Tag: plate-forme

  • Nouvel itinéraire touristique au château de Peleş

    Nouvel itinéraire touristique au château de Peleş

    Nous ne passerons pas en revue les intérieurs de cet édifice impressionnant cette fois-ci, car la visite est différente. Nous prendrons le temps de marcher sur les allées et les sentiers du domaine royal, qui pourront bientôt être parcourus par les touristes de manière organisée, grâce à un projet mené par l’Association du patrimoine royal de Peleş. Cette association a été créée à l’initiative de deux professeurs d’université, le président de l’association, le Pr Augustin Ioan, de l’Université d’architecture Ion Mincu de Bucarest, et le Pr Ion Stănică, président de l’Université des sciences agricoles et de médicine vétérinaire de la capitale roumaine.



    Ion Tucă, directeur exécutif de l’Association pour le patrimoine royal de Peleş, affirme que la richesse naturelle, architecturale et culturelle a une place particulière à Peleş et aussi dans l’histoire de notre pays. Peleş reste la destination touristique la plus recherchée de Roumanie.



    « Ces allées royales sont situées dans les forêts derrière les châteaux de Peleş et de Pelişor. Elles traversent l’ensemble du domaine, qui commence à partir de la pension Cuţitul de Argint, puis vont du côté de l’Hôtel Bastion, et montent près de l’allée Peleşului pour atteindre la zone du pont Carmen Silva. Puis, depuis les châteaux, le trajet arrive à côté d’un complexe appelé Vulpărie. C’est un complexe au milieu de la forêt sur le chemin de l’ancienne Bergerie royale. Ce complexe, avec ses sentiers et ses allées dans les forêts royales, a été donné par la famille royale à l’Association du patrimoine royal de Peleş afin qu’elle puisse mener des activités de recherche, de loisirs, d’éducation à l’intention des jeunes et des étudiants des deux universités. Bien sûr, ce seront des activités organisées et il y a déjà beaucoup de projets des étudiants. Nous sommes en train de les évaluer parce que nous souhaitons les mettre en œuvre dès que possible. Nous prenons soin des espèces d’arbres qui existent sur le domaine royal de Peleş, en particulier le hêtre pourpre, le noisetier de Turquie, l’érable palmé, le cyprès, l’if, le frêne, le cerisier du Japon et les lauriers. Outre les sapins, vous pourrez admirer tous ces exemplaires exceptionnels. »



    Les sentiers et les allées pavées sont actuellement cachés sous des couches de végétation, de feuilles et de terre, accumulées au fil du temps. Ion Tucă, directeur exécutif de l’Association pour le patrimoine royal de Peleş, précise :



    « Tout ce que nous faisons, c’est de les nettoyer et de les rendre au circuit touristique. Nous avons aussi l’intention de mettre en place des panneaux pour indiquer ces itinéraires qui s’étendent sur une distance de sept kilomètres. Les indicateurs présenteront les itinéraires, les distances et les niveaux de difficulté ainsi que les points d’intérêt. Il y aura des points de belvédère à partir desquels vous pouvez voir le monastère de Sinaia, le château de Peleş, celui de Pelişor, et même une partie du château de Foişor. Nous ne pouvons que nous réjouir de présenter ces arbres monumentaux d’une valeur inestimable. Sur la plate-forme électronique que nous souhaitons mettre en place, nous présenterons des aspects de l’histoire de ces lieux, des images d’archives, que l’on pourra comparer à celles d’aujourd’hui. Il s’agit d’une plate-forme à télécharger sur les dispositifs mobiles et qui permettra à l’utilisateur de savoir exactement à quel point il se trouve sur les sentiers et les allées pavées qui traversent le domaine de Peleş et qui ne sont pas encore très bien connus du public. C’est tout un réseau de sentiers et d’allées pavées, avec des marches. Ils ont été faits à l’époque du roi Carol Ier et plus tard, à celle de la reine Marie. Ils ont été très bien entretenus après 1948 ; il y a encore des personnes qui racontent quel soin elles ont pris pour que ces allées soient préservées. »



    En 2021, le 26 mars, cela fait 140 ans que la Roumanie est devenue royaume, mais aussi 100 ans depuis la naissance du roi Michel, le 25 octobre. C’est donc le moment idéal pour prévoir une randonnée sur le domaine royal.


    (Trad. : Ligia)

  • Ciprian Apetrei, journaliste et écrivain

    Ciprian Apetrei, journaliste et écrivain

    Six journalistes roumains établis dans quatre pays européens – l’Italie,
    la Grande Bretagne, la France et l’Espagne- ont lancé en avril une campagne
    virtuelle censée sensibiliser les Roumains de la diaspora sur les risques qui
    pourraient découler de leur potentiels déplacements en Roumanie dans le contexte
    de pandémie. Parmi les six noms, on retrouve celui de Ciprian Apetrei,
    journaliste roumain et enseignant; établi en Bretagne, auteur du volume
    L’homme à sa fenêtre. Aujourd’hui, il sera avec nous, par téléphone, pour
    discuter ensemble aussi bien de cette campagne que de la façon dont il vit le
    confinement.

  • Bucarest à trottinette

    Bucarest à trottinette

    Au mois de septembre, le leader mondial de la micro- mobilité actif en Roumanie a fait savoir que ses utilisateurs avaient dépassé les 100 millions de déplacements à trottinette, ce qui est une première absolue pour une telle plateforme. Le résultat est d’autant plus impressionnant que ce seuil a été atteint moins de 6 mois après les 50 millions de déplacements enregistrés en avril dernier. Utiliser une trottinette électrique en libre service à laquelle on accède via une application mobile – car c’est de cela qu’il s’agit – fait partie de la vie urbaine de l’Europe, de Paris à Berlin, à présent en passant par Bucarest.

    Luca Mateescu, manager des opérations de la plateforme de micro-mobilité nous explique comment cette idée lui est venue. « Elle a été lancée en 2019, à San Francisco, par les fondateurs Toby Sun et Brad Bao, qui ont pensé à une méthode de révolutionner le transport urbain et ont proposé ce concept de micro-mobilité. Nous avons aussi d’autres produits, pourtant, le produit essentiel est cette trottinette électrique, que l’on voit en Roumanie aussi. Cette initiative a fortune dans les quelque 120 villes où elle a été lancée. Il est donc évident que cette industrie se développe et que la micro-mobilité est une solution viable aux problèmes du transport urbain. Bucarest, tout le monde le sait, a un gros problème de trafic routier, figurant parmi les villes les plus engorgées d’Europe et du monde. Nous pouvions donc nous douter du succès de cette initiative. »

    Luca Mateescu nous explique en quoi consiste cette initiative : « Nous utilisons un modèle sans borne d’attache, ce qui fait que l’on peut trouver une trottinette presque n’importe où en ville, à 500 mètres au maximum, disons, du lieu où l’on se trouve à un moment donné. Pour louer un tel véhicule, les utilisateurs doivent nécessairement avoir plus de 18 ans. Le procédé est simple : on ouvre l’application IOS téléchargée sur Android, on s’enregistre et on débloque la trottinette. Il suffit de scanner le code de la trottinette et ensuite presser un bouton et la trottinette se met à rouler, à quelque 24 km à l’heure, tout au plus. C’est un moyen de transport très simple et écologique. »

    Vous vous demandez peut-être quelles règles de circulation il faut observer quand on roule en trottinette. Luca Mateescu : «Il y a des règles internationales que nous conseillons aux utilisateurs de respecter. En tant que moyen de transport, une trottinette électrique est plus qu’un vélo. Les règles de circulation sont les mêmes. On doit rouler du côté droit. Nous exigeons seulement que les utilisateurs garent leur trottinette sur le trottoir et qu’ils le fassent de manière à ne pas créer de difficultés aux piétons. Nous leur recommandons également de porter un casque. 80% des accidents sont plus légers si l’utilisateur porte un casque. C’est un moyen de transport sûr ; si les usagers sont attentifs et prennent des précautions, le nombre d’accidents est très bas, mais il faut adopter un certain comportement, que nous conseillons. Nous distribuons des casques, bientôt nous ferons également des cours et quand l’utilisateur s’enregistre, notre application lui offre, par des messages interactifs, les règles de conduite à respecter pour un emploi correct de ce genre de véhicule. »

    Les statistiques indiquent qu’un déplacement en trottinette sur quatre remplace un déplacement en voiture et que les utilisateurs ont évité ainsi de parcourir en voiture 40 millions de km. Luca Mateescu: « C’est une solution que les Bucarestois apprécient. 150 mille sur le total des déplacements en trottinette enregistrés ont remplacé des déplacements en voiture. 150 mille déplacements de moins en voiture à Bucarest, c’est extraordinaire pour la ville. » Et puisqu’il s’agit d’une compagnie internationale, son activité est fondée sur les bonnes pratiques observées partout dans le monde, ce qui est un grand avantage. Luca Mateescu: « Nous faisons des échanges de bonnes pratiques entre les pays. Une fois qu’une bonne pratique est consolidée quelque part, elle est appliquée au niveau international. En Roumanie, nos services sont offerts par une compagnie roumaine. Pourquoi ? Pour mieux les adapter au marché roumain. Néanmoins, pour tout ce qui concerne les logiciels, les essais et autres particularités, nous utilisons le groupe de support international. Quand on arrive à un bon résultat dans un de ces domaines, on l’applique aussi à Bucarest. »

    Où va-t-on ? « Puisque cette industrie est si nouvelle, tout le monde cherche à apprendre et à comprendre l’utilisation des trottinettes – non seulement les trottinettistes actuels et potentiels, mais aussi les chauffeurs, pour lesquels les trottinettes sont une nouveauté dans le trafic routier. Comme vous le savez déjà, Bucarest ne dispose pas d’une bonne infrastructure cyclable, que les trottinettistes utiliseraient normalement. Alors trottinettistes et chauffeurs participent au trafic sur un pied d’égalité, ils se partagent les rues et roulent dans les mêmes conditions. Nous leur recommandons à tous beaucoup de prudence. Nous attirons également l’attention des utilisateurs sur la façon de garer leur trottinette et, peu à peu, ils apprendront comment le faire. Nous souhaitons être très flexibles de ce point de vue et leur laisser presque l’entière liberté. La trottinette est adoptée de plus en plus, les gens apprennent à l’utiliser et notre application est de plus en plus simple. Si, il y a trois mois, la trottinette électrique était une nouveauté, à présent tout le monde sait ce qu’on doit faire pour louer une trottinette électrique et l’utiliser. C’est une industrie en pleine évolution », a précisé Luca Mateescu, manager des opérations de la plateforme de micro-mobilité.On peut, en effet, parler d’une nouvelle culture de la micro-mobilité et d’une nouvelle façon – agréable, facile et écologique – de parcourir la ville. (Trad. : Dominique)

  • 10.12.2017

    10.12.2017

    Roi – Le Parlement roumain se réunit lundi en session solennelle pour rendre hommage au Roi Michel, décédé le 5 décembre à l’âge de 96 ans. Depuis, les Roumains déposent des fleurs et de chandelles aux résidences de Roumanie et de Suisse de la Maison Royale. La dépouille de Sa Majesté sera ramenée en terre roumaine le 13 décembre prochain. Le gouvernement roumain a décrété trois jours de deuil national les 14-15-16 décembre. Samedi, le 16 décembre, le cercueil contenant la dépouille mortelle du roi Michel Ier de Roumanie sera déposé sur un affût de canon et parcourra le trajet jusqu’à la Cathédrale patriarcale de Bucarest, a annoncé ce samedi la Maison royale. Après la messe d’enterrement de la Cathédrale patriarcale, le cercueil sera transporté, par le train royal, à Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie, pour y être inhumé dans la nécropole royale. Michel Ier est monté sur le trône une première fois en 1927 jusqu’en 1930 et une seconde fois en 1940, après l’abdication de son père, Carol II. Selon les historiens, par ses décisions, il a écourtée la Seconde Guerre mondiale d’au moins six mois, sauvant ainsi des centaines de milliers de vies.

    Budget – En Roumanie, les projets de budget et de sécurité sociale 2018 seront débattus la semaine qui vient par les commissions communes budget-finances du Parlement. Le vote final sur le budget de 2018 doit être donné le 21 décembre. Les représentants de la coalition au pouvoir affirment que les prévisions sont équilibrées et durables, alors que les parlementaires de l’opposition dénoncent le temps trop court de débat et soutiennent que le projet nécessite maintes améliorations. Las calculs tablent sur une croissance économique de 5,5%, un taux annuel d’inflation de 3,1% et un déficit budgétaire en dessous des 3% du PIB. Le salaire moyen net prévu est de quelque 2600 lei (l’équivalent de 570 euros) par mois. L’Education, la Santé et les Investissements sont les priorités budgétaires, a précisé l’Exécutif de Bucarest. Par ailleurs, le déficit budgétaire du pays pourrait diminuer à compter de 2019, pour arriver à 1,45% du PIB. Cette estimation figure dans le Rapport sur la situation macroéconomique du ministère des Finances, un document qui complète le projet de budget de l’année prochaine.

    Fonds européens – La Roumanie n’a dépensé que 1,1% des fonds européens, soit 400,4 millions d’euros alloués dans le cadre de l’exercice budgétaire 2014 – 2020. Cela, dans les conditions où, d’autres Etats membres tels la Bulgarie ou la Pologne en ont dépensé 7,5% et respectivement 6,5%, selon les données de la Commission Européenne transmises sur demande à l’agence de presse roumaine Agerpres. La plupart de la somme a été accédée par le biais du Fonds Européen pour le Développement Régional, à savoir environ 242 millions d’euros. Les pays qui ont dépensé moins que la Roumanie des fonds structurels et d’investissements sont l’Autriche (0,3%) et l’Irlande (0,9%). L’agence Agerpres rappelle que le ministre roumain chargé des fonds européens, Marias Nica, a récemment déclaré qu’en 2023 la Roumanie servira d’exemple en ce qui concerne l’absorption des fonds européens, estimant aussi que pour la période 2007-2013, le taux d’absorption de 89% n’était pas mauvais. Le ministre affirme également que, pour l’exercice 2014-2020, 20 sur 27 Etats membres de l’Union ont dénoncé les difficultés liées à la bureaucratie et aux procédures de mise en œuvre des projets financés de fonds communautaires.

    Nouveau parti – Un parti sera formé des membres de la plate-forme Roumanie 100, créée par des personnalités qui souhaitent voir un changement dans la manière dont on fait de la politique en Roumanie. L’annonce a été faite dimanche par le président de la plate-forme, l’ancien premier ministre technocrate Dacian Ciolos. Le parti sera présenté dans les mois à venir et il sera ouvert à la collaboration avec l’opposition de droite de Bucarest. Rappelons-le, entre novembre 2015 et janvier 2017, Dacian Ciolos a dirigé un cabinet de technocrates, installé après la démission du gouvernement social-démocrate dirigé par Victor Ponta, intervenue sur la toile de fonds d’amples protestations contre la corruption engendrées par le tragique incendie dans la discothèque bucarestoise Colectiv, qui a fait 64 morts. En novembre 2016, les élections parlementaires ont été remportées avec une majorité écrasante des voix, par le Parti Social-Démocrate (PSD) qui a par la suite forgé un gouvernement de coalition avec l’Alliance des Libéraux et des démocrates (ALDE).

    Handball – La sélection de handball féminin de la Roumanie rencontre, lundi, la République tchèque, dans les huitièmes de finale du Championnat mondial d’Allemagne. Si elle dépasse la République tchèque, la Roumanie jouera contre la gagnante du match Pays Bas – Japon. Les Néerlandaises sont vice-championnes mondiales et européennes. A l’édition antérieure, en 2015, la Roumanie a remporté la médaille de bronze. C’est la seule équipe qui a pris part à tous les 22 tournois mondiaux organisés jusqu’à maintenant.

    Météo – C’est un dimanche morose sur la plupart du territoire de la Roumanie. Il neige dans les Carpates Orientales et dans l’est des Carpates Méridionales, où le vent dépasse par endroits les 60-70 km/h. Le ciel est couvert sur le centre, le nord-est, le sud-ouest et le sud-est où il l’on signale de la pluie, voire de la giboulée. Les températures maximales de la journée iront de -2 à 6 degrés. Bucarest est sous la pluie et nous avions 3 degrés à midi.

  • A la Une de la presse roumaine 18.10.2016

    A la Une de la presse roumaine 18.10.2016

    Le sujet du jour est la plateforme
    « Roumanie 100 » que le premier ministre Dacian Ciolos propose en vue
    de continuer les réformes entamées par son cabinet après les élections
    parlementaires de décembre. Les réactions à cette plate-forme proposée par le
    premier ministre sont sans doute mitigées.

  • Dada Data

    Dada Data

    C’est de microbes que nous allons vous entretenir aujourd’hui. De ces microbes vierges, dont parlait Tristan Tzara, qui s’attaquent au conventionnalisme social, qui déconstruisent et cassent les règles et les formes que nous avons frappées dans du marbre, au fil des siècles. Pour faire court, nous allons parler de Dada, tout en limitant les chutes dans l’histoire et en nous intéressant aux nouveaux Dadaïstes hi-tech, hyper connectés et tout aussi rebelles. Et ce parce qu’à l’occasion du centenaire du Cabaret Voltaire de Zurich et du mouvement Dada, une plate-forme numérique internationale, Dada-Data, tente de bousculer les habitudes des internautes et d’ébranler sinon de refaire les points d’ancrage de la Toile, telle que nous la connaissons et nous l’envisageons de nos jours. Ses créateurs sont arrivés en Roumanie, pour lancer la version en roumain de ce dépôt d’outils, de cet anti-musée digital, disponible déjà en allemand, anglais, français et italien. Ces Dadaïstes nouvelle génération se trouvent, ces jours-ci à Cluj, la ville la plus jeune, avec la population étudiante la plus francophone et cosmopolite de Roumanie. Ils nous ont rejoints ici, à Radio Roumanie Cluj, qui nous accueille, une fois de plus, généreusement pour ce direct. Au 21e siècle, Dada, c’est quoi et surtout c’est qui? Réponse avec Anita
    Hugi, journaliste et productrice de documentaires suisse, David Dufresne,
    journaliste et réalisateur français et Stefana Pop-Curseu, directrice artistique du Théâtre National de
    Cluj, également metteur en scène et chargée de cours à l’Université
    Babes-Bolyai de Cluj.

  • iFProfs Roumanie

    iFProfs Roumanie

    Eduquer est un métier impossible, constatait Freud dans les années 1920. Tout comme guérir et gouverner. Pourquoi ? Parce quon narrive jamais à 100% de réussite. Eh bien, les profs de français de Roumanie disposent désormais dun outil qui les aidera à progresser dans ce métier si complexe et difficile : une nouvelle plate-forme en ligne de dialogue et déchange avec dautres profs de français du monde entier. Elle s’appelle iFProfs Roumanie Et puis, il faut absolument récompenser lexcellence dans ce domaine considéré comme «impossible». Cest le rôle des labels FrancEducation dont ont été distingués plusieurs lycées bilingues de Bucarest. Eduquer : est-ce vraiment un métier impossible ? A vous de juger…


  • Histoires de vie vraies

    Histoires de vie vraies

    Aujourd’hui nous parlons de l’image en tant que support pour des histoires racontées par la caméra. Deux festivals de film ont eu lieu dans la première moitié de juin, chacun mettant en lumière des productions particulières, dans le but assumé de produire une prise de conscience parmi les publics. Des histoires de vie vraies, des rencontres avec des personnalités roumaines sont également à découvrir grâce à une plate-forme interactive en ligne mise au point par une équipe d’enthousiastes.

    Les invités d’Ileana Taroi:

    – Raluca Mateiu, chargée de la culture et de communication à l’Institut Français de Cluj sur le Festival Très Courts (métrages),

    – Benjamin Ribout – directeur du Festival International du film Pelicam, le seul de Roumanie consacré à l’environnement

    – Mirel Bran, journaliste et membre de l’équipe chargée de la plate-forme DECS qui propose des rencontres virtuelles avec des personnalités roumaines en tout genre.



  • Collecte de fonds en ligne: la plate-forme Galantom (Galant homme)

    Collecte de fonds en ligne: la plate-forme Galantom (Galant homme)

    Galantom.ro est une plate-forme créée pour collecter des fonds en ligne, destinée aux ONGs et aux projets susceptibles d’apporter un changement dans la société roumaine. Lancée l’année dernière, la plate-forme s’adressait initialement au domaine sportif : les participants aux événements sportifs collectaient des fonds pour une noble cause. Chaque participant aux événements sportifs peut avoir sa propre page personnalisée, où il ou elle peut présenter la cause défendue, les événements auxquels il ou elle participe et pourquoi. La page contient également un formulaire en ligne, à l’intention de ceux qui souhaitent faire des dons ; la personne qui recueille des fonds devient une sorte d’ambassadeur de la cause qu’il défend.



    Ce système de collecte de fonds n’est pas nouveau. Pourtant, les initiateurs du projet « Galantom » — parmi lesquels figure notre invité, Gabriel Solomon — y ont apporté des améliorations : « Nous avons rendu la plate-forme plus efficace. Avant, si on voulait collecter des fonds pour une cause, on pouvait procéder de plusieurs manières : soit ramasser soi-même de l’argent liquide, ce qui posait un problème de confiance, car les gens qui ne vous connaissaient pas hésitaient à donner de l’argent en espèces. Ils ne pouvaient pas savoir si l’argent arriverait pour sûr dans les caisses de l’organisation ou si vous perceviez une commission etc.


    On pouvait également dire aux gens : «Voilà, je vous donne le compte en banque où vous pouvez verser l’argent que vous souhaitez offrir » ; le problème c’est que, même si l’on arrivait à toucher le cœur de la personne, qui, sous l’impression de vos paroles, était prête à verser un somme d’argent, avant d’arriver à la maison, elle pouvait oublier ses bonnes intentions ou bien elle n’avait pas noté correctement le numéro du compte en banque et vous, en tant que personne chargée de la collecte de fonds, vous ne saviez pas combien d’argent a pu être recueilli grâce à vos efforts. »



    Grâce à la nouvelle plateforme, celui qui fait la collecte peut voir tout de suite combien des personnes contactées ont effectivement versé de l’argent et il peut aussi recevoir des messages d’encouragement — ajoutait Gabriel Solomon. Il nous explique pourquoi la plateforme s’appelle «Galantom» (Galant homme) : « Ce terme décrit exactement ce que nous voulons faire, à savoir former une communauté de « gens de cœur ». Des gens qui, en voyant une chose à remédier, ne disent pas : « C’est à l’Etat ou à une ONG, de toute façon à quelqu’un d’autre de le faire ». Ils voient une chose, ils pensent que cette chose-là n’est pas parfaite et se disent : « Qu’est-ce que je pourrais faire pour la changer ? » Et ils peuvent alors chercher une ONG, offrir de l’argent ou faire un travail bénévole pour l’ONG en question.


    Ce que nous souhaitons, c’est de former, graduellement, de tels gens, pour qu’ils deviennent des « galants hommes », des hommes de cœur, c’est-à-dire des personnes prêtes à aller plus loin, à devenir les ambassadeurs d’une cause, de la promouvoir, de prouver que cette cause est importante, de faire savoir pourquoi on doit changer les choses et de quelle façon. »



    Et ceux qui souhaitent aider sont plus nombreux qu’on ne le croirait. L’expérience « Galantom » le prouve, seulement, en général, les personnes qui s’impliquent n’aiment pas se faire remarquer et ne veulent pas que l’on parle d’elles. Sur la plateforme « Galantom » se retrouvent toutes les causes qui ont trouvé leurs défenseurs, au fil du temps. Gabriel Solomon nous parle des projets en déroulement : « Actuellement nous nous proposons de modifier un peu la plate-forme, orientée jusqu’ici vers les événements sportifs, pour en faire une, plus générale. Et dans ce but, nous avons ajouté toute sorte d’autres événements qui se prêtent à une collecte de fonds. Nous avons créé, par exemple, un événement qui s’appelle « Offre ton anniversaire en cadeau ». Ceux qui participent à ce projet, au lieu de recevoir, pour leur anniversaire, les petits cadeaux habituels de la part de leur entourage, choisissent de donner la contre-valeur des cadeaux respectifs, au bénéfice de la cause qu’ils choisissent de défendre. Ce projet a été un grand succès, nous avons même enregistré des cas intéressants, car les gens qui commencent à collecter des fonds, quand ils voient la somme collectée, ne se rendent pas compte combien elle peut être utile. Ils se disent : Bon, j’ai ramassée 1000 lei (200 euros, disons). Quel changement peut apporter une telle somme ?


    Eh bien, nous avons eu de belles expériences, avec des personnes qui ont collecté 1000 lei. Il y a eu, par exemple, le cas d’un enfant provenant d’une famille pauvre, touché par une déficience auditive et dont l’appareil auditif s’était cassé. Or, pour s’en acheter un autre, il lui fallait un peu plus de mille lei. Voilà donc l’utilité de cette collecte de 200 euros seulement, grâce à laquelle l’appareil a pu être remplacé. C’était un montant plutôt modeste, mais son impact sur la vie de cet enfant a été extrêmement grand. Or, il s’agit justement de l’impact de ces sommes, qui, additionnées, peuvent changer le monde autour de nous. »



    « La leçon » de Galantom, tout le monde peut l’apprendre — estime notre interlocuteur. Et il donne l’exemple d’un enfant qui a dépassé toutes les attentes lorsqu’il s’est décidé de collecter des fonds pour une cause.



    Parmi les projets proposés par la plate-forme, il y a également celui intitulé « Fais don de ton talent » ; un autre vous incite à renoncer à la cigarette si vos amis vous soutiennent en donnant de l’argent pour une cause que vous avez choisi de défendre. Il y a, enfin, le projet « De l’homme au Galant Homme », qui se propose de déterminer une prise de conscience, amener les gens à comprendre qu’ils peuvent passer de la constatation à l’implication, qu’ils ne doivent pas se contenter de remarquer un problème, mais d’essayer de le résoudre, comprendre que nous pouvons faire changer la communauté où nous vivons et que c’est là notre mission. (trad.: Dominique)

  • 13.08.2014

    13.08.2014

    Energie – Le premier ministre roumain Victor Ponta a visité la plate-forme Ocean Endeavor en Mer Noire où les compagnies Exxon Mobil et Petrom effectuent des forages d’exploration pour des gisements de gaz naturel. Les opérations se déroulent à environ 200 kilomètres au large des côtes roumaines et à une profondeur allant jusqu’à 800 mètres. Le chef de l’exécutif espère que les progrès enregistrés jusqu’ici dans la découverte de nouveaux gisements pourraient assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie. Au cas où le gisement de gaz en Mer Noire est suffisamment important pour être exploité, son exploitation commerciale pourrait commencer vers la fin de la décennie en cours.



    Enquête — L’ex-ministre des transports, le social-démocrate Dan Sova, fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption dans une affaire où il est soupçonné de complicité à des abus de fonctions. Les procureurs affirment qu’en 2007, le cabinet d’avocats où M Sova était associé avait signé des contrats illégaux avec les usines énergétiques Turceni et Rovinari. A présent Dan Sova dirige la campagne électorale du premier ministre roumain Victor Ponta pour le scrutin présidentiel prévu en novembre. La semaine dernière, un très important homme d’affaires, Dan Voiculescu, président fondateur du Parti conservateur, allié du PSD au gouvernement, a été condamné à 10 ans de prison ferme pour blanchiment d’argent.



    Investissements — En Roumanie, les investissements étrangers directs ont baissé de 10% au cours du premier semestre de l’année par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé aujourd’hui la Banque centrale. Pendant les six premiers mois de cette année, les investissements se sont chiffrés à 1,2 milliards d’euros. La baisse intervient alors que l’année dernière les investissements étrangers directs avaient augmenté d’environ 27% par rapport à 2012.



    Diaspora — Les travaux de l’Université d’été des Roumains du monde se poursuivent à Izvoru Muresului, dans le centre de la Roumanie. Les colloques sont ciblés sur les droits des minorités de Roumaine mais aussi sur la situation des minorités roumaines des pays voisins et des les Balkans. Aujourd’hui les discussions se concentrent sur les communautés de Bulgarie, Grèce, Hongrie, Albanie et Macédoine. Le non-respect des droits des minorités roumaines par certains Etats de l’UE et la manière dont l’Etat roumain soutient ces minorités figurent également à l’agenda des réunions d’aujourd’hui. Une centaine d’étudiants, de professeurs et de représentants de la diaspora participent jusqu’à vendredi à la 12e édition de l’Université d’été des Roumains du monde. « La Roumanie européenne et les Roumains à la frontière de l’UE et de l’OTAN » est le thème principal de cette édition.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 2 mondiale a battu aujourd’hui sur le score de 2 sets à 0 la Belge Kirsten Flipkens, dans le deuxième tour du tournoi de Cincinnati aux Etats-Unis. Dans les huitièmes de la compétition, Simona Halep rencontrera la gagnante du match Lucie Safarova (République Tchèque) et Zarina Dias (Kazakhstan). Côté messieurs, l’équipe formée par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer rencontre aujourd’hui, également dans les huitièmes les espagnols Marcel Granollers et Marc Lopez.



    Canicule — Une alerte jaune à la canicule est valable jusqu’à demain sur tout le territoire de la Roumanie. De l’avis des spécialistes, les températures devraient monter jusqu’à 35 — 37 degrés et même à 38 degrés alors que le rapport température — humidité dépassera le seuil des 80 unités. A cause de la canicule, la Compagnie nationale des chemins de fer a introduit des restrictions de vitesse valables jusqu’à demain afin d’assurer la sécurité du trafic ferroviaire.

  • Une autre voie pour l’Europe ?

    Une autre voie pour l’Europe ?

    Plusieurs dizaines de milliers de manifestants dune vingtaine de pays européens ont défilé vendredi à lappel des syndicats, à Bruxelles, pour réclamer aux dirigeants de lUE une « autre voie », plus sociale, pour lEurope. « Notre message est simple, mais cest un message que les responsables européens ne veulent pas entendre. Notre message est que leurs politiques en réponse à la crise financière ne suffisent pas et ont en réalité aggravé la crise sociale et économique », a expliqué la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, Bernadette Ségol. Les participants ont plaidé pour des investissements forts en vue d’une croissance durable et des emplois de qualité et réclamé y compris « un plan Marshall » pour la relance des économies européennes.



    A présent, plus de 26 millions dEuropéens sont sans emploi. Il y a 10 millions de chômeurs de plus quen 2008, et dans 18 des 28 Etats de lUE, les salaires réels ont chuté, font remarquer les syndicats européens. « La situation des jeunes est pire encore : 7,5 millions de jeunes Européens ne travaillent pas, ne suivent pas détudes ou de formation. Nombreux sont ceux parmi les plus éduqués et les plus entreprenants qui tout simplement quittent leur pays dorigine pour chercher du travail ailleurs », a souligné Bernadette Ségol en évoquant le risque dune « génération perdue ». Les manifestants, qui venaient notamment de France, de Pologne, du Danemark, dEspagne ou de Grèce, ont aussi dénoncé le phénomène des travailleurs détachés venus d’Etats de lUE où les salaires sont plus bas, et réclamé des traitements égaux à ceux des citoyens des pays où ils travaillent, pour que les chances d’embauche soient égales. Un SMIC européen à 1500 euros a été évoqué comme une mesure essentielle pour relancer léconomie en Europe.



    Bien qu’en Roumanie on s’attend à ce que le SMIC augmente considérablement en 2014, son niveau restera inférieur à celui d’autres pays de la région, peut-on lire dans un rapport du FMI. La hausse du SMIC jusqu’à 900 lei contre 800 lei, soit près de 180 euros, en 2013, a été prévue en deux étapes, une au 1er janvier dernier, une autre au 1er juillet prochain. Le SMIC roumain est le deuxième le plus bas de la région, après celui de Bulgarie (158 euros), et de près de 50% inférieur à ceux d’autres états émergents de l’UE, tels la Croatie, la Pologne et la Slovaquie.



    L’analyste économique Aurelian Dochia estime que le niveau de développement de la Roumanie est inférieur de beaucoup à ceux d’autres Etats européens, bien que le revenu moyen par habitant ait atteint les 50% de la moyenne européenne, contre 26% en 2000. L’analyste économique explique la part très importante des dépenses pour les besoins primaires dans la consommation des Roumains. Aurelian Dochia : « Elle ne changera pas trop vite. Il est possible que si les choses se passent bien, la Roumanie atteigne environ 75% de la moyenne européenne les 10 à 15 prochaines années. Et nous pourrions même nous situer dans la moyenne européenne sur le long terme. Ce n’est qu’alors que des modifications de structure de la consommation seront visibles. »



    Selon la plus récente étude réalisée par l’Institut national de la statistique de Bucarest, les salaires des Roumains sont inférieurs à leurs dépenses mensuelles. Les chiffres constituent une moyenne des revenus et des dépenses pour chaque ménage. Entre temps, les performances de la Roumanie, qui connaît une croissance économique de 3,5%, ne se reflètent pas pour le moment dans le niveau de vie de la population.



    Selon les statistiques, près de trois quarts des dépenses de celle-ci sont consacrées à la consommation, alors que plus de 15% sont des impôts, des contributions et des taxes. Dans la structure de la consommation, les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées comptent pour 40%, suivis par les dépenses pour l’eau, l’électricité, le chauffage, le gaz, les carburants, les meubles et autres équipements de la maison, qui comptent pour 21% du total. 0,5% des dépenses des Roumains sont consacrés à l’éducation.



    Les analystes affirment qu’une majoration abrupte du salaire minimum pourrait péricliter les options d’emploi des personnes qui n’ont pas une formation solide, de celles qui ont des contrats de travail à court terme, ainsi que des jeunes. Sur cette toile de fond, le risque de la migration d’une grande partie d’entre eux vers le travail au noir augmenterait sensiblement.



    Le commissaire européen à l’Emploi, Laszlo Andor, a souligné que parmi les effets du travail au noir figurent non seulement les conditions de travail dangereuses et la rémunération basse, mais aussi le fait qu’il touche les systèmes de protection sociale, en privant les gouvernements de revenus qui résultent des taxes et impôts.



    Afin de lutter contre ce phénomène, la Commission européenne a élaboré une plate-forme de collaboration pour prévenir et décourager le travail au noir. Le but de la démarche est d’intensifier la coopération entre les pays membres pour combattre d’une manière efficace le travail sans formes légales. La plate-forme réunit autorités nationales, offices d’inspection du travail, directions de sécurité sociale, de taxes et migrations, ainsi que d’autres acteurs impliqués, afin d’échanger de bonnes pratiques dans le domaine. Les pays européens qui enregistrent le pourcentage de salariés au noir le plus élevé – 11% – sont la Lettonie, les Pays-Bas et l’Estonie. (trad.: Alexandra Pop, Alex Diaconescu)