Tag: politiques

  • 28.06.2024 (mise à jour)

    28.06.2024 (mise à jour)

    Elections présidentielles – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu a annoncé son intention d’inviter la semaine prochaine les leaders de tous les partis politiques à des consultations sur le calendrier des élections présidentielles. Cette annonce intervient alors que le PSD et le PNL, les partis qui constituent l’alliance gouvernementale de Bucarest, n’ont pas réussi à sceller un accord sur la date des élections pour la fonction la plus importante dans l’Etat roumain. Le premier ministre a précisé que ces négociations étaient nécessaires puisque les libéraux ne permettent pas à leur propre ministre de l’Intérieur Cătălin Predoiu de présenter dans la réunion d’aujourd’hui de l’exécutif la décision qui établit la date du scrutin présidentiel pour le 15 septembre, tel que décidé auparavant au sein de la coalition. M Ciolacu a déclaré qu’en tant que chef du gouvernement, il est obligé de ne pas favoriser aucun parti ou coalition. Selon lui, les consultations avec les leaders de tous les partis de Roumanie, « était l’approche correcte ». Il a également indiqué ne pas démettre le ministre de l’Intérieur pour ne pas déclencher une crise gouvernementale et l’instabilité en Roumanie.

     

    UE – Lors de la réunion du Conseil européen à Bruxelles, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a souligné, dans le cadre des discussions sur l’Agenda stratégique de l’Union pour la période 2024-2029, que le document devait refléter l’engagement commun à poursuivre les efforts en vue d’une Union plus forte, plus résiliente et plus influente sur la scène internationale. Le chef de l’État roumain a également insisté sur le fait que le nouvel Agenda devait mettre en avant la politique d’élargissement, l’unité de l’Union en ce qui concerne le soutien à l’Ukraine et l’importance de la coopération entre l’UE et l’OTAN. Toujours à Bruxelles, les dirigeants européens ont décidé qui occuperait les postes clés au sein des institutions de l’UE. Ursula von der Leyen, du PPE, a été proposée pour un nouveau mandat à la tête de la Commission Européenne, la Première ministre estonienne, Kaja Kallas, pour le poste de cheffe de la diplomatie, et l’ancien Premier ministre portugais, Antonio Costa, reprendra la présidence du Conseil européen.

     

    OSCE – Bucarest accueillera, à compter de ce samedi, la 31e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le principal thème du sommet est la perspective parlementaire sur le rôle de l’OSCE dans l’architecture de sécurité actuelle. Les participants, des parlementaires de plus de 50 États membres de l’Organisation, adopteront à cette occasion la Déclaration de Bucarest, un document qui comprendra les résolutions des commissions générales ainsi que des résolutions supplémentaires initiées par les membres de l’Assemblée. Parmi elles – une résolution concernant la détérioration de la situation des droits de l’homme dans la région séparatiste russophone de Transnistrie en République de Moldova voisine, pays à population majoritaire roumanophone. La Russie et la Biélorussie ont été exclues de la réunion de Bucarest.

     

    Lois – Désormais en Roumanie, les infractions d’esclavage et de traite de personnes ne seront plus punies par des peines de prison avec sursis, mais par des peines majorées de prison ferme, selon une loi qui vient d’être promulguée par le président roumain Klaus Iohannis. Ce texte, qui entrera en vigueur en cette fin de semaine, durcit également les sanctions pour de telles infractions, les condamnations pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison ferme. De plus, la loi prévoit une peine d’emprisonnement de 3 à 10 ans pour la production, le stockage, l’exposition, la promotion, la distribution et la mise à disposition en tout genre de matériel pornographique mettant en scène des mineurs.

     

    Pompiers – 80 pompiers roumains se rendent en France pour venir en aide aux autorités locales et éteindre les incendies de végétation qui pourraient apparaitre durant l’été. La mission vise à réduire le délai de réponse en cas d’incendie de forêt, à renforcer l’efficacité de l’activité de formation avec les collègues des Etats européens, à améliorer la coopération entre les forces participantes. Le premier groupe de 40 pompiers, avec huit moyens techniques est déjà en route vers la France, précise l’Inspection générale des situations d’urgence. Le programme d’assistance est financé par l’Union européenne en tant que mesure de soutien aux communautés françaises, après les incendies enregistrés au cours des dernières années.

     

    Pauvreté – L’année dernière, 4 millions de Roumains ont été touchés par la pauvreté. Le nombre a diminué d’environ 60 000 par rapport à 2022, selon les données publiées par l’Institut national de la statistique. Et l’Institut de noter que si les pensions de retraite et les autres aides sociaux n’avaient pas été payés l’année dernière, près de la moitié de la population aurait vécu en dessous du seuil de pauvreté relative. La situation aurait été même plus dramatique pour les personnes âgées de plus de 65 ans ainsi que dans une moindre mesure pour les personnes âgées de 55 à 64 ans. L’incidence la plus élevée du risque de pauvreté a été enregistrée dans les foyers composés de deux adultes ayant au moins trois enfants, suivis par les familles monoparentales. En ce qui concerne les régions, le taux de risque de pauvreté le plus élevé a été observé dans le sud-est du pays, suivi par la région du sud-ouest de l’Olténie. Par contre, le taux de pauvreté le plus faible a été identifié dans la région de la capitale Bucarest et du département d’Ilfov.

     

    Avions – Un nouveau lot trois avions F-16 ayant appartenu à la Norvège sont arrivés sur la base aérienne roumaine de Câmpia Turzii (dans le centre de la Roumanie), annonce le ministère roumain de la Défense. Les Forces aériennes roumaines ont reçu jusqu’ici 9 avions sur les 32 achetés. Tous ces aéronefs devraient arriver en Roumanie jusqu’à la fin de l’année prochaine.

     

    Météo – Le weekend s’annonce caniculaire sur la plupart du territoire de la Roumanie, notamment sur le sud et sud-est, avec un inconfort thermique élevé. Le ciel est variable, temporairement couvert par endroits avec des averses, des orages et du vent. Les températures maximales de ce vendredi iront jusqu’à 35 degrés Celsius.

     

     

  • Le Plan d’action pour la Jeunesse

    Le Plan d’action pour la Jeunesse

    C’est dans le cadre de l’action extérieure
    de l’UE pour la période 2022-2027 que la Commission européenne vient d’adopter
    au début du mois d’octobre son Plan d’action pour la Jeunesse, tout premier
    cadre d’action pour un partenariat stratégique avec les jeunes du monde entier
    en vue de construire un avenir plus résilient, plus inclusif et plus durable.
    Le plan, réalisé à l’issue d’un processus largement compréhensif de
    consultations publiques impliquant plus de 220 acteurs intéressés par la
    question, dont des organisations de jeunesse et des associations qui luttent
    pour la défense des droits de l’enfant, entend répondre aux attentes des jeunes
    d’être partie prenante dans les processus d’élaboration des politiques
    européennes et de prises des décisions au niveau de l’UE. M. Josep Borrell,
    haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la
    politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne s’est
    exprimé en ces termes : « Le monde compte aujourd’hui la plus importante
    génération de jeunes de l’histoire. Malheureusement, 600 millions de jeunes
    vivent dans des situations de conflit ou de fragilité et quelque 264 millions
    d’enfants et de jeunes ne sont pas scolarisés. Ces dernières années ont
    également montré que les jeunes sont les premières victimes des crises et de
    l’instabilité provoquées par les conflits armés, la montée des inégalités et
    les problèmes planétaires tels que le changement climatique, la dégradation de
    l’environnement ou la pandémie de COVID-19. Il est de notre responsabilité de
    faire en sorte que les jeunes disposent des outils et des possibilités dont ils
    ont besoin pour se réaliser pleinement et participer à la vie quotidienne. Ils
    sont les adultes de demain, nous devons investir dans leur présent et dans leur
    aveni
    r ».


    Le Plan d’action entend renforcer
    les initiatives actuelles et lancer de nouvelles initiatives clefs, destinées aux
    jeunes du monde entier. Aussi, l’initiative « Jeunes et femmes en
    démocratie », dotée d’un budget de 40 millions d’euros, renforcera la voix
    et le leadership des jeunes, des jeunes militants et des organisations dirigées
    par des jeunes dans le monde entier, en renforçant leurs droits, leur
    autonomisation et leur participation aux affaires publiques et politiques Cette
    initiative soutiendra les organisations de terrain et les jeunes militants dans
    les domaines du contrôle des institutions, de la lutte contre la corruption, de
    la promotion des réformes démocratiques.


    Autre exemple : le Fonds
    pour l’autonomisation des jeunes, nouvelle initiative pilote dotée d’un budget
    de 10 millions d’euros, qui fournira un soutien financier direct aux
    initiatives dirigées par des jeunes dans les pays partenaires et axées sur la
    réalisation des objectifs de développement durable au niveau local, en
    particulier en ce qui concerne l’environnement et le changement climatique et
    l’inclusion des jeunes vulnérables et marginalisés. « Nous devons
    autonomiser les enfants et les jeunes du monde entier, faire en sorte de leur
    offrir des possibilités concrètes et encourager leur mobilisation effective, en
    veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte », avait martelé Dubravka
    Šuica, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et
    de la démographie


    Le Plan d’action pour la jeunesse doit pouvoir
    traduire dans les faits l’engagement de l’UE de placer la jeunesse au centre de
    l’action communautaire pour le développement durable, l’égalité et la paix,
    offrir une tribune aux jeunes pour qu’ils puissent s’exprimer, pour qu’ils
    trouvent des solutions pour un meilleur avenir, avait à son tour affirmé Mme Jutta
    Urpilainen, commissaire aux partenariats internationaux :


    « Ce plan
    d’action pour la jeunesse constitue notre réponse aux demandes formulées par
    les jeunes. Pourquoi est-il si important ? D’abord, parce que les défis auxquels nous sommes confrontés, depuis le
    conflit et jusqu’aux changements climatiques, en passant par la crise de la
    Covid-19, a un énorme impact sur les enfants et les jeunes. Un seul exemple :
    plus de 260 millions d’enfants en âge de scolarité se trouvent aujourd’hui en situation
    d’abandon scolaire. Ensuite, seuls 10% des jeunesz à travers le monde vivent
    dans des pays à hauts revenus. Alors, pour répondre à ces défis, nous entendons
    donner la voix aux jeunes, leur offrir les instruments pour qu’ils soient
    capables de formuler de vraies solutions à ces défis, pour essayer de
    construire un avenir plus soucieux de l’environnement et plus pacifique. Mieux
    encore, c’est par l’intermédiaire de ce Plan d’action que nous entendons non
    seulement donner la voix aux jeunes, mais impliquer directement les jeunes à
    trouver des solutions et, aussi, les connecter entre eux. »


    Le plan d’action pour la jeunesse dans
    l’action extérieure de l’UE s’articule autour de trois piliers d’action, qui
    contribueront à définir le partenariat avec les jeunes dans les pays
    partenaires. Il s’agit tout d’abord, d’un partenariat visant à mobiliser :
    faire entendre davantage la voix des jeunes dans l’élaboration des politiques
    et la prise de décisions. Les jeunes revendiquent depuis longtemps une place à
    part dans l’élaboration des politiques publiques, dans la formulation des
    solutions pour le monde de demain. Et l’Union s’engage par ce Plan de soutenir
    et d’entendre cette voix des jeunes leaders, notamment des jeunes filles, des
    jeunes activistes, des mouvements de jeunesse.


    Le partenariat vise ensuite d’encourager l’autonomisation
    des jeunes, de lutter contre les inégalités et de doter les jeunes des
    compétences et des outils dont ils ont besoin pour se réaliser. Les jeunes ont
    les moyens d’agir lorsque leur voix est entendue et qu’il est remédié aux
    inégalités qui influent sur leur vie. L’UE continuera de soutenir la
    transformation de l’éducation à l’échelle mondiale, pour améliorer l’accès des
    jeunes aux possibilités économiques, renforcer leur capacité à contribuer au
    développement durable et à mener les transitions écologique et numérique
    partout dans le monde, ainsi que pour soutenir leur santé et leur bien-être
    physique et mental et leur accès à la santé et aux droits en matière de
    sexualité et de procréation. Par ailleurs, l’UE continuera d’accorder une
    attention particulière aux enfants et aux jeunes qui vivent dans des situations
    de conflit.


    Enfin, le partenariat vise à connecter, en
    multipliant les possibilités offertes aux jeunes de développer leurs réseaux et
    d’échanger avec leurs pairs du monde entier. Pour cela, l’UE entend promouvoir
    la mobilité de la jeunesse, les échanges de jeunes et le développement de
    réseaux de jeunesse. L’objectif est de garantir la diversité et l’inclusion,
    tout en accordant une attention particulière aux obstacles sociaux et
    économiques, à la fracture numérique et aux risques liés à la désinformation.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 09.10.2021 (mise à jour)

    09.10.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – 14 000 nouveaux cas de
    contamination au coronavirus en 24 heures sur 67 000 tests effectués – voici les
    chiffres de la pandémie communiqués samedi par les autorités roumaines. A
    Bucarest, où le taux de contamination a dépassé 12 cas pour mille habitants, d’autres
    mesures ont été imposées samedi pour essayer de ralentir la propagation du
    virus. Ainsi, les compagnies avec plus de 50 salariés sont obligés de mettre en
    place des horaires de travail décalés. La société publique de transports mettra
    en circulation davantage de véhicules dans la ville et les autorités feront
    plus de contrôles dans les marchés. Le chef du Département pour les situations
    d’urgence, Raed Arafat, a annoncé que des discussions étaient en cours avec la
    Hongrie pour d’éventuels transferts de patients qui ne pouvaient pas être
    soignés dans le pays. Quant au Mécanisme de protection civile de l’UE, le premier
    ministre par intérim Florin Cîţu a précisé
    que la Roumanie recevra 200 concentrateurs d’oxygène envoyés depuis les
    stocks rescUE des Pays-Bas et 50 autres depuis la Pologne.

    Politique – Les remous de la scène politique roumaine continuent : le Parti social-démocrate (PSD), le principal parti d’opposition dans le Parlement de Bucarest, et l’Union sauvez la Roumanie, ancien partenaire de coalition avec le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, critiquent vivement la manière dont le cabinet Cîţu, démis cette semaine, a alloué plus d’un milliard de lei, soit 200 millions d’euro, du Fonds de réserve aux autorités locales. D’après les maires, sénateurs et députés sociaux-démocrates du département de Constanţa (sud-est), les mairies PSD bénéficient de seulement 2% des fonds alloués, malgré le fait que l’enveloppe accordée au département de Constanţa est la plus généreuse du pays. De même, les maires de l’Union sauvez la Roumanie de Timişoara (ouest), de Braşov et d’Alba Iulia (centre) demandent publiquement au gouvernement de revoir, de manière urgente, les critères d’allocation des fonds. Dans une lettre ouverte, les maires en question montrent que l’argent aurait été alloué de façon arbitraire et uniquement sur des critères politiques. De son côté, le ministère du Développement a déclaré que les fonds ont été distribués de façon non-discriminatoire à l’ensemble des autorités locales, mais que les demandes totalisaient plus de 11 milliards de lei, alors que le gouvernement n’avait à sa disposition qu’un seul milliard.

    Religion – Le pèlerinage en hommage à Sainte Parascheva est en plein déroulement à Iaşi, dans l’est de la Roumanie. Un des événement religieux majeurs du pays et un des plus importants d’Europe, le pèlerinage rassemble dans la ville moldave des dizaines de milliers de croyants durant le deuxième weekend d’octobre. La Sainte Parascheva, célébrée le 14 octobre, est considérée comme la protectrice de la région historique de Moldavie depuis 1641, quand ses reliques ont été déposées à Iaşi par le seigneur Vasile Lupu.

    Holocauste – Le président roumain Klaus Iohannis a décoré plusieurs personnes à l’occasion de la Journée nationale de commémoration de l’Holocauste « en signe de profond respect pour les souffrances subies durant la Seconde guerre mondiale, pour la haute tenue morale qu’elles ont montrée tout le long de leurs vies et pour leurs efforts à garder vivante la mémoire des victimes de l’Holocauste – une tragédie que l’humanité ne doit pas revivre », pouvait-on lire dans un communiqué rendu public samedi par l’Administration présidentielle. Par ailleurs, le ministre israélien pour la diaspora Nachman Schai sera présent en Roumanie la semaine prochaine. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Israël, le ministre prendra part lundi à la cérémonie de commémoration des victimes de l’Holocauste. M. Schai rencontrera aussi des membres de la communauté juive de Roumanie, des représentants de l’Administration présidentielle, du gouvernement et du corps diplomatique. Cette année on commémore huit décennies depuis la déportation des juifs de Bessarabie et de Bucovine en Transnistrie par le régime du maréchal Ion Antonescu, allié à l’époque de l’Allemagne nazie.




    Météo – Le temps reste froid pour cette
    période de l’année dans toute la Roumanie, avec des pluies dans l’ouest et le
    sud-ouest du pays. Dimanche, les températures maximales iront de 9 à 17°C, avec
    14° attendus à midi à Bucarest.

  • Disputes sur le budget 2021

    Disputes sur le budget 2021

    La
    crise économique est une des conséquences inévitables de la crise
    sanitaire sévère à laquelle sont confrontées les États du monde.
    Les prévisions des institutions financières internationales
    concordent sur un déclin accentué de l’économie mondiale en 2020,
    malgré une légère amélioration sur la toile de fond du début de
    la vaccination en masse contre la Covid-19. Cette mesure tellement
    attendue rendra possible la levée des restrictions et donnera la
    possibilité aux affaires, plus ou moins importantes, de fonctionner
    à plein régime.

    A Bucarest, l’opposition de gauche appelle
    l’exécutif libéral ainsi que le premier ministre et leader du PNL
    Ludovic Orban à présenter au plus vite le projet du budget de
    l’État pour l’année 2021 ou au moins les indicateurs sur lesquels
    la construction budgétaire reposera. Le président du PSD et de la
    Chambre des Députés, Marcel Ciolacu, a soutenu que le gouvernement
    a laissé les Roumains gérer seuls la pandémie de Covid-19. Le PSD
    soupçonne que les libéraux ont l’intention d’accroître les
    taxes et les impôts afin d’obtenir plus de fonds au budget : « S’ils
    restent au pouvoir, ils vont majorer la TVA et vendre tout ce qui
    reste de valeur dans le patrimoine de l’Etat, toutes les compagnies
    roumaines qui font du bénéfice. Ils feront la seule chose qu’ils
    sachent : couper les salaires et procéder à des licenciements
    collectifs »
    ,
    a déclaré Marcel Ciolacu.

    En réplique, le premier ministre Orban a
    assuré que le budget pour l’année prochaine n’inclurait pas de
    taxes et d’impôts supplémentaires. Il a expliqué que
    conformément à la loi, dans une année électorale, le gouvernement
    n’est pas tenu de déposer le projet de la loi du budget pour l’année
    prochaine, mais que l’exécutif est en train de le préparer. Ludovic
    Orban : « Dans
    la construction budgétaire que nous élaborons, les taxes et les
    impôts n’augmenteront pas. Toute croissance des recettes reposera
    sur la croissance économique, sur une meilleure collecte des taxes
    et des impôts, sur une efficacité accrue de l’Agence nationale
    d’administration fiscale, sur la numérisation de la collecte des
    taxes et des impôts et sur la lutte contre l’évasion fiscale, là
    où elle existe »
    ,
    a précisé Ludovic Orban.

    Le
    leader du groupe Union Sauvez la Roumanie de la Chambre des députés,
    Catalin Drulă, a précisé que c’est le prochain Parlement, issu
    des élections du 6 décembre, qui devra approuver le budget 2021.
    C’est une opinion que partage aussi le Parti du Mouvement populaire.
    Selon le leader du groupe des députés de ce parti, Marius Pascan,
    c’est le prochain gouvernement qui doit proposer le budget pour
    l’année 2021. A son avis, il devrait reposer sur des investissements
    dans l’infrastructure. Le leader de Pro Romania, l’ex premier
    ministre social-démocrate Victor Ponta, a averti qu’en 2021, la
    crise économique serait plus dure que celle d’il y a une décennie. Enfin, le leader du groupe des députés de l’Union démocrate
    magyare de Roumanie, Benedeck Zacharie, a accusé le premier ministre
    de manque de transparence.

    Dans la dispute liée au futur budget, que
    personne ne connaît encore, toutes les parties impliquées semblent
    avoir raison : le gouvernement, lorsqu’il dit qu’il n’est pas obligé
    de le présenter et que ce sera à l’exécutif issu des prochaines
    élections de l’avancer, mais aussi l’opposition, pour laquelle
    l’absence de toute information sur la prochaine architecture
    budgétaire constitue une sorte de munition électorale légitime,
    qu’elle n’hésite pas à utiliser.

  • Décisions de la Banque centrale roumaine

    Décisions de la Banque centrale roumaine

    Durant la première séance consacrée à la politique monétaire sur 2015, le Conseil d’administration de la Banque centrale a décidé de réduire le taux directeur de 2,75% à 2,5%, à partir du 8 janvier. La Banque centrale poursuit donc ses actions de stimuler les prêts en monnaie nationale. En 2014, la Banque centrale a réduit le taux directeur à plusieurs reprises de 4% par an à 2,75%. Durant la même période, l’institution a également diminué le taux des réserves minimales obligatoires en lei et en devises.



    De l’avis de Mugur Isarescu, la décision de réduire le taux directeur a été adoptée suite à la baisse du taux annuel d’inflation jusqu’à un niveau inférieur aux prévisions, suite à chute des prix volatils et du faible taux d’inflation enregistré dans la zone euro. Mugur Isarescu :« Le taux annuel d’inflation a baissé jusqu’à 1,26% au mois de novembre 2014 par rapport à 1,44% en octobre. Au mois de novembre 2014, le taux moyen annuel d’inflation a été de 1,1%, en légère baisse par rapport au niveau de 1,2% enregistré le mois précédent. Le taux moyen annuel d’inflation est calculé selon l’indice harmonisé du prix des produits de consommation courante — il est un indicateur révélateur dans l’évaluation du processus de convergence avec l’UE s’est maintenu au niveau de 1,4% » a déclaré Mugur Isarescu.



    Celui-ci estime aussi que l’économie roumaine doit bénéficier de mesures supplémentaires pour se consolider : Le conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie pense qu’un mélange adéquat de politiques économiques conformes aux termes des accords de financement extérieurs, de même qu’une meilleure médiation financière et une rémunération adéquate des dépôts bancaires sont essentiels pour consolider l’économie roumaine et la renforcer pour qu’elle puisse mieux résister face aux chocs venus de l’extérieur » a souligné Mugur Isarescu, gouverneur de la Banque centrale.



    Il a précisé aussi que le taux de change de la monnaie nationale, le leu était resté stable tout au long de l’année 2014, et que le volume des prêts en monnaie nationale avait également progressé. Par ailleurs, le secteur privé n’a pas bénéficié de nouveaux crédits sur la toile de fond de la réduction du volume des prêts en devises et de l’élimination des prêts non performants.



    Pour ce qui est de la situation en Grèce, le gouverneur a déclaré qu’elle constituait un gros danger et qu’il ne fallait pas ignorer ses effets sur la Roumanie. Pourtant la Banque centrale de Bucarest dispose des instruments nécessaires pour gérer les éventuels risques, a assuré Mugur Isarescu. (trad. Alex Diaconescu)

  • 12.09.2014

    12.09.2014

    FMI — Les représentants du gouvernement de Bucarest et de la Banque Nationale se réuniront, en première, la semaine prochaine, à Bruxelles, avec les responsables du FMI et de la Commission européenne. Selon un communiqué du représentant du FMI pour la Roumanie et la Bulgarie, Guillermo Tolosa, les discussions porteront sur les évolutions récentes de l’économie roumaine et sur la manière dont les politiques convenues avec la Commission européenne et le FMI sont mises en œuvre par Bucarest. A l’agenda des pourparlers également le second collectif budgétaire de 2014 prévu par les autorités roumaines. Selon le premier ministre Victor Ponta, les ministres qui se rendront la semaine prochaine à Bruxelles n’auront que des discussions techniques avec les responsables internationaux. Les négociations officielles d’évaluation de l’accord de précaution conclu avec les bailleurs de fonds internationaux auront lieu fin novembre à Bucarest.



    Candidat — La direction du Parti Social Démocrate, principale formation de la coalition gouvernementale de Bucarest, se réunit aujourd’hui lors d’un congrès extraordinaire à Alba Iulia (ville du centre de la Roumanie), pour valider la candidature du leader social — démocrate, le premier ministre Victor Ponta, aux élections présidentielles. Pour sa part, l’Alliance Chrétienne Libérale, formée du Parti National Libéral et du Parti Démocrate Libéral, (de centre — droit, en opposition) a déposé une motion de censure contre le cabinet de Victor Ponta, lui reprochant d’encourager la migration politique par le décret d’urgence permettant aux maires de changer de parti sans perdre leur mandat. Dans les sondages d’opinion visant les intentions de vote des Roumains, le premier ministre Victor Ponta et le leader libéral, Kaus Iohannis, sont donnés favoris pour accéder au second tour du scrutin présidentiel, que le leader social-démocrate pourrait remporter. Parmi les autres candidats mentionnons entre autres l’ancien premier ministre libéral Calin Popescu Tariceanu, la présidente du Parti du Mouvement Populaire, pro-présidentiel, Elena Udrea et la députée européenne Monica Macovei qui vient de quitter le PDL.



    Théâtre — Le plus ample échange culturel entre les théâtres nationaux de Chisinau et Bucarest a lieu ce vendredi. La troupe du théâtre national de Bucarest présentera dans la capitale moldave des spectacles représentatifs pour son répertoire, alors que la troupe de moldave donnera à Bucarest des représentations de la dramaturgie contemporaine de la République de Moldova. L’événement est soutenu entre autres par l’Institut Culturel Roumain et la Radiodiffusion roumaine.



    Tennis — En tennis, la Roumanie et la Suède ouvrent ce vendredi à Bucarest la coupe Davis par les matches d’Adrian Ungur contre Christian Lindell et de Marius Copil contre Elias Ymer et dont l’enjeu est de rester dans le Groupe I de la Zone Europe/Afrique. Déroulée selon le système du meilleur joueur sur 5 matches, la compétition se poursuit samedi par les doubles, lorsque les Roumains Horia Tecău et Florin Mergea affronteront les Suédois Isak Arvidsson et Johan Brunstrom. Deux matches simples sont prévus pour dimanche: Adrian Ungur – Elias Ymer et Marius Copil – Christian Lindell. Selon la presse spécialisée, les joueurs roumains sont considérés comme favoris, étant plus expérimentés et mieux placés que leurs adversaires suédois dans le classement individuel ATP. L’équipe gagnante demeurera au premier Groupe, alors que les perdants disputeront le barrage de qualification avec la Lettonie ou l’Autriche.

  • A la Une de la presse roumaine du 01.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 01.08.2013

    En pleine période vacances, les sujets politiques abondent dans les pages des quotidiens roumains. Les politiques de l’actuel gouvernement ne sont pas du tout nouvelles et les ministres font, eux aussi, des déclarations maladroites. La réduction de la TVA sur les produits de panification et la réforme du système sanitaire figurent également parmi les mesures retentissantes qui se retrouvent sous la loupe des quotidiens roumains.