Tag: Plan national de relance et de résilience

  • Le Plan national de relance et de résilience finalement accepté à Bruxelles

    Le Plan national de relance et de résilience finalement accepté à Bruxelles

    Pour 66 reformes et 111 investissements, le financement
    offert par l’UE touche les 28,5 milliards d’euro, en baisse légère par rapport
    au plan initial, lorsque la Roumanie avait atteint une croissance économique
    plus élevée que prévu.




    Faciliter
    la transition vers l’énergie verte




    La nouvelle version du PNRR met un accent fort sur la
    transition vers l’énergie verte, car presque 44 % des fonds disponibles sont
    alloués pour des mesures qui soutiennent les objectifs climatiques, soit en
    hausse par rapport aux 41 % prévus dans le plan initial. Un nouveau chapitre
    inclus dans le Plan concernant REPowerEurope vise à investir dans l’énergie
    verte, à promouvoir l’efficacité énergétique des bâtiments ainsi qu’à
    requalifier et à perfectionner la main d’œuvre du secteur de la production
    d’énergie renouvelable. Deux reformes sont visées : l’une introduit un cadre juridique qui permet
    l’utilisation des terrains agricoles non-productifs ou dégradés détenus par
    l’Etat pour produire de l’énergie verte. L’autre vise à créer des guichets
    uniques dans le but de fournir aux prossomateurs des services de conseil pour
    les travaux visant l’efficacité énergétique et pour la production de l’énergie
    à partir de sources renouvelables.




    Stimuler
    la numérisation




    La Roumanie reçoit de l’argent par le biais du PNRR pour
    la transition numérique aussi. Il s’agit d’un taux de 21,8 % des fonds, également
    en hausse par rapport au plan initial. Les objectifs sont de développer
    l’infrastructure et de numériser plusieurs secteurs, tels la santé publique,
    les services publics de l’emploi et de la protection sociale, les transports,
    l’éducation, la fiscalité, la culture, le système juridique et les services de
    l’environnement.




    Réaction
    des autorités de Bucarest




    Le premier ministre Marcel Ciolacu a salué, sur Facebook,
    l’élimination du plafond de 9,4 % du PIB du Plan national de relance et de
    résilience pour les dépenses avec les pensions de retraite. « Le
    Gouvernement a honoré la promesse qu’il avait faite aux Roumains … nous nous
    débarrassons définitivement du cauchemar introduit avec cynisme dans le
    document par l’Union Sauvez la Roumanie, qui conduirait au gel du point de retraite
    jusqu’à 2070. » a martelé Marcel Ciolacu, dans le contexte où l’Exécutif
    prépare la mise en œuvre d’une nouvelle loi sur les pensions de retraite, qui
    prévoit un nouveau système de calcul et d’indexation des retraites.




    Maintenant,
    c’est aux ministres européens des Finances et ensuite au Conseil européen
    d’approuver la forme modifiée du Plan national de relance et de résilience.




    La Roumanie a reçu jusqu’ici un peu plus de 9 milliards
    d’euro. La Commission européenne autorisera des nouveaux paiements si les
    jalons et les cibles convenus sont accomplis à un niveau satisfaisant, qui
    refléterait les progrès en ce qui concerne la mise en œuvre des investissements
    et des réformes que Bucarest avait assumés.





  • 12/01.2021 (mise à jour)

    12/01.2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – 8 600 nouveaux cas dinfection au coronavirus dépistés en 24 heures ont été rapportés ce mercredi en Roumanie. Le Groupe de communication stratégique a également rapporté 44 décès liés à cette maladie. Le taux dincidence des cas dinfection a augmenté dans plusieurs villes à travers le pays, y compris dans la capitale, pour se chiffrer à plus de 3 cas pour mille habitants. Dans ces villes, les restaurants, les salles de cinéma et les gyms doivent réduire leur capacité d’accueil à 30 % du total. De même, l’obligation d’avoir 60 % des personnels vaccinés dans les écoles entre en vigueur là où il y a plus de 3 cas pour mille habitants, dans le sens où les élèves suivront des cours en ligne si au moins 60 % des employés de leurs écoles ne sont pas immunisés. C’est valable aussi pour les maternelles. Mardi, la Roumanie la franchi le seuil de 8 millions de vaccinés avec la première dose du vaccin anti-Covid. Pour ce qui est du variant Omicron, il a une transmission communautaire en Roumanie, a fait savoir l’Institut de santé publique. Selon l’institution, dans la moitié des cas, les personnes contaminées n’ont eu aucun contact avec d’autres malades de Covid. Sur toile de fond de la hausse des nouvelles contaminations, les autorités roumaines sont en train d’identifier les endroits où il est possible d’ouvrir des centres d’évaluation en ambulatoire pour les malades de Covid.



    Politique étrangère — « La Roumanie continuera à se développer en tant qu’Etat membre de l’UE et de l’OTAN actif, digne de confiance, impliqué et respecté. Ainsi, l’approche de la Roumanie est centrée sur la continuité, d’après les trois piliers essentiels de sa politique étrangère : renforcement du rôle et de l’influence du pays au sein de l’UE et respectivement de l’OTAN, et développement et approfondissement du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Cette déclaration a été faite mercredi, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Il a souligné que l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie demeurait un objectif important. « Face aux récents défis sécuritaires, il est évident que nous avons besoin d’une action plus forte en matière de dissuasion et de défense, et cette action doit être articulée dans l’esprit de l’unité et de la coopération transatlantique et des engagements assumés dans le cadre de l’OTAN », a déclaré le chef de l’Etat. Klaus Iohannis a ajouté que la Roumanie est préoccupée par la situation de sécurité dans son voisinage, engendré par le déploiement « massif » de troupes à proximité de l’Ukraine et par les implications de ce fait pour la stabilité euro-atlantique. Par ailleurs, le président a mentionné que Bucarest continuerait de soutenir activement les efforts d’intégration européenne de la République de Moldova et son programme de réformes démocratiques en vertu du Partenariat stratégique pour l’intégration européenne de ce pays et en vertu de la communauté de langue, d’histoire et de culture.



    Plan national de relance et de résilience — Plus de 1,9 milliards d’euros de fonds seront versés jeudi sur les comptes de l’Etat roumain, au titre de préfinancement du crédit accordé à la Roumanie par le Plan national de relance et de résilience (PNRR). Cela fait suite au fait que la Roumanie a atteint les cibles et jalons du Ive trimestre de 2021, apprend-on par le ministère des Investissements et des projets européens de Bucarest. Selon la source citée, ce montant complète la première tranche du préfinancement, dans sa composante de subvention, de 1,85 milliards d’euros, payée par la Commission européenne le 2 décembre dernier. Ainsi, depuis le moment de l’approbation et de la mise en œuvre du Plan, le 3 novembre 2021, la Roumanie s’est vu accorder un montant total de 3,79 milliards d’euros. Bucarest devrait recevoir de Bruxelles une enveloppe totale de 29 milliards d’euros pour financer le PNRR. Les crédits de ce programme, accordés dans des conditions très avantageuses, seront utilisés pour financer des projets de grande envergure pour la Roumanie : plusieurs centaines de km d’autoroutes, des dizaines de milliers de logements branchés aux réseaux d’eau et d’assainissement, des facilités pour la numérisation de plusieurs milliers de PME ou encore des reboisements sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares.



    Perquisitions — Des policiers de la Direction générale anticorruption du ministère de l’Intérieur ont procédé, mercredi, à 25 perquisitions aux domiciles de certaines personnes des départements de Neamţ et Iaşi (nord-est), soupçonnées d’avoir commis des infractions de faux et corruption au sujet de l’obtention illégale de certificats Covid numériques. L’instruction vise des aspects de nature délictuelle commis à compter de la seconde moitié de 2021, par des médecins et des infirmiers des deux départements. Pour de l’argent perçu au titre de pots-de-vin, ces derniers ont délivré des pass sanitaires à des personnes sans même que ces dernières aient franchi le seuil des cabinets médicaux ou des centres de vaccination. A la fin de l’année dernière, les procureurs du Parquet national anticorruption annonçaient que, depuis le début de la pandémie, voici deux ans, ils avaient enregistré 168 affaires pénales pour des infractions ayant trait à la situation sanitaire ou à la vaccination fictive. Selon la source citée, la Roumanie a mené l’enquête la plus ample de toute l’UE, avec plus de 3 000 faux certificats Covid numériques délivrés à la douane de Petea (nord-ouest) par des personnels sanitaires corrompus de différents hôpitaux. Actuellement, la moitié de ces affaires sont encore pendantes. Depuis le début de la pandémie, 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et environ 60 000 personnes atteintes par la maladie sont décédées. Sur la toile de fond de la psychose anti vaccin entretenue par une partie des médias, par quelques politiciens et d’autres figures publiques, le pays enregistre le deuxième taux d’immunisation le plus faible de l’UE, après la Bulgarie.



    Economie — L’économie roumaine devrait enregistrer cette année une croissance de 4,3 %, par rapport à une avancée de 4,5 % prévue en juin dernier, selon le rapport de la Banque Mondiale « Perspectives économiques globales », rendu public mercredi. Pour 2023, la Banque Mondiale prévoit une progression du PIB de la Roumanie de 3,8 %, par rapport à 3,9 % prévu en juin 2021. En 2021, l’institution estime que la croissance enregistrée a été de 6,3 %. Dans la région Europe et Asie Centrale, qui comprend la Roumanie, la Banque Mondiale prévoit une croissance économique de 3 % cette année, et de 2,9 % l’année prochaine. L’économie mondiale devrait connaître une avancée de 4,1 % en 2022, et de 3,2 % en 2023.



    PIB — L’Institut national de la statistique a maintenu à 0,4 % ses estimations sur la progression de l’économie roumaine durant le 3e trimestre de l’année dernière par rapport au trimestre précédent, mais des modifications importantes sont apparues visant la contribution des investissements et de la consommation à l’avancée du PIB. Par rapport au même trimestre de l’année 2020, cet indicateur a déjà connu une progression de 7,4 %. De janvier à septembre 2021, le Produit Intérieur Brut de la Roumanie s’est chiffré à 175 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute durant le troisième semestre de 2021 a progressé dans les secteurs des télécoms, du BTP, des services financiers, des assurances et dans l’immobilier.



    Schengen — Paris fera tous les efforts nécessaires pour contribuer à l’élargissement de l’espace Schengen, a déclaré l’ambassadrice de France à Bucarest, Laurence Auer, lors de la cérémonie du lancement en Roumanie de la Présidence française du Conseil de l’UE. Dans une interview pour Radio Roumanie, l’ambassadrice a expliqué que, du point de vue de la Présidence française de l’UE, il fallait discuter simultanément de l’élargissement et du renforcement de l’espace de libre circulation Schengen. La Roumanie a passé toutes les épreuves techniques et elle est prête pour y accéder, a encore ajouté la diplomate. Présente à l’événement, la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Ramona Chiriac, a déclaré à son tour que la Commission européenne était favorable à l’élargissement de l’espace Schengen à la Roumanie, le pays ayant rempli toutes les conditions pour y être admis.



    Cinéma — « Man and Dog » (Homme et chien) le premier long métrage du roumain Ştefan Constantinescu, ayant deux protagonistes importants — Bogdan Dumitrache et Ofelia Popii — sera présenté en première mondiale durant la 45e édition du Festival du film de Göteborg, en Suède, qui aura lieu du 28 janvier au 6 février prochains. Cette coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie, la Suède et l’Allemagne, est une histoire sur l’amour et l’exil racontée sous la forme d’un film noir, qui est un mélange de sensations telles : paranoïa, aliénation, humour absurde ou encore le sentiment d’une catastrophe imminente. Somme toute, 400 productions du monde entier figurent à l’affiche du Festival de Göteborg. Près de 2 milliers de cinéastes, journalistes et membres de l’industrie cinématographique y sont attendus sur place, vu qu’à la différence de l’édition 2021, déroulée en ligne, cette année, le festival est organisé en présentiel.



    Tennis — Au tournoi de Sydney, la joueuse de tennis roumaine Jaqueline Cristian (n° 73 WTA) s’est inclinée ce mercredi devant la n° 4 mondiale et championne en titre de Roland Garros, la Tchèque Barbora Krejcikova. Ce mercredi encore, une autre Roumaine, Gabriela Ruse (n° 82 WTA) a été vaincue dans les 8e de finale de la compétition australienne par l’Estonienne Anett Kontaveit (n° 7 WTA). Le tournoi de Sydney fait partie de la catégorie WTA 500 et précède l’Open d’Australie, prévu du 17 au 30 janvier.


  • 30/12/2021 (mise à jour)

    30/12/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — La Roumanie pourrait se confronter en janvier à la 5e vague de la pandémie de coronavirus, avec Omicron pour variant dominant. Vu que celui-ci est beaucoup plus contagieux que le variant antérieur, Delta, la Roumanie doit accroître sa capacité de tester la population, y compris dans les cabinets des médecins traitants, et il faut aussi améliorer la capacité de réponse des hôpitaux. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila. Bientôt arriveront en Roumanie les médicaments récemment créés pour le traitement de la Covid, a-t-il encore précisé. Le ministre a aussi plaidé pour la revitalisation de la campagne de vaccination qui stagne en ce moment. A son tour, la cheffe du Centre national pour la surveillance et le contrôle de maladies transmissibles, Adriana Pistol, a déclaré que le pire scénario fait état de 25 000 nouveaux cas quotidiens pour la 5e vague, et de 1 500 personnes en soins intensifs. Entre temps, jeudi, la Roumanie a rapporté 1 497 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés en 24 h et 37 décès, dont un antérieur à la période de référence. Depuis le début de la pandémie, plus de 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et près de 60 000 personnes atteintes de la maladie sont décédées. Côté immunisation, la Roumanie est avant-dernière en Europe, suivie par la Bulgarie. Moins de 7,9 millions de Roumains sont complètement vaccinés, soit un peu plus de 40 % de la population éligible. Environ 2 millions d’entre eux ont également reçu le booster.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a finalisé les cibles qu’il avait encore à atteindre en décembre 2021 dans la mise en œuvre du Plan national de relance et de résilience, a annoncé le ministre des Investissements et des Projets européens, Dan Vîlceanu. Il a mentionné que l’exécutif avait adopté, à cet effet, dans sa réunion de jeudi, entre autres, l’Ordonnance d’urgence portant loi du service d’alimentation en eau et d’assainissement et la Stratégie de développement de l’infrastructure ferroviaire 2021-2025. Il a indiqué que les discussions relatives à des renégociations du Plan avaient été dépassées et qu’il restait encore trois cibles à atteindre, qui ne relèvent pas du gouvernement, mais de l’accord entre la BERD et le Fonds européen d’investissements. Ce jeudi, le gouvernement a également adopté le programme national de réduction de l’abandon scolaire, qui se verra allouer une enveloppe de 543 millions d’euros. Rappelons que par le Plan national de relance et de résilience, approuvé l’automne dernier par Bruxelles, la Roumanie pourrait accéder à 29 milliards d’euros de subventions et de prêts de l’UE jusqu’en 2026 afin de faire des réformes et des investissements. La Commission européenne a déjà effectué un premier transfert à la Roumanie, un préfinancement de 1,8 milliards d’euros, soit l’équivalent de 13 % du total des subventions allouées.



    Propriétaires — En 2020, plus de 96 % de la population de la Roumanie habitait dans un logement propriété personnelle, soit le taux le plus élevé en UE, constate un récent sondage d’Eurostat, l’office statistique de l’UE. Alors qu’au niveau de l’espace communautaire, le taux des personnes qui détiennent un logement a légèrement baissé par rapport à l’année 2019, en Roumanie, ce taux a augmenté de 95,8 % à 96,1 %. Parmi les autres Etats membres avec un grand nombre de propriétaires de logements figurent la Slovaquie (92 %), la Hongrie et la Croatie (les deux avec 91 %). Au pôle opposé, parmi les pays ayant le moins de propriétaires, l’on retrouve le Danemark (59 %), l’Autriche (55 %) et l’Allemagne (50 %). Selon la même enquête, 53 % de la population de l’UE habite dans une maison, 46 % – dans un appartement et 1 % – dans des maisons flottantes ou des caravanes. En Roumanie, environ 66 % de la population habite une maison et 34 % un appartement. A noter aussi que la Roumanie se retrouve en queue de peloton pour ce qui est de la dimension des logements, mesurée selon le nombre moyen de chambres par personne. Si dans l’UE le taux moyen est de 1,6 chambres par personne, en Roumanie il est de 1,1.



    Numérisation — L’Autorité pour la numérisation de la Roumanie annonce que la plateforme en ligne Ghiseul.ro a collecté plus d’un milliard de lei (environ 200 millions d’euros) cette année. Les paiements réalisés par les utilisateurs en l’espace de 12 mois dépassent, tant du point de vue du nombre des transactions que des montants collectés les chiffres totaux enregistrés en ses 9 années antérieures de fonctionnement. « Il est évident que les Roumains ont changé de comportement dans leurs relations avec l’Etat. Nous travaillons déjà sur l’application mobile Ghiseul.ro et sur la version 2.0 de la plateforme Internet www.ghiseul.ro », a dit le président de l’Autorité pour la numérisation, Octavian Oprea. Lancée en 2011, Ghiseul.ro est la plateforme officielle de paiements en ligne de l’Etat roumain. Elle est utilisée par les citoyens et les compagnies pour payer plus de 350 services publics fournis par un millier d’institutions et autorités, et aussi les amendes.



    Services consulaires — Le ministère roumain des Affaires étrangères a conclu le processus de modernisation et d’amélioration du centre d’appels au sein du Centre de contact et de support pour les ressortissants roumains de l’étranger. On y a ajouté des lignes téléphoniques, si bien que le robot téléphonique peut désormais répondre simultanément à 256 appels, au lieu de 96 auparavant. Toutes les informations consulaires disponibles ont été mises à jour et réorganisées. De même, la ligne des urgences est devenue prioritaire, alors que le site econsulat.ro a été simplifié et optimisé pour être accessible aussi via les tablettes et les portables. A noter que cette année, avant le 27 décembre, le Centre d’appels du ministère roumain des AE avait reçu plus de 1,2 millions d’appels téléphoniques et a répondu à environ 240 000 demandes envoyées par courriel par les Roumains de l’étranger.



    Corruption — Le ministère roumain de la Justice demande de nouveau l’extradition de l’ancien député du PSD, Cristian Rizea, en cavale à Chişinău, après avoir été condamné en Roumanie à 4 ans et 8 mois de prison ferme pour trafic d’influence, blanchiment et influence dans les déclarations. Rizea est également accusé d’avoir obtenu illégalement, en 2017, la nationalité de la République de Moldova. Trois années plus tard, l’ancien président Igor Dodon la lui a retirée. Il a perdu le litige devant la Cour d’appel de Chişinău et, selon les juristes, il peut désormais être extradé plus facilement. Rizea a été accusé d’avoir prétendu directement d’un homme d’affaires 300 000 euros, dissimulés sous la forme de deux contrats de prêt fictifs. En échange, il a promis d’intervenir afin de résoudre les problèmes de cette personne auprès de la Régie autonome Administration du patrimoine du protocole d’Etat et à la mairie de la commune de Chiajna du département d’Ilfov (sud) — et a tenu parole. La partie roumaine a transmis au ministère de la Justice de la République de Moldova la demande d’extradition le 5 novembre 2020. La prochaine date-butoir fixée par les autorités moldaves dans le dossier d’extradition de Rizea est le 28 janvier 2022.

  • Décisions concernant les fonds européens

    Décisions concernant les fonds européens

    Les fonds européens attendent d’être utilisés après que le gouvernement de Bucarest a approuvé l’ordonnance d’urgence qui permettra l’accès à un crédit de près de 15 milliards d’euros accordé par la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de redressement et de résilience. Plus de 29 milliards d’euros, dont plus de 14 milliards de subventions et environ 15 milliards de prêts, seront mis à la disposition de la Roumanie dans le cadre du Plan national de relance et de résilience.



    Lors de sa récente visite à Bruxelles, le premier ministre Nicolae Ciucă s’est entretenu avec des responsables européens de la manière pratique dont ce plan national soutenu par des fonds européens deviendra réalité. Nicolae Ciucă a annoncé, à Bruxelles, que le gouvernement créerait, sous peu, une structure pour surveiller, coordonner et vérifier la modalité de travailler avec cet instrument européen.



    Selon le ministère des Finances, le prêt de la Commission européenne a trois destinations majeures. Il s’agit de financer les réformes prévues dans le Plan national de relance, de couvrir le déficit budgétaire de l’État et de refinancer la dette publique. Les montants seront répartis en 10 versements, jusqu’au 31 décembre 2026, en fonction de la réalisation des objectifs fixés par la Roumanie et des investissements afférents au prêt. Chaque virement, y compris le préfinancement, est accordé dans des conditions avantageuses, au niveau des coûts de la Commission européenne. Le remboursement du crédit se fera au cours des 30 prochaines années – par versements égaux – avec un délai de grâce de 10 ans. « Je veux que les Roumains sachent ce qui se passe avec les prêts que nous contractons ; je considère qu’ils ont ce droit vu qu’ils soutiendront leur remboursement. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que chaque euro emprunté soit mis à profit et contribue au développement du pays et à l’amélioration de la vie des gens », a souligné le ministre des Finances, Adrian Câciu.



    D’autre part, la Commission européenne a proposé trois nouvelles taxes dans l’Union. Elles devraient permettre, au cours des prochaines décennies, de rembourser les fonds collectés par l’UE pour financer la composante subventions de NextGenerationEU, paquet de relance économique de l’Union destiné à soutenir les États membres touchés par la pandémie de coronavirus. La première taxe repose sur les recettes provenant de la vente de certificats verts. La deuxième mesure s’appuie sur les ressources générées par le mécanisme proposé par l’UE pour l’ajustement des émissions de dioxyde de carbone aux frontières. La Commission propose d’allouer au budget de l’UE 75 % des recettes générées par ce mécanisme d’ajustement aux frontières des émissions de dioxyde de carbone. La troisième taxe se fonde sur la part des bénéfices résiduels des multinationales qui seront réaffectés aux États membres de l’UE dans le cadre du récent accord de l’OCDE de réaffectation des droits fiscaux. Au cours de la période 2026-2030, ces nouvelles sources de revenus devraient générer un total de 17 milliards d’euros par an au budget de l’UE.


    (Trad. : Ligia)


  • La semaine du 25 au 29 octobre 2021

    La semaine du 25 au 29 octobre 2021

    Nouvelles restrictions antiépidémiques


    Presque tous les jours de cette semaine, le nombre de nouveaux cas de contamination au COVID-19 s’est chiffré en Roumanie à plus de dix mille, et celui des décès des suites du nouveau coronavirus — à plusieurs centaines. Les autorités ont rendu obligatoire le pass sanitaire pour l’accès à la plupart des activités sociales. L’accès aux institutions publiques, aux restaurants, aux théâtres ou aux cinémas se fait uniquement sur présentation de ce document, et pour l’avoir, le titulaire doit être complètement vacciné, avoir récemment guéri de la maladie ou avoir été testé négatif. Le port du masque de protection est redevenu obligatoire, y compris dans les espaces ouverts. Le couvre-feu a également été réintroduit nuitamment, la circulation étant soumise à restrictions entre 22 h et 5 h. Les personnes vaccinées ou guéries de la maladie, les urgences ou les déplacements professionnels y font exception. La peur de la maladie et le ras-le-bol des restrictions semblent avoir vaincu chez de nombreux Roumains la réticence à se faire immuniser, largement partagée d’ailleurs dans de nombreux pays d’Europe centrale et de l’Est. Le bilan quotidien des inoculations a généralement dépassé la centaine de milliers, la plupart avec la première dose. Les autorités estiment que si ce rythme est maintenu, la couverture vaccinale de 70 % chez les de plus de 12 ans peut être dépassée d’ici la fin de l’année, soit près de 12 millions de Roumains vaccinés avec au moins une dose, contre moins de sept millions aujourd’hui.



    Scandale des faux certificats


    La pandémie peut aussi être très lucrative. Un centre de vaccination anti-COVID-19 de Bucarest a fermé temporairement jeudi après que des soupçons se soient fait jour que de faux certificats Covid numériques de l’UE y étaient délivrés. Les policiers ont perquisitionné plusieurs domiciles à Bucarest et recueilli des preuves, et près de 170 personnes seront auditionnées. Un fonctionnaire public a été retenu. Les procureurs affirment que les fonctionnaires affectés à ce centre ont inscrit dans les certificats de vaccination les données d’identification de personnes qui n’avaient pas reçu de vaccin. Les personnes qui avaient pris rendez-vous afin de se faire vacciner dans ce centre seront accueillies dans d’autres établissements et l’activité redémarrera après le changement de l’ensemble de l’équipe impliquée dans la délivrance de faux certificats.



    Une année plus tard, à Piatra Neamţ


    Si l’enquête de Bucarest ne fait que commencer, dans celle sur la tragédie d’il y a un an à l’Hôpital départemental des urgences de Piatra-Neamţ (nord-est), les premières conclusions se profilent. L’hôpital, en tant que personne morale, et dix personnes physiques sont poursuivies pénalement par les procureurs pour l’incendie du 14 novembre 2020, dans lequel dix patients ont péri. Parmi les personnes mises en examen on retrouve six directeurs par intérim de l’établissement de santé, accusés de ne pas avoir revu les procédures après que l’hôpital soit devenu dédié au COVID. Ils n’auraient pas fixé de mesures de prévention censées assurer la sécurité dans l’Unité de soins intensifs. Les mêmes accusations sont également portées contre l’Hôpital des urgences ainsi que contre les deux infirmières qui soignaient des personnes atteintes de COVID-19 la nuit de l’incendie. Elles avaient laissé sans surveillance, au chevet d’un patient agonisant, une chandelle qui aurait déclenché l’incendie. Deux médecins d’anesthésie et de soins intensifs font également l’objet de poursuites pénales, dont l’un est le chef même de ce service, pour avoir falsifié des documents sur les soins prodigués aux patients. Des incendies dans les unités de réanimation, qui ont fait de nombreuses victimes – un cauchemar récurrent dans le système de santé roumain – se sont également produits cette année à l’Hôpital Matei Balş de Bucarest et à l’Hôpital départemental de Constanţa (sud-est).



    Plan national de relance et de résilience


    Les ministres européens des Finances ont approuvé jeudi au Conseil Affaires économiques et financières de l’Union la recommandation de la Commission européenne sur le Plan national de relance et de résilience de la Roumanie, mais aussi de l’Estonie et de la Finlande. C’était la dernière procédure avant que la Roumanie puisse accéder aux fonds alloués, et les premiers montants pourraient arriver au pays d’ici la fin de l’année. Il s’agit, pour commencer, d’un préfinancement de 3,7 milliards d’euros. L’enveloppe totale allouée à la Roumanie par le PNRR s’élève à plus de 29 milliards d’euros. Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a indiqué que l’allocation de ces fonds n’était pas affectée par l’absence d’un gouvernement doté des pleins pouvoirs à Bucarest. Jusqu’à présent, 22 des 27 plans de relance des Etats membres ont été approuvés par Bruxelles, et 17 États ont également reçu une partie des fonds.



    Journée de l’Armée et centenaire du dernier souverain


    Lundi, des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu, comme chaque année, pour la Journée de l’Armée roumaine, et de nombreux événements d’évocation ont marqué l’anniversaire d’un siècle depuis la naissance du dernier souverain de Roumanie, le roi Michel Ier. Les deux moments se superposent, car le 25 octobre 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée libérait le dernier lopin de terre roumaine occupée par la Hongrie de Horthy. Les historiens disent que l’assaut final aurait pu avoir lieu quelques jours plus tôt, mais les généraux ont décidé de dédier la victoire à l’anniversaire de leur jeune roi courageux. Le 23 août de la même année, il ordonna l’arrestation du dirigeant de facto de l’État, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne hitlérienne et son retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Selon les historiens, cette décision a écourté la guerre d’au moins six mois et sauvé des centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, alors que le pays était pratiquement sous occupation militaire soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fantoche, le roi fut forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident. Le souverain n’a pu rentrer au pays qu’après la révolution anticommuniste de 1989, il a recouvré sa nationalité roumaine, retirée par les communistes, et une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, le roi Michel a promu, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’admission de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’UE en 2007. Il s’est éteint le 5 décembre 2017.


    (Trad.: Ligia)

  • Le PNRR de la Roumanie a été approuvé

    Le PNRR de la Roumanie a été approuvé


    La Commission européenne
    a approuvé le Plan national de relance et de résilience de la Roumanie, conçu
    dans le cadre d’un ample mécanisme européen censé appuyer les Etats européens à
    redresser leurs économies et leurs sociétés dans l’actuel contexte pandémique.
    L’annonce du feu vert de Bruxelles a été faite par la cheffe de l’Exécutif
    européen, Ursula von der Leyen, en visite à Bucarest. La Roumanie se verra
    ainsi octroyer des subventions et des prêts d’un montant total de 29,2
    milliards d’euros pour financer des projets dans différents domaines dans les
    cinq années à venir. Le chef de l’Etat roumain a affirmé que la signature de ce
    plan représentait un moment symbolique d’une grande importance pour l’avenir de
    la Roumanie, tout en constituant le résultat d’un dialogue intense et d’un
    processus laborieux déroulé sous la pression du temps. Tout en rappelant l’importance
    d’une mise en place à temps des réformes, le leader de Bucarest a appelé les
    décideurs politiques à s’en faire une priorité. Klaus Iohannis :




    C’est une chance qu’on n’a pas le droit de rater de
    rendre l’économie roumaine encore plus performante, plus soutenable et plus
    prête à faire face aux potentielles crises. C’est notre chance de pouvoir
    offrir aux générations futures un pays entièrement modernisé.




    Après l’approbation de
    la Commission européenne ce sera le tour du Conseil européen de donner son feu
    vert dans les quatre semaines à venir. Une fois cette dernière étape accomplie,
    la Roumanie pourrait se voir enfin allouer une première tranche de financement,
    explique le premier ministre roumain, Florin Cîtu:




    Une première tranche de
    3,8 milliards d’euros devrait arriver en Roumanie fin novembre. Il y a
    plusieurs domaines ou projets qui pourraient en bénéficier: le projet pour une
    Roumanie éduquée, les Transports ou encore la réforme fiscale.




    Face à l’actuelle
    situation politique fragile de Roumanie, le chef de l’Etat et son premier
    ministre ont tenu à préciser, à l’unisson, que ce contexte ne risque pas de
    porter atteinte à la signature ou la mise en place du Plan national de relance
    et de résilience. N’empêche, comme dans le cas des autres plans européens, le
    PNRR de Roumanie comporte lui aussi différentes étapes et différentes cibles à
    atteindre. Les experts européens se sont dits prêts à offrir de l’assistance, si
    la situation l’impose, a affirmé pour sa part la cheffe de la Commission
    européenne, Ursula von der Leyen. En ce qui concerne la Roumanie, l’argent sera
    dirigé vers cinq domaines considérés problématiques: les Finances, l’Energie,
    les Transports, la Santé et l’Education. 171 mesures, 64 réformes et 107 investissements
    sont prévus au total. Par exemple, 4 milliards d’euros seront alloués à la
    modernisation des chemins de fer, 2,7 milliards à l’amélioration de l’efficacité
    énergétique des bâtiments publics et privés et 2 milliards à la construction et
    à la modernisation des hôpitaux.









  • 04/08/2021 (mise à jour)

    04/08/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré mercredi que la pandémie de Covid-19 ne pouvait pas être vaincue par « la discrimination », par des mesures restrictives, mais par la vaccination, parce que l’immunisation inhibe la maladie. Selon le chef de l’Etat, la baisse du nombre de cas d’infection au SARS-Cov-2 a été possible grâce à la vaccination et les Roumains devraient comprendre qu’à défaut, une quatrième vague de la pandémie pourrait apparaitre, tout comme dans d’autres Etats européens. Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu, a affirmé que la rentrée se ferait en présentiel le 13 septembre, sans aucun scénario influencé par l’évolution de la pandémie. Il a exclu l’obligation de se faire vacciner pour les enseignants, mais les encourage toujours à se faire immuniser. Le ministre Cîmpeanu a précisé qu’en ce mois d’août plusieurs actions d’information relatives à l’importance de la vaccination du personnel de l’Education seraient organisées, pour que le taux d’immunisation de cette catégorie professionnelle puisse augmenter avant le retour en classe. Le nombre de nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 dépistés en 24 heures ne fait qu’augmenter en Roumanie. 271 nouveaux cas ont été rapportés mercredi, sur quelque 30 mille tests effectués. Le nombre de malades hospitalisés est également à la hausse. Ils sont 456 à présent, dont 67 en soins intensifs.



    Plan national le relance et de résilience — Le Portugal, le Luxembourg et la Belgique sont les premiers Etats à avoir reçu des montants en vertu de leurs Plans nationaux de relance et de résilience. Il s’agit d’une avance sur les montants disponibles dans le cadre du fonds de relance économique post-pandémie de l’UE, d’une valeur totale de 800 milliards d’euros. Selon un communiqué de la Commission européenne, celle-ci devrait prochainement effectuer des paiements vers d’autres Etats membres aussi. Tous les Etats, à l’exception des Pays-Bas et de la Bulgarie, ont présenté leurs plans à la Commission européenne. La Roumanie n’a pas encore reçu le feu vert pour bénéficier des fonds européens. Selon un récent commentaire de la publication allemande Die Welt, le plan de la Roumanie a été reçu avec scepticisme et la Commission devrait décider de son avenir avant la fin septembre. Le premier ministre Florin Cîţu déclarait en revanche que le plan avait été négocié avec l’UE à hauteur de 95 %.



    Attaque — Les représentants du Royaume-Uni, de la Roumanie et du Libéria ont informé le Conseil de sécurité de l’ONU qu’il était « très probable » que les forces iraniennes aient utilisé un ou plusieurs drones pour commettre une attaque soldée par des victimes contre un pétrolier, la semaine dernière, au large des côtes d’Oman. « Cet acte doit être condamné par la communauté internationale », ont affirmé les représentants des trois pays dans une lettre adressée au Conseil, obtenue par Reuters. Mercredi, la Roumanie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont réitéré « le caractère délibéré » de l’attaque sur le navire Mercer Street, attribuée, selon les informations disponibles, à la République islamique d’Iran, et ont affirmé que cet incident constituait « une violation claire du droit international ». les missions permanentes des trois pays auprès de l’OTAN ont réalisé une démarche commune au niveau de l’Alliance, dans cette affaire. Deux membres de l’équipage — un Roumain et un Britannique – sont morts dans cet incident du 29 juillet dernier. L’UE et l’OTAN ont fermement condamné l’attaque aux drones perpétrée en mer d’Arabie, sur un pétrolier exploité par une compagnie israélienne, et Washington a promis « une réponse collective » avec ses alliés contre l’Iran. Et c’est toujours ce mercredi qu’Israël a accusé le chef du commandement de drones des Gardiens de la Révolution d’Iran et le commandant des forces aériennes de se trouver derrière l’attaque, écrit la publication Haaretz, citée par Agerpres.



    Déchets — Les policiers roumains aux frontières de la Garde côtière ont dépisté, dans un transport sur le Danube, une barge chargée d’un millier de tonnes de déchets de fer et d’autres matériaux, dont certains dangereux, dans le port de Cernavodă. La barge avait été chargée en Serbie à destination de la Turquie. Le contrôle a permis de constater que d’autres types de déchets se trouvaient parmi les déchets de fer. Il y avait des déchets dont la provenance ne peut pas être établie, certains dangereux : composants de véhicules usagés, contenant huiles, émulsions et autres substances dangereuses. Il a été établi que le transfert de déchets ne remplissait pas les normes légales, et les commissaires de la Garde d’environnement ont interdit son transit sur le territoire de la Roumanie et ont décidé de le retourner dans le pays d’origine. Une affaire pénale a été ouverte pour non-respect des mesures dans l’activité de collecte/traitement/transport de déchets et l’usage de faux documents.



    TIFF — Le festival international du film Transilvania — TIFF — revient avec une nouvelle édition à Sibiu (centre), du 5 au 8 août, avec une trentaine de films à l’affiche. L’événement s’ouvre par la projection du documentaire « La Roumanie sauvage », réalisé par Dan Dinu et Cosmin Dumitrache, désigné le film roumain le plus apprécié au TIFF de cette année, où il a décroché le Prix du public. Initié il y a une décennie, « La Roumanie sauvage » est le projet de photographie et de film documentaire le plus ample dédié à la nature en Roumanie. Dans la sélection officielle du TIFF à Sibiu se retrouvent également les films roumains les plus attendus de l’année.



    Marin — Un marin roumain se trouvant à bord d’un navire dans le port chypriote de Vassilikos a été retenu par les autorités, a annoncé le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Selon la source citée, l’ambassade roumaine à Nicosie a été notifiée à ce propos par un membre de l’équipage. Par la suite, l’ambassade a reçu des demandes d’assistance consulaire, tant de la part de la famille du citoyen roumain que de la part de la compagnie qui l’emploie. Selon les données préliminaires obtenues par les représentants de la mission diplomatique, le ressortissant roumain a été retenu en vertu d’une notification qui existait à son nom dans les documents des autorités chypriotes. Un représentant de l’ambassade s’est rendu ce mercredi sur le lieu de détention du ressortissant roumain pour le voir et pour rencontrer les autorités chypriotes chargées de l’enquête.



    JO — L’athlète roumain Alexandru Novac s’est qualifié ce mercredi dans la finale de la compétition du lancer du javelot aux Jeux olympiques de Tokyo. Il a réalisé ainsi la meilleure performance personnelle de la saison, soit 83,27 mètres, grâce à laquelle il s’est qualifié pour la finale de l’épreuve depuis la 7e place du classement général. Côté athlétisme, Bianca Ghelber a terminé 6e dans la compétition du lancer du marteau et réussi un nouveau record personnel de 74,18 mètres.



  • Discussions au Parlement sur le Plan national de relance et de résilience

    Discussions au Parlement sur le Plan national de relance et de résilience

    Des réformes, des investissements et une meilleure gestion des deniers publics – tels sont les objectifs du gouvernement de Bucarest, qui mettra en œuvre le Plan national de relance et de résilience présenté au Parlement par le Premier ministre Florin Cîţu. Il a précisé que la Roumanie se verrait allouer, sur la base de ce Plan, des fonds pour les investissements, notamment dans les secteurs des transports, de l’éducation et de la santé, mais pour lesquels de nouvelles réformes doivent être mises en place. Les près de 30 milliards d’euros mis à disposition par la Commission européenne iront aux quatre coins de la Roumanie, pour rattraper le temps perdu au cours des 30 dernières années, a assuré le chef du cabinet de Bucarest. Il a souligné qu’il fallait garantir qu’une stratégie visant à éliminer le gaspillage de l’argent public serait maintenue à l’avenir. Florin Cîţu :



    « Ce plan ou cette réforme n’équivaut pas à une réduction des revenus, à une diminution des retraites, cela ne veut pas dire non plus d’autres scénarios apocalyptiques. C’est une manière de gérer efficacement l’argent dont nous disposons aujourd’hui, et aussi d’accorder des retraites et des salaires plus élevés jusqu’en 2030, sans déstabiliser la situation financière de la Roumanie. »



    Le Plan national de relance et de résilience est un programme différent des autres projets menés jusqu’à présent avec des fonds européens, a déclaré le Premier ministre Florin Cîţu. Le chef du gouvernement a clairement indiqué que le plan était apparu en réponse à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et qu’il était ciblé sur les investissements et les réformes. Il a également affirmé que les investissements assumés seraient mis en œuvre notamment avec des investisseurs de Roumanie et a souligné en même temps que tous les investissements devaient être finalisés d’ici 2026, sinon l’argent européen sera perdu. La Commission européenne s’intéresse à la durabilité des salaires publics et des retraites, a pour sa part souligné le leader du PNL, Ludovic Orban. Le coprésident d’USR-PLUS, Dan Barna, s’est dit optimiste pour ce qui est de soutenir et d’assumer politiquement les réformes proposées par le gouvernement. Le Plan a suscité le mécontentement de l’opposition, qui a critiqué l’élaboration du document et accusé le gouvernement de ne viser que des mesures d’austérité. C’est pourquoi le principal parti d’opposition, le PSD, a annoncé qu’il déposerait une motion de censure. Le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu :



    « Tout ce que vous avez proposé, c’est de geler les revenus, de relever l’âge de la retraite et d’augmenter les impôts pour les entreprises et la population. Vous aimez croire que vous êtes les apôtres de la transparence, mais en fait, vous n’êtes que les trompettes de l’austérité. »



    George Simion, le coprésident du parti ultranationaliste AUR (l’Alliance pour l’unité des Roumains), a pour sa part déclaré que les parlementaires de son parti soutiendraient toute motion contre le cabinet dirigé par Florin Cîţu. Le 31 mai, la Roumanie déposera le plan dans le système informatique de l’Union européenne et il sera publié dans son intégralité le 2 juin prochain. Bucarest pourrait recevoir 29,2 milliards d’euros, dont 14,2 milliards sous forme de subventions et 15 milliards de prêts.


    (Trad. : Ligia)


  • 26/05/2021 (mise à jour)

    26/05/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — Des centres de vaccination anti-Covid aménagés dans les cliniques du ministère de l’Intérieur de Roumanie ouvrent ce mercredi pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans, dans la limite des doses disponibles. Ceux qui souhaitent se faire vacciner peuvent le faire sans rendez-vous, dans le cadre de 11 tels centres à Bucarest et dans les principales villes roumaines. Depuis le déclenchement de la campagne d’immunisation fin décembre 2020, en Roumanie près de 26 % de la population éligible de plus de 16 ans, soit plus de 4 200 000 personnes, ont reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid, selon la plateforme Ro Vaccinare. Selon la même source, plus de 3,3 millions de personnes ont reçu toutes les doses requises. Le gouvernement lancera jeudi une campagne médiatique d’information sur la vaccination anti-Covid. Le premier ministre a assuré aussi que les personnes non vaccinées ne seraient sujettes à aucune discrimination. Par ailleurs, le nombre des nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 est toujours à la baisse. 379 personnes ont été dépistées positives sur près de 33 mille tests effectués en 24 heures, selon le rapport quotidien. 52 décès ont également été rapportés, portant le bilan mortel de la pandémie à 30 mille décès. En Roumanie, près de 500 personnes sont actuellement en réanimation.



    Certificat numérique Covid européen — La Roumanie a testé mercredi à succès l’interconnexion au système européen pour les certificats numériques Covid. Cette activité a été réalisée par le Service des télécommunications spéciales, avec le groupe technique de travail au niveau communautaire. Les certificats numériques de l’UE, qui faciliteront la libre circulation dans l’espace communautaire pendant la pandémie, contiennent, entre autres, des données d’identification essentielles, telles que les nom, prénom, date de naissance ou encore l’Etat membre émetteur, mais aussi des données médicales sur la catégorie pour laquelle ils sont délivrés. Les certificats sanitaires seront émis en format numérique, avec la possibilité d’être affichés sur les téléphones intelligents, mais ils pourront aussi être présentés en format papier. Selon le calendrier de travail au niveau européen, ces certificats numériques seront introduits début juillet, et du point de vue technique, les spécialistes du Service des télécommunications spéciales pourront assurer la mise en service du système informatique en Roumanie conformément à ce calendrier.



    Plan national de relance et de résilience — Le parlement de la Roumanie a ratifié mercredi le Traité Euratom relatif au système de ressources propres de l’Union européenne. Le PSD, d’opposition, a également voté en faveur du traité ; antérieurement, il avait conditionné son vote à la présentation du Plan national de relance et de résilience devant les deux chambres réunies du Législatif. Les sénateurs et députés ont débattu le document présenté par le premier ministre roumain Florin Cîtu mercredi. Ce dernier a réaffirmé que le Plan avait deux composantes importantes : des réformes et des investissements, et que toutes les régions du pays bénéficieraient des montants alloués aux transports, à l’éducation, à la santé, à l’économie verte ou à la numérisation. Le chef du cabinet de Bucarest a assuré de nouveau que ce plan n’’équivaut pas à la réduction des revenus ou des retraites. Le président du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé que ce Plan n’était pas un plan de réforme, mais d’austérité. Il a annoncé que les sociaux-démocrates déposeraient une motion de censure le 14 juin, avec pour objet principal l’échec du gouvernement à l’égard du Plan national de relance et de résilience. Par le biais du plan national de relance et de résilience, la Roumanie devrait accéder à près de 30 milliards d’euros destinés au développement. Le document devrait être renvoyé aux responsables de Bruxelles avant la fin du mois.







    Conseil des leaders européens — Les leaders des 27 Etats membres de l’UE ont approuvé mardi en soirée au Conseil extraordinaire de Bruxelles l’introduction d’un certificat sanitaire censé permettre la réouverture des frontières et faciliter les voyages à l’intérieur du bloc communautaire. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’infrastructure visant le pass numérique vert serait prête avant le 1er juin et que les Etats membres pourraient se connecter au système à la mi-juin. Présent à la réunion, le président roumain, Klaus Iohannis, s’est déclaré favorable à la mise en place rapide et unitaire de ce système et a insisté sur le fait que l’emploi du document numérique ne devrait pas porter atteinte au droit fondamental des citoyens à la libre circulation.



    Réunion — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, participe, mercredi et jeudi, à la réunion informelle des chefs des diplomaties des Etats de l’UE (format Gymnich), accueillie par Lisbonne, dans le cadre de la Présidence portugaise du Conseil de l’Union. Selon un communiqué du ministère, l’agenda des discussions comporte les conflits prolongés du Voisinage est (thème inclus sur proposition de la Roumanie), les relations UE — Afrique et la vision stratégique de l’UE pour la région indopacifique. Les ministres européens auront aussi une rencontre informelle avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi. Le débat sur les conflits prolongés du Voisinage est est organisé sur l’initiative de la Roumanie suite à une lettre adressée par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, soutenu par dix de ses homologues d’Etats de l’Union – Bulgarie, République tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie et Suède, en novembre dernier, au Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Bogdan Aurescu mettra en exergue le fait que ces conflits prolongés ou gelés constituent une menace majeure à l’adresse de la stabilité et de la sécurité du voisinage immédiat de l’Union, mais aussi du continent européen dans son ensemble. De ce fait, l’UE doit s’investir davantage et de manière plus efficace dans leur solution durable, avec une visée plus ample de consolider la résilience des partenaires du Partenariat oriental.



    Protestation — L’Association Forţa fermierilor (« La Force des fermiers ») a organisé ce mercredi une protestation à Bucarest pour réclamer le sous-financement de l’agriculture et les mesure prises par les politiciens dans le secteur agroalimentaire. Les fermiers se sont déplacés à bord de leurs tracteurs sur les artères autour du Palais du Parlement, le deuxième bâtiment administratif le plus étendu au monde. L’association a déjà protesté au siège du ministère de l’Agriculture contre le fait que cette année, le budget de l’Etat ne comprend pas d’enveloppe censée dédommager les fermiers pour la sécheresse.



    Parquet européen — Le Parquet européen, aussi appelé Bureau du procureur général européen (BPGE), commencera son activité le 1er juin prochain, a déclaré mercredi, lors d’une conférence de presse, la vice-présidente de la Commission européenne pour les Valeurs et la Transparence, Věra Jourová. Le Parquet européen sera chargé d’enquêtes et de poursuites pénales des infractions qui affectent le budget de l’UE. C’est le premier parquet supranational qui mène l’enquête et poursuit au pénal différents types de fraudes et d’autres infractions portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union. Le Parquet européen, dont le siège est à Luxembourg, est un organe indépendant de l’UE, qui a été créé en plusieurs étapes. Laura Codruţa Kövesi, ancien procureur en chef du Parquet national anticorruption de Roumanie. 22 sur les 27 Etats de l’UE sont membres du Parquet européen.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea, 61e WTA, affrontera jeudi la Chinoise Shuai Zhang (41e WTA), cinquième favorite, dans les huitièmes de finale du tournoi de Strasbourg. Le match, qui aurait dû avoir lieu mercredi, a été ajourné en raison de la météo. L’unique confrontation entre les deux sportives a eu lieu en 2008, à Cuneo, en Italie, où la Roumaine a gagné. Sorana Cîrstea s’est qualifiée dans les huitièmes de finale à Strasbourg après avoir disposé de l’Américaine Venus Williams (104e WTA), par 6-1, 2-6, 6-1. Cîrstea a ainsi remporté la première victoire de sa carrière devant l’Américaine.

  • 12/05/2021 (mise à jour)

    12/05/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — La Roumanie est dans le vert ! Pas côté écologie, mais côté épidémie. Selon le système mis en place par les autorités roumaines, le scénario « vert » de gestion de la pandémie de Covid-19 s’applique pour un taux de contamination situé entre 0 et 1,5 pour mille habitants. Or, c’est le cas de toute la Roumanie depuis mardi, lorsque Bucarest et le département de Cluj sont également descendus sous la barre de 1,5. Selon le médecin Valeriu Gheorghiţă, coordinateur de la campagne nationale de vaccination, la diminution du nombre de contaminations est une conséquence directe de la vaccination. Plus de 3,7 millions de Roumains ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid et 2,5 millions d’entre eux ont également reçu la dose de rappel. A présent, la vaccination est possible en Roumanie sans rendez-vous préalable. En plus, les autorités organisent des marathons de vaccination un peu partout dans le pays. Après Bucarest et Timişoara, c’est au tour de Craiova, dans le sud de la Roumanie, de proposer aux gens la possibilité de se faire immuniser 24h/24 sur simple présentation de sa carte d’identité. Cela a lieu du 10 au 17 mai sur le stade de la ville ! D’autres municipalités ont prévu de répliquer ce modèle, qui semble plutôt bien fonctionner. On peut même se faire vacciner au château de Bran, haut lieu touristique de la Roumanie, durant tous les week-ends du mois de mai. La visite de ce site mieux connu comme « le château de Dracula » est gratuite pour tout ceux qui se font vacciner et qui repartent, en prime, avec un diplôme pour avoir participé à une « vaccination inoubliable ».


    Ce mercredi 12 mai, les autorités font état de 930 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 et de 98 décès des suites de l’infection les dernières 24 heures.



    Plan de relance — Le premier ministre roumain Florin Cîţu a reconfirmé, dans le cadre de la rencontre qu’il a eue avec Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, mercredi, à Bruxelles, l’objectif du gouvernement de Bucarest d’assurer une relance économique et une croissance économique durable après la pandémie, avec un accent sur les réformes et les investissements. M Cîţu s’est par la même voie déclaré « reconnaissant » à la Commission européenne pour son « soutien et sa coopération », après la discussion sur les priorités de la Roumanie figurant dans le Plan national de relance et de résilience. Une discussion qu’il a également eue à Bruxelles avec Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne. Antérieurement, le chef du cabinet de Bucarest avait également rencontré la commissaire européernne aux Transports, Adina Vălean. Mardi soir, Florin Cîţu a participé à un dîner de travail avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Plus de détails après nos infos.



    Radio et Télévision — La Radio et la Télévision publiques roumaines ont de nouveaux managers depuis mardi soir. Les parlementaires roumains ont investi le journaliste Liviu Popescu en tant que directeur général par intérim de la Société roumaine de radiodiffusion et Ramona Săseanu, journaliste dans une antenne territoriale de la Télévision roumaine, à la tête de la Télévision publique. Ces mandats par intérim sont limités à six mois, en attendant que le Parlement nomme de nouveaux conseils d’administration. Mardi, le Parlement a rejeté les rapports dactivité de la Radio et de la Télévision publiques pour les années 2017, 2018 et 2019, ce qui a entraîné la destitution de plein droit des Conseils dadministration des deux institutions.



    Partenariat — Le renforcement du Partenariat stratégique avec la Pologne souligne les relations spéciales et l’engagement ferme de contribuer à la sécurité régionale, affirme le président roumain Klaus Iohannis dans son message transmis mercredi dans le cadre de la Conférence internationale consacrée au centenaire de l’Alliance défensive entre la Roumanie et la Pologne — « Un seul peuple, deux drapeaux ». L’événement a eu lieu à l’Ambassade de Roumanie en Pologne. Le chef de l’Etat roumain rappelle que la conclusion, en 1921, de l’Alliance défensive roumano-polonaise a été le premier projet de sécurité collective au niveau régional et le premier partenariat stratégique avec la Pologne. Il indique que le dialogue politique et diplomatique dynamique ainsi que la coopération économique et sectorielle substantielle constituent les fondamentaux du Partenariat stratégique. Selon le président Iohannis, les deux Etats agiront de manière énergique et ferme afin de renforcer la cohésion dans le cadre de l’UE et de la solidarité à l’intérieur de l’OTAN ainsi que pour soutenir les pays du voisinage dans leurs efforts de se rapprocher des valeurs et des modèles européens et euro-atlantiques.



    Diplomatie — Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, la Fédération de Russie a déclaré Alin Iliescu, adjoint à l’attaché militaire au sein de l’Ambassade de Roumanie en Russie, indésirable. Cette décision vient en réaction à la mesure similaire adoptée par les autorités roumaines le 26 avril dernier, lorsqu’Alexey Grichaev, adjoint de l’attaché militaire au sein de l’Ambassade de Russie à Bucarest, a été expulsé de Roumanie. La diplomatie roumaine rappelle que les actions et les activités de Grichaev étaient contraires à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. La Russie avait d’ailleurs annoncé qu’elle allait riposter contre l’expulsion de son diplomate, une décision qu’elle avait qualifié d’inamicale. A l’exception notable de la Hongrie, de nombreux pays ex-communistes de l’Europe Centrale et de l’Est, aujourd’hui membres de l’OTAN et de l’Union européenne, ont expulsé des diplomates russes ces dernières semaines. Les trois pays baltes ex-soviétiques, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, ont exprimé de cette manière leur solidarité avec la République tchèque, qui a un conflit diplomatique aigu avec la Fédération de Russie.

  • La semaine du 23 au 29 novembre 2020

    La semaine du 23 au 29 novembre 2020

    La Roumanie, neuf mois après le premier cas de Covid-19


    Neuf mois après lapparition du premier cas de Covid-19 sur son territoire, la Roumanie comptabilise plusieurs centaines de milliers de cas dinfection par le nouveau coronavirus, tandis que le nombre de décès quotidiens associés au SARS-CoV-2 reste élevé, tout comme le nombre de malades en soins intensifs. Les experts soulignent que si les chiffres des nouvelles infections quotidiennes connaissent une légère baisse depuis le début de cette semaine par rapport à la semaine dernière, on ne peut pas affirmer pour autant que cela soit un signe encourageant. Ils sont davis quil faudrait 14 jours dévolution favorable pour pouvoir dire que la situation se stabilise. Les pouvoirs publics ont décidé de confiner plusieurs localités, mais uniquement là où la situation épidémiologique lexige. Les effets sont déjà visibles : le taux dinfection est à la baisse. Bien entendu, les restrictions mises en place sur lensemble du pays y contribuent : port obligatoire du masque dans les espaces clos et ouverts, couvre-feu nocturne ou les cours scolaires et universitaires exclusivement en ligne. Le président Klaus Iohannis a déclaré que la Roumanie nentrerait pas en confinement généralisé après les élections législatives du 6 décembre. Toutefois, lheure nest pas au relâchement, a souligné le chef de lEtat, qui a exhorté la population à continuer à respecter les mesures de sécurité sanitaire et à passer les fêtes de fin dannée seulement aux côtés de ceux avec qui ils vivent sous le même toit. Dans le même temps, le Président a exprimé son espoir que dès lors que des données concluantes sur la vaccination seraient disponibles, le scepticisme à légard du vaccin diminuerait.



    Selon une enquête du Groupe détudes socio-comportementales Avangarde, seulement 30% des Roumains se feraient vacciner contre le nouveau coronavirus dès que cette possibilité existera dans le pays. Entre temps, les autorités roumaines ont présenté la stratégie de vaccination anti-Covid, quelles traitent comme une question de sécurité nationale et qui devrait être adoptée la semaine prochaine par le Conseil suprême de défense. Les personnels du domaine de la santé, ainsi que ceux des centres résidentiels et médico-sociaux, la population à haut risque dévolution sévère en cas dinfection et le personnel des secteurs clés, essentiels au bon fonctionnement de la société, seront prioritaires pour la vaccination. Le ministère de la Défense aura un rôle très important à jouer dans le soutien à leffort interinstitutionnel au moment de la campagne de vaccination anti-COVID-19 et assurera, par lintermédiaire de ses structures spécialisées, la logistique nécessaire à la mise en œuvre de cette campagne. La stratégie de distribution doit tenir compte des conditions spécifiques de stockage et de transport requises pour chaque vaccin.



    Le gouvernement de Bucarest a adopté le troisième collectif budgétaire de cette année


    Le gouvernement roumain a adopté lundi le troisième collectif budgétaire – le dernier de lannée, qui porte le déficit budgétaire à plus de 96 milliards de lei (environ 19,5 milliards deuros). Contrairement aux estimations de lété dernier, le déficit budgétaire atteindra les 9,1% du PIB en fin dannée et le recul de léconomie sera de 4,2%. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le collectif était nécessaire pour faire face aux coûts de la pandémie de Covid-19, pour payer les retraites et équilibrer les budgets locaux. Il a expliqué que de nouveaux défis et dépenses sétaient fait jour, car la pandémie, ainsi quun certain nombre dinitiatives législatives, ont accru la pression sur les dépenses sociales. Des fonds supplémentaires seront alloués au ministère du Travail pour le paiement des retraites, du chômage partiel et des horaires de travail flexibles. Le ministère de la Santé se verra également allouer plus dargent pour combattre la COVID-19. Des fonds seront également alloués pour payer la prime de risque pour les ambulanciers, qui navaient pas été inclus dans la disposition législative et réglementaire initiale, par laquelle seuls les médecins impliqués dans la lutte contre la Covid se voyaient accorder ces avantages. Le ministre des Finances, Florin Cîţu, a annoncé que la Roumanie avait ajouté une rallonge à sa contribution à leffort financier européen de production dun vaccin contre le SARS-CoV-2. Il a noté que ce collectif budgétaire assurerait la poursuite des investissements, qui seront de 55 milliards de lei (environ 11 milliards deuros), à la hausse par rapport au budget initial. LEducation et lAgriculture ont également reçu des fonds complémentaires, en revanche, les ministères des Finances et de lIntérieur perdent de largent à loccasion de ce collectif budgétaire, à linstar de lAdministration présidentielle et de la Chambre des députés.



    Lexécutif a présenté le Plan national de relance et de résilience


    Le gouvernement de Bucarest a présenté jeudi soir le Plan national de relance et de résilience, qui utilisera des fonds européens, afin que léconomie roumaine surmonte la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. Le projet est censé assurer le développement rapide du pays au cours des quatre prochaines années, et largent européen serait dépensé pour construire de nouveaux hôpitaux, des centaines de kilomètres dautoroutes, pour des investissements dans les infrastructures scolaires ou encore pour la numérisation de ladministration. Le plan prévoit lutilisation de plus de 30 milliards deuros à titre dinvestissements dans les domaines les plus importants pour la société roumaine. Sur les plus de 30 milliards deuros, les subventions non remboursables sélèvent à près de 14 milliards, et le reste, ce sont des prêts à des taux dintérêt avantageux, attirés par la Commission européenne au nom de tous les États membres. Depuis jeudi dernier, ce plan fait lobjet dun débat public. La société civile peut avancer ses propres propositions, qui seront examinées par le gouvernement, après quoi le plan sera envoyé à Bruxelles. Plusieurs organisations non gouvernementales spécialisées dans les domaines de léducation, de la santé ou des affaires sociales ont déjà exprimé leur intention de contribuer à ce plan. Selon ces organisations, le document devrait inclure, notamment, des mesures de soutien aux catégories de population vulnérables et accorder une plus grande attention aux enfants et aux jeunes issus de milieux défavorisés afin quils puissent poursuivre leur scolarité. (Trad. Ligia)


  • 18.08.2020 (mise à jour)

    18.08.2020 (mise à jour)

    Réunion – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu mardi avec des membres du gouvernement de l’élaboration du Plan national de relance et de résilience, censé attirer les fonds européens nécessaires à la relance économique. A l’issue de la réunion, il a déclaré que l’Exécutif de Bucarest était en dialogue constant avec la Commission européenne afin que tous les projets proposés soient éligibles. Les efforts du gouvernement sont actuellement concentrés sur linfrastructure, a souligné le chef de l’Etat, notamment sur les autoroutes et les chemins de fer. Les autoroutes sont très importantes dans cette phase et je peux dire que dans ce domaine nous sommes très avancés, a précisé le chef de lEtat. Il a également annoncé que le collectif budgétaire prévoit loctroi de fonds substantiels aux agriculteurs touchés par la sécheresse. Les autorités travaillent aussi sur les projets européens visant les irrigations et la lutte contre la désertification, projets qui devraient avoir une composante très importante de protection de l’environnement.



    Motion – La motion de censure déposée lundi par le Parti social-démocrate, principale formation politique dopposition en Roumanie, contre le cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, sera lue jeudi devant les chambres réunies du parlement, selon la décision des Bureaux permanents réunis. Les dates du vote et des débats sur la motion seront fixées ultérieurement. Les initiateurs de la motion intitulée « Le gouvernement du PNL, de la pandémie à la pandé-corruption généralisée » critiquent la manière dont le cabinet minoritaire a géré lépidémie de coronavirus et les mesures prises pour relancer léconomie. Le premier ministre considère que la démarche des sociaux-démocrates est irresponsable et affirme prendre en compte la possibilité que le PNL saisisse la Cour constitutionnelle, étant donné quune motion ne peut pas être lancée au cours des vacances parlementaires.



    Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de la Roumanie débattra le 15 septembre des saisines du président Klaus Iohannis sur la Loi relative à lorganisation des élections pour le Sénat et la Chambre des députés, suite à la cessation du mandat du parlement élu en 2016. Lundi, le chef de lEtat a attaqué à la Cour constitutionnelle cette loi selon laquelle cest le parlement qui définit la date des élections générales et non le gouvernement, comme cétait le cas ces 30 dernières années. La loi attaquée, lancée par le PSD, lALDE et lUDMR, a été adoptée le 27 juillet dernier par les deux Chambres du parlement. Le chef de lEtat affirme que le document enfreint les règles constitutionnelles, parce quil change la compétence de létablissement de la date du scrutin quelques mois seulement avant les élections. Il met en garde, entre autres, que dans le contexte de la pandémie de Covid-19, si pour différentes raisons, le Législatif nadopte pas en temps utile la loi fixant la date des élections, toutes les conditions sont réunies pour que les sénateurs et députés prolongent leur mandat par un acte règlementaire adopté par eux-mêmes.


    Enseignement- La vice-première ministre roumaine, Raluca
    Turcan, a annoncé que le gouvernement était préparé pour l’enseignement en
    ligne si la situation épidémiologique empirait. 250.000 tablettes ont été
    achetées et des fonds européens ont été identifiés afin de rembourser les frais
    supportés par les collectivités locales pour l’ acquisition de 500.000 autres
    tablettes. Des discussions ont été menées afin que, dans certaines régions, la
    couverture des réseaux Internet augmente et que tout le monde y ait accès.
    Raluca Turcan a également déclaré que les enseignants avaient suivi des cours
    d’enseignement en ligne, cet été.


    Coronavirus en Roumanie – Le Groupe de communication stratégique a annoncé 1014 nouveaux cas de Covid-19, ce qui porte le bilan des infections à plus de 72.200. Depuis le début de l’épidémie, plus de 33.100 patients ont été déclarés guéris. Le pays déplore 45 nouveaux décès, leur nombre total sélevant à 3.074. La plupart des cas dinfection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés à Bucarest ainsi que dans les départements de Suceava, Argeş et Braşov. 479 patients sont hospitalisés en soins intensifs. La hausse du nombre de ces malades préoccupe le gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le nombre de lits en soins intensifs serait accru à lInstitut des maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest. Il a ajouté que les capacités daccueil dans des unités de soins intensifs seraient également élargies à Brasov (centre), Cluj-Napoca (nord-ouest) et Iaşi (nord-est). Le chef du cabinet de Bucarest a informé que présentement, le nombre de places dans ces services médicaux était dun millier au niveau national et que cette capacité navait pas été dépassée.


    Prix – Les prix de la viande les plus bas de lUE en 2019 étaient à retrouver en Roumanie, inférieurs de 37,3% à la moyenne de lUnion, indiquent les données publiées mardi par Eurostat. Pour la Roumanie, la situation est inchangée par rapport à 2018. La Pologne, la Bulgarie et la Lituanie ont également des prix bas pour la viande. En revanche, les prix les plus élevés pour cette denrée ont été constatés en Autriche, 45% de plus que la moyenne de lUE, au Luxembourg, en France et aux Pays-Bas.