Tag: physique

  • Enseigner la physique autrement

    Enseigner la physique autrement

    Il y a 12 ans, l’association non-gouvernementale « Le centre
    d’évaluation et d’analyses éducationnelles » lançait le projet intitulé
    « La physique, autrement », dans une tentative de changer la manière dont
    cette discipline est enseignée au collège. Concrètement, on se proposait
    d’encourager la pratique au détriment de la théorie et laisser aux enfants le plaisir de découvrir eux-mêmes
    les aspects théoriques à travers des expérimentations. Comment et pourquoi est
    né ce projet ? Réponse avec Cristian Hatu, président du centre :




    « C’était, en fait, une réponse aux tendances observées dans
    d’autres pays connus pour leurs systèmes éducationnels performants. Pourquoi un
    tel changement de paradigme dans ces pays-là ? C’est une discussion assez
    complexe, mais je mentionnerais plusieurs éléments que je trouve importants. A
    la différence d’il y a 30 ou 40 ans, lorsque de nombreux emplois supposaient
    des activités répétitives et une certaine routine, le passage vers
    l’automatisation a entraîné une réduction de tous ces emplois. En même temps, il
    se trouve que de plus en plus souvent, les salariés soient tenus pour trouver
    des solutions aux nouveaux défis. Alors, il a été question de voir dans quelle
    mesure une école qui privilégiait l’apprentissage par cœur et la reproduction
    d’information était toujours actuelle. On a donc tenté de repenser la manière
    dont certaines disciplines étaient enseignées à l’école, afin de développer la
    pensée critique, la recherche des solutions aux problèmes. Pour les sciences
    exactes, par exemple, il ne suffisait plus qu’un professeur se présente devant
    la classe et enseigne la loi d’Ohm, par exemple, en disant la formule et en
    faisant des exercices. Au contraire, il faut présenter le problème à l’élève et
    le laisser se débrouiller tout seul à le résoudre. Bref, le prof fait un pas en
    arrière et laisse l’enfant en contact direct avec la réalité. Toutes
    proportions gardées, on dirait que l’élève est encouragé à refaire les pas du
    chercheur ayant fait la découverte.
    »




    Changer de mentalité et de méthode pour rendre la physique accessible et
    intéressante dans les yeux des enfants, c’est l’objectif du projet dont nous
    parlons aujourd’hui. Plus encore, la méthode appelée « la démarche d’investigation »
    utilisée dans le projet « La physique, autrement », peut contribuer à
    faire diminuer l’analphabétisme fonctionnel, puisqu’elle aide les enfants à
    comprendre directement comment fonctionnent les lois de la physique et comment
    cette discipline les accompagne dans la vie quotidienne. Bref, tout cela les aide
    à développer leur pensée. Quelle a été la réaction des enfants face à cette
    méthode qui les fait sortir de la routine scolaire ? Cristian Hatu répond :




    « Ils sont curieux et ils deviennent conscients de leur
    potentiel. Selon nos professeurs, la toute première réaction des élèves est de
    demander : « Mais pourquoi vous nous posez ces questions ? Nous
    ne savons pas répondre ! C’est à vous de nous donner la réponse ! »
    En fait, il faut de plusieurs semaines pour surmontent ce blocage, après tant
    d’années d’enseignement selon la méthode classique
    ».




    Cela fait 12 ans déjà que le projet « La physique, autrement » fonctionne et son succès
    est évident. Près de 3 000 professeurs de physique ont été formés à la
    « démarche d’investigation ». Et, si au début le projet d’adressait
    uniquement aux classes de collège, dans le temps, il a été ,is en place aussi
    dans les lycées. Cristian Hatu, président du « Centre d’évaluation et
    d’analyses éducationnelles » nous explique comment :




    « Le programme scolaire du collège a été modifié dans cette direction.
    Désormais, les inspecteurs vérifient dans quelle mesure « la démarche d’investigation »
    est utilisée en classe. Lors des examens
    que les enseignants doivent passer, ils sont questionnés au sujet de
    l’apprentissage par l’investigation. Pour le lycée, il a été difficile de
    changer de programme scolaire, mais on a trouvé une solution intermédiaire et
    on a proposé des recommandations méthodologiques pour les professeurs de
    physique en charge des élèves de première et 2e année de lycée. Cela
    parce qu’ils commençaient à avoir en classe de plus en plus d’élèves qui
    avaient travaillé d’après cette méthode au collège et qui, une fois arrivés au
    lycée se heurtaient à la méthode classique. Il a fallu donc aider les
    professeurs de lycée à continuer cette approche utilisée au collège.
    »




    Le succès du
    programme « La physique, autrement » est incontestable. Si bien qu’il a
    déterminé les membres du « Centre d’évaluation et d’analyses
    éducationnelles » de lancer il y a quelques années le projet « La chimie,
    autrement », fondé toujours sur la démarche d’investigation. A l’avenir,
    l’association envisage aussi de développer un projet similaire pour l’enseignement
    des mathématiques. Ce sont de petits pas faits vers la modernisation du système
    éducationnel roumain. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 06.10.2020 (mise à jour)

    06.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie -
    Mardi, la Roumanie a rapporté des chiffres records de personnes décédées et de
    malades en soins intensifs à cause de l’infection au nouveau coronavirus. 73
    personnes sont décédées et 608 malades sont hospitalisées en unités de soins
    intensifs. Le nombre de nouveaux cas positifs au SARS-CoV-2 confirmés en 24
    heures a été de 2.121. Depuis le début de la pandémie, à la fin février, la
    Roumanie a enregistré près de 140 mille cas d’infection au nouveau coronavirus,
    dont 110 mille ont guéri. Les autorités roumaines annoncent de nouvelles
    restrictions dans les localités où le taux d’incidence dépasse 1,5 cas pour
    mille habitants les 14 derniers jours. A Bucarest, où le nombre quotidien de
    nouveaux cas d’infection est le plus élevé du pays, les autorités ont décidé de
    fermer les salles de théâtres et de cinéma, ainsi que les salles intérieures
    des bars et des restaurants, et de rendre obligatoire le port du masque à
    proximité des établissements scolaires. Des mesures similaires sont également
    en vigueur dans d’autres villes de Roumanie.




















    Défense – Réuni mardi à Bucarest, le Conseil suprême de défense de Roumanie a
    approuvé plusieurs documents liés à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de
    défense pour 2020 – 2024, dont le Programme
    d’application, l’Analyse stratégique de la défense, le Livre blanc de la
    défense, informe l’Administration présidentielle via un communiqué de presse. Selon
    la même source, le Programme d’application a comme priorité stratégique
    d’assurer un cadre légal adapté, incluant la révision de la législation
    relative à l’organisation et le fonctionnement des principales institutions
    compétentes en matière de sécurité nationale. L’analyse stratégique de la
    défense définit une nouvelle conception de l’organisation, de l’équipement et
    de la formation des forces armées roumaines. Le Livre blanc est un document qui
    permet de mettre en pratique les objectifs de défenses établis à travers le
    Programme de gouvernement, pour assurer la sécurité de la population et la
    défense du territoire national, des valeurs et des intérêts nationaux, est-il
    dit dans le communiqué de presse de l’Administration présidentielle. Le but
    final en est de consolider la posture de défense et de dissuasion, sur la base
    de cinq éléments essentiels : des capacités de technologie de pointe, des
    ressources humaines hautement formées et parfaitement entraînées, une industrie
    de défense autochtone puissante, une culture institutionnelle axée sur le
    savoir et l’innovation, et la résilience.










    Finances – La Roumanie soutient le financement substantiel des objectifs
    écologiques et numériques par le Mécanisme de relance et de résilience, mais
    elle rappelle que les Etats membres de l’Union européenne ont des particularités
    nationales, des étapes de développement et des besoins différents, a affirmé le
    ministre roumain des finances, Florin Cîţu, à la réunion d’ECOFIN, en
    visioconférence. Les cibles dans les domaines du climat et du numérique
    doivent, donc, être différentes et adaptées aux besoins de convergence, a-t-il
    souligné. Le ministre roumain a insisté sur l’idée d’un moyen de redressement
    opérationnel et flexible le plus rapidement possible.

    Prix Nobel – Le Prix
    Nobel de physique a été attribué cette année aux chercheurs Roger Penrose (Royaume
    Uni), Reinhard Genzel (Allemagne) et Andrea Ghez (Etats-Unis), pour leurs travaux
    sur les « trous noires ». Lundi, le Nobel de médecine a récompensé
    les chercheurs Harvey J. Alter, Michael Houghton et Charles M. Rice pour leur
    découverte du virus de l’hépatite C. Cette semaine, seront aussi annoncés les
    Nobel de chimie et de littérature, ainsi que le Prix Nobel de la Paix, tandis
    que celui d’économie sera annoncé le 12 octobre.









    Tennis – Soupçonné
    d’avoir été truqué, le match ayant opposé le duo roumain Andreea Mitu/Patricia
    Ţig et la paire Madison Brengle (Etats-Unis)/Iana Sizikova (Russie), au premier
    tour du tournoi de double féminin de l’Open de tennis de France, fait l’objet
    d’une enquête de la justice française. Selon le Parquet de Paris, des soupçons
    d’escroquerie en forme organisée et de corruption sportive active et passive
    pèsent sur la rencontre du 30 septembre, remportée par les Roumaines. En cause,
    notamment, le cinquième jeu du deuxième set, gagné à 0 par le double roumain
    après deux doubles fautes sur le service de la Russe Sizikova. Le quotidien
    sportif L’Equipe note que des paris suspects avaient été enregistrés sur ce jeu
    gagné par les Roumaines.

    Météo – Une vigilance jaune à l’instabilité météo accentuée concerne des
    régions du sud et de l’est de la Roumanie jusqu’à mercredi matin. Mercredi dans
    la journée, le temps sera instable dans le centre, le nord et l’ouest du pays.
    Les températures maximales se situeront entre 19° et 27°.

  • 10,9 PetaWatts

    10,9 PetaWatts

    On dit à son compte qu’il serait capable d’atteindre une puissance de 10 PetaWatts, c’est-à-dire 10 millions de milliards de Watts, plus précisément un dixième de la puissance du Soleil. Déjà pendant les essais, déroulés le 7 mars dernier, l’impressionnant laser européen, abrité par la petite ville de Măgurele, située à une dizaine de kilomètres de Bucarest, car c’est bien de lui qu’il s’agit, est arrivé à atteindre 10,9 PetaWatts. Cette installation, le laser le plus puissant au monde, financé à hauteur de 300 millions d’euros par les fonds européens, représente une véritable première mondiale.

    Nicolae Zamfir, le directeur général de l’Institut national « Horia Hulubei » pour la recherche et le développement de la physique et de l’ingénierie nucléaire, nous parle de son enfant chéri : « 10 PetaWatts représente juste un seuil théorique, que nous nous sommes fixé nous-mêmes, la communauté scientifique européenne. Dix est un chiffre rond. Mais ce laser peut faire bien mieux, jusqu’à doubler de capacité. Il est doté d’un potentiel énorme. »

    Le Laser de Măgurele fait partie d’un projet plus ample encore, intitulé Extreme Light Infrastructure, ou ELI, une plateforme internationale de recherche dans le domaine des lasers. ELI détient des structures dans plusieurs pays: en Tchéquie, en Hongrie et en Roumanie, l’investissement total, en provenance du Fonds européen pour le Développement régional, dépassant les 850 millions d’euros. Dans la phase actuelle, qui prévoit l’implémentation de ces trois structures, aux profils scientifiques complémentaires, est coordonnée par un Consortium formé autour de l’Association internationale ELI-Delivery. Présent à la cérémonie qui marquait la performance atteinte par le Laser de Măgurele lors des essais, Nicolae Hurduc, ministre roumain de la Recherche et de l’Innovation, a annoncé la place occupée par le projet du Laser dans le cadre d’un dessein beaucoup plus ambitieux.

    Le ministre Nicolae Hurduc : « C’est le plus ambitieux projet européen d’infrastructure. Les résultats seront à la hauteur des ambitions et de l’investissement européen consentis. Le laser de Măgurele n’est que la première étape, suivie dans les années à venir par deux autres projets d’envergure, « Danubius » et « Alfred », des projets qui nous permettrons d’étudier les réacteurs nucléaires de 4e génération ».

    Le laser nous aidera à créer in vitro des phénomènes nouveaux, pouvoir suivre la réaction de la matière dans des conditions extrêmes, qui ne peuvent pas être rencontrées à l’état naturel sur notre planète, mais qui devraient exister ailleurs dans l’univers. Grâce à ce formidable laboratoire nous allons pouvoir percer quelques-uns des secrets les mieux gardés de l’univers, nous assure le professeur Nicolae Zamfir. C’est un rêve qui se matérialise, un rêve débuté il y a dix ans lorsque, suite à une décision politique, la Roumanie est entrée dans la course mondiale visant la construction du plus grand laser au monde. Pour rappel, la puissance fournie par le plus grand laser de l’époque était inférieure à un petawatt. Entre temps, le domaine a suscité de plus en plus d’intérêt, et nombre de pays développés se sont lancés dans la course. On compte, à l’heure actuelle, plus de dix laboratoires dotés de lasers de plus d’un petawatt et la Corée du Sud compte un laser extrêmement puissant.

    Néanmoins, une puissance de 10 petawatts n’avait été jusqu’alors jamais atteinte, nulle part ailleurs. « Nous avons utilisé le plus grand cristal de saphir dopé d’ions de titan jamais créé sur la terre, un cristal de 20 centimètres de diamètre », nous explique le chef de projet du laser, Ioan Dăncuş. Un tel système requiert une infrastructure particulière. Le système du laser, qui compte des milliers de composantes, est placé sur une plaque qui protège l’installation de toute vibration extérieure. Il s’agit d’un exploit technique unique en son genre, nous assure le chercheur, et il poursuit : « Nous allons utiliser ce laser pour combler deux besoins consubstantiels à la nature humaine : d’abord la curiosité, en comprenant mieux l’univers qui nous entoure ; ensuite le besoin de créativité, de développer des recherches qui nous aident tous, qui aide l’humanité à vivre mieux ». Les premières expériences proprement-dites débuteront à Măgurele à l’automne prochain, mais d’ores et déjà les scientifiques sont impatients d’utiliser la formidable puissance du laser au profit de leurs recherches.

    Călin Ur, directeur technique du projet, détaille : « Obtenir une puissance de 10,9 PetaWatts est quelque chose de complètement inédit. Cela ouvre de larges espaces à la recherche dans plein de domaines. Nous réfléchissons déjà à la manière dont nous mènerons en route de nouvelles expériences, de nouvelles études pour tirer au mieux profit de l’immense puissance du laser de Măgurele. »

    Le faisceau du laser, unique au monde, est pressenti chambouler les connaissances existantes, qu’il s’agisse de la physique, de l’astronomie ou encore de la médecine. Le laser pourrait aider à découvrir des isotopes radioactifs qui pourraient être utilisés dans le traitement du cancer, par exemple. Ou, encore, à identifier le contenu exact des conteneurs de déchets radioactifs, sans devoir les ouvrir, chose presque impossible à présent. Ou bien à tester les matériaux censés être utilisés lors des missions spatiales. Le laser de Măgurele réunit autour du projet près de 200 chercheurs originaires de plus de 20 pays, dont 150 Roumains. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La maison des expériences

    La maison des expériences

    Sachez que la mécanique des fluides, les lois de la gravité, de l’acoustique ou de l’optique, le fonctionnement d’une poulie et bien d’autres choses, on peut les comprendre grâce à quelques explications et une expérience que l’on fait soi-même. Une initiation bien sympathique ! C’est ce que propose La maison des expériences.







    Afin de mettre en valeur la tendance des enfants à jouer plutôt qu’à lire, cette maison offre aux visiteurs la possibilité d’essayer et de constater par eux-mêmes l’effet des lois et des phénomènes physiques. C’est un endroit où en déposant son manteau au vestiaire, on fait déjà une première expérience qui concerne le fonctionnement des poulies. La maison des expériences est le fruit du partenariat entre une association roumaine et le Swiss Science Center Technorama.




    Le projet est cofinancé par des fonds suisses. Présente à l’ouverture officielle de la Maison des expériences, Anne-Lise Katthin Hennin, première secrétaire de l’Ambassade de Suisse en Roumanie, soulignait que ce projet était un résultat palpable des relations bilatérales entre les deux pays: « Je suis très heureuse de me trouver là pour fêter le lancement de ce projet. Il semble stimulant, ce n’est pas uniquement du divertissement, c’est une nouvelle manière d’aborder la science et il répond à une conception moderne de l’éducation. Il met en exergue la différence entre l’enseignement académique pratiqué dans les écoles et la manière dont les enfants aiment aborder la science. De toute évidence, la science et l’innovation ont permis à nos sociétés développées de fonctionner à notre avantage. La Maison des expériences est un endroit où les enfants peuvent expérimenter, peuvent acquérir une meilleure compréhension de la manière dont ils peuvent interagir pour découvrir et apprendre la science. Ils ont également la chance de participer à des expériences qu’ils réalisent tout seuls. Je suis donc persuadée que ce sera un endroit extraordinaire. Lorsque j’ai dit à mon fils que j’allais m’y rendre, il a été très triste de ne pas pouvoir m’accompagner, parce qu’il avait des cours. Nous sommes très heureux d’être partenaires dans ce projet, cela a été une très bonne collaboration : elle a réuni d’excellents partenaires et les résultats sont extraordinaires et très utiles. »






    Comment la Maison de l’expérimentation est apparue ? Gabriela Ionescu, directrice de projet, présidente de l’Association pour la formation, nous informe: « La Maison des expériences est un centre scientifique, c’est le premier centre scientifique sans but lucratif, qui s’adresse aux jeunes, aux enfants et aux adultes en égale mesure. Dans ce voyage, nous ne pouvions pas partir seuls, nous sommes partis avec Technorama, Swiss Science Center, notre partenaire suisse et d’autres partenaires roumains. Pourquoi la Maison des expériences est-elle apparue ? Eh bien, par nécessité, notamment à cause du niveau d’éducation qui a quelque peu baissé en Roumanie. Bien sûr, offrant cette approche pratique pour apprendre les sciences, nous avons réussi à couvrir une petite distance entre la théorie et la pratique. Que se passe-t-il en fait dans la Maison des expériences ? C’est très simple : on expérimente. On touche, on essaie, on découvre tout ce qui se passe ici. Chaque visiteur, quel que soit son âge, a la liberté de faire tout ce que bon lui semble avec chaque objet exposé. Bien sûr, chacun a ses propres instructions, en roumain, anglais et italien, et si les visiteurs ont besoin d’un complément d’informations, ils sont aidés par le personnel, par nos guides, faciles à identifier. »







    Plus d’une centaine d’expériences, que les visiteurs touchent, qu’ils font tourner, et découvrent. En fait, en jouant avec ces objets, ils découvrent les lois de la physique. Plusieurs domaines sont représentés : acoustique, optique, illusions optiques, mathématiques, mécanique, magnétisme, 12 domaines couverts par des objets aux noms incitants, tels que l’Ascenseur Münchausen ou le Lit du fakir.







    Alexandru Mironov, célèbre auteur de science – fiction, s’est félicité de la création de ce centre, affirmant que cela lui donne beaucoup d’espoirs: « C’est un événement important. Il prouve que l’on peut apprendre partout, même en dehors du cadre scolaire. Ce que je souhaite maintenant, c’est que les médias et les professeurs invitent les élèves des 1340 lycées et des plus de 860 collèges à travers le pays à s’y rendre non seulement en visite, mais aussi pour une leçon de physique, au moins une fois par mois. De retour chez eux, que ce soit à Baia Mare, à Constanţa ou à Timişoara, ils pourront mettre à profit et développer ce nouveau type d’apprentissage, qui devient indispensable. Certes, les choses n’en sont qu’à leur début. Cela fait des années que je souhaite voir en Roumanie quelque chose de similaire à la Cité parisienne des sciences et de l’industrie, au Deutscher Technik Museum de Munich ou au Science Museum de Londres. J’aimerais que vous arriviez, un jour, à envoyer, d’ici même, une navette spatiale dans l’espace ».






    « La Maison des expérimentations » bénéficie aussi d’une plate-forme censée faciliter l’accès à ce centre scientifique en programmant les visites et les dons en ligne. (Trad. Dominique, Mariana Tudose, Ligia Mihaiescu)


  • Des jeunes en or

    Des jeunes en or

    Cette fois-cu nous nous penchons sur plusieurs réussites des jeunes élèves et étudiants roumains. Car il y en a plusieurs qui ont préféré renoncer aux vacances d’été en faveur compétitions internationales. Au menu : architecture, géographie, astrophysique, maths, physique, chimie, linguistique et … langue russe.