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  • Le courrier des auditeurs du 28.02.2025

    Le courrier des auditeurs du 28.02.2025

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir. Je suis très contente de vous accueillir sur les ondes de RRI en cette fin de semaine pour répondre à vos lettres et à vos messages. Merci donc à tous ceux d’entre vous qui continuez à nous écrire. Je voudrais juste vous signaler que le 1 Mars, en Roumanie, c’est la Fête de Martisor, une tradition par laquelle nous marquons le début du printemps. Il s’agit d’un tout petit objet porte-bonheur attaché à deux fils tressés, blanc et rouge, que l’on offre aux jeunes filles et aux femmes, en signe d’amour ou de respect. Par conséquent, permettez-moi de vous offrir en guise de Martisor l’actuelle édition du courrier, tout en vous souhaitant un excellent printemps à l’écoute de RRI !

    Monsieur Paul Jamet, de France, nous a offert son retour par rapport à notre émission RRI Alternatives consacrée au Forum des initiatives de la Jeunesse lors de laquelle l’activiste Julie Pasquet était au micro de notre collègue Hildegard Ignatescu, du Service roumain. Et j’aimerais bien citer M. Jamet, car je trouve que ces propos sont pertinents, bien argumentés et surtout, avec une approche plus nuancée par rapport au militantisme écologique.

     

    Je cite donc des extraits du mail que M. Paul Jamet nous a envoyé et où il dit : « Le narratif des activistes consiste à critiquer uniquement leurs propres sociétés en ayant tendance à laisser de côté les critiques plus sévères envers des régimes autoritaires comme la Chine, la Russie, voire la Corée du Nord ce qui crée inévitablement un biais ! Les activistes s’expriment là où ils peuvent le faire en toute tranquillité – souvent sans débat contradictoire – sans affronter bien évidemment les risques de répression des régimes autoritaires qui emprisonnent leurs propres activistes ! Les sociétés occidentales, bien qu’imparfaites, sont perçues comme plus ouvertes au dialogue et au changement. De plus, les activistes qui critiquent leurs propres industries et leur propre gouvernement attendent des réformes de l’intérieur amplifiant ainsi l’impact de leurs actions. En effet, les actions concrètes en matière d’énergie renouvelable, de réduction des émissions, ou de fin des forages pétroliers trouvent un terreau plus fertile dans les pays où les débats publics sont plus ouverts. Je regrette que l’attitude des activistes soit partiale et occulte les vrais problèmes : qui sont les plus gros émetteurs de GES, les Gaz à Effet de Serre (une appellation du inclut en plus du CO2 tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane, le protoxyde d’azote, etc.) convertis en équivalent CO2 pour une comparaison uniforme. La Chine est de loin le plus grand émetteur de GES au monde, représentant environ 28% des émissions mondiales. Son économie est largement dépendante du charbon, ce qui contribue à cette position dominante. La Chine est également un grand producteur d’industries lourdes, ce qui accentue ses émissions. Les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur avec environ 15% des émissions mondiales. L’Inde représente environ 7% des émissions mondiales. L’Union européenne, qui regroupe plusieurs pays, émet environ 6-7% des émissions mondiales. La Russie représente environ 5% des émissions mondiales. Le Japon est responsable de 3% des émissions mondiales. Le Brésil émet environ 1-2% des émissions mondiales. La France représente environ 1% des émissions mondiales de GES. » Et puis, évoquant les propos de Julie Pasquet sur la société Total Energies, M. Jamet affirme « Certes, mais selon une étude publiée en 2019 par le Climate Accountability Institute, les entreprises suivantes figurent parmi les plus grands émetteurs de GES depuis 1965 :

    Saudi Aramco : Compagnie pétrolière nationale saoudienne, leader mondial en production de pétrole, Chevron : Multinationale américaine spécialisée dans le pétrole et le gaz, Gazprom : Entreprise russe majeure dans l’extraction et la distribution de gaz naturel, ExxonMobil : Grande compagnie pétrolière et gazière américaine, BP : Société britannique opérant dans le secteur du pétrole et du gaz, Royal Dutch Shell : Multinationale anglo-néerlandaise active dans le pétrole et le gaz, National Iranian Oil Company : Compagnie pétrolière nationale iranienne, PetroChina : Branche cotée en bourse de la China National Petroleum Corporation, Coal India : Plus grand producteur de charbon au monde, basé en Inde, Pemex : Entreprise pétrolière nationale mexicaine.

    Comme vous le constatez, Total Energies ne figure pas dans les 10 premiers ce qui amène à relativiser grandement le discours de Julie Pasquet ». Et M. Paul Jamet termine son mail, en dénonçant « l’utilisation croissante du charbon en Chine. Il y a 1200 projets de construction de centrales à charbon en cours ». Bien sûr, loin de nier les changements climatiques et le besoin de faire quelque chose pour les empêcher, notre auditeur nous a fourni, arguments à l’appui, une approche différente. Je précise que toutes ces affirmations sont accompagnées de liens qui confirment les chiffres et les statistiques, notamment des enquêtes menées par France Culture.

    Merci beaucoup, cher Paul Jamet, d’avoir pris le temps de rédiger ce mail tellement bien fourni.

     

    Cher Gilles Gautier, bonjour ou bonsoir. Comment allez-vous ? Je suis ravie de constater que vous continuez à rester fidèlement à l’écoute de nos programmes. La preuve ? M. Gautier nous a envoyé deux rapports d’écoute bien fournis qui nous ont permis de découvrir ses préférences radiophoniques. Je remarque, chers amis, que depuis quelques mois, de plus en plus d’entre vous dressent l’oreille aux rubriques d’actualité immédiate et aux flashs infos. Et c’est parfaitement compréhensible, puisqu’à l’heure où l’on parle, le contexte mondial et de sécurité est en sorte que tous les pays sont liés les uns aux autres. Des choses qui se passent en Roumanie peuvent avoir des effets directs sur la France ou d’autres pays. Je pense que tout le monde regarde attentivement les récentes évolutions sur la scène politique internationale et espère que la paix ne deviendra pas une fantaisie. Pour revenir aux rapports d’écoute, merci d’avoir écouté l’Encyclopédie de RRI sur le chanteur Zavaidoc, suivi d’une nouvelle rubrique de cuisine roumaine pendant laquelle Alex vous a proposé plusieurs recettes mettant à l’honneur le potiron. Comme je viens de le dire, les infos et les commentaires politiques au sujet des élections présidentielles roumaines ont suscité l’intérêt de nombreux d’entre vous. Merci ! M. Gilles Gautier a suivi aussi un dossier consacré aux 80 ans écoulés depuis la libération du camp d’Auschwitz et une chronique sur le commerce avec des vieux objets. Les programmes musicaux sont également mentionnés dans les rapports d’écoute. « C’est toujours agréables, dit notre ami, d’entendre les chants roumains » Et, ajoute-t-il, « ce mardi, encore un vrai régal : des chants très entraînants, des voix extraordinaires ». Merci bien ! Vos rapports seront confirmés par des cartes QSL. Quant aux sports d’hiver pratiqués par les Roumains, votre question tombe au bon moment, puisque la neige s’est emparée récemment d’une bonne partie de notre territoire, en faisant la joie des skieurs. Dans un article paru sur le site dcnews.ro, nous apprenons que les meilleures pistes de ski de Roumanie sont à Sinaia, à Predeal et à Azuga, les trois dans le département de Prahova, à Poiana Brasov dans le département de Brasov, tout près de la ville de Brasov, à Straja, dans le département de Hunedoara, au cœur de la Transylvanie et à Sky Resort Transalpina, près du lac de Vidraru. Un des gros soucis auxquels se confrontent les pistes de ski de chez nous est leur longueur, elles sont assez courtes par rapport à celles d’Autriche, d’Italie et de France et l’infrastructure. Je me rappelle quand ma fille était petite et que je l’accompagnais sur les pistes de ski, on était obligée de faire des dizaines de minutes la queue pour prendre le télésiège et monter en haut de la montagne. D’ailleurs, les skieurs roumains qui souhaitent faire de la performance sont obligés de s’entraîner ailleurs, dans d’autres pays. A part le ski, un autre sport pratiqué par les Roumains est le patinage. A Bucarest, plusieurs patinoires de plein air sont actuellement ouvertes. Il y en a une juste à côté de la radio, dans le jardin de Cismigiu, par exemple ou bien, à l’extérieur de plusieurs galeries commerciales de la capitale. Mais, tout comme la luge, le patinage est pratiqué principalement pour le loisir. Pour faire de la luge, il faut avoir déjà de la neige. Mais une fois qu’elle existe, plusieurs pistes de luge apparaissent spontanément  dans les grands parcs de chez nous. L’idéal est de la pratiquer à la campagne, sur les versants des collines. Mais si cela n’est pas possible, il suffit de se rendre, par exemple, dans le Parc national, pas très loin de là où j’habite. Aménagé dans une ancienne décharge reconvertie en parc, le Parc National a des pentes qui, une fois sous la neige, deviennent d’excellentes pistes pour faire de la luge. Je sais de quoi je parle, car j’ai déjà pratiqué ce sport avec ma fille, quand elle était petite. Bon et voilà, cher Gilles Gautier. Merci de nous écouter et à bientôt de vous lire !

     

    Restons en France, direction Biganos, pour un clin d’œil à Philippe Marsan. Comment ça va ? Nous sommes ravis que l’écoute de nos programmes se fasse dans de très bonnes conditions techniques. Merci de vos rapports d’écoute, riches en détails. Vous avez suivi le volet Actualité consacré en ce 24 janvier, aux cérémonies marquant l’union des principautés roumaines de Moldavie et de la Valachie. A part le flash infos et les dossiers politiques, M. Marsan a écouté une nouvelle édition de la rubrique Visiter la Roumanie, le petit quart d’heure musical dédié en ce jour- là au pianiste et compositeur Marius Popp et puis, une nouvelle édition du Courrier des auditeurs. Le rapport d’écoute se clôture par une question fort intéressante, sur le Général Berthelot et son rôle dans l’histoire roumaine, en sachant qu’il a donné son nom à la rue dans laquelle se trouve la radio. En revanche, le temps ne nous permet pas de répondre maintenant à cette question. On va donc lui consacrer quelques minutes d’antenne lors d’une prochaine édition du courrier. Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous donne rendez-vous d’ici un mois au micro du courrier. En attendant, portez-vous bien et prenez bien soin de vous. Jingle

  • Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

    Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

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    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les bienvenus à un nouveau rendez- vous avec le Courrier des auditeurs. J’espère que vous vous portez bien. Comme la plupart d’entre vous le savent déjà, parallèlement à ma carrière de journaliste, j’ai une autre, de romancière et puisque mon deuxième livre est paru récemment, en avril dernier, en ce moment je suis en tournée de promotion. Donc, mes weekend-end je les passe ailleurs. Et récemment, j’ai eu le plaisir de participer à un festival littéraire qui s’est déroulé à Bruxelles et qui est consacré à la littérature et la culture roumaine. Et puisque j’ai été impressionnée par la qualité des débats et des invités, j’aimerais bien vous parler un peu du Festival Terres Mythiques, surtout que plusieurs écrivains présents à l’édition de cette année, la XIème sont traduits en français et donc, cela vous permettrait de les chercher dans des librairies.

     

    Le Festival Terres mythiques, la XIème édition

    Le Festival Terres mythiques est organisé depuis 2013 par EuropaNova, un projet fédérateur pour les pays d’Europe de l’Est. L’association est basée à Bruxelles et soutient des conférences thématiques, des cours de peinture, de piano, de guitare, de solfège, de développement personnel, de langues roumaines et étrangères, des événements culturels et encourage le tourisme roumain sur le marché belge. L’association EuropaNova a été fondée en novembre 2010 à Bruxelles par un groupe de professeurs de langues étrangères d’Europe centrale, orientale et balkanique et elle donne accès aux livres d’Europe Centrale et Orientale, grâce à une bibliothèque, elle offre des cours de langues étrangères, des cours de roumain pour enfants, en sachant que la communauté roumaine de Belgique est très nombreuse. L’association propose aussi des événements culturels comme le festival Terres mythiques. Déroulé du 26 au 30 septembre dernier, l’édition de cette année a été organisée avec le soutien de l’ICR de Bruxelles et a réuni sur son affiche de grands noms de la littérature roumaine contemporaine. La romancière Tatiana Tibuleac dont les romans « L’été où maman a eu les yeux verts » et « Le jardin de verre » ont été traduits en français par Philippe Loubière pour les Editions des Syrtes, l’écrivaine moldave Anda Vahnovan, le romancier, traducteur, poète et chroniqueur roumain, Radu Vancu, le poète et romancier Dan Coman, l’écrivain, critique, traducteur et poète Marius Chivu, dont le recueil « La ventolière en plastique » a été traduite en français par Fanny Chartres pour les éditions belges M.E.O, la romancière et professeur des Universités Andreea Rasuceanu dont le roman «Une forme de vie inconnue » est paru chez Nouvel Attila dans la traduction de Florica Courriol et l’écrivaine, docteur ès lettres, chargée de cours de presse à la faculté de Journalisme et de Sciences de la communication de. Bucarest, Daniela Zeca- Buzura. A la différence d’autres éditions, cette année le festival Terres Mythiques a été précédé par une sorte de préambule littéraire qui a réuni autour de la même table des écrivains roumains de la diaspora, tels Suzana Tanase, Ramona Gabar, Mihai Buzea, Simona Gânj et Monica Tonea, ces quatre derniers habitant tous en Belgique.

    Par ailleurs, venue d’une localité proche de Paris, la romancière débutante Laura Ilinca a lancé son roman lors d’un événement déroulé en marge du festival Terres mythiques. La littérature n’a pas été le seul domaine culturel mis à l’honneur par EuropaNova et l’ICR Bruxelles. Le public formé principalement par les Roumains de la communauté roumaine basée à Bruxelles et aux alentours, a eu la chance de découvrir les tableaux de Norica Vesca et le savoir faire des maitres artisans venus de Roumanie. Personnellement, j’ai été flattée de me retrouver à l’affiche de ce festival qui m’a déjà ouvert les portes en 2022, pour présenter mon roman de début. Je suis reconnaissante à Mirela Nita Sandu, co-fondatrice d’EuropaNova et à l’ICR Bruxelles. Je suis contente de voir que malgré la distance, les Roumains de l’étranger continuent à lire en roumain et à rester en contact avec la littérature contemporaine. Si un jour mes romans sont traduits en français, je vais vous l’annoncer. En attendant, essayez de chercher les titres que je vous ai déjà indiqués, ce sont de très beaux ouvrages. Inutile de vous dire que j’ai profite de ma petite escapade bruxelloise pour essayer quelques bières, des pralines, visiter Gant et me découvrir les parcs de Bruxelles. J’ai eu de la chance avec un temps assez clément, en revanche, j’ai eu le malheur de voir mon vol de retour annulé, pour des raisons de grève. Heureusement que j’ai des amis roumains qui m’ont hébergée chez eux et qui ont même accepté de me déposer à l’aéroport à 5h00 du matin. C’est pour la première fois que je suis impactée par une grève !

     

    Déplaçons-nous en France, du côté de Marseille, pour passer le bonjour de nous tous à Daniel Klotz. Comment ça va ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos émissions. Comment avez-vous trouvé les JO de cette année ? La Roumanie       a fait bonne figure, puisque nos sportifs ont décroché neuf médailles dont trois d’or, deux d’argent et quatre de bronze. Un palmarès qui a propulsé le pays en 23ème position dans le classement final par médailles. Rappelons-le que les quatre sports qui ont apporté des médailles à la Roumanie ont été la natation, l’aviron, les haltères et la gymnastique.

     

    La place du livre et de la lecture

    Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à Paul Jamet. Comment allez-vous cher ami ? Je pense que vous avez bien noté les titres de livres que je viens de mentionner, car je sais que vous et votre épouse, vous êtes très préoccupés par ce sujet. La preuve ? Vous m’avez envoyé par mail un entretien très intéressant avec Jean Viard, sociologue et éditeur, qui s’est fait interroger sur la place que le livre et la lecture continuent d’occuper de nos jours encore et puis, sur la concurrence que des sites tels Amazon ou d’autres font aux librairies. Et là, je peux vous dire que c’est un sujet très sensible pour les éditeurs et les librairies roumains puisque chez nous, en l’absence d’un prix unique, il y a beaucoup de sites qui commercialisent des livres pour des prix inférieurs à ceux pratiqués par les librairies. Voilà pourquoi, de plus en plus de librairies disparaissent et ferment leurs portes, notamment des petites librairies indépendantes des villes autres que les grandes agglomérations urbaines comme Bucarest, Cluj ou Iasi. Après, le marché littéraire roumain est petit en rapport avec celui français et les Roumains ne lisent pas. D’ailleurs, selon un sondage Eurostat, en 2022, seulement 29,5% des Roumains ont lu au moins un livre, un pourcentage qui nous a placés en queue du classement européen. Au pôle opposé, on retrouve le Luxembourg, le Danemark et l’Estonie. Voilà pourquoi, chez nous, les maisons d’édition optent pour des petits tirages, notamment quand il s’agit d’auteurs roumains. Car, parmi les préférences littéraires de mes compatriotes, ce sont notamment les traductions des bestsellers qui font le plus d’adeptes. Comme quoi, ce n’est pas facile d’être écrivain. D’ailleurs, les droits d’auteur sont très faibles, de petits pourcentages allant de 7 à 10% pour un tirage de 1500-2500 exemplaires vendus à 10 euros, à vous de faire le calcul. En revanche, je sais que la pandémie a encouragé la lecture. Non seulement parce que les gens se sont retrouvés confinés, mais aussi parce que le besoin de s’évader, ne serait-ce que dans l’imaginaire, a été plus grand que d’habitude. Car c’est ça ce que la lecture fait : elle nous permet de vivre plusieurs vies à la fois et elle cultive l’empathie. Et, cher Paul Jamet, je suis entièrement d’accord avec vous que rien ne remplace la beauté d’un livre sur papier. Pourtant, le livre électronique ou les audio books ont aussi des avantages. Et je ne pense pas au fait qu’ils sont moins chers, mais qu’ils occupent moins d’espace. Vous savez, dans un petit appartement  comme le mien, les livres restent partout, même dans des boîtes, car je n’ai pas suffisamment de place pour les ranger proprement.

    Ceci dit, merci de votre présence et de votre fidélité et à bientôt de vous lire !

     

    Comment allez-vous, cher Philippe Marsan de Biganos, en France ? Nous sommes très contents d’avoir de vos nouvelles. Merci bien pour vos rapports d’écoute, riches en détails concernant nos programmes. Alors, notre ami a noté attentivement pleins de repères de nos émissions, aussi bien du volet Actualité, que de notre programme de jazz ou encore du Courrier des auditeurs. Je suis très contente que vous ave entendu ma réponse à votre question sur les élections en Roumanie. Là, on se prépare à élire bientôt notre chef d’Etat, le premier tour aura lieu le 24 novembre et le prochain, le 8 décembre. Entre ces deux tours de la présidentielle, nous aurons les élections législatives, le 1er décembre, jour de la Fête nationale. Une année difficile pour la classe politique ! Merci encore une fois, cher Philippe Marsan et à très bientôt de vous lire !

     

    Le dernier bonjour de l’actuelle édition du courrier s’adresse à notre ami algérien Farid Boumechaal. Comment allez-vous ? Je suis très contente de voir que nos émissions continuent à susciter votre intérêt. Notre auditeur a suivi les points forts de l’actualité roumaine en ce 1er août, avec notamment des informations sur la canicule qui s’est emparée de la région et des incendies qui dévastaient la Grèce et la Macédoine du Nord. Nous allons confirmer votre rapport d’écoute par une de nos jolies cartes QSL.

    Madame, monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous dans un petit mois au micro du courrier. En attendant, prenez bien soin de vous ! A la prochaine !

  • Le courrier des auditeurs du 26 janvier 2024

    Le courrier des auditeurs du 26 janvier 2024

    Bonjour ou bonsoir à tous et à toutes qui nous écoutent. Comment allez-vous ? C’est ma première édition au micro du courrier en ce 2024 et pour cette occasion, j’ai choisi de me pencher sur un sujet agréable, à savoir le niveau de satisfaction de la vie chez les Roumains.

    Une enquête Eurostat menée à la mi-janvier montre que les Roumains sont après les Autrichiens, en deuxième position dans le classement des Européens les plus satisfaits de leur vie. Cette nouvelle a particulièrement attiré mon attention et c’est la raison pour laquelle, j’ai commencé à faire des fouilles sur Internet et dans la presse pour trouver des informations supplémentaires. Hé bien, selon un sondage de l’Institut roumain pour l’Evaluation et la Stratégie, IRES, cité par Agerpres et datant de l’année dernière, presque deux tiers de mes compatriotes sont contents de leur vie. N’empêche, seulement 5% des Roumains disent avoir tout ce qu’il leur faut, tandis que 6% avouent avoir souffert de la famine. L’enquête nous montre que le degré de satisfaction a connu un bond entre 2022 et 2023, en passant de 41% à 60%. Sur l’ensemble des personnes questionnées, les jeunes et les habitants des villes sont les Roumains les plus contents de leurs vies, tandis qu’au pôle opposé, on retrouve les personnes non éduquées et les habitants de la Moldavie roumaine. Un Roumain sur dix a du mal à joindre les deux bouts et plus de 15% des sondés jouissent uniquement du strict nécessaire.

    15% des Roumains affirment ne manquer de rien et 29% affirment se débrouiller, même s’ils sont obligés de se priver de certaines choses. En 2023, tout comme en 2022, le pourcentage des Roumains ayant souffert de faim a été de 6%. Par ailleurs, 65% des personnes sondées avouent avoir réduit les dépenses dans le courant de l’année dernière, 63% ont renoncé à certaines marques de produits alimentaires, en raison de la flambée des prix et 56% ont fini par ne plus acheter certains produits faute de moyens. Plus d’un quart de Roumains ont déclaré avoir reporté le paiement de leurs factures.Le même sondage nous apprend que plus d’un tiers de participants, soit 37%, ont réussi à mettre de l’argent de côté, un pourcentage à la baisse par rapport à 2022 quand 46% des Roumains sont arrivés à faire des économies. Trois personnes sur dix ont été contraintes à emprunter de l’argent auprès des autres membres de la famille, une personne sur cinq a dû emprunter de l’argent auprès des amis et des proches et 16% des Roumains ont fait un crédit bancaire. En fait, plus d’un quart des sujets questionnés ont actuellement une dette et 19% des Roumains affirment que d’autres personnes leur doivent de l’argent.La même enquête montre que dans le courant de l’année dernière, 79% des Roumains ont quitté au moins une fois leur localité. Plus de 40% des sondés sont partis en vacances, un tiers a voyagé à l’étranger, un Roumain sur cinq a pris l’avion en 2023 et 64% ont voyagé en bus et en métro.

    Disons aussi que presque 50% des Roumains ont réussi à s’acheter en 2023 un produit dont le prix a dépassé les 200 euros. 61% des Roumains ont acheté au moins un objet en ligne. Le sondage met en lumière le fait qu’en 2023, 7 Roumains sur 10 ont pris rendez-vous au moins, une fois, chez le médecin, tandis que 22% d’entre eux ont été hospitalisés.L’enquête nous apprend aussi que dans le courant de l’année dernière, sept Roumains sur dix ont pleuré au moins une fois, 57% se sont fait des soucis pour la vie ou la santé d’un proche et quatre Roumains sur dix ont été hantés par l’idée de la mort. Par ailleurs, 34% des sondés ont souffert de solitude, 28% ont demandé l’aide des autres sans la recevoir, 28% auraient bien voulu parler avec un proche sans pouvoir le faire et 15% des Roumains auraient aimé bénéficier d’un appui psychologique sans avoir quelqu’un pour leur offrir. Nous avons quand même un pourcentage de 10% des Roumains ayant franchi le seuil du cabinet psychologique dans le contexte où 68% des sujets questionnés ont avoué avoir lutté contre le stress. L’enquête IRES montre aussi que dans le courant de l’année dernière, 16% des Roumains ont été victimes d’une agression verbale dans la rue. Le sondage a été mené du 12 au 19 décembre dernier, auprès d’un échantillon de 1075 individus majeurs.

    Par ailleurs, un sondage mené antérieurement, dans le courant du mois de septembre dernier par le même institut IRES, met en lumière les principaux facteurs ayant impacté d’une manière négative la vie des Roumains en 2023. Pour 40% d’entre eux, ce fut la majoration des prix qui les a plus perturbés. La liste se complète par le blocage des démarches roumaines pour permettre l’accès de la Roumanie à Schengen, par l’explosion de Crevedia du 26 août soldée par des morts et des blessés, la hausse des taxes et des impôts pour les entrepreneurs, la grève des professeurs intervenue fin mai, les accusations de dopage dans le cas de Simona Halep ou encore la rotation des partis politiques au pouvoir. Selon la source citée, dans le courant de 2023, le nombre de Roumains préoccupés par le risque de se retrouver au chômage a dépassé celui des Roumains inquiets de tomber malade. Même si les Roumains sont considérés comme les Européens les plus satisfaits de leur vie après les Autrichiens, plus d’un tiers d’entre eux ont affirmé n’avoir vécu aucun moment de grande joie en 2023, tandis que 50% d’entre eux n’ont connu non plus la grande tristesse.

    Passons maintenant à vos lettres et à vos messages. Comment allez-vous, cher M. Guy Le Louet ? Quoi de neuf de votre côté ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos programmes et merci bien pour vos rapports d’écoute que nous allons confirmer par des cartes QSL électroniques. Vous voudriez savoir si les Roumains s’intéressent à la Coupe du monde de rugby et s’il existe aussi un championnat national. Même si le rugby a moins d’amateurs que le foot, le handball et le tennis, oui, les Roumains s’y intéressent. Nous avons une Ligue nationale de rugby et le 9 mars 2020, l’équipe roumaine de rugby s’est classée 19e au classement des équipes nationales de rugby. Lors de la Coupe du Monde de rugby qui a eu lieu en France, en 2023, la Roumanie a enchaîné les défaites, en perdant pratiquement tous ces matchs contre l’Irlande, l’Afrique du sud, l’Ecosse et les Tonga. Espérons que la prochaine participation lui sera plus bénéfique. Ceci dit, je vous souhaite un excellent weekend sur nos ondes et à bientôt de vous lire !

    Restons encore en France pour faire un petit coucou amical à Philippe Marsan, de Biganos. Je suis fort contente de vous savoir à l’écoute de nos programmes, soient-ils d’actualité, culturels, touristiques ou de musique. Notre ami a suivi aussi la rubrique touristique Visitez la Roumanie, une occasion de franchir le seuil du musée consacré au compositeur roumain George Enescu, tout comme le programme de jazz ou encore le Courrier des auditeurs, animé en ce vendredi, par Alex. Autant de détails qui valent une jolie carte QSL, électronique, c’est vrai, mais bon, ce sont les contraintes financières de cette période compliquée. Gros bisous de la part de nous tous et à la prochaine !

    A la fin de ce courrier, déplaçons-nous en Algérie pour passer le bonjour de nous tous à notre auditeur de longue date, Nouari Naghmouchi qui nous a envoyé un poème très actuel puisqu’il parle d’un sentiment de lassitude très souvent rencontré partout dans le monde. Dans ce monde fou qui est dévoré par les conflits et les violences en tout genre. Cher ami, votre geste nous touche beaucoup. Je me permets de lire au micro ce beau poème qui prouve, encore une fois, que les auditeurs de RRI sont des âmes sensibles.Froide lumière crue sur les battements de mon cœur/ Mon printemps est glacé/ Mon soleil se fait balader par la bise au dehors/ Quand je cours à gauche, à droite, je n’arrive pas à penser/ Et quand je pense, alors, je sens mes pieds englués/ Le chemin est long, les étapes, rares/ Serais pressée ou plutôt en retard / Le corps grince : « Tu travailles trop, d’ailleurs! … »/ Pourtant les fourmis ne cessent jamais,/ Et même contempler peut être progrès.Merci à vous. Sur ces paroles pleines de sensibilité, notre édition touche à sa fin. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d’ici un mois, au micro du courrier. En attendant, portez vous bien et prenez bien soin de vous !

  • Le courrier des auditeurs du 8 décembre 2023

    Le courrier des auditeurs du 8 décembre 2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir
    où que vous soyez. Je suis ravie de revenir au micro du courrier pour répondre
    à vos lettres et à vos messages.

    Paul Jamet, France


    Et je commence l’actuelle édition par
    un petit clin d’œil amical à M. Paul Jamet qui nous a envoyé sept nouveaux
    rapports d’écoute et quelques mots qui nous font chaud au cœur. En fait, il dit
    et je cite « Le DRM offre un confort d’écoute auquel on s’habitue très
    très bien ! Merci à RRI d’être la seule station à promouvoir cette technologie
    vers laquelle se tournent essentiellement les stations asiatiques, l’Inde en
    particulier qui utilise le simulcast sur son réseau d’émetteurs en ondes
    moyennes. De mon point de vue il s’agit d’un excellent choix. » On se
    bataille pour continuer à émettre sur les ondes courtes, espérons pouvoir le
    faire le plus longtemps possible. Merci beaucoup pour tous les détails sur nos
    émissions, merci de continuer à nous écouter fidèlement et à bientôt de vous
    lire !


    Philippe Marsan, France


    Restons toujours en France pour
    passer le bonjour de nous tous à Philippe Marsan de Biganos. A l’écoute le 06
    octobre 2023 à 10h00 sur 17630, il nous a rédigé un rapport d’écoute bien
    fourni qui sera récompensée d’une carte QSL virtuelle. Hé oui, comme on vous
    l’avait déjà annoncé, cette année, RRI utilisera la version électronique de ses
    cartes QSL. C’est un compromis pour faire des économies, tout en continuant à
    récompenser votre fidélité. Cher Monsieur Marsan, je suis très contente de vous
    savoir à l’écoute de notre courrier, je suis contente d’apprendre que vous ayez
    écouté l’entretien que j’ai fait avec Jean Marc Olry lors de son passage à Bucarest
    et surtout, je suis heureuse d’apprendre qu’avec Maryse, vous avez pris la
    décision de vous marier au bout de 15 ans de vie commune. Félicitations et
    plein de bonheur à tous les deux !

    Les radioamateurs de Roumanie



    Dans le message que je viens de
    citer, vous affirmez que vous aimeriez savoir s’il y a des radioamateurs en
    Roumanie. Vous avouez que cette question vous a été inspiré par un film
    français sorti en 1956, à savoir « Si tous les gars du monde ». Pour
    ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir le film, M. Marsan raconte brièvement
    son histoire. Il s’agit d’un petit chalutier de Concarneau en pêche en haute
    mer dont l’équipage tombe victime d’une infection alimentaire. Le commandant de
    bord veut envoyer un signal de détresse par la radio, mais son matériel est en
    panne. Etant radio amateur, il va mettre en service son équipement personnel en
    utilisant les gammes de fréquences amateur. Ainsi dans le monde entier, une
    chaine va se former grâce aux radioamateurs du monde qui permettra d’acheminer
    par avion le sérum nécessaire jusqu’au bateau en détresse. » Une histoire
    très émouvante, vous avez entièrement raison. Cela me fait penser aussi à une
    discussion que nous avons eue, un jour, à la radio, dans le contexte des
    conflits mondiaux susceptibles de produire des soucis de communication. Et Alex
    disait et je lui donne entièrement raison, que la radio à ondes courtes s’avère
    extrêmement fiable, car les signaux peuvent être reçus même dans des régions
    éloignées ou dans celles où les infrastructures de communication sont limitées.
    Voilà pourquoi les ondes courtes restent un moyen de communication auquel on
    peut faire entièrement confiance. Et pour répondre à votre question, bien sûr
    qu’il existe des radioamateurs en Roumanie. Nous avons même une Fédération des
    radioamateurs
    qui réunit les différents clubs à travers le pays et dont le
    nombre se monte à une cinquantaine. Chaque année, plusieurs compétitions ont
    lieu parmi lesquelles, le Championnat national en ondes courtes, la Coupe de la
    Roumanie en ondes courtes, le Championnat national individuel de Télégraphie,
    le Championnat national d’orientation radio individuel, par équipes ou pour les
    jeunes ou encore le Championnat national de création technique. Bien
    évidemment, il y a aussi des compétitions internationales auxquelles la
    Roumanie participe telles le Championnat balkanique en ondes courtes, le
    concours en DX All Asian DX Contest et d’autres. Il existe un collège en charge
    de la coordination du réseau radiophonique en cas de situation d’urgence ayant
    à sa tête Marian Aradoaiei. La fédération roumaine des radioamateurs a son
    propre site à l’adresse www.hamradio.ro et
    bien évidemment des séries de QSL.


    QSL 2023


    A propos de cartes QSL. Un mois avant
    la fin de l’année, RRI a enfin la nouvelle série de cartes qui, comme je viens
    de le dire, sera uniquement virtuelle. C’est une série consacrée à la ville de
    Timisoara, capitale culturelle européenne en 2023 et que nous vous présentons
    dans le cadre du Courrier des auditeurs. La semaine dernière, Alex vous a fait
    découvrir la cathédrale Saint-Georges et le
    Palais Episcopal de Timisoara, vos QSL pour les mois de mai et de juin. Moi, je
    continue la présentation de la série avec deux autres monuments correspondant
    chacun, à un mois de l’année.

    QSL juillet 2023 – La Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara.



    Alors, à ceux d’entre vous ayant
    rédigé des rapports d’écoute pour juillet, nous allons envoyer une jolie carte
    avec la Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara. C’est l’édifice
    religieux le plus grand de Timișoara. Sa construction remonte aux années 1936-1940
    et elle est en étroite relation avec l’année 1919, lorsque, le 28 juillet, la
    région de Banat s’est réuni aevec le Royaume de la Roumanie.


    Le style architectural, à la fois
    unique et inhabituel pour un lieu de culte orthodoxe, mélange des éléments
    spécifiques au style roumain à des éléments byzantins présents également dans
    plusieurs monastères du 14e siècle. Doté de neuf grands clochers et de quatre
    plus petits, l’édifice est construit sur une charpente faite de plaques de
    béton armé. Plus d’un millier de piliers enfoncés jusqu’à 20 mètres de
    profondeur sous cette plaque soutiennent les voûtes. La cathédrale mesure 63
    mètres de long et 32 mètres de large. D’un poids total de 8000 kilos, les sept
    cloches qui fabriquées avec des matériaux originaires des îles de Sumatra et de
    Bornéo ont bénéficié du talent du compositeur Sabin Drăgoi qui a réalisé
    l’harmonisation de leurs sonneries. Dans le sous-sol de la cathédrale métropolitaine,
    les visiteurs peuvent admirer une riche collection d’objets religieux anciens
    et d’icônes. Du 2003 au 2006, les fresques ont été nettoyées, en conférant à
    l’édifice son éclat d’autrefois.


    QSL août – la Maison Brück



    Passons maintenant à la carte QSL
    pour le mois d’août
    consacrée à la Maison Brück dont la construction que l’on doit aux architectes Székely László et
    Arnold Merbl remonte à 1910. Construit sur quatre niveaux, avec sous-sol,
    rez-de-chaussée et trois étages, l’édifice propose un mélange de styles architecturaux
    avec des éléments Art nouveau et Sécession auxquels s’ajoutent des motifs
    folkloriques hongrois.

    Des carreaux de céramique, ornés
    d’éléments propres à la Sécession hongroise et qui renvoient aux édifices de
    Budapest décorent la façade sur laquelle on peut voir, inscrites sur le
    frontispice, les initiales du premier propriétaire Salamon Brück. Construit
    entièrement en brique, les murs ont 70 centimètres d’épaisseur et le plafond
    est voûté. Une fois la construction achevée, son propriétaire, Salamon Brück y
    a ouvert en 1910, au rez-de-chaussée, une pharmacie, ouverte de nos jours
    encore et dont une partie du mobilier date du début du XXème siècle. Le mot «
    Pharmacie » est marqué en haut du frontispice en trois langues : roumain,
    hongrois et allemand.


    Lors d’un voyage d’affaires entrepris
    à Timisoara, en 1997, un Italien, Gianluca Testa, a pris conscience de
    l’importance historique de la Maison Brück, divisée en plusieurs appartements.
    Il en achète un et il décide de démarrer
    la restauration de tout le bâtiment. Il obtient les certificats nécessaires et
    il démarre des travaux de rénovation de la façade, de l’escalier intérieur et
    de toutes les chambres. Le coût des travaux s’est monté à 300 000 euros.


    Nouari Naghmouchi, Algérie


    Dirigeons-nous vers l’Algérie pour un
    petit coucou amical à Nouari Naghmouchi. Comment allez-vous ? Merci
    beaucoup de vos vœux à l’occasion du 95ème anniversaire de Radio
    Roumanie, votre belle station comme vous avez la gentillesse de l’appeler. Pour
    ceux d’entre vous qui ne le savent pas, je rappelle que cette année, le 1er
    novembre, Radio Roumanie a célébré les 95 ans de sa première transmission en
    direct. Cet événement s’est produit en 1928, à 17h00, lorsque l’annonce «
    Bonjour, ici Radio Bucarest » a été entendue sur les ondes, prononcée par le président
    de la Société de diffusion radiotéléphonique de l’époque, le physicien Dragomir
    Hurmuzescu. Cher Nouari Naghmouchi, bien des choses à vous et à vos proches et
    à très bientôt sur nos ondes.



    C’est tout pour
    aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous
    en 2024, au micro du courrier des auditeurs. En attendant, portez-vous bien et
    prenez soin de vous ! A bientôt !



  • Le courrier des auditeurs du 06.10.2023

    Le courrier des auditeurs du 06.10.2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir où que vous soyez. Je suis
    ravie de revenir au micro du courrier pour répondre à vos lettres et à vos
    messages. Comment allez-vous ? Qu’est-ce que vous avez fait de beau
    dernièrement ? Je voudrais commencer par passer le bonjour de nous tous à
    notre auditeur Jean Marc Olry qui nous a envoyé un mail bien fourni et un
    nouveau rapport d’écoute. Merci à vous, cher ami ! Nous attendons toujours
    les nouvelles cartes QSL, espérons entrer dans leur possession avant la fin de
    l’année. Je suis désolée d’apprendre que les soucis techniques perdurent. Vous
    n’êtes pas le seul à les signaler. M. Paul Jamet nous l’a dit aussi. C’est très
    compliqué ce qui se passe et très malheureux et la situation ne semble pas
    s’améliorer. Pour parler des choses plus sympas, moi aussi, je faisais des
    collections de timbres quand j’étais gamine. Et puis, tout comme vous, je
    voyageais les yeux ouverts sur la carte de l’Europe et du monde, puisque les
    frontières roumaines étaient fermées à l’époque communiste et donc, impossible
    de les franchir pour partir à la découverte du monde. Parfois, j’ai des
    discussions avec ma fille et elle est impressionnée par mes connaissances en
    géographie. Je connais pleins noms de capitales, de montagnes, de lacs, parce
    qu’à la différence de l’actuelle génération, la mienne ne pouvait voyager que
    dans l’imaginaire. Je me rappelle à quel point j’ai dévoré « Sans
    famille » de Hector Malot, tout simplement pour les voyages entrepris par
    Rémy et Vitalis. Voilà pourquoi, tout comme vous, moi aussi je suis une friande
    des voyages depuis que cela est devenue possible. J’ai voyagé la première fois
    à 14 ans, en France, juste après la chute du communisme et depuis, je ne
    m’arrête pas. Je ressens comme une nécessité d’avoir toujours un plan de voyage
    dans le proche avenir. Prochaine sortie en dehors des frontières roumaines sera
    en février, à Prague, quand, avec mes deux meilleures copines, nous allons
    faire les Depeche Mode en concert. Donc moi, je dirais que oui, il faut voyager
    pour être heureux.


    Pour revenir à votre mail, sachez que nous sommes fort contents
    que le nouveau format du Courrier des auditeurs vous plaise, avec ce relais à
    quatre qui nous permet de nous adresser à tour de rôle aux auditeurs. A propos
    d’Arnaud Nebbache et de sa BD « Brancusi contre les Etats-Unis »,
    j’ai appris qu’il sera présent au prochain Salon du livre de Bucarest prévu
    pour le mois de novembre. J’espère donc l’avoir au micro de RRI. Cher
    Jean-Marc, puisque vous précisez avoir visité en juin, à Paris, une belle
    exposition sur les bijoux Art Nouveau, j’ai décidé de m’attarder dans les
    minutes suivantes sur la Semaine de la joaillerie qui se déroule du 4 au 8
    octobre, à Bucarest. Patronnée par l’Association Assemblage, l’événement en est
    à sa IVème édition. Plus de 230 créateurs de bijoux, associations et écoles de
    joaillerie de plus de 30 pays du monde invitent le public à choisir parmi une
    sélection de bijoux d’artistes de Roumanie, Grande Bretagne, Etats-Unis,
    Israël, Ukraine, Australie, France, Kuweit, République Tchèque, Lituanie,
    Italie, Grèce, Mexique, Belgique et d’autres. L’édition de cette année a déjà
    comporté deux autres expositions, une à l’agenda du programme Timisoara
    capitale culturelle européenne 2023 et l’autre à Chisinau, mis en place au
    Musée national d’Histoire de la Moldavie.


    Inaugurée le 4 octobre, l’exposition centrale est complétée par
    huit autres expositions collectives: Slovenian Jewelry Week, Plus One
    Collective, Legnica Silver Festival en Pologne, ArtsThread en collaboration
    avec Gucci, One and Three Collective, Precious Collective et The Sense of
    Beauty Gallery. Cette année, le public s’est vu proposer plusieurs ateliers et
    conférences présentées par des professeurs, des artistes, des commissaires
    d’exposition du monde entier. L’édition de cette année de la Semaine de la
    joaillerie de Roumanie se déroule dans quatre endroits de Bucarest dont le
    Musée de la Littérature roumaine et le
    Musée de Cotroceni. Un jury international réunissant différents experts auprès,
    entre autres, de la Fédération européenne de joaillerie de Bruxelles ou du
    Musée des bijoux d’Athènes est censé primer les meilleures créations parmi les
    objets exposés. Plus de 65 artistes contemporains participent à la Foire de la
    joaillerie de Roumanie.


    Maintenant, une question s’impose: est-ce que les Roumains
    s’intéressent-ils aux bijoux ? Il faut dire que la pandémie a sévèrement
    frappé ce domaine qui en 2020, a chuté de 34%. Avant cette période, les
    Roumains préféraient des bijoux plus chers et plus précieux, tandis qu’en 2020,
    ils ont choisi plutôt des bijoux en argent. En revanche, le romantisme est
    resté toujours en vigueur et les Roumains ont continué à offrir des bagues de
    fiançailles avec diamant à leurs biens aimés. Malgré les années de crise provoquée
    par la pandémie et malgré l’insécurité financière qui leur a suivie, les
    joailleries et les magasins de bijoux de Roumanie ont continué à vendre. Un
    aspect intéressant à signaler est le nombre à la hausse des collectionneurs et
    des amateurs d’objets de luxe qui investissent en montres de luxe et en bijoux.
    En février 2021, le cours de l’or a approché un maximum historique de 2000
    dollars l’once. Vu que la valeur de l’or est constamment stable, il est certain
    qu’investir dans ce produit financier est avantageux. En tenant compte du taux
    d’inflation qui est de 6,1 % au milieu de l’année 2022, il peut être judicieux de
    placer son épargne dans l’or. Pour revenir au marché de la joaillerie, disons
    que les années de pandémie ont donné un nouveau souffle aux bijoux
    personnalisés. Colliers, bracelets, boucles d’oreille, médaillons, les Roumains
    ont commencé à en acheter, notamment en ligne. Surtout qu’à la différence du
    marché des objets de luxe, ce domaine est plutôt accessible. Après une période
    de stagnation au début de la pandémie quand les Roumains ont préféré la
    prudence financière, le marché des bijoux s’est petit à petit revigoré,
    notamment grâce au commerce sur Internet. En fait, le confinement n’a fait
    qu’encourager les ventes en ligne, y compris de bijoux.


    Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à
    Philippe Marsan
    de Biganos. Comment allez-vous ? En Roumanie, le mois de
    septembre nous a apporté des températures estivales. Nous avons eu 30 degrés à
    midi et un très beau soleil. Je sais que pour certains de nos auditeurs de
    l’Europe occidentale de telles températures risquent de poser des problèmes,
    mais nous, on a l’habitude des étés chauds. Sinon, je profite de l’occasion
    pour remercier M. Paul Jamet, au nom de tous mes collègues pour avoir rendu
    hommage sur le site du Radio club du Perche aux radios internationales ayant
    réalisé des interviews en honneur des 40 ans du radio club. Parmi ces radios il
    y a aussi RRI qui se retrouve dans une sélecte compagnie, avec Radio Slovaquie,
    Radio Taiwan, Radio Corée du sud et Radio Vietnam. Une super initiative que
    nous saluons chaleureusement. Cher Philippe Marsan, je vous souhaite un excellent weekend-end
    à l’écoute de nos émissions.


    Dirigeons-nous à l’autre bout du monde, plus précisément en Inde
    pour passer le bonjour de nous tous à Siddhartha Bhattacharjee qui nous a
    envoyé un nouveau rapport d’écoute. Comme je viens de le préciser déjà, nous
    n’avons pas encore la nouvelle série de cartes QSL. Il faut donc attendre avant
    de pouvoir confirmer ce rapport très bien concocté. Merci de votre
    compréhension et à la prochaine ! Je vous propose de retourner en France,
    du côté de Marseille pour dire le bonjour à M. Daniel Klotz qui lui aussi,
    attend une carte de confirmation QSL. Pour des soucis de budget, cette année,
    RRI a du mal à renouveler ses stocks de cartes QSL. Nous espérons que la
    situation trouve une solution, mais on ne sait pas vous dire quand. Sinon,
    votre rapport d’écoute est parfait, merci de l’avoir rédigé et merci d’écouter
    nos programmes. Bonne continuation !


    Passons la frontière avec la Belgique pour un clin d’œil amical
    à Marc Soens qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute sur notre émission
    de midi. Notre auditeur a suivi le Journal, suivi par l’actualité consacrée en
    ce jour là à la migration illégale et aux efforts de la Roumanie d’intégrer
    l’Espace Schengen. Une petite pause musique avant de continuer l’émission par
    un aperçu sur les festivals de musique organisés sur la côté de la mer Noire.
    Nous avons eu par la suite un dossier sur la lutte contre la désertification,
    suivi par un petit quart d’heure de musique folklorique et une édition, en
    reprise, du cours de roumain de Dominique, « Le roumain mot à mot ».
    A la fin, une petite recette du terroir avec chef Alex. Merci bien, cher Marc
    Soens, pour tous ces détails de votre écoute. Votre carte QSL est méritée
    pleinement. A bientôt de vous lire !

    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Prochain
    rendez-vous avec moi, Ioana, au micro du courrier, début novembre. En
    attendant, prenez soin de vous et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 08.08.2023

    Le courrier des auditeurs du 08.08.2023

    Bonjour à toutes et à tous. De retour de mes vacances, je suis très heureux de vous retrouver pour une nouvelle édition du courrier des auditeurs. Quelques jours seulement, sinon des heures, nous séparent encore de la rentrée scolaire, le moment qui marque officiellement la fin de l’été et comme bon nombre de Roumains je me prépare pour une nouvelle étape, un nouveau programme, de nouveaux défis. Le moment est venu de faire une rétrospective de l’été qui vient de s’achever avec ses périodes de calme qui ont alterné en Roumanie avec des événements notables et qui ont fait la une des médias nationaux surtout à la fin août. En voici quelques exemples : une vingtaine de touristes se sont noyés cet été à cause des vagues trop dangereuses et des courants trop forts en mer Noire, des chauffeurs sous l’influence de la drogue ont commis des accidents mortels, l’explosion d’une station GPL illégale a provoqué un véritable désastre et des drones russes utilisés pour frapper des cibles en Ukraine seraient tombés sur le territoire de la Roumanie. C’est dans ce contexte que commence l’automne en terre roumaine avec des perspectives encore moins rassurantes : la récession économique est en train de s’installer en Roumanie, la guerre en Ukraine voisine se poursuit toujours, alors que l’année 2024 sera marquée par des élections en Europe, y compris en Roumanie et aux Etats Unis. Des perspectives compliquées donc.

    Mais je commence ce courrier des auditeurs par un mail envoyé par notre ami auditeur Philippe Marsan de France qui nous rappelle que la Coupe du monde de rugby 2023 commence en cette fin de semaine en France. M Marsan vous écrivez : « Bonjour les Amis de Roumanie, c’est la grande semaine décisive. L’équipe roumaine est arrivée à Libourne près de Bordeaux. Elle fut bien accueillie par les élus locaux, les sympathisants, la communauté roumaine de Gironde. Nous leur souhaitons pleine réussite dans cette poule B. Mais il faudra affronter l’Irlande, l’Afrique du sud, l’Ecosse, le Tonga. Ce sont des gros gabarits, à vous les Amis roumains de prouver vos qualités dans un pays que vous aimez bien ! Good Luck ! » « Et vive la Roumanie ! » Merci beaucoup M Marsan pour votre message. Dans nos bulletins d’informations, nous suivrons de près les matchs de la sélection nationale de rugby de Roumanie. Etant donné que sur les 33 tricolores bleu – jaune – rouge, surnommés les « chênes », 9 évoluent au sein de clubs français, ils devraient jouer sur des terrains connus en France. Sachez aussi que la Roumanie est une des 12 sélections nationales à avoir participé à toutes les éditions de la Coupe mondiale de rugby, à l’exception de celle de 2019 au Japon. Bonne chance donc aux « chênes » roumains !

    Passons maintenant à un sujet que nous a été suggéré par le passé par notre ami Michel Beine de Belgique : « Les hélicoptères en Roumanie. Quels sont les modèles d’hélicos utilisés ? Existe-t-il un fabricant en Roumanie ? Dans quelles circonstances les hélicos sont utilisés ? (surveillance des foules : concerts, sports) Des crashs se sont-ils produits ces 20 dernières années en Roumanie ? Hélicos et les loisirs. Tourisme à la découverte d’un site. Baptêmes de l’air, meetings aériens. Quelles sont les options de loisirs réservées au tourisme. »

    Eh bien, M Beine sachez que l’hélicoptère est une présence de longue date dans les médias roumains. Ce qui ont vécu à l’époque communiste se souviennent probablement des journaux télévisés qui illustraient le dictateur communiste Nicolae Ceausescu qui descendait d’un hélico pour inspecter les champs de blé ou de maïs. Et ce fut également le départ de l’hélico qui transportait le couple présidentiel Nicolae et Elena Ceausescu du toit du Comité central du PCR durant la révolution de décembre 1989 qui est devenu l’image emblématique de la chute du communisme en Roumanie. De nos jours, le bruit des hélicos est présent à Bucarest est dans d’autres grandes villes, comme c’est le cas de toute grande ville européenne. Et dans la quasi-totalité des cas il s’agit d’appareils modernes Airbus hélicoptères appartenant au ministère de l’Intérieur et utilisés par la police ou pour des missions de transport médical. Mais sachez aussi que la Roumanie a également produit des hélicoptères, dont certains sont utilisés de nos jours encore. Ils sont également le fruit d’une coopération franco-roumaine datant d’il y a une bonne cinquantaine d’années. Davantage sur ce sujet ici : https://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_les_helicopteres_en_roumanie-2689826

    Et c’est ici que je mets fin à cette édition du courrier des auditeurs de RRI. Je compte vous retrouver avec d’autres sujets au mois d’octobre. A bientôt !

  • Le courrier des auditeurs du 11.08.2023

    Le courrier des auditeurs du 11.08.2023

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez
    où que vous soyez ! C’est un plaisir de vous retrouver. Comment
    allez-vous ? Qu’est- ce que vous avez fait de beau cet été ? Ou bien,
    qu’est-ce que vous vous apprêtez à faire de beau ?


    Justement, puisque l’été est toujours de la
    compagnie et que les vacances continuent, je vous invite, dans les minutes
    suivantes, à découvrir grâce à RRI, le classement des 15 endroits les plus
    intéressants et les plus pittoresques de Roumanie.


    Et nous allons commencer par le Delta du
    Danube, cet incontournable coin de nature paradisiaque, le royaume des
    pélicans, des nénuphars et des chevaux sauvages. Une expérience à ne pas rater!


    Après cette balade sur les canaux, je vous
    propose de prendre le volant et de vous aventurer sur la Transfăgărășean, la
    route alpine qui serpente à travers les Monts de Fagaras et rattache la
    Valachie à la Transylvanie. C’est un défi à relever pour les chauffeurs
    chevronnés et une expérience qui vous offrira l’occasion d’admirer un paysage à
    couper le souffle.


    Troisième idée de visite, le Château de
    terre cuite de la Vallée des Fées, une construction unique qui se dresse dans
    la localité de Porumbacu de Sus, dans le département de Sibiu.


    Si vous préférez plutôt les traditions et
    les coutumes ancestrales, alors, suivez-moi au nord de la Roumanie, dans le
    Maramures, pour visiter un cimetière unique dans le monde, le Cimetière joyeux
    de Săpânța avec ses croix en toutes couleurs et ses épitaphes marrants.


    On ne saurait partir à la découverte des
    endroits les plus beaux de Roumanie sans faire une petite halte au monastère de
    Voroneț, en Bucovine, célèbre pour ses fresques bleues, absolument magnifiques.


    Toujours sur la liste des endroits de
    Roumanie ayant conservé le patrimoine immatériel se trouve la localité de
    Viscri, la préférée du roi Charles III. Un endroit avec seulement 500
    habitants, mais qui vous offrira la possibilité de profiter du calme et de la
    beauté de la campagne transylvaine.


    Et nous voilà arrivés à la septième place
    dans notre classement où se trouve le site rupestre du Pays de Luana, dans les
    Montagnes de Buzau. Une fois sur place, vous aurez la chance d’y découvrir les
    vestiges rupestres les plus impressionnants de Roumanie.


    Le moment est venu pour descendre dans les
    tréfonds de la terre et visiter la mine de sel de Turda, l’une des attractions
    touristiques les plus spectaculaires de Roumanie et du monde. N’hésitez pas de
    lui réserver une journée entière, vous serez impressionnés par ce que les gens
    ont pu faire dans cette mine de sel qui ressemble à un véritable parc de
    loisirs.


    La neuvième position revient au Château de
    Peles, la résidence estivale de la famille royale de Roumanie. Malgré ses
    dimensions assez réduites, le château est un chef d’œuvre architectural.
    Surtout en été, avec la forêt qui l’entoure et les sommets des Carpates qui se
    voient devant, ce château est un objectif à ne pas rater. En plus, il se trouve
    à une heure de train de Bucarest, donc, vous n’avez aucune excuse pour ne pas
    vous y rendre. C’est un de mes endroits préférés. Quand j’ai envie d’un petit
    moment de détente, je me rends sur le petit bistro devant la cour du château,
    je savoure un café et je me laisse envoûtée par le paysage.


    Et puisqu’on parle de châteaux, bien sûr,
    on ne saurait oublier le château de Bran, près de la ville de Brasov. Même si
    le conte Dracula n’a pas existé, le château continue d’attirer chaque année, de
    nombreux visiteurs.


    Si la route alpine de Transfagarasan vous a
    plu, alors vous tomberez certainement sous le charme de la Transalpina, la
    route la plus haute de Roumanie et des Carpates.


    Notre petit classement se poursuit par le
    Lac dit de l’œil du Bei, Ochiul Beiului en roumain, fameux pour ses eaux
    turquoise qui ne gèlent jamais.


    Et puisqu’on parle de lacs, la douzième
    position revient au lac de Colibița, dans la vallée de Bistrita, entre les
    Monts de Bărgău et de Călimani. C’est un endroit qui doit sa renommée à la qualité
    de l’air très pur et surtout au paysage magnifique digne d’une carte postale.


    On ne saurait partir à la découverte de la
    Roumanie sans admirer une cascade. La chute d’eau des Chevaux est la plus
    grande de Roumanie. Elle a 90 mètres de haut et elle se trouve au Maramures,
    près de la station de Borsa.


    Et puis, à la fin, je vous propose de
    retourner au Delta du Danube, plus précisément à l’endroit appelé Gura
    Portitei. Il s’agit d’une bande de sable entre la Mer Noire et le Lac de Golovița
    qui vous offrira la possibilité d’y passer de belles vacances entre la mer
    Noire et le Danube.



    Et maintenant, place à vos lettres et à vos
    messages. Et je commence par saluer notre ami français, Philippe Marsan, de
    Biganos. Je suis très contente que vous continuez à rester à l’écoute de nos
    émissions. Merci bien de vos rapports d’écoute que nous allons confirmer par
    carte QSL. Parmi les programmes écoutés, M. Marsan mentionne le Jazz et le
    Courrier des auditeurs consacré aux 40 ans du Club du Perche ! Une édition
    anniversaire qui a mérité toute notre attention. C’est très gentil de nous dire
    à la fin de votre mail « merci de faire vivre la radio ». Des mots
    qui nous font chaud au cœur. Merci beaucoup et à bientôt sur nos ondes !
    Passez de bonnes vacances en compagnie de RRI !



    Et puisque sur les ondes, on est capable de
    parcourir des milliers de kilomètres en un clin d’œil, je vous propose de nous
    diriger en Inde, pour un petit bonjour à M. Ratan Kumar Paul qui affirme nous
    écouter régulièrement. M. Ratan est professeur. Je ne sais pas comment se passe
    dans votre pays, mais en Roumanie, après les examens du Brevet et du
    Baccalauréat, ce fut le tour des professeurs stagiaires de passer leur
    agrégation. Cette année, 32000 candidats se sont disputés 6800 places
    disponibles dans les écoles et les lycées de Roumanie, la plupart en milieu
    urbain. Merci de nous écouter, merci de votre rapport d’écoute et à très
    bientôt sur nos ondes.


    Retournons en Europe, plus précisément à
    Katowice, en Pologne d’où nous écoute M. Tomasz Kotas. Nous sommes très
    contents de savoir que les émissions en français de RRI ont des fans partout
    dans le monde. Votre rapport d’écoute est parfait, il sera confirmé par une
    carte QSL. Merci de faire partie des ceux qui écoutent nos émissions et
    n’hésitez pas de nous donner votre retour par rapport à nos programmes. Passez
    un excellent weekend à l’écoute de RRI ! Et comme c’est l’été, je vous
    conseille d’en profiter pour me suivre à l’autre bout du monde, au Japon, pour un
    petit coucou amical à Yoshika Araki. Cher ami, merci de rester à l’écoute de
    nos émissions. Quels sont vos sujets préférés ? La prochaine fois,
    dites-nous davantage sur vous et sur vos préférences radiophoniques. Merci et à
    très bientôt sur nos ondes !



    Direction l’Algérie pour un petit coucou
    amical à notre auditeur Farid Boumechaal qui a rédigé un nouveau rapport
    d’écoute, bien fourni, avec des détails sur notre émission du 1er mai
    dernier. Je suis contente de vous savoir à l’écoute de nos flashs infos et du
    volet Actualité. Votre rapport sera bien évidemment confirmé par une carte QSL.
    Passez un excellent weekend sur RRI !


    Et je vous propose de rester encore en
    Algérie pour saluer Dahmani Rachid qui nous a envoyé un message très émouvant
    pour, dit-il et je cite, « exprimer ma profonde gratitude pour la
    programmation exceptionnelle que votre station de radio offre constamment. En
    tant qu’auditeur passionné, j’ai été captivé par la diversité des émissions et
    l’immense valeur qu’elles apportent à ma vie quotidienne. Votre dévouement à
    fournir des programmes de radio variés est vraiment louable. La réflexion et
    les efforts déployés pour organiser une gamme diversifiée de spectacles ne sont
    pas passés inaperçus. » Et notre auditeur poursuit « je tiens à
    exprimer ma gratitude aux animateurs et présentateurs talentueux qui donnent
    vie à ces programmes. Leur expertise, leur charisme et leur passion
    transparaissent dans chaque émission. Ils ont une capacité remarquable et je me
    retrouve avec impatience à écouter leurs émissions chaque fois que possible. Un
    aspect qui ressort pour moi est la qualité du contenu. La profondeur de la
    recherche, l’attention portée aux détails et la capacité d’explorer un large
    éventail de sujets avec profondeur et nuance sont vraiment impressionnantes. »
    Et M. Dahmani Rachid finit en toute beauté : « je tiens à exprimer ma
    gratitude pour l’impact positif que vos émissions de radio ont eu sur ma vie. Vos
    programmes sont devenus une partie intégrante de ma routine quotidienne. »
    Franchement, moi et mes collègues ont été très touchés par ces mots tellement
    chaleureux. Merci infiniment !


    Madame, Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Prochain rendez-vous avec moi au micro du Courrier est prévu en
    septembre. D’ici là, portez-vous bien et profitez encore des vacances et du
    beau temps !

  • Le courrier des auditeurs du 16 juin 2023

    Le courrier des auditeurs du 16 juin 2023

    Bonjour à
    toutes et à tous et soyez les bienvenus à une nouvelle édition de votre
    courrier. En Roumanie, tout comme en France, une partie du territoire a été
    sévèrement touchée dernièrement, par les pluies torrentielles. Tandis que l’été
    semble s’installer confortablement dans le sud et l’est, l’ouest et le
    sud-ouest ont été en proie à des phénomènes orageux, au vent très fort et aux
    inondations.


    Et puisque
    les deux dernières éditions du courrier ont été consacrées au 40ème
    anniversaire du radio Club du Perche, permettez-moi de rester dans cette même
    compagnie et de saluer notre ami français Gilles Gautier, membre du club. Cher ami, merci bien pour la carte postale
    avec, en image, la ville de Strasbourg. J’ai eu la chance de la visiter il y a
    quelques années, lors d’un petit séjour d’une semaine en Alsace. Je pense que
    c’est une de mes régions préférées en France, notamment pour la route du vin et
    ses villages de charme. Avec mon compagnon, on a loué un airbnb dans les
    Vosges, dans un tout petit hameau, à la lisière de la forêt et chaque jour, on
    partait en voiture à la découverte de la région. Même si les restrictions
    sanitaires étaient toujours en place et que le port du masque restât
    obligatoire, on a passé de merveilleuses vacances. Je compte revenir un beau
    jour à Strasbourg, j’aimerais bien y rester au moins un weekend pour profiter
    davantage de la ville et de son ambiance. Ceci dit, passons à la publication
    Antennes du Perche, un bimestriel du radio Club du Perche. Le numéro que j’ai devant
    moi consacre tout une page aux programmes d’intelligence artificielle,
    notamment au Chat GPT qui, comme le dit notre ami Paul Jamet dans son article,
    « fait énormément parler de lui ». En fait, M. Jamet s’est entretenu
    avec le Chatbot de l’avenir des ondes courtes, en lui posant les questions
    suivantes : quel est l’avenir de la radiodiffusion en ondes
    courtes ?, quels sont les avantages et les inconvénients de la radio
    diffusion en ondes courtes ?, quelles sont les plus importantes stations
    internationales qui utilisent les ondes courtes ?, quels sont les
    principaux fabricants de récepteurs radio permettant d’écouter les ondes
    courtes ?, En dehors de Sangean, Tecsun, Eton, Grundig et Sony, quels sont
    les autres fabricants de récepteurs radio permettant d’écouter les ondes
    courtes ? et enfin, sur quel continent et dans quels pays les ondes
    courtes sont-elles très écoutées ? Selon ce logiciel, ces stations sont la
    BBC World Service, la Voix de l’Amérique, RFI, Radio Canada Internationale et
    la Deutsche Welle. Je vais m’imaginer qu’en sixième position, il y aurait Radio
    Roumanie Internationale. Ceci dit, je profite pour passer mon bonjour à nos
    amis du Club du Perche et à la prochaine !

    Et puisque j’ai commencé à vous parler de vacances, disons que selon un sondage récent mené par Stem/Mark pour le site de tourisme Kiwi.com, les Roumains se disent enthousiasmés de découvrir de nouvelles destinations ou de rendre visite aux proches qui habitent dans d’autres pays. Le désir de mes concitoyens de voyager est d’autant plus grand qu’ils se sont vu limiter les déplacements pendant les années de pandémie. Pour 38,6% des sujets interviewés, le simple fait d’acheter un billet d’avion ou de réserver un hébergement leur procure autant de joie que le voyage en lui-même. 33% des personnes questionnées se disent enthousiasmées de partager leurs expériences et raconter leurs souvenirs de vacances une fois de retour à la maison. Presque 20% des Roumains sont heureux de passer des vacances dans des endroits inconnus. L’enquête montre que pour le touriste roumain, planifier ses vacances, réserver les locations, se faire des projets est source de joie et d’enthousiasme.


    Est-ce que les touristes roumains sont-ils souples quant ils doivent changer de projets de vacances à cause du budget ? Eh bien, 45% des sujets se disent prêts à changer de période de congé si cela leur permet d’économiser. 46% affirment tenir compte des promotions des agences de tourisme avant de décider de leur future destination de vacances.

    Une partie des touristes roumains, à savoir 20%, sont prêts à opter pour des routes alternatives ou des vols avec escales pour faire des économies. Presque 10% des Roumains affirment choisir leurs vols et leurs destinations en fonction du budget dont ils disposent. Seuls 15% des vacanciers roumains respectent les dates de leurs vacances et les destinations choisies dès le départ.

    La même enquête nous révèle les aspects qui enthousiasment le plus les Roumains au moment où ils voyagent. Presque 60% des sujets questionnés se disent excités de découvrir de nouvelles destinations. 21,7% se disent intéressés à faire des circuits pour découvrir plusieurs endroits durant les mêmes vacances. 16,3% des Roumains préfèrent des vacances pendant lesquelles ils rendent visite aux amis et aux parents qui vivent à l’étranger. Seuls 15% des Roumains sont prêts à partir vers des nouvelles destinations moins connues et donc, plus exotiques. Pour 11,1% des touristes de Roumanie, l’important est de trouver une destination de vacances qui leur offre la possibilité de faire la fête, de participer à des festivals ou encore à des concerts de musique. 6% des Roumains se disent enthousiasmés par l’idée de combiner les déplacements d’affaires à ceux d’agrément.

    Et vous, chers amis, quels types de voyageurs êtes-vous ? On attend vos réponses par mail ou par poste.

    Bonjour à
    vous, cher Philippe Marsan. Comment allez-vous ? Merci bien d’avoir pensé
    à nous lors de votre escapade à Carcassonne. Une cité médiévale qui a inspiré
    un des jeux de société les plus prisés en Roumanie et que j’espère visiter au
    mois d’août. Si mes projets de vacances se matérialisent, alors avec mon ami,
    on compte découvrir pour quelques jours la région de Languedoc. Et Carcassonne,
    tout comme Perpignan font partie des endroits que l’on espère découvrir. Gros
    bisous et un bel été sur les ondes de RRI !


    Comment va
    notre ami Jean-Marc Olry ? Ce mai faci, draga prietene ? Merci bien
    de votre carte postale avec, en image, une station de RER, très colorée. Je
    suis impressionnée par votre niveau de roumain, je l’ai déjà dit, mais je le
    répète, excellent, pas d’erreur ! Dominique en serait très contente de le
    savoir. Vous savez, ma mère aussi est depuis longtemps à la retraite et
    pourtant, elle continue de travailler, parfois, plus que moi. Je me dis que
    souvent, la retraite, si la santé et la forme sont là, nous donne la
    possibilité de consacrer plus de temps aux choses qui nous font plaisir. C’est
    ce que je dis maintenant, à 48 ans, on verra bien si mes propos tiendront toujours
    la route d’ici douze ans ou même plus. Notre ami nous raconte que lors d’une
    escapade à Paris, il a vu une exposition sur le thème « Faut-il voyager
    pour être heureux ? ». Une question très intéressante, surtout à une
    époque où les voyages et les déplacements font partie de notre vie. Je me dis
    que cela dépend aussi de ce que les voyages nous offrent. Est-ce qu’ils sont
    des échappatoires ? Est-ce qu’ils sont des occasions pour faire plaisir
    aux enfants ou à nos parents ? Et vous, Jean-Marc, qu’est ce que vous en
    pensez ? Faut-il voyager pour être heureux ? En attendant votre
    réponse, je vous fais un gros bisou radiophonique et je vous dis à
    bientôt !



    Bonjour ou
    bonsoir, cher Hervé Duval et merci bien pour tous vos rapports d’écoute. Nous
    sommes fort contents d’apprendre que nos émissions sont intéressantes, on fait
    de notre mieux pour qu’elles le restent. Notre auditeur a suivi les Actualités,
    la rubrique de cuisine « Le plat du jour » et bien sûr le « Courrier
    des auditeurs ». D’ailleurs, j’espère que vous êtes à l’écoute en ce
    moment pour pouvoir entendre ma réponse. Je suis désolée d’apprendre que des
    problèmes techniques ont perturbé la réception, j’espère que ce malheureux
    incident ne se répète plus ou, au moins, pas trop souvent.


    Chers amis,
    je vous propose de nous déplacer à l’autre bout du monde, plus précisément en
    Chine d’où nous écoute M. Ding Lu qui nous a fait la joie de nous envoyer un
    rapport d’écoute pour le mois de mars. Bien évidemment, il sera confirmé par
    une de nos jolies cartes QSL. En revanche, il ne faut pas être très pressé.
    Malheureusement, notre équipe est trop peu nombreuse pour avoir une personne
    qui s’occupe exclusivement de la correspondance. Voilà pourquoi, on le fait à
    tour de rôle, entre des flashs infos, des commentaires, des entretiens, des
    traductions et des weekends passés à la radio. Je sais que ce n’est pas normal
    d’attendre parfois des mois avant de se voir confirmer les rapports par une
    QSL, mais croyez-moi, on essaie de nous mobiliser pour que le temps d’attente
    diminue. Par ailleurs, je suis très contente d’apprendre que la réception est
    très bonne dans la province de Jiangsu, en Chine, que le signal est fort et
    l’écoute très claire. Ceci dit, merci cher M. Ding Lu de rester à l’écouter de
    nos programmes. A bientôt ! Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre
    attention et vous donne rendez-vous dans un petit mois au micro du courrier. En
    attendant, portez-vous bien et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 19 mai 2023

    Le courrier des auditeurs du 19 mai 2023

    Madame,
    Monsieur, soyez les bienvenus à une nouvelle édition du courrier des auditeurs
    que j’ouvre par une triste nouvelle : le décès de notre ami Maurice
    Etrillard,
    adhérent de longue date, grand écouteur des radios francophones en
    Ondes Courtes, qui a longtemps œuvré aux côtés de Jean Pierron, fondateur du
    Club DX d’Auvergne. Il avait assuré l’intérim de la présidence du Radio DX au
    décès de Jean et continuait à suivre de
    très près l’actualité du Club avec bienveillance. Que son âme repose en
    paix !


    Je
    poursuis l’actuelle édition par une réponse adressée à notre ami français,
    Jean-Marc Olry. Bien le bonjour, cher ami. Comment allez-vous ? Quelle
    joie de découvrir mon nom sur la carte postale que vous avez envoyée à notre
    radio ! Je suis très contente de savoir que les informations sur les
    papillons vous aient plu. Les deux timbres sont très sympas, aussi bien celui
    avec le petit papillon rouge que celui avec la grive à pattes jaunes. Et
    puisque l’on parle nature, disons aussi que la nature humaine est faite pour
    que les parents ne voient pas le temps passer quand il s’agit de leurs enfants.
    Effectivement, Ana aura d’ici une semaine 18 ans. Je ne comprends pas quand et
    comment le temps a pu s’écouler si vite ! Votre David a 27 ans,
    effectivement, c’est un homme, mais bon, il restera toujours votre gamin. Pour
    son anniversaire, je vais offrir à ma fille une broche vintage qu’elle a vue
    dans une boutique de bijoux anciens et qu’elle n’a pas pu s’acheter toute
    seule, car cela coûtait trop cher. Je suis impatiente de voir sa tête quand je
    vais la lui offrir. Si le temps me le permet, je compte lui faire aussi un
    gâteau d’anniversaire, le plus probablement quelque chose avec des fraises.
    Ceci dit, je vous remercie, cher Jean-Marc, de votre carte postale avec une
    image du Pont à Mousson, au cœur de la région Grand Est. Gros bisous et à la
    prochaine !


    Déplaçons-nous
    dans le bassin de l’Arcachon, pour passer le bonjour de nous tous à Philippe
    Marsan
    . Comment allez-vous ? Est-ce que la météo s’avère clémente du côté
    de la Gironde ? En Roumanie, on a l’impression que la météo est devenue
    plus capricieuse que jamais : après 25 degrés le 1er mai, on s’est
    retrouvé avec 12 degrés et de la pluie une semaine plus tard. Il y a quelques jours,
    la température a tellement baissé dans mon appartement que mon chauffage s’est
    mis tout seul en marche. Espérons que le mois de juin débute avec des
    températures estivales. Je suis dépendante du soleil, je suis née en juillet et
    du coup, l’été c’est la période que je préfère le plus. Même si parfois la
    canicule sévit, je la préfère au froid et à la neige. Cette année, j’espère
    pouvoir me rendre au bord de la mer, ne serait-ce qu’un weekend, après que
    l’année dernière j’ai raté l’occasion. Sur cet aspect, vous, vous êtes
    bien servi, car vous êtes juste à côté de l’océan. Gros bisous de Bucarest et à
    bientôt de vous lire !


    Direction
    le Canada pour un petit clin d’œil amical à Roger Roussel, notre ami de longue
    date qui nous a envoyé plusieurs courriers bien fournis et des nouveaux
    rapports d’écoute pour février, mars, avril. Merci bien de continuer à rester à
    l’écoute de nos émissions, je suis impressionnée par les détails sur nos
    programmes que vos rapports d’écoute comportent. Chapeau ! Vous méritez
    entièrement nos cartes QSL. Comme d’habitude, un peu de patience. Merci
    également pour les jolis timbres et les autocollants ! C’est très gentil
    de votre part. Gros bisous de la part de nous tous !


    Retour
    en Europe pour un petit bonjour à nos amis du Club Radio du Perche qui se
    joignent à nous pour une petite annonce. Car, le 1er juin 2023 René Pigeard
    fêtera ses 90 ans ! Pour cette occasion, M. Paul Jamet a écrit un message très
    attendrissant que j’aimerais bien lire au micro du courrier, en espérant que
    René Pigeard est à l’écoute. « Tous les radio écouteurs francophones du
    monde, dit M. Jamet, ont au moins une fois entendu via les ondes courtes le nom
    de René Pigeard qui a présidé 15 années durant – de 1991 à 2006 – le Radio Club
    du Perche. Un Club initialement créé en 1983 par des CBistes et qui est devenu
    un club de radio-écouteurs que Guy Le Louet a présidé jusqu’en 1991puis de 2006
    à 2015 avant que Gilles Gautier ne lui succède. Dans les années 80, les talents
    de menuisier de René lui ont permis de rénover la fermette de La Vione à
    Gréez-sur-Roc – pour y accueillir à partir de 1983 Les Nuits de la Radio
    devenues par la suite La Rencontre des amis de la Radio . René
    et Louisette Pigeard ainsi que tous les membres du Bureau du RCP, ont accueilli
    de nombreux passionnés des ondes courtes et leur ont permis de rencontrer
    beaucoup d’animateurs et de journalistes des stations internationales émettant
    en français. Un rendez-vous unique et incontournable au cours duquel, d’année
    en année, René a su communiquer et partager sa passion pour la Radio tout en
    tissant des liens d’amitié avec les journalistes – animateurs venus à La Vione.


    Cher
    René, dans un monde secoué par d’importantes mutations, alors que nous fêtons
    tes 90 ans et les 40 ans d’activité du RCP, nous sommes donc très nombreux à
    vouloir te remercier bien sincèrement pour tout ce que tu as fait pour promouvoir et pérenniser
    l’écoute des stations internationales, en particulier celles qui émettent en
    français. A 90 ans, nous pourrions croire que tu as tout entendu ! Mais non, et
    nous en voulons pour preuve ton désir d’acquérir il y a deux ans un petit
    récepteur DSP de poche pour écouter la Radio plus facilement partout chez toi !
    Cher René, nous te souhaitons de tout coeur un très bel anniversaire et
    t’adressons tous nos voeux de bonheur et de santé ; que tu sois aujourd’hui à
    nos côtés pour fêter les 40 ans du Club est pour nous tous un grand bonheur que
    nous apprécions pleinement.



    Et,
    à la fin de ce message extrêmement touchant, disons que via les ondes de RRI – le RCP
    invite tous ceux qui aiment la Radio à venir fêter les 40 ans du Radio
    Club du Perche le samedi 3 juin 2023 à la Salle des fêtes de
    Gréez-sur-Roc.
    Pour en savoir plus,
    consultez le site du RCP http://radioclub.perche.free.fr/ Ceux qui ne peuvent pas venir, qu’ils soient
    écouteurs, journalistes – animateurs, peuvent adresser un message
    d’anniversaire à René Pigeard ainsi qu’au Radio Club du Perche via
    l’intermédiaire d’un membre du Club qui transmettra et dont ils trouveront
    facilement les coordonnées sur la page Contact du site du RCP. Merci à tous.


    Merci
    à nos amis du Radio Club du Perche, merci à Paul Jamet et surtout, bon
    anniversaire, cher René Pigeard et gros bisous à vous et à Louisette, de la part
    de nous tous !



    Je
    voudrais remercier nos amis Philippe Pasquier, du Vivy et Daniel Klotz de
    Marseille pour les rapports d’écoute envoyés dernièrement et qui seront, bien
    évidemment, confirmés par des cartes QSL. Et puis, toujours en France, nous
    avons Felix Guilbaud qui nous écoute du côté du Bouguenais, dans l’ouest de la
    France, dans le département de la Loire-Atlantique. Ce n’est que maintenant que
    cette jolie carte de vœux de bonne année nous est parvenue. A notre tour, on
    voudrait vous souhaiter une excellente suite de cette année. Nous sommes fort
    contents que nos émissions vous plaisent et qu’elles sont suffisamment variées.
    La photo de votre station est très chouette, c’est une belle station,
    impressionnante, j’ose dire. Merci de rester à l’écoute de nos programmes. Gros
    bisous de la part de nous tous !



    Direction
    l’Auvergne pour un bonjour amical à Mme Maguy Roy du Radio DX Club d’Auvergne,
    qui a eu la gentillesse de nous envoyer un petit mot pour nous remercier de nos
    émissions qui, dit-elle, « font partager l’actualité de la Roumanie et
    nous ouvrent souvent de nouveaux horizons culturels grâce à la radio et à la
    francophonie ». Merci beaucoup, vos mots nous font chaud au cœur. J’ai
    devant moi deux numéros de la publication du Radio DX Club d’Auvergne. Le premier
    date d’octobre dernier, mais il reste tout aussi intéressant. Au sommaire, dans
    la rubrique « La radio et les médias », un petit article sur le 94ème
    anniversaire de Radio Roumanie. Merci bien ! Et puis, toujours à propos de
    la Roumanie, un papier sur les « Fêtes de début d’automne » de chez
    nous. Il s’agit concrètement de la Sainte de la petite Marie célébrée le 8
    septembre, jour de la naissance de la Sainte Vierge. Des vendanges qui se
    passent mi-septembre et puis, de la Journée de la Croix, le 14 septembre et ses
    rituels. Un article fort intéressant qui a le don de susciter la curiosité des
    lecteurs et, pourquoi pas, de leur donner envie de visiter la Roumanie.


    Passons
    au deuxième numéro de la même publication, un numéro plus récent sorti en début
    de cette année et dans lequel j’ai eu la grande joie de découvrir un article
    sur le dixième anniversaire de la librairie Kyralina de Bucarest, avec laquelle
    je fais « Le Coup de cœur du libraire », cette petite rubrique de
    littérature dans laquelle les libraires francophones parlent des livres qu’ils
    ont aimés. Merci beaucoup Maguy Roy, ce fut un plaisir pour moi de feuilleter
    les deux publications, félicitation à toute l’équipe pour son travail
    journalistique et merci de rester à l’écoute de RRI !



    Madame,
    Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie d’être restés à l’écoute
    de nos émissions et vous donne rendez-vous d’ici un mois à une nouvelle édition
    du courrier.







  • Le Courrier des auditeurs du 28 avril 2023

    Le Courrier des auditeurs du 28 avril 2023

    Bonjour et soyez les bienvenus à ce nouveau courrier des auditeurs printanier. Je suis très heureux de vous retrouver sur les ondes en cette fin avril au beau milieu d’un printemps qui s’est avéré assez capricieux. On avait presque oublié ces dernières années que, normalement, à Pâques, il peut faire froid et qu’en haute montagne on peut faire du ski jusqu’au mois de mai. Les Roumains s’étaient déjà habitués à fêter Pâques au bord de la mer Noire. Mais, comme je cherche toujours à identifier aussi le côté positif des choses, notons que la pluie tombée ces dernières semaines en Roumanie fera sans nul doute le bonheur des agriculteurs, puisque la réserve d’humidité dans le sol devra gagner en importance, après une longue période de sécheresse. Les amateurs de sports d’hiver sont également servis, puisqu’ils ont eu ils ont toujours la possibilité de faire du ski dans les Carpates, sur les pistes aménagées en haute montagne, même durant les mini-vacances de Pâques, et d’ailleurs les pistes de ski en haute montagne à Sinaia par exemple resteront ouvertes aussi durant ce weekend prolongé à l’occasion du 1er mai. De toute façon, la météo n’a pas empêché les Roumains qui ont les moyens de partir en vacances en Roumanie et ailleurs, laissant la Capitale roumaine Bucarest presque déserte, comme c’est le cas presque toujours lorsque les jours fériés s’enchainent au weekend.

    Et c’est justement des jours fériés dont bénéficient les Roumains que je vais vous parler en ce début d’émission. L’idée m’est venue en lisant le message et le rapport d’écoute de Philippe Marsan, de Biganos, en France, que je salue à cette occasion. Vous avez écouté l’émission du 14 avril 2023, soit celle du Vendredi Saint, juste avant Pâques. Je cite : « Bonjour les amis du service français. D’abord, ce sont les fêtes de Pâques en Roumanie. Très importantes, je vous souhaite de passer d’excellents moments en famille et entre amis. En France, le lundi qui suit Pâques est jour férié, est ce aussi vrai en Roumanie ? Merci », conclut Philippe Marsan. Eh bien, justement l’émission que vous avez suivie était diffusée lors d’un jour férié. En Roumanie, à Pâques, la quasi-majorité des Roumains bénéficient de deux jours fériés, outre le weekend pascal : le vendredi d’avant Pâques, dit le Vendredi Saint et le lundi qui suit Pâques. Cette année, dans les écoles, les cours ont été suspendus une semaine avant le Vendredi Saint des catholiques et ont repris le mercredi, après les Pâques orthodoxes. Les élèves et lycéens ont bénéficié ainsi d’une semaine et demie de vacances. Par conséquent, la vaste majorité des Roumains ajoutent à ce pont quelque jours de congé afin de se préparer à célébrer Pâques en famille, en ville, mais surtout à la campagne ou bien de faire un séjour quelque part en Roumanie ou ailleurs. C’est le moment des réunions en famille ou bien des voyages à la montagne, en Bucovine, et pourquoi pas au bord de la mer Noire, sinon dans des destinations exotiques. Et à première vue, les Roumains devraient se réjouir puisqu’à partir de l’année prochaine ils bénéficieront de deux jours fériés de plus : les 6 et 7 janvier, à l’occasion de l’Epiphanie et de la Saint Jean, portant le nombre de jours fériés de 15 à 17. Normalement plus de jours fériés au cours d’une année de travail, c’est une excellente nouvelle pour tout salarié de Roumanie.

    Et pourtant, seulement quelques fortunés pourraient bénéficier des 17 jours fériés par an, puisqu’en même temps presque une cinquantaine d’élus nationaux ont déposé un projet de loi qui se propose d’interdire la mise en place de nouveaux jours fériés pour les salariés du milieu privé, hormis le congé payé, en l’absence de compensations pour leurs employeurs. A noter qu’en 2003, le nombre de jours fériés était de 6 en Roumanie et jusqu’à 2023 ce nombre a plus que doublé, expliquent les initiateurs du projet législatif. Ceux-ci ajoutent : « si l’année 2003 plaçait la Roumanie en queue du classement européen du nombre de fêtes à l’occasion desquelles des jours fériés étaient accordés, actuellement nous figurons parmi premiers pays d’Europe. » « Parallèlement avec l’augmentation du nombre de jours fériés, la pression financière des employeurs a augmenté en termes de coûts de main d’œuvre par rapport aux jours productifs. Dans le cas des secteurs où la production ne peut pas être interrompue, les dépenses des employeurs avec les salaires arrivent à doubler en cas de jour férié » notent encore les élus nationaux initiateurs de ce projet législatif qui, pour l’instant, suit son chemin au sein du Législatif de Bucarest. L’introduction de nouveaux jours fériés a été une constante du post-communisme roumain. Tout a commencé par l’introduction du week-end libre, puisqu’à l’époque communiste, le samedi était un jour tout à fait ouvrable. Et peu à peu, les élus nationaux de tous les partis ont déclaré différentes fêtes religieuses et fêtes nationales, des jours fériés. Et justement à l’heure où vous écoutez ce Courrier des auditeurs, les Roumains bénéficient d’un weekend prolongé puisque lundi, le 1er mai, ils célèbrent la fête du Travail. Les prochains jours fériés s’enchainent pour donner des mini-vacances très intéressantes, puisque la fête de l’enfance du 1er juin est un jeudi et le lundi suivant c’est la Pentecôte, un autre jour férié. Bref, la vaste majorité des hôtels est des chalets sont déjà au complet pendant cette période de début juin. Mais ici, à RRI il y aura toujours quelqu’un d’entre nous à vous faire part des dernières nouveautés de Roumanie et du monde.

    Et ce courrier des auditeurs s’achève sur le message de Guy le Louet. Vous avez écouté l’émission du 19 avril 2023, avec une bonne réception et une série d’émissions portant sur la visite du président roumain au Brésil, une autre sur Timisoara, Capitale européenne de la culture, sur les importations de céréales ukrainiennes et enfin sur le salon du livre de Paris et le stand destiné aux écrivains roumains. Merci infiniment de votre fidélité. Vous nous demandez aussi « qu’en est-il des ukrainiens réfugiés en Roumanie ? » Eh bien, sachez d’abord que la Roumanie, même si elle est un Etat-membre de l’UE ayant la frontière la plus étendue avec l’Ukraine, soit plus de 600 kilomètres, emme ne constitue pas une destination privilégiée par les réfugiés ukrianiens. Sur les plus de trois millions de réfugiés à avoir traversé la frontière avec la Roumanie depuis février 2022, seuls 110 mille ont décidé d’y rester. La vaste majorité de ces personnes ont seulement transité notre pays afin de se rendre dans d’autres Etats d’Europe Occidentake. Les différences linguistiques, des relations bilatérales dans les années 1990 – 2000 avec des hauts et des bas et surtout des bas ! – ont découragé en quelque sorte les Ukrainiens à chercher refuge en Roumanie. Par ailleurs, la Pologne avec sa langue assez proche de l’Ukrainien a été la destination privilégiée de ces réfugiés. Et pourtant, afin de gérer la crise des migrants qui ont fui la guerre, les autorités de Bucarest ont mis au point un système par le biais duquel les réfugiés ukrainiens étaient hébergés et nourris sur les frais de l’Union européenne.

    En effet, les propriétaires d’immeubles mis à la disposition des réfugiés ukrainiens reçoivent ou plutôt recevaient par personne et par jour, quelque 50 lei, soit dix euros pour l’hébergement et 20 lei, soit 4 euros pour la nourriture, comme l’explique Hotnews.ro. Malgré les nombreux problèmes, notamment bureaucratiques, qui ont miné ce programme, il a quand même fonctionné le long de l’année 2022. Retenons aussi que dès le 27 février 2022 la Commission européenne avait versé aux Etats membres plus de 3 milliards et demi d’euros censés les aider à gérer la crise des réfugiés ukrainiens. La Roumanie a reçu, elle, 450 millions d’euros, soit le troisième montant le plus élevé. Entre temps, la situation s’est empirée et le système s’est carrément grippé. Les retards dans les décomptes n’ont pas tardé et les montants dus au mois de décembre ont été versés à peine en mars dernier. Déjà, à compter du mois de février, des rumeurs ont commencé à circuler comme quoi le programme serait entièrement suspendu.

    Dans ce contexte d’arriérés et d’incertitudes, nombre de propriétaires d’immeubles qui accueillaient des réfugiés leur ont demandé soit de payer des loyers, soit de déménager. Mais voilà qu’inquiètes du fait que ce programme a bouleversé le marché de la location immobilière de Roumanie, les autorités de Bucarest ont décidé de payer de l’argent directement aux réfugiés et non pas aux propriétaires d’immeubles. S’y ajoute aussi l’argument des fraudes survenues et de cas de réfugiés fictifs enregistrés à différentes adresses. Conformément aux nouvelles normes, qui s’appliquent à partir de ce 1er mai, une famille de réfugiés ukrainiens recevra désormais 400 euros pour l’hébergement, alors qu’une personne seule bénéficiera de 150 euros par mois. Côté nourriture, tout réfugié ukrainien recevra un forfait mensuel de 120 euros. Le gouvernement de Bucarest annonce également que l’aide sera offerte sans aucune autre condition pendant un seul mois. Durant les trois mois suivants, les réfugiés devront soit trouver un emploi, soit inscrire leurs enfants à l’école ou à la maternelle.

    Mais le problème c’est que désormais, les familles ukrainiennes sont obligées à renégocier leurs loyers, tout en s’occupant des différentes formalités par le biais d’une application nouvellement développée. En pratique, les réfugiés devraient payer de leur propre poche un mois de loyer, à part la nourriture et les autres frais. Il n’est pas du tout étonnant que le nombre de réfugiés ukrainiens en Roumanie a baissé de 113 mille fin février à 101 mille fin avril. Sur les groupes Facebook de soutien aux réfugiés ukrainiens, les appels à l’aide se sont multipliés. Selon ceux-ci des mères seules avec plusieurs petits enfants se sont retrouvées dans la rue, sans aucune source de revenu et sans avoir les moyens de rentrer en Ukraine. Bref, cette situation demeure compliquée en Roumanie, même si le nombre de réfugiés est assez réduit par rapport à celui d’autres Etats. De l’autre côté, même si sur les réseaux sociaux, les offres et les demandes d’embauche se multiplient, seulement quelque 6 mille contrats de travail ont été conclus avec des ressortissants ukrainiens depuis le début de la guerre au pays voisin. S’y ajoutent quelques milliers d’Ukrainiens et d’Ukrainiennes qui travaillent au noir : plombiers, femmes de ménage etc. Côté éducation, à travers le pays, environ 4 mille élèves d’école et de maternelle assistent uniquement aux cours et n’y participent pas de manière directe alors que 1 100 enfants ont un parcours scolaire tout à fait normal. Entre temps, sur les réseaux sociaux, même si le discours de haine réapparait périodiquement, les exemples de solidarité sincère de la part des Roumains sont également nombreux. Certains ne ratent aucune occasion de photographier des voitures de luxe portant des plaques d’immatriculation ukrainiennes alors que d’autres s’impliquent pour aider les personnes en difficulté.

    Avant de terminer, je salue aussi toutes celles et tous ceux qui nous ont envoyé des messages et des rapports d’écoute. Ils nous encouragent énormément à continuer à faire notre travail avec la même passion. N’hésitez pas donc de nous écrire à l’avenir aussi. Et c’est tout pour cette édition du courrier des auditeurs. A la prochaine !

  • Le courrier des auditeurs du 24 février 2023

    Le courrier des auditeurs du 24 février 2023

    Bonjour à toutes et
    à tous ! Quoi de neuf de votre côté ? Même si la Saint Valentin est devenue
    célèbre dans la Roumanie postcommuniste, de plus en plus de Roumains lui tournent dernièrement le dos
    pour privilégier une fête de l’amour autochtone, à savoir le Drogobete. Marquée
    chaque année le 24 février, la Dragobete n’est pas une simple célébration de
    l’amour, mais aussi la célébration de la bonne santé et de la bonne humeur.
    Mais qui est donc le Dragobete? Dieu de la mythologie, proche d’Eros ou de Cupidon,
    le Dragobete est un jeune homme beau et charmant qui chaque année, le 24
    février, laisse les mortels l’apercevoir pour leur annoncer le nouvel ordre
    terrestre qu’il se prépare à mettre en place à l’approche du printemps. Delia
    Suiogan, ethnologue à l’Université de Nord de Baia Mare nous en dit davantage:


    Au Maramures, dans
    le nord de la Roumanie, le Dragobete est connu sous le nom de Dragomir ou du
    Cap Printemps. C’est un personnage qui s’attribue toutes les caractéristiques
    du Dragobete, sauf sa nature zoomorphe et anthropomorphe. Dans les régions
    extérieures à l’arc carpatique, le Dragobete est un personnage mythique, avec
    la tête d’un humain et les pieds d’un bélier. Il s’agit là d’une représentation
    ancestrale, d’origine trace, que l’on retrouve dans d’autres mythologies aussi.
    Dans la tradition roumaine, la fête du Dragobete se voit attribuer trois dates
    distinctes: le 24 février, le 28 février ou le 1e mars. Sur ces trois jours, le
    24 février est le plus rencontré. Mais bon, on va dire que la signification de
    ces dates a fini par se juxtaposer et les trois sont en rapport avec le
    printemps.




    Chez les Roumains,
    le nom de Dragobete s’associe à celui d’un personnage mythologique. Certaines
    légendes le mentionnent comme étant le fils de mère Dochia, un jeune homme beau
    et immortel, protecteur de l’amour. Son nom diffère en fonction de la région ethno-folklorique
    où l’on se trouve. Jadis, la tradition voulait que le jour de Dragobete, les
    jeunes filles se lavent le visage de neige fraichement fondue pour rester
    belles et en bonne santé tout le reste de l’année. Malheureusement, ces
    coutumes ont disparues, malgré les efforts des spécialistes de les faire
    renaître. Delia Suiogan affirme que:




    Le Dragobete est
    une fête très ancienne et très intéressante que malheureusement, nombre de
    Roumains ont délaissée, en privilégiant la Saint Valentin. Mais, à la
    différence de cette fête d’origine occidentale, celle roumaine tire sa source
    d’anciens rites païens annonçant le printemps. Dans la tradition de chez nous,
    le printemps commence à s’installer à partir du 15 février. Du coup, les fêtes
    qui l’annoncent comprennent des rituels de fertilité et d’amour. Voilà pourquoi
    le Dragobete est considéré comme une célébration de l’amour, du couple, bref,
    du renouvellement.




    Même si
    dernièrement, le côté commercial de cette fête a pris le dessus sur son côté
    symbolique, les Roumains l’apprécient de plus en plus, surtout que c’est par le
    Dragobete que commence la série de fêtes consacrées au printemps. N’oublions
    pas que quelques jours après la Dragobete, la Roumanie marque le 1er mars, la
    fête du Martisor avant de célébrer la Fête des mères et des femmes, le 8 mars.
    Hé oui, on est gâté mesdames, ne serait-ce que quelques jours par an!


    Comment va notre
    cher ami Paul Jamet ? J’adore les liens littéraires que vous m’envoyez par
    mail, cela m’intéresse beaucoup et ça me fait un immense plaisir. Déjà de
    savoir que nos amis s’intéressent à la littérature et aux coups de cœur de la
    rentrée littéraire, mais en plus, qu’ils sont prêts à échanger avec nous.
    Alors, permettez-moi, cher Paul Jamet de passer brièvement en revue les dix
    livres mentionnés par les deux auteurs de cet article, Laurence Houot et
    Mohamed Berkani. Prenez donc quelque chose à écrire pour savoir quoi acheter
    une fois dans les librairies. Il s’agit, comme vous allez le voir de cinq
    romans français et cinq étrangers. En voici les titres : La Maison en
    pierre, de l’écrivaine zimbabwéenne Novuyo Rosa Tshuma, Adieu
    Zanzibar, du prix Nobel, Albdulrazak Gurnak, À prendre ou à
    laisser, de l’Américaine Lionel Shriver, A qui la faute, de
    l’écrivain islandais Ragnar Jónasson, Matrix, de la romancière
    américaine Lauren Groff, Les sources, de Marie-Hélène Lafon,
    Le silence et la colère, de Pierre Lemaitre, Terminus
    Malaussène, de Daniel Pennac, Fille en colère sur un banc de
    pierre, de Véronique Ovaldé et enfin , Le chant du silence de
    Jérôme Loubry. Si vous n’avez pas eu le temps de tout noter, pas de souci, vous
    allez trouver tous les titres sur notre site internet, dans le coin réservé aux
    auditeurs.


    Merci encore une
    fois à notre auditeur, Paul Jamet, pour avoir pensé à m’envoyer ce lien très
    intéressant et qui me donne envie de me rendre au plus vite possible dans une
    librairie française pour avoir accès à tous ces titres que je viens de
    mentionner. Malheureusement, j’ai raté mon dernier voyage en France, il était
    prévu pour la mi-février et, deux jours avant de prendre l’avion j’ai commencé
    à me sentir mal, à avoir de la fièvre et des nausées. Et puis, le diagnostic
    est tombé : j’ai attrapé le virus de la grippe A. Du coup, j’ai tout annulé et
    j’ai passé ma petite semaine de vacances chez moi, au lit avec mon chat qui
    était tout content de m’avoir toute la journée à sa disposition.


    Comment allez-vous
    cher René et Louisette Pigeard ? Cela fait un petit moment qu’on n’a plus reçu
    de vos nouvelles, j’espère que nos salutations les plus sincères et les plus
    amicales vous fassent du bien. Même si vous ne nous écrivez pas, on espère
    vraiment que vous continuez à nous écouter et que nos programmes s’avèrent tout
    aussi intéressants comme d’habitude. Cher René, vous avez le bonjour de tout le
    monde, non seulement de ceux présents en ce moment à la radio, mais aussi
    d’Ileana et de Ligia qui se remettent à moi pour vous faire des gros bisous
    radiophoniques. On vous serre tous les deux dans nos bras et on vous souhaite
    une excellente fin de semaine !



    Bonjour à vous,
    cher Daniel Klotz de Marseille, en France et comment allez-vous ? Merci bien
    d’avoir suivi nos programmes consacré au piratage informatique, au musée de
    Golesti, d’arboriculture et de viticulture et à la musique de jazz. Je sais que
    nous avons enregistré du retard dans l’envoi de nos cartes QSL, mais jamais un
    retard si long comme celui que vous invoquez. Dans ce cas, je pense que nos
    cartes QSL se sont perdues en route, car sinon, ce n’est pas possible. Surtout
    que dernièrement, nous avons des renforts qui nous aident à bien avancer dans
    la correspondance. Alors, espérons que le prochain courrier qui vous sera
    destiné finira par vous parvenir. Merci de rester fidèle à nos émissions et à
    la prochaine !



    Restons toujours en
    France et dirigeons-nous du côté de Biganos, pour un petit coucou amical à
    notre ami Philippe Marsan qui nous a envoyé un nouveau courrier riche en
    détails concernant nos émissions. A l’écoute le 17 février 2023, à 11h00 Tu sur
    15255 kHz avec un sinpo de 4/5, notre ami nous félicite de la bonne réception
    sur un récepteur de collection de 1951 ! Contente de vous savoir
    à l’écoute de nos actualités politiques, culturelles et sportives.
    Effectivement, la ville de Timisoara a commencé en force le weekend dernier la
    série de manifestations culturelles et artistiques qui font d’elle la capitale
    de la Culture européenne en 2023. Des centaines d’événements s’y dérouleront
    tout au long de l’année, donc, n’hésitez pas d’ajouter cette ville sur la liste
    de vos potentielles destinations de vacances. Cher Philippe
    Marsan, vous avez suivi aussi un programme que RRI a consacré aux nouveaux
    défis de cyber sécurité, à la guerre cybernétique, aux réseaux de satellites
    endommagés ou encore à la vague de piratages. Et puis, contente de voir que
    notre programme touristique Visiter la Roumanie a particulièrement suscité
    votre intérêt, notamment quand on a parlé du musée Golescu consacré à la
    viticulture et l’arboriculture. Quant au plat du
    jour qu’Alexandre a présenté sur les ondes, eh bien, en roumain le mot « aspic
    » désigne la gelée qu’on utilise pour préparer notamment des terrines à base de porc ou de dinde.
    Aucun rapport avec le serpent qui porte ce nom en France. Merci bien d’avoir
    écouté la rubrique de jazz qu’on a dédiée au grand musicien Johnny Raducanu. Et
    puis, Valentina se remet à moi pour vous faire un bisou radiophonique, tout en
    remerciant d’avoir suivi son Courrier des auditeurs où il a été question des
    vacances scolaires, mais aussi et surtout des participations à la Journée de la
    radio. Ceci dit, cher Philippe Marsan, veuillez recevoir nos amitiés les plus
    sincères et à bientôt de vous lire.


    Madame, Monsieur,
    c’est ici que ce courrier prend fin. Jusqu’à une nouvelle fois, prenez bien
    soin de vous et restez fidèles à nos émissions.









  • Le courrier des auditeurs du 30.12.2022

    Le courrier des auditeurs du 30.12.2022

    Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous allez
    bien, que vous avez bien profité de cette période de fête qui, malheureusement,
    touche à sa fin. N’empêche, pas de répit pour nous, à la radio. On a quand même
    eu droit à des jours fériés, mais à tour de rôle. La semaine dernière ce fut à
    moi et à Charlotte de prendre quelques jours de congé, cette semaine ce fut le
    tour d’Alex. Mais, j’avoue être particulièrement contente de me retrouver en
    votre compagnie pour animer le dernier courrier de cette année. Une année
    difficile marquée notamment par des événements tristes et inquiétants : la
    guerre en Ukraine, une nouvelle vague pandémique, la crise énergétique, la
    majoration des prix ou encore les manifestations en Iran et les violations des
    droits de l’homme.


    Mais bon, en ce dernier weekend de 2022, je vous propose
    de rester optimistes et d’espérer qu’à partir de l’année prochaine, la
    situation mondiale s’améliorera et que le soleil sera de retour dans notre
    ciel. Du coup, chers amis, aujourd’hui je voudrais remercier ceux d’entre vous
    nous ayant fait part de leurs vœux de Noël et de fin d’année. Un petit jingle
    et place à vos lettres et à vos messages.



    Direction la Gironde, plus précisément dans la commune de
    Biganos pour passer le chaleureux bonjour de toute notre équipe à Philippe
    Marsa
    n qui, tout en nous souhaitant d’excellentes fêtes de fin d’année, nous
    dit avoir écouté nos émissions du 23 décembre, à 17h00 et celle du 25 décembre,
    à 11h00. Merci beaucoup d’avoir choisi de célébrer Noël en compagnie de RRI,
    merci de votre fidélité et de tous les rapports d’écoute tellement bien fournis
    en détails. Nos cartes QSL arriveront bientôt chez vous, on l’espère bien. Je
    suis très contente de voir que nos programmes vous plaisent, que vous restiez à
    l’écoute de nos émissions d’actualité, de culture, de musique, de cuisine ou
    encore de tourisme. Au nom de nous tous, je vous fais un gros bisou
    radiophonique et je vous dis à bientôt sur nos ondes ! Bonne année, cher
    Philippe Marsan et rendez-vous en 2023 !


    Une petite halte en Algérie pour faire un coucou amical à
    notre fidèle Nouari Naghmouchi. Merci beaucoup de votre fidélité, nous sommes
    ravis de vous savoir à l’écoute de nos émissions depuis tant d’années. A notre
    tour, on voudrait vous souhaiter nos meilleurs vœux de joie et de santé pour
    2023. Espérons que l’avenir sera clément et pacifique ! Bonnes fêtes, cher
    ami et à bientôt sur nos ondes !



    Déplaçons-nous à l’autre bout du monde pour souhaiter une
    excellente nouvelle année à M.Siddhartha Bhattacharjee qui nous écoute depuis
    l’Inde. L’avantage de la radio est que l’on peut voyager partout, en quelques
    secondes, les yeux fermés et les cœurs ouverts ! Merci à vous, cher ami,
    merci de votre attention et de votre présence constante dans le cadre de nos
    courriers des auditeurs.


    Quant à votre question concernant la Protection du
    consommateur en Roumanie, eh bien, oui, on a une Autorité nationale de la
    protection des consommateurs roumains qu’on peut saisir en appelant le numéro
    0219551. Mis en place en août 1992, pour la première fois depuis la fin de la
    Deuxième Guerre mondiale, l’Office pour la Protection du consommateur devenu en
    2003 l’Autorité nationale pour la Protection des consommateurs roumains a un
    siège aussi bien dans la capitale que dans tous les chefs-lieux départementaux.
    L’institution est dirigée par un président et deux vice-présidents et à part
    son rôle de contrôle et de surveillance du marché roumain, elle est prévue
    aussi d’autres directions telles celle pour la solution des litiges, celle qui
    s’occupe des consommateurs en incapacité de paiement ou encore une direction
    pour les métaux précieux.


    A l’instar d’autres pays du monde, la Roumanie marque
    elle aussi, le 15 mars, la Journée mondiale des droits des consommateurs.La
    date de cette journée internationale a été choisie pour
    souligner l’anniversaire de la déclaration du président des États-Unis
    John F. Kennedy, en 1962, à propos des droits des consommateurs. Lors de cette
    occasion, il y exprimait que les consommateurs ont le droit de choisir, le
    droit d’être informés, le droit à la sécurité et le droit d’être entendus.



    Retour en France et direction Marseille pour passer le
    bonjour de nous tous à M. Daniel Klotz. Comment allez-vous, cher ami ? Je
    suis passée, cette année, à côté de chez vous. J’ai passé une semaine de
    vacances en Provence, dans une jolie maisonnette du côté des Pennes Mirabeau.
    Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de visiter Marseille, juste de la
    traverser vite fait et j’avoue que le trafic nous a fait peur. Ce n’était pas
    moi au volant, mais la vitesse des scooters qui roulaient à droite et à gauche
    était hallucinante. Chez nous, on a l’habitude de dire que celui qui a le
    courage de rouler dans les rues de Bucarest aura certainement le courage de
    rouler partout dans ce monde. Mais, j’ai l’impression qu’à Marseille c’est
    encore plus dangereux. Et je n’ai pas encore visité Istanbul, apparemment, là
    c’est un vrai exploit ! Ceci dit, je vous souhaite d’excellentes fêtes de
    fin d’année, merci de votre fidélité et de vos rapports d’écoute et à bientôt
    sur nos ondes !



    Avant de se dire au revoir et de vous souhaiter, encore
    une fois, nos meilleurs vœux de bonheur pour une nouvelle année, je voudrais
    vous signaler la présence, sur Bucarest, d’un petit musée très chic et très
    sympa et qui s’appelle le Musée du Petit Paris. Situé au cœur de la ville, dans
    le centre historique, ce musée ouvert dans un appartement de quatre pièces, au
    premier étage d’un ancien immeuble 41,
    rue de Lipscani, renferme toute une collection d’objets, meubles,
    costumes, photos, bijoux ayant appartenu à des familles de la période de
    l’Entre deux guerre, à l’époque où l’influence française était particulièrement
    forte. D’ailleurs, je ne sais pas si vous le savez, mais à cette époque-là,
    dans les familles bourgeoises, on parlait le français et le roumain on le
    gardait pour dialoguer avec les domestiques. Donc voilà, une suggestion très
    sympathique pour ceux d’entre vous qui envisagent, peut-être, de mettre
    Bucarest sur la carte de leurs prochaines destinations de vacances. Et puis,
    n’oubliez pas que si vous prévoyez des vacances en Roumanie, dans le courant de
    l’année prochaine, une idée serait de vous déplacer aussi à Timisoara, ne
    serait-ce que pour un weekend, car la ville sera en 2023, Capitale européenne
    de la culture, aux côtés d’Elefsina (en Grèce) et de Veszprém (en Hongrie).
    L’ouverture officielle aura lieu du 17 au 19 février 2023, avec une cinquantaine
    d’événements dédiés. De nombreux invités viendront sur place pour marquer l’année
    de la Capitale européenne de la culture. Parmi ceux-ci, mentionnons les lauréats
    du prix Nobel de littérature Orhan Pamuk et Olga Tokarczuk. Le public aura
    droit également à des expositions consacrées à Constantin Brâncusi ou Viktor Brauner,
    il pourra assister à des représentations du chœur d’enfants Singing Molenbeek
    de Bruxelles, de la compagnie de danse Chameleon Company de Manchester, de la
    compagnie de théâtre Rimini Protokoll ou encore d’orchestres de Gera et de
    Cologne. Plus de 2 500 artistes viendront à Timisoara dans le courant de
    l’année prochaine, a fait savoir le maire de la ville, Dominic Fritz, en
    affirmant qu’il y aura quelque 30 événements par semaine, 12 festivals de
    musique, 15 festivals thématiques, un jardin vertical et quelques centaines de
    projets et d’animations organisés dans des écoles, des parcs ou des librairies.
    Du coup, chers amis, comptez à vous rendre à Timisoara dans le courant de
    l’année prochaine, vous n’allez pas le regretter !


    Sur ces bonnes paroles, Ioana vous fait un gros bisou
    radiophonique, tout en vous souhaitant, une excellente fin d’année, passez de
    très bonnes fêtes, profitez de vos proches et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 14 octobre 2022

    Le courrier des auditeurs du 14 octobre 2022

    Bonjour à nouveaux amis auditeurs de RRI. Je suis très heureux de vous retrouver dans le cadre de cette nouvelle édition du courrier des auditeurs. L’automne est bel et bien installé en Roumanie, puisque les températures sont à la baisse et le quotidien des Roumains est bien rempli entre le travail et la famille. Avec le réchauffement cette saison semble de plus en plus chaleureuse, longue et surtout sèche. Ce qu’on nomme affectueusement « l’automne roumain », soit un temps doux qui pourrait s’apparenter à l’été indien, semble se prolonger à nouveau jusqu’en novembre. C’est ce qu’espère la vaste majorité des Roumains qui pensent avec inquiétude aux factures énergétiques de cet hiver. La plupart des parents aspirent à voir le beau temps durer le plus longtemps possible, et se préparent, comme moi, pour une semaine de vacances d’automne à la fin octobre. Nombre de familles sont donc à la recherche de petits séjours dans différentes destinations, surtout à la montagne.

    Et c’est par ce sujet automnal que je transmets mes salutations chaleureuses à Christian Ghibaudo de France qui évoque justement dans son mail cette saison. « Et voilà, l’automne est arrivé, la température n’a pas vraiment baissée, mais la végétation change et surtout les journées raccourcissent, bientôt l’hiver arrivera. L’automne m’amène à vous poser une question, je sais qu’il y a des châtaigniers en Roumanie. Si j’ai bonne mémoire il y a une fête des châtaignes à Baia Mare ? Mais y-a-y-il des spécialités culinaires à base de châtaignes ? » Eh bien M Ghibaudo sachez que les châtaignes ne sont pas vraiment présentes, ni dans la cuisine roumaine d’autrefois, ni dans celle d’aujourd’hui. Peut-être que les châtaignes cuites à la poêle avec du sel étaient consommées dans les campagnes roumaines par temps difficiles de famines. Sinon, l’automne est une période d’abondance, durant laquelle les gens des villages et des villes préparent toute sorte de conserves de légumes, du coulis de tomates et différentes confitures. Le châtaigner est surtout un arbre décoratif, présent en ville et qui ne fait que déranger les automobilistes, exaspérés par les châtaignes qui tombent et risquent de laisser des traces sur leurs véhicules. Pour ce qui est de la deuxième partie de votre question, oui il y a un Festival des châtaignes à Baia Mare. Cette année il s’est déroulé pendant le dernier weekend du mois de septembre et son programme a été similaire à celui de la majorité des festivals d’automne de Roumanie : évènements culturels, concerts de musique et spectacles déroulés sur des scènes en plein air. D’ailleurs, sachez que nombre de localités, des villages jusqu’aux chefs-lieux, organisent en cette période des « Festivals de l’automne », « des fêtes de la récolte ou des vendanges » ou tout simplement des « journées de la localité ». Ces festivals se suivent et se ressemblent mais présentent tout de même quelques différences : des spectacles de danseurs ou des chorales locales, des concerts de différents genres de musique avec à l’affiche des artistes locaux et aussi nationaux (en fonction du budget des organisateurs – le plus souvent des mairies). S’y ajoutent des stands d’artisans locaux de toute sorte : potiers, maitres du cuir et bien évidemment le mout de raisins et les barbecues avec au menu les traditionnels mici et du pastrami de mouton. Et tout cela se déroule dans un décor adapté à la saison, avec des feuilles jaunes, des citrouilles, des épis de maïs etc. Cette année, les festivals de l’automne semblent revenir en force après deux ans de pandémie. Les municipalités ont vraiment cassé leurs tire-lires et invité des artistes renommés à chanter, qui durant les années précédentes n’ont pas eu l’occasion de se produire sur scène dans ce contexte, le tout au frais du contribuable, évidemment. La ville de Iasi, dans le nord-est de la Roumanie, fête, ce week-end, les journées de la ville, qui s’achèveront le 15 octobre par un grand concert de musique. Ce festival est une prolongation du plus grand pèlerinage orthodoxe roumain, celui organisé à l’occasion de la fête de la Sainte Parascève le 14 octobre, la protectrice de la Moldavie. Quelque 300 000 pèlerins étaient attendus à Iasi pour cet événement religieux particulièrement important. Cette année, le pèlerinage s’est déroulé pour la première fois en deux ans sans aucune restriction anti-covid, donc beaucoup plus de personnes ont eu l’occasion d’y participer. Voilà comment les festivals de l’automne sont de retour en Roumanie, pas uniquement à Baia Mare, où l’événement se déroule autour des châtaignes, mais à travers le pays.

    Vous demandez aussi si la Roumanie participera au concours Eurovision de la Chanson en 2023. « Il me semblait que la TVR voulait se retirer en protestation d’accusations de tricherie au concours de 2022. » / « En France l’audimat a été à la baisse pour l’édition 2022 ». En effet, les responsables de l’étape roumaine de présélection des artistes qui devraient représenter notre pays à l’Eurovision de 2023 avaient promis de se retirer du concours pour les raisons que vous avez évoquées. Mais voilà qu’à la fin du mois d’août, la direction de la télévision publique roumaine annonçait pourtant la participation de la Roumanie au concours de l’année prochaine. En Roumanie, ce concours a des amis et des ennemis, et bien qu’il soit souvent la cible de critiques, voire de véritables moqueries, l’Eurovision suscite toujours l’intérêt du public. D’ailleurs, ce concours a aidé de nombreux artistes roumains dans leur carrière. Rien qu’un exemple, celle qui aurait dû représenter la Roumanie au concours de 2020, Roxen, inconnue du public avant les présélections, est devenue célèbre et sa chanson a cartonné sur les radios commerciales même si le concours a été annulé à cause de la pandémie. Tel n’a pas été le cas pour d’autres artistes, qui après leur participation à l’Eurovision n’ont pas vraiment réussi à se faire une place sur la scène nationale. Je crois que c’est justement cette alternance entre la prédictibilité et l’imprédictibilité qui fait tout le charme de ce concours de chanson. Nous vous remercions par ailleurs pour votre rapport d’écoute.

    Meilleures salutations aussi à Merdine Mourad qui partage avec nous une recette de salade algérienne à base de couscous, betterave, bébé épinard et fromage de chèvre. Je compte l’essayer prochainement, mais j’imagine pouvoir remplacer le fromage de chèvre par le fromage de brebis affiné en saumure. En Roumanie aussi la betterave s’ajoute également aux ingrédients incontournables de l’automne, aux côtés du maïs, de la citrouille et de toute sorte de fruits et légumes. Bien le bonjour et merci à Philippe Marsan pour ses rapports d’écoute très détaillés et salutations aussi à notre auditeur Ding Lu de Chine, qui nous écoute depuis la ville de Jiangyin, dans la province du Jiangsu pour ses deux rapports d’écoute. Je passe maintenant à la pile de lettres papier que nous avons accumulées au cours de ces dernières semaines.

    Les lettres de M Michel Beine de Belgique sautent aux yeux par la complexité de ses rapports d’écoute et la multitude des questions qu’il soulèvent. Le temps ne me permet malheureusement pas de répondre à toutes, mais j’ai choisi de m’intéresser à celle portant sur les journaux. « Le quotidien papier a-t-il encore du succès chez les jeunes ou chez les personnes âgées ? » « Quel est le prix moyen d’un journal ? » Vous précisez, M Beine qu’en Belgique celui-ci est de 2 à 2 euros 70. En Roumanie, la publication sur papier qui enregistre les tirages les plus importants est le catalogue hebdomadaire du supermarché Kaufland. Selon l’ONG BRAT, soit le Bureau roumain d’audit transmedia, cette publication et imprimée en plus de cinq millions d’exemplaires. Elle est suivie de loin dans le classement par un autre hebdomadaire consacré au programme des chaînes télé avec quelque 80 000 exemplaires. D’autres guides télé affichent plus ou moins le même nombre de tirages. Enfin, le quotidien le plus diffusé en format physique est le tabloïde Click, avec une quarantaine de milliers d’exemplaires. Le quotidien Libertatea est quant à lui le journal national le plus diffusé avec un tirage de 20 000 exemplaires, similaire à celui du quotidien « Lumina » publié et distribué par l’Eglise orthodoxe roumaine. Cela en dit long sur la manière dont les Roumains ont quasiment délaissé les journaux papier au profit des télévisions d’informations en continu, des réseaux sociaux et des sites internet. Il y a une trentaine d’années, les quotidiens nationaux tiraient des centaines de milliers, voire des millions d’exemplaires, dans plusieurs éditions par jour. Actuellement, ce sont les revues et les hebdomadaires qui sont les plus vendus en kiosque, alors que les quotidiens sont obligés de sortir toute sorte de suppléments thématiques : cuisine, beauté, histoire, santé etc. S’y ajoutent toute sorte de collections de maquettes d’avions et de voitures afin de faire augmenter les ventes. De toute façon, les kiosques à journaux sont en train de disparaitre des grandes villes roumaines, ou ils sont désormais contraints de vendre toute sorte de marchandises pour subsister. Côté prix moyen d’un quotidien, normalement il est à moins d’un euro, plus élevé en cas de supplément ou d’objet de collection et, évidemment, ce sont plutôt les personnes âgées qui achètent toujours des journaux papier. Les temps changent vite en Roumanie aussi.

    Et c’est tout pour cette édition du Courrier des auditeurs. Merci de l’avoir suivi ! A bientôt !

  • Le courrier des auditeurs du 7 octobre 2022

    Le courrier des auditeurs du 7 octobre 2022

    Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous,
    et merci de nous écouter, où que vous soyez ! Comment ça va ? Nous
    commençons notre courrier de cette semaine en saluant Guy Le Louet, de France
    qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Alors, merci bien d’avoir suivi
    nos infos, notamment celles portant sur la hausse des tarifs du gaz et de
    l’électricité, un sujet qui malheureusement nous préoccupe et nous inquiète
    tous. Vous avez écouté aussi l’édition du Café des francophone que notre stagiaire
    de cet été, Killian a consacrée au festival d’art médiéval de Sighisoara. Vous
    aimerez savoir si en Roumanie, on se confronte à des rodéos en moto dans les
    villes. Je me souviens qu’il y a une dizaine d’années, dans mon quartier, les
    jeunes se réunissaient le soir pour faire, justement, de tels rodéos. Sauf que,
    la mairie a mis en place des dos d’âne et du coup, plus possible de faire la
    course sur deux roues. Une chose est sûre : le nombre de motos, de
    scooters et même de trottinettes électriques est à la hausse. Personnellement,
    cela fait seulement deux ans que j’ai pris mon courage à deux mains pour
    acheter une voiture et plonger dans le trafic de fou de Bucarest et je remarque
    que les motos sont de plus en plus nombreuses et surtout, les motocyclistes de
    plus en plus impatients de se frayer chemin à tout prix. Merci, cher Guy Le
    Louet de rester à l’écoute de nos émissions et à bientôt de vous lire !


    Restons en France pour un petit
    coucou amical à notre cher auditeur Philippe Marsan. Comment allez-vous ?
    Merci bien de votre rapport d’écoute pour septembre. Je suis très contente de
    vous savoir à l’écoute du Coup de cœur du libraire, un programme en partenariat
    avec Kyralina qui m’est très cher. Vous avez également suivi le Radio Tour, une
    nouvelle édition du Courrier, nos infos et puis l’Aperçu des principaux
    événements politiques de la semaine. Vous aurez donc droit à une jolie carte
    QSL. Merci et bien des choses à vous et à vos proches.


    Dirigeons-nous vers l’Algérie d’où
    nous écoute notre ami Nouari Naghmouchi qui voudrait apprendre davantage sur la
    consommation du pain en Roumanie, en sachant que dans son pays, le pain est un
    aliment privilégié. Eh bien, chez nous aussi, cher monsieur, puisque selon un
    sondage Eurostat datant de 2021, donc avant que la guerre n’éclate en Ukraine,
    la Roumanie affichait la consommation individuelle de pain la plus
    significative d’Europe. Une explication serait le prix du pain, de 47% plus bas
    que la moyenne européenne. Voyons un peu comment la situation se présentait
    avant la crise des céréales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine et
    ensuite, on fera également le point sur le contexte actuel.


    La plupart des Roumains affirment
    préférer le pain blanc, notamment celui vendu en tranches à d’autres types de
    pain. 38% des personnes interrogées ont déclaré en manger chaque jour. Sur
    l’ensemble des sujets questionnés, 70% achètent leur pain dans des boulangeries
    et seulement 3% commandent leurs produits de panification en ligne.


    Un aspect mis en évidence par une
    enquête menée par le Reveal
    Marketing Research montre que dans le contexte de la pandémie de coronavirus, les habitudes
    de consommation des Roumains ont considérablement changé, y compris vis-à-vis
    du pain. Car dernièrement et notamment dans le courant de 2021, les
    spécialistes ont remarqué que de plus en plus de personnes ont commencé à
    fabriquer leur pain à la maison. Ce fut le cas de 36% des Roumains qui ont
    avoué avoir appris à pétrir du pain ou d’autres produits de panification,
    tandis que 48% des sujets interrogés ont déclaré continuer à acheter leur pain.
    A ces deux pourcentages s’ajoute un troisième, de 16%, des Roumains ayant
    essayé d’obtenir leur pain maison et qui ont fini par lâcher l’affaire. Il
    convient de préciser que la Roumanie exporte différents produits de
    panification en Europe et dans le monde. Parmi ces produits, les cozonaci, le
    dessert traditionnel des Roumains à Noël et à Pâques. Pour ceux d’entre vous
    qui ne savent pas à quoi le cozonac rime, il s’agit d’une sorte de pain sucré auquel
    on ajoute du lait, des œufs, du beurre et selon la recette, des raisins secs,
    des noix concassées, du loukoum ou du
    cacao. Même si des cozonaci, on en trouve partout, dans les boulangeries, dans
    les supermarchés ou dans les pâtisseries, les Roumains préfèrent en faire
    eux-mêmes. 42% des questionnés ont avoué que fabriquer leur propre cozonac à
    l’occasion des fêtes les aide à préserver les traditions. En 2021, 48% des
    Roumains ont fait eux-mêmes des cozonaci pour Pâques et 37% les ont achetés.
    Parmi eux, 65% ont eu leurs cozonaci en magasin et 45% en boulangerie. Seulement
    24% des Roumains achètent des cozonaci dans des pâtisseries.


    Quand il s’agit d’expliquer pourquoi
    ils préfèrent acheter leur cozonac que le faire eux-mêmes, les Roumains
    invoquent la qualité du produit final, la durée du processus, en sachant que la
    fabrication du cozonac est très laborieuse ou encore les recettes trop
    compliquées.


    Même si les Roumains aiment bien les
    assortiments étrangers de pain ou de produits de panification: baguette,
    croissant, viennoiseries, ciabatta, pavé, focaccia, quand il s’agit du cozonac,
    ils restent fidèles aux produits roumains. 89% des sondés ont affirmé acheter
    des cozonaci traditionnels et seulement 9% choisissent des assortiments
    étrangers, tels le célèbre Panetonne italien.


    L’invasion de l’Ukraine par la Russie
    a fortement perturbé les exportations de céréales, notamment du blé. Du coup,
    en août 2022, le prix du pain a grimpé
    de 18% par rapport à la même période de 2021, montre Eurostat. Il s’agit
    d’une hausse spectaculaire, puisque le prix du pain en 2021 ne fut que de 3% plus élevé que celui de
    2020. La Roumanie se trouve en dixième position dans le classement européen de
    l’inflation alimentaire, dominé par la Hongrie. Dans ce pays, la nourriture
    coûte en moyenne un tiers de plus qu’il y a un an. Pour la Hongrie,
    l’augmentation est de 34 %, suivie par la Lituanie de 30 % et la Lettonie de 26
    %. Dans l’Autriche voisine, l’augmentation n’était que de 13 %. Dans l’Union
    européenne, l’Irlande, la France, le Luxembourg et Chypre sont les plus
    chanceux à cet égard. Dans ces pays, les prix alimentaires ont augmenté de
    moins de 10 %. Dans l’Union européenne, l’inflation alimentaire a atteint en
    moyenne 14.3 %. En d’autres termes, l’augmentation des prix alimentaires en
    Hongrie est presque 2.5 fois supérieure à la moyenne de l’UE.


    Interrogé par la presse, le ministre
    roumain de l’Agriculture a prédit une majoration du prix du pain pour cette
    année, en rappelant que tous les coûts de production sont plus élevés. Cet été,
    le pain était de presque 24% plus cher qu’en juin 2021.


    De retour de Lanzarote, notre ami
    Paul Jamet nous a envoyé six nouveaux rapports d’écoute extrêmement bien
    détaillés et que nous aurons le plaisir de confirmer par des cartes QSL. Alors,
    comment votre séjour sur cet île d’Espagne située dans l’océan Atlantique
    s’est-il passé ? Pour ceux qui nous écoutent en ce moment et qui ne
    connaissent pas grand-chose sur cet endroit, disons qu’il s’agit, comme Paul
    Jamet explique, d’une île aux 300 cratères de volcans, l’une des sept îles
    principales des îles Canaries. Rassurez-vous, explique Paul Jamet, il n’y a pas
    de volcans actifs, que des traces de très anciennes manifestations volcaniques
    comme c’est le cas en France avec la chaîne des Puys en Auvergne. Nous allons
    revenir sur les volcans dans une prochaine édition du courrier. A très bientôt
    sur nos ondes !


    Madame, Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et à la prochaine.





  • Le courrier des auditeurs du 5 août 2022

    Le courrier des auditeurs du 5 août 2022


    Bonjour à tous et à toutes, et merci de nous écouter, où que vous soyez ! Je suis très content de vous rencontrer à nouveau dans le cadre du Courrier des auditeurs. Comment allez-vous en cette période de vacances dété ? Une période normalement, de détente durant laquelle on essaie doublier nos soucis et de nous reposer. Justement, une fois bouclé ce courrier des auditeurs, je partirai pour quelques jours en Bulgarie, à Balchik, une petite ville au bord de la mer Noire qui durant lentre deux guerres a fait partie de la Roumanie. Cest là que se trouve lancienne villa de la famille royale roumaine et plus précisément de la reine Marie de Roumanie. Tout près, à Dalboka, à une vingtaine de kilomètres de la frontière roumaine il y a un célèbre élevage de moules doté de son propre restaurant. Les moules de la mer Noire seront à lhonneur. Donc, après avoir épuisé la côte roumaine, il vaut toujours la peine daller un peu plus au sud et explorer le nord de la côte bulgare de la mer Noire pour un plus de variété.



    Et même si la canicule ne sévit plus en Roumanie, il fait toujours assez chaud à travers le pays et les pluies se laissent encore attendre. Les maximas frôlent les trente degrés et ce qui est encore plus grave cest justement, cette pénurie de précipitations. Une bonne nouvelle pour les vacanciers qui ont pris dassaut les principales destinations roumaines ou encore, celles de Bulgarie, Grèce, Turquie, mais pas tellement bonne pour les agriculteurs et les autorités. Et déjà jarrive à répondre à une question que notre auditeur Michel Beine de Belgique nous a posée dans une des nombreuses lettres quil nous a envoyées et pour lesquelles nous vous remercions, M Beine. Cest justement sur les changements climatiques que Michel Beine nous interroge. « Existe-t-il en Roumanie un comité de concertation sur le climat ? ». « Quelles sont les mesures envisagées cette année ? »



    La réponse, vous la trouvez ici:

    https://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_existe_t_il_en_roumanie_un_comite_de_concertation_sur_le_climat-2665905




    Bien le bonjour à Christian Ghibaudo, que jai mentionné aussi il y a deux semaines. Vous me demandez « Si avec la guerre en Ukraine, proche du delta, le tourisme (local ou international) est en baisse ? » Et bien la réponse est « oui ». Les propriétaires de gîtes ruraux et dhôtels de cette région déplorent une baisse de près de 40% du nombre de touristes dans certains endroits. Le Delta a enregistré au printemps dernier son taux doccupation le plus bas des dix dernières années et la situation ne sest pas améliorée durant la première partie de lété. Mais sachez que la guerre en Ukraine nen est pas lunique responsable. Sy ajoute linflation qui a fait exploser les prix et lélimination des restrictions de voyage imposées dans le contexte de la pandémie de Covid 19. Ce qui plus est, la ressource piscicole a considérablement baissé, ce qui na fait que décourager les touristes passionnés par la pêche. Les perspectives semblent meilleures pour août et septembre, lorsque le nombre de réservations est assez important. Les autorités roumaines ont constamment assuré que le delta restait une destination de vacances sûre, malgré des explosions qui se faisaient entendre, au printemps, depuis les villages roumains du delta du Danube. Entre temps, le conflit en Ukraine sest éloigné des frontières roumaines et les perspectives sont assez positives pour les professionnels du tourisme dans le delta cet automne.



    Salutations aussi à Philippe Marsan, Paul Jamet et Guy le Louet de France et merci à vous pour vos rapports découte et vos messages. Cest toujours un plaisir de les lire. Sur ceci, le courrier des auditeurs de RRI touche à sa fin. Nous allons nous revoir dans le cadre de cette émission dici un mois, à la rentrée. A bientôt !