Tag: Politique Agricole Commune

  • Les agriculteurs et la Politique agricole commune

    Les agriculteurs et la Politique agricole commune

    Le ministre de l’Agriculture, Florin Barbu, et le commissaire européen à l’Agriculture, le Polonais Janusz Wojciechowski, en visite officielle en Roumanie, ont participé à la Conférence nationale de l’Union des agriculteurs roumains, qui s’est tenue à Bucarest. Au cours des quatre prochaines années, la Roumanie bénéficiera d’une phase de modernisation, d’une valeur de 1,5 milliard d’euros, ce qui fera d’elle le leader de l’Europe du Sud-Est en termes de produits transformés, a déclaré Florin Barbu. Le fonctionnaire roumain a également expliqué que, dans le contexte de la guerre en Ukraine et de ses conséquences sur l’agriculture européenne, il a de nouveau demandé, lors du dernier Conseil « Agriculture et pêche », la prolongation de la crise temporaire et du cadre transitoire dans le secteur, ainsi que l’augmentation du plafond de l’aide individuelle, qui passerait de 280 000 euros à 560 000 euros par entreprise. Il a rappelé qu’une ordonnance importante a été approuvée pour les acteurs du secteur agricole en Roumanie, qui peuvent désormais contracter des prêts à un taux d’intérêt de 1,95 %, les ROBOR et les commissions étant payés par le gouvernement et le ministère de l’Agriculture.

     

    Garantir l’augmentation du budget de la PAC

    Florin Barbu a assuré qu’il maintiendrait un dialogue permanent avec toutes les formes d’associations et a souligné qu’il avait besoin d’un mandat clair de leur part concernant la politique agricole commune (PAC). Celle-ci a besoin d’un budget distinct et les agriculteurs doivent être sûrs qu’ils recevront l’argent sans aucune discussion sur l’État de droit ou d’autres conditions qui ne sont pas liées à la PAC, a déclaré le commissaire européen chargé de l’agriculture, Janusz Wojciechowski. Tel est l’accord entre l’UE et les agriculteurs : vous remplissez vos obligations, vous recevez l’argent. S’il s’agit de mettre tout l’argent dans un seul budget pour toutes les politiques, c’est dangereux pour les agriculteurs, a-t-il affirmé. Actuellement, nous ne dépensons que 0,4 % du PIB de l’UE pour les agriculteurs et c’est un énorme défi et une question absolument cruciale de garantir l’augmentation du budget de la PAC, a-t-il ajouté. Il a également prévenu qu’un budget unique signifiait moins d’argent pour les agriculteurs en raison de l’inflation et que la convergence externe serait politiquement impossible.

     

    Vers un budget unique ?

    Ces déclarations ont été faites alors que des rapports publics indiquent que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, souhaite réorganiser complètement la politique budgétaire de l’UE, en accordant aux États membres une plus grande autonomie dans la gestion des fonds. Le contrôle ultime de l’allocation et de l’utilisation des ressources resterait toutefois entre les mains de la Commission. L’une des principales innovations proposées consiste à concentrer tous les fonds de l’UE dans un seul budget national pour chacun des 27 pays de l’UE. Le nouveau système devrait être mis en œuvre à partir de 2028. Dans ce contexte, le budget agricole pourrait être intégré dans un budget plus important, aux côtés de la politique structurelle et de la politique de cohésion. Les analystes avertissent que ce changement pourrait diminuer la spécificité et l’importance des fonds réservés à l’agriculture, l’une des principales priorités budgétaires de l’UE, du moins jusqu’à présent.

  • 13.05.2024 (mise à jour)

    13.05.2024 (mise à jour)

    Manifestations – Le Bloc national syndical et ses 29 fédérations affiliées ont organisé ce lundi une manifestation devant le gouvernement de Bucarest suivie par une marche de protestation demandant la réduction de la fiscalité appliquée au travail. Les participants ont exigé la réduction des taxes et impôts sur les salaires, les jugeant trop élevées par rapport aux salaires, davantage de respect pour le travail et les travailleurs. Le secrétaire général du Bloc national syndical, Horatiu Raicu, a déclaré que quelque 43% du salaire brut d’un travailleur était versé au budget d’Etat. Selon lui, la Roumanie possède actuellement un des fardeaux fiscaux les plus élevés sur la main d’œuvre de l’Union européenne. Les responsables du Bloc national dénoncent le fait qu’à cause des salaires bas et du niveau élevé des taxes, la Roumanie a enregistré le troisième taux d’occupation de la main d’œuvre le plus bas en 2023 après l’Italie et la Grèce. Selon les chiffres d’Eurostat, 69% des Roumains âgés de 20 à 64 ans travaillent, ce qui signifie que près d’un tiers des Roumains ne travaillent pas.

     

    Traite de personnes – La Roumanie figure toujours sur la carte de la traite de personnes, 500 citoyens étant identifiés annuellement parmi les victimes, a déclaré le chef du gouvernement de Bucarest, Marcel Ciolacu, à l’occasion du lancement officiel de la Stratégie nationale de lutte contre la traite de personnes. La stratégie élaborée pour les 5 prochaines années se propose de réduire l’impact de la traite de personnes au niveau national par des activités plus efficaces déroulées par les institutions publiques, les structures de la société civile et le milieu privé. Ce qui plus est, la stratégie vise entre autres d’améliorer la protection et l’assistance accordées aux victimes de la traite de personnes, d’augmenter l’efficacité du système de justice pénale, mais aussi à standardiser le processus de collecte des donnés. Selon le secrétaire d’Etat du ministère de l’Intérieur, le questeur général de police Bogdan Despescu, la note obtenue par la Roumanie lors de la dernière évaluation du phénomène de la traite de personnes confirme le fait que le pays était sur le bon chemin. Et pourtant il y a plein de choses à faire à l’avenir aussi, affirme le responsable roumain qui ajoute que la nouvelle stratégie créait les conditions nécessaires pour réaliser les recommandations du département d’Etat des Etats unis et de l’Organisation de sécurité et de coordination en Europe. Avant la fin 2028, les autorités souhaitent que la Roumanie mette en place un système fonctionnel de lutte contre la traite de personnes disposant d’une manière efficaces de toutes les ressources nécessaires.

     

    UE – Le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski, effectue une visite de deux jours en Roumanie. Il a rencontré ce lundi le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu. Parmi les sujets abordés figuraient l’avenir de la politique agricole commune, la situation des agriculteurs dans le contexte des défis posés par la guerre en Ukraine et la sécurité alimentaire. “Dans la future politique agricole commune, le gouvernement roumain soutient l’allocation continue de ressources financières substantielles au secteur agricole européen afin de protéger les agriculteurs et d’assurer la compétitivité de l’Union sur les marchés mondiaux. Il est nécessaire de simplifier les règles et les mécanismes de mise en œuvre afin que la politique agricole commune puisse s’adapter plus facilement aux événements géopolitiques et climatiques imprévus”, a déclaré le Premier ministre roumain. Il a également appelé à la fin des différences dans le niveau des subventions accordées par hectare aux États membres de l’UE. La réunion a “salué l’approche équilibrée de la Roumanie, qui a réussi à répondre à la fois aux besoins du transit des céréales et aux demandes des agriculteurs” dans le contexte des effets de la guerre en Ukraine, selon un communiqué. Le ministre de l’agriculture et du développement rural, Florin Barbu, a également participé à la réunion. Mardi, le commissaire européen se rendra au port de Constanta (sud-est) pour évaluer la situation des expéditions de céréales et d’autres produits agricoles en provenance d’Ukraine. Janusz Wojciechowski terminera son voyage en Roumanie en visitant un certain nombre de projets financés par l’UE.

     

    Automobile – Les immatriculations de véhicules nouveaux en Roumanie ont augmenté de plus de 33% le long du mois d’avril par rapport à la même période de l’année dernière, fait savoir l’Association des producteurs et des importateurs d’automobiles. Le segment des véhicules électriques a rapporté un bond de 47% et couvrent une part de marché de plus de 23%. Généralement, les immatriculations de véhicules nouveaux ont progressé de 38% d’une année à l’autre, respectivement de 41% par rapport au mois de mars 2024. Selon les chiffres de l’association des productions et des importateurs d’automobiles, au mois d’avril de cette année, les trois voitures électriques les plus vendues ont été la Dacia Spring, la Tesla Model 3 et la Renault Mégane.

     

    BNR – Le Conseil des gouverneurs de la Banque nationale de Roumanie a décidé de maintenir le taux d’intérêt de la politique monétaire à 7 % par an. Ce taux est inchangé depuis janvier de l’année dernière, lorsque la BNR l’a augmenté de 6,75 %. Les niveaux de réserves obligatoires pour les dettes des institutions de crédit en lei et en devises étrangères seront également maintenus aux niveaux actuels. Le Conseil des gouverneurs de la BNR a également examiné et approuvé le rapport sur l’inflation de mai 2024. Les prévisions actualisées tablent sur une baisse continue du taux annuel au cours des huit prochains trimestres, mais à un rythme beaucoup plus lent qu’en 2023. Ainsi, le taux d’inflation annuel ne devrait tomber que marginalement dans la fourchette visée par la NBR (1,5-3,5 %) qu’en mars 2026, et non en décembre 2025 comme elle le prévoyait précédemment.

     

    Santé – L’épidémie de rougeole sévit en Roumanie, a annoncé le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila. Il a précisé que la maladie se manifestait surtout dans les départements caractérisés par une basse couverture vaccinale. Le ministre de la Santé encourage les parents à faire immuniser leurs enfants par le biais de la vaccination.  La rougeole est une maladie infectieuse qui se transmet facilement surtout parmi les enfants non-vaccinés, et dans certains cas l’évolution est assez grave et des complications peuvent apparaître. Selon le ministère de la Santé, la couverture vaccinale avec la première dose est de 78% et de 62% avec la deuxième dose.

     

    Fonds – Depuis son adhésion à l’Union européenne, la Roumanie a reçu jusqu’ici plus de 95 milliards d’euros et elle a contribué au budget européen avec une trentaine de milliards d’euros et par conséquent, la balance financière nette s’élève à 65 milliards d’euros, a écrit sur Facebook le ministre des Finances, Marcel Bolos. « C’est une chance qui arrive avec l’argent offert par Bruxelles de moderniser l’infrastructure et de générer des opportunités pour tous les Roumains. Je suis un promoteur convaincu du fait que l’argent européen peut vraiment changer des vies », a dit encore M Bolos.

     

    Metéo – Temps assez frisquet en Roumanie avec des maxima allant de 13 à 22 degrés. Le ciel sera couvert et quelques pluies sont attendues en montagne et sur le relief, mais aussi sur le sud et l’est du territoire. Quelques flocons de neige pourraient tomber aussi en haute montagne. Ciel couvert avec quelques pluies aussi à Bucarest. Les maxima iront de 17 à 18 degrés dans la capitale. A l’heure actuelle elles ne dépassent pas les 15 degrés.

  • Réunion européenne consacrée à l’agriculture

    Réunion européenne consacrée à l’agriculture

    Septième comme superficie parmi les Etats membres de l’UE à 28 et sixième après le Brexit, la Roumanie, qui dispose de sols de bonne qualité, était jadis surnommé « le grenier de l’Europe ». Les spécialistes s’accordent à dire que son potentiel agricole reste important. Même s’il n’a pas toujours été mis en valeur de manière efficace, il a pourtant permis ces dernières années à la Roumanie de redevenir un grand producteur et exportateur de céréales. D’où l’importance particulière des politiques agricoles communautaires en tant que sujet à l’agenda de la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, que la Roumanie exerce depuis le début de l’année.



    Le ministre roumain Petre Daea a présidé lundi, à Bruxelles, pour la première fois, la réunion du Conseil Agriculture et pêche. Parmi les thèmes des débats, la Politique agricole commune après 2020 et les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, telles la santé animale et le renforcement de la position des agriculteurs. Selon la correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles, Bucarest se donne pour objectif de faire avancer les négociations sur la modernisation et la simplification de la politique agricole commune. Dans ce contexte, la priorité sera donnée aux propositions législatives concernant l’organisation commune des marchés.



    La Roumanie sattachera également à définir des mesures censées encourager la production de protéines végétales afin d’assurer lindépendance de lUE dans ce secteur. Dans le domaine de la santé animale, elle envisage de mettre en œuvre de mesures visant à contrôler, surveiller et éradiquer les maladies animales les plus importantes et à faire accroître la résistance aux antimicrobiens dans le cadre de la médecine vétérinaire. Le renforcement de la position des agriculteurs, qui sont actuellement considérés comme le maillon faible de la chaîne dapprovisionnement alimentaire, restera une priorité durant la présidence roumaine. Le ministre Daea a dit espérer que ladoption formelle de la directive sur les pratiques commerciales déloyales permettrait daméliorer la position des agriculteurs.



    Et lui d’ajouter que la présidence roumaine du Conseil de l’UE et le Législatif communautiare tenteront de trouver la meilleure voie pour la gestion sur le long terme des stocks de poissons. Il faut exploiter au maximum le potentiel de l’aquaculture durable, afin de répondre aux attentes des consommateurs et de créer de nouveaux emplois, a encore déclaré le ministre roumain de l’Agriculture. Petre Daea reconnaît toutefois que le peu de temps qui nous reste jusqu’aux élections européennes est un véritable défi. Il espère pouvoir collaborer avec les députés européens pour finaliser, pendant l’actuelle législature du Parlement européen, les négociations sur le Règlement du contrôle de la pêche et sur les fonds multi-annuels. (Trad.Mariana Tudose)


  • Accord de partenariat de l’UE avec la Roumanie

    Accord de partenariat de l’UE avec la Roumanie

    La Commission européenne a adopté ce mercredi un Accord de partenariat avec la Roumanie pour la période 2014 — 2020, qui prévoit la stratégie d’utilisation des fonds structurels et des investissements européens. Le document précède un investissement de 23 millions d’euros, un montant qui compte pour le total des financements réalisés dans le cadre de la politique de cohésion pour les 7 prochaines années.



    Quels seront les secteurs qui bénéficieront de ces fonds ? C’est le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici, qui explique : « En grande partie, nos priorités sont presque les mêmes, à savoir la grande infrastructure : environnement, transports, énergie. Egalement, le secteur privé n’a pas été non plus ignoré, bien au contraire, l’allocation financière pour les entreprises privées dépasse les 4 milliards d’euros ».



    4 milliards d’euros ont également été alloués pour la première fois à la recherche et à l’innovation, qui constitue un chapitre séparé de la Politique Agricole Commune au niveau européen. Le commissaire à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos, a déclaré pour la radio publique roumaine que ce domaine bénéficiera pour la première fois de mesures et réglementations spécifiques.



    Dacian Ciolos: « Les financements viseront des programmes de recherche et d’innovation, et notamment la mise en œuvre des résultats de la recherche et de l’innovation dans l’agriculture. Parallèlement, par le biais de la Politique Agricole Commune, dans les programmes de développement rural, les Etats membres ont la possibilité de financer ce que nous appelons groupes opérationnels qui intègrent agriculteurs, chercheurs, conseillers, experts en formation professionnelle censés travailler ensemble afin d’identifier les besoins de recherche qui soient traités par les laboratoires, par les universités et soutenir le transfert de leurs résultats dans la pratique, dans les fermes ».



    La Roumanie devrait recevoir 8 milliards d’euros pour le développement rural et 168 millions d’euros pour le secteur de la pêche et maritime. Pour la période 2014 — 2020, la Roumanie dispose de près de 5 milliards d’euros fournis par le Fonds social européen. Selon la Commission européenne, les investissements européens atténueront le chômage et stimuleront la compétitivité et la croissance économique par l’appui accordé à l’innovation, à la formation professionnelle et à l’enseignement dans des villes et des régions rurales. Les investissements sont censés promouvoir l’esprit d’entreprise, combattre l’exclusion sociale et ils contribueront aussi au développement d’une économie écologique, où les ressources sont utilisées d’une manière efficace. Les priorités majeures que la Roumanie souhaite financer comprennent le chômage des jeunes, la réforme de l’enseignement et de la formation professionnelle ajustée aux besoins du marché de l’emploi, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, ainsi que l’amélioration de l’efficacité et de la qualité de l’administration publique. (trad. Alex Diaconescu)

  • La semaine du 18 au 22 novembre 2013

    La semaine du 18 au 22 novembre 2013

    La Loi de la décentralisation, assumée par l’Exécutif devant le Législatif



    Le gouvernement de Bucarest a engagé sa responsabilité au Parlement pour le projet de loi de la décentralisation. Le texte prévoit la décentralisation dans l’agriculture, l’enseignement, la culture, la santé, l’environnement et le tourisme. Les institutions directement administrées ou fiancées par le pouvoir central seront désormais subordonnées aux conseils départementaux ou locaux. La police, l’agence de prestations sociales, les salles de cinéma et les ports dépendront toujours des structures centrales. Le parti démocrate-libéral en opposition a déclaré qu’il contesterait la loi à la Cour Constitutionnelle. C’est pour la deuxième fois que le cabinet du premier ministre social-démocrate Victor Ponta engage sa responsabilité sur un projet de loi. En avril, la même procédure a été utilisée pour l’adoption de la loi de la rétrocession des propriétés confisquées par le régime communiste.



    Le budget 2014 débattu par les commissions parlementaires



    Les commissions parlementaires continuent de débattre en marge du projet de budget 2014 et des amendements déposés par les sénateurs et les députés. Une croissance économique de 2,2% et un déficit budgétaire de 2,2% sont les piliers de cette construction budgétaire.


    Les enveloppes imparties aux différents secteurs mécontentent aussi bien l’opposition que les syndicats. Les salariés du secteur sanitaire poursuivent leurs négociations avec les représentants du Ministère de la santé, afin d’éviter la grève générale à durée indéterminée prévue le 28 novembre. Le personnel médical réclame notamment l’allocation d’un budget de 6% du PIB à la santé, l’élaboration d’une loi sur la rémunération ciblée sur ce domaine d‘activité, la majoration des salaires et l’amélioration de la dotation technique des hôpitaux publics. Les syndicats de l’enseignement contestent eux aussi ce projet de budget et réclament l’octroi de 6% du PIB à leur secteur. Ils sont en passe de recueillir des signatures en vue de bloquer l’année scolaire en déclenchant une grève générale au printemps prochain. Le Parlement compte adopter en décembre le nouvel exercice budgétaire, mais le président de la République a averti qu’il allait rejeter le document si les autorités ne gardaient pas le nouvel impôt sur le carburant.



    Le Parlement européen vote le budget de l’Union européenne et approuve la nouvelle Politique Agricole Commune



    Le Parlement européen a adopté mercredi le budget de l’UE pour la période 2014-2020. Tout comme les années précédentes, le soutien pour l’agriculture et la politique de cohésion dans les régions défavorisées demeure important, avec plus de deux tiers du budget. 7,25 milliards d’euros seront alloués à la Roumanie, à partir de 2014. Le législatif de Strasbourg a également approuvé la nouvelle Politique Agricole Commune, axée sur la protection de l’environnement, une distribution plus équitable des fonds européens, plus d’argent pour les petits fermiers, mais aussi sur des pénalités appliquées à ceux qui ne prennent pas des mesures de verdissement. D’autre part, le PE a donné son aval à l’application de la règle «N+3» pour la Roumanie et la Slovaquie. Ainsi, Bucarest aura à sa disposition une année supplémentaire pour dépenser les fonds européens alloués pour les années 2011 et 2012. Selon le ministre de profil, Eugen Teodorovici, la Roumanie sauve ainsi plus de 2 milliards d’euros.



    Le Sénat roumain a rejeté le projet de loi sur lexploitation minière de Rosia Montana



    Le Sénat roumain a rejeté mardi le projet de loi sur lexploitation minière de Rosia Montana et le développement des activités minières en Roumanie. La décision est intervenue suite au rapport dune commission parlementaire spéciale. Lacte réglementaire a un caractère organique, le for décisif étant la Chambre des Députés. Rappelons que le projet de l’exploitation de l’or et de l’argent à base de cyanures à Rosia Montana a été vivement critiqué par les ONGs environnementalistes qui protestent depuis plusieurs mois déjà à Bucarest. Par ailleurs, la société canadienne Rosia Montana Gold Corporation, engagée dans ce projet, affirme que par l’exploitation du gisement de Rosia Montana, la Roumanie deviendrait le principal fournisseur d’or d’Europe.



    Le chef de la diplomatie roumaine en visite à Chişinău



    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, a effectué une visite en République de Moldova. Il s’est entretenu avec le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti et le premier ministre Iurie leancă. Les discussions ont visé la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’infrastructure, de l’éducation et de l’assistance médicale d’urgence, ainsi que les mesures concrètes de soutien au parcours européen de Chisinau. L’officiel roumain s’est félicité des efforts menés par la République de Moldova voisine en vue de la libéralisation du régime des visas pour ses ressortissants souhaitant voyager dans l’UE. Le rapport de la Commission européenne à ce sujet et les récentes conclusions de Bruxelles ont été positifs. Reste qu’une décision politique soit prise au niveau du Conseil et du Parlement européens. La visite de Titus Corlatean à Chisinau est intervenue sur la toile de fond des préparatifs en vue du Sommet du Partenariat oriental de Vilnius, où la République de Moldova devrait signer les accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Ouverture à Bucarest de la Foire internationale du livre Gaudeamus, l’événement le plus important en son genre de Roumanie



    La Foire internationale du livre, Gaudeamus organisée chaque année par Radio Roumanie en est à sa 20é édition. Y participent plus de 400 maisons d’édition du pays et de l’étranger, imprimeries, établissements d’enseignement, centres et instituts culturels, institutions médias, agences de distribution du livre. L’invité d’honneur de cette année est le groupe des pays nordiques, réunissant le Danemark, l’Islande, la Norvège et la Suède.



    Adieu Rio !



    Mardi soir, l’équipe nationale de foot de Roumanie a fait match nul, 1 partout, contre la Grèce au barrage retour, ratant ainsi sa qualification à la Coupe du monde 2014. Dans le match aller, disputé la semaine dernière au Pirée, les Grecs s’étaient imposés sur le score de 3 buts à 1. Le dernier tournoi mondial joué par la Roumanie a été celui de France en 1998, lorsqu’elle est arrivée jusqu’aux huitièmes de finale. Le dernier tournoi final joué par la Roumanie a été l’EURO 2008, en Autriche et Suisse, où les joueurs roumains, coordonnés par le même sélectionneur Victor Piturca, ont raté la qualification pour les huitièmes de finale. (trad. Mariana Tudose, Ligia Mihaiescu, Alexandru Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013


    L’affaire du drapeau sicule, hissé sur un bâtiment officiel de Covasna (dans le centre de la Roumanie), se retrouve dans tous les quotidiens parus ce vendredi à Bucarest.« La guerre du drapeau » a provoqué des tensions entre Budapest et Bucarest, lit-on dans le quotidien Adevarul selon lequel le véritable enjeu de cette affaire ce sont les votes que pourrait collecter le premier ministre hongrois Viktor Orban. Les élections législatives en Hongrie sont prévues pour l’année 2014, explique Adevarul qui précise qu’à l’heure actuelle le parti Fidesz du premier ministre Orban ne recense que 40% des intentions de vote. C’est pourquoi les votes des Magyars de Roumanie lui sont, estime Adevarul.


    Selon Jurnalul national, cette opinion est partagée aussi le premier ministre roumain Victor Ponta, de l’avis duquel il s’agirait également d’une « provocation sur la toile de fond des élections en Hongrie ». Pour l’éditorialiste de Romania libera, Cristian Câmpeanu, toute cette affaire n’est que du « délire à Bucarest et à Budapest ». « Deux petits pays, à la périphérie de l’Europe, sont dirigés par des leaders provinciaux et quasi – autocratiques. Les deux Etats, confrontés à de sérieux problèmes de respect de l’Etat de Droit et à des difficultés économiques, ont plongé avec enthousiasme dans le populisme le plus rudimentaire pour que l’opinion publique n’observe pas leurs propres échecs », écrit Cristian Câmpeanu dans son éditorial de Romania libera.


    Et la conclusion est à retrouver dans les pages d’Evenimentul zilei : « Sur la toile de fonds des querelles entre les politiciens roumains et hongrois autour du drapeau sicule, les habitants de la ville de Vesprèm en Hongrie, commémorent quatre ans depuis la mort du handballeur roumain Marian Cosma. Celui-ci avait été poignardé en 2009 dans une boite de nuit de la ville hongroise », rappelle Evenimentul zilei.


    Retour aux choses sérieuses, c’est à dire à l’argent. Le budget de l’Etat pour 2013 a été adopté par le législatif de Bucarest, annonce Jurnalul national qui cite le premier ministre Victor Ponta : « Ce n’est pas un budget parfait, mais c’est le meilleur que nous puissions avoir ». Sans commentaires donc. Par contre, des négociations tendues se déroulent à Bruxelles au sujet du prochain exercice budgétaire de l’UE, annonce Romania libera. De nouvelles réductions de dépenses, d’environ 15 milliards d’euros, figuraient à l’agenda des négociations. Plusieurs milliards d’euros seront pourtant alloués à l’emploi et à la recherche, précise Romania libera.


    Adevarul estime que les leaders européens cherchent le domaine à priver de pas moins de 30 milliards d’euros. La Roumanie ne souhaite pas que ces coupes touche aussi le budget de la Politique agricole commune, ni celui des politiques de cohésion, précise Adevarul. La bonne nouvelle en provenance de Bruxelles figure dans les pages d’Evenimentul zilei, qui annonce le déblocage des remboursements dans le cadre du Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines. Et pourtant cette mesure ne constitue pas une solution aux ennuis financiers des sociétés qui risquent de déposer le bilan en raison du blocage de ce programme pendant plusieurs mois, conclut Evenimentul zilei.


    Et cette revue de presse s’achève sur deux invitations pour ce week-end, lancées par le quotidien Adevarul. La flamme olympique doit traverser les stations la Vallée de la Prahova qui accueilleront en ce mois de février le Festival olympique de la jeunesse européenne. Si vous n’êtes pas vraiment sportifs, mais plutôt passionnés de bonne bouffe, alors vous serez servis à Slanà-Fest, le Festival du lard de Cluj. Son organisation quelques jours avant la Saint Valentin confirme le fait qu’en Roumanie l’amour passe par l’estomac.