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  • L’économie de la Roumanie – entre perspectives et incertitudes

    L’économie de la Roumanie – entre perspectives et incertitudes

    Les économies de tous les Etats membres se développent malgré des conditions moins favorables et les incertitudes mondiales, est-il affirmé dans un communiqué de la Commission européenne. Le nombre des personnes ayant un emploi a atteint un niveau record, tandis que le taux de chômage na jamais été aussi faible, mais des écarts importants continuent dexister entre les différents pays, régions et catégories de population. « Le semestre européen a réellement contribué à lamélioration de la situation économique et sociale en Europe. Néanmoins, des défis importants persistent, auxquels sajoute une détérioration de plus en plus possible des perspectives économiques », a averti Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne en charge de leuro et du dialogue social, de la stabilité financière, des services financiers et de lunion des marchés de capitaux. Selon le responsable européen, « on fait le constat inquiétant dun ralentissement des réformes dans certains pays. Nous appelons tous les Etats membres à consolider la résilience de leurs économies et à encourager une croissance durable et favorable à linclusion. Une meilleure orientation des investissements peut contribuer de manière significative à la réalisation de ces objectifs », a estimé Valdis Dombrovskis. Mentionnée en février dernier par la Commission européenne parmi les 13 pays communautaires enregistrant des déséquilibres, la Roumanie affichait, au premier trimestre de 2019, une croissance économique de 5%. La Commission ainsi que le Fonds monétaire international avertissent, toutefois, que les déséquilibres se sont creusés, tout comme les déficits fiscal et du compte courant, tandis que les pressions inflationnistes repartent à la hausse. Invitée à Radio Roumanie, Lidia Moise, rédactrice en chef de lhebdomadaire « Reporter global », explique :



    « Malheureusement, la Roumanie est le seul pays européen à enregistrer deux déséquilibres majeurs – un déficit budgétaire plutôt élevé et croissant, autrement dit nous dépensons plus que nous ne réalisons comme revenus ; et un déficit du compte courant, qui représente la différence entre le montant des devises entrantes en Roumanie et le montant sortant du pays, pour faire simple. Seule la Turquie vit une situation similaire en Europe. Ankara a subi une énorme pression sur la monnaie nationale, il y a de linflation, des déficits gémeaux et une chute brutale de la lire. Rouler avec de tels déficits gémeaux représente un danger très élevé pour la stabilité de léconomie, surtout quand cela arrive en période de croissance économique, cest-à-dire quand dhabitude on est en mesure de couvrir les dépenses sans augmenter les déficits. »



    Présente à Bucarest, à la Conférence consacrée aux recommandations spécifiques pour la Roumanie dans le cadre du Semestre européen 2019, Isabel Grilo, directrice de la Direction générale Affaires économiques et fiscales de la Commission européenne, a analysé la situation :



    « Nous constatons quen dépit du fait que, dernièrement, léconomie roumaine a fonctionné au-dessus de son potentiel, donc dun déficit ou dune différence productive positive, la politique fiscale a continué sa progression. Si on regarde la composition de cette politique fiscale, nous verrons quelle ne repose pas tellement sur les investissements. Ce ne sont pas les investissements qui créent ce déficit, mais les politiques fiscales qui encouragent la consommation, à savoir les déductions fiscales, ainsi que les dépenses avec les salaires et les retraites, qui soutiennent la consommation et sont difficilement réversibles. Cest pourquoi nous croyons quil y a des raisons de sinquiéter pour ce qui est de la soutenabilité de cette croissance. »



    Par ailleurs, une étude européenne révèle que 78% des compagnies actives en Roumanie se plaignent du retard enregistré par les paiements, un casse-tête pour le développement des affaires, pour lembauche de personnel et pour le revenu des compagnies. Pour comparaison, seulement la moitié des compagnies européennes se confronte à un problème similaire. Doù la tendance des hommes daffaires roumains de croire quils pourraient se confronter à une nouvelle récession dans les deux années à venir, affirme Simona Mincu, représentante de la compagnie qui a réalisé létude en question :



    «Une éventuelle crise semble imminente. Dici cinq ans, la majorité des compagnies sattend à un déclin économique et à une éventuelle récession. Ces indicateurs sont bien visibles en Roumanie, mais aussi en Grèce et en Italie. Les compagnies sattendent à ce que, dans les cinq à venir, une nouvelle période de déclin économique sinstalle. »



    Au-delà de toutes ces incertitudes, un élément constant se manifeste – la Roumanie détient un moyen puissant de restaurer léquilibre, il sagit de lénorme volume de fonds européens à sa disposition. (Trad. : Ileana Ţăroi)



  • Le Sénégal en perspective (III)

    Le Sénégal en perspective (III)

    Cette semaine nous abordons le troisième volet de nos
    émissions thématiques sur le Sénégal. Après avoir traité de la colonisation et
    de la colonisation, nous pouvons nous orienter vers la situation présente.
    Qu’est-ce que la politique aujourd’hui dans ce pays ? Quelles sont les
    perspectives de développement ? Qu’est-ce que le travail dans cette
    société ? Avec notre invité Eveline Baumann qui est économiste à
    l’Institut de recherche en développement.



  • Perspectives pour la Roumanie en 2016

    Perspectives pour la Roumanie en 2016

    C’est le moment du changement – a déclaré mercredi devant le Parlement le président roumain Klaus Iohannis, exhortant la classe politique à répondre aux attentes de la société l’année prochaine. Et ce sont de très grandes attentes! Les Roumains les ont criées dans la rue, mécontents d’une corruption devenue endémique, allant jusqu’à engendrer, en novembre, le départ du pouvoir du gouvernement Victor Ponta, dominé par les sociaux-démocrates.

    C’est pourquoi, pour 2016, le grand enjeu, c’est, dans la vision du chef de l’Etat, de reconstruire la confiance en la politique et en sa capacité d’établir la direction fixée. Ce mois-ci, l’on commémore 26 années depuis que les Roumains se sont soulevés contre le régime communiste. Or, la meilleure manière d’honorer le sacrifice de ceux qui ont perdu la vie au nom de la liberté et de la démocratie est de faire un autre type de politique. C’est pourquoi le président Iohannis a proposé pour 2016 un renouvellement des idées, des pratiques et des hommes politiques. Klaus Iohannis: « Reconstruire la confiance en la classe politique est le thème que je propose dans la perspective de l’année 2016. Reconstruire la confiance en les institutions démocratiques, en l’acte politique, en les partis et en ceux qui les représentent. Je suis aujourd’hui porteur du message de renouveau que nos concitoyens énoncent sous différentes formes. »

    Nous avons besoin d’une Roumanie éduquée, un projet national censé encourager la culture, l’innovation et la recherche, stimuler la créativité et apprécier la performance. Une gouvernance responsable est également souhaitée, ainsi qu’une croissance économique qui se reflète dans le niveau de vie de chaque Roumain, au quotidien. Le nouveau gouvernement de technocrates de Bucarest a d’ailleurs remporté un premier succès mercredi.

    Le Parlement a adopté à une ample majorité, dans la forme à laquelle les commissions de spécialité avaient donné l’avis favorable, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale pour 2016, conçues pour un niveau maximum de déficit de 3% du PIB admis par l’UE et tablant sur une croissance de 4,1%. Le premier ministre Dacian Cioloş, ancien commissaire européen à l’Agriculture, a assuré que son équipe allait gérer les fonds de manière transparente, efficiente et prudente, de manière à éviter les dérapages.

    Le premier ministre Dacian Cioloş : « Nous ferons tous les efforts permis, du point de vue légal et administratif, pour assurer une transparence aussi grande que possible de l’exécution budgétaire, de la manière dont l’argent est utilisé, de la manière dont les fonds sont orientés. D’une part, pour que les citoyens sachent comment les deniers publics sont dépensés, et de l’autre, pour que nous, le gouvernement, nous puissions agir et réagir en temps réel lorsque certaines exécutions budgétaires que nous avions prévues ne sont pas réalisées et que nous puissions réorienter l’argent vers les investissements. »

    En un mot, 2016 s’annonce de bon augure. Dans les déclarations, du moins. Reste à voir dans quelle mesure les intentions se transformeront en réalités palpables, bénéfiques pour l’ensemble de la société.

  • A la une de la presse roumaine – 05.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 05.01.2015

    C’est un lundi comme un lendemain de fête en Roumanie. La presse roumaine en ligne jette un regard rétrospectif sur 2014 et présage différents aspects de 2015.