Tag: Politique régionale

  • La semaine du 08 au 13 juillet 2019

    La semaine du 08 au 13 juillet 2019

    La nouvelle loi des retraites, promulguée par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué la nouvelle loi des retraites. Le document prévoit, entre autres, la majoration des retraites, mais aussi un nouveau calcul de millions de pensions payées actuellement en Roumanie. La loi a été votée au Parlement en juin, après que la Cour Constitutionnelle avait renvoyé au Législatif la première version du texte. L’acte normatif prévoit une augmentation progressive du point de retraite, qui sert de base de calcul pour toutes les pensions, à partir du 1er septembre 2019 et jusqu’en 2022. Il stipule aussi la revalorisation de tous les droits salariaux à avoir été taxés : bonus, 13e salaire, heures supplémentaires et autres bénéfices. Dans le même temps, les femmes qui justifient de la durée minimale de cotisation et qui sont mères de trois enfants, qu’elles ont élevés jusqu’à l’âge de 16 ans, bénéficient d’une réduction de six ans de l’âge de retraite. Une année supplémentaire de réduction est accordée par enfant, à partir du quatrième enfant. L’allocation familiale d’orphelin est maintenue et une nouvelle allocation a été introduite : la pension de réversion, qui donne droit à l’époux survivant de recevoir 25% de la retraite de l’époux décédé. Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, l’âge de départ à la retraite est de 65 ans pour les hommes et de 63 ans pour les femmes. La durée minimale de cotisation est de 15 ans pour les retraités des deux sexes, l’ancienneté complète, qui inclut aussi les périodes assimilées, étant de 35 ans.

    Le GRECO continuera à observer le fonctionnement du système judiciaire en Roumanie

    Le rapport GRECO publié par Bruxelles est « un nouveau carton rouge » pour le gouvernement de la coalition formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, estime le président roumain Klaus Iohannis, qui a demandé au gouvernement de dissoudre la Section spéciale d’investigation des magistrats. Dans le même temps, le chef de l’Etat invite l’Exécutif à initier rapidement un projet de loi qui remette la législation judiciaire du pays en accord avec les critères de l’Etat de droit, avec la volonté populaire et les recommandations des institutions européennes. Le GRECO, l’organisme anticorruption du Conseil de l’Europe, considère que la Roumanie a fait des progrès limités en matière d’adoption de mesures de prévention et de lutte contre la corruption des élus, des juges et des procureurs. Le rapport GRECO tire aussi un autre signal d’alarme concernant plusieurs amendements inclus dans la nouvelle législation. Ces amendements, relatifs aux nominations et destitutions des procureurs de haut rang, à l’indépendance des procureurs et à la responsabilité personnelle de l’ensemble des magistrats, représentent une menace sérieuse contre l’indépendance du système judiciaire roumain. Le GRECO a décidé de continuer à évaluer le respect de ses recommandations par la Roumanie et a demandé aux autorités de Bucarest de rapporter les progrès enregistrés dans le domaine avant le 30 juin 2020.

    Ioan Mircea Paşcu,
    ancien eurodéputé social-démocrate, désigné commissaire européen par intérim
    sans portefeuille


    L’ancien
    eurodéputé social-démocrate, Ioan Mircea Paşcu, proposé par le gouvernement
    roumain pour occuper, par intérim, le poste de commissaire européen à la
    politique régionale, à la place deCorina Creţu, élue au Parlement européen issu des élections du 26 mai, a
    été désigné membre sans portefeuille de l’Exécutif communautaire. Même situation pour le candidat de l’Estonie, Kadri Simson. La
    décision a appartenu au président de la Commission européenne sortante, Jean
    Claude Juncker, qui n’a pas attribué de portefeuilles aux deux commissaires
    désignés, vu la brièveté de leurs mandats qui s’achèveront la 31 octobre
    prochain, date d’entrée en fonction de la future Commission européenne. Conformément
    aux règles de nomination en vigueur, le président de la Commission européenne a
    vérifié et confirmé, jeudi, les aptitudes et les compétences des deux candidats
    roumain et estonien. Ioan
    Mircea Paşcu et Kadri Simsonseront aussi entendus par les présidents des commissions du
    Parlement européen et les eurodéputés donneront leur vote sur la question la
    semaine prochaine, à Strasbourg. Ioan Mircea Paşcu remplacerait Corina Crețu,
    élue députée européenne au scrutin du 26 mai pour le parti Pro România, formé
    de dissidents du Parti social-démocrate roumain. Doyen de la gauche, qu’il a
    rejointe aussitôt après la révolution anticommuniste de 1989, Paşcu (70 ans),
    était ministre de la Défense en 2004, lorsque la Roumanie a été admise dans
    l’OTAN. Il a été député européen entre 2007, année d’adhésion de la Roumanie à
    l’Union européenne, et cette année. Entre 2014 et 2019, il a été un des 14
    vice-présidents du Parlement européen

    Le taux annuel d’inflation en Roumanie a baissé à 3,84%, selon les données de l’Institut national de la statistique

    La croissance économique de 4%, enregistrée l’année dernière par la Roumanie, a été solide, mais elle a reposé plutôt sur la consommation que sur les investissements, a signalé le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, lors de la présentation du rapport annuel de l’institution qu’il dirige. Néanmoins, la Roumanie se retrouve parmi les pays ayant la dette publique la plus réduite, sa dette publique représentant 35% du PIB, a encore précisé le gouverneur. Pour ce qui est de la régression du taux d’inflation au mois de juin, annoncé à 3,84% par l’Institut national de la statistique, Mugur Isărescu l’a expliqué par la baisse des prix pour les produits alimentaires et non alimentaires. A la mi-mai, la Banque nationale a revu à la hausse sa prévision d’inflation pour 2019, l’estimant à 4,2%, alors que le taux d’inflation annuel pour 2020 devrait s’élever à 3,3%. De son côté, la Commission européenne prévoit un taux d’inflation annuel de 3,6% pour 2019 et de 3% pour 2020, selon les prévisions économiques de printemps publiées également au mois de mai. A la tête de la Banque centrale roumaine depuis 1990, Mugur Isărescu vient d’être reconfirmé pour nouveau mandat de cinq ans.

    Quatre équipes roumaines évoluent dans les compétitions européennes

    Le club vice-champion de Roumanie, FCSB (ancien Steaua Bucarest) a vaincu jeudi soir à domicile les Moldaves de Milsami Orhei, dans un match comptant pour le premier tour des qualifications dans la Ligue Europa. De même, l’équipe CSU Craiova a gagné par 3 buts à 2 la rencontre avec les Azéris de FK Sabail. Mardi, le club champion de Roumanie, CFR Cluj a perdu le match-aller contre FC Astana du Kazakhstan, au premier tour de la Ligue des Champions. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine. Pour sa part, le tenant de la Coupe de Roumanie, Viitorul Constanţa, jouera directement au 2e tour préliminaire de la Ligue Europa contre les Belges de FC Anvers, entraînés par l’ancien joueur de l’équipe nationale de Roumanie, Ladislau Bölöni. (Trad. Elena Diaconu)

  • La Roumanie et les fonds européens

    La Roumanie et les fonds européens

    La Commission européenne propose un financement supplémentaire de 10% destiné à la Roumanie et à la Bulgarie et à la Grèce, pour la période 2021-2027. Lannonce a été faite lundi à Bucarest par la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, lors dune conférence sur la politique de cohésion. Cest sur cette dernière que repose loctroi de fonds communautaires pour le développement des régions et des pays qui enregistrent de forts écarts par rapport à la moyenne européenne.



    La responsable européenne a une fois de plus pointé du doigt les autorités de Bucarest pour navoir pas profité des fonds européens pour mettre en place des projets en matière dinfrastructure des transports ou de la santé. La Roumanie a perdu entre 1,8 et 2 milliards deuros sur les 19,5 milliards deuros de fonds structurels quelle sétait vu allouer par Bruxelles, a martelé Corina Cretu. Et elle de souligner que dans lactuel exercice budgétaire, Bucarest bénéficie dune enveloppe de 31 milliards deuros, y compris des fonds destinés à lagriculture. Corina Cretu: “Il est très important que les citoyens de chaque pays membre de lUE sachent comment ces fonds ont été utilisés et ce que lon pourrait en faire à lavenir. Et ce dautant plus que lon a affaire à un langage antieuropéen toujours plus accentué. Je ne pense pas que la Roumanie puisse se permettre le luxe de penser à sortir de lEurope communautaire, surtout dans la perspective de la future présidence roumaine du Conseil de lUE. En tant que leader de lUnion, elle aura la possibilité, six mois durant, de changer en mieux les choses, de lintérieur.”


    Lundi encore, Corina Cretu sest entretenue à Bucarest avec la première ministre Viorica Dăncilă, la ministre des Fonds européens, Rovana Plumb et la ministre de la Santé, Sorina Pintea. Corina Cretu a voulu savoir si oui ou non lExécutif de Bucarest souhaitait toujours utiliser les fonds alloués par Bruxelles pour construire des hôpitaux régionaux à Cluj (nord-ouest), Iaşi (est) et Craiova (sud) ou bien sil envisageait de recourir au partenariat public – privé. Selon un communiqué du gouvernement roumain, les discussions ont débouché sur des solutions concrètes pour la construction des trois grands établissements hospitaliers. A lagenda des discussions a également figuré labsorption des fonds structurels destinés à linfrastructure des transports, Corina Cretu ayant assuré les autorités roumaines de son soutien à cet égard.



    Notons que cette rencontre de Corina Cretu avec les responsables politiques de Bucarest a été la première après les déclarations quelle avait faites il ny a pas longtemps. Elle disait alors percevoir comme une insulte le manque de projets dans le domaine de linfrastructure, pour lesquels la Roumanie pourrait bénéficier de fonds européens. Elle-même Roumaine, elle-même membre du PSD, soutenue par lancien premier ministre et leader des sociaux-démocrates, Victor Ponta, à obtenir son mandat à Bruxelles, la commissaire européenne au développement régional, Corina Creţu, avait comemencé à critiquer de plus en plus sévèrement le gouvernement de Bucarest, dirigé actuellement par Viorica Dăncilă. Selon la presse de Bucarest, le refroidissement survenu entre Corina Creţu et ses collègues de Bucarest aurait aussi des raisons politiques. Le mandat de la commissaire européenne sachève lannée prochaine et son parti ne lui a même pas proposé une place sur la liste des candidats aux élections parlementaires de mai prochain. (Trad. Mariana Tudose)


  • 13.09.2018 (mise à jour)

    13.09.2018 (mise à jour)

    Justice — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu jeudi la délégation de la Commission de Venise, dont la visite à Bucarest s’achèvera vendredi. Le chef de l’Etat roumain a apprécié l’expertise technique de la Commission et l’importance des opinions exprimées par celle-ci au sujet des lois de la justice, ainsi que des récentes modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale adoptées par le Parlement roumain. Le président Iohannis a également souligné que l’implication et l’appui des experts de la Commission avaient le rôle d’aider la Roumanie à se doter d’une législation performante et moderne. A leur tour, les experts ont précisé que la position de la Commission de Venise à l’égard des modifications apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale de Roumanie allait être adoptée à l’occasion de la session plénière qui se tiendrait les 19 et 20 octobre. Notons que cette évaluation a été demandée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. La délégation de la Commission de Venise présente à Bucarest aura aussi des entretiens avec le ministre de la justice, Tudorel Toader, ainsi qu’avec des représentants de la Haute Cour de Cassation et de Justice, des Parquets et de la société civile. Soutenues par la majorité parlementaire Parti social-démocrate (PSD)-Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), les modifications législatives mentionnées ont été vivement critiquées par l’opposition de droite, les médias et les ONG, qui accusent le pouvoir de vouloir bloquer la lutte anti-corruption et de contrôler les magistrats.



    Politique régionale — La commissaire européenne en charge de la politique régionale, Corina Creţu, est en visite en Roumanie. Jusqu’au 18 septembre, elle aura des rencontres avec des représentants des pouvoirs locaux, se rendra sur des chantiers de projets bénéficiant de financement européen et participera à plusieurs conférences. Après Sibiu (centre), où elle est allée mercredi, Corina Creţu et la ministre roumaine des Fonds européens, Rovana Plumb, se sont rendues jeudi dans la ville minière de Petroşani, où elles ont participé à une conférence européenne sur la situation actuelle et future de l’extraction de charbon, dans le contexte de la transition vers les énergies renouvelables. Les débats ont eu pour but de définir les mesures qui seront adoptées et financées aux niveaux européen, national et local, afin d’opérer une transition juste dans la Vallée du Jiu — deuxième plus grande région carbonifère de l’Union européenne comme nombre de salariés dans le secteur de l’extraction et de l’exploitation du charbon. La Vallée du Jiu est une des cinq régions pilote choisies par la Commission européenne pour être aidées à réaliser la transition vers une énergie plus propre.



    Visite — Le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Phil Hogan, a entamé jeudi une visite de deux jours en Roumanie. A Bucarest, il s’est entretenu avec la première ministre Viorica Dăncilă, qui a sollicité l’aide technique et financière de la Commission européenne afin de réduire l’impact économique, financier et social négatif de la peste porcine africaine sur le secteur zootechnique de Roumanie. Phil Hogan a déclaré que la Commission européenne envisage d’octroyer une aide financière aux éleveurs roumains de cochons affectés par la peste porcine africaine. Jeudi également, le commissaire Phil Hogan a eu des échanges avec le ministre roumain de l’agriculture et du développement rural, Petre Daea, avec les commissions parlementaires pour les affaires européennes et pour l’agriculture et le développement rural. Vendredi, Phil Hogan et la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, qui se trouve elle aussi en Roumanie, se rendront à Cluj-Napoca (nord-ouest), où ils auront un dialogue citoyen sur le thème « Un budget moderne pour une Union européenne plus forte ».



    Peste porcine — La peste porcine africaine gagne du terrain en Roumanie. Selon les autorités sanitaires vétérinaires, 207 localités de 12 départements du pays en sont touchées, le nombre des foyers de maladie s’élevant à environ 900. Plus de 232 mille animaux ont été abattus depuis la confirmation de la présence du virus en Roumanie, le 31 juillet 2017. La première – ministre, Viorica Dăncilă, a fait savoir que le gouvernement adopterait un décret d’urgence prévoyant l’octroi, six mois durant, de compensations financières aux personnes ayant travaillé dans les élevages d’animaux et qui ont perdu leur emploi à cause de cette situation.



    Débat – La situation en Roumanie sera débattue au plénum du Parlement européen pendant la première session d’octobre, une résolution devant être adoptée à la fin du même mois, a fait savoir l’eurodéputé roumain Siegfried Mureşan. Il a également précisé qu’à ce débat, sollicité par le Groupe des Verts/ Alliance libre européenne, après les violences survenues à Bucarest lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier, a été invitée aussi la première ministre roumaine Viorica Dancila. Ce débat sur l’Etat de droit en Roumanie a été approuvé par la Conférence des présidents, dont font partie les leaders des groupes politiques du Parlement européen.



    Météo — Il fera beau et les températures maximales, qui atteindront 31°, seront plus élevées que la normale de saison. Le ciel sera temporairement couvert surtout dans les régions de montagne et sur le sud-est du territoire.


  • Une enveloppe plus généreuse pour la Roumanie

    Une enveloppe plus généreuse pour la Roumanie

    Dans le cadre du prochain budget sur le long terme de l’UE, Bucarest pourrait se voir allouer une enveloppe supérieure à 27 milliards d’euros, soit 8% de plus par rapport à la période actuelle. Par la politique de cohésion, l’Union vise à réduire les décalages qui persistent entre les Etats membres ou entre différentes régions. Les propositions de la Commission pour la période allant de 2021 à 2027 visent à allouer des ressources accrues à la recherche, à la sécurité et à l’économie digitale. « Nous proposons une politique de cohésion pour toutes les régions, censée ne laisser aucune région pour compte. Nous avons amélioré la flexibilité de cette politique afin de l’adapter aux nouvelles priorités et d’accroître la protection des citoyens », a affirmé la commissaire à la Politique régionale, Corina Creţu. Elle a indiqué que les normes avaient été simplifiées au bénéfice de tous, allant des petites entreprises aux entrepreneurs et aux écoles, respectivement aux hôpitaux, qui pourront obtenir des fonds plus facilement.

    Dans une déclaration à Radio Roumanie, la commissaire européenne Corina Creţu a ajouté :« Le PIB par habitant continue d’être le principal instrument au partage du budget et à l’établissement des allocations par pays. S’y ajoute un indicateur sur le taux de chômage, notamment parmi les jeunes, un autre indicateur relatif à la lutte contre les changements climatiques et un autre, en fait un prix pour les régions qui souhaitent intégrer des migrants. Selon tous ces indicateurs, la Roumanie compte parmi les pays qui gagnent le plus, avec la Bulgarie et la Grèce – 8% par rapport à l’étape antérieure. Il est important d’utiliser cet argent pour des projets concrets, censés améliorer la vie des gens. »

    La commissaire à la Politique régionale, Corina Creţu, a mentionné quelques-unes des priorités de la politique de cohésion, la principale politique d’investissements de l’Union européenne.« Tout premièrement une politique dans l’innovation, pour soutenir les petits entrepreneurs, les technologies numériques, donc une politique intelligente ; la deuxième priorité porte sur les investissements dans toutes les régions. Pratiquement, dans la nouvelle période de programmation d’après 2020, nous accorderons plus de soutien aux pouvoirs locaux, urbains et territoriaux, qui seront beaucoup plus impliqués dans la gestion des fonds européens, parce que nous pensons que les régions et les villes savent mieux que nous, à Bruxelles, dans quoi il convient d’investir et quels sont leurs besoins. »


    « Nous comptons sur un budget de 374 milliards d’euros pour tous les 27 Etats membres. 75% des ressources continueront d’aller vers les régions qui ont le plus grand besoin d’investissements », a conclu Corina Creţu.

  • 29.01.2018

    29.01.2018

    Gouvernement – Les ministres proposés par le nouveau cabinet PSD-ALDE dirigé par Viorica Dăncilă sont auditionnés aujourd’hui par les commissions de spécialité du parlement de Bucarest. Le vote d’investiture pour le nouveau cabinet et le programme de gouvernance remis à jour est également prévu aujourd’hui, dans le plénum des deux chambres du parlement. L’amélioration du système de santé, la modification de la loi de l’Education, la modernisation des lois relatives au système judiciaire, la poursuite de la décentralisation, la majoration du point de retraite et la baisse de la TVA sont quelques-unes des mesures comprises dans le programme de gouvernance. En plus, pour cette année, la coalition PSD-ALDE souhaite simplifier le système d’imposition et supprimer certaines taxes, dont celle de solidarité et la taxe sur les additifs contenus dans les aliments. Les partis d’opposition – le PNL, l’USR et le PMP – ont annoncé qu’ils voteraient contre le nouveau cabinet, dont ils n’attendent pas de performances notables. Les libéraux sont également mécontents du programme d’audition des ministres, et invoquent le fait que le temps alloué à cet effet est trop court pour des débats approfondis. L’arithmétique parlementaire indique que le PSD et l’ALDE détiennent une majorité fragile, et que si plusieurs parlementaires du pouvoir votaient contre ou s’ils n’étaient pas présents, le gouvernement dirigé par Viorica Dăncilă pourrait ne pas être validé. La nouvelle équipe dirigée par l’eurodéputée Viorica Dăncilă a 28 membres, un de plus que l’équipe précédente.

    Visite – La commissaire européenne chargée de la Politique régionale, Corina Cretu, entame, aujourd’hui, une visite officielle de deux jours en Roumanie. Elle aura entre autres un entretien avec la première ministre désignée, Viorica Dăncilă, au sujet des fonds européens. L’officiel européen a déclaré qu’elle venait à Bucarest afin de jeter les fondements d’une coopération étroite et fructueuse avec le nouveau gouvernement, tant pour ce qui est de l’utilisation au maximum des ressources disponibles dans le cadre financier pluriannuel 2014-2020 que pour discuter en marge du nouveau cadre financier post-2020. Corina Cretu participera à une conférence aux côtés du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, et se verra décerner un diplôme par l’Académie d’Etudes économiques.

    Attaque – Une attaque aux tirs de roquette suivis de feux d’armes automatiques et de grenades s’est produite aujourd’hui sur l’Académie militaire de Kaboul. L’attaque, revendiquée par l’Etat islamique, s’est soldée par cinq morts et plusieurs blessés parmi les soldats. C’est le 3e événement du genre à Kaboul en dix jours, après l’attaque qui a visé l’hôtel Intercontinental le 20 janvier, et l’explosion d’une ambulance piégée au centre-ville, samedi. Le ministère roumain des Affaires étrangères a condamné fermement l’attaque terroriste de samedi dans la capitale afghane, qui a fait une centaine de morts et 235 blessés.

    Justice – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, rencontrera, mercredi, à Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le président du Conseil européen, Donald Tusk. A l’agenda, entre autres, la situation en Roumanie et les modifications apportées aux lois concernant le système judiciaire et la lutte contre la corruption. Les discussions porteront également sur les préparatifs pour la présidence roumaine du Conseil de l’UE, prévue au premier semestre de 2019. Récemment, la Commission européenne a exprimé sa préoccupation à l’égard des dernières évolutions de Roumanie et a demandé au parlement de reconsidérer les changements en matière de justice. L’indépendance du système judiciaire et la capacité de lutter efficacement contre la corruption sont fondamentales pour une Roumanie puissante au sein de l’UE, ont estimé, dans une déclaration commune, le président et le vice président de la Commission. A la fin de l’année dernière, la majorité PSD-ALDE au pouvoir à Bucarest a adopté des modifications aux lois de la justice, provoquant la préoccupation de plusieurs organismes et Etats européens ainsi que d’amples protestations de rue et des critiques dures des magistrats et de l’opposition de droite.

    Cour d’arbitrage – La Cour d’arbitrage commercial de Bucarest a été lancée aujourd’hui auprès de la Chambre de commerce et d’industrie de Bucarest. Cela constitue pour la communauté des affaires une alternative viable dans la solution des litiges commerciaux, a déclaré le président de la Cambre de commerce et d’industrie de Bucarest, Sorin Dimitriu. La Chambre de Bucarest célèbre en 2018 ses 150 années d’existence. Les litiges à éléments d’extranéité sont solutionnés notamment par arbitrage au niveau européen. La création de la Cour d’arbitrage commercial s’inscrit dans la logique naturelle de l’évolution de la société roumaine dans le contexte européen et international.

    Météo – En Roumanie, la météo est beaucoup plus chaude que les normales de saison, notamment dans l’ouest, le sud-ouest et le sud. Dans le nord-ouest, le nord et le centre du pays, les nuages persistent et de faibles précipitations sont signalées, surtout des pluies. En montagne, il y a des giboulées et des chutes de neige. Le vent est faible à modéré, plus fort sur le relief. Les maximales du jour vont de 2 à 15°.

    Tennis – Les joueuses roumaines de tennis Sorana Cîrstea (36e WTA) et Irina Begu (37e WTA) participent, cette semaine, au tournoi de Saint-Pétersbourg, en Russie. Mardi, Cîrstea rencontre la Slovaque Dominika Cibulkova (26e WTA), alors que Begu affrontera une joueuse venue par qualification. La principale favorite du tournoi, c’est la Danoise Caroline Wozniacki, qui a détrôné la Roumaine Simona Halep de sa première place au classement mondial. Les deux ont joué, samedi, la finale de l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Halep a renoncé à participer au tournoi de Russie.

  • La semaine du 04 au 09 septembre 2017

    La semaine du 04 au 09 septembre 2017

    L’état de l’économie roumaine

    Le premier ministre social-démocrate roumain Mihai Tudose a présenté l’état de l’économie nationale aux élus des deux Chambres du parlement de Bucarest, répondant ainsi à la demande du principal parti d’opposition, le Parti national libéral. Dans son discours, le chef du gouvernement a souligné que la croissance économique enregistrée cette année est de 5,8%, la plus élevée d’Europe, et que les investissements dépassent ceux de l’année passée. Le secteur privé a créé un nombre plus grand d’emplois et les mesures budgétaires et fiscales adoptées ont pris en compte les engagements extérieurs de la Roumanie – a encore précisé le premier ministre, qui a aussi rappelé les majorations salariales et des retraites appliquées par le pouvoir. Les sociaux-démocrates affirment que l’Exécutif investit dans le développement, en assumant un programme qui donne une image très réaliste des réformes à opérer dans les prochaines années. Les représentants de l’opposition ont contesté la gestion de l’économie du pays et affirmé que la réalité n’était pas celle présentée par le Parti social-démocrate. Pour respecter le déficit budgétaire arrêté par les traités européens, le gouvernement devra mettre une croix sur certaines mesures de son programme, mettent-ils en garde.

    Visite à Bucarest de la commissaire européenne en charge de la Politique régionale, Corina Creţu

    En visite à Bucarest, la commissaire européenne en charge de la Politique régionale, Corina Creţu, a mis en garde contre la lenteur de la préparation et de la mise en œuvre des projets. Des avancées existent mais elles sont timides, a dit la commissaire européenne : « Toutes les autorités nationales de gestion et de contrôle ont été accréditées pour l’enveloppe de 23 milliards d’euros allouée à la Roumanie pour la période 2014-2020. Cet été, la Commission a déjà remboursé 95 millions d’euros notamment pour les PME et l’assistance technique. Nous sommes en train d’analyser des demandes de remboursement pour un montant de 350 millions d’euros, qui doivent être versés le plus rapidement possible », a dit Corina Cretu. Selon elle, d’ici la fin de l’année, la Roumanie pourrait attirer un milliard d’euros des fonds de développement et de cohésion.

    Démission au gouvernement de Bucarest

    Le ministre social-démocrate de la défense, Adrian Ţuţuianu, a démissionné cette semaine, à la demande du premier ministre, Mihai Tudose, suite à un communiqué du ministère de la défense. Celui-ci a répondu ainsi à une sollicitation des médias, affirmant que les personnels de l’institution allaient toucher, le 15 septembre, juste leurs salaires. En revanche, l’indemnité de nourriture et les remboursements de loyers ne devraient pas se retrouver dans les sommes finales; de même les contributions à la sécurité sociale et l’impôt sur le revenu ne seraient pas non plus versés au budget de l’Etat. Tous ces arriérés doivent être payés le 25 septembre, selon le communiqué du ministère de la Défense. Les médias et l’opposition de droite ont tout de suite affirmé qu’il n’y avait plus d’argent pour les salaires des militaires. Le chef du gouvernement a reproché à Adrian Ţuţuianu la communication défectueuse. « Je suis désolé, mais nous parlons d’un élément essentiel de la sécurité nationale, nous parlons de l’armée de la Roumanie, pays membre de l’OTAN. Comment peut-on sortir devant les gens avec un tel message ? », s’est-il interrogé. Mihai Tudose a assuré que le budget du pays disposait de suffisamment d’argent pour la Défense, à laquelle avaient été accordés 2% du PIB. Les experts craignent, cependant, que ces malentendus du ministère de la défense ne cachent une réelle pénurie de liquidités, malgré une croissance économique record.

    Réactions à la nouvelle loi de l’enseignement adoptée par l’Ukraine

    Le ministère roumain des Affaires Etrangères a pris note avec inquiétude de la nouvelle loi de l’enseignement adoptée le 5 septembre 2017 par la Rada suprême de Kiev, soit le parlement ukrainien. Bucarest s’inquiète notamment de l’article numéro 7 qui vise l’utilisation des langues des minorités nationales dans l’enseignement et qui, dans sa forme actuelle, met en question toute forme d’éducation dans ces langues. Le ministère pour les Roumains de la diaspora dit suivre avec préoccupation l’évolution de ces modifications législatives qui introduit un nouveau système d’enseignement et élimine les langues des minorités dans les lycées et les universités, en faveur de l’ukrainien. Dans ce contexte, la ministre pour les Roumains de la diaspora, Andreea Pastârnac, a souligné l’importance de l’éducation dans la langue maternelle pour la communauté roumaine, une des minorités les plus importantes de ce pays, d’un point de vue culturel, historique et démographique. C’est pourquoi, le thème de l’enseignement en langue maternelle pour les ethniques roumains d’Ukraine figurera en priorité à l’agenda du secrétaire d’Etat Victor Micula qui doit se rendre à Kiev la semaine prochaine pour parler de la minorité roumaine de ce pays. La communauté roumaine d’Ukraine compte près d’un demi-million de personnes.

    Le Festival Enescu

    Jusqu’au 24 septembre, plus de trois mille musiciens roumains et étrangers des plus réputés se produisent à Bucarest et dans sept autres grandes villes de Roumanie, dans 80 concerts et récitals, dans le cadre du Festival international de musique classique George Enescu. L’évènement a pour président d’honneur le célèbre chef d’orchestre Zubin Mehta, tandis qu’un autre chef d’orchestre renommé, Vladimir Jurowski, en sera le directeur artistique. C’est sous la baguette de ce dernier que l’Orchestre philharmonique de Londres a ouvert le festival avec la version concertante de l’opéra « Œdipe » de George Enescu. Cette semaine, l’affiche du festival a inclus des concerts de l’Orchestre national russe, l’Orchetsre philharmonique tchèque, l’Orchestre roumain de la jeunesse, le Pittsburgh Simphony Orchestra et l’Orchestre de chambre de Lausanne. Radio Roumanie est le seul média de Roumanie à diffuser en direct les concerts du Festival Enescu – organisé pour la première fois en 1958, suspendu en 1971 par le régime communiste de l’époque et repris après la chute de ce régime en 1989. Le Festival a lieu tous les deux ans. (Corina Cristea)

  • La semaine du 08 au 13 mai 2017

    La semaine du 08 au 13 mai 2017

    Le président de la Commission européenne en visite à Bucarest

    Dans sa première visite à Bucarest en tant que président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a prononcé, jeudi, un discours au Parlement, a été reçu par le chef de l’Etat roumain et par le premier ministre. 2017 marque le 10e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, a déclaré M Juncker, dans son discours devant le Parlement de Bucarest. Le haut responsable européen a également affirmé son souhait que le Mécanisme de coopération et de vérification en matière de justice soit levé et que la Roumanie rejoigne l’espace Schengen avant de reprendre la présidence du Conseil européen, au premier semestre de 2019. En ce qui concerne l’Europe à plusieurs vitesses, le président de la Commission européenne a souligné que cette idée était mentionnée dans les traités, mais qu’il n’y avait jamais eu dans l’UE des pays de deuxième rang ou qui soient laissés à la traîne. Jean-Claude Juncker a promis de militer auprès des autorités roumaines afin qu’elles garantissent le caractère irréversible des réformes mises en place. Dans le cadre de sa rencontre avec le chef de la Commission européenne, le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que l’Union européenne représente « la liberté, la démocratie, la paix et la prospérité » et a souligné que les Roumains étaient les citoyens les plus pro-Européens de l’Union. Jean-Claude Juncker a également participé à un dialogue avec les citoyens roumains sur l’avenir de l’Europe, aux côtés de Corina Creţu, la commissaire européenne à la Politique régionale. M Juncker a assuré que Bucarest pouvait compter sur le soutien inconditionnel de la Commission en matière de fonds structurels, mais que pour une meilleure absorption, les autorités devaient réduire la bureaucratie et simplifier les procédures pour accéder aux fonds européens.

    La commissaire européenne à la Politique régionale à Bucarest

    La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, a déclaré, lundi, à Bucarest, que 2017 est une année cruciale pour la Roumanie afin d’attirer des fonds communautaires. Elle a fait cette semaine une visite officielle dans sa Roumanie natale. La responsable de Bruxelles a lancé, lundi, à Bucarest, la 2e édition d’une campagne de promotion de projets européens à succès. Selon elle, il est important que la Roumanie « se batte » pour la politique régionale. Elle a attiré l’attention sur le fait que Bucarest doit persévérer et profiter des fonds européens aussi dans l’exercice budgétaire actuel, alors que, pratiquement, à mi-parcours de l’exercice d’utilisation, le taux d’absorption est zéro. Des fonds sont disponibles à Bruxelles, mais des projets de qualité, matures, prêts à être mis en œuvre sont attendus, a indiqué la responsable européenne. Parmi les problèmes avec lesquels la Roumanie se confronte au chapitre absorption des fonds européens, elle a mentionné la capacité administrative limitée, l’absence de certaines réserves de projets de qualité et de l’infrastructure de transport.

    9 mai – Triple célébration pour les Roumains

    Le 9 mai a été la fête de l’Indépendance roumaine, proclamée en 1877, la fête de la victoire de la Coalition des Nations Unies dans la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que la Journée de l’Europe. A Bucarest, les événements ont eu lieu au Monument aux Héros de la Patrie de la Deuxième Guerre mondiale et au monument consacré à la Guerre d’indépendance. Des messes ont été célébrées à la mémoire des héros roumains et des couronnes de fleurs ont été déposées aux deux monuments, de la part des institutions publiques et des associations d’anciens combattants. A ces événements ont pris part des représentants du ministère de la Défense et de l’Intérieur, des militaires et des vétérans de guerre. Des cérémonies similaires ont eu lieu aussi dans d’autres villes importantes de Roumanie. La Journée de l’Europe et les 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne ont été marquées à Bucarest par plusieurs événements organisés par la municipalité, sous le slogan « Aimez l’Europe ! ». Dix années après l’adhésion, les Roumains continuent d’être profondément attachés aux valeurs qui définissent l’UE et sont déterminés à pousser plus avant le processus d’intégration, a affirmé le chef de l’Etat, Klaus Iohannis devant le plénum du Parlement roumain.

    Commission parlementaire d’enquête sur l’élection présidentielle de 2009

    Les deux Chambres réunies du Parlement de Bucarest ont approuvé la proposition avancée par la coalition gouvernementale formée du Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, visant à créer une commission chargée d’enquêter sur l’organisation et le déroulement des élections présidentielles de 2009, remportées par Traian Basescu. Cette démarche fait suite aux révélations du journaliste Dan Andronic, rédacteur en chef d’une publication et ancien conseiller politique d’importants dignitaires, dont l’ancien président du pays, Traian Băsescu. Dan Andronic laisse entendre que le processus électoral de décembre 2009 aurait été influencé par de hauts responsables de l’Etat, y compris par les chefs de certaines institutions de force. Suite à ces révélations, le Parquet général a ouvert une enquête pénale contre X pour abus de fonctions et falsification de documents. L’opposition, qui s’est dit contre la mise en place d’une telle commission d’enquête parlementaire, a argué du fait qu’elle ferait double emploi avec l’investigation menée par le Parquet général.

    Visite du premier ministre roumain en Autriche

    En visite à Vienne, le premier ministre roumain Sorin Grindeanu, , a remercié l’Autriche pour le soutien qu’elle offre à la Roumanie en vue de l’adhésion à l’espace Schengen. A la fin d’une réunion avec son homologue roumain, Sorin Grindeanu, le chancelier autrichien Christian Kern a déclaré que la Roumanie était un partenaire important de son pays du point de vue politique, culturel et économique. Sorin Grindeanu a également participé à une table ronde organisée par la Chambre économique autrichienne, qui a réuni les représentants des plus importants investisseurs autrichiens en Roumanie. Le premier ministre roumain a souligné que l’Autriche était un des principaux partenaires économiques et commerciaux de la Roumanie, occupant la deuxième place parmi les investisseurs étrangers. La Roumanie est également un des marchés les plus profitables pour l’Autriche en Europe Centrale et de l’Est. La valeur des échanges commerciaux entre les deux pays dépasse les 1,8 milliards d’euros. (Trad. Ligia Mihaiescu, Alex Diaconescu)

  • Fonds européens à pas d’escargot

    Fonds européens à pas d’escargot

    Plus de visibilité pour les « succès stories », à savoir pour les projets européens ayant fait leurs preuves en Roumanie. La commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, a lancé en début de semaine, à Bucarest, une campagne de promotion ciblée sur les réussites. Qui ne sont pas, d’ailleurs, des moindres — ces dix dernières années, une cinquantaine de milliers d’emplois ont été créés et financés de fonds communautaires, l’on a construit et réparé de nombreux établissements d’enseignement ou encore des routes.



    Toutefois, la Roumanie reste à la traîne des Etats membres pour ce qui est de l’absorption des fonds structurels, a mis en garde Corina Cretu : « La Roumanie a eu 19 milliards d’euros à sa disposition, entre 2007 et 2014. Elle en perd deux milliards, mais la situation doit être confirmée par la Cour d’audit. Selon les estimations de la Commission, la Roumanie aura absorbé 90-91% de cet argent, si elle ne doit pas effectuer des ajustements financiers. Dans le même temps, l’exécutif communautaire doit examiner les tonnes de factures qui lui avaient été envoyées jusqu’en mars 2017, dernière échéance pour leur dépôt — nous en avons encore pour quelques mois de travail. Quoi qu’il en soit, cela veut dire que 17 milliards d’euros sont entrés dans l’économie roumaine réelle. Le budget national a été dégrevé de 5% du PIB », a expliqué la commissaire européenne.



    Or, selon elle, le « succès séduit ». Les exemples que cette campagne de promotion des financements européens mettra en lumière pourraient être autant de modèles qui inspirent et poussent les Roumains à utiliser les fonds disponibles dans l’actuel cadre financier pluriannuel. Car le problème est là et il est important — nous sommes à la moitié de la période d’utilisation et le taux d’absorption est à zéro. 2017 est donc crucial pour attirer cet argent. Bruxelles attend néanmoins des projets de qualité, bien réfléchis, mûrs, prêts à être mis en œuvre.



    Dans ce tableau, c’est l’infrastructure pour les transports qui est le maillon le plus faible. Pour ce secteur, la Commission a reçu des factures couvrant seulement 77% de la somme allouée, soit la performance la plus faible parmi les Etats membres. Sur les 2 milliards d’euros de pertes pour l’exercice financier 2007-2014, la moitié est à imputer aux transports. Pour le cadre 2014-2020, le projet-phare, l’autoroute Sibiu-Pitesti, qui doit traverser les Carpates Méridionales, est toujours à l’étape de l’étude de faisabilité.



    Pourquoi les Roumains ont-ils autant de difficultés à attirer les fonds européens ? La commissaire à la Politique régionale a pointé du doigt l’administration du pays, mais aussi l’absence de projets de qualité. De plus, la Roumanie est le seul pays communautaire qui envoie toujours des projets de milliers de pages imprimées sur papier, alors que les projets électroniques sont désormais monnaie courante, tendance encouragée par Bruxelles pour des raisons environnementales mais pas seulement. Corina Cretu s’est dit également déçue par la réticence des jeunes roumains à déposer des projets et à bénéficier de ce type de fonds. Tout en appelant Bucarest à examiner de près et à remédier à la situation, elle a néanmoins reconnu que les procédures nationales étaient trop complexes et décourageantes. (trad. : Andrei Popov)

  • 16.02.2015

    16.02.2015

    Politiques régionales — La commissaire européenne aux politiques régionales, la Roumaine Corina Cretu doit présenter aujourd’hui à Bucarest le bilan des 100 premiers jours de son mandat, ainsi que ses priorités pour 2015. Avant cette visite en Roumanie, Corina Cretu a affirmé que jusqu’ici 80% des programmes opérationnels des pays membres avaient déjà été approuvés. La responsable européenne a également rappelé que la politique régionale contribuait au développement de plusieurs domaines : transports, efficacité énergétique, création de nouveaux emplois.



    Justice — La Haute cour de cassation et de Justice de Bucarest pourrait rendre aujourd’hui son verdict final dans un dossier où l’ex ministre roumaine de la Jeunesse et du sport, Monica Iacob Ridzi est accusée d’abus de fonction. Aux côtés de 11 autres personnes, elle avait été condamnée en janvier 2014 à 5 ans de prison ferme pour avoir approuvé le paiement de services fictifs aux sociétés organisatrices d’une évènement appelé la Journée de la Jeunesse. Après le lancement de l’enquête par les procureurs anti-corruption, Monica Iacob Ridzi aurait pris des mesures pour éliminer les preuves existant dans les archives électronique du ministère. Au sujet de Iacob — Ridzi, ministre du cabinet démocrate — libéral de l’époque, la presse roumaine a affirmé qu’elle avait transformé la Journée de la Jeunesse en une campagne électorale masquée en faveur d’Elena Basescu, la fille du président roumain de l’époque qui briguait un mandat de députée européenne.



    Bratislava — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu fait aujourd’hui une visite officielle en Slovaquie, à l’invitation de son homologue Miroslav Lajcak. A l’agenda de cette visite figurent aussi des rencontres avec le président slovaque, Andrej Kiska et avec le premier ministre Robert Fico. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères, les réunions seront ciblées sur des sujets de l’actualité politique européenne, la sécurité dans la région avec un accent particulier sur la sécurité énergétique et le dossier ukrainien. L’avenir européen de la République de Moldova et la relation OTAN — Russie seront également évoquées, lit-on dans le communiqué de la diplomatie roumaine.



    Sondage — Près de deux tiers des Roumains, soit 65%, affirment que la guerre en Ukraine voisine est dangereuse pour la Roumanie aussi, révèle un sondage réalisé par INSCOP. Sur la toile de fond de ce conflit, près de 70% des Roumains approuvent la majoration des allocations budgétaires pour la défense. Le sondage réalisé du 5 au 10 février a été commandé par le quotidien Adevarul. Rappelons-le, en janvier, le président roumain Klaus Iohannis et les leaders des partis parlementaires ont signé un accord politique visant la majoration du budget de la Défense. Celui-ci devrait se chiffrer à 2% du PIB à l’horizon 2017.



    Handball — Le club champion de Roumanie au handball féminin HCM Baia Mare, a battu sur le score de 31 à 30 les Danoises de Viborg dans un match du groupe principal 2 de la Ligue des champions. Dans la prochaine étape, prévue pour le 1er mars, HCM Baia Mare doit rencontrer à domicile les Suédoises d’IK Savehof. Dans le classement du groupe, les championnes roumaines occupent la 5e place et préservent leurs chances de qualification dans les quarts de finale de la compétition.

  • Partenariat Roumanie – Union européenne

    Partenariat Roumanie – Union européenne

    Les nouveaux commissaires européens ont entamé leur mandat, mobilisés par l’idée que les défis de l’Europe ne peuvent être ajournés. Les efforts de l’exécutif Juncker se concentrent sur des priorités assumées: croissance économique et emploi dans les Etats de l’Union européenne, des mesures plus fermes au sujet de l’immigration et une cohérence accrue dans la politique étrangère et de sécurité. L’objectif de ces démarches c’est de reconquérir la confiance des citoyens en la construction européenne à 28.



    La Roumanie, membre de l’Union européenne depuis 2007, mettra son empreinte sur la réalisation des objectifs de la nouvelle formule législative de Bruxelles par la prestation de la nouvelle commissaire aux Politiques régionales, Corina Creţu. Ce portefeuille, un des plus importants si l’on considère l’allocation des fonds européens, est appelé à gérer presque 352 milliards d’euros, à investir dans les régions des Etats membres entre 2014 et 2020. Et la Roumanie compte parmi les Etats les plus intéressés à attirer de tels fonds. Ce n’est donc peut-être pas par hasard que la commissaire Corina Creţu a eu la première rencontre de son mandat avec Eugen Teodorovici, le ministre roumain des Fonds européens; à l’occasion, les deux officiels ont annoncé de nouvelles règles de financement pour les salaires du personnel de gestion des projets.



    A la demande de Bucarest, la Commission européenne a accepté de modifier le programme opérationnel pour la période 2007 — 2013, de manière à ce que les salaires des personnes travaillant dans le système d’absorption des fonds européens deviennent éligibles et qu’ils soient remboursés à 100% par l’exécutif communautaire. La Commission européenne payera ces salaires dans le cadre d’un schéma qui encourage la performance, le nouveau système d’évaluation devant être fonctionnel à partir du 1er janvier. La rencontre de Bruxelles a été ciblée sur les préparatifs de lancement de l’accord de partenariat avec la Roumanie, qui aura lieu vendredi, à Bucarest, en présence de la commissaire Corina Creţu, qui présentera la manière dont les fonds structurels et d’investissements européens seront utilisés les années à venir. Le ministre Eugen Teodorovici : « Nous avons eu une discussion très utile pour nous en tant que pays, afin de clôturer l’exercice financier à un niveau aussi élevé que possible ; j’insiste et je souligne encore une fois ce niveau qui est de 80% pour le cadre financier en place. Aujourd’hui, le taux d’absorption se situe au niveau de 44%. Je suis persuadé que l’année prochaine la Roumanie pourra clore au plus haut niveau possible l’actuel cadre financier».



    Selon Corina Creţu, la Commission européenne tient pour exceptionnelle l’augmentation du taux d’absorption réalisée par la Roumanie, de 4% en 2012 à plus de 40% en 2014, ce à quoi s’ajoutent les réformes mises en place par Bucarest ces dernières années. (trad.Ligia Mihaescu)

  • 03.11.2014

    03.11.2014

    Elections — Le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, et le maire de la ville de Sibiu (centre), le libéral Klaus Iohannis, s’affronteront le 16 novembre, au second tour de la présidentielle. Hier, au premier tour, ils se sont adjugé les deux premières places dans les préférences des Roumains, parmi les 14 candidats en lice. Suite à la centralisation de presque tous les suffrages, le candidat de l’alliance du PSD-UNPR-PC a obtenu 40,33% des voix, tandis que le représentant de l’Alliance chrétienne — libérale – 30,44%. Le taux de participation total a été de 53% environ. Dans la diaspora, les Roumains se sont présentés aux urnes en grand nombre. A plusieurs des bureaux de vote, les gens ont été mécontents d’avoir été contraints de faire la file pendant des heures, et dans certains cas, de ne pas avoir pu voter. L’intervention des forces de l’ordre françaises a même été requise pour détendre la situation à l’ambassade de Roumanie à Paris. A Bucarest, des centaines de personnes ont protesté, hier soir, devant le siège du ministère des Affaires étrangères, contre la manière dont le scrutin a été organisé à l’étranger. Le ministère se défend et fait valoir qu’il a agi conformément à la loi et aux décisions du Bureau électoral central. Nous reviendrons amplement après nos infos.



    Politique régionale — La commissaire européenne aux politiques régionales, la Roumaine Corina Creţu, aura aujourd’hui, à Bruxelles, la première rencontre de son mandat, avec le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici. L’entrevue porte sur les préparatifs du lancement de l’Accord de partenariat avec la Roumanie, prévu le 7 novembre, dans le cadre de la visite officielle que Corina Creţu fera en Roumanie. Rappelons que la nouvelle Commission européenne, présidée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a officiellement pris ses attributions le 1er novembre. Selon Juncker, la tâche primordiale de la Commission, c’est la relance de l’économie. Il se propose de réduire la bureaucratie et d’expliquer aux gens pourquoi ils ont besoin de l’UE — dans le contexte où il y a de plus en plus d’eurosceptiques non seulement au Royaume Uni, mais aussi en France, en Italie ou en Hongrie.



    Salon mondial du voyage — Plus de 60 compagnies roumaines participent, à partir d’aujourd’hui, quatre jours durant, à la 35e édition du World Travel Market — le Salon mondial du voyage de Londres. 50.000 spécialistes de l’industrie du tourisme de près de 180 pays y sont présents. La Roumanie prend part à ce salon depuis sa création. Cette année, elle met en avant la côte roumaine de la mer Noire et le delta du Danube. La ville de Sibiu (centre), haut lieu touristique et culturel, est également promue. Le Salon londonien du voyage est un des rendez-vous les plus importants et les plus renommés du monde, et il facilite la création d’un réseau entre compagnies du monde entier, des rencontres d’affaires et la mise en place de partenariats.



    Tourisme en Roumanie — Selon les données de l’Institut national des statistiques, publiées aujourd’hui, les arrivées et les nuitées dans les structures touristiques d’hébergement de Roumanie ont connu, en septembre dernier, des hausses de 10,8%, et respectivement de 5,4% par rapport au même mois en 2013. En septembre 2014, une augmentation de 7,7% a été constatée aux postes-frontières tant pour les arrivées des visiteurs étrangers que pour les départs des touristes roumains à l’étranger, 14,5%. En ce qui concerne les nuitées des touristes étrangers dans les structures d’accueil touristique, les Européens arrivent en tête, avec 76% du total des touristes étrangers, la plupart venant des pays de l’UE.



    Dacia — Les immatriculations de véhicules neufs Dacia sur le marché français ont connu, en octobre, un bond de 6,8% par rapport à la période similaire de l’année dernière, selon les données publiées aujourd’hui par le Comité des constructeurs français d’automobiles. Avec près de 87.000 Dacia commercialisées, les ventes entre janvier et octobre 2014 sont aussi à la hausse de 19,8% par rapport à la période similaire de l’année dernière. La compagnie roumaine Dacia a été rachetée par Renault en 1999. Relancée en 2004 par le modèle Logan, Dacia est devenue en 8 ans un joueur de notoriété sur le marché automobile européen.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep conserve sa 3e place au classement des meilleures joueuses de tennis du monde, rendu public aujourd’hui par la WTA. Les deux premières positions continuent d’être occupées par l’Américaine Serena Williams et la Russe Maria Sharapova. Trois autres joueuses roumaines se retrouvent parmi les 100 premières du monde : Irina-Camelia Begu — 42e, Monica Niculescu — 47e et Sorana Cîrstea, qui a grimpé deux places par rapport à la semaine dernière, et se retrouve 93e.



  • La semaine du 29 septembre au 4 octobre 2014

    La semaine du 29 septembre au 4 octobre 2014

    Coup d’envoi de la campagne électorale en Roumanie



    La campagne électorale pour les élections présidentielles prévues pour novembre a démarré officiellement vendredi. Le premier tour de scrutin est programmé le 2 novembre, alors que le scrutin décisif aura lieu le 16 novembre. 14 candidats sont en lice pour remplacer l’actuel chef de l’Etat, Traian Basescu, dont le deuxième mandat permis par la Constitution touche à sa fin. Parmi eux, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, l’eurodéputée indépendante Monica Macovei et Elena Udrea, leader du Parti du mouvement populaire, proche du président sortant Traian Basescu. Selon les sondages, les favoris de la course qui s’affronteront le plus probablement au 2e tour de scrutin sont le premier ministre social — démocrate Victor Ponta et le leader des libéraux, Klaus Iohannis, qui représente l’Alliance Chrétienne — Libérale formée du PNL et du PDL (en opposition, de centre – droit). 18.550 bureaux de vote seront mis en place en Roumanie et 294 autres à l’étranger.



    Corina Creţu, commissaire roumaine désignée à la Politique régionale, a reçu l’avis favorable de la commission spécialisée du Parlement européen



    L’eurodéputée sociale – démocrate Corina Creţu, proposée par la Roumanie aux fonctions de commissaire européen, a reçu l’avis favorable de la commission spécialisée du Parlement européen. Lors de l’audition, elle a promis qu’elle ne permettrait aucune fraude touchant les fonds européens et a plaidé en faveur de la solidarité entre les Etats membres. Corina Cretu a été nominée par le nouveau président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, au portefeuille des politiques régionales, où elle devrait gérer un budget de 350 milliards d’euros entre 2014 et 2020. Eurodéputée depuis 2007, Corina Creţu est à présent vice-présidente du Parlement européen. La nouvelle Commission doit commencer son activité le 1er novembre prochain.



    Rentrée universitaire en Roumanie



    La nouvelle année universitaire a débuté cette semaine pour les 450 mille étudiants de Roumanie. Moins nombreux que les années précédentes, les étudiants roumains critiquent la hausse des taxes, la disparition de certaines facultés ou spécialisations et la diminution de la subvention d’Etat pour le transport. Les représentants du ministère de l’Education affirment pourtant être en mesure de financer les bourses pour stage pratique, les frais de transport ainsi que certains projets de recherche. La nouvelle année universitaire débute par une série de modifications législatives, permettant, par exemple, aux universités de créer des écoles post-lycéales et à l’enseignement universitaire à temps réduit d’organiser des doctorats.




    Trilatérale Roumanie–Ukraine–République de Moldavie organisée à Kiev



    Les premiers ministres roumain, Victor Ponta, et ukrainien, Arseni Iaţeniuk, ont signé jeudi, à Kiev, l’accord sur le petit trafic frontalier entre leurs deux pays voisins. Dorénavant, les deux millions de personnes habitant près de la frontière pourront voyager librement, sans visa, entre les deux pays, munis seulement d’un permis de libre passage. Victor Ponta a visité l’Ukraine accompagné par le premier ministre moldave, le pro — occidental Iurie Leanca, en vue d’une trilatérale Roumanie-Ukraine-République de Moldavie. L’occasion pour le chef du gouvernement de Bucarest de réaffirmer le soutien de la Roumanie, en tant que membre de l’UE et de l’OTAN, aux efforts de développement démocratique et d’intégration européenne de la République de Moldova et de l’Ukraine. Victor Ponta et Iurie Leanca ont également eu une entrevue avec le président ukrainien Petro Porochenko.



    L’Exécutif de Bucarest approuve le deuxième collectif budgétaire 2014.



    Le gouvernement roumain a approuvé le deuxième collectif budgétaire de 2014. Dans les grandes lignes, il est positif, tout comme celui avalisé en été. Les autorités locales et le ministère de l’emploi en sont les principaux bénéficiaires, aux côtés d’autres secteurs tels l’éducation, la santé, les affaires intérieures et étrangères, le développement régional et les services spéciaux. Par contre, des ministères, comme celui des finances ou de l’agriculture ont vu diminuer leurs enveloppes. A compter du 1er octobre, les contributions patronales à la sécurité sociale ont baissé de 5%. Enfin, près de 30 mille retraités et 12 mille mères seront désormais exemptés du remboursement de l’agent indûment touché suite à des calculs erronés.



    Le Parquet anti-corruption a demandé la levée de l’immunité de neuf ex-ministres et parlementaires impliqués dans le scandale Microsoft



    En Roumanie, le Parquet anti-corruption a demandé la levée de l’immunité de neuf ex-ministres et parlementaires impliqués dans un gigantesque scandale. Ces hommes politiques, ainsi que des hommes d’affaires, sont soupçonnés d’avoir reçu des millions d’euros de pots-de-vin de la part de revendeurs de logiciels Microsoft. Ils sont aussi accusés de trafic d’influence, de corruption et de blanchiment d’argent. Les accusations remontent à 2012, à l’époque où le gouvernement roumain avait annoncé avoir acheté, pour des tarifs de 30 à 40% supérieurs à ceux du marché, des logiciels Microsfot destinés aux établissements scolaires. .



    Deux équipes roumaines de football vaincues les matchs de jeudi de la Ligue Europa



    Double défaite jeudi des deux équipes roumaines de football présentes dans les groupes de la Ligue Europa. La championne Steaua Bucarest a perdu 1 à 3 lors d’un match aller comptant pour le groupe J, devant les Ukrainiens de Dinamo Kiev. D’autre part, la vice-championne Astra Giurgiu a échoué à domicile, 1 à 2, face aux Autrichiens de Red Bull Salzbourg, lors d’un match du groupe D. L’équipe Steaua de Bucarest se classe deuxième du groupe qui réunit également les Danois d’Aalborg et les Portugais de Rio Ave, tandis que sa compatriote, Astra, se situe en dernière position au sein du groupe D, aux côtés de Celtic Glasgow d’Ecosse et de Dinamo Zagreb de Croatie. (Trad. Ioana Stancescu, Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 02.10.2014

    A la Une de la presse roumaine 02.10.2014

    L’eurodéputée roumaine Corina Cretu a reçu l’avis positif de la Commission spécialisée du Parlement européen pour le poste de Commissaire chargée de la politique régionale. Les autorités de Bucarest ont présenté ce mercredi le plan directeur en matière de transports. Des solutions roumaines de management du trafic sont appliquées dans la capitale bulgare Sofia. Et finalement : « Y-aura-t-il un face à face télévisé durant la campagne électorale ? »


  • 01.10.2014

    01.10.2014

    Charges – Les charges patronales pour la sécurité sociale baissent de 5%, à partir daujourdhui, en Roumanie. Toutefois, certains investisseurs craignent que cet allègement ne soit compensé par une majoration ultérieure dautres taxes et impôts. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, assure toutefois que le budget du pays peut amortir limpact de cette mesure. Il estime également que la diminution des charges patronales encouragera le milieu daffaires et stimulera la création demploi. Et toujours à partir de ce mardi, une trentaine de milliers de retraités et une douzaine de milliers de mères de famille bénéficient de lannulation de lobligation de rembourser les sommes touchées suite à un éventuel calcul erroné de leurs droits financiers.



    Commissaire – Leurodéputée sociale-démocrate roumaine, Corina Creţu, est auditionnée ce mercredi par le Parlement européen. Elle a été désignée par le nouveau chef de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, comme candidate au poste de commissaire européenne à la Politique régionale, un portefeuille clé qui devrait gérer un budget de 350 milliards deuros entre 2014 et 2020. Les compétences du commissaire spécialisé concernent les investissements, la création demplois, la compétitivité, la croissance économique, lamélioration de la qualité de vie ainsi que le développement durable. La Politique régionale est lexpression de la solidarité intracommunautaire et entend faciliter la mise à niveau des Etats membres et des régions moins développés au sein de lUE. Eurodéputée depuis 2007, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen.



    Rentrée — C’est la rentrée universitaire pour plus de 450 mille étudiants roumains. Moins nombreux que les années précédentes, ils déplorent la majoration des taxes, la suppression de certaines facultés et filières, ainsi que le niveau très bas des subventions accordées pour le transport. En plus, les places dhébergement dans les foyers sont insuffisantes dans la plupart des grands centres universitaires du pays, font savoir les jeunes. Pour leur part, les responsables du ministère de lEducation affirment que les fonds reçus suite au récent collectif budgétaire permettront au système de financer les bourses de stage pour les étudiants, les réductions de tarifs au transport ainsi que certains projets de recherche. La nouvelle année universitaire commence également avec une série de changements législatifs qui instituent à nouveau les doctorats à temps réduit, de même que la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer un début de formation universitaire et la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen.



    Football – Le champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, se trouve en Ukraine où il doit rencontrer jeudi le Dinamo Kiev pour son deuxième match du groupe J de la Ligue Europa. Il y a deux semaine, les Roumains avaient eu raison des Danois dAalborg, 6 buts à 0. Par ailleurs, dans le groupe D de la même compétition, le vice-champion de Roumanie, Astra Giurgiu, affrontera, toujours jeudi, le Red Bull Salzbourg dAutriche, après avoir perdu, 1 but à 5, devant les Croates de Dinamo Zagreb.

  • La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    La semaine du 08 au 13 septembre 2014

    Corina Creţu — commissaire européenne chargée de la Politique régionale



    Le président élu du nouvel Exécutif communautaire, Jean-Claude Juncker, a fait connaître la composition de la Commission européenne pour la période 2014-2019. La députée européenne de Roumanie Corina Creţu s’est vu attribuer le portefeuille de la Politique régionale, qui dispose d’un budget de 350 milliards d’euros.



    Il sera ciblé sur la croissance économique et la création d’emplois, autant de priorités du programme politique de Jean-Claude Juncker : “Avec cette nouvelle Commission, nous avons non seulement une occasion exceptionnelle, mais aussi l’obligation de donner un nouveau coup d’envoi à l’Europe et de commencer à travailler pour redresser la situation géopolitique difficile et aboutir à une relance économique de l’UE. Nous souhaitons édifier une Union capable d’offrir des emplois et de la croissance économique”.



    Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, le fait que la Roumanie se soit vu attribuer la responsabilité de gérer le développement régional, par l’intermédiaire de la députée européenne Corina Cretu, est un succès pour Bucarest.




    Nouvelles sanctions contre la Russie



    Le président Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis se joignaient à l’UE pour imposer des sanctions plus dures à la Russie, suite à l’intervention de cette dernière en Ukraine, sanctions qui visent les secteurs de la défense, des finances et de l’énergie. Et lui de préciser que les nouvelles sanctions allaient accroître l’isolement politique de Moscou et affecteront l’économie russe.



    La nouvelle série de sanctions infligées à la Fédération de Russie par l’UE est entrée en vigueur le 12 septembre. Il s’agit notamment de restreindre laccès aux marchés des capitaux pour les grandes compagnies pétrolières russes, ainsi que pour celles du secteur de la défense.



    Pour sa part, Moscou a annoncé avoir en vue des mesures de rétorsion concernant les pays occidentaux qui adoptent des sanctions à son encontre. Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a récemment déclaré que la Russie donnerait une réponse asymétrique à de nouvelles sanctions, y compris par le biais d’une éventuelle restriction du survol de son espace aérien par les compagnies européennes. D’autres contre -mesures pourraient viser la restriction des importations de voitures et de produits de l’industrie légère.




    Lois à impact social



    Le projet de loi introduisant la réduction de 5% des contributions sociales patronales a été adopté cette semaine par la Chambre des députés de Bucarest. La ministre des finances, Ioana Petrescu, affirme que les ressources existent pour compenser la diminution des recettes budgétaires, tant pour la fin 2014, que pour l’année à venir.



    Le président Traian Băsescu avait fait savoir, en juillet dernier, qu’il soutenait cette mesure. Il a pourtant renvoyé le texte au Parlement pour réexamen, en arguant de ses réserves quant au caractère réaliste d’une telle loi.



    Un autre acte normatif qui a reçu l’aval des parlementaires porte sur l’amnistie fiscale des mères, des retraités et des employés du secteur public qui avaient perçu indûment de l’argent suite à des erreurs de calcul. Selon le ministère de l’emploi, ce projet législatif, qui devrait produire ses effets à partir du 1er janvier 2015, concerne 20.000 mères, 50.000 retraités et 25.000 employés du secteur public. Même si elle y voit des gestes électoraux, l’opopsition a voté les documents en question.




    L’évolution de l’économie roumaine



    Avec une hausse du PIB de 3,5% en 2013 et des perspectives d’évolution positive en 2014, la Roumanie est devenue un des leaders du redressement économique européen, selon une étude Coface consacré au risque de pays. Des contributions majeures viennent de l’agriculture et de plusieurs secteurs industriels, tels la construction automobile, dont la plupart de la production a été destinée à l’exportation. Selon l’étude susmentionnée, la croissance du PIB a dépassé les attentes, notamment au dernier trimestre 2013 quand la hausse a été de 5,1% suite à une augmentation de 13,5% du volume des exportations, notamment de produits agricoles et de voitures.



    D’autre part, la Roumanie a rapporté en 2013 une production agricole de 17 milliards d’euros, l’équivalent de 5% de la production agricole totale de l’UE, selon les analystes Coface. Quant à l’année en cours, les prévisions sont moins optimistes, les spécialistes s’attendant à une récolte inférieure à celle de 2013. Les exportations continueront à s’appuyer sur la demande d’automobiles neuves, estiment les experts qui ajoutent que la demande sur le marché intérieur semble redémarrer suite à une hausses des dépenses de consommation des ménages, encore affaiblie par la crise des crédits.




    Une nouvelle proposition de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu



    Le président du Sénat de la Roumanie, Călin Popescu Tăriceanu, a initié une nouvelle procédure de suspension de ses fonctions du chef de l’Etat, Traian Băsescu, la troisième en dix ans de mandat. Par conséquent, Tariceanu a lancé une demande en ce sens aux leaders des groupes parlementaires et il a même avancé une date pour la suspension: le 23 septembre, afin que, le 2 novembre, au même jour que le premier tour de l’élection présidentielle, se tienne aussi le référendum sur la destitution. Selon Călin Popescu Tăriceanu, le chef de l’Etat affiche une attitude qui excède le cadre constitutionnel, puisqu’il a ouvertement soutenu certains partis inscrits dans la campagne électorale. (trad.: Mariana Tudose, Ioana Stancescu)