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  • Pădurea Craiului – destination d’écotourisme

    Pădurea Craiului – destination d’écotourisme

    Nous découvrirons là des paysages pittoresques, une cuisine délicieuse et des gens qui savent offrir des expériences inoubliables à tous les touristes. Loffre comprend des sentiers touristiques et thématiques, des grottes aménagées, des randonnées, des sentiers descalade faciles et des visites chez des artisans. Les plus audacieux peuvent sessayer au rafting, à la via ferrata, à lescalade ou à la tyrolienne. Nous apprendrons aujourdhui quels sont les sites les plus visités de Pădurea Craiului, avec Paul Iacobaş, responsable de cette destination écotouristique.



    « Pădurea Craiului est située dans le nord-ouest des Monts Apuseni, dans la partie occidentale de la Roumanie. Ce nest pas une zone très haute, elle a environ 600-800 mètres daltitude, mais là nous retrouvons un des éléments assez rares en Roumanie : le karst. Vous verrez donc des grottes, des gorges, des défilés, des plateaux karstiques. Tout ce karst boisé est un des éléments qui rendent Pădurea Craiului un peu différente des autres régions du pays. »



    Cest une zone qui a beaucoup de choses à offrir du point de vue touristique, en particulier pour ceux qui souhaitent des programmes daventure dans la nature, explique Paul Iacobaş, responsable de la destination décotourisme Pădurea Craiului :



    « Nous pouvons dire que ces dernières années, la région sest beaucoup profilée, dune part, comme destination daventure non seulement pour les professionnels, mais aussi pour ceux qui passent beaucoup de temps assis derrière un ordinateur et qui souhaitent mettre un peu de couleur dans leur vie. Dautre part, cest une destination intéressante pour les familles avec enfants et les personnes âgées, qui viennent ici pour différentes activités adaptées à leur âge. Si nous pensons à ceux qui viennent pour laventure, je crois bien que Pădurea Craiului peut être appelée le paradis de ces activités en Roumanie. Sur une zone relativement petite, nous avons presque la plus grande diversité dexpériences de ce type du pays. Nous nous référons, tout dabord, à la visite des grottes touristiques, au spéléo tourisme dans des grottes non aménagées, nous pensons aux pistes cyclables, à la via ferrata, aux sentiers de randonnée, aux parcours de rafting et, dernièrement, nous avons également développé quelques itinéraires de course en montagne. Pratiquement, à Pădurea Craiului, vous pouvez vivre toutes ces expériences. »



    La zone est riche en sites touristiques et attractions culturelles. Voici deux dentre elles, recommandées par Paul Iacobaş.



    « La Grotte de Meziad est bien connue du grand public en Roumanie ; elle a bénéficié ces dernières années dun nouvel aménagement et dune mise en valeur de son intérieur par des moyens modernes. Pour ce qui est des attractions culturelles, je mentionnerais les églises en bois. Même si elles ne sont pas aussi connues que celles du Maramureş, elles sont au moins aussi anciennes et intéressantes. »



    Si vous vous intéressez à lartisanat, il faut savoir que dans cette destination écotouristique, vous trouverez de nombreux artisans. Paul Iacobaş, responsable de la destination d’écotourisme Pădurea Craiului, nous en dit davantage :



    « Il y a la poterie blanche de Vadu Crişului. Cest une céramique très rare sur le continent européen. On dit quil nexiste quun ou deux endroits au monde où il y a cette céramique sans oxydes de fer, qui lui confère son aspect spécifique, proche de la porcelaine. Dans la région de Bihor et de Pădurea Craiului, il y a aussi lartisanat du violon à pavillon. Cest un violon auquel est attaché un dispositif damplification du son. Ainsi, le son du violon devient très métallique et aigu. Cest lun des instruments à retrouver lors de tous les événements communautaires ici – de la naissance et du baptême jusquau mariage et même à lenterrement. Nous avons ici un autre métier moins connu : la peinture sur œufs. Ils ne sont pas comme les œufs peints de Bucovine, cest une technique spécifique à Pădurea Craiului. »



    Paul Iacobaş, responsable de la destination écotouristique de Pădurea Craiului, dit que la pandémie de Covid-19 na pas affecté les plans de lorganisation quil représente.



    « Pădurea Craiului fait partie du réseau national des destinations écotouristiques. Nous avons un autre projet, qui vise à développer davantage linfrastructure de visite. Nous travaillerons à laménagement de pistes cyclables dédiées principalement aux familles avec enfants. Ce seront des itinéraires plus faciles. Nous travaillons également à lélaboration dun calendrier dévénements responsables à légard de lenvironnement et des communautés locales. Nous prévoyons aussi un itinéraire de via ferrata. Ce sera un parcours qui ne sera pas adapté seulement aux habitués des sommets et à ce type ditinéraire. Il aura une partie adaptée même pour les familles avec enfants. Ainsi, tout le monde pourra profiter de cette expérience. »



    Cette année, en raison des restrictions de voyage, Pădurea Craiului a eu moins de touristes que dhabitude, mais les opinions de ceux qui ont visité la région au cours des années précédentes ne se sont pas laissé attendre. Paul Iacobaş précise :



    « La plupart de ceux qui sont venus visiter cet endroit ont été ravis quil ne soit pas bondé, car cest encore une zone peu connue non seulement par les touristes étrangers, mais même par les touristes roumains. Ils sont enchantés que la nature et larchitecture des bâtiments soient préservées comme avant. Cest un endroit idéal pour un séjour dun jour ou deux, mais aussi pour un séjour dune semaine. »



    A Pădurea Craiului, vous trouverez la grotte la plus longue de Roumanie : la Grotte du Vent, avec une longueur supérieure à 47 km. Et pas en dernier lieu, vous pourrez même participer à des pratiques agricoles traditionnelles telles que le fauchage, la cueillette des fruits et lélevage. Sur le site padureacraiului.ro vous pouvez consulter à la fois loffre complète dactivités, mais également trouver dautres attractions intéressantes, en vue dun séjour inoubliable.


    (Trad.: Ligia)

  • Paul Jamet (France) – Quelle est la place du vélo en Roumanie ?

    Paul Jamet (France) – Quelle est la place du vélo en Roumanie ?

    Le croiriez-vous ? Si la Roumanie est un grand producteur de vélos (eh oui, c’est bien ce que j’ai dit), très peu l’utilisent couramment, soit 2-3% à peine. Les fabriques roumaines produisent environ 1 million de bicyclettes par an, dont la plupart sont exportées. Et une production de 300 millions d’euros par an sur le marché des composantes pour vélos hisse la Roumanie en deuxième position dans l’Union européenne.

    Les Roumains achètent environ 400.000 vélos par an, surtout pour les loisirs ; la moitié sont de fabrication autochtone. Comment la choisissent-ils ? Le critère déterminant, c’est le prix. Nos compatriotes sont d’accord de débourser en moyenne 150 euros pour avoir un vélo ; comparez avec 900 euros en moyenne pour un Néerlandais, très friands de ce moyen de transport. L’infrastructure qui n’est pas des meilleures, avec très peu de pistes cyclables même dans les grandes villes, fait que les gens ne se pressent pas pour opter pour ce moyen de transport. Eh oui, en fait, 28% des Roumains utilisent leur véhicule personnel pour aller au travail, 18-17% prennent le métro et respectivement le bus, pour éviter les transports publics, 15% vont à pied, 13% enfourchent le vélo, 5% prennent le tram et 4% choisissent d’autres moyens de transport.

    Selon une enquête réalisée par la publication roumaine Wall Street, 90% souhaiteraient une piste cyclable jusqu’à leur travail et des aires de parking gardé pour les vélos. Si cela existait, ce serait de nature à favoriser le choix de ce moyen de transport par plusieurs, selon les sujets questionnés. 63% d’entre eux n’ont jamais utilisé des vélos en libre service, seuls 7% les utilisent couramment. 58% déclarent qu’ils iraient volontiers à bicyclette si des vélos en libre service étaient proposés à proximité de leurs logements ou du métro.

    Avec 160 km de pistes cyclables dont seulement 26 (d’autres disent 7 km !) dignes de ce nom, Bucarest est loin d’exceller à ce chapitre, et la pollution à cause du trafic routier est très élevée. La capitale roumaine est suffoquée de voitures, et la plupart des gens utilisent leur véhicule pour une seule personne. Le covoiturage fait à peine ses débuts par ici. Dans ce contexte, la municipalité a offert des milliers de vouchers de 500 lei pour l’achat de vélos, vélos électriques, trottinettes électriques et de dispositifs genre Segway et accessoires, dont 25.000 en janvier dernier. Par ce projet, la Mairie de la capitale se propose d’encourager les citoyens à adopter un style de vie sain, à utiliser les moyens de transport alternatifs, ce qui entraîne des effets bénéfiques sur le désencombrement du trafic et la réduction du taux de pollution.

    Par contre, le vélo est très utilisé dans l’ouest de la Roumanie, où il fait partie de la vie quotidienne, et cela n’a pas changé depuis quarante ans. Ainsi, en 2016, Timişoara disposait de 35 km de pistes cyclables, Braşov de 30, tandis que Sibiu (centre) était champion avec 70. Encore faut-il voir quelle est la qualité de ces pistes, dont certaines à Bucarest ont été fermées par la Police parce qu’elles mettaient en danger la vie des usagers. Pour ce qui est du respect des cyclistes par les automobilistes, les premiers s’en plaignent, donc là encore, il y a moyen de faire mieux. M Jamet, merci pour votre question, et à bientôt !

  • A la une de la presse roumaine – 06.10.2015

    A la une de la presse roumaine – 06.10.2015

    Pas de sujet fédérateur dans la presse nationale ce matin. Les journaux parlent de la récupération des créances, de la destruction involontaire d’un site archéologique, de la situation des pistes cyclables de Bucarest et enfin de l’état précaire de l’armée roumaine.