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  • Vacances dans le département de Constanţa

    Vacances dans le département de Constanţa

    Destination privilégiée des vacanciers roumains en été, le département de Constanţa, au bord de la mer Noire, cache plus de trésors que ses longues plages de sable fin, ses hôtels quatre étoiles et ses parcs de loisirs. S’y ajoutent des vestiges historiques, des trajets thématiques, tout comme une riche diversité culturelle et gastronomique. Le Conseil départemental de Constanţa propose aux touristes six itinéraires culturels et touristiques avec pour point de départ cette ville-port à la mer Noire. A vous de choisir, en fonction de vos préférences, entre la route historique, religieuse, celles des musées, du vin, des cités historiques ou encore du patrimoine culturel immatériel. Mihai Lupu, à la tête du Conseil départemental de Constanţa, nous parle des choses à faire une fois sur place :« La ville de Constanţa figure parmi les plus anciennes du monde, non seulement de Roumanie. C’est un endroit riche en vestiges archéologiques et en musées : le Musée d’histoire, d’art traditionnel, d’art contemporain disposant d’une des collections les plus importantes de Roumanie. Je recommande également une visite au Delphinarium, au Planétarium et à l’Aquarium, des incontournables pour les familles avec des enfants. Si on veut découvrir la région, on pourrait choisir n’importe quelle route en direction du delta du Danube ou des anciennes cités de Histria, Capidava ou Ulmetum. »

    Cela fait plus de 5 ans que Diana Slav offre ses services de guide aux touristes qui souhaitent découvrir les coups de cœur de la ville de Constanţa et des alentours. Voilà ce qu’elle nous propose :« A part le Casino, véritable effigie de la ville, actuellement en pleine restauration, je vous suggérerais de visiter le Musée de la Marine, unique en Roumanie et très accessible. Des audio-guides en plusieurs langues vous seront proposés dès l’entrée. Après la visite de ce musée, vous pourriez rejoindre à pied la Place Ovidiu où se trouve le Musée d’histoire, et notamment l’Edifice romain à mosaïque. Une occasion de découvrir des thermes romains dont l’existence reste plutôt méconnue au grand public et les 650 mètres carrés de mosaïque particulièrement bien conservée. »

    En 2013, un financement européen a permis à l’administration locale d’entamer des travaux de rénovation dans tout le centre historique de la ville. A l’heure où l’on parle, le chantier est presque achevé. Il ne reste que des détails visant notamment les façades. Suite à tous ces travaux, la ville s’est dotée d’un nombre accru d’espaces de logement à l’intention des vacanciers qui visitent la région. Une région qui, comme on l’a déjà dit, s’impose par son pluriculturalisme. Turcs, Tatars, Grecs, Arméniens ou Juifs, autant de communautés ethniques qui vivent en paix depuis la nuit des temps. Et là où il est question de pluriculturalisme, il est question aussi de diversité gastronomique. De quoi faire le bonheur des touristes. Diana Slav :« La région s’enorgueillit d’avoir plusieurs restaurants à spécifique. Du point de vue culturel et religieux, la ville de Constanţa renferme dans la partie piétonne de son centre-ville une sorte d’octogone confessionnel. On a huit lieux de culte appartenant à différentes religions, que l’on pourrait découvrir lors d’une balade à pied d’une heure et demie. »

    Une fois sur Constanţa, une idée serait de faire en sorte de découvrir aussi la région dans son ensemble, nous conseille Diana Slav :« Récemment, ce sont les balades à vélo ou à moto qui prennent le dessus. Les touristes se voient offrir la possibilité de louer des scooters, ce qui leur permettrait de découvrir tranquillement et facilement toute la région. On m’a déjà demandé d’imaginer des visites censées mêler histoire, culture et gastronomie. Par exemple, si on se dirige vers la frontière bulgare, on pourrait s’arrêter visiter la cité d’Adamclisi, très bien conservée. Une fois sur place, les gens se contentent à tort d’admirer seulement le monument, en ignorant les ruines de l’ancienne cité. Pas très loin, on a la Grotte de Saint André et le Monastère de Dervent. Des endroits qui feront la joie de tous ceux intéressés à découvrir les débuts du christianisme. Après, la région regorge de caves à vin. On a répertorié une vingtaine de petites caves-boutiques où l’on privilégie la qualité, pas forcément la quantité. Chacune de ces caves nous invite à connaître son histoire, car on a compris qu’une simple dégustation de vin ne suffit pas pour conquérir le touriste, si le verre ne s’accompagne pas d’une belle histoire. »

    Au bord de la Mer Noire, la ville de Mangalia est connue aussi bien pour sa plage de sable fin que pour ses attractions culturelles et historiques, notamment la Mosquée Esmahan Sultan et son cimetière. Couvrant une superficie de 5 000 mètres carrés, cet ensemble est considéré par les spécialistes comme l’un des monuments d’architecture les plus beaux de Roumanie, grâce au mélange des styles turc et grec, avec de légères influences mauresques. La mosquée figure parmi les objectifs à découvrir lors du tour des vestiges historiques de la région, affirme notre guide, Diana Slav :« Après Constanţa, on pourrait se diriger vers Babadag pour admirer la deuxième mosquée la plus ancienne de Roumanie, datant de 1610. En empruntant la route qui descend vers Adamclisi, on arrivera à Mangalia pour visiter, si l’on veut, sa mosquée construite en 1590. Ensuite, on pourrait faire le tour de Histria, la plus ancienne cité antique de Roumanie et, quelques kilomètres plus loin, on a la Cité médiévale d’Enisala. Tout cela se trouve dans le département de Constanţa. Si on veut aller plus loin, dans le département voisin de Tulcea, on aura encore plus de possibilités de visites. La plupart des touristes se disent impressionnés par le pluriculturalisme de la région et par les plages dont le sable fin les surprend. Ils s’attendent d’habitude à découvrir de petites plages de galets comme on en trouve dans l’ouest de l’Europe. Or, avec nos plages vastes dont la surface a été encore agrandie cette dernière année, ils sont vraiment surpris. En plus, les hôtels et les structures d’hébergement sont de plus en plus divers, et proposent aux vacanciers des expériences personnalisées. On assiste à un marché touristique local en plein mûrissement. »

    Madame, Monsieur, ceci étant, il ne vous reste qu’à boucler vos valises, à lire attentivement les conditions d’entrée en Roumanie et à choisir Constanţa comme destination de vos prochaines vacances. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021

    Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021


    Bucarest fond sous la canicule, et cea ne fait que commencer. En fin de semaine, la ville est désertée de ses habitants qui vont se rafraîchir, notamment au bord de la mer Noire. Ainsi, la semaine dernière, 150 000 touristes avaient investi la côte roumaine, un record pour cet été. D’ailleurs, c’est la saison des vacances ; d’autres, et j’en fais partie, ont choisi de faire un tour en Roumanie. Un tour de 2 000 km en 9 jours, qui a été très apprécié par ceux qui ont vu les photos ou qui connaissent déjà les endroits. Je me propose de vous le raconter pour vous donner des idées de voyage, vu que nous l’avons imaginé aussi pour un membre de la famille qui est étranger.



    Partis de Bucarest, nous avons rejoint Dunavăţu de Jos, une commune du delta du Danube, dans le département de Tulcea (sud-est). En chemin, vous pouvez également visiter la ville-port de Constanţa, Mamaia, la perle de la côte roumaine de la mer Noire, et l’ancienne cité de Histria, fondée par les colons grecs au 6e s. avt. J.-C. Cette dernière est aussi la ville la plus ancienne attestée sur le territoire de la Roumanie. Sachez que la Dobroudja est, à cette époque, pleine de champs de tournesol d’une très grande beauté ; nous nous sommes arrêtés pour faire un nombre impressionnant de photos. Le delta nous a accueillis avec une météo très agréable, ce qui nous a permis de faire deux promenades en barque. L’une à partir de Dunavăţu de Jos, pour aller jusqu’à la plage sauvage de Perişoru, à la mer Noire, à travers plusieurs canaux de toutes les dimensions, dont certains – minuscules. Nous avons eu la joie de voir pélicans, cormorans, aigrettes, cygnes, foulques, grèbes huppés, hérons cendrés et autres évoluer parmi les nénuphars et les roseaux. Le lendemain, nous avons pris un petit bateau de Jurilovca pour aller jusqu’à Gura Portiţei, une langue de terre où vous avez d’un côté le lac Goloviţa et de l’autre — la mer Noire. Pour ceux qui souhaitent assaisonner leurs vacances d’histoire, ne passez pas sans visiter la citadelle médiévale d’Enisala, construite dans les années 1300 en haut d’une colline empierrée. Les fouilles archéologiques qui y ont été pratiquées ont permis de mettre au jour deux logements du premier âge du fer. De là, vous avez une superbe vue sur les environs.



    Nous avons quitté à regret le delta, traversé le Danube en bac à Brăila et mis le cap sur une autre attraction dont nous vous avons souvent parlé à l’antenne : les Volcans de boue de Berca, au département de Buzău. Un paysage lunaire, tout à fait inédit, avec de petits cratères bouillonnants et des coulées de boue nous attendait — contrastant avec les forêts avoisinantes. Je n’ai jamais rien vu de semblable, je peux dire qu’il vaut bien le détour. Le lendemain, nous avons visité le camp de sculpture en plein air de Măgura, dans le même département. En effet, c’est sur ces collines qu’un camp de sculpture pour artistes émoulus de l’Académie d’architecture de Bucarest et même pour des lycéens avait été organisé, entre 1970 et 1985. Les sculpteurs ont laissé leurs 256 œuvres monumentales là, et aujourd’hui l’exposition s’étale sur 21 ha. On dit que des phénomènes paranormaux se produisent à proximité, dans la forêt ; je ne les ai pas expérimentés. A l’hôtel où nous avons passé la nuit, en pleine forêt, nous avons eu un visiteur tout à fait inattendu le matin : un renard qui a pris son petit déjeuner avec nous. Les hôteliers le connaissent depuis trois ans et il vient se faire servir des victuailles tous les jours ; il en emporte pour nourrir aussi sa famille.



    Nous avons de nouveau pris la route pour aller à Şirnea, un petit village éparpillé sur des collines, au département de Braşov (centre). Jusque-là, nous avons admiré le paysage et le superbe lac de Siriu, à l’eau turquoise. Aux environs de Braşov, nous avons visité l’église médiévale fortifiée de Prejmer, du XIIIe siècle, incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est toujours un plaisir de la revoir, surtout quand il fait beau. Bien entendu, nous ne pouvions pas passer à côté de Braşov sans faire un tour au centre-ville. La rue piétonne était très animée, nous y avons pris du bon temps. Nous sommes passés par Poiana Braşov et sommes arrivés à Şirnea, dans un paysage bucolique, avec beaucoup d’animaux. Nous y sommes allés pour faire des randonnées dans les alentours. Un trajet trouvé sur une application semblait séduisant ; 15 km par monts et par vaux, partiellement à travers la forêt, s’est avéré très très beau, mais aussi particulièrement fatigant. Nous l’avons parcouru en 6 heures ; on se reprend de la fatigue, on ne garde que les bons souvenirs. Néanmoins, il convient d’y aller avec un équipement approprié, et aussi d’emprunter un itinéraire adapté à sa condition physique.



    Il existe au département de Braşov un site rupestre très intéressant, qui est aujourd’hui un monastère, celui de Şinca Veche, creusé dans les Monts Făgăraş. Il est présumé par certains être vieux de 7 000 ans et avoir des origines daciques ou même plus anciennes. Un lieu très calme, très beau et très intéressant que les gens visitent pour ses légendes et ses mystères. Il comporte cinq pièces, et une sorte de tour haute de 10 m, par laquelle la lumière naturelle pénètre dans ce lieu étrange. Il a deux autels, ce qui indique ses origines préchrétiennes. On dit que cet endroit de recueillement est béni de Dieu et plein d’énergie positive. On y a découvert un symbole similaire au Yin et Yang et aussi l’étoile de David. Selon d’autres, c’est un lieu où des phénomènes paranormaux se passeraient, aussi. Au-delà de tout, un endroit vraiment intéressant à visiter.



    En route ! Avant de rejoindre notre gîte à Viştişoara, dans le département de Braşov, en pleine nature, nous avons visité le monastère Brâncoveanu (XVIe siècle), à Sâmbăta de Sus. A proximité, vous avez aussi un lieu appelé La Vâltori, dans le village de Lisa. Les vâltori, ce sont des tourbillons construits sur un cours d’eau, où les villageois lavaient leur linge par la seule force motrice de l’eau, sans lessive. Des machines à laver traditionnelles, si vous voulez. Il y avait aussi un métier associé, qui pouvait ou non être en rapport avec le traitement de la laine. Nous avons ainsi vu tous ces équipements des années 1900, et aussi des équipements pour traiter et filer la laine datant de la même époque et toujours fonctionnels. Là encore, très intéressant !



    Pas loin, au département de Sibiu, je vous recommande de voir l’Abbaye cistercienne de Cârţa, unique en Roumanie, une construction d’art roman et gothique fondée par les moines bourguignons et érigée d’abord en bois, vers 1202-1209, et ensuite en pierre, par des tailleurs de pierre français. Sa première attestation documentaire remonte à 1225. Les moines avaient un style de vie ascétique et leur activité était vouée à l’intérêt de la communauté. On y voit des chapiteaux, des clés de voûte, des fenêtres ainsi que le portail ouest, du XVe siècle. Vous verrez aussi l’église évangélique du XIIIe s. Cette abbaye a eu un rôle majeur dans l’histoire politique, économique et culturelle de la Transylvanie.



    Ne passez pas à côté de la citadelle de Făgăraş, dans la ville homonyme. Même si l’extérieur est en rénovation pour lui rendre l’aspect d’il y a 200 ans, présenté dans les gravures d’époque, l’intérieur est visitable. Forte d’une histoire de 600 ans, elle a conquis les tenanciers du site de voyages Hopper qui l’ont déclarée le deuxième plus beau château du monde voici quelques années — article présenté par le Huffington Post. Faire quelques pas dans l’ancien centre-ville de Sibiu est aussi un must ; laissez-vous envoûter.



    En quête de beauté, nous avons emprunté la Transalpina, la route la plus haute de Roumanie, qui traverse les Monts Parâng du nord au sud, et qui culmine à 2 145 m. Une route construite d’abord par les Romains, semble-t-il. En tout cas, les bergers des alentours de Sibiu l’empruntaient avec leurs moutons pour se rendre en Valachie. Modernisée à compter de 2009, elle est spectaculaire aujourd’hui. La beauté des paysages est à couper le souffle. 138 km parfois à travers des forêts et parfois même à travers les nuages, avec des lacs, et des paysages bucoliques. Une fois arrivés à Horezu, vous pouvez visiter le monastère de Hurezi du XVIe s., figurant au patrimoine mondial de l’humanité, et aussi les ateliers des potiers. Nous avons terminé le tour par les Cule, ces maisons fortifiées de Măldăreşti, au département de Vâlcea (sud).



    Chers amis, pour ceux qui seraient intéressés, je peux révéler les noms des hôtels et des gîtes que j’ai choisis, et qui se sont avérés excellents. Voilà, j’ai été un peu longue, mais j’espère que mon récit vous donne des idées de vacances en Roumanie.

  • 01.06.2020 (mise à jour)

    01.06.2020 (mise à jour)

    Déconfinement – La deuxième phase du déconfinement a commencé en Roumanie ce lundi 1er juin : les terrasses et les plages ont rouvert, bien que des règles de distanciation physique doivent être respectées. Les spectacles en plein air avec moins de 500 spectateurs sont autorisés, ainsi que certaines compétitions sportives en plein air, mais sans spectateurs. Tout déplacement est autorisé sans attestation dérogatoire et le trafic routier et ferroviaire international se fait maintenant sans restriction. Les centres commerciaux restent fermés, tout comme les écoles, les maternelles et les aires de jeu. Les vols vers et depuis plusieurs pays de lUE et de l’extérieur de lUE restent suspendus et les personnes qui arrivent en Roumanie depuis l’étranger sont toujours tenues à s’isoler à domicile. Côté chiffres, environ 19.400 cas de contamination ont été recensés en Roumanie depuis la confirmation du premier cas, il y a trois mois. Plus de 13.400 personnes ont guéri et plus de 1.270 sont décédées.



    Emploi – Une ordonnance de lexécutif roumain avec de nouvelles mesures pour les employeurs est entrée en vigueur ce lundi. Ainsi, lEtat entend soutenir les employeurs roumains qui embauchent, entre le 1er juin et le 31 décembre 2020, en CDI et à plein temps, des personnes âgées de 16 à et 29 ans ou des personnes de plus de 50 ans. Les employeurs se verront reverser, pour tout salarié de ces catégories, la moitié de chaque paie, dans la limite de 2.500 lei (environ 500 euros) par personne. Dun autre côté, le chômage technique est maintenu pour les domaines dactivités toujours à larrêt. Autre mesure décidée par le gouvernement de Bucarest : lEtat continuera à couvrir, pendant trois mois, 41,5% du salaire des personnes qui ont bénéficié du chômage technique et qui retournent travailler, dans la limite de 41,5% du montant brut du salaire moyen national. A cause de la crise sanitaire et économique du Covid-19, près de 430.000 contrats de travail ont été résiliés en Roumanie et près de 600.000 autres ont été suspendus.



    1er juin – La journée de lenfance est célébrée à plusieurs dates dans différents pays du monde. Les Nations Unies ont instauré la date du 20 novembre pour la Journée mondiale de lenfance, mais la Roumanie, come 50 autres pays, a gardé le 1er juin pour célébrer la Journée international de l’enfance, soit la date instaurée par l’ancien bloc soviétique. Cétait pour le président Klaus Iohannis loccasion de rendre compte des efforts extraordinaires dont ont fait preuve les enfants en cette période de pandémie. Vous vous êtes adaptés à lécole en ligne, sest-il adressé directement aux enfants, comprenant ainsi que léducation reste importante en ces moments. Je vous remercie pour votre compréhension et pour avoir protégé vos proches, vos parents, mais surtout vos grands-parents, les plus vulnérables devant la maladie. Le chef de lEtat veut faire des enfants ses alliés dans la lutte contre le virus, par le respect des règles sanitaires, et il a tenu à les rassurer : nous dépasserons cette période. Dautres figures politiques ont également transmis des messages aux enfants en ce jour.



    Statistiques – LInstitut national de la statistique montre que le nombre de jeunes na pas cessé de baisser en Roumanie ces dernières années. En janvier 2020, la Roumanie comptait moins de 4 millions denfants et, en 2019, cest pour la première année où le nombre recensé de nouveau-nés est tombé sous la barre des 200.000. Les experts estiment que, jusquen 2060, environ la moitié des départements du pays verront le nombre denfants en âge daller à lécole se réduire de moitié par rapport à 2015.



    Météo – Le temps reste instable sur la plupart du territoire roumain durant les 24 prochaines heures. Les températures sont à la baisse, lon attend des pluies orageuses, de la grêle et des coups de vent. Les quantités deau dépasseront les 15-20 l/m², voire, par endroits, les 30-35 l/m². En altitude, la pluie laissera la place aux précipitations mixtes et à la neige. Les températures maximales iront de 12 à 21 degrés.

  • Gura Portitei

    Gura Portitei

    Situé à seulement 50 km au sud de la ville de Tulcea, le village de vacances de Gura Portitei conserve son charme traditionnel, tout en mettant à profit le morceau de terre, ou mieux dire de sable, qui sépare le lac de Golovita et la Mer Noire.





    Village de pêcheurs à lorigine, Gura Portitei est devenu entre temps une destination de vacances pour ceux qui aiment le littoral sauvage, qui souhaitent entendre seulement la brise et les vagues et napprécient évidemment pas le vacarme des stations littorales branchées.





    Laccès vers Gura Portitei est un peu spécial, selon Codrut Cursaru, manager dune agence de voyage de la zone : « Vous pouvez venir en voiture jusquà Jurilovca, là où nous avons aménagé un parking et de là, vous serez transportés en petit bateau ou en chaloupe à moteur. Oubliez donc lagglomération du sud de la côte et venez découvrir une véritable oasis de tranquillité ! »





    Vu que Gura Portitei est situé à lintérieur du delta du Danube, chaque touriste qui y arrive doit se procurer un permis daccès, délivré par lAdministration de la réserve de la biosphère du delta. Un distributeur automatique de permis daccès se trouve justement sur le quai dembarquement du port de Jurilovca. Le voyage en bateau dure environ une heure et 20 minutes alors que le transfert en chaloupe rapide se fait en une demi-heure tout au plus. Ce qui plus est, le voyage de Jurilovca à Gura Portitei est superbe puisque les passagers peuvent admirer le lac de Golovita.



    Quels sont les principales caractéristiques de la zone ? Réponse avec Codrut Cursaru : « Dabord le silence des lieux, mais aussi et surtout les plats traditionnels à base de poisson. Il sagit tant de poissons de la Mer Noire que des poissons deau douce, du lac de Razelm, plus précisément. Hormis la pêche, nous organisons aussi des excursions dans le sud du delta pour admirer les paysages superbes des parages. »



    Les excursions à bord de petits bateaux vers la zone Dranov-Dunavat durent quelques 4 heures et prévoient la traversée du Lac Razelm alors quune incursion dans la colonie de pélicans du lac Sinoe sétend sur deux heures.



    Codrut Cursaru évoque aussi quelques tentations gastronomiques de la région : « Je commencerai par le hareng du Danube, la scrumbie en roumain, qui est en pleine saison en début dété et puis par le mulet doré de la Mer Noire. »





    Côté recettes, mentionnons le plat appelé « saramura » et la soupe dite « storceag ». Dans le cas de la saramura, le poisson est cuit sur un lit de sel et puis recouvert de rondelles de légumes et dune sauce à lail. Enfin le «storceag» est une soupe aigre desturgeon ou de tout autre poisson à la chair blanche.



    Côté hébergement, il y a des cabanes rustiques sur la plage, mais aussi des villas à trois étoiles, dotées de clim, télé LCD, télévision par câble et wi-fi.





    A Gura Portitei il ny a pas beaucoup de restaurants, il ny a pas de boites de nuit, ni de boutiques à vêtements et ni de supermarchés. Il ny a que la mer, la brise, le sable, bref un coin de nature sauvage, peu aménagé, où lintervention humaine et notamment le tourisme nont presque pas modifié le paysage naturel. Et cela est une rareté de nos jours en Europe. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Mamaia

    Mamaia

    Sa plage, qui compte parmi les plus étendues d’Europe, s’étire sur une dizaine de km, entre Constanţa et Năvodari. Les estivants en apprécient le sable fin et la pente douce d’entrée dans la mer. Une ample campagne visant à attirer les touristes étrangers dans le pays et vers le littoral roumain se déroule depuis trois ans déjà, a-t-on appris par Corina Martin, présidente de la Fédération des Associations de promotion touristique de Roumanie. Des vols directs ont été introduits permettant aux visiteurs étrangers d’atteindre plus facilement la ville – port de Constanta. Il existe à présent des vols extérieurs reliant Londres, Rome, Milan, Bruxelles, Paris et Constanţa. En plus, depuis quatre ans, un vol charter en provenance de Tel Aviv emmène les touristes israéliens.

    Corina Martin : « Mamaia est, sans aucun doute, la perle de notre littoral. Je dirais même qu’elle représente, à l’échelle nationale, un véritable modèle à suivre en matière d’organisation et de promotion touristique. C’est avec elle que nous commençons la présentation de l’offre touristique du pays. Mamaia est également renommée pour sa vie nocturne, pour la multitude de choix en matière de divertissement. C’est l’endroit idéal pour passer des vacances actives. Parc de loisirs Aqua Magic, Delphinarium, Aquarium, croisière en mer Noire, évènements en tous genres, tout ça vous attend à Mamaia. Le premier message que nous faisons passer lors de nos campagnes de promotion, c’est que la Roumanie est une destination touristique sûre et que Mamaia figure en tête de la liste des endroits à ne pas rater. »

    Corina Martin, présidente de la Fédération des Associations de promotion touristique de Roumanie, gère aussi une agence de voyage. Cela fait maintenant 27 ans qu’elle travaille dans l’industrie du tourisme.

    Corina Martin : « Les visiteurs se renseignent sur les attractions touristiques ou sur les excursions. La croisière d’une journée au delta du Danube est la plus recherchée par les vacanciers qui séjournent à Mamaia ou dans une autre station littorale. Les visiteurs israéliens, eux, adorent les spectacles de cirque ou ceux du Delphinarium, d’autant plus que ce genre de spectacles est interdit dans leur pays. Les retours que nous recevons sont vraiment excellents. Nous avons même eu la surprise de voir des touristes étrangers revenir expressément pour certains événements que nous organisons. Un exemple en ce sens est la présence en grand nombre de jeunes venus participer au festival de musique qui se tient le 1er Mai. »

    Mamaia est-elle une destination de vacances chère? Corina Martin : « A un moment donné, la station de Mamaia était considérée comme la plus chère et la plus huppée. La stratégie que nous mettons en place depuis trois ans déjà vise à démontrer que l’on peut y passer des vacances pour tous les goûts et toutes les poches. Côté hébergement, les touristes peuvent opter pour des séjours en camping ou dans des hôtels de deux à cinq étoiles. Nous disposons aussi d’hôtels du type Family Club ou Adults Only. Ce dernier est un concept unique pour la Roumanie, à retrouver uniquement dans la station de Vama Veche. Bref, Mamaia peut satisfaire tout besoin de loisirs, et ce pour tous les budgets. »

    En espérant vous avoir convaincus d’opter pour un séjour à Mamaia, nous vous souhaitons de très bonnes vacances! (Trad. Mariana Tudose)

  • Gura Portitei

    Gura Portitei

    A 50 km au sud de la ville de Tulcea, se trouve le village de vacances de Gura Portitei. Situé sur une bande de sable entre le lac Goloviţa et la Mer Noire, Gura Portitei était à l’origine un village de pêcheurs. Aujourd’hui c’est un coin de paradis, pour ceux qui aiment le littoral sauvage : ici on n’entend que la brise et les vagues.

    Ce que souligne Codrut Cursaru, en charge des réservations du complexe : « Nous vous accueillons avec beaucoup de tranquillité. L’accès ne se fait pas en voiture. Pour venir, il faut d’abord aller à Jurilovca, où s’arrête la route. C’est là que nous recevons les touristes, puis nous organisons le transfert en bateau vers Gura Portitei. La durée du voyage varie entre 30 minutes et 1 heure 20. »

    Gura Portitei est située dans la réserve de la Biosphère du Delta du Danube, il faut donc payer un permis d’accès pour venir.

    Codrut Cursaru : « Une fois arrivés à Gura Portitei, on organise des excursions en bateau vers la partie sud du Delta, dans la zone Dranov – Dunavat, en traversant le lac Razem. On propose un deuxième trajet pour voir la colonie de pélicans du lac Sinoe. »

    Dans le village, vous pouvez être hébergés dans les bungalows sur la plage ou dans des villas 3 étoiles. Le restaurant à côté du débarcadère vous offre une grande variété de poissons frais, mais aussi des plats plus classiques Codrut Cursaru : « D’un point de vue gastronomique, la vedette est clairement le poisson de Razem et de la Mer Noire. »

    A Gura Portitei il n’y a pas de clubs, pas de centres commerciaux ni de supermarchés. Juste la mer, la brise et le sable. Un coin de nature qui contraste avec les stations surpeuplées de la Mer Noire. (Trad. Mathieu Papion)