Tag: Potlogi

  • Fürstenlandhaus in Potlogi: ein Kleinod der Brâncoveanu-Architektur

    Fürstenlandhaus in Potlogi: ein Kleinod der Brâncoveanu-Architektur

    Auf der A1-Autobahn ist der kleine Ort Potlogi im Kreis Dâmboviţa bequem zu erreichen. Der dortige Palast von Brâncoveanu war bis unlängst fast verwahrlost und für Touristen nicht zu besuchen. Ovidiu Cârstina, Direktor des Museums der Herrscherhöfe in Târgovişte, das auch den Palast in Potlogi betreut, kennt die Geschichte der Wiedergeburt dieses Baudenkmals:



    Der Palast in Potlogi hat zu einem neuen Leben gefunden, nachdem der Kreisrat Dâmboviţa eine Finanzierung der EU herangezogen hat. Der Standort ist wieder lebendig, man erlebt die Geschichte hautnah“, begeistert sich der Museumsdirektor. Der Palast ist einer von vier, den der Herrscher für seine vier Söhne bauen lie‎ß. Der Fürst hatte bereits ein Gut in der Gegend gekauft, weil es genau in der Mitte auf der alten Stra‎ße zwischen der alten Hauptstadt Târgovişte und Bukarest lag. Die 40 Kilometer schaffte der Herrschertross an einem Tag. Brâncoveanu lag Târgovişte sehr am Herzen, er war dort als Kind aufgewachsen und fand später auch die Mittel, um den fürstlichen Hof und den Palast zu sanieren — das geschah natürlich mit Zustimmung des Sultans in Konstantinopel. Jedes Jahr kam er gegen Ende des Sommers oder Anfang des Herbstes zum fürstlichen Hof nach Târgovişte, unter dem Vorwand, er müsse sich um die Weinlese kümmern, erzählt der Museumsleiter.



    Der Palast von Potlogi war für Brâncoveanus älteren Sohn Constantin bestimmt, den der Fürst als Thronfolger sah. Von den vier gebauten Palästen ist das Gebäude in Potlogi der Originalform nahezu getreu geblieben. Brâncoveanus Palast in Mogoşoaia direkt neben Bukarest ist von späteren Fürsten umgebaut worden, der Palast von Potlogi behielt seine ursprüngliche Form. In den 1950er Jahren wurde er vom Architekten Ştefan Balş restauriert. Nachdem Fürst Brâncoveanu zusammen mit seinen vier Söhnen und seinem Ratgeber Enache Văcărescu am 15. August 1714 in Konstantinopel vom Sultan hingerichtet wurde, plünderten die Türken den Palast in Potlogi und setzten ihn in Brand — sie hofften, auf die vermeintlichen legendären Reichtümer Brâncoveanus zu sto‎ßen.



    Im heute wieder restaurierten Palast können die Besucher die Innenräume besichtigen, aber auch die Küche, die sogenannte Droschkerei (Anbauten für die Verwahrung der fürstlichen Gefährte und der im Haushalt notwendigen Gerätschaft) und das Dienerhaus. Das sind feste Bestandteile, sie gehören zu allen Palästen Brâncoveanus — sie folgten derselben Blaupause, meint der Museograph Ovidiu Cârstina:



    Der Besucher entdeckt den Palast, in dem die Ausstellung versucht, jeden Raum in seiner Funktion darzustellen. Zu besuchen sind der Westteil, wo die Gemahlin des Fürsten ihre Gemächer hatte und sich auch die Kinderzimmer befanden, aber auch der Ostflügel ist sehr gut in Szene gesetzt — dort befanden sich der Festsaal und das Arbeitszimmer des Fürsten, dazu ein kleiner Thronsaal, wo er Gäste aus dem Ausland empfing und Verwaltungsentscheidungen traf“, erklärt der Wissenschaftler die Anordnung der Räume.



    Der Nordausgang führt in einen Park, wie ihn der Fürst an jedem Palast anlegen lie‎ß. Übrigens Park: Brâncoveanu veranlasste immer auch die Einrichtung eines kleinen Teichs, denn er lie‎ß gerne frischen Fisch servieren. Die Küche ist ebenfalls so wahrheitsgetreu wie möglich nachgebaut worden, man kann sich also sehr gut vorstellen, wie es um 1714 dort aussah und wie die Menschen dort arbeiteten. Es muss einen Riesenaufwand gegeben haben — es ist überliefert, dass den Gästen bis zu 72 einzelne Gänge aufgetischt wurden, allerdings kam es wegen der Entfernung zum Küchenhaus offenbar auch dazu, dass das Essen kalt wurde. Am Herrscherhof wurde ja nicht so gespeist, wie wir das heute tun, erläutert der Museumsfachmann — man sa‎ß stundenlang zu Tisch, unterhielt sich, Essen und Wein waren aufeinander abgestimmt.



    Und dann kommt man zur Droschkerei — das war sozusagen etwas wie die Hausmeisterei. Hier lag alles aus, was man zur Instandhaltung des Palastes, des Hofs, des Fischteichs brauchte, aber auch die Kutschen und sehr vieles mehr. Gleich hinter der Droschkerei liegt wie damals ein Garten — kein ansehnlicher, denn nicht für das Wohl des Auges war er eingerichtet, sondern für das leibliche Wohl. Hier wurde nämlich das ganze Gemüse angebaut, das für eine gute Küchenführung während Brâncoveanus Besuche in Potlogi notwendig waren, führt der Museograph Ovidiu Cârstina aus.

  • Le Palais Bracovan de Potlogi

    Le Palais Bracovan de Potlogi

    A la tête de la Valachie de 1688 à 1714, Constantin Brâncoveanu (Brancovan) a eu un des règnes les plus longs et les plus fleurissants de l’histoire de cette principauté roumaine. A son époque, le sud de la Roumanie actuelle a connu un grand essor culturel et spirituel, comme en témoignent les nombreux palais et lieux de culte construits dans le style architectural connu depuis sous le nom de brâncovenesc (brancovan). Déchu par les Ottomans, le prince Constantin Brancovan fut emprisonné en 1714, à Constantinople, avant d’être décapité, le 15 août 1714, avec ses quatre fils et son conseiller, Ianache Văcărescu.

    Aujourd’hui, nous vous proposons de rendre hommage à cette personnalité éclairée de l’histoire de la Roumanie, en visitant un de ses anciens palais, celui de Potlogi. Pour nous y rendre, il suffit de monter en voiture et d’emprunter l’autoroute A 1 jusqu’à la petite localité de Potlogi, dans le département de Dâmbovița. Ouvert récemment au grand public, l’édifice nous sera présenté par Ovidiu Cârstina, à la tête du Complexe national du Musée de la Cour Princière de Târgovişte, sous les auspices duquel se trouve aussi l’ensemble architectural de Potlogi:« Ce fut grâce à un financement européen mis à profit suite à un projet du Conseil départemental de Dâmbovița que le Palais brancovan de Potlogi fut enfin ressuscité. Aujourd’hui, c’est un endroit vivant, sensationnel, vibrant et chargé d’histoire puisqu’il s’agit du premier palais des quatre que le prince Constantin Brancovan a fait construire pour ses quatre fils. Le prince avait déjà un domaine à Potlogi, une localité qui, à regarder de plus près, se trouve justement au milieu de l’ancienne route reliant Târgovişte à Bucarest, à 40 kilomètres entre ces deux villes, la distance maximale que le cortège princier pouvait parcourir à l’époque, en un seul jour. Constantin Brancovan avait un attachement particulier à la ville de Târgovişte puisqu’il y avait passé son enfance. Voilà pourquoi, avec le feu vert de la Sublime Porte, il a trouvé les ressources financières pour refaire la Cour princière, son palais et les dépendances. Il profitait des terres qu’il détenait dans la région pour s’y rendre notamment en fin d’été – début d’automne sous prétexte de surveiller les vendanges. Dressé en peu de temps, le Palais de Potlogi fut construit pour le fils aîné du prince, Constantin, que son père espérait voir installé sur le trône de la Valachie. La configuration actuelle de l’édifice est particulière : d’abord, sur les quatre palais, il est le seul qui de nos jours encore se rapproche de sa forme initiale. A la différence du Palais de Mogoşoaia, par exemple, transformé par le prince Ghica, celui de Potlogi a préservé son empreinte initiale, malgré une restauration menée par l’architecte Balş, dans les années 1950. Au moment où le prince Brancovan a été écarté du pouvoir et emprisonné à Constantinople avant d’être assassiné avec ses quatre fils et son conseiller, le 15 août 1714, le Palais de Potlogi a été incendié et pillé par les Turcs qui espéraient y trouver les richesses qu’on attribuait à l’époque aux Brancovan. Une fois arrivés dans la cour en style brancovan, ceux qui nous rendent actuellement visite pourront découvrir un palais soigneusement restauré et ses dépendances : la cuisine, les écuries, les habitations des serviteurs – autant d’éléments faisant partie de la cour princière de Constantin Brancovan et qu’on retrouvera dans le cas des autres palais aussi ».

    Ovidiu Cârstina nous invite à un tour historique, culturel et gastronomique du complexe du Palais de Potlogi, tel qu’il se présente actuellement, après les travaux de restauration: « Le visiteur aura l’occasion de découvrir le Palais en faisant le tour de tous les endroits et en visitant toutes les salles de l’édifice. L’aile Ouest renfermait jadis la chambre de l’épouse du prince et celles des enfants, tandis que l’aile Est comporte la salle des hôtes, là où le prince Bracovan recevait des visiteurs ou prenait le repas, le bureau du prince, une petite salle du trône où le souverain débattait du sort du pays et prenait des décisions administratives et enfin sa chambre à coucher, que l’on a essayé de mettre en valeur à travers plusieurs éléments de mobilier. Une fois dans la loggia nord du palais, le visiteur pourra admirer le parc aménagé selon les plans de l’époque de Brancovan et l’étang qui lui assurait la source de poisson frais. Voyons aussi le reste des bâtiments, chacun avec son rôle: dirigeons-nous vers la cuisine que l’on a imaginée afin de permettre aux visiteurs de comprendre ce qu’une cuisine voulait dire à cette époque-là, en 1714. L’occasion de voir que sur la plupart des objets exposés, une bonne partie se rapproche justement du nécessaire d’ustensiles de cuisine du temps des Brancovan. A en croire les chroniqueurs de l’époque, souvent, les convives déploraient la distance à parcourir entre la cuisine et la salle à manger, ce qui faisait que les plats leur parvenaient déjà froids. Un inconvénient qu’ils étaient prêts à ignorer devant les repas copieux qui comportaient même 72 plats. Déjà, il ne faut pas imaginer ces repas selon la tradition actuelle. A l’époque, c’était une occasion de rencontre, d’échange et de rapprochement à travers les mets et les vins. Sur le côté gauche de la même cour on trouve Droşcăria, une remise où l’on déposait pêle-mêle tous les outils nécessaires à l’entretien de la cour, du jardin, de l’étang, ainsi que les carrosses et les carrioles. Juste derrière cet endroit, il y a le potager dont les légumes se retrouvaient à l’époque sur la table des Bracovan. »

    Madame, Monsieur, si un jour vous êtes de passage à Bucarest et que vous aimeriez sortir un peu de l’agglomération urbaine pour respirer l’air de la campagne, le Palais de Potlogi serait une destination idéale à découvrir en toute saison. (trad. Ioana Stancescu)

  • Potlogi im Landkreis Dâmboviţa: Kulturdenkmäler und Wanderungen

    Potlogi im Landkreis Dâmboviţa: Kulturdenkmäler und Wanderungen

    Heute laden wir Sie auf einen Ausflug in eine geschichtsträchtige Gegend vor, die den Wanderer in einem wunderschönen Naturambiente willkommen hei‎ßt. Das Dorf Potlogi, zu dem uns die heutige Reise führt, liegt im Südwesten des Landkreises Dâmboviţa, im Süden des Landes. Fährt man mit dem Auto in Bukarest los, erreicht man die Ortschaft in etwa einer Stunde.



    Potlogi ist eine relativ alte Ortschaft. Der Ortsname stammt vom alten Begriff potlog“ — ein Stück echtes Leder, mit dem früher die Schuster das Innere der Stiefel auskleideten. Die Ortschaft wurde zum ersten Mal am 6. Februar 1580 urkundlich erwähnt. Im 17. und 18. Jahrhundert genoss das Dorf zahlreiche Privilegien. Sorina Teodora Brad arbeitet bei der touristischen Auskunftsstelle vor Ort. Sie erzählte uns mehr über die Ortschaft und die örtlichen Attraktionen:



    Die wichtigsten Sehenswürdigkeiten im Dorf Potlogi sind das Brâncoveanu-Schloss und die dazugehörende Kirche. Dennoch gibt es in der Umgebung viel mehr Sehenswürdigkeiten. Das Brâncoveanu-Schloss wurde im Jahr 1698 erbaut, im Auftrag des Fürsten Constantin Brâncoveanu. Es sollte die Residenz seines Sohnes Constantin werden. 1683, also bevor die Bauarbeiten am Schloss begannen, wurde die Brâncoveanu-Kirche errichtet. Sowohl das Schloss wie auch die Kirche können besichtigt werden.“




    Schloss und Kirche können täglich besichtigt werden. Den Besuchern wird eine begleitete Tour angeboten. Von all den Bauten, die es einmal gab, hielten dem Zahn der Zeit nur das Brâncoveanu-Schloss und die 1683 erbaute Kirche Sfântul Dimitrie stand. Zu sehen sind noch die Ruinen des ehemaligen Herrenhauses sowie einiger Nebengebäude. Um das Schloss herum gab es früher gepflegte Gärten und künstlich eingerichtete Teiche. Das Schloss war früher mit blumigen Dekorationen verziert. Der persische Einfluss war leicht spürbar. Es gab auch Terrassen, die nach au‎ßen offen waren — zum Garten und zu den Teichen hin.



    Im Brâncoveanu-Schloss können königliche Roben aus der Zeit des Fürsten Constantin Brâncoveanu, aber auch verschiedene Möbelstücke aus der damaligen Zeit gesehen werden. Au‎ßerdem können auch Originalteile bewundert werden, wie z.B. eine Reisetruhe des Fürsten. Die Kirche zeugt von der Raffinesse der Kunst zu Zeiten von Constantin Brâncoveanu sowie vom tiefen Glauben des Fürsten. Sorina Teodora Brad, Mitarbeiterin der Touristeninformation in Potlogi, schilderte uns, was für Unterkunftsmöglichkeiten es vor Ort gibt:



    Im Dorf Potlogi gibt es das Gasthaus Brâncoveanu. Au‎ßerdem gibt es noch eine Pension im Dorf Lunguleţu. Dort werden Bio-Produkte aus dem Eigenbetrieb beim Kochen verwendet. Im Dorf Pitaru, in der Nähe von Potlogi, gibt es ein Hotel, das auch über eine Reitschule verfügt. Es ist ein familien- und kinderfreundliches Hotel, das allerdings auch mit einem Konferenzsaal ausgestattet ist. Die Kinder freuen sich immer, sich im Schwimmbad herumzutoben. Das Restaurant bietet köstliche Speisen.“




    In der Umgebung können des Weiteren auch andere Klöster und Einsiedeleien aus dem 16.-17. Jahrhundert besichtigt werden. In der Ortschaft Bucşani gibt es einen Schutzpark, in dem Auerochsen zu sehen sind. Wer Wanderungen mag, kann sich auf einen Ausflug bis zur Ialomiţa-Höhle wagen. Die Stadt Târgovişte, früher Hauptstadt des Fürstentums Walachei, befindet sich auch unweit von Potlogi und ist mit Sicherheit einen Besuch wert.