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  • La pandémie et le changement de préférences à la consommation des Roumains

    La pandémie et le changement de préférences à la consommation des Roumains

    Selon une étude EY de l’indice consacré à l’évolution des modes de consommation, la crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus met en lumière quatre catégories distinctes de comportements au sein des consommateurs. Ceux qui réduisent leurs dépenses, ceux qui restent calmes et continuent à débourser, ceux qui épargnent et refont leurs stocks et ceux qui restent enfermés chez eux, tout en continuant à dépenser. 27,3 % des sujets questionnés font partie du premier groupe de consommateurs et l’enquête indique que la diminution de leurs dépenses s’est produite de manière générale, puisqu’elle est survenue à un changement de statut social suite à la pandémie.La deuxième catégorie englobe 26,2 % des consommateurs dont les pratiques de consommation n’ont pas été influencées par la pandémie. La plupart des consommateurs, à savoir 35,1 %, font partie de ceux qui « font aussi bien des économies que des stocks ». Leur caractéristique ? Le regard méfiant et pessimiste posé sur l’avenir. Enfin, la dernière catégorie est la moins représentative, puisqu’elle englobe seulement 11,4 % des consommateurs qui continuent à débourser, sans pour autant sortir de chez eux.

    Interrogé sur la façon dont la pandémie a influencé les habitudes de consommation des Roumains, Bogdan Voicu, sociologue à l’Institut de recherche sur la qualité de la vie, a précisé :« Impossible à dire. Les deux dernières années se sont avérées des périodes particulières, marquées par la pandémie, pendant lesquelles différents types de consommation se sont succédés, ce qui nous met dans l’impossibilité d’avoir un modèle clair de consommation. Pour en avoir un, on devrait prendre en considération une période de temps plus longue, et surtout plus stable, qui ne soit pas marquée par des changements de type confinement, restrictions etc. Apparemment, on constate dernièrement une hausse de la consommation en ligne, notamment en raison de la majoration du nombre de ceux qui achètent sur Internet et qui avant ne le faisaient pas. C’est un changement majeur. Sauf que je ne le mettrais pas forcément en rapport avec la pandémie. La pandémie n’a fait qu’accélérer ce processus en Roumanie aussi, car avant la pandémie, notre pays se situait plutôt en queue du peloton en matière de commerce électronique. Voilà pourquoi je ne m’empresserais pas de mettre le commerce sur Internet en rapport seulement avec la pandémie ».

    Récemment, un célèbre chocolatier de Roumanie avait véhiculé l’idée que la pandémie avait boosté la consommation de chocolat parmi les Roumains. Bogdan Voicu opine : « Il y a pas mal de choses auxquelles la pandémie a donné un coup de pouce. D’ailleurs, les événements négatifs de ce type ont souvent le rôle de pousser l’humanité en avant. Cela ne veut pas dire qu’ils sont souhaitables, mais que leurs effets ne sont pas tous forcément négatifs. J’ai vu moi aussi l’étude sur la consommation du chocolat en Roumanie. Toutefois, on ne saurait dire si c’est vrai ou pas, car les chiffres présentés dans le rapport font état du volume financier. Du coup, il y a des nuances. Si les prix ont augmenté, et c’est bien le cas, les différences entre les sommes antérieures et celles rapportées à présent devraient en tenir compte. Les choses deviendraient vraiment intéressantes si l’on constate une hausse des quantités, mais aucun rapport ne mentionne un tel aspect. Je pense qu’il est tout simplement prématuré de nous prononcer là-dessus. Peut-être que la consommation de chocolat s’est légèrement accrue, mais pour en être certain, il faut comparer avec les chiffres d’avant. En plus, comme les vacances à l’étranger ont quasiment disparu, il est normal que la consommation interne ait connu une relance. En l’absence de voyages dans d’autres pays, on consomme davantage dans le nôtre. »

    Sur les réseaux sociaux, le nombre de Roumains qui s’activent dans leur cuisine est, lui aussi, à la hausse. Un changement qui n’a pas de chances de perdurer pour devenir une mode, selon Bogdan Voicu :« C’est une situation qui s’est fait jour au moment où les gens se sont vu interdire de sortir de chez eux, de se rendre au travail où la plupart d’entre eux prenaient leur pause déjeuner. Du coup, ils ont commencé à cuisiner davantage à la maison, mais reste à voir si cette tendance durera à long terme. Je n’y crois pas. Tout au contraire, je m’attends à voir plutôt augmenter le nombre des ceux qui préfèrent manger en ville, car c’est ça en fait la tendance qui caractérise actuellement notre société. »Et Bogdan Voicu d’ajouter :« Je suis plutôt sceptique quant à la possibilité que les changements intervenus ces derniers mois et pendant le confinement opèrent de changements profonds dans les habitudes de consommation des Roumains. Je m’attends à ce que la majorité reprenne ses habitudes une fois la pandémie terminée. En revanche, il y a un autre aspect intéressant qui se passe et qui influencera certainement les habitudes des gens : le fait qu’aussi bien les patrons que les salariés ont découvert les avantages du télétravail, ce qui fait qu’un pourcentage important de salariés ne retournera pas au bureau. Ce type de travail existait déjà, mais la pandémie a accéléré sa mise en place. On a plus de flexibilité, mais on a perdu la pause déjeuner que l’on avait l’habitude de passer avec nos collègues. Voilà pourquoi je pense que les restos qui font de la livraison auront le vent en poupe et que leurs clients deviendront bien plus nombreux qu’auparavant. C’est un aspect que l’on peut déjà constater, puisque de plus en plus de traiteurs ouvrent des commerces en Roumanie », a conclu Bogdan Voicu.

  • Romanians’ opinions on their allies

    Romanians’ opinions on their allies

    Whereas at domestic level Romanians’ political preferences vary, sometimes quite dramatically from one election cycle to another, their foreign policy options are much more stable. Thus Romanians remain strictly attached to the country’s alliances and partnerships with the main champions of democratic values in Europe and the world.



    Three quarters of Romanians say the United States should remain the country’s top strategic partner, according to the findings of a recent survey conducted this month by the Avangarde Group of Social and Behavioral Studies, with an error margin of 3.2%. Another three Western democracies followed the United States of America: Germany, with 45% of respondents’ choice, France with 29% and Great Britain with 16%. Additionally, over 37% of respondents want Romania to have closer relations with the United States, 25% with Germany while 11% with France.



    The study also reveals that nearly 60% of Romanians say the US anti-ballistic missile shield in Deveselu, southern Romania, is a good thing, while 20% say it’s a bad thing. As regards the foreign military presence on Romanian soil, 33% of respondents said NATO should increase the number of troops deployed to Romania, over a half say it should stay the same, while 14% believe the US should have fewer soldiers in Romania.



    According to the survey, 45% of respondents argued in favor of improving relations with Moscow, 24% say Romania should distance itself from Russia, while 31% believe Russia is Romania’s fiercest enemy. Analysts say the explanations for these idiosyncrasies are rooted both in the past as well as in the present.



    On the one hand, Romania’s treasure sent to Tsarist Russia for safe-keeping during the Great War, has never been returned by Moscow, as well as the annexation of the Romanian eastern territories in 1940 by the USSR, followed by the instatement of communist rule in 1945, are very telling of the respondents’ choice. The study also points out that 87% of respondents want the new US ambassador to Bucharest to continue to support the National Anticorruption Directorate’s crusade against corrupt politicians.



    “Romanians focus on the corruption of the political class and the fight against corruption ranks high on the public agenda. US support in this respect is well received amongst Romanians”, sociologist Marius Pieleanu, the director of the Avangarde Group of Social and Behavioral Studies concluded.

  • A la Une de la presse roumaine 18.12.2014

    A la Une de la presse roumaine 18.12.2014

    Plusieurs sujets font débat ce jeudi dans la presse écrite roumaine – le recul de la monarchie dans les préférences des Roumains visant les régimes politiques, leur qualité de vie, ainsi que la création et la dissolution dinstitutions publiques.