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  • Les bénéfices de la vaccination

    Les bénéfices de la vaccination

    Comme tous les ans, la grippe saisonnière fera sans doute son entrée à l’approche de la saison froide, cette année encore. D’où, la question ardue de la vaccination, d’autant que les effets conjugués de l’infection simultanée avec le virus grippal et le nouveau coronavirus, notamment sur les personnes à risque, demeurent peu connus. Invitée sur les ondes de Radio Roumanie, Pr Doina Azoicăi, présidente de la Société roumaine d’épidémiologie, nous donne une bonne nouvelle. En effet, se fiant à l’expérience de l’hémisphère sud, où la saison froide touche à la fin, il semblerait que l’activité du virus grippal a été plus que contenue cette année.

    A quoi devrait-on s’attendre donc ? Doina Azoicăi : « Nous allons sans doute nous confronter à plusieurs types de viroses. Les rhinovirus et les autres coronavirus vont continuer à se propager, comme tous les ans. Mais ils ne provoquent que de banals rhumes. A part ceux-ci, ce que l’on craint le plus c’est le virus de la grippe saisonnière. Ce qui nous donne de l’espoir, c’est que dans l’hémisphère sud l’impact de ce dernier n’a pas été aussi important que dans d’autres années. Cela peut avoir différentes explications, certes. Peut-être que ces deux virus se livrent une sorte de compétition, de bataille, gagnée pour l’instant par le nouveau venu, même si le virus de la grippe saisonnière développe lui aussi, chaque année, des souches différentes. Mais la cause la plus probable est liée aux méthodes de protection que chacun de nous observe pour se protéger du nouveau coronavirus, et qui sont tout autant efficaces pour se prémunir du virus de la grippe saisonnière. Ce qui ne veut pas dire que nous n’aurons plus de cas de grippe. Dans l’hémisphère sud, le virus AH1N1 a d’ailleurs été cette année plus répandu que le virus B de la grippe saisonnière, un changement par rapport aux années précédentes. »

    Pour ce qui est de la grippe, habituellement les types A et B sont les plus virulents, capables de provoquer de véritables pandémies, même si les souches mutent tous les ans. En début d’année, l’OMS indique, suite aux études et aux recherches initiées, les souches qui prédomineront l’année en cours, et ces informations seront reprises par l’industrie pharmaceutique pour créer le vaccin antigrippal de l’année, vaccin mis à disposition notamment de la population à risque. Le coronavirus, bien qu’il soit aussi un virus, fait partie d’une famille de virus différente que celle de la grippe saisonnière. Y aurait-il à craindre qu’une fois en contact, ces deux types de virus, puissent donner naissance à une nouvelle forme de virus ? Adrian Marinescu, virologue à l’hôpital « Matei Balş » de Bucarest, ne semble pas inquiet, craignant plutôt le développement de formes sévères de la Covid-19 chez les patients infectés simultanément par les deux types de virus. Adrian Marinescu :« Nulle étude n’affirme un quelconque lien entre ces deux types de virus, qui appartiennent à deux familles différentes, sans aucun lien entre elles. Mais si nous allons nous faire vacciner contre la grippe saisonnière, nous serons déjà protégés contre cette dernière. De ce point de vue, en effet, il va nous aider. Pour ce qui est du nouveau coronavirus, il pourrait muter à tout moment. De ce que l’on sait, il paraît qu’aux Etats-Unis et en Europe, l’on fait actuellement face à une certaine souche, qui n’est pas plus agressive que celle d’avant, mais qui se transmet plus facilement. C’est cela qui serait à la base de cette deuxième vague de la pandémie. »

    De toute façon, un nombre réduit de cas de patients infectés par le virus de la grippe saisonnière se traduirait par une moindre pression sur le système de santé, mis rudement à l’épreuve par la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, et dont on n’entrevoit pas encore l’issue avant la mise sur marché d’un vaccin efficace. Quant à grippe saisonnière, les médecins s’accordent pour prôner à cor et à cri la vaccination, seule méthode imparable de se prémunir des mauvaises surprises. Virgil Musta, chef de la clinique de virologie de l’hôpital « Victor Babeş » de Timişoara, explique : « Pour prévenir une maladie contagieuse, peu importe laquelle d’ailleurs, se faire vacciner, s’il existe un vaccin, c’est c’est ce qu’il faut faire. Faute de quoi, il faut prendre les précautions d’usage : maintenir l’hygiène, se laver les mains, préserver la distance physique, utiliser le masque. Tout cela constitue un ensemble de mesures de prévention indispensables dans le contexte actuel. Par ailleurs, une alimentation saine nous aide à conserver la bonne santé de l’organisme et préserver ses capacités de défense. Le stress peut lui aussi impacter sur nos défenses immunitaires. Il faut savoir gérer le stress. Le médecin peut recommander certaines thérapies à cet égard. Parce que nous avons constaté que les personnes dépressives, les personnalités anxieuses développent plus facilement des formes sévères. Ensuite, les vitamines peuvent également aider, les vitamines des groupes A, D, le Zinc, le Sélénium. Enfin, le repos est important en égale mesure. Un organisme reposé est tellement mieux préparé à résister aux agressions qu’un organisme stressé ou fatigué. Il faut donc mieux gérer sa fatigue, son quotidien, car cela déteint sur nos capacités immunitaires. Au fond, la guerre se joue entre les capacités agressives de l’agent pathogène et les capacités de défense de notre organisme. C’est aussi simple que cela. »

    C’est la vie saine que prône donc le médecin virologue Virgil Musta. Surveiller notre état de santé, tenir sous contrôle les éventuelles maladies chroniques, diminuer les facteurs de risque liés à l’alimentation, à la pollution, aux différents types de consommation, voici quelques conseils de bons sens. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Number of new coronavirus infections on the rise

    Number of new coronavirus infections on the rise

    For the better part of last week, Romania saw over 300 new COVID-19 cases every day. The total number now passes 24,000, with the death toll standing at 1,500. Around 17,000 patients have recovered, which is a piece of good news.



    What causes concern among the healthcare and governmental authorities is the high rate of daily new cases, putting constant pressure on the medical system. The authorities say they have been considering a rise in the number of cases, but admit that the situation seems to get worse than expected before deciding to further lift restrictions on June 15.



    Experts blame the increase on some peoples failure to strictly observe hygiene and physical distancing rules. At present, beaches and outdoor restaurants are open, and religious services may be held within churches. The question is whether the rules are complied with, and inspections have shown that this is not always the case.



    The head of the Department for Emergency Situations, Raed Arafat, announced that such inspections will be stepped up in the coming period. They will be targeting primarily hospitality units and public transportation, to check whether people are wearing face masks and keeping their distance.



    The healthcare minister Nelu Tătaru hopes that the large number of new infections reported lately will not lead to a new wave of the epidemic. He said all relaxation measures had been based on peoples cooperation and responsibility, and that he was counting on them in the future as well.



    Nelu Tătaru: “There are certain regulations, some restrictions, or precautions, so to say, that are still in place and must be observed. We resorted to a third stage of relaxation precisely relying on citizens civic responsibility and on the fact that these terms will be complied with. We hope this will prove to be just a sporadic and progressive increase, and not an exponential one, so as to be able to consider further relation as of July 1, and a quasi-normal summer holiday after mid-July or early August.



    The only normal development for the time being is the political game. Two months into the truce entailed by the state of emergency, the Liberals in power and the Social Democrats in opposition have virtually resumed their battle. The Social Democrats spokesman, Lucian Romaşcanu, accused the Government, among other things, of hiding the truth about the number of novel coronavirus infections. The number of people tested varies with the temporary interests of the Liberals, Romaşcanu added.



    PM Ludovic Orban dismissed the accusations and argued that there is no way the coronavirus infection data can be manipulated. He explained that the information from all testing labs are recorded and centralised in a public system.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)