumes et coupez-les en dès par exemple. Faites-les revenir dans de l’huile de tournesol, ajouter la choucroute coupée en lamelles et ensuite recouvrez d’eau. Faites bouillir jusqu’à ce que les légumes soient cuites et ensuite ajouter la saumure de choucroute et le coulis de tomates. Vérifiez rigoureusement s’il faut encore ajouter du sel. Porter à ébullition et coupez le feu. Ajoutez des herbes finement hachées : aneth ou persil.

    Vers la fin du Carême, le beau temps fait apparaître sur les marchés les herbes du printemps telles l’oseille et l’arroche. Elles vont à merveille dans des soupes aigres traditionnelles. Commencer par préparer la même base : le bouillon de légumes à partir d’un mirepoix d’oignons, carottes et céleri, auquel il faut ajouter des feuilles d’oseille et d’arroche, des tomates hachées ou du coulis de tomates et du bors, un liquide aigre obtenu suite à la fermentation du son de blé. Et voilà que vos soupes sont prêtes : elles sont pleines de vitamines, appropriées à toute diète et extrêmement savoureuses. A bientôt !

  • Les pommes de terre nouvelles

    Les pommes de terre nouvelles

    Rappelons-le, les pommes de terre nouvelles sont des pommes de terre récoltées 90 jours après leur plantation et donc avant leur complète maturité. De petit calibre, elles présentent une chair douce, légèrement sucrée et développent un petit goût de noisette une fois cuites. Dans la cuisine roumaine, les pommes de terre nouvelles s’associent traditionnellement à l’aneth frais et à l’ail nouveau, mais il y toute sorte de recettes et de combinaisons à explorer, vu qu’au printemps, toute une variété d’herbes et de légumes frais apparaissent.

    Si les pommes de terre sont de petit calibre, on les lave soigneusement et on les laisse telles quelles, avec leur peau. Si elles sont plus grandes et leur peau est un peu plus épaisse, on peut les éplucher avec la partie abrasive d’une éponge à vaisselle par exemple, avant de les couper en moitiés. Mettez-les dans une casserole et recouvrez-les d’eau salée. Faites-les bouillir pendant une dizaine de minutes, en faisant attention qu’elles ne se désintègrent pas. Retirer la casserole du feu et laisser les pommes de terre reposer dans une passoire pour qu’elles sèchent un peu. Prenez une poêle antiadhésive et faites-les dorer dans de l’huile de tournesol.

    Lorsqu’elles sont presque cuites, mettez-les dans un bol, salez et ajoutez de l’ail vert et de l’aneth finement hachés. Voici donc la recette classique, mais comme je viens de le dire, vous pouvez choisir d’autres variantes. Par exemple, le site culinaire Jamilacuisine nous propose de les cuire au four avec du romarin. Coupées en moitiés, salées et huilées avec de l’huile d’olive, les pommes de terre nouvelles, on peut les mettre au four à 170 degrés jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. N’oubliez pas d’ajouter du romarin finement haché. A la fin vous pouvez les mélanger au persil frais finement haché et à l’ail écrasé. Pour sa part, Adi Hadean, le propriétaire d’un site culinaire renommé et très suivi en Roumanie, nous suggère un mélange inédit de pommes de terre nouvelles et d’oseille. Faites bouillir les pommes de terre dans de l’eau salée. Entre temps, préparez un mélange de feuilles d’oseille, de ciboulette, d’ail nouveau et de persil. N’oubliez pas de retirer la nervure principale de la feuille d’oseille. Une fois bouillies, les pommes de terre, il faut les faire dorer dans un peu d’huile dans une poêle.

    Quant elles ont pris une belle couleur, ajoutez les feuilles d’oseille, le persil, la ciboulette et l’ail vert hachés et mélangez rigoureusement avant de couper le feu et de servir, arrosées d’un bon huile d’olives. Voici donc un comprimé du printemps dans une assiette.

  • Supa cu galusti/La soupe de poulet aux boulettes de semoule.

    Supa cu galusti/La soupe de poulet aux boulettes de semoule.

    C’est un plat que toute mère de famille roumaine prépare, en été comme en hiver et que tout enfant à gouté au moins une fois par mois. Pour la préparer il vous faut un poulet ou bien une poule entière, de campagne si possible. Il vous faut aussi deux ou trois carottes, un gros oignon et plusieurs oignons de petite taille, une tête de céleri rave, un panais et une botte de persil, sel et poivre du moulin. Pour les boulettes de semoule il vous faut deux œufs et 5 ou 7 cuillerées de semoule.

    Commencez par couper l’oiseau en morceaux et mettez ces parties bouillir dans de l’eau salée, éventuellement dans une casserole à pression. Lavez et pelés les légumes avant de les couper en morceaux plutôt grands. Prenez trois légumes : une carotte, un panais et un oignon et faites-les bouillir dans l’autocuiseur aux côtés du poulet. Une fois la viande cuite, vous pouvez enlever les légumes puisque leur rôle est uniquement celui d’enrichir le gout du bouillon.

    Mettez le bouillon dans une casserole normale et faites bouillir aux côtés des morceaux de viande de poulet quelques rondelles de carotte, deux ou trois petits oignons coupés en moitiés et quelques cubes de céleri rave.

    Entre temps, il faut préparer les boulettes de semoule. Dans un bol, battez l’œuf avec un fouet et ajoutez en pluie de la semoule. C’est un moment assez délicat parce qu’on risque facilement de finir soit par des boulettes extrêmement dures, soit par des boulettes qui risquent de se désintégrer. Donc la pâte qui en résulte doit être assez crémeuse mais pas trop et tout dépend du balancement entre les deux ingrédients : l’œuf et la semoule. Au cas où la composition est trop dense, vous pouvez ajouter un peu de bouillon de poulet, une ou deux cuillerées, pas plus. Enfin, avec une cuillère à soupe, prenez un peu de mélange et posez-le dans la casserole. Evidemment, le feu doit être extrêmement doux pour que les boulettes ne se désintègrent pas. Vous allez voir vos boulettes gonfler et prendre du volume.

    Essayez-les au moment où elles vous semblent cuites, soit après une dizaine de minutes, pour voir si leur texture est celle correcte, c’est-à-dire qu’elles doivent être assez tendres pour les couper avec une cuillère. En cas d’échec… recommencez, vous aller réussir sans aucun doute. Enfin, goutez la soupe, salez et poivrer selon votre goût et coupez le feu avant d’ajouter du persil finement haché.