Tag: poussière

  • 01.05.2021 (mise à jour)

    01.05.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Le nombre de nouveaux cas d’infection au SARS Cov 2 est à la baisse en Roumanie, tout comme celui des décès. Les autorités ont rapporté ce samedi plus de 1300 cas de contamination et 85 décès des suites de l’infection. Plus de 8 mille personnes sont actuellement hospitalisées alors que 1.277 malades sont en réanimation. La Capitale, Bucarest, n’est plus en zone rouge, vu que le taux d’incidence des cas de Covid 19 a baissé sous le seuil de 3 cas par mille habitants durant les derniers 14 jours. La Capitale et 16 autres départements du pays sont actuellement en zone jaune, alors que le reste du pays est en zone verte. Côté vaccination, quatre centres drive ont été inaugurés pour immuniser des personnes sans programmation dans leurs propres voitures. Ces centres sont situés à Bucarest, Deva, Cluj et Arad. Depuis le début de la campagne d’immunisation, le 27 décembre, plus de 3,3 millions de Roumains ont été vaccinés, dont près de 2 millions avec les deux doses.

    1er mai – Il est important de ne pas oublier combien difficile a été le long de l’histoire l’obtention de droits qui nous semblent actuellement tout à fait normaux, affirme le président Klaus Iohannis dans un message rendu public à l’occasion de la journée internationale du Travail. Le travail est les sacrifices des femmes et des hommes du monde ont été célébrés ce 1er mai, rappelle le chef de l’Etat Il souligne qu’aujourd’hui nous avons l’immense chance de construire ensemble durant la période d’après la Covid 19 la Roumanie que nous souhaitons. « Nous sommes une nation constituée de personnes ambitieuses et décidées à réussir – voici l’esprit avec lequel nous allons relancer l’économie au bénéfice de nous tous », a affirmé Klaus Iohannis.

    Mini-vacances – Entre temps en Roumanie, les mini-vacances de Pâques et du 1er mai se poursuivent. Les autorités ont mobilisé d’importances forces policières afin d’assurer la sécurité sur les routes. Au total quelque 26 mille policiers, gendarmes, agents de la police aux frontières et pompiers sont prêts à intervenir. Les hommes de la loi sont présents aussi dans les principales destinations touristiques, à la montagne ou sur la côte, mais aussi à proximité des églises. Plus de 30 mille touristes sont attendus dans les stations littorales roumaines, où une centaine d’hôtels sont ouverts, occupés à hauteur de 70% de leur capacité, conformément aux règles imposées. Les fêtes sur la plage sont également interdites alors que le port du masque de protection est obligatoire.

    Kaboul – Les mesures sécuritaires ont été renforcées à Kaboul ce samedi, alors que les autorités afghanes se préparent pour la réaction des insurgés talibans au fait que les soldats américains sont toujours présents dans le pays, même si la date butoir du 1er mai pour le retrait décidée avec l’administration Trump a été dépassée, selon Reuters. Le mois dernier, le président Joe Biden a annoncé que le retrait des troupes américaines se réalisera jusqu’au 11 septembre. Les violences envers les afghans a augmenté ces dernières semaines, avec une centaines de membres du personnel des forces sécuritaires tués. L’armée roumaine a commencé ce samedi, le 1er mai le processus de retrait de ses forces d’Afghanistan après 19 ans de missions déroulées sur le théâtre d’opérations le plus complexe et le plus difficile au monde, selon le ministre de la défense Nicolae Ciuca. Tous les 615 militaires roumains et 80 tonnes de matériel et équipement militaire seront évacués avec des avions de la coalition internationale au cours des prochains mois, a précisé l’administration présidentielle de Bucarest. Et c’est également au ministre de la défense, Nicolae Ciuca de préciser que « Le chemin de la Roumanie vers Bruxelles, où se trouvent les sièges de l’OTAN et de l’UE est passé par Kandahar, Kabul et d’autres bases d’Afghanistan ». Durant la mission antiterroriste en Afghanistan, inaugurée après les attentats du 11 septembre 2001, 27 militaires ont perdu la vie, 200 ont été blessés et 32 mille ont été déployés sur le terrain.

    Météo – Un nuage de poussière saharienne qui traverse le sud-est de l’Europe est arrivé aussi en Roumanie. Ce phénomène sera visible aussi dimanche dans les régions où des pluies sont possibles, notamment sur le sud-ouest et puis sur le reste du pays. La densité de ce nuage de poussière est beaucoup plus faible en Roumanie par rapport aux régions déjà touchées par ce phénomène dont notamment l’Italie, selon les météorologues. Les automobilistes ne seront pas contents puisque cette poussière salira toutes les voitures garées en plein air. Entre temps les températures sont à la hausse en Roumanie, malgré une instabilité généralisée. Une alerte aux pluies est désormais en vigueur jusqu’à dimanche dans la soirée. Des pluies sont attendus d’abord sur le nord-ouest, le centre et puis sur le sud et le sud-est. Dimanche, des précipitations sont possibles un peu partout, avec des pluies et des orages, assez violents sur le relief et surtout en montagne.

  • La qualité de  l’air à Bucarest

    La qualité de l’air à Bucarest

    La poussière abonde elle aussi dans la ville, ce qui ne fait qu’accélérer la pollution de l’air. D’ailleurs en raison de l’air extrêmement pollué de trois grandes villes roumaines (Bucarest, Iasi, Brasov) et de l’absence d’un plan concret pour résoudre ce problème, la Commission européenne a démarré la procédure d’infraction à la législation communautaire visant la Roumanie.

    Les ONGs environnementalistes demandent aux autorités de mettre en marche les équipements de suivi de la qualité de l’air, de réduire le trafic automobile et de veiller au respect des normes environnementales sur les chantiers bucarestois. La ministre de l’Environnement, Cristiana Pasca Palmer, admet que Bucarest se confronte à de graves problèmes de pollution et que les capteurs qui suivent la qualité de l’air sont très anciens.

    Ecoutons Cristiana Pasca Palmer :A Bucarest, le réseau national de suivi de la qualité de l’air ne fonctionne pas comme il devrait pour de nombreuses raisons, et ceci depuis plusieurs années. Afin de réaliser un suivi correct, une station devrait analyser au moins trois types de polluants. A Bucarest, sur les 8 stations de surveillance, seulement 2 sont vraiment fonctionnelles pour les trois types de polluants, les autres sont plus ou moins fonctionnelles. C’est vrai, cette année, nous avons utilisé une ligne de financement mise à notre disposition par l’Administration du Fonds d’Environnement, qui vise à mettre à jour ce réseau national de suivi de la qualité de l’air. Le budget s’élève à 35 millions de lei, soit près de 8 millions d’euros, dont près de 700 mille euros sont alloués à la ville de Bucarest. Donc nous nous attendons à mettre en marche ce réseau avant la fin de l’année et à voir ainsi certains résultats concrets. C’est à dire que nous nous attendons à un meilleur suivi de ces types de polluants. La situation est un peu meilleure à Brasov, donc nous espérons recevoir un message positif afin de mettre fin la procédure d’infraction à la législation communautaire concernant cette ville. A Iasi les choses avancent assez lentement, tout comme à Bucarest, puisque chaque mairie doit réaliser une étude d’impact censée déterminer une série de mesures visant à améliorer ou au moins à maintenir la qualité de l’air. A Bucarest, nous sommes arrivés à l’étape où cette étude est finalisée, et désormais les mesures figurent dans un plan d’action alors qu’à Iasi, cette étude est en train d’être réalisée.

    Selon une recherche de l’Officie européen de la statistique, Eurostat, rendu publique cet été, sur les habitants des capitales de l’UE, ce sont les Bucarestois qui se sont déclarés en 2015 les plus mécontents de la qualité de l’air. Seuls 22% des Bucarestois ont déclaré qu’ils étaient satisfaits de la pureté de l’air qu’ils inspirent. En Europe, le classement est mené par Vienne, Helsinki et Dublin. 88% des habitants des trois capitales européennes ont déclaré être satisfaits de la qualité de l’air. Malheureusement, Bucarest se trouve au pôle opposé. (Trad. Alex Diaconescu)