Tag: plages

  • Saison estivale à la mer Noire

    Saison estivale à la mer Noire

    Le littoral roumain, en plein essor

     

    D’une année à l’autre, la côte roumaine de la mer Noire ne cesse d’améliorer son apparence. De nouveaux hôtels sont inaugurés chaque année et tant les entrepreneurs que les autorités font toute sorte d’investissements. Plein de surprises donc pour les touristes qui reviennent sur la côte roumaine d’une année à l’autre. Aujourd’hui, nous faisons une halte d’abord dans un hôtel renommé, à quatre étoiles, avec une vue superbe sur la mer Noire.

     

    Quelle que soit votre chambre, vous aurez la possibilité d’admirer tant le lever que le coucher du soleil depuis le lit ou le canapé, affirme Elena Cristian, la directrice de l’hôtel :

    « Le bâtiment a été remis à neuf et adapté aux besoins actuels. Les chambres sont diversifiées et destinées tant aux couples qu’aux familles avec enfants. Nous avons aménagé tant des chambres doubles que des appartements pour les familles nombreuses. Les touristes apprécient beaucoup le fait que nous leur proposons un programme diversifié. Nous commençons dès le matin avec toute sorte d’activités : du théâtre pour les enfants, de la peinture sur le visage et la liste se poursuit. Les adultes sont également enchantés. Chaque soir, le programme est très diversifié. C’est un hôtel pour tous les goûts, les touristes peuvent très bien rester à l’intérieur et ils auront quand même un séjour très varié. Qui plus est, chaque jour nous essayons de les surprendre et chaque jour ils s’attendent à découvrir des nouveautés. A midi, une grande équipe de notre hôtel et vient gâter les touristes, en leur offrant de la bière, des cacahouètes ou bien de la pastèque. Nous organisons ensuite toute sorte de petits jeux comme les des « batailles»  aux ballons remplis d’eau, nous jouons avec de la mousse.. Bref, toute sorte d’activités censées rendre le séjour des plus rigolos. Chez nous, on ne s’ennuie jamais et on ne sent même plus le besoin de quitter l’hôtel. »

     

    Les atouts de la côte roumaine

     

    Les efforts tant des entrepreneurs que des autorités locales de faire du littoral roumain une destination de vacances pour tous ont abouti sur des résultats concrets.

    Aurelian Marin, propriétaire d’un tour-opérateur roumain et premier vice-président de l’Association nationale des agences de voyage affirme que les touristes étrangers ont recommencé à se rendre en Roumanie et notamment sur sa côte.

    « Ils découvrent  avant tout plusieurs d’hôtels récemment rénovés, ce qui signifie que la majorité de nos hôtels sont assez sympa aujourd’hui. Parallèlement, on a fait beaucoup d’efforts pour élever le niveau des services offerts. La quasi-totalité des patrons se sont rendus compte qu’il était inutile de rénover un hôtel, quelle qu’en soit la qualité, car tôt ou tard, les mauvais services risquent de ruiner toute affaire. Ensuite, ici en Roumanie on déroule un projet fabuleux d’élargissement des plages. Il est unique en Europe. C’est le plus grand projet financé de fonds européens jamais déroulé en Roumanie. Si bien que, bientôt la quasi-totalité des plages roumaines sera élargie. Et pas en dernier lieu, la Roumanie est en soi un pays où on peut se divertir. Nous sommes des latins et ça se voit. Du point de vue des mentalités, nous sommes similaires aux italiens et aux espagnols, et c’est pourquoi les touristes se sentent bien chez nous. Peut-être on n’est pas les premiers à respecter les différentes normes, mais nous compensons ce petit défaut par notre façon d’être et c’est ce que les touristes aiment. Ils sont en vacances et souhaitent voir des gens détendus, et nous, on est  détendus. »

     

    A visiter dans les alentours : le delta et les chais de la Dobroudja

     

    Sachez aussi que cela fait plusieurs années déjà que toute une série de lieux de loisirs ont vu le jour sur la côte roumaine de la mer Noire, même si la vaste majorité des touristes s’y rendent surtout pour la plage. Il y a plusieurs parcs aquatiques et d’attractions, où les touristes peuvent passer un jour entier. Ils peuvent également explorer les alentours riches en sites et attractions touristiques. Mais à part la plage, qu’est-ce qui intéresses encore nos visiteurs ?

     

    Aurelian Marin: « Je peux vous dire que la région la plus recherchée, surtout par les touristes étrangers, est le delta du Danube, surtout grâce à sa proximité. En fait, le delta du Danube est en quelque sorte une marque enregistrée de la Roumanie et c’est pourquoi ceux qui se rendent au bord de la mer Noire souhaitent absolument passer un jour dans le delta du Danube. Qui plus est, même si elle ne se trouve pas en Roumanie, il vaut mentionner aussi la ville de Balcic, de Bulgarie, qui accueille la villa de la Reine Marie de Roumanie. Puis, Bucarest s’inscrit également dans la série des lieux à visiter. Les vacanciers se rendent sur la côte pour se divertir et c’est pourquoi l’intérêt pour les sites culturels est plus bas. Tel n’est pas le cas des chais de la Dobroudja, du bon vin et des plats du terroir. Généralement, ils sont très heureux, parce qu’en réalité, notre côte est une des moins chères de toute cette partie de l’Europe. »

     

    Des croisières en mer pour tous depuis Mangalia

     

    Le sud du littoral est connu et reconnu pour les hôtels qui proposent des services pour les familles avec enfants. Pourtant il est ouvert à tous et cela est visible par le nombre croissant de touristes, affirme Filip Dumitru, manager de l’Organisation de management de la destination Mangalia :

    « Côté statistiques, en 2023 nous nous sommes situés en 5e position dans le classement des arrivées touristiques en Roumanie, après Bucarest, Cluj et Craiova. C’est un résultat que nous méritons bien. Une explication en serait le fait que la côte a été la cible d’investissements privés majeurs, de plus de 250 millions d’euros ces 5 dernières années, mais aussi des investissements réalisés avec des fonds européens. Nous avons jusqu’ici 12 km de falaise aménagée entre les villes de Mangalia et Costinești. Nous organisons des plusieurs types de croisières en mer, à commencer par les embarcations de petites dimensions, tels les voiliers de quatre à huit personnes jusqu’aux pour bateaux pouvant réunir 200 personnes pour des événements, pour des sorties d’une, deux, voire trois journées au large de la mer Noire. La Roumanie est un pays d’une beauté époustouflante et elle devrait être attentivement explorée. Voici un de nos objectifs et je profite de cette occasion pour inviter tous ceux qui nous écoutent de vérifier ce que je dis, de tester et de profiter de cette redécouverte de la côte roumaine ».

     

    Mamaia ne cesse de se développer 

     

    Enfin, au nord de la côte, la station vedette de Mamaia est également prête à accueillir ses touristes, affirme Sebastian Puznava, vice-président de l’Organisation de management de la destination Mamaia :

    « Trois hôtels à quatre étoiles ouvriront prochainement à Mamaia, dont un appartient à une chaine internationale. Je peux vous dire que ces deux dernières années, nombre d’hôtels à trois et quatre étoiles ont été rénovés et plusieurs nouveaux investissements sont en cours. Hormis les investissements qui se déroulent actuellement, précisons le fait que nous développons aussi le secteur du bien-être et des piscines intérieures. C’est grâce à ces possibilités que des touristes sont venus aussi en hiver au bord de la mer. »

     

    Du tourisme actif aussi

     

    Pour conclure, il ne faut pas oublier que la côte roumaine de la mer Noire propose aussi des offres pour les passionnés du tourisme actif : scooter, kayak, surf, cours de pilotage d’ULMs ou encore de plongée. Le soir, on peut prendre un bon vin, car les chais de la Dobroudja sont tout près et que nombre d’eux proposent des séances de dégustation de vins, d’excellents repas et des programmes de divertissement. Bon séjour ! (trad. Alex Diaconescu)

  • L’agrandissement des plages : effet de mode ou bénéfices réels ?

    L’agrandissement des plages : effet de mode ou bénéfices réels ?

    La côte roumaine à la mer Noire, dont les plages souffraient depuis des décennies les effets de l’érosion a vu la tendance se renverser ces dix dernières années. En effet, les quelques 800 millions d’euros dépensés dans l’opération n’ont pas été jetés à la mer. Des milliers de tonnes de sable dragué au large ont servi à élargir de manière conséquente des plages mises à mal par l’érosion, des plages censées dorénavant compter jusqu’à 100 mètres de large. Le projet de réhabilitation a par ailleurs pris en considération la protection de la biodiversité et de l’habitat marin, le projet prévoyant la réhabilitation de l’habitat affecté sur près de 800.000 mètres carrés, une superficie qui sera recouverte à terme par la zostère marine ou, plus prosaïquement, par l’herbe de mer.

     

     

    Les travaux de génie civil ont également visé la consolidation des falaises et la gestion des alluvions.

     

    Mais planter l’herbe de mer, seule plante au monde qui est pollinisée sous l’eau et qui demeure essentielle pour la survie de de la biodiversité marine, cela fait certainement rêver. Le chercheur Florin Zăinescu nous renseigne sur les tenants et les aboutissants de son projet : « Plus d’un tiers de plages affectées par l’érosion se trouvent en Roumanie. Le facteur climatique en est pour quelque chose. Mais si l’on regarde de plus près la dynamique des sédiments, nous allons nous rendre compte que les activités humaines pèsent davantage dans ce processus d’érosion. La construction des ports, le terminal de Midia Năvodari, le port de Constanța ont beaucoup influé sur la dynamique des sédiments. Sur la côte roumaine de la mer Noire, les vagues arrivent du nord-est, et font déplacer les sédiments du nord au sud. C’est ainsi que cela se passe. Or, construire une grande digue, qui avance loin dans la mer, empêchera le déplacement naturel des sédiments et les plages seront privées de leur apport. Les sédiments pour les plages, c’est comme la nourriture pour l’homme. Une nourriture dont elles seront dorénavant privées. Par ailleurs, faire bétonner les falaises c’est priver aussitôt les plages d’une autre source importante de sédiments. Les plages se voient ainsi priver de leurs deux principales sources d’alimentation. Et cela ne tarde pas d’avoir des conséquences, que nous tentons de compenser grâce à nos interventions actuelles ». 

     

    Ces travaux présentent certains inconvénients.

     

    A la fin du projet, les spécialistes tablent à la fois sur un renforcement de la sécurité des côtes et sur l’amélioration des conditions offertes aux touristes, avec tout ce que cela implique en termes de retombées économiques positives pour le secteur touristique, et plus largement pour la région. Florin Zăinescu :  « Une plage plus large, qui contient davantage de sédiments, constitue une zone tampon censée déjà nous protéger face à l’action de la mer. Il n’y a qu’ensuite qu’arrive l’avantage le plus évident, celui de créer un espace de loisir qui nous permette d’accueillir davantage de touristes, qui puissent jouir de cette plage supplémentaire pour organiser des activités par exemple. N’importe qui privilégie d’avoir une plage large, où l’on se sente à l’aise, plutôt qu’une plage bondée. Néanmoins, ces travaux présentent certains inconvénients. Pour agrandir les plages de la station Eforie, l’on a érigé des digues. Même lorsqu’on monte sur la falaise et qu’on regarde vers le sud, plutôt que de voir l’étendue de la mer, la vue est gâchée par ces digues. En même temps, se promener le long des digues est plutôt plaisant. Mais depuis la côte, la vue est gâchée. Un autre désavantage est la qualité inférieure du sable rapporté : plus grossier, avec des coquillages. Et cela change la morphologie de la plage. Avant, la pente était douce à l’entrée de l’eau. Maintenant, l’eau monte rapidement, ce qui pourrait accroître le risque pour les baigneurs, car cet état de fait favorise l’apparition des courants. Enfin, dernier grief : ces chantiers ont un impact en termes écologiques. La biodiversité, le milieu naturel sont impactés aussi bien là d’où l’on extrait le sable, que près de la plage où on l’avait relogé. L’équilibre naturel est rompu ». 

     

    Tout n’est pas rose dans ce genre de projets

     

    Le volet écologique du projet de réhabilitation des plages comprend toutefois, mise à part la plantation de l’herbe de mer, le maintien et le développement de l’habitat de deux espèces de mollusques : la Donacilla Cornea et la Donax Trunculus. C’est dans ce sens qu’un premier projet pilote censé vérifier la possibilité de muter et d’acclimater ces espèces dans un nouvel habitat s’est déjà déroulé, les résultats étant plus que prometteurs. « Vous savez, nous avons certaines plages qui, à cause de l’intervention humaine qui les avait coupés de leurs sources régénératrices naturelles, nécessitent des perfusions régulières pour les maintenir en vie. On en est là. Et l’on continue à traiter les symptômes, mais sans agir sur les causes. En agissant ainsi, nous prenons le pari d’assumer des coûts plutôt conséquents et de nous voir confronter aux effets indésirables provoqués par notre intervention. Cela augmente aussi notre vulnérabilité face aux effets du réchauffement climatique. Tout n’est pas rose dans ce genre de projets », conclut son intervention le chercheur Florin Zăinescu.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • L’agrandissement des plages : effet de mode ou bénéfices réels ?

    L’agrandissement des plages : effet de mode ou bénéfices réels ?

    La côte roumaine à la mer Noire, dont les plages
    souffraient depuis des décennies les effets de l’érosion a vu la tendance se
    renverser ces dix dernières années. En effet, les quelques 800 millions d’euros
    dépensés dans l’opération n’ont pas été jetés à la mer. Des milliers de tonnes
    de sable dragué au large ont servi à élargir de manière conséquente des plages
    mises à mal par l’érosion, des plages censées dorénavant compter jusqu’à 100
    mètres de large. Le projet de réhabilitation a par ailleurs pris en
    considération la protection de la biodiversité et de l’habitat marin, le projet
    prévoyant la réhabilitation de l’habitat affecté sur près de 800.000 mètres
    carrés, une superficie qui sera recouverte à terme par la zostère marine ou,
    plus prosaïquement, par l’herbe de mer. Les travaux de génie civil ont également
    visé la consolidation des falaises et la gestion des alluvions. Mais planter l’herbe
    de mer, seule plante au monde qui est pollinisée sous l’eau et qui demeure essentielle
    pour la survie de de la biodiversité marine, cela fait certainement rêver.

    Le
    chercheur Florin Zăinescu nous renseigne sur les tenants et les aboutissants de
    son projet :


    « Plus d’un tiers de plages affectées par l’érosion
    se trouvent en Roumanie. Le facteur climatique en est pour quelque chose. Mais
    si l’on regarde de plus près la dynamique des sédiments, nous allons nous
    rendre compte que les activités humaines pèsent davantage dans ce processus d’érosion.
    La construction des ports, le terminal de Midia Năvodari, le port de Constanța
    ont beaucoup influé sur la dynamique des sédiments. Sur la côte roumaine de la
    mer Noire, les vagues arrivent du nord-est, et font déplacer les sédiments du
    nord au sud. C’est ainsi que cela se passe. Or, construire une grande digue,
    qui avance loin dans la mer, empêchera le déplacement naturel des sédiments et les
    plages seront privées de leur apport. Les sédiments pour les plages, c’est
    comme la nourriture pour l’homme. Une nourriture dont elles seront dorénavant
    privées. Par ailleurs, faire bétonner les falaises c’est priver aussitôt les
    plages d’une autre source importante de sédiments. Les plages se voient ainsi
    priver de leurs deux principales sources d’alimentation. Et cela ne tarde pas d’avoir
    des conséquences, que nous tentons de compenser grâce à nos interventions
    actuelles ».


    A la fin du projet, les spécialistes tablent à la
    fois sur un renforcement de la sécurité des côtes et sur l’amélioration des
    conditions offertes aux touristes, avec tout ce que cela implique en termes de
    retombées économiques positives pour le secteur touristique, et plus largement pour
    la région. Florin Zăinescu :


    « Une plage plus large, qui contient davantage
    de sédiments, constitue une zone tampon censée déjà nous protéger face à l’action
    de la mer. Il n’y a qu’ensuite qu’arrive l’avantage le plus évident, celui de
    créer un espace de loisir qui nous permette d’accueillir davantage de
    touristes, qui puissent jouir de cette plage supplémentaire pour organiser des activités
    par exemple. N’importe qui privilégie d’avoir une plage large, où l’on se sente
    à l’aise, plutôt qu’une plage bondée. Néanmoins, ces travaux présentent
    certains inconvénients. Pour agrandir les plages de la station Eforie, l’on a érigé
    des digues. Même lorsqu’on monte sur la falaise et qu’on regarde vers le sud, plutôt
    que de voir l’étendue de la mer, la vue est gâchée par ces digues. En même
    temps, se promener le long des digues est plutôt plaisant. Mais depuis la côte,
    la vue est gâchée. Un autre désavantage est la qualité inférieure du sable
    rapporté : plus grossier, avec des coquillages. Et cela
    change la morphologie de la plage. Avant, la pente était douce à l’entrée de l’eau.
    Maintenant, l’eau monte rapidement, ce qui pourrait accroître le risque pour
    les baigneurs, car cet état de fait favorise l’apparition des courants. Enfin,
    dernier grief : ces chantiers ont un impact en termes écologiques. La
    biodiversité, le milieu naturel sont impactés aussi bien là d’où l’on extrait
    le sable, que près de la plage où on l’avait relogé. L’équilibre naturel est
    rompu ».


    Le volet écologique du projet de réhabilitation des
    plages comprend toutefois, mise à part la plantation de l’herbe de mer, le
    maintien et le développement de l’habitat de deux espèces de mollusques : la
    Donacilla Cornea et la Donax Trunculus. C’est dans ce sens qu’un premier projet
    pilote censé vérifier la possibilité de muter et d’acclimater ces espèces dans
    un nouvel habitat s’est déjà déroulé, les résultats étant plus que prometteurs.
    « Vous savez, nous avons certaines plages qui, à cause de l’intervention
    humaine qui les avait coupés de leurs sources régénératrices naturelles,
    nécessitent des perfusions régulières pour les maintenir en vie. On en est là.
    Et l’on continue à traiter les symptômes, mais sans agir sur les causes. En
    agissant ainsi, nous prenons le pari d’assumer des coûts plutôt conséquents et
    de nous voir confronter aux effets indésirables provoqués par notre
    intervention. Cela augmente aussi notre vulnérabilité face aux effets du réchauffement
    climatique. Tout n’est pas rose dans ce genre de projets », conclut son
    intervention le chercheur Florin Zăinescu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Les plages et les montagnes de Roumanie prises d’assaut par les vacanciers

    Les plages et les montagnes de Roumanie prises d’assaut par les vacanciers


    Comme chaque année à cette période, la côte roumaine de
    la mer Noire est la destination préférée d’un grand nombre de Roumains, car le
    15 août, on célèbre la Journée de la Marine. Le week-end prolongé de cette
    année était une raison supplémentaire de choisir les stations balnéaires. Selon
    les données officielles, plus de 120 000 touristes se trouvent actuellement au
    bord de la mer pendant le pont organisé à l’occasion de la fête de la Dormition
    de la Mère de Dieu (la Sainte-Marie). Le taux d’occupation des logements dans
    les stations balnéaires dépasse les 90 %, et de nombreux hôtels, chambres
    d’hôte ou villas sont au maximum de leur capacité, malgré leurs prix parfois élevés.
    Mamaia, Eforie Nord et Neptun sont les stations balnéaires les plus fréquentées
    et les touristes affluent de toutes les régions du pays. Des événements se
    déroulent sur tout le littoral : des festivals de musique attirent des
    milliers de jeunes sur les plages de Venus et Vama Veche, et des soirées de théâtre,
    de musique et de ballet sont à l’affiche à Mamaia et Constanţa, où le chœur
    « Mandrigal » propose une série de représentations sur la falaise du Casino.
    Les événements ont commencé il y a quelques jours et se poursuivront tout au
    long de la semaine.


    L’évènement le plus important aura lieu le 15 août à
    Constanţa. Après une absence de quatre ans, les marins militaires présenteront
    l’exercice de démonstration intitulé « Les forces navales roumaines 2023 »,
    sur la scène maritime devant le commandement de la flotte. Après les discours
    des officiels et le service religieux, des ancres de fleurs seront lancées à la
    mer à la mémoire des héros marins, qui reposent au fond des eaux. Le dieu
    Neptune fera son apparition depuis la mer par une porte d’eau, sécurisée par
    des remorqueurs. Le coup d’envoi des démonstrations sera le salut d’ouverture
    de l’exercice effectué par des hélicoptères et des bateaux rapides, qui
    porteront les drapeaux de la Roumanie, de l’OTAN et de l’Union européenne. Il
    sera suivi par le défilé du navire-école « Mircea », ambassadeur
    honoraire de la Roumanie sur les mers et les océans, avec à son bord des cadets
    de l’Académie navale « Mircea l’Ancien ».


    Le public pourra admirer depuis les falaises de Constanța
    et Mangalia les exercices de démonstration des forces navales et le défilé de
    dizaines de navires militaires, aux côtés d’avions et d’hélicoptères, de
    soldats des structures de défense nationale, mais aussi des pays partenaires au
    sein de l’OTAN.


    Des jeux et des concours de matelotage seront organisés
    dans les ports touristiques. Le soir, après le retrait des marins avec des
    torches, les autorités locales offriront un spectacle multimédia organisé pour
    la première fois en Roumanie à l’aide de drones légers et de feux d’artifice.



    Le ministère des Affaires intérieures a annoncé avoir
    multiplié les dispositifs d’ordre public, notamment dans les zones encombrées,
    étant donné que des événements à large public seront organisés dans tout le
    pays. De nombreux Roumains ont également choisi la montagne pour se détendre sur
    leurs jours libres avant la fête de la Sainte Marie.

  • La côte roumaine de la mer Noire

    La côte roumaine de la mer Noire

    La plupart des touristes peuvent y arriver en quelques heures avec leur propre voiture, en train ou en bus, en partant de n’importe quelle zone du pays. En plus, à Constanţa il y a un aéroport international qui rend les stations balnéaires très facilement accessibles. Le littoral roumain a de grandes plages dont l’aménagement est quotidien, avec des transats, des parasols et des bars. Il convient de mentionner qu’en Roumanie il y a déjà quatre plages Pavillon bleu : deux à Năvodari, une à Mamaia et une à Eforie. Traian Bădulescu, consultant en tourisme, a mis en exergue quelques-uns des avantages de notre littoral :



    « La côte roumaine offre beaucoup de surprises d’une année à l’autre. Par exemple, peu de gens savent que la base hôtelière est réhabilitée ou complètement rénovée. Pendant ces dix dernières années, beaucoup de nouveaux hôtels ont été construits. Étant donné le contexte actuel, les offres du type réservation anticipée ont été prolongées jusqu’au 31 mai ; c’est donc une très bonne nouvelle pour ceux qui veulent profiter des réductions allant jusqu’à 20 %. Il y a des tarifs pour tous les budgets. Pour donner un exemple, hors-saison, en juin ou en septembre, un touriste peut loger dans un hôtel trois étoiles dans le sud de la côte même avec un budget de 400-500 lei (80-100 euros) par personne. Bien évidemment, les tarifs peuvent être beaucoup plus grands à Mamaia Nord-Năvodari. La côte roumaine dispose de plus de 30 hôtels tout compris, car il y a une forte demande pour ce type d’hébergement. Ce qui compte beaucoup, c’est que le bord de mer est enfin redevenu la capitale du divertissement après deux années de restrictions ; toutes les boites de nuit ont rouvert leurs portes, il n’y a plus d’heure limite de fermeture ou de nombre limité de participants et il y a de nouveau de plus en plus de festivals. Le littoral roumain est reconnu comme étant celui des événements et des festivals. »



    À part les boites de nuit qui ont commencé à ouvrir aussi dans le sud de la côté roumaine, il y a de différentes manières de s’amuser. Par exemple, à Mamaia ainsi que dans le sud du littoral, il y a des parcs aquatiques et à Neptun – un parc aventure. Le Delphinarium de Constanţa reste une attraction unique. Le port de plaisance de Constanţa et la falaise du Casino sont une des zones principales de détente et de promenade.



    Le bord de mer propose de nombreux restaurants roumains, turcs, grecs, méditerranéens etc. et les nombreux élevages de poissons attirent de plus en plus de touristes.



    Il est également possible de décompresser par des promenades en bateau qui commencent dans les ports nautiques de Constanţa, Eforie, Mangalia et Limanu. Pour un peu d’adrénaline, il y a les sports nautiques, le scooter, le kayak, le surf, les cours de pilotage pour les petits avions ainsi que ceux de plongée. Également, les nombreuses caves à vin de Dobroudja qui se sont développées ces dernières années — beaucoup d’entre elles devenant ainsi de nouvelles marques -, proposent des dégustations et différents programmes de divertissement.


    (Trad.: Rada Stànicà)

  • Le littoral roumain : érosion et développement

    Le littoral roumain : érosion et développement

    C’est que la zone côtière est depuis des années durement frappée par l’effet d’érosion provoqué par les courants marins et les vagues, mais aussi par la construction de digues des objectifs industriels. Et le phénomène, visible à l’œil nu par les touristes, en été, lorsqu’ils constatent que les dimensions connues de leur plage préférée ont rétréci comme une peau de chagrin, ne fait que s’amplifier. C’est ainsi que ces 25 dernières années, plus de la moitié de la superficie des plages roumaines a été engloutie par la mer. La réhabilitation et la protection des plages est donc devenue prioritaire pour la Roumanie. La partie sud du littoral, soit la région de Mangalia, semble la plus affectée, lâchant tous les ans quelque 4 mètres de plage au profit de la mer, alors que d’autres stations, telles Eforie ou Neptun, ne se voient dépouiller que de 2 mètres de leurs plages, sur la même période.

    Il a fallu attendre jusqu’en 2019 pour qu’un vaste programme de réhabilitation des plages, intitulé « La réduction de l’érosion côtière, 2e phase », voit le jour. Fort d’un financement de 800 millions d’euros, il compte accroître la superficie des plages les plus affectées par le phénomène d’érosion, au long de 100 kilomètres de zone côtière. Le projet fait suite à une première phase, qui a vu aboutir la réhabilitation de 25 kilomètres de cette zone, située dans la région de la ville portuaire de Constanta et au sud de la station voisine de Mamaia. Bénéficiant de l’apport des fonds européens, certaines plages se sont ainsi étendues de 20 à 100 mètres.

    Le projet actuel vise, lui, l’aménagement en conséquence de la zone du port de plaisance et du Casino de Constanta, ce dernier -bâtisse symbole de la ville, érigée en style Art nouveau, et inaugurée en 1910. Longtemps resté à l’abandon, le Casino de Constanta fera lui aussi, enfin, peau neuve. Mais le programme de réhabilitation des plages se poursuivra cette fois-ci au-delà de la zone de Constanta, pour faire profiter les plages des stations d’Eforie et de Costineşti. Au-delà de la protection proprement dite des zones côtières, le programme vise aussi à préserver la biodiversité et à réhabiliter les écosystèmes marins.

    Plus encore, à Eforie, si à l’heure actuelle l’étroitesse de la bande de terre qui sépare la mer Noire du lac Techirghiol ne permet que le passage d’une route étroite et d’un chemin de fer, l’élargissement de la plage attenante laissera la place à la construction d’une voie rapide, plus à même de désengorger le trafic au long du littoral, notamment à la belle saison.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Projets pour la protection de l’environnement

    Projets pour la protection de l’environnement

    La sécheresse prolongée de cette année touche de plus en
    plus l’agriculture dans le sud et l’est de la Roumanie. A leur tour, les sylviculteurs
    parlent à nouveau de la nécessité de planter des rideaux forestiers le long des
    terrains agricoles pour les protéger.






    Le chef du service de reboisement au sein de la Régie
    nationale des forêts Romsilva, l’ingénieur Marius Ureche, affirme que ces
    rideaux forestiers créeront des microclimats qui retiendront l’humidité et le
    vent, en protégeant les cultures agricoles contre la sécheresse et la désertification.
    A son avis, la nécessité de créer de tels rideaux notamment dans le sud et l’est
    du pays n’est pas du tout une nouveauté, on la connaît depuis des dizaines d’années
    en fait. Toutefois, de nombreux fermiers ont défriché ces forêts pour élargir
    les terrains.






    Marius Ureche explique : « Malheureusement, après la
    révolution anticommuniste, une partie de ces arbres ont été coupés. Cela a été
    une erreur de la part des fermiers, car après avoir visé un gain immédiat, ils ont
    fini par constater que l’impact sur les produits issus de l’agriculture a été
    dramatique. »






    Dans ce contexte, le ministère de l’Environnement a lancé
    mercredi l’étape d’automne de la campagne de reboisement intitulée « Une forêt
    aussi grande qu’un pays ». Plus de 17 millions de plants (arbres) seront donc
    plantés cet automne, la plupart dans les départements de Tulcea (sud-est),
    Galaţi (est), Ialomiţa (sud-est), Dolj (sud) et Vaslui (est). Il s’agit plus
    concrètement de peupliers, saules, frênes et d’érables ainsi que de plus d’un
    million de plants de hêtres. Le ministère de l’Environnement se propose aussi
    de planter de nouvelles forêts, pour couvrir 1100 hectares et pour compléter
    quelque 2000 autres hectares.






    Une campagne similaire a eu lieu au printemps dernier. L’objectif
    de ces deux campagnes est de faire régénérer plus de 12.500 hectares, dont deux
    tiers par des régénérations naturelles et le reste via des régénérations
    artificielles. Ce printemps, 2400 nouvelles forêts ont été plantées au niveau
    national et 7000 autres jeunes forêts ont été complétées. La plupart de ces
    superficies forestières sont à retrouver dans les départements de Suceava (nord-est),
    Maramureş (nord) et Sibiu (centre).






    Par ailleurs, d’autres mesures de protection de l’environnement
    visent le littoral roumain de la mer Noire. La 2e phase de l’élargissement
    des plages doit bientôt commencer, un projet financé à hauteur de 800 millions
    d’euros de fonds européens. Plusieurs stations de la côte roumaine bénéficieront
    donc de plages plus larges pour accueillir les touristes, de plages consolidées
    à l’aide de digues et de murs de soutènement. Le même projet devrait trouver
    aussi une solution au problème de l’érosion, notamment dans les stations où les
    plages ne sont plus qu’un beau souvenir. A la fin des travaux qui devraient démarrer
    en octobre prochain, la superficie totale des plages roumaines devrait augmenter
    de 200 hectares. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 20.06.2020 (mise à jour)

    20.06.2020 (mise à jour)

    Covid-19 en Roumanie – En
    Roumanie, le plus récent bilan officiel indique 16 nouveaux décès à cause de la
    Covid-19 enregistrés, ce qui fait monter le nombre des morts à 1.500, et 330
    nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus dépistés ces dernières 24
    heures, le total des malades étant à présent de 23.730. Sur ce total, 16.735 patients
    ont guéri, tandis que 190 sont hospitalisés en soins intensifs. Quelque 1.330 personnes
    sont placées en quarantaine institutionnalisée et plus de 80.000 sont confinées
    à domicile, sous contrôle médical. Raed Arafat, chef du Département des situations d’urgence, a affirmé,
    samedi, que si le nombre de cas d’infection se maintenait ou partait à la
    hausse, une prolongation de l’état d’alerte en vigueur serait fort probable.
    Quant aux Roumains de l’étranger, 3.531 ont été dépistés positifs au nouveau
    coronavirus et 115 à cause de l’infection.






    Elections – Le premier ministre
    roumain Ludovic Orban a déclaré, samedi, que le gouvernement adopterait, la
    semaine prochaine, le projet de loi qui propose la date du 27 septembre pour la
    tenue d’élections locales en Roumanie. L’Autorité électorale permanente (AEP) avait annoncé, vendredi, avoir élaboré le
    projet de loi sur la date des élections locales de 2020, ainsi qu’un paquet de
    mesures pour leur bon déroulement. Le projet législatif de l’AEP propose que ce
    scrutin ait lieu le 27 septembre. Les élections locales auraient
    dû être organisées en juin, mais cela n’a pas été possible à cause de la
    pandémie de coronavirus.
    Le Parlement a décidé, lundi, de prolonger les mandats des élus locaux jusqu’au
    1-er novembre, cette loi étant promulguée par le chef de l’Etat, Klaus
    Iohannis.

    Réaction – Le
    ministère roumain des affaires étrangères rejette les assertions du chef de la
    diplomatie hongroise Péter Szijjártó à l’égard du président de la Roumanie,
    Klaus Iohannis, des propos jugés non documentés et irrespectueux. Dans un post
    sur les réseaux sociaux, le ministre hongrois avait qualifié le président roumain
    d’homme politique extrémiste anti-hongrois. Le chef de la diplomatie de
    Budapest affirmait qu’en décidant de contester auprès de la Cour
    constitutionnelle roumaine une loi sur l’ouverture d’un nouveau poste-frontière
    entre la Roumanie et la Hongrie, le président roumain entravait volontairement
    le rapprochement des deux pays. Le ministère roumain des affaires étrangères
    explique, via un communiqué de presse, que la contestation formulée par le
    président Klaus Iohannis au sujet de la loi mentionnée faisait référence à la
    violation du principe des séparations des pouvoirs et qu’il ne s’agissait pas
    de prendre une quelconque mesure contre la Hongrie ni contre la minorité
    ethnique magyare de Roumanie, vu que le gouvernement roumain envisage un accord
    avec la partie hongroise pour ouvrir un nouveau poste-frontière. C’est pourquoi
    le MAE a pris note avec surprise de la réaction entièrement injustifiée,
    disproportionnée et hors-contexte du chef de la diplomatie de Budapest.

    Rapatriements – Le ministère des affaires étrangères
    de Bucarest informe que 339 ressortissants roumains, en provenance de France et
    du Royaume Uni, sont rentrés au pays, ce jeudi, suite aux démarches communes des
    ministères des affaires étrangères, des transports et de l’intérieur de
    Roumanie. Il s’agit de personnes affectées par les mesures de limitation du
    transport aérien, adoptées dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Les
    démarches des autorités roumaines ont aussi facilité le retour de plusieurs
    ressortissants étrangers résidanten Roumanie – 19 Français, 2 Canadiens, 1 Tunisien et 1 Américain. Dans le
    même temps, plusieurs citoyens britanniques et français, qui se trouvaient en
    Roumanie, ont pu regagner leurs pays d’origine.














    Déclaration – Les voyageurs, qui arrivent en Roumanie à
    l’Aéroport international Henri Coandă de Bucarest, ont la possibilité, depuis vendredi,
    de remplir en ligne la déclaration épidémiologique, nécessaire pour entrer sur
    le territoire national. Cela réduit le temps d’attente, fluidifie le flux des
    passagers en provenance de l’étranger et diminue le risque de transmission du
    virus SARS-CoV-2. L’application est disponible sur le site www.bucharestairports.ro.

    Plages – La Roumanie
    a de nouveau quatre plages certifiées « Pavillon bleu », après avoir
    eu, l’année dernière, seulement trois qui remplissaient les critères de qualité
    de l’eau de la mer, de sécurité et de propreté. Dans la Bulgarie voisine, les
    plages à la mer Noire qui se sont vu délivrer le certificat « Pavillon
    bleu » sont en nombre de 15, cette saison. A l’échelle internationale,
    plus de 4.500 plages ont été ainsi certifiées, l’Espagne en ayant le plus grand
    nombre – 590 ; elle est suivie par la Grèce, la Turquie, l’Italie et la France.

    Météo – La météo reste instable en Roumanie, dans les prochaines
    24 heures, avec des maximales de l’air entre 20° et 29°. Une alerte jaune aux
    pluies fortes concerne l’ensemble du pays jusqu’à mardi matin. Bucarest passera
    un dimanche pluvieux, avec une température autour de 28° dimanche à la
    mi-journée. L’instabilité météo forte de ces derniers jours a provoqué des
    inondations dans plusieurs régions de Roumanie. Plus de 24.000
    fonctionnaires du ministère de l’intérieur ont prêté main forte à la population
    pour faire face aux intempéries et pour limiter les dégâts. Les secouristes ont
    agi dans 155 localités de 22 départements.

  • 20.06.2020

    20.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – En
    Roumanie, cela fait quatre jour que le nombre de nouveaux cas d’infection au
    SARS-CoV-2 dépasse les 300. Depuis une semaine, les hôpitaux subissent une
    pression croissante, le nombre des personnes hospitalisées étant supérieur à
    celui des malades de Covid-19 qui ont guéri. Le plus récent bilan officiel
    indique 16 nouveaux décès enregistrés ces dernières 24 heures, ce qui fait
    monter le nombre des morts à 1.500 décès à cause de l’infection au nouveau coronavirus,
    et 330 nouveaux cas de contamination depuis hier, le total des malades étant à
    présent de 23.430. Sur ce total, 16.735 patients ont guéri, tandis que 190
    sont hospitalisés en soins intensifs. Quelque 1.330 personnes sont placées en
    quarantaine institutionnalisée et plus de 80.000 sont confinées à domicile,
    sous contrôle médical. Quant aux Roumains de l’étranger, 3.531 ont été dépistés
    positifs au nouveau coronavirus et 115 à
    cause de l’infection.




    Coronavirus dans le monde – L’Organisation mondiale de la santé
    avertit que la pandémie de coronavirus entre dans une phase nouvelle et
    dangereuse. Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyessus, attire l’attention
    que le virus est toujours létal et très contagieux. Il annonce que le bilan
    quotidien a atteint le chiffre record de plus de 150.000 de nouveaux cas, enregistrés
    notamment dans les deux Amériques, au Moyen Orient et en Asie du sud. Le Brésil
    a annoncé près de 55.000 nouveaux cas ces dernières 24 heures et dépasse le
    million de personnes infectées, étant le deuxième pays au monde, après les
    Etats-Unis, à atteindre ce chiffre. Le bilan mondial indique 8,7 millions de
    malades, dont 4,6 millions ont guéri, et environ 463.000 décès, selon worldometeres.info.


    Déclaration – Les voyageurs, qui arrivent en Roumanie à
    l’Aéroport international Henri Coandă de Bucarest, ont la possibilité, depuis
    hier, de remplir en ligne la déclaration épidémiologique, nécessaire pour
    entrer sur le territoire national. Cela réduit le temps d’attente, fluidifie le
    flux des passagers en provenance de l’étranger et diminue le risque de
    transmission du virus SARS-CoV-2. L’application est disponible sur le site www.bucharestairports.ro.


    Réactions – Le
    ministère roumain des affaires étrangères rejette les assertions du chef de la
    diplomatie hongroise Péter Szijjártó à l’égard du président de la Roumanie,
    Klaus Iohannis, des propos jugés non documentés et irrespectueux. Dans un post
    sur les réseaux sociaux, le ministre hongrois avait qualifié le président roumain
    d’homme politique extrémiste anti-hongrois. Le chef de la diplomatie de
    Budapest affirmait qu’en décidant de contester auprès de la Cour
    constitutionnelle roumaine une loi sur l’ouverture d’un nouveau poste-frontière
    entre la Roumanie et la Hongrie, le président roumain entravait volontairement
    le rapprochement des deux pays. Le ministère roumain des affaires étrangères
    explique, via un communiqué de presse, que la contestation formulée par le
    président Klaus Iohannis au sujet de la loi mentionnée faisait référence à la
    violation du principe des séparations des pouvoirs et qu’il ne s’agissait pas
    de prendre une quelconque mesure contre la Hongrie ni contre la minorité
    ethnique magyare de Roumanie, vu que le gouvernement roumain envisage un accord
    avec la partie hongroise pour ouvrir un nouveau poste-frontière. C’est pourquoi
    le MAE a pris note avec surprise de la réaction entièrement injustifiée,
    disproportionnée et hors-contexte du chef de la diplomatie de Budapest.












    Rapatriements – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest informe que 339 ressortissants roumains, en provenance de France et du Royaume Uni, sont rentrés au pays, ce jeudi, suite aux démarches communes des ministères des affaires étrangères, des transports et de l’intérieur de Roumanie. Il s’agit de personnes affectées par les mesures de limitation du transport aérien, adoptées dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Les démarches des autorités roumaines ont aussi facilité le retour de plusieurs ressortissants étrangers résidant en Roumanie – 19 Français, 2 Canadiens, 1 Tunisien et 1 Américain. Dans le même temps, plusieurs citoyens britanniques et français, qui se trouvaient en Roumanie, ont pu regagner leurs pays d’origine.


    Plages – La Roumanie
    a de nouveau quatre plages certifiées « Pavillon bleu », après avoir
    eu, l’année dernière, seulement trois qui remplissaient les critères de qualité
    de l’eau de la mer, de sécurité et de propreté. Dans la Bulgarie voisine, les
    plages à la mer Noire qui se sont vu délivrer le certificat « Pavillon
    bleu » sont en nombre de 15, cette saison. A l’échelle internationale,
    plus de 4.500 plages ont été ainsi certifiées, l’Espagne en ayant le plus grand
    nombre – 590 ; elle est suivie par la Grèce, la Turquie, l’Italie et la France.






    Météo – Une nouvelle
    alerte orange aux phénomènes orageux vise, jusqu’à dimanche matin, trois quarts
    du territoire de la Roumanie. Le dernier quart est concerné par une alerte
    jaune à l’instabilité atmosphérique accentuée, qui continuera à se manifester
    au moins jusqu’à mardi matin. Le risque d’inondations se maintient dans toutes
    les régions au moins jusqu’à lundi, minuit. Aujourd’hui, en Roumanie, la météo
    est à l’instabilité, avec des pluies fortes, des orages et des chutes de grêle.
    Les températures de la mi-journée vont de 20° à 29°. Les pluies torrentielles
    ont provoqué la montée des eaux des rivières, les inondations touchant des
    dizaines de localités, notamment dans des départements du sud-ouest, de l’ouest
    et du centre du pays. Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour secourir les
    gens.

  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – les plus belles plages de Roumanie

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – les plus belles plages de Roumanie

    Les Roumains apprécient de belles plages de sable fin, avec une entrée dans l’eau en douceur. La côte roumaine de la mer Noire compte 245 km, et aller à la mer le 1er mai et en été a toujours été apprécié par les Roumains. La saison sur le littoral roumain de la mer Noire est très courte, 3 mois environ, si on veut aussi se baigner. Alors en été, les plages étaient prises d’assaut, tout le monde voulait aller à la mer. Ce n’est plus ce que les gens aiment maintenant. Vous avez en Roumanie des plages très branchées, et aussi très bruyantes, mais il y a aussi – heureusement – des plages sauvages. Et ces derniers temps, beaucoup les préfèrent. Oui, il en existe encore, dont certaines sont renommées et très prisées. Ainsi, si vous regardez une carte de la côte roumaine de la mer Noire, dans un top que chacun fait selon ses goûts et ses critères, on retrouve, en 9e position, la plage d’Olimp, à 8 km de la ville de Mangalia. Olimp a été une station de luxe du temps du régime communiste, avoisinant Neptun où les hauts dignitaires et le dictateur Nicolae Ceauşescu lui-même passaient leurs vacances en été.

    Entre temps, la station a connu des hauts et des bas, surtout des bas, mais cette année, les trois hôtels qui faisaient la fierté de la station, devant lesquels s’étale cette plage très agréable, de sable fin, ont été complètement rénovés et vont rouvrir. Elle est surplombée par une falaise avec une vue imprenable sur la mer. L’entrée dans l’eau se fait en douceur et il y a un petit golfe où on est à l’abri des vagues. La plage n° 8, c’est celle de Sulina, la ville la plus à l’est de la Roumanie, où le Danube se jette dans la mer Noire. C’est une très vaste plage de sable, sauvage et moderne à la fois. Elle n’est pas envahie par les commerces, et très tranquille. La 7e est tout à fait vierge, à retrouver dans le delta du Danube, et on ne peut l’atteindre que par la voie des eaux. Un endroit à admirer en plein jour seulement, car fréquenté par les chevaux sauvages, par les chacals et, nuitamment, par les vipères. Une autre belle plage, plus accessible, et toujours sauvage, la n° 6, c’est celle de Tuzla. Nous arrivons maintenant à la 5e, celle de Neptun, que j’évoquais tout à l’heure. Très grande, avec une largeur de 30 à 100 m, au sable fin, elle est pleine d’attractions, et très appréciée par les Roumains, certains disent même la meilleure de Roumanie. L’entrée dans l’eau se fait en douceur. Une autre plage, la 4e dans notre top, a acquis sa renommée après avoir figuré dans un classement des plus belles du monde, réalisé par une publication. Elle est au nord de la ville de Năvodari, dans une réserve naturelle. Elle est vraiment très belle, et encore tranquille.

    Les plages de Mamaia, la station la plus branchée du littoral roumain de la mer Noire, mais aussi la plus populaire, occupent la 3e place. Mamaia avait des plages particulièrement larges, d’une centaine de m ; avec le temps, suite à l’érosion, elles ont énormément rétréci, et ces dernières années, elles ont été refaites. Maintenant, ceux qui aiment les plages bruyantes, avec de la musique à fond, des lits à baldaquin, champagne, animatrices etc. choisissent les plages de Mamaia. Ce sont les plus chères, aussi. Le sable est fin, l’entrée dans la mer se fait en douceur. Deux d’entre elles ont reçu la distinction Blue Flag, et deux autres sont à Năvodari.

    Nous voilà arrivés à la 2e place, occupée par Gura Portiţei, au cœur du delta du Danube. Après une heure de barque, vous arrivez à cet endroit auparavant sauvage, qui a fait sa renommée, mais où peu à peu, plusieurs établissements ont été construits. Et la perle du classement, c’est la plage de Vadu, une plage encore sauvage et tranquille, où les gens campent. Le sable est plus fin et l’entrée dans l’eau encore plus douce que celle de Corbu. En dehors de ce classement, je me dois de parler de Vama Veche, qui était une station pour la bohème, et maintenant pour la jeunesse, pour le moins non-conformiste sinon d’une liberté et d’une tolérance extrêmes. Elle est connue grâce à ses plages naturistes, parce qu’il est permis de camper sur la plage, et pour ses boîtes rock.

  • La saison estivale sur le littoral roumain

    La saison estivale sur le littoral roumain

    L’offre touristique du littoral est riche et variée. Elle inclut des stations caractérisées par leur vie de nuit trépidante, des stations balnéaires, et jusqu’aux plages désertes aux apparences sauvages, d’une beauté inouïe, confinées entre la mer Noire et le delta du Danube.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, nous confie : « C’est l’une des destinations de rêve de Roumanie, à ne manquer sous aucun prétexte. Le long des environ 250 Km de bord de mer au sable fin, on découvre des stations de rêve, prêtes à satisfaire les mille goûts et préférences de nos touristes, mais aussi suffisamment abordables pour tous les budgets. Prenez Mamaia, par exemple, qui est la première station du littoral roumain en termes de nombre de boîtes de nuit, de discothèques, de bars et de clubs, mais qui est en égale mesure une station qui s’adresse aux familles. Tout le monde désire y passer quelques jours de vacances et, s’adressant aux touristes étrangers, Mamaia propose une foule d’événements internationaux, des festivals de musique de taille internationale, et puis pleins d’événements sportifs, de mode et encore de la musique. Les touristes friands de vacances balnéaires, de SPA et de bien-être, sont attendus à Eforie Nord et à Eforie Sud, où ils pourront profiter des bienfaits des boues thermales du lac de Techirghiol. Quant aux vacanciers assoiffés de calme, qui veulent passer quelques jours en famille, avec leurs enfants, ils devraient choisir plutôt la partie Sud du littoral. Mais les formules all inclusive, on les trouve partout. Des croisières de dépaysement d’une journée sont organisées dans le delta du Danube. En toute franchise, notre littoral comble les désirs les plus variés de tout un chacun. »

    Mais le littoral demeure également le haut lieu des événements culturels pendant la saison estivale. A nouveau, Corina Martin : « Il est connu que depuis un bon moment, les événements qui comptent, c’est ici qu’ils se passent. L’été, c’est à Mamaia, mais pas seulement. Toutes les stations du littoral regorgent d’événements des plus divers. Vama Veche, en traduction libre « L’ancienne douane », car située près de la frontière bulgare, c’est la station « flower power » du littoral roumain, la belle jeune fille, un brin libertine, de notre littoral. On peut y passer de très belles vacances, tranquilles et sans soucis, mais sans ennui non plus. La vie reprend du goût et des couleurs sur place. Et puis, à Mamaia vous allez trouver les meilleures boîtes de nuit de tout le Sud-est européen. C’est là que l’on organise la deuxième édition de NeverSea, la réplique du célèbre festival Untold, de Cluj. Les meilleurs DJ vont évoluer là au mois de juillet. En outre, n’oublions pas la largeur exceptionnelle des plages de Mamaia. Quoi qu’il en soit, Mamaia sait vous attirer pour de nouvelles expériences et d’inédites aventures. »

    Corina Martin remarque le fait que les touristes étrangers semblent souvent bien plus satisfaits de leur séjour sur la côte roumaine de la mer Noire que leurs homologues autochtones. Pourtant, il y a quelques années, les préjugés étaient là. Maintenant, la perception a changé et nombre de ces touristes potentiels semblent persuadés que la station de Mamaia vaut vraiment le détour.

    Corina Martin : « A Mamaia, que l’on arrive par bateau de croisière depuis le port de Constanta, pour des séjours, pour un city break ou tout spécialement pour un événement, tel le festival NeverSea, on trouve tout ce dont on rêve. Les touristes vont ensuite partager leurs expériences via les réseaux sociaux. Cela nous fait souvent une excellente publicité. L’image de notre littoral prend du galon. Dernièrement, on constate que les touristes étrangers les plus nombreux sont les Israéliens. En effet, nous bénéficions du savoir faire d’un tour opérateur israélien que nous avons par ailleurs beaucoup soutenu dans ses initiatives, telle l’ouverture d’une liaison aérienne directe entre Tel Aviv et Constanta. Tous les ans, la fréquence des vols a augmenté pendant la saison estivale. Nous avons débuté avec un seul vol hebdomadaire, pour en arriver à quatre vols actuellement. Nous avons également rouvert d’autres routes aériennes, reliant Constanta à d’autres destinations européennes. Cela facilite la vie aux touristes en provenance de Rome, de Paris, de Bruxelles ou encore de Milan, qui peuvent ainsi rapidement joindre la cote roumaine. Londres est également présente. On a débuté récemment cette liaison aérienne avec une seule compagnie, et puis le nombre des vols a doublé. De plus en plus de touristes britanniques se font plaisir sur le littoral roumain. Pour tout vous dire, les bacheliers britanniques désertent Ibiza en faveur de Mamaia pour faire les 400 coups. »

    La société locale de transport de Constanta met à disposition des touristes des bus à étage, moyennant des tickets de transport d’une durée de validité de 24 heures. La ligne, baptisée City Tour, dessert les plus importants objectifs touristiques de Constanta, tels les bâtiments industriels érigés par Anghel Saligny, célèbre architecte roumain, contemporain de l’ingénieur Eiffel, l’ancienne Bourse maritime, la Gare maritime, le Musée d’histoire et d’archéologie, l’édifice romain à mosaïques, la mosquée portant le nom de premier roi de Roumanie, Carol Ier, le célèbre Casino, l’Aquarium, le Phare génois, le port de plaisance Tomis, le Delphinarium, le village de vacances ou encore le Casino de Mamaia. Le prix du ticket avoisine un euro. Quant à la région environnante, on y serait étonné.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, est formelle : « Avec le delta du Danube, on ne rate jamais. C’est le diamant du tourisme roumain, une destination unique dans toute l’Europe, insuffisamment connue et promue, mais c’est une expérience unique, fascinante et inoubliable. »

    C’est encore et toujours d’expériences que nous a parlé Ştefan Necula, directeur d’une agence de tourisme. Pour lui, son séjour en Roumanie, sur la côte de la mer Noire, ne serait pas complet si on ignorait l’offre des excursions d’une journée, proposées pour visiter la région toute proche de Dobroudja.

    Ştefan Necula : « Je ne pourrais pas ignorer l’offre balnéaire, celle gastronomique ou encore la route du vin. Nous organisons de telles excursions et nous mettons à disposition des touristes des guides qui parlent l’anglais. On ne nous a pas demandé d’autres langues pour l’instant, mais l’on peut nous le proposer. Ce sont des trajets d’une journée, au départ de Constanta ou de n’importe quelle autre station du littoral. Certes, la destination la plus demandée c’est bien le Delta. Là, le programme est riche et condensé, le déjeuner et le dîner sont servis dans un petit village de pécheurs à proximité de Tulcea. Un programme artistique, comprenant des danses traditionnelles des Roumains du sud du Danube, les Aroumains, leur est proposé. Bon, je ne vais pas m’éterniser, mais soyez rassurés : nos touristes ne resteront pas sur leur faim. »

    L’invitation a été lancée. A la prochaine édition, pour de nouvelles aventures. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le littoral roumain fait peau neuve

    Le littoral roumain fait peau neuve

    Plusieurs hôtels des stations de cette région seront modernisés et leur classification sera améliorée. Si le nord du littoral roumain est destiné notamment aux jeunes, le sud est réservé aux familles. Les hommes daffaires ont réagi à cette situation et ont déjà démarré damples travaux de rénovation et de modernisation des capacités dhébergement, affirme le maire de la ville de Mangalia, Cristian Radu.



    Cristian Radu: «Les six stations que la municipalité de Mangalia gère, cest-à-dire Olimp, Neptun, Jupiter, Cap Aurora, Venus, Saturn et Mangalia, qui est également une station touristique, ont été conçues à la fin des années 60 et introduites dans le circuit touristique au début des années 70. Ce que nous souhaitons, cest de les inscrire définitivement sur la carte touristique du monde. Cest dailleurs ce que nous essayons de faire depuis cinq ans déjà et jespère arriver à accomplir cet objectif à lavenir. Un seul exemple : le complexe hôtelier dOlimp – Panoramic, Belvedere et Amfiteatru -, qui était à labandon depuis près de 7 – 8 ans. Parfois ces hôtels étaient ouverts, mais ils étaient classés deux, voire une étoile. Ces trois hôtels ont été rachetés par un investisseur roumain. Celui-ci a fait plusieurs investissements tant à Bucarest que sur la côte roumaine et cest un avantage pour cette zone. A Venus, il y a plusieurs hôtels qui ont été rachetés par un autre investisseur de Roumanie, alors quà Saturn, deux hôtels appartiennent désormais à un investisseur chinois. Donc, les investisseurs commencent à arriver sur la côte roumaine, ils sintéressent à la région et cela prouve que ladministration locale fait son travail.»



    Les Chinois feront des investissements dans plusieurs centaines dappartements de vacances dans la station de Saturn, sur lemplacement de plusieurs immeubles qui étaient délabrés depuis des années. Linvestissement sélève à 5 ou 6 millions deuros, selon les spécialistes du tourisme. Six autres hôtels sont à vendre dans le sud de la côte roumaine. Pour sa part, la mairie de Mangalia a rejoint ce processus de transformation et de modernisation et investit dans linfrastructure. Les autorités locales ont utilisé ces dernières années pas moins de 21 millions deuros de fonds structurels de lUE. Les projets les plus récents visent la création dun nouveau parc, appelé Evergreen, et la modernisation de lancienne promenade en bord de mer de la ville.




    Cristian Radu : « Il sagit de 9 km de côte, et nous nous proposons de réhabiliter toutes les promenades en bord de mer que Mangalia possède et qui nont plus bénéficié de tels travaux depuis le début des années 1970. Nous avons commencé par Neptun et nous avons achevé cette année aussi lancienne promenade en bord de mer de Mangalia, à savoir lallée des Tilleuls. Sur les quatre hôtels qui se trouvaient sur la plage de Mangalia, deux seulement étaient ouverts. Un autre hôtel situé au même endroit, le Scala, a changé de nom et appartient désormais à un investisseur de Bacau. Il sera ouvert aussi pendant lhiver puisquil se trouve tout près du complexe de cures balnéaires de la ville. Le casino de Mangalia, lui aussi à labandon depuis un certain temps, a été racheté et sera réintroduit dans le circuit touristique. Nous effectuons aussi des investissements dans linfrastructure à Saturn et nous souhaitons construire prochainement une promenade en bord de mer dans toutes les stations littorales, de Mangalia à Olimp. Nous allons utiliser des fonds européens, mais aussi des fonds gouvernementaux parce quune ville de seulement 44 mille habitants ne peut pas soutenir à elle seule tous ces investissements dans toutes les stations. Nous souhaitons donc utiliser les fonds européens parce que nous tenons à ce que limage de ces stations littorales soit conforme aux attentes des touristes qui visitent la région. »




    Par ailleurs, lérosion est un phénomène de plus en plus présent sur le littoral roumain. Ces 50 dernières années, lérosion a touché des centaines de mètres sur les plages roumaines. Il est urgent donc de lutter contre ce phénomène en réhabilitant les plages.



    Un processus qui bénéficiera dun investissement de 800 millions deuros de fonds européens, précise Cristian Radu, le maire de Mangalia : «Ce projet démarrera cette année. Les plages ne sont pas gérées par la Municipalité, elles appartiennent du département Apele Romane (Les Eaux Roumaines) du ministère de lEnvironnement. Il y a eu de petits problèmes dans ce secteur, mais nous allons y remédier cette année et commencer à élargir les plages. Cette action sera terminée dici deux ou trois ans, lorsque cet investissement prendra fin. Nous nous sommes également occupés du parc de Mangalia. Placé sur une ancienne décharge publique, il sétale sur 3 hectares. Nous y avons investi 9 millions de lei, provenant, au début, de fonds européens, puis de nos propres fonds. Nous tentons de transformer Mangalia en une ville touristique. On nous demande souvent si nous sommes en concurrence avec dautres stations de Roumanie ou de Bulgarie. Nous répondons à chaque fois que nous sommes en concurrence avec nous-mêmes. Toutes ces stations étaient dans un très bon état dans les années 70-80, elles étaient très recherchées. Dans la région de Neptun – Olimp on parlait très peu le roumain, tellement les touristes étrangers y étaient nombreux. Nous voulons donc remettre ces stations sur la carte touristique du monde ».





    Notons pour terminer, que le Complexe de cure de Mangalia bénéficiera lui aussi dinvestissements denviron 40.000 euros qui seront utilisés pour le doter déquipements de dernière génération pour la section de récupération neuro-psycho-motrice des enfants touchés de troubles de la colonne vertébrale. Ce complexe est dailleurs connu en Roumanie et à létranger pour les cures à base de boue sapropélique, unique en Europe, pour son bio climat riche en aérosols et pour ses eaux thermales sulfureuses. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • Vacances sur la côte roumaine de la mer Noire

    Vacances sur la côte roumaine de la mer Noire

    Nous allons nous pencher aujourdhui sur une destination idéale de vacances pour toute la famille, à savoir la côte roumaine de la mer Noire. La grande nouveauté de cette saison estivale, cest que les plages du sud ont été agrandies de plusieurs dizaines dhectares. Les bains de soleil mis à part, les estivants peuvent opter pour les parcs dattractions, léquitation ou les excursions dans la contrée de Dobroudja ou dans le Delta du Danube.







    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique de Roumanie, nous a fourni quelques repères des séjours sur le littoral roumain : « Les plages sétendent sur 245 km, de Sulina jusquà Vama Veche, à la frontière avec la Bulgarie. Nous avons deux stations littorales dintérêt touristique national, qui offrent des vacances pour toutes les bourses et tous les goûts. Le pôle du divertissement, la “reine” de notre littoral reste Mamaia. Située dans le nord de la côte roumaine de la mer Noire, elle est la plus complexe. Elle attire les vacanciers roumains, mais aussi de plus en plus de touristes étrangers, dont Israéliens, Allemands, Britanniques et Polonais. Plus au sud se trouvent les stations thermales Eforie Nord, Eforie Sud et Techirghiol avec leurs célèbres cures à base de Gerovital. Les centres de remise en forme dont disposent les hôtels de ces stations sont eux aussi très appréciés surtout par les touristes étrangers. En allant plus au sud sur la côte romaine de la mer Noire, on découvre les 6 stations touristiques connues sous le nom de stations vertes, véritables havres de paix pour les inconditionnels de la tranquillité et du ressourcement. Il sagit de Jupiter, Saturn, Venus, Mangalia, Neptun et Olimp. Détail important, dans ces stations, les hôtels, qui portent tous des noms de fleurs, offrent de nombreuses facilités pour les familles avec enfants ».






    Les destinations phares sur la côte roumaine de la mer Noire sont Mamaia, Vama Veche et Venus. Ces derniers temps, bien des hôtels 4 et 5 étoiles tout compris sont apparus à Venus. Une autre révélation de la saison estivale est Vama Veche, affirme Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique de Roumanie: « Tout près de Vama Veche, qui est dailleurs en plein processus de transformation, commence la frontière avec la Bulgarie. Même si elle nest pas encore déclarée station touristique, Vama Veche, qui a un charme à part, constitue un pôle du tourisme autrement, légèrement hippy et romantique. Une sensation de liberté flotte dans lair. En plus, les villas et les hôtels offrent des services de bonne qualité et un niveau élevé de confort. »






    Les visiteurs étrangers étant toujours plus nombreux, loffre de services touristiques ne cesse de sétoffer, affirme Corina Martin : « Nous avons déjà 29 hôtels tout compris. La station de Mamaia surtout excelle en événements divers, qui attirent de plus en plus de touristes. Parmi eux, le championnat du monde de bob à roulettes, auquel participera aussi le prince Albert de Monaco. Il y aura également des événements de musique et des défilés de mode. La vedette de cette saison estivale est la station de Venus, la première station littorale du sud de la côte roumaine à figurer au classement. Trois vols charter Tel Aviv – Constanţa prévus chaque semaine vont emmener au total 7.000 touristes israéliens. Leurs séjours sont censés rapporter quelque 7 millions de dollars aux hôteliers notamment de Mamaia, dEforie et de Neptun ».





    Le littoral roumain voit apparaître chaque année de nouveaux hôtels et bénéficie de nouveaux investissements importants aussi, précise Traian Bădulescu, consultant en tourisme: « La grande nouveauté consiste en lélargissement des plages au sud des stations de Mamaia, Constanţa et Eforie, réalisé avec des fonds européens. Larges de plus de 100 m, ces plages comptent parmi les meilleures en Europe. Et je laffirme en connaissance de cause, car jai beaucoup voyagé à travers le monde. En plus, les membres de la délégation de Dubaï dont jai été le guide ici à Mamaia ont été ravis par nos plages. »







    Assez calme et dune salinité plus faible que celle des autres mers continentales, la mer Noire attend les estivants avec impatience. Ceux qui aiment nager peuvent le faire en toute sécurité, car il ny a pas de marée ni danimaux aquatiques dangereux. Cest justement parce quil satisfait tous les goûts que le littoral roumain conquiert le marché extérieur, explique Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique de Roumanie : «Lassociation Litoral – Delta Dunării (Littoral – Delta du Danube) organisera cet automne, pour la première fois, un voyage dinformation en partenariat avec lassociation patronale des agences de voyage de Pologne. Cela parce que lon assiste à un retour spectaculaire des touristes polonais sur les plages roumaines. Nous ciblons aussi le marché britannique. Notre stratégie est aussi simple quefficace. Nous attirons dabord des vols à destination de Constanţa, après quoi nous allons vers les marchés touristiques respectifs. Par exemple, depuis lannée dernière, nous avons un vol direct Londres – Constanţa. Il y a deux vols par semaine, et le taux doccupation est de 99%. A lautomne, nous aurons un deuxième voyage dinformation pour les agents de tourisme britanniques et même avec des professionnels de lévénementiel qui souhaitent décréter Mamaia station des fêtes pour les célibataires britanniques. Il sagit dun été à ventes record pour les dix dernières années, pour la côte roumaine. Lannée a très bien commencé par les réservations anticipées. En septembre, lors du bilan, jestime que nous aurons eu des ventes plus importantes 60-70%. »






    Une fois là, vous pourrez choisir des excursions aux grottes de Dobroudja, dans les montagnes les plus anciennes de Roumanie, les Monts Măcin, dans les villages de pêcheurs ou même au delta du Danube. (Trad. Marian Tudose)

  • Ala une de la presse roumaine – 16.05.2016

    Ala une de la presse roumaine – 16.05.2016

    L’économie domine les pages des quotidiens roumains en ce début de semaine si se demandent si la croissance économique roumaine est soutenable ou bien « dopée » par des mesures pro-cycliques tels l’allègement fiscal et la majoration des salaires dans le secteur public. Par ailleurs, alors que les plages s’agrandissent suite à des projets européens, les trains n’arrivent toujours pas directement dans toutes les stations littorales.