Tag: PIB

  • 07.03.2025

    07.03.2025

    Trahison – La Cour d’appel de Bucarest a décidé de placer en détention provisoire deux des membres de l’organisation paramilitaire « Vlad Tepes ». Les deux sont accusés de trahison et de liaisons avec des agents russes. Quatre autres membres de l’organisation ont été placés sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Radu Theodoru, un général en réserve, âgé de 101 ans, fait aussi l’objet d’une enquête en tant que suspect. Selon le parquet roumain chargé de la lutte contre le crime organisé, le groupement visait à porter atteinte à l’ordre constitutionnel et obtenir la sortie de la Roumanie de l’OTAN..

     

    Enquête – Les procureurs roumains du Parquet général ont déféré à la justice cinq personnes accusées d’avoir reçu des pots-de-vin en échange de faux documents d’identité roumains qu’ils ont remis à des citoyens d’Ukraine, de la République de Moldova et de la Russie. Selon les procureurs, au cours de l’année 2024, en tant que fonctionnaires, des salariés publics travaillant auprès de la mairie du département de Botosani, ont touché illégalement de l’argent pour délivrer de faux papiers d’identité.

     

    Protestation – Les syndicalistes du chantier naval Damen (entreprise néerlandaise) de Mangalia, à savoir une entreprise insolvable, ainsi que les employés licenciés ou en chômage technique, manifestent ce vendredi devant l’ambassade des Pays-Bas et du siège du mandataire judiciaire à Bucarest. L’annonce a été faite par le syndicat « Navalistul » qui précise dans un communiqué, que l’action vise à attirer l’attention sur la crise majeure à laquelle le chantier naval est confronté. Selon la source citée, l’entreprise risque de fermer, ce qui risque d’impacter l’ensemble de la communauté locale.

     

    Elections – En Roumanie, les candidats aux élections présidentielles disposent d’une semaine supplémentaire pour s’inscrire auprès du Bureau électoral central, la date butoir étant le 15 mars. Ils doivent présenter, à part les dossiers avec les documents et les listes, au moins 200 000 signatures de soutien. Selon les déclarations récentes, l’indépendant Calin Georgescu, soutenu par l’Alliance pour l’Union des Roumains et le Parti des Jeunes Gens, présentera ce vendredi sa candidature au Bureau électoral central. Vendredi également le maire de Bucarest Nicusor Dan devrait enregistrer officiellement sa candidature. Le dimanche, 9 mars, l’ancien leader du Parti National Libéral Crin Antonescu, soutenu par l’Alliance électorale formée par le Parti Social-Démocrate, le Parti National Libéral et l’Union Démocrate Magyare de Roumanie, intitulée « La Roumanie droit en avant» se rendra aussi au siège du Bureau électoral central pour inscrire sa candidature. Un autre candidat, Victor Ponta, a annoncé qu’il se porterait candidat indépendant et se présenterait au Bureau électoral central la semaine prochaine.

     

    Plan d’armement – L’Union européenne a élaboré jeudi soir un plan d’armement convenu par les leaders des Etats membres, avec en tête des priorités le renforcement de la défense sur le flanc oriental, entre la mer Baltique et la mer Noire. Cette mesure réclamée par les Pays Baltes, la Pologne et la Roumanie est censée faire face aux tendances expansionnistes de la Russie. Les leaders européens ont de nouveau exprimé leur soutien à l’Ukraine, tout en se prononçant en faveur des garanties de sécurités qu’ils pourraient offrir avec le soutien des Etats-Unis, en cas de cessez-le-feu. Les Etats membres disposent de 150 milliards d’euro de financement des dépenses liées à la défense. La liste des priorités inclut les systèmes de défense aérienne et antimissile, les systèmes d’artillerie, les systèmes de frappe de haute précision, les drones et les systèmes anti-drones, les différents types de munitions et les technologies utilisant l’intelligence artificielle.

     

    Economie – L’économie roumaine a connu une croissance de 0,9 % au cours du dernier trimestre de 2024, quand le produit intérieur brut a augmenté de 0,7 % par rapport à la même période de l’année précédente et de 0,8 % par rapport au trimestre précédent, selon les données provisoires publiées ce vendredi par l’Institut National de la Statistique. La baisse de 3,6% des exportations des biens et des services, parallèlement à la hausse de 3,4% des importations des biens et des services ont eu un impact négatif sur la croissance du PIB.

     

    Handball et foot – L’équipe de Roumanie masculine, championne de handball, CS Dinamo Bucarest, s’est imposée par le score de 37 à 32 buts, devant l’équipe danoise Fredericia HK , lors d’un match, jeudi soir, à Odense. Ce fut le dernier match de poule au sein du groupe A de la Ligue des Champions de handball masculin. Située cinquième au sein de son groupe, l’équipe Dinamo, déjà qualifiée aux barrages, affrontera les Allemands de SC Magdeburg, lors d’un match comptant pour une qualification pour les quarts de finale. Côté foot, le club roumain FCSB, de Bucarest, a été battu, à domicile, par les français de l’Olympique Lyon, qui se sont imposés par 3 à 1, ce jeudi, 6 mars, en huitième de finale aller de la Ligue Europa. Le match décisif se jouera la semaine prochaine, en France.

     

    Météo – Journée presque estivale ce vendredi, en Roumanie, avec des températures qui vont de 15 à 23 degrés. Le ciel est variable, le vent souffle légèrement sur l’ensemble du relief et plus fort sur les régions du sud-ouest. Nous avons 17 degrés à midi, à Bucarest et un beau soleil qui nous gâte.

  • Croissance significative du PIB en Roumanie

    Croissance significative du PIB en Roumanie

    Le produit intérieur brut (PIB) par habitant de la Roumanie a dépassé celui de la Pologne, selon les données présentées par Ionuț Dumitru, professeur à l’Académie d’études économiques de Bucarest. Intervenant lors d’une conférence organisée par la confédération patronale Concordia, l’expert a souligné que cette avancée économique plaçait la Roumanie non seulement devant la Pologne, le plus grand pays de la région, mais aussi devant d’autres voisins comme la Hongrie, la Bulgarie, la Slovaquie, la Croatie et la Grèce.

     

    Une croissance rapide portée par plusieurs facteurs

    L’essor économique roumain repose sur plusieurs éléments clés : des investissements étrangers conséquents, une politique fiscale attractive et un développement accéléré de secteurs stratégiques. À cela s’ajoute une hausse marquée des salaires ces dernières années. L’inflation élevée, accentuée par la montée des coûts post-pandémie, a favorisé une progression rapide du PIB nominal par habitant, qui a affiché une croissance annuelle moyenne de 11 % sur les cinq dernières années.

     

    Le taux unique d’imposition, un levier efficace ?

    D’après les dernières données, le PIB par habitant de la Roumanie dépasse désormais 80 % de la moyenne européenne, rapprochant ainsi le pays des standards de l’Europe de l’Ouest. Le taux unique d’imposition sur les salaires aurait joué un rôle positif dans cette dynamique, selon une étude commandée par Concordia et menée par des experts de l’Académie des études économiques. Les spécialistes estiment qu’un passage à un impôt progressif n’augmenterait pas significativement les recettes budgétaires. Pour Ionuț Dumitru, le système d’imposition forfaitaire demeure l’un des rares avantages compétitifs dont dispose encore la Roumanie face aux autres économies de la région.

     

    Les entrepreneurs prônent un cadre fiscal stable et durable

    La réforme fiscale reste avant tout une décision politique, souvent influencée par des considérations idéologiques plus que par des analyses chiffrées, estime le professeur Dumitru. Selon lui, la Roumanie pourrait envisager une imposition progressive lorsqu’elle aura atteint un niveau de richesse comparable aux pays occidentaux. Radu Burnete, directeur exécutif de Concordia, a pour sa part affirmé que le monde des affaires souhaitait maintenir le taux forfaitaire, tandis que Dan Șucu, président de l’organisation, a insisté sur la nécessité d’un cadre fiscal stable et prévisible, garant de la prospérité économique à moyen et long terme.

     

    Le défi des réformes structurelles

    « Avec une fiscalité sur le travail dépassant 40 % en Roumanie, toute hausse des impôts impacterait négativement les revenus des citoyens, la consommation et, par conséquent, le PIB », a averti Dan Șucu dans une déclaration de Concordia. Selon lui, le déficit budgétaire ne pourra être comblé par une augmentation des impôts, et encore moins par un système progressif. Seules des réformes structurelles, visant une meilleure efficacité de l’administration et une optimisation du recouvrement fiscal, permettront de garantir une gestion budgétaire plus saine.

     

    Dans ce contexte, les milieux économiques plaident pour une modernisation des institutions et une simplification des procédures fiscales, plutôt que pour une hausse de la pression fiscale. La nécessité d’une réforme en profondeur, touchant notamment l’efficacité de l’État et la transparence des dépenses publiques, apparaît ainsi comme un enjeu clé pour assurer la stabilité économique et poursuivre la convergence avec les économies occidentales.

  • Standard & Poor’s déclasse la note de la Roumanie

    Standard & Poor’s déclasse la note de la Roumanie

    Pour la Roumanie et ses perspectives économiques et financières, l’année 2025 s’aligne sur les mêmes tendances que celles enregistrées en fin d’année dernière : l’agence de notation financière Standard & Poor’s a confirmé la note de  « BBB – » accordée à la Roumanie, dernier échelon de la catégorie recommandée aux investisseurs. L’agence a aussi révisé les perspectives économiques qui passent de stables à négatives. À la fin de l’année dernière, Fitch avait également revu à la baisse la perspective de la note de crédit à long terme de la Roumanie en devises étrangères, alors que cette dernière avait précédemment maintenu sa note BBB-. 

     

    Le contexte économique et politique a pesé dans la balance

     

    Standard & Poor’s signale que l’environnement politique fragmenté et incertain est susceptible de retarder le programme d’assainissement budgétaire du gouvernement. Les experts de l’agence rappellent que toutes les dépenses importantes effectuées avant les élections ont poussé le déficit du pays à près de 8,7 % du PIB, un score bien supérieur à leurs attentes et indique qu’il est difficile de contrôler les coûts dans une économie qui ralentit. Les experts estiment également que des politiques budgétaires plus souples maintiendront les déficits des comptes à un niveau élevé et qu’ils seront de plus en plus financés par des flux générateurs de dette, ce qui exposera le pays à des chocs de confiance de la part des investisseurs étrangers. 

     

    Réaction du ministre roumain des Finances 

     

    Dans une première réaction, le ministre roumain des Finances Tánczos Barna a déclaré que le changement de perspective de l’agence de notation montre que des mesures sont nécessaires pour réduire le déficit budgétaire, celles du vote d’un budget frugal et de la mise en place d’un État plus léger. « La Roumanie est toujours recommandée aux investisseurs comme un pays sûr. Les décisions prises par le gouvernement pour réduire le déficit budgétaire et renforcer la croissance économique doivent être mises en œuvre rapidement, sous la forme déjà convenue avec nos partenaires européens », a écrit le ministre sur sa page Facebook. Il a souligné que le budget de cette année, qui sera soumis à l’approbation du Parlement très prochainement, renforce cette approche de la gestion des deniers publics. Si l’évolution de l’économie devait confirmer les craintes des agences de notation et la perte de la note “stable”, cela augmenterait les coûts d’emprunt de la Roumanie.  

     

    Le gouvernement a déjà opéré un virage à 180° à la fin 2024

     

    Cependant, à la fin de l’année dernière, le nouveau gouvernement de coalition PSD – PNL – UDMR a adopté une ordonnance d’urgence reflétant la volonté de réduire drastiquement toutes les dépenses inutiles, en particulier dans les domaines de l’administration, du gouvernement central et des collectivités locales, afin de réduire les déficits. Le gouvernement a également gelé les salaires et les pensions, dont l’indexation aurait entraîné le budget sur une pente dangereuse. Ces mesures ont déjà déclenché une vague de mécontentement parmi certaines catégories de fonctionnaires, de sorte que le gouvernement de coalition sera mis à rude épreuve sur le plan social. De plus, 2025 est aussi, par la force des choses, devenue une année électorale, tout comme l’a été 2024. En mai, les Roumains voteront à nouveau pour un nouveau président, après que la Cour constitutionnelle a annulé l’élection présidentielle de décembre dernier au motif que le processus électoral était entaché d’irrégularités.

  • Il faut réduire le déficit budgétaire

    Il faut réduire le déficit budgétaire

    La Roumanie termine l’année 2024 avec un déficit de 8,6 %, selon les données du ministère des Finances. Les experts soulignent que ce chiffre est énorme et qu’il figure parmi les plus élevés de l’UE. La croissance économique n’est pas robuste, car elle est la conséquence de grands déséquilibres, à la fois internes et externes. Dans ce contexte le gouvernement doit faire des efforts pour maintenir les dépenses sous un contrôle strict.

    Le déficit doit diminuer cette année, ce qui représente un véritable défi, affirme le ministre roumain des Finances Tánczos Barna. Et lui de déclarer que l’objectif pour 2025 serait la sobriété dans la gestion de l’argent public, étant donné que 2024 a été une année difficile pour la Roumanie, à tous points de vue.

    Tánczos Barna : « Ce fut une année électorale avec de nombreux scrutins, une année où les pensions de retraite ont été recalculées, les salaires augmentés dans plusieurs domaines et les investissements ont été soutenus avec des montants sans précédent. Je pense que c’est l’élément le plus important du budget 2024, même si l’année s’achève sur un déficit de 8,6 %. 2025 aura un déficit de 7 %. En effet, c’est un défi de maintenir les montants alloués aux investissements, et en même temps de payer les salaires et les pensions de retraites au niveau fixé en novembre 2024. Nous devons soutenir le système d’éducation, le système de santé, toutes les institutions publiques, pour combler ce déficit, mais en même temps, ce doit aussi être l’année où nous commençons à créer cet Etat équilibré, qui ne collecte pas d’impôts pour s’engraisser et embaucher encore plus personnes et fournir les mêmes services avec un plus grand nombre d’employés, à des coûts très élevés. »

     

    Des réductions des dépenses budgétaires

    Tánczos Barna a rappelé qu’en 2024, la Roumanie avait conclu un engagement de 7 ans avec la Commission européenne et qu’à la fin de cette période, elle devrait atteindre un déficit de 3 %. Il a également déclaré que, lors de l’élaboration du budget de l’Etat pour 2025, les autorités n’envisageaient pas d’augmenter la TVA ni de modifier l’impôt sur les salaires. Le ministre a mentionné que le projet de budget serait présenté à la coalition gouvernementale d’ici le 27 janvier, pour être adopté par le Parlement au cours de la première semaine de février.

    Rappelons que le gouvernement dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu a récemment approuvé une ordonnance d’urgence concernant certaines mesures fiscales et budgétaires dans le domaine des dépenses publiques, pour équilibrer le budget général pour 2025. Les mesures ont suscité le mécontentement du secteur privé, qui se plaint de l’imprévisibilité législative et des changements des lois fiscales du jour au lendemain. De leur côté, les syndicats préviennent que des manifestations suivront dans la période à venir et ont demandé à l’Avocat du Peuple de contester devant la Cour Constitutionnelle l’article qui prévoit le gel de l’indexation des pensions de retraite. Entrant en vigueur le 1er janvier, l’ordonnance prévoit également le gel des salaires, la suppression de certains avantages fiscaux et la restriction de certains autres avantages.

  • Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    La Commission européenne vient de réviser à la baisse ses estimations pour l’économie roumaine, et ces dernières sont largement inférieures aux précédentes. Au printemps dernier, Bruxelles tablait sur une croissance économique de 3,3 % cette année, suivie de 3,1 % en 2025. A titre de comparaison, la Commission européenne estime désormais que l’économie roumaine ne dépassera pas les 1,4 % ce croissance cette année, pour progresser légèrement jusqu’à 2,5 % l’année prochaine.

    Quelles sont les causes ?

    Comment expliquer une telle situation ? Le rapport de la Commission européenne fournit quelques explications. Pour commencer, tout au long de cette année, la production industrielle, le BTP, de secteur de l’IT et les transports n’ont fait que ralentir, sur toile de fond de la baisse de la demande extérieure de la part des principaux partenaires commerciaux de la Roumanie, de la croissance accélérée des salaires et des prix élevés de l’énergie. Dans le même temps, les ventes au détail ont connu une hausse considérable, à mesure que les revenus de la population ont augmenté. Néanmoins, cette consommation privée très dynamique a été contrecarrée principalement par la contribution négative des exportations à la croissance du PIB, alors que les investissements privés ont été plutôt modérés, à cause des incertitudes concernant les mesures fiscales annoncées par le gouvernement de Bucarest.

    Enfin, selon ces nouvelles estimations de la Commission européenne, le déficit budgétaire de la Roumanie ne fait que se creuser, pouvant atteindre les 8 % du PIB en 2024 et rester tout aussi élevé l’année prochaine, autour des 7,9 %. Cela, à la différence des estimations du printemps dernière, lorsque Bruxelles misait sur un déficit de 6,9 % du PIB pour la Roumanie en 2024 et de 7 % en 2025.

     

    Les dépenses gouvernementales responsables de la hausse

     

    Selon les experts communautaires, ce déficit tellement élevé témoigne d’une hausse extrêmement rapide des dépenses gouvernementales, notamment en raison de la majoration des salaires dans le système public, des dépenses en matière de biens et services, sans oublier les pensions de retraite. S’y ajoute un ralentissement des recettes budgétaires à cause d’une activité économique plus faible que prévu.

    Bruxelles souligne qu’il y a tout de même une bonne nouvelle : le taux d’inflation continuera à baisser en Roumanie, passant de 10 % en 2023, à environ 5,5 % en 2024. Et pourtant, la Commission européenne met en garde qu’il existe toujours une forte pression sur les prix, puisque la demande de la population a augmenté suite à la hausse des salaires.

    Malgré ce ralentissement de l’économie nationale, la recherche d’emploi reste importante, et le taux de chômage tournera autour des 5,5 % cette année et l’année prochaine. Une valeur similaire est prévue pour 2026, avec une estimation à 5,4 %.

    Quid de la dette roumaine ?

     

    Le rapport de la Commission européenne se penche aussi sur la dette publique de la Roumanie, qui devrait croître de 48,9 % du PIB en 2023 à près de 60 % du PIB en 2026.

    Précisons que ce rapport n’a pas pris en compte l’impact sur les recettes budgétaires ou les dépenses que pourraient avoir les potentielles mesures de réduction du déficit budgétaire envisagées par le gouvernement de Bucarest. Elles figurent d’ailleurs dans le plan fiscal et structurel sur le moyen terme, que la Roumanie a présenté à Bruxelles en octobre dernier.

    A ce stade, les mesures ne sont pas suffisamment détaillées, souligne le rapport. Elles pourraient quand même faire diminuer considérablement de déficit public par rapport à ces dernières prévisions, si elles sont conçues et mises en place de manière adéquate dans le cadre du budget d’Etat 2025.

    Précisons pour conclure que dans son plus récent rapport, le FMI avait lui aussi révisé à la baisse ses estimations pour la croissance économique roumaine, qui passerait de 2,8 % comme prévu en avril, à 1,9 % . (trad. Valentina Beleavski)

  • 14.11.2024 (mise à jour)

    14.11.2024 (mise à jour)

    Economie – Selon les données publiées ce jeudi par l’Institut national des statistiques, le produit intérieur brut de la Roumanie est resté inchangé au troisième trimestre de cette année par rapport au précédent, alors qu’il a baissé de 0,2% par rapport au même trimestre de 2023. Dans son dernier rapport « Perspectives de l’économie mondiale », publié récemment, le Fonds monétaire international a révisé à la baisse ses estimations pour la progression de l’économie roumaine cette année, passant de 2,8 % prévu en avril, à 1,9% aujourd’hui. À Bucarest, en septembre, la Commission nationale pour la stratégie et la prévision (CNSP) a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique pour cette année, les ramenant à 2,8 % contre 3,4 % précédemment.

     

    Salaires – La loi portant le salaire minimum à la moitié du salaire moyen du pays a été promulguée à Bucarest. Elle devrait entrer en vigueur le premier jour de l’année prochaine. Les augmentations se feront selon une formule basée sur des indicateurs économiques clairs et, dans un premier temps, le salaire minimum brut sera de 4050 lei (environ 800 euros), conformément à un accord entre le gouvernement, les syndicats et les travailleurs. Il s’agit d’une augmentation comprise entre 47 % et 52 % du salaire brut moyen national, selon une formule calculée par des spécialistes du ministère du Travail, sur la base de critères tels que le pouvoir d’achat, le taux de croissance des salaires et la productivité nationale du travail. 1,8 million de personnes bénéficieraient de ces augmentations de salaire.

     

    Moldova – La nouvelle Constitution de la République de Moldova, amendée suite au  référendum du 20 octobre dernier, a été publiée ce mercredi au Journal officiel de Chisinau. Dans sa nouvelle version, la Loi fondamentale de la République de Moldova stipule que l’intégration à l’Union européenne reste un objectif stratégique du pays, que la voie européenne est irréversible et que l’identité du peuple moldave est européenne, a diffusé Radio Chisinau. Le référendum du 20 octobre a été adopté avec une majorité fragile, puisque seuls 50,38% des électeurs ont voté en faveur de la modification de la Constitution pour permettre à la République de Moldova d’adhérer à l’UE, alors que 11 400 Moldaves se sont exprimés contre.

     

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis effectuera une visite officielle en Allemagne de vendredi à lundi, à l’invitation de son homologue Frank-Walter Steinmeier. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, le programme de la visite comprend des entretiens officiels entre les deux chefs d’État et des rencontres avec le chancelier Olaf Scholz et le président du Bundestag (la chambre basse du parlement à Berlin), Barbel Bas. Dimanche, Klaus Iohannis prononcera un discours au Bundestag lors d’une cérémonie solennelle consacrée à la Journée de commémoration des victimes de la guerre et de la dictature. Selon les statistiques officielles, l’Allemagne est le principal partenaire commercial de la Roumanie et le deuxième investisseur dans l’économie roumaine. Les deux pays sont des alliés de l’OTAN et des partenaires de l’UE. Issu de la communauté saxonne de Roumanie, M Iohannis doit achever le mois prochain son second mandat présidentiel. Les élections présidentielles sont prévues pour le 24 novembre dans le cas du premier tour et pour le 8 décembre dans le cas du tour décisif. Entre les deux, les Roumains sont appelés aux urnes pour élire leurs Sénateurs et Députés le 1er décembre, jour de la fête nationale.

     

    Ukraine – L’Union européenne a annoncé jeudi avoir, pour la première fois, financé l’achat conjoint d’armes par les 27, dont la plupart en faveur de l’Ukraine. L’UE avait déjà financé des achats d’armes pour aider Kiev, mais en dehors de son budget, grâce à un instrument financier ad hoc. Au total, 300 millions d’euros ont été investis pour aider une vingtaine d’États membres à acheter des équipements en matière de défense anti-aérienne, de véhicules blindés et de munitions, dont la plupart iront à l’Ukraine en guerre.

     

    Avertissement – Le ministère roumain  des Affaires Etrangères avertit les citoyens roumains qui voyagent ou transitent la Norvège que le royaume a décidé de prolonger les contrôles aux frontières intérieures jusqu’au 1 décembre. Les Roumains peuvent demander l’aide de l’Ambassade roumaine sur place qui dirigera par la suite leurs appels vers le Centre de contact et de support pour les citoyens roumains de l’étranger. Un numéro d’urgence est également offert et des informations sur mises en ligne sur les sites oslo.mae.ro et www.mae.ro.

     

    Inondations – Les inondations ayant dévasté le sud-est de l’Espagne le 29 octobre ont tué 216 personnes, dont au moins 26 étrangers de 11 nationalités différentes, parmi lesquels 9 Roumains, selon un bilan officiel rendu public jeudi par l’AFP. Une nouvelle alerte rouge aux pluies abondantes a visé ces jours –ci les régions espagnoles de Valence et de Malaga où plus de 4000 personnes ont été évacuées.

     

    Tennis – L’équipe féminine de tennis de Roumanie s’est inclinée devant celle du Japon, lors de la première manche de la phase finale de la Billie Jean King Cup 2024 de Malaga, en Espagne. Après la victoire d’Ana Bogdan face à Nao Hibino, Jacqueline Cristian a perdu face à Ena Shibahara, Dans le concours de double dames, Monica Niculescu et Gabriela Ruse ont été battues par le duo nippon, Shuko Aoyama/ Eri Hozumi. La Roumanie s’est qualifiée en première dans la phase finale de Billie Jean King Cup.

     

    Météo – Le temps demeure morose en Roumanie, avec un ciel nuageux dans le centre et le nord du territoire et des pluies éparses dans le sud-est, le sud, le nord-est et le centre. La neige tombera en altitude et la vitesse du vent atteindra les 70km/h sur les sommets des Carpates méridionales. Les températures maximales iront vendredi d’1 à 10 degrés et celles minimales de -4 à 2 degrés.

  • Du déficit budgétaire au salaire minimum européen

    Du déficit budgétaire au salaire minimum européen

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’économie roumaine cette année, les ramenant à 1,9 %, contre 2,8 % en avril, dans son dernier rapport publié. L’inflation annuelle moyenne devrait atteindre 5,3 % à la fin de 2024 et 3,6 % l’année prochaine, tandis que le chômage devrait se maintenir à 5,6 % et tomber à 5,4 % en 2025. Le déficit commercial actuel du pays est estimé à 7,5 % de son PIB, et devrait passer à 7 % l’année prochaine.

     

    La situation dans l’UE

    Presque en même temps que les prévisions du FMI, l’Office européen des statistiques (Eurostat) a publié des données montrant que le déficit public dans l’Union européenne est passé de 3,2 % du PIB en 2022 à 3,5 % en 2023, les niveaux les plus élevés ayant été enregistrés l’année dernière en Italie (moins 7,2 %), en Hongrie (moins 6,7 %) et en Roumanie (moins 6,5 %). Dans le cas de la Roumanie, les données d’Eurostat montrent que le déficit public est passé de plus de 88 milliards de lei en 2022 à près de 105 milliards de lei l’année dernière (plus de 20 milliards d’euros). Ceci, alors que les dépenses publiques ont chuté, passant de 40,4 % du PIB en 2022 à 40,3 % l’année dernière. Idem pour les recettes de l’Etat qui ont chuté de 34 % à 33,7 %.

     

    Les estimations encourageantes de Standard & Poor’s

    Récemment, l’agence de notation financière internationale Standard & Poor’s a reconfirmé la bonne note de la dette publique de la Roumanie et ses perspectives stables. Une note qui pourrait toutefois être abaissée si le déficit continuait de dépasser les prévisions et si d’autres déséquilibres persistaient, tels qu’une inflation galopante ou une balance commerciale déficitaire. Standard & Poor’s prévoit également que les dépenses préélectorales actuelles, ponctuées par des augmentations des pensions de retraite et des salaires dans le secteur public, porteront le déficit de la Roumanie à 7,3 % cette année.

     

    Une mesure de consolation : revalorisation régulière des salaires

    Les statistiques macroéconomiques n’impressionnant guère de nombreux Roumains, toujours pauvres et dont le pouvoir d’achat a été dramatiquement érodé par l’inflation galopante de ces dernières années, les politiques ont décidé de leur offrir une mesure de consolation. Un peu plus d’un mois avant les élections présidentielles et législatives, la Chambre des députés de Bucarest a adopté, en tant qu’organe décisionnel, le projet de loi sur un salaire minimum adéquat. La loi transpose une directive européenne visant à améliorer les conditions de travail et de vie des salariés. Le document prévoit que le salaire minimum brut de base garanti soit fixé annuellement, actualisé périodiquement, après consultation des organisations syndicales et patronales représentatives au niveau national, et qu’il tienne compte du coût de la vie et des indicateurs économiques et sociaux. Le salaire minimum brut serait fixé entre 47 et 52 % du salaire moyen de l’économie.

  • La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    Premier collectif budgétaire de l’année 2024

     

    Cette semaine, le gouvernement roumain a opéré le premier collectif budgétaire de cette année. Malgré une révision des estimations de la croissance économique à la baisse, de 2,8% et un déficit budgétaire supérieur aux estimations initiales, de 6,9%. Le rectificatif a été positif, c’est à dire que plusieurs ministères se sont vus allouer des fonds supplémentaires. Il s’agit des ministères des Finances, des Transports, de la Santé et de l’Education alors que les budgets des ministères de l’Economie et du Développement ont baissé. Le budget rectificatif repose sur une croissance des recettes au budget d’Etat mais aussi sur des investissements notables. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu assure que le déficit déjà trop élevé et jugé inquiétant par les spécialistes peut être facilement supporté par l’économie. Il a fourni l’exemple des économies les plus robustes de l’Union, l’Allemagne et la France qui ne cessent de privilégier les investissements, malgré la hausse du déficit. Aux dires de Marcel Ciolacu, grâce aux investissements, chaque euro que dépense l’Etat produira huit autres au budget public. Le ministre des Finances, Marcel Boloş, a rappelé que le budget 2024 avait été conçu pour financer les investissements essentiels dans l’infrastructure, les grands projets stratégiques et l’amélioration des services publics dont bénéficient les Roumains. Le responsable de Bucarest a rejeté les rumeurs selon lesquelles la Roumaine compte renoncer l’année prochaine au taux unique d’impôt pour passer à l’impôt progressif, afin de combler les déficits du budget.

     

    Des prévisions moins optimistes pour l’économie roumaine

     

    La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a significativement revu à la baisse ses prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine en 2024. Selon les dernières prévisions de la BERD publiées jeudi, le PIB de la Roumanie devrait enregistrer une croissance de 1,4 % cette année, en baisse par rapport à l’estimation de 3,2 % avancée en mai. En 2025, l’institution table sur une  croissance de 2,6 % pour la Roumanie, contre les 3,4 % prévus en mai. En Bulgarie et en Roumanie, l’augmentation du salaire minimum a stimulé la demande, mais a entraîné une augmentation du déficit commercial et a multiplié les pressions inflationnistes, selon le même rapport. Plus encore, en Roumanie, le secteur IT a considérablement ralenti, comme c’est le cas d’ailleurs partout dans le monde, alors que la production industrielle a stagné. En revanche, la croissance économique de la Roumanie est toujours soutenue par les investissements dans l’infrastructure. D’autre part, l’institution rappelle que les dernières estimations du Conseil Fiscal de Bucarest montrent une hausse du déficit budgétaire à 8 % du PIB en 2024. Pour rappel, le Fonds Monétaire International (FMI) a également revu à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine cette année, de 3,8 % en octobre 2023 à 2,8 %, selon le rapport « World Economic Outlook » publié en avril dernier.

     

    Participation roumaine à l’Assemblée générale de l’ONU

     

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé en milieu de semaine à la  79e Assemblée générale de l’ONU. « Quelque instable que soit le monde aujourd’hui, la réponse à ses problèmes sera toujours à retrouver dans une coopération et une solidarité renforcées. La Roumanie soutiendra toujours l’ordre mondial international avec l’ONU dans son centre», a déclaré le chef de l’Etat roumain. La guerre que la Russie mené contre l’Ukraine a déclenché la crise sécuritaire la plus importante dans l’histoire récente de l’Europe, transgressant le droit international et produisant des conséquences au delà du continent. L’Ukraine a besoin du soutien de tous les Etats membres de l’ONU déterminés à respecter le droit international et la Charte de l’ONU, a encore déclaré Klaus Iohannis. La Roumanie soutient entièrement la proposition de paix de Volodymyr Zelensky. C’est la seule approche possible pour une paix juste et durable, conforme à la charte de l’ONU et au droit international, a fait savoir Klaus Iohannis à la tribune de l’ONU. A lui de préciser qu’il n’y a pas d’alternative viable à l’Organisation des Nations Unies et que les principes sur lesquelles celle-ci a été construite demeures valables. Nos efforts visent désormais la poursuite de la réforme de l’ONU pour que celle-ci puisse être capable de gérer les problèmes actuels et de l’avenir.

     
    Des fonds américains pour doter l’armée roumaine

     

    La Roumanie a signé mercredi un accord de prêt avec les Etats-Unis dont la valeur approche un milliard de dollars. L’argent est destiné à moderniser l’Armée roumaine et permettra notamment de consolider sa capacité de défense, en la dotant de technique de dernière génération et en développant l’industrie nationale de la défense, comme l’a expliqué le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qui a participé à la cérémonie de la signature de l’accord. A son tour, l’Ambassadrice américaine à Bucarest, Kathleen Kavalec, a précisé que cet accord de crédit témoignait de la force et de la résilience du partenariat bilatéral roumano-américain, et de l’engagement commun d’assurer la paix, la stabilité et la sécurité dans la région. En offrant des financements américains, Washington se propose d’aider la Roumanie a rester au premier plan de l’innovation et de la dotation militaire pour une longue période à venir, ce qui renforcer en égale mesures les relations économiques bilatérales, a encore souligné l’Ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie.

     

    Un bon début pour FSCB dans la Ligue Europa de foot

     

    De retour dans les compétitions continentales, l’équipe du club FCSB (Bucarest) a fait une belle figure dans son match de début et a vaincu les Lettons de RFS sur le score de 4 buts à 1, jeudi soir, sur l’Arène nationale de Bucarest, dans la première étape du nouveau format de la Ligue Europa de football. Au total, les Roumains ont 8 matchs à jouer dans leur groupe. Parmi leurs principaux adversaires mentionnons les Ecossais de Rangers, les Anglais de Manchester United et les Grecs de PAOK Salonique et d’Olympiacos Pirée ou encore les Allemands de Hoffenheim. L’équipe de Bucarest et la seule à représenter la Roumanie dans les compétitions européennes.

  • La semaine du 8 au 14 avril 2024

    La semaine du 8 au 14 avril 2024

    OTAN- 20 de ans

    La Roumanie considère nécessaire que tous les pays du Flanc oriental de l’UE et de l’OTAN, entre la mer Baltique et la mer Noire, soient connectés par voie routière et ferroviaire. C’est ce que le chef de l’Etat roumain a précisé jeudi, à Vilnius, lors du sommet de l’Initiative des Trois mers. A la veille, à l’occasion de la conférence « Roumanie-OTAN- 20 ans » organisée par le ministère de la Défense de Bucarest, Klaus Iohannis avait précisé qua dans l’actuel contexte provoqué par la guerre en Ukraine, la Roumanie voyait renforcer son rôle de pilier de sécurité et de stabilité dans la région. Et le président roumain de mettre en avant la nécessité que le pays intensifie ses efforts pour multiplier ses réserves militaires, revitaliser l’industrie de l’armement et moderniser son infrastructure de transport. Klaus Iohannis:

    « La protection des citoyens est l’une des obligations fondamentales de l’Etat roumain. Or, en l’absence d’une armée modernisée, la Roumanie ne peut pas garantir la sécurité de son peuple. Depuis 2023, elle a fait passer le budget de la défense nationale de 2 à 2,5%. Cette hausse lui permet de mieux doter son armée, de mieux former ses militaires pour les rendre plus performants et d’accroître le niveau d’interopérabilité des forces alliées. »

    A son tour, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a déclaré que par son adhésion à l’OTAN, la Roumanie a réintégré la communauté de valeurs et de principes démocratiques occidentaux. Marcel Ciolacu :

    « De nos jours, la Roumanie est ancrée définitivement au sein de la communauté euroatlantique et représente elle aussi, une ancre stratégique que l’OTAN a jetée sur son Flanc Est. Notre pays est un allié mature et crédible, doté d’une attitude proactive et de la capacité d’agir d’une manière soutenue afin de répondre à ses propres objectifs, tout en protégeant les valeurs alliées ».

    La réunion de Bucarest s’est déroulée en présence des responsables de la défense des pays alliés, des chefs d’Etat-major ou des ambassadeurs des pays membres de l’OTAN.

     

    Qui se porte candidat au Parlement européen ?

    15 partis et alliances électorales et sept indépendants ont enregistré leurs candidatures pour les élections européennes prévues le 9 juin. Les listes ont été rendues publiques jeudi, sur le site du Bureau central électoral. Y figurent l’alliance PSD-PNL, le parti ultranationaliste AUR, l’Alliance de la Droite unie formée par l’USR, le PMP et la Force de droite), l’Alliance la Roumanie socialiste, le Parti SOS Roumanie, le Parti de l’Alternative de la Droite, le Parti Reper et l’UDMR. Plusieurs europarlementaires essayent de briguer un nouveau mandat, tandis que de nouvelles candidatures figurent sur les listes. La liste définitive sera annoncée le 29 avril. Selon un eurobaromètre de la Commission Européenne, plus de 50% des Roumains, à savoir 53%, affirment se présenter le plus probablement, aux urnes, 10% considère comme assez improbable leur participation au suffrage et 10% très improbable.

     

    Des discussions sur l’énergie

    La Roumanie a une histoire à succès quand il s’agit de l’énergie nucléaire et la Centrale de Cernavoda est l’une des centrales les plus puissantes et les plus sûres  du monde. C’est ce qu’a affirmé le chef de l’Agence internationale de l’Energie atomique, Rafael Grossi, en visite à Bucarest. Lors des entrevues qu’il a eues avec les autorités roumaines, le responsable international a mis en avant le haut niveau du développement du secteur de l’énergie nucléaire en Roumanie suite aux investissements dans la centrale de Cernavoda et dans les petits réacteurs modulaires. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans les efforts de Bucarest d’acquérir l’autonomie énergétique et de réduire les factures des consommateurs. Aux dires du ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, à partir du mois de mai, les tarifs énergétiques pourraient baisser, notamment ceux du gaz et de l’électricité. Cette semaine encore, la Chambre des députés a adopté en tant que chambre décisionnelle, un projet avancé par le gouvernement qui établit le cadre légal pour le développement des investissements dans le domaine de l’énergie éolienne offshore en mer Noire. « C’est un projet extrêmement complexe qui nous permettra d’obtenir d’ici 2032, les premiers Mégawatts d’électricité produits en mer Noire » a affirmé le ministre Burduja.

     

    Le déficit commercial, le PIB et l’inflation en Roumanie

    Le déficit commercial de la Roumanie durant les deux premiers mois de l’année en cours a dépassé les 4 milliards d’euros, en connaissant une chute de 230 millions d’euros par rapport à la même période de 2023. Selon l’Institut national de la Statistique, en janvier et février derniers, le niveau des exportations s’est monté à 15 milliards d’euros et celui des importations à 19 milliards d’euros. La part la plus importante  dans le total des échanges commerciaux est revenue aux automobiles, aux véhicules de transport et aux produits manufacturés. Selon l’INS, en 2023, le PIB du pays a fait un bond de 21% par rapport à l’année d’avant. Cette hausse est due notamment à l’agriculture, à l’industrie du BTT et au commerce. En revanche, l’industrie a eu une évolution négative dans l’évolution du PIB, en raison d’un volume d’activité plus réduit. Par ailleurs, le taux annuel d’inflation est passé de 7,2% en février à 6,6% en mars. Il s’agit de la deuxième chute consécutive. L’Institut national de la Statistique précise que les majorations de prix les plus significatives ont été enregistrées par les produits alimentaires et non alimentaires et les services.