Tag: pouvoir d’achat

  • Nouvelles estimations sur l’inflation

    Nouvelles estimations sur l’inflation

    La radiographie de cette période révèle une Roumanie dans laquelle l’inflation, qui sévit, d’ailleurs, dans le monde entier, diminue de plus en plus les revenus des Roumains. Jour après jour, on peut acheter de moins en moins de produits avec le même montant, et les estimations des spécialistes parlent d’une période économique encore plus difficile à l’avenir. Comment l’inflation en Roumanie se positionne-t-elle dans le contexte mondial ? Elle a augmenté en février dernier pour se chiffrer à 8,5 %. C’est une hausse relativement faible par rapport au mois précédent, et nettement inférieure à celle des autres pays de la région. Les Etats baltes, bien qu’ils soient dans la zone euro, ont une inflation entre 11 % et 14 %, alors que la Pologne, la Bulgarie et la République tchèque ont dépassé les 9 %. La Roumanie se situe, aux côtés de la Hongrie et de la Belgique, au milieu du classement des Etats communautaires. Et ce alors que l’année dernière, la Roumanie enregistrait l’inflation la plus élevée de l’UE, a récemment affirmé le porte-parole de la Banque nationale de Roumanie, Dan Suciu, dans un article publié sur le blog OpiniiBNR.ro. Le pronostic de la Banque centrale de Bucarest est que le taux d’inflation dépassera, toutefois, l’estimation antérieure — qui était déjà élevée, de 11 % au milieu de l’année. Les causes ont trait à l’augmentation des prix des carburants, de l’énergie et des céréales, un coût que nous payons à la suite de la guerre en Ukraine, a expliqué Cristian Popa, membre du Conseil d’administration de la BNR :



    « D’une part, nous voyons dans l’espace public que des mesures de compensation et de plafonnement des prix de l’énergie sont annoncées, et les tarifs de l’énergie ont un impact majeur sur le taux de l’inflation. Prolonger les mesures de compensation et de plafonnement réduirait les prévisions en matière d’inflation, mais le conflit en Ukraine s’est également fait jour après la publication des prévisions. Il entraîne des prix plus élevés du pétrole et du gaz, et des problèmes potentiels dans les flux de production. Et ce qui est très important pour l’inflation sous-jacente, c’est que nous constatons une hausse des prix des céréales. À ce stade, nous devons refaire nos calculs. Nous assistons plutôt à un léger ralentissement de l’activité économique, mais le taux de croissance reste positif, et une certaine pression à la hausse peut être constatée si nous examinons le taux de l’inflation. »



    La Banque centrale lutte contre l’inflation, mais aussi contre l’agitation, contre la panique en cette période pleine d’incertitudes, explique Cristian Popa. Il ajoute que la Banque contrôle la situation, qui n’est pas simple. En ce qui concerne les taux d’intérêt, le représentant de la Banque nationale de Roumanie souligne qu’à l’heure actuelle, le taux directeur est au niveau d’avant la pandémie. On s’attend toutefois à ce que la Banque centrale relève à nouveau son taux directeur pour tenter de maintenir les choses sous contrôle. D’autre part, la croissance économique de la Roumanie estimée pour cette année se situe entre 2 % et 2,5 %, contre 4 %, avant le début du conflit en Ukraine.


    (Trad. : Ligia)


  • 11.12.2021 (mise à jour)

    11.12.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – L’évolution de la pandémie Covid-19 en Roumanie demeure relativement constante au niveau national avec 931 nouveaux cas d’infection en 24 heures et 105 décès, dont 32 antérieurs à cet intervalle. A présent il y a deux cas confirmés d’infection au variant Omicron du coronavirus et plusieurs possibles ou suspects. La Roumanie est actuellement en zone verte. A Bucarest, le taux d’incidence des cas est arrivé à 1 cas par mille habitants, en baisse par rapport aux semaines précédentes. Rappelons que le 22 octobre, le taux d’incidence était de 16,54 par mille habitants en deux semaines. Par ailleurs, la Hongrie, l’Autriche, l’Allemagne, les Pays-bas, la France, le Royaume Uni et la Bulgarie restent sur la liste rouge des pays à risque épidémiologique élevé. Le Comité national des situations d’urgences a publié la nouvelle liste conformément à laquelle l’Espagne, l’Italie, les îles Maldives et la République Dominicaine sont en zone jaune.

    Coronavirus dans le monde – A Taiwan les premiers cas de contamination au nouveau variant de Covid 19, Omicron ont été confirmés samedi. Il s’agit de voyageurs qui sont arrivés dans ce pays au cours de cette semaine. Par ailleurs, les autorités britanniques demandent à la population de se faire vacciner à la dose de rappel, vu que le vaccin utilisé le plus, celui produit par Astra Zeneca offre une immunité extrêmement réduite contre le nouveau variant, que les experts s’attendent à devenir dominant. Selon des études médicales, même deux doses de vaccin AstraZeneca offrent une protection extrêmement réduite face à l’Omicron. Une troisième dose offrira une protection de quelque 75% contre les formes sévères de la maladie. Le Royaume Uni a enregistré vendredi plus de 58 mille nouveaux cas d’infection dont 448 au variant Omicron. Jusqu’ici, le variant Omicron du coronavirus a été identifié dans plus de 57 Etats, y compris aux Etats Unis. Dans le monde plus de 269 millions de personnes se sont fait infecter au nouveau coronavirus et 5,3 millions de personnes sont décédées.

    Justice – En matière de numérisation, le système judiciaire de Roumanie n’est aucunement inférieur aux systèmes des autres Etats européens, a déclaré vendredi le ministre de la Justice, Catalin Predoiu à Bruxelles à la réunion du Conseil Justice et Affaires Intérieures, la dernière déroulée sous le mandat de la présidence slovène du Conseil de l’UE. Selon le responsable roumain, les juges, les procureurs et les greffiers utilisent à large échelle les communications enligne, le système électronique de répartition des dossiers et les auditions enligne. Et processus de numérisation devrait se poursuivre à l’avenir aussi. A l’occasion du Conseil Justice et Affaires Intérieures, le ministre Predoiu s’est entretenu avec la vice-présidente de la Commission européenne, Vera Jourova et Didier Reynders, le commissaire en charge de la Justice. Il a également rencontré ses homologues de France, Pays-bas, Italie et Allemagne. Catalin Predoiu et Vera Jourova ont également soutenu le besoin d’accélérer les réformes et obtenir des résultats concrets susceptibles de lever le Mécanisme de coopération et de vérification et la poursuite de l’évaluation de la Roumanie exclusivement dans le cadre du mécanisme normal de l’UE sur l’Etat de droit. Pour sa part, le commissaire Reynders a souligné l’obligation de tous les Etats membres de respecter le principe de la suprématie du droit de l’UE et des décisions de la Cour de Justice de l’Union.

    Etude – En 2021, le pouvoir d’achat des Roumains a été de moins de 7 500 euros par habitant, à moitié par rapport à la moyenne européenne selon une étude du groupe Gfk, leader mondial en matière de collecte et d’analyse de données dans le secteur Équipement de la maison. A Bucarest, cet indicateur est de près de 86% supérieure à la moyenne nationale, mais de 8 % seulement inférieure à la moyenne européenne. Les chiffres illustrent le fait que la Roumanie est 31e sur 42 Etats inclus dans le classement européen. Le revenu moyen net par habitant le plus élevé est enregistré au Liechtenstein, en Suisse et au Luxembourg, alors que les niveaux les plus bas ont été enregistrés au Kosovo, en République de Moldova et en Ukraine.

    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie a battu samedi le Porto Rico sur le score de 43 à 20 dans le deuxième match du Groupe II principal du Championnat du monde en Espagne. La Roumanie est 4e dans le groupe qui est mené par la Norvège, suivie par la Suède et les Pays-bas. Les sportives roumaines joueront leur dernier match lundi contre la Suède. Elles pourraient espérer se placer en 3e place du groupe, mais sans aucune chance de qualification à l’étape suivante. Les deux premières équipes du groupe principal iront aux quarts de finale qui sont prévus les 14 et 15 décembre et avec des demi-finales le 17 décembre. La Roumanie est l’unique équipe présente à toutes les 25 éditions de la Coupe du Monde.

    G7 – Le Royaume Uni et les Etats Unis ont exprimé à nouveau leur inquiétude au sujet des actions militaires de la Russie à la frontière avec l’Ukraine – fait savoir l’agence de presse DPA. Dans le cadre de négociations en marge de la réunion des chefs des diplomaties du G7 à Liverpool, la ministre britannique des Affaires Etrangères, Liz Truss et l’homologue américain Antony Blinken ont averti que toute incursion de la Russie constituerait une erreur stratégique avec des conséquences sérieuses. Les ministres des Affaires Etrangères du G7 se rencontrent ces samedi et dimanche dans le nord de l’Angleterre pour démontrer l’unité contre les « agresseurs mondiaux » et parler presqu’exclusivement de la Russie, dont les manœuvres à la frontière avec l’Ukraine sont particulièrement inquiétantes. Le G7 réunit l’Allemagne, le Canda, les Etats Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume Uni.

    Météo – Temps assez doux dans les jours à venir en Roumanie. Le ciel sera plutôt couvert, avec des précipitations sur toutes les régions. Pour les Carpates Méridionales, l’Administration nationale de météorologie a émis une alerte code orange aux précipitations abondantes, valable jusqu’à dimanche dans l’après-matin. Des chutes de neige sont attendues à des altitudes de plus de 1 700 mètres où une couche importante de neige se formera alors que le vent produira des tempêtes de neige et réduira ainsi la visibilité. Dimanche dans l’après midi, 12 départements de la moitié sud et est seront placés en alerte code jaune aux pluies et aux chutes de neige. Les maximas iront de 2 à 14 degrés.

  • Le plan gouvernemental de relance économique

    Le plan gouvernemental de relance économique

    A Bucarest, le gouvernement roumain et le chef de l’Etat ont lancé mercredi dans l’après midi un ambitieux plan de relance économique. Appelé « Nous rebâtissons la Roumanie », ce plan s’étend sur une dizaine d’années et dispose d’un budget de pas moins de 100 milliards d’euros. L’objectif assumé par les autorités de Bucarest est de l’améliorer la qualité de vie de chaque citoyen par des investissements massifs et par un nouveau modèle de développement du pays.

    Le plan vise les infrastructures des transports et énergétique, la Santé, l’éducation, le développement local, l’infrastructure agricole et notamment les réseaux d’irrigations, sans oublier l’environnement, ni l’infrastructure nécessaire aux clubs sportifs. L’objectif promu par l’Exécutif est d’avoir une convergence avec les économies européennes pour faire croître le pouvoir d’achat des Roumains jusqu’à 87% de la moyenne de l’UE, à l’horizon 2025. Selon les initiateurs de ce programme, la croissance économique devrait être obtenue par le biais d’investissements massifs, censées remplacer l’actuel modèle qui repose surtout sur la consommation. Il s’agit donc d’une différence majeure, affirme le premier ministre libéral Ludovic Orban : « Nous souhaitons investir dans la modernisation de l’infrastructure des transports pour de faire augmenter la compétitivité des entreprises, pour que la Roumanie devienne un pays plus attrayant pour des investissements qui génèrent des emplois, du développement et en fin de compte des recettes budgétaires. La Roumanie est un pays riche, qui possède des ressources, mais la mise à profit de ces ressources devrait se réaliser d’une manière intelligente, par l’allocation de financements aux projets qui puissent vraiment mettre en valeur toutes les ressources dont le pays dispose ». a déclaré le premier ministre roumain.

    Conformément à ce plan, les investissements dans l’infrastructure comptent pour plus de 60% des quelques 100 milliards d’euros. Le gouvernement a présenté des projets visant la construction de nombreux kilomètres d’infrastructure des transports, dont 3000 km d’autoroutes et routes express et 3000 autres km de voie ferrée, tout cela avant 2030. Le document inclut aussi des mesures rapides visant les grandes entreprises, mais aussi les PMEs, qui disposeront de financements à hauteur de 3 milliards d’euros. Le gouvernement continuera à financer le paiement des indemnités de chômage partiel et soutiendra le travail partiel et le télétravail. Les investissements dans les hôpitaux et les écoles sont également ambitieux : trois hôpitaux régionaux des urgences devraient être bâtis et des milliers d’écoles et de maternelles seront construites et modernisées. Ecoutons Klaus Iohannis : « Les Roumains méritent bien un réseau d’autoroutes similaire à celui d’Europe, un système énergétique solide sur le plan national et régional, des industries et des services compétitifs. Nous pouvons obtenir tout cela uniquement en accélérant les projets majeurs d’investissements d’une manière efficace, professionnelle et transparente. Mais tout plan d’investissements ambitieux a besoin d’un financement sur mesure. C’est pourquoi les fonds européens devraient devenir un pilier essentiel de notre développement. » a expliqué Klaus Iohannis.

    L’opposition social-démocrate affirme pourtant que le projet présenté ce mercredi n’est qu’un programme aux buts exclusivement électoraux, non-adapté aux demandes actuelles, reposant surtout sur des financements européens, et qui ne propose aucune manière concrète de réaliser tous ses objectifs.

  • Perspectives économiques

    Perspectives économiques

    L’économie roumaine post-pandémie sera différente par rapport à celle d’avant, ne serait-ce que par le nombre accru d’entreprises qui investiront dans les nouvelles technologies. Du coup, le gouvernement se voit contraint à créer des emplois à l’intention de presqu’un million de Roumains rentrés dernièrement chez eux, a fait savoir le ministre des Finances, Florin Cîţu. Dans un entretien télévisé, celui-ci a déclaré que des emplois pourraient être créés dans le domaine du commerce de détail, qui a besoin en ce moment de 10.000 salariés, et dans l’industrie de l’hôtellerie et de la restauration. Le ministre estime que beaucoup de compagnies investiront dans les nouvelles technologies, et qu’elles auront besoin de personnel.

    Associée à la crise sanitaire, la nouvelle crise économique pose de nombreux problèmes aux salariés roumains. Selon des données fournies par le ministère de l’Emploi, plus de 400.000 contrats de travail ont été résiliés, notamment dans des domaines tels le commerce de détail, la réparation des véhicules et des motos, le BTP ou encore l’industrie de transformation. S’y ajoutent presque 600.000 contrats suspendus. Dans ce contexte, le ministre Cîtu a fait savoir que son ministère cherche à donner un coup de main aux entrepreneurs par des mesures de stimulation fiscale censées leur permettre de diriger une partie de leurs ressources vers les investissements afin d’accroître leur capacité de production.

    Par ailleurs, une bonne partie des ressources dont la Roumanie dispose actuellement sera dirigée vers les investissements, a précisé le responsable des Finances. Et lui d’ajouter que les chiffres indiquent que le pouvoir d’achat en Roumanie sera à la hausse, parallèlement à une chute du taux d’inflation et des taux d’intérêts. « La situation s’est améliorée d’un mois à l’autre pour le taux d’inflation, qui a baissé et continuera à chuter les mois à venir. En plus, les taux d’intérêt continuent leur descente, donc le pouvoir d’achat des Roumains est à la hausse parce que le coût de l’argent et les taux d’intérêt baissent. Plusieurs éléments indiquent que le pouvoir d’achat sera à la hausse dans un proche avenir aussi. »

    Quant à la loi relative à une majoration des pensions de retraite à partir du 1er septembre, eh bien, l’actuel gouvernement pense qu’elle risque de poser des problèmes de soutenabilité au budget public pour les deux années à venir. La sonnette d’alarme en ce sens a été déjà tirée par les institutions internationales et les agences de notation, selon lesquelles une telle mesure constitue un risque majeur pour l’économie roumaine. Le responsable du gouvernement a précisé que pour cette loi et pour d’autres ayant déjà reçu le feu vert du Parlement, la Roumanie ne dispose pas des fonds nécessaires. Du coup, d’autres mesures s’imposent afin de ne pas déstabiliser l’économie. Rappelons-le, la semaine dernière, le gouvernement de Bucarest annonçait la mise en place d’un partenariat avec les banques pour aider à la relance de l’économie. Les banques, disait Cîţu, disposent aussi bien de l’expertise que des moyens nécessaires pour diriger l’argent vers les secteurs économiques performants. (Trad. Ioana Stăncescu)

  • En Roumanie, le Smic pourrait connaître une majoration de 7%, selon le gouvernement

    En Roumanie, le Smic pourrait connaître une majoration de 7%, selon le gouvernement

    En Roumanie, le
    montant annuel du Smic pourrait augmenter, si sa base de calcul reposait sur le
    taux d’inflation et l’indice de croissance des prix, a fait savoir le premier
    ministre, Ludovic Orban. Même si le taux de croissance en pourcentages devrait
    être décidé par le gouvernement la semaine prochaine, à l’issue des
    négociations avec les partenaires sociaux, le premier ministre a déjà avancé l’idée
    d’une hausse de 7,2%. Concrètement, cela se traduirait par 20 euros qu’on
    rajoutera à un salaire minimum brut de 435 euros. Une hausse en dessous de
    celle promise par le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila qui véhiculait
    l’idée d’une majoration pouvant aller jusqu’à 31 euros.

    Les syndicats placent
    la barre encore plus haut et réclament une hausse de 42 euros, soit 200 lei,
    une idée que les patronats rejettent puisque, disent-ils, elle risque de porter
    sérieusement atteinte à leurs affaires. Face à cette situation, le vice premier
    ministre, Mme Raluca Turcan, explique : La hausse du Smic se fera
    compte tenu de deux indicateurs, à savoir la productivité du travail et le taux
    d’inflation. Ce n’est que de cette manière que la majoration du salaire minimum
    devienne soutenable et entraîne à un moment donné la hausse du pouvoir d’achat.


    Malheureusement,
    c’est tout le contraire, puisque cette semaine, la monnaie nationale, le leu, a
    connu une dépréciation historique par rapport à celle européenne. Mentionnons
    aussi que le gouvernement libéral de Ludovic Orban s’est engagé à majorer les
    salaires dans l’Education à partir de l’année prochaine. Lors des pourparlers menés
    avec les représentants des syndicats de l’enseignement, en présence de la
    ministre de tutelle, Monica Anisie, le chef de l’Exécutif s’est engagé à
    majorer constamment l’enveloppe budgétaire allouée à ce domaine afin que le
    pourcentage du PIB qu’il se voit attribuer approche la cible de 6%.

    Le
    président de la Fédération des syndicats libres de l’Education nationale,
    Simion Hancescu, affirme : « Tout d’abord, on souhaite savoir ce qui
    se passera avec le budget 2020 et surtout, voir si l’actuel gouvernement
    respecte les prévisions légales concernant le financement de l’Education
    nationale. On s’attend à ce qu’il augmente constamment le pourcentage du PIB
    qui nous est destiné, car c’est trop difficile de hausser à 6% d’un seul coup.
    Par ailleurs, lors des discussions, on s’est penché également sur le sujet des deux
    majorations prévues dans la loi pour l’année prochaine : la première en
    janvier et la seconde, en septembre. Pas de souci pour la première, en
    revanche, il faut faire des calculs pour savoir si celle de septembre reste ou
    non en place »


    A l’heure où l’on
    parle, presqu’un tiers des salariés de Roumanie touchent le Smic dont le
    montant est un des plus faibles de l’UE. D’ailleurs, c’est la valeur du Smic qui
    sert d’indicateur à l’élaboration des futurs budgets pour 2020. Les projets
    devront se retrouver sur la table du Parlement avant la mi-décembre. (trad.
    Ioana Stancescu)



  • 23.10.2019 (mise à jour)

    23.10.2019 (mise à jour)

    Gouvernement -
    En Roumanie, le Bureau politique national du Parti national libéral (PNL) se
    réunira jeudi pour valider la composition du futur Exécutif de Bucarest et son
    agenda, que le premier ministre désigné, Ludovic Orban, soumettra ensuite au
    Parlement. M. Orban a conclu, ce
    mercredi, un second tour de négociations avec les partis politiques
    parlementaires qui avaient soutenu la motion de censure contre le Cabinet
    social-démocrate de Viorica Dăncilă,
    démis le 10 octobre dernier.

    Revenus – Le pouvoir d’achat moyen par habitant est de 5.881
    euros en Roumanie, alors que la moyenne européenne est trois fois plus élevée,
    arrivant à 14.739 euros, indique une étude de la compagnie GfK. La Roumanie,
    située à environ 60% en-dessous de la moyenne européenne, occupe la 32-e place
    dans un classement européen du pouvoir d’achat par habitant. Au plan national, Bucarest
    est en tête des régions, avec un pouvoir d’achat moyen par habitant de 10.452
    euros, la capitale étant suivie par le département de Timiş (ouest) avec une
    moyenne de 7.564 euros, et par le département de Cluj (ouest), avec 7.457 euros. Au pôle opposé, se trouve le département de
    Vaslui (est), avec une moyenne de 3.706 euros. Le pouvoir d’achat est un indice
    du revenu net, y compris toute aide d’Etat reçue, qui reste après le paiement
    des impôts et des contributions.

    Exercice – Defender Europe 2020, le plus ample exercice militaire depuis
    la fin de la Guerre Froide, se tiendra l’année prochaine, de février à août sur
    une dizaine de pays européens, notamment en Allemagne et en Pologne. 37 000
    soldats, dont 29 000 Américains, de 18 pays sont annoncés. La Roumanie aura une
    participation importante, a fait savoir le chef de l’État-major, le général
    Nicolae Ciucă, lors d’une déclaration sur Radio Roumanie. Après s’être
    concentré, ces vingt dernières années, sur les conflits au Proche Orient, le
    Pentagone a décidé, suite à l’intervention russe, de 2014, en Ukraine, de
    canaliser ses efforts sur la défense européenne et sur les moyens de transférer
    ses troupes sur le vieux continent, en cas de crise.

    Heure d’hiver -
    La Roumanie reviendra à l’heure solaire (heure d’hiver) ce weekend, dans la
    nuit de samedi à dimanche. La compagnie CFR Călători (Voyageurs) informe que les
    horaires des trains sont ceux actuellement en vigueur, puisque les pays voisins
    (République de Moldova, Ukraine, Hongrie, Serbie et Bulgarie) passeront
    également à l’heure d’hiver le 27 octobre.








    Football – Le club champion de Roumanie au football, CFR Cluj, rencontre
    jeudi, en France, les footballeurs du Stade Rennais football, dans le cadre
    d’un nouveau match au sein du Groupe F de la Ligue Europa. A l’heure où l’on
    parle, les Roumains ont une victoire contre les Italiens de Lazio Rome et une
    défaite face aux Ecossais de Celtic Glasgow. D’ailleurs, ce sont eux qui
    dominent leur groupe avec 4 points, suivis par les Tricolores de CFR Cluj, les
    Italiens de Lazio Rome et les Français de Rennes.

    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps sera brumeux dans le sud-est et l’est de la Roumanie. La journée de jeudi apportera un ciel clair et des températures au-dessus des normales saisonnières. L’après-midi, le thermomètre affichera entre 13° et 29°.

  • Chiffres économiques positifs

    Chiffres économiques positifs

    Au premier trimestre de cette année, le PIB de la Roumanie a augmenté de 4,8% par rapport à la même période de l’année dernière, font savoir l’Institut national de la statistique et Eurostat.

    Ces chiffres ont été présentés mercredi par la cheffe du gouvernement, Viorica Dăncilă : « Le 2e trimestre de 2019 est le 5e trimestre de croissance économique progressive, de plus d’un point de pourcentage d’une période à l’autre. Au cours des 6 premiers mois de l’année, les investissements étrangers directs ont augmenté de 30% par rapport à la même période de l’année dernière.»

    La Roumanie se classe ainsi 2e en UE pour ce qui est de la croissance économique au premier trimestre de 2019, a encore précisé la première ministre. De même, depuis le début de l’année plus de 53.000 emplois ont été créés.

    Ces données sont confirmées par une étude de la compagnie GFK, selon laquelle, le revenu net par tête d’habitant a augmenté de 18% en 2018 pour atteindre les 5100 euros, soit un millier d’euros de plus par rapport à 2016.

    Pour ce qui est du pouvoir d’achat des Roumains, soit le revenu net annuel après le paiement des taxes et des contributions sociales, 4 zones se distinguent comme étant les plus développées du pays : Bucarest, la capitale et les départements de Cluj (nord-ouest), Timis (ouest) et Ilfov (sud-est, près de la capitale). C’est à Bucarest que le pouvoir d’achat dépasse de 20% la moyenne nationale. Pourtant, la même étude estime que d’autres villes seront bientôt plus développées que la capitale, il s’agit notamment de Sibiu et Braşov (centre), Arad (ouest) Constanţa (sud-est) et Alba Iulia (centre). Et pour cause : elles ont une meilleure infrastructure routière et sont aussi des centres universitaires capables de former les futurs employés.

    Et c’est toujours l’étude menée par la compagnie GFK, qui constate que la qualité de vie a augmenté dans 3 départements du centre du pays, où le pouvoir d’achat dépasse la moyenne nationale et où une nouvelle zone industrielle est en train de se créer, en attirant de nombreux investisseurs . Il s’agit de Cluj, Timişoara et Braşov qui se distinguent aussi par une très bonne absorption des fonds européens et par une infrastructure qui se développe. A son tour, la ville d’Arad, située à la frontière avec la Hongrie est très bien connectée au réseau routier européen, alors qu’Alba Iulia (centre) est leader national absolu en matière de villes intelligentes, avec le plus de projets du type smart city mis en place.

    Au pôle opposé l’on retrouve les départements de Botosani (nord-est), Vaslui (est), Călăraşi (sud-est) et Giurgiu (sud), où le pouvoir d’achat de la population est bien en dessous de la moyenne nationale. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 26.06.2019

    A la Une de la presse roumaine 26.06.2019

    « La première ministre affirme
    que les Roumains peuvent acheter davantage de produits qu’il y a deux ans, bien
    que la Roumanie soit championne en inflation en UE », écrit ce mercredi la
    presse en ligne. D’autres articles la contredisent : « Salaires bas et
    prix élevés, c’est la vie d’un Roumain ». Un autre sujet fait le tour de
    la presse électronique aujourd’hui : les résultats de l’évaluation
    nationale des élèves qui terminent le collège et souhaitent s’inscrire au
    lycée. Ce sont les résultats les plus faibles des 5 dernières années, constate
    la presse.


  • A la Une de la presse roumaine 21.01.2019

    A la Une de la presse roumaine 21.01.2019

    La semaine démarre lentement en Roumanie, surtout que c’est le Blue Monday, le Lundi Bleu, soit la journée la plus déprimante de l’année. Côté actualité internationale, la presse roumaine se tourne vers Theresa May qui doit présenter son Plan B pour le Brexit. De retour en Roumanie, le panier minimum de consommation des Roumains revient dans l’attention de la presse, tout comme le pouvoir d’achat des Roumains. Enfin, on apprend qu’un des 5 meilleurs restaurants de Paris appartient à deux Roumains. Du coup le Lundi le plus déprimant de l’année ne semble plus si mauvais que ça.

  • A la Une de la presse roumaine 13.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 13.09.2018

    En ce jeudi, la presse roumaine décortique plusieurs sujets sensibles pour notre pays : l’éducation nationale, l’infrastructure ferroviaire et le pouvoir d’achat des Roumains, sans oublier la situation politique.

  • 19.01.2017 (mise à jour)

    19.01.2017 (mise à jour)

    Election — Le ministère roumain des AE a salué, jeudi, l’élection du conservateur italien Antonio Tajani aux fonctions de président du Parlement européen. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Melescanu, a estimé que pour Tajani, son expérience de longue durée et son application à soutenir les intérêts européens communs constituent des atouts importants. Le ministre des AE et la ministre déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall, ont exprimé toute la disponibilité de la Roumanie de dialoguer avec le nouveau président du PE. Antonio Tajani (63 ans), candidat du Groupe des Populaires, a été élu pour un mandat de deux ans et demi. Il a été porte-parole de l’ancien premier ministre italien Silvio Berlusconi et commissaire européen à l’Industrie, entre 2010 et 2014.



    Politique — En visite à Washington, le président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea, s’est entretenu au sujet des relations roumano-américaines avec Ed Royce, président de la Commission de la Chambre des Représentants en charge des affaires étrangères. Selon un message posté sur les réseaux sociaux, le responsable américain a souligné le sérieux dont la Roumanie a fait preuve lors de plusieurs moments difficiles. A son tour, Liviu Dragnea a reconfirmé l’attachement de la Roumanie au Partenariat stratégique avec les Etats — Unis, ainsi que l’engagement du gouvernement de Bucarest à développer les relations politiques et économiques bilatérales. « La Roumanie restera un pilier de confiance des relations transatlantiques », a encore affirmé le chef de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea. Il s’est rendu à Washington pour participer à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. Liviu Dragnea et le premier ministre roumain Sorin Grindeanu ont été invités à la cérémonie par un vice-président du Comité inaugural.



    FMI — Une délégation du FMI, dirigée par le chef de la mission pour la Roumanie, Reza Baqir, a eu, à Bucarest, une première rencontre avec le ministre des Finances, Viorel Ştefan. Le principal thème discuté a été le budget de l’Etat pour l’année en cours. La mission se poursuit par des discussions techniques au niveau d’experts, y compris à la Banque nationale. La délégation du FMI se trouve pour une semaine à Bucarest, afin de prendre un premier contact avec les membres du nouveau cabinet. La Roumanie n’a pas d’accord en cours avec le FMI.




    Pouvoir d’achat — En Roumanie, le pouvoir d’achat de la population se situe à environ un tiers de la moyenne européenne, constate une récente enquête réalisée dans une centaine de pays par GFK, une compagnie spécialisée dans les études de marché et le comportement des consommateurs. Avec un pouvoir d’achat moyen de 4181 euros, les Roumains continuent d’occuper la 33e place du classement, soit le même niveau qu’en 2015. Ils sont très loin de la moyenne européenne qui tourne autour de 13.670 euros. Les habitants de la capitale ont le plus grand pouvoir d’achat en Roumanie, à savoir près de 6290 euros par personne, soit le double de la moyenne nationale. Cela place les Bucarestois au même niveau que les Polonais (29e place en Europe). En tête du classement européen on retrouve le Liechtenstein, suivi par la Suisse, le Luxembourg, la Norvège, l’Islande et le Danemark.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea est la seule représentante de la Roumanie à lOpen dAustralie, premier tournoi de Grand Chelem de lannée. Vendredi, au 3e tour de la compétition, elle doit affronter lAméricaine Alison Riske. Antérieurement, Sorana Cîrstea avait dépassé Carla Suarez Navarro, 10e favorite. Par ailleurs, à lépreuve de double, la paire formée par la Roumaine Raluca Olaru et lUkrainienne Olga Savchuk s’est qualifié au second tour, après avoir vaincu Naomi Osaka (Japon) et Monica Puig (Porto Rico). En double messieurs, le duo Horia Tecau (Roumanie) / Jean-Julien Rojer (Pays-Bas) et celui formé du Roumain Florin Mergea et du Britannique Dominic Inglot se sont qualifiés au deuxième tour de la compétition.

  • 19.01.2017

    19.01.2017

    Protestations – Des milliers de personnes ont protesté mercredi soir à Bucarest et dans plusieurs grandes villes de Roumanie contre l’intention du gouvernement d’adopter un décret d’urgence visant à gracier certaines catégories de détenus et à apporter plusieurs modifications au Code Pénal. Selon les protestataires, ces modifications profiteraient en fait à certains hommes politiques influents se trouvant derrière les barreaux. Pour sa part, le gouvernement affirme qu’il est nécessaire de modifier la loi en raison du surpeuplement des pénitenciers, mais aussi pour aligner la législation sur les décisions de la Cour Constitutionnelle.

    Visite – En visite à Washington, le président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea, s’est entretenu au sujet des relations roumano-américaines avec Ed Royce, président de la Commission de la Chambre des Représentants en charge des affaires étrangères. Selon un message posté sur les réseaux sociaux, le responsable américain a souligné le sérieux dont la Roumanie a fait preuve lors de plusieurs moments difficiles. A son tour, Liviu Dragnea a reconfirmé l’attachement de la Roumanie au partenariat stratégique avec les Etats – Unis, ainsi que l’engagement du gouvernement de Bucarest à développer les relations politiques et économiques bilatérales. « La Roumanie restera un pilier de confiance des relations transatlantiques », a encore affirmé le chef de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea. Il s’est rendu à Washington pour participer à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. Liviu Dragnea et le premier ministre roumain Sorin Grindeanu ont été invités à la cérémonie par un vice-président du Comité inaugural.

    Pouvoir d’achat – En Roumanie, le pouvoir d’achat de la population se situe à environ un tiers de la moyenne européenne, constate une récente enquête réalisée dans une centaine de pays par GFK, une compagnie spécialisée dans l’études de marché et du comportement des consommateurs. Avec un pouvoir d’achat moyen de 4181 euros, les Roumains continuent d’occuper la 33e place du classement, soit le même niveau qu’en 2015. Ils sont très loin de la moyenne européenne qui tourne autour de 13.670 euros. Les habitants de la capitale ont le plus grand pouvoir d’achat en Roumanie, à savoir près de 6290 euros par personne, soit le double de la moyenne nationale. Cela place les Bucarestois au même niveau que les Polonais (29e place en Europe). En tête du classement européen on retrouve le Liechtenstein, suivi par la Suisse, le Luxembourg, la Norvège, l’Islande et le Danemark.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea est la seule représentante de la Roumanie à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Vendredi, au 3e tour de la compétition, elle doit affronter l’Américaine Alison Riske. Antérieurement, Sorana Carstea avait dépassé Carla Suarez Navarro, 10e favorite. Par ailleurs, à l’épreuve de double, la paire formée par la Roumaine Raluca Olaru et l’Ukrainienne Olga Savchuk s’est qualifié au second tour, après avoir vaincu Naomi Osaka (Japon) et Monica Puig (Porto Rico). En double messieurs, le duo Horia Tecau (Roumanie) / Jean-Julien Rojer (Pays-Bas) et celui formé du Roumain Florin Mergea et du Britannique Dominic Inglot se sont qualifiés au deuxième tour de la compétition.

    Météo – Il fait très froid ce jeudi en Roumanie, notamment dans le nord, le centre et l’est du pays. Les températures maximales d’aujourd’hui iront de -8 à 3 degrés. Dans le sud et le sud-est du pays, à cause du blizzard, la circulation routière est toujours perturbée, alors que plusieurs trains ont été annulés. De même, les ports sur la Mer Noire et sur le Danube sont fermés en raison du vent très fort.

  • A la Une de la presse roumaine 21.07.2015

    A la Une de la presse roumaine 21.07.2015

    Sur la toile de fond du feuilleton de la controverse sur le rejet par le président roumain, Klaus Iohannis, du Code fiscal, débat qui continue de diviser les journalistes, les sujets de société se taillent la part du lion dans les pages des principaux quotidiens roumains: la perception des Roumains de la crise grecque, les conséquences de la hausse de leur pouvoir dachat mais aussi leur accès limité aux services dassainissement et à lalimentation en eau potable ou chaude.