Tag: PPE

  • La semaine du 27 mars au 1er avril

    La semaine du 27 mars au 1er avril

    Visite officielle à Bucarest de l’héritier de la Couronne britannique



    Le jour même où le Brexit a été déclenché par l’activation par le gouvernement de Londres de l’article 50 du Traité de l’UE, le prince Charles de Galles faisait une visite officielle en Roumanie. « Tout ce que j’ai fait pendant les 20 dernières années depuis que je visite périodiquement la Roumanie a visé à aider les Roumains à prendre conscience de l’unicité de leur culture, de la valeur de leur héritage architectural et surtout de leur potentiel dans le monde d’aujourd’hui. Je me souviens à quel point j’étais touché d’apprendre combien les Roumains ont souffert durant le régime communiste et de voir les destructions commises à l’époque au niveau humain et culturel ». C’est ce qu’a déclaré le Prince Charles à la fin de la cérémonie durant laquelle il s’est vu décerner la Grand-Croix de l’Ordre national «L’Etoile de Roumanie». Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a également apprécié l’implication du prince de Galles dans des activités caritatives en Roumanie, mais aussi sa contribution dans la promotion de l’image de la Roumanie à travers le monde. Klaus Iohannis.



    « L’implication de Votre Altesse Royale dans de nombreux projets de réhabilitation des villages, dans la promotion des produits du terroir, dans des actions de formation des jeunes aux métiers traditionnels constitue une contribution de valeur au développement d’un style de vie dans lequel la nature, la tradition et l’homme moderne peuvent coexister harmonieusement. Nous sommes également reconnaissants à Votre Altesse Royale parce que chaque fois que vous mentionnez la Roumanie et les Roumains, vous exprimez votre admiration pour les richesses spirituelles et culturelles roumaines ».



    La deuxième visite officielle de l’héritier de la Couronne britannique en Roumanie a également inclus des entretiens avec le premier ministre roumain Sorin Grindeanu, notamment sur le développement du Partenariat stratégique entre la Roumanie et le Royaume-Uni, fondé sur une coopération économique intensifiée dans la sphère de la sécurité et sur des liens économiques renforcés. Le prince Charles a également rencontré des membres de la famille royale roumaine. Rappelons également que le prince de Galles fait de nombreuses visites privées en Roumanie où il détient plusieurs propriétés et des fondations actives dans la protection du patrimoine culturel du pays.




    Congrès du PPE à Malte



    La Roumanie ne soutient pas l’idée d’une UE des cercles concentriques d’intégration, ni une Europe à plusieurs vitesses, qui pourrait approfondir les divisions sociales et économiques entre les Etats membres. Cette déclaration a été faite jeudi par le président roumain Klaus Iohannis, dans son discours au Congrès du Parti Populaire Européen tenu à Malte. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain d’affirmer aussi que l’Union se trouve actuellement à un tournant, face à des crises complexes d’une intensité sans précédent. Les attaques terroristes, la migration, le nationalisme, le populisme, le Brexit et, plus que jamais, la flambée de l’euroscepticisme — autant de défis majeurs pour l’UE, a insisté Klaus Iohannis. « Mon espoir est que ce Congrès organisé à Malte — pays qui détient la présidence tournante de l’Union — renforcera la cohésion au niveau du bloc communautaire », a encore affirmé le président roumain.


    Les autorités de Bucarest ont annoncé que le principal objectif de la Roumanie dans le cadre des négociations pour le Brexit est le respect des droits des ressortissants roumains qui travaillent et qui étudient au Royaume-Uni. Leur nombre s’élève à 250 mille, selon les estimations les plus récentes.




    Les procureurs en chef du Parquet général et du Parquet national anticorruption restent à leurs fonctions



    Après l’évaluation de l’activité du procureur général de la Roumanie, Augustin Lazăr, et de la procureure en chef du Parquet national anticorruption (la DNA), Laura Codruţa Kövesi, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a décidé qu’il n’était pas opportun de les révoquer. Le ministre a déclaré avoir réalisé l’évaluation des chefs des deux parquets sans ingérence ni pression de la part de personne d’étranger au ministère. Citant la décision de la Cour constitutionnelle, il a expliqué, que la DNA s’était arrogée des compétences qu’elle n’a pas lorsqu’elle a commencé à enquêter sur la manière dont a été promu le décret d’urgence 13 – longuement blâmé — par lequel le gouvernement PSD-ALDE de Bucarest a essayé d’alléger la législation pénale anticorruption.



    Par leur décision, les magistrats de la Cour Constitutionnelle ont rétabli l’équilibre entre les pouvoirs de l’Etat, a déclaré le ministre soulignant qu’il faut suivre de près l’activité des procureurs. Tudorel Toader : « Ce que nous estimons opportun, dans l’esprit des exigences de l’Etat de droit, c’est la nécessité de mettre en place un suivi attentif d’une obligation de rapporter relative à l’activité des procureurs de la DNA, de la Direction pour l’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme (DIICOT), du Parquet près la Haute Cour, autorité que le ministre de la Justice doit exercer et, je le répète, je l’exercerai, sans ingérences dans l’indépendance du procureur », a déclaré le ministre roumain de la Justice.



    Etant donné sa position déclarée de supporter des efforts que font les procureurs pour lutter contre la corruption, le président Klaus Iohannis affirme qu’il est satisfait de l’activité du procureur général de la Roumanie et la procureure en chef du Parquet national anticorruption. Le chef de l’Etat ne partage pas l’opinion du ministre de la Justice au sujet des dérapages présumés de la DNA, mais ne conteste pas non plus le droit de ce dernier de procéder à un suivi de l’activité des parquets. Klaus Iohannis: « Je m’attends effectivement que Monsieur le ministre soutienne le ministère Public, le procureur général, le procureur en chef de la DNA, le procureur en chef de la DIICOT, pour qu’ils remplissent mieux leurs missions. Si le ministère de la Justice et le ministère Public travaillent ensemble dans ce que nous avons appelé une coopération loyale, les choses ne peuvent qu’aller dans le bon sens, à la différence de ce qui s’est passé en début d’année, lorsque le ministère de la Justice et le ministère Public ont eu des positions divergentes à l’égard du décret d’urgence 13. »



    Le premier ministre Sorin Grindeanu a précisé, dans un communiqué, qu’il a demandé à être informé en permanence au sujet des résultats du suivi continuel de l’activité des procureurs et a donné des assurances que le gouvernement est fermement engagé dans la lutte contre la corruption. (trad. : Alex Diaconescu)

  • Avenir commun

    Avenir commun

    Bien que plus ancienne, l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses s’est imposée récemment dans les débats sur l’avenir de l’Union européenne, sur la toile de fond du Brexit. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a présenté cette voie comme étant un des cinq scénarios possibles pour le projet européen, post-Brexit, à l’occasion de la publication d’un Livre blanc sur l’avenir de l’UE, au début du mois de mars.



    Depuis lors, l’idée cristallise les débats entre les leaders nationaux, divisés entre des promoteurs assidus, des observateurs circonspects et des opposants tenaces. Promu par certains Etats membres, à commencer par l’Allemagne et la France, rejeté par d’autres, notamment les pays d’Europe Centrale et de l’Est, le concept de l’Europe à plusieurs vitesses a été le thème central du Congrès du Parti des populaires européens (PPE), organisé dans la capitale maltaise, La Valette.



    A l’occasion, la Roumanie, par son chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a réaffirmé qu’elle ne soutenait pas une Union européenne avec des vitesses multiples, qui pourrait faire que les divisions sociales et économiques entre les Etats membres se creusent. Dans son discours, le président Iohannis a affirmé qu’à présent, l’Europe est au tournant ; c’est un temps avec des crises complexes, d’une intensité sans précédent. Il a estimé que les attaques terroristes, la migration, le nationalisme, le populisme, le Brexit et au-dessus de tout, l’escalade de l’euro scepticisme sont devenus des défis majeurs. Dans un tel contexte, il est mieux de trouver des solutions plutôt que de renoncer à un projet qui a réussi à apporter l’harmonie et la coopération sur le continent pendant de si longues décennies, a encore ajouté le chef de l’Etat.



    D’autre part, le président Iohannis a réitéré que la Roumanie souhaite, après le Brexit, un partenariat fort avec le Royaume Uni : « Je souhaite que nous ayons des négociations qui garantissent leurs droits aux Roumains qui vivent et travaillent au Royaume Uni. Nous souhaitons, d’autre part, préserver le Partenariat stratégique fort avec la Grande Bretagne. Nous voulons continuer à coopérer dans le domaine de la politique de sécurité. Ces aspects sont donc importants pour nous, et, suite aux discussions que nous avons eues, et je peux dire qu’il y en a eu beaucoup, des discussions formelles et informelles, avec des leaders importants, les choses avancent dans le bon sens. »



    Il est extrêmement important que les négociations, tant celles sur le retrait de la Grande Bretagne de l’UE, que celles sur l’accord qui existera après la sortie du Royaume Uni du bloc communautaire, aient des résultats décents et durables, a encore ajouté le chef de l’Etat roumain. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 30.03.2017

    30.03.2017

    PPE — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui au sommet du Parti populaire européen (PPE), organisé dans la capitale maltaise, la Valletta. Depuis le 1er janvier 2017, Malte assure la présidence semestrielle de l’UE. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest, cette réunion rassemble près de 1.500 participants, dont chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union et présidents des instituions communautaires. Le président roumain prendra part aussi au sommet élargi du PPE, ciblé les Balkans occidentaux et le Brexit. En marge de la réunion, Klaus Iohannis s’entretiendra avec le premier-ministre maltais, Joseph Muscat sur des sujets d’actualité figurant à l’agenda de l’UE, sur le Brexit et les rapports bilatéraux roumano-maltais. Par ailleurs, l’entrevue du chef de l’Etat roumain avec le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, sera centrée sur le parcours européen de ce pays.



    Charles de Galles — Ce jeudi, deuxième jour de sa visite officielle à Bucarest, le prince Charles de Galles doit rencontrer le premier ministre roumain Sorin Grindeanu et des membres de la famille royale de Roumanie. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a remis mercredi à l’héritier de la couronne britannique les insignes de la Grand-Croix de l’Ordre national « L’Etoile de Roumanie » en signe d’appréciation de ses efforts visant à promouvoir l’image du pays à travers le monde. Le prince Charles de Galles a déclaré que tout ce qu’il avait fait ces 20 dernières années depuis qu’il se rend en Roumanie a visé à aider les Roumains à prendre conscience de l’unicité de leur culture, de la valeur de leur héritage architectural et surtout de leur potentiel. Les pourparlers du président roumain avec l’héritier de la couronne britannique ont porté entre autres sur le développement et l’approfondissement du Partenariat stratégique bilatéral, y compris dans le domaine de la sécurité et sur l’évolution des relations entre les deux pays dans le contexte du Brexit, un accent particulier étant mis sur la situation de la communauté roumaine vivant au Royaume-Uni.



    Hélicoptère — La compagnie européenne Airbus Helicopters et celle roumaine IAR Ghimbav, signent ce jeudi un contrat pour la fabrication en Roumanie de l’hélicoptère H 215. A présent, ce modèle est fabriqué en France, mais le groupe européen envisage de délocaliser l’ensemble de la production à Ghimbav. L’investissement d’Airbus à Ghimbav s’élève à plus de 50 millions d’euros. La nouvelle fabrique, qui emploiera 350 personnes, aura une capacité maximale de production de 15 hélicoptères par an. Toujours jeudi, les représentants de la compagnie Airbus Helicopters, qui souhaite que la Roumanie soit le premier acquéreur de tels hélicoptères, auront une entrevue avec le chef du cabinet de Bucarest Sorin Grindeanu et avec le ministre roumain de l’Economie. Y sera présent aussi Olivier Michalon, premier vice-président du groupe Airbus Helicopters pour l’Europe. Le premier ministre Sorin Grindeanu et le ministre roumain de l’Economie ont également discuté mercredi avec les représentants des grandes compagnies américaines Bell Helicopters et Boeing, qui seraient elles aussi intéressées à investir sur le marché aéronautique roumain.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, n° 5 mondiale, a été éliminée en quarts de finale du tournoi de Miami, aux Etats-Unis. Elle a été vaincue mercredi par la Britannique Johanna Konta, sur le score de 3-6, 7-6 , 6-2. Konta et Halep se sont déjà rencontrées une fois en 2015, dans les huitièmes de finale du tournoi de Wuhan (Chine), lorsque la Britannique a remporté la victoire. Simona Halep était la dernière représentante de la Roumanie au tournoi de Miami.



    Météo — Le temps s’est refroidi dans la plupart des régions du pays. Le ciel est variable, plutôt nuageux sur le nord, le centre, le nord-est et le sud, où il pleut. Les températures maximales de la journée iront de 10 à 23 degrés. 17 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Priorități propuse pentru bugetul UE pe 2018

    Priorități propuse pentru bugetul UE pe 2018

    Deputatul european Siegfried Mureșan (PPE / PMP), negociator-șef (raportor) din partea Parlamentului European pentru bugetul Uniunii Europene din 2018, a prezentat vineri prioritățile bugetare ale Parlamentului pentru anul viitor. El a declarat că se angajează ca, în bugetul din 2018, să existe suficiente fonduri pentru a deconta creditele de plată pentru programele de finanțare europeană din statele membre, inclusiv România, dar trebuie ca și țara noastră să înceapă să absoarbă fondurile europene alocate din Cadrul Financiar Multianual 2014-2020.



    Este important ca, anul următor, Uniunea Europeană să aibă suficienți bani în buget pentru a deconta facturile cu programele de finanțare europeană din statele membre deoarece mă aștept ca, în 2018, programele operaționale legate de fondurilor structurale și de coeziune din Cadrul Financiar Multianual 2014-2020 să ajungă la un ritm maxim de funcționare. În această situație, mă angajez, în calitate de negociator-șef al Parlamentului pe buget, să alocăm suficienți bani pentru aceste credite de plată către toate statele membre, inclusiv România. Dar trebuie ca și țara noastră să înceapă să absoarbă serios fondurile alocate acestui cadru financiar. În primii trei ani, 2014-2016, România a început să absoarbă bani extrem de lent. Până în prezent, am absorbit doar 528 de milioane de euro, din banii destinați exercițiului 2014-2020 (în valoare totală de 31 de miliarde de euro – n.n). Această situație este cauzată și de faptul că nu avem acreditate autoritățile de management esențiale pentru procesul de plăți. România trebuie să acrediteze 10 autorități și avem acreditate doar 2 autorități. Ca o comparație, Polonia are acreditate 24 de autorități de management din 25”, a declarat deputatul european Siegfried Mureșan.



    Eurodeputatul a adăugat că își asumă, din partea Parlamentului European, două priorități politice pentru Bugetul UE 2018: crearea de locuri de muncă și siguranța cetățeanului.



    Propun alocarea unor sume cât mai mari pentru infrastructură, în primul rând, și pentru cercetare și inovare, în al doilea rând, fiindcă acestea sunt domeniile care duc la îmbunătățirea competitivității economiei Uniunii Europene. De asemenea, propun sporirea alocărilor programelor pentru IMM-uri și, evident, susțin politica de coeziune a Uniunii Europene ca principală politică de investiții. Dar, fiindcă economia nu se poate dezvolta dacă oamenii nu se simt în siguranțaă, a doua prioritate bugetară este siguranța cetățeanului. Astfel, trebuie, în primul rând, să securizăm bine frontierele externe ale Uniunii Europene și, totodată, să creștem sumele pe care le vom aloca pentru Vecinătatea sudică și Orientul Mijlociu. Este mai ieftin și mai sigur să sprijinim persoanele care au nevoie de ajutor acolo în regiune decât să le ajutăm de abia după ce au ajuns în Europa”, a mai spus Siegfried Mureșan.



    Totodată, europarlamentarul român a transmis jurnaliștilor că va susține, în negocierile pentru bugetul de anul viitor, finanțarea Programului Discover EU” de acordare a unui abonament gratuit de tren de o lună pentru fiecare tânăr din UE care împlinește 18 ani și care dorește să viziteze Europa (valabil pe liniile feroviare din 30 de țări europene). Programul, inițiat de eurodeputatul Manfred Weber (PPE), a fost introdus de eurodeputatul Siegfried Mureșan pe lista priorităților de negociere pe care le va purta, în calitate de negociator-șef al Parlamentului European pentru Bugetul UE din 2018, cu reprezentanții Consiliului UE și ai Comisiei Europene.



    Vrem să oferim aceste bilete de tren tinerilor care împlinesc 18 ani ca să poată călători gratuit 30 de zile în Europa pentru a cunoaște alte state europene, dar și pentru a acumula experiență internațională. Statisticile ne arată că 64% din angajatori apreciază experiența internațională a noilor angajați și consider că această experiență trebuie acumulată cât mai devreme”, a mai spus eurodeputatul Siegfried Mureșan.

  • Reconfigurations post-électorales

    Reconfigurations post-électorales

    Une fois les résultats des euro-élections du dimanche dernier connus qui ont mis en évidence l’ascension inquiétante du courent extrémiste, eurosceptique et populiste, les négociations visant la future composition de l’exécutif communautaire ont démarré tout de suite.



    Le premier qui va essayer de coaguler une majorité simple au sein du législatif communautaire traduite par 376 mandats d’un total de 751 est le premier ministre luxembourgeois Jean Claude Juncker, candidat du Parti Populaire (PPE) à la présidence de la Commission Européenne. La légitimité de Juncker réside au fait que le PPE aura le plus grand nombre de mandats — 314 — au futur Parlement Européen. Sa mission — estiment les observateurs — ne sera pas du tout une simple formalité car le fort recul du PPE qui a perdu plus de 50 mandats et la présence du côté droit radical de PPE d’un groupe nombreux d’europhobes et nationalistes aux accents xénophobes ont affaibli la force et l’unité de cette famille idéologique.



    C’est la raison pour laquelle, soutiennent les mêmes observateurs, Juncker ne se permet pas le luxe de négocier sur des positions de force, surtout que parmi se potentiels futurs partenaires il y a les socialistes, classés suivants avec presque 200 fauteuils disponibles. A propos de la possible association entre populaires et socialistes parle le premier ministre roumain Victor Ponta: « Obligatoirement, le programme et les projets principaux des 5 années suivantes de la Commission Européenne doivent refléter les priorités des deux partis. Je pense, moi, que les choses vont se passer ainsi. Tout le monde est fixé à propos des mesures d’austérité et que ces mesures n’ont pas été en faveur de l’Europe. Ce sont justement les anti-européens qui ont profité politiquement des mesures d’austérité. »



    A l’égard des intérêts de la Roumanie, hormis la composition de la nouvelle majorité, a aussi parlé en termes pragmatiques le chef de l’Etat, Traian Bàsescu qui estime qu’au mandat de la future Commission Européenne, la Roumanie s’est fixé quatre grands objectifs : « La croissance du nombre des emplois. Un deuxième objectif : la croissance économique durable résultée, en premier chef, des investissements. Le troisième objectif est une attention accrue à l’infrastructure de la périphérie de l’UE dans la zone est et, enfin, le prix de l’énergie comme élément essentiel de compétitivité. »



    Par ailleurs, la Roumanie comme tout Etat membre, est intéressée par le portefeuille qui lui reviendra dans le futur exécutif européen. Tant le chef de l’Etat que le premier ministre se sont explicitement prononcés pour la conservation du portefeuille de l’agriculture occupé actuellement par Dacian Ciolos. Néanmoins, les deux ont laissé comprendre que leur options sont différentes à l’égard de la personne que la Roumanie devrait proposer pour ce poste…(trad. : Costin Grigore)

  • Andridzeri postelectorali

    Andridzeri postelectorali

    Unâoarâ cunuscuti rezultatili a euroalidzerlor di dumânica ţi tricu, cari scoasirâ tru videalâ iruşea gâilipsitoari a curentului extremistu, eurosceptic şi populistu, ahurhirâ pâzârâpserli tră yinitoarea componenţă a executivlui comunitar. Protlu cari mindueaşti s-adunâ stog ună majoritate simplă tru legislativlu comunitar, apridusâ prit 376 di mandate, di tuti ateali 751, easti premierlu luxemburghez Jean-Claude Juncker, candidatlu a Partidlui Popular (PPE) la prezidentil’ea ali Comisie Europena. Legitimitatea al Juncker easti dată di furn’ia că PPE va s-aibâ nai cama multi mandati, 213, tru yinitorlu Parlamentu European.



    Borgea a lui, lugursescu observatorl’i, nu va s-hibâ maşi unâ aplo formalitati. Archişurarea vârtoasâ, tu anghios a PPE, cari chiru cama di 50 di mandati, şi yinearea la dreapta radicală a PPE a unâl’ei babageanâ parei di eurofobi şi naţionalişti cu accenti xenofobi u slâghirâ furteaţa şi unitatea aiştei famiilii ideologhiţi. Tamam tră aţea spun idyil’I observatori, al Juncker nu îl’i da di mânâ luxul tra s-pâzârâpseascâ di pi locâri di furteaţă, maxus că anamisa di potenţial’i a lui yinitori parteneri s-arâdâpsescu yinitorl’I clasaţ, socialiştil’i, cu aproapea 200 di voturi disponibili. Ti câbilea mutrindalui adunarea stog anamisa di populari şi socialiştii nâ zburâ şi premierlu roman, Victor Ponta:



    Orlea zorlea, programlu şi proiectili prinţipali tru yinitorl’I 5 an’i ale Comisie Europena lipseaşti s-yilipseascâ lucărli di prota thesi a daulilor partidi. Şi pitipsescu că aşi va si s-facâ. Dimec, cata s-limbidză tută lumea cum fu cu apofasili di sirţăl’e dimec că nu furâ loati tru favoarea ali Europa. Di apofasili di sirţâl’e s-ufilisirâ, dit videala politică, tamam antieuropean’il’i”.



    Tră sinferurli ali Românie, anaparti di componenţa a nauăl’ei majoritati, spusi prit zboarâ pragmatişi, caplu a statlui, Traian Basescu. Tru mandatlu a yiniitoarâl’ei Comisii Europeanâ, România ş-ari pripusâ patru mări scupadz, lugurseaşti Traian Băsescu:



    Criştearea a numirlui tră locurli di lucru. Doilu scupo, crişterea economică pi lungu chiro, işită tru migdani, prota ş+prota, dit investiţii. Treilu scupo easti tra s-acaţâ tru isapi cama multu infrastructura dit periferia ali UE tru zona estică şi, neise, pâhălu ali energhie, ca un lucru di thimel’iu tră competitivitati”.



    Di altă parti, România, ca iti stat membru, easti sinfirisitâ di portofoliul cari va-l’I si cadâ tru ynitorlu executiv european. Em caplu a statlui, em premierlu sâ spusirâ, limbid, tră tânearea ma largu a portofoliului tră agricultură, cari tru aestu chiro lu ari Dacian Cioloş. Tu aestâ noimâ, aţel’I doi alăsarâ să s-achicâseascâ că au mindueri ahoryea tru ligâturâ cu persoana pi cari România lipseaşti să u pripună tră aestă ipotisi.


    Armanipsearea: Tascu Lala


  • Reconfigurări postelectorale

    Reconfigurări postelectorale

    Odată cunoscute rezultatele euroalegerilor de duminica trecută, care au evidenţiat ascensiunea îngrijoratoare a curentului extremist, eurosceptic şi populist, au şi început negocierile pentru viitoarea componenţă a executivului comunitar. Primul care va încerca să coaguleze o majoritate simplă în legislativul comunitar, tradusă prin 376 de mandate, dintr-un total de 751, este premierul luxemburghez Jean-Claude Juncker, candidatul Partidului Popular (PPE) la preşedinţia Comisiei Europene.



    Legitimitatea lui Juncker este dată de faptul că PPE va avea cele mai multe mandate, 213, în viitorul Parlament European. Misiunea sa, consideră observatorii, nu va fi nici pe departe o simplă formalitate. Reculul puternic al PPE, care a pierdut mai bine de 50 de mandate, şi venirea la dreapta radicală a PPE a unui numeros grup de eurofobi şi naţionalişti cu accente xenofobe au slăbit forţa şi unitatea acestei famiilii ideologice.



    Tocmai de aceea, susţin aceiaşi observatori, Juncker nu îşi permite luxul de a negocia de pe poziţii de forţă, mai ales că printre potenţialii săi viitori parteneri se numără următorii clasaţi, socialiştii, cu aproape 200 de voturi disponibile.



    Despre posibila asociere între populari şi socialiştii a vorbit şi premierul român, Victor Ponta: ”Obligatoriu, programul şi proiectele principale în următorii 5 ani ale Comisiei Europene trebuie să reflecte priorităţile ambelor partide. Şi eu cred că aşa se va şi întâmpla. S-a cam lămurit toată lumea cum a fost cu măsurile de austeritate şi că nu au fost în favoarea Europei. De măsurile de austeritate au profitat, din punct de vedere politic, exact antieuropenii.”



    Despre interesele României, dincolo de componenţa noii majorităţi, a vorbit, în termeni pragmatici, şeful statului, Traian Basescu. În mandatul viitoarei Comisii Europene, România are fixate patru mari obiective, consideră Traian Băsescu: ”Creşterea numărului locurilor de muncă. Al doilea obiectiv, creşterea economică durabilă, rezultată, în primul rând, din investiţii. Al treilea obiectiv este o atenţie sporită acordată infrastructurii din periferia UE în zona estică şi, în sfârşit, preţul energiei, ca un element esenţial de competitivitate.”



    Pe de altă parte, România, ca orice stat membru, este interesată de portofoliul care-i va reveni în viitorul executiv european. Atât şeful statului, cât şi premierul s-au pronunţat, explicit, pentru păstrarea portofoliului agriculturii, ocupat, în prezent, de Dacian Cioloş. Totuşi, cei doi au lăsat să se înţeleagă că au opţiuni diferite în privinţa persoanei pe care România ar trebui să o propună pentru acest post.